Dakar, 26 août (APS) – Les ‘’drames familiaux’’ et ‘’violences intimes’’ préoccupent les quotidiens, qui ne manquant pas d’intérêt pour la suspension du parrainage aux élections locales prévues en mars prochain.
Le premier s’alarme de la ‘’série de meurtres et de morts atroces’’, à la suite de la mort d’une jeune fille tuée aux Mamelles, un quartier dakarois, par son père, un fonctionnaire des douanes.
‘’La violence investit la sphère familiale. Depuis des mois, des scènes atroces de meurtres, violences domestiques et conjugales sont notés dans le territoire national. Une nouvelle parenthèse de folie collective’’, constate le même journal.
Kritik’ s’indigne du ‘’long feuilleton barbare’’ qui se déroule dans le cadre familial et sur la voie publique. Le ‘’drame familial’’ et les agressions s’opérant dans la rue ‘’font gicler le sang’’ au Sénégal, fait-il remarquer, ajoutant : ‘’Pas un jour sans que des vies soient emportées d’une manière cruelle, entre appât du gain, amour mal placé, jalousie maladie et agression mortelle.’’
Sud Quotidien, Le Quotidien et L’As annoncent qu’à cause de ‘’contraintes logistiques’’, le parrainage instauré comme mode de présélection des candidats à l’élection présidentielle de 2019 ne sera pas de rigueur lors des prochaines élections locales (conseils municipaux et départementaux).
‘’Facteur de contestations lors de la dernière élection présidentielle, le parrainage ne sera pas demandé aux candidats lors des prochaines élections locales’’, écrit Le Quotidien, précisant que les participants au dialogue national dirigé par l’ancien ministre Famara Ibrahima Sagna se sont mis d’accord sur cette décision.
‘’Le parrainage saute’’, lit-on dans L’As. Organiser les élections municipales et départementales sans recourir au parrainage est ‘’une proposition de l’opposition que le pouvoir avait systématiquement rejetée. Mais la raison a prévalu’’, ajoute le même journal.
Sud Quotidien laisse entendre que la décision n’est que provisoire en précisant que les participants à la concertation nationale dirigée par M. Sagna ont décidé de ‘’soumettre la question de la suppression du parrainage (…) aux experts indépendants qui seront chargés de l’audit du (…) fichier électoral’’.
‘’Objet d’un vif débat et très décrié pour l’élection présidentielle, le parrainage n’aura pas droit de cité aux élections locales’’, affirme Vox Populi.
L’Observateur, lui, est préoccupé par les mesures à prendre pour la reprise des enseignements dans les universités. ‘’Une rentrée à hauts risques’’, prévient le journal. Il fait remarquer que les étudiants vont retourner aux amphis à partir de début septembre, pour certains, ‘’dans un contexte marqué par la progression à une vitesse exponentielle du coronavirus’’, à cause duquel les enseignements universitaires ont été suspendus depuis mars.
‘’Le troisième mandat de Macky [Sall] déjà validé par le Conseil constitutionnel’’, déclare Le Témoin Quotidien, ajoutant : ‘’Selon Me Soulèye Macodou Fall, avocat au barreau de Paris, et le professeur Babacar Guèye, rien ne semble s’opposer, du point de vue du droit, à un troisième mandat du président Macky Sall.’’
WalfQuotidien se préoccupe du ‘’voyage à polémiques’’ du président de la République, qui s’est rendu mardi à Paris, pour prendre part à l’université du Mouvement des entreprises de France, la crème du patronat français.
Le journal se fait l’écho de la complainte de l’opposant Moustapha Diakhaté, ancien collaborateur du chef de l’Etat. ‘’Interdite aux Sénégalais, la France accueille Macky Sall les 26 et 27 août : une dérogation qui fait désordre’’, lit-on dans WalfQuotidien, qui reprend un message posté par M. Diakhaté sur sa page Facebook.
L’ancien député fait allusion à la décision des autorités françaises interdisant l’entrée dans leur territoire aux ressortissants de nombreux pays africains dont le Sénégal, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Selon Le Soleil, à Paris, Macky Sall ‘’va s’exprimer devant 2.000 chefs d’entreprise’’ auxquels il ‘’va exposer les raisons d’investir dans son pays’’.
Tribune annonce que l’activiste Guy Marius Sagna a été auditionné mardi par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, à la suite d’une ‘’dénonciation’’ visant l’homme d’affaires et député Demba Diop Sy.
M. Sagna dénonce l’attribution à M. Sy d’un marché public par le ministère du Développement communautaire, lorsqu’il s’est agi de distribuer des vivres à des familles sénégalaises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. En raison de la ‘’déontologie parlementaire’’, il ne doit pas y avoir d’attribution d’un marché public à un député, argue Guy Marius Sagna, selon Tribune.
Quelle débauche d’énergie ! Plutôt que de se pencher sur la situation désastreuse de l’économie nationale marquée par des entreprises qui ferment, ils sont là à se tirer dans les pattes. Ou du moins à lyncher un ancien ministre qui a pris sur lui la liberté et l’honneur de dire la vérité. Même si celle-ci est la sienne comme d’autres ont eu à le faire pour nous peindre une image idyllique d’un Sénégal en émergence. Personne n’avait trouvé à redire sur leurs élucubrations. Ils avaient brossé leur champion sous un angle qu’ils étaient les seuls à voir pendant que la population cherchait le diable pour lui tirer la queue. Qu’un ancien ministre livre sa part de vérité sur des faits, ça ne doit pas constituer un scandale dans une démocratie. Plutôt que d’avancer des arguments intellectuels ou de démonter preuves à l’appui les « mensonges » de l’intrépide, ils sont là à se faire virulents. Leur ancien compagnon, qui n’a pas voulu être complice de leurs rapines, serait un traitre, un aigri. Il raconterait des fadaises. Et quoi encore ? Facile comme réponses. Dans un pays où la Justice est vraiment libre, les accusations d’un ancien ministre à travers des faits aussi précis feraient réagir le maitre des poursuites. Ou alors que ceux qui se sentent accusés à tort portent plainte. Mais plutôt que d’argumenter ou de porter plainte, les gens de l’Apr sont là à vociférer et à menacer. Il faut que, dans ce pays, les hommes et femmes acceptent le débat intellectuel et contradictoire pour la manifestation de la vérité. Et que l’on arrête à se faire peur ou à considérer ceux qui ont pris le choix de s’opposer comme des traitres. Il nous faut cesser de considérer les opposants comme des gens qui n’aiment pas leur pays tandis que ceux qui sont au pouvoir seraient les seuls à être des patriotes. Car, dans une démocratie, les rôles peuvent et sont souvent inversés ! Kaccoor Bi
MINISTERE DE LA JUSTICE/SYTJUST VERS LA PAIX DES BRAVES…
Sachant que le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall ne compte pas céder face aux exigences des agents du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), certaines bonnes volontés ont pris leur bâton de pèlerin pour jouer les bons offices. Il s’agit de Me Papa Laïty Ndiaye, bâtonnier de l’Ordre des avocats ; Me Doudou Ndoye, facilitateur ainsi que des représentants du Haut conseil du dialogue social, du représentant de l’Association des juristes africains et du secrétaire général de l’Unsas et du l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal. Très sensible à la motivation professionnelle et à la préoccupation sociale de ses personnels pour la bonne marche de la Justice, Me Malick Sall ne pouvait pas ne pas accorder une audience à ces médiateurs. C’est pour cela qu’à l’issue de la rencontre tenue avant-hier lundi dans son bureau, il s’est engagé à tout mettre en œuvre pour accomplir toutes diligences à l’effet de faire payer au cours du mois de septembre 2020, un montant utile dans le cadre des primes dont la mise en œuvre pérenne sera assurée par un texte étudié et proposé par le comité qui tiendra sa première réunion demain jeudi 27 août 2020. Après avoir magnifié la démarche républicaine de ces éminents médiateurs, le Garde des Sceaux a demandé au Sytjust de suspendre son mot d’ordre de grève afin de lui faciliter la mise en œuvre de ses engagements. Ne serait-ce que pour reconnaitre les nombreux efforts consentis par le président de la République Macky Sall pour l’amélioration des conditions de vie sociale et professionnelle des magistrats, greffiers et autres travailleurs de la Justice. Abondant dans le même sens, Me Doudou Ndoye et les autres médiateurs ont également demandé la suspension du mot d’ordre de grève pour faciliter la mise en œuvre des engagements du ministère de la Justice. Face à ces appels, le Sg du Sytjust, notre très cher « ami » Me Ayé Boun Malick Diop s’est engagé à soumettre ladite demande à sa base. Comme quoi, « Le Témoin » quotidien reste convaincu qu’entre Ministère de la Justice et Sytjust, bientôt la paix des braves !
DECES LE GENERAL DE POLICE OUMAR MAAL PERD SA MERE
L’ancien patron des flics et ex-ambassadeur du Sénégal au Niger, le général de police Oumar Maal vient de perdre sa mère. Décès survenu avant-hier, lundi 24 août 2020 à l’hôpital de Gaya 2 de Ruchard-Toll. L’enterrement a eu lieu le même jour à Podor. A cause des mesures barrières liées à la pandémie du coronavirus, l’ancien Dg de la Police, Oumar Maal, a tenu à informer ses proches et amis qu’il n’y aura pas de cérémonie de 3e jour, ni de 8e jour. Pour la petite histoire, « Le Témoin » quotidien avait révélé la démission de Son Excellence Oumar Maal de son poste d’ambassadeur du Sénégal au Niger pour être plus proche de sa mère d’un âge avancé. Une demande de démission que le président de la République avait acceptée en déchargeant l’enfant prodige de Niandane, une localité située dans le département de Podor de ses fonctions diplomatiques. Depuis lors, Oumar Maal était aux cotés de sa mère qui vient d’être finalement rappelée à Dieu. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses condoléances attristées à son Excellence Oumar Maal.
DECES DE SERIGNE SALIOU ABDOU LAHAD MBACKE
Le Témoin a appris avec une grande tristesse le décès survenu hier à Dakar du marabout mouride Serigne Saliou Abdou Lahad Mbacké, fils du troisième khalife général des Mourides et petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba. Grand agriculteur et grand éleveur, Serigne Saliou exploitait un immense domaine à Boustane, dans le département de Mbour. Chargé par l’ancien khalife Serigne Saliou Mbacké, son homonyme, de tout ce qui était travaux champêtres, il avait sillonné les plus grands pays agricoles pour découvrir les technologies les plus sophistiquées et s’inspirer des meilleures pratiques. Il en est de même de l’élevage où il avait importé des boeufs de race en provenance de France, du Brésil etc. Le « Témoin » révélait d’ailleurs il y a quelques mois qu’il avait été choisi pour représenter la région de Diourbel à l’exposition organisée dans le cadre de la Journée nationale de l’Elevage qui s’est tenue cette année à Kael. Il y avait récolté un vif succès. Le défunt était le marabout de notre défunt collaborateur Cheikh Guèye Diom dit Ben Khalifa qu’il avait d’ailleurs accompagné jusqu’à sa dernière demeure à Touba, et de son frère Amadou Guèye Diom qui, lui, est toujours notre collaborateur. Ce sont les frères Diom, justement, qui ont fait que Serigne Saliou Abdou Lahad s’est toujours considéré comme un grand ami du « Témoin ». Nous ne manquerons pas d’ailleurs de lui rendre hommage dans les prochains jours. Que la terre sainte de Touba où il repose depuis hier nuit lui soit légère…
DISANT TOUT IGNORER DU CONTRAT SENELEC/AKILEE ET SI PAPE MADEMBA BITEYE NOUS AVAIT FAIT DU «NAKHE MBAAY» !
Dans un entretien accordé à notre confrère « Walf » quotidien, le directeur général de la Senelec déclare ceci : « Je ne peux pas laisser dire que le contrat a été soumis à notre approbation à l’époque. Pour faire des observations sur un contrat, il faut d’abord le voir et le lire. Je n’ai vu le contrat que quelques mois après ma nomination comme directeur général de Senelec » a-t-il soutenu. Selon lui, les quatre administrateurs présents au conseil d’administration du 27 décembre 2019 lui ont également confirmé devant le Pca n’avoir jamais vu ce contrat Senelec/Akilee. Dès la parution de l’entretien, un des administrateurs de la Senelec a appelé « Le Témoin » pour s’étrangler de colère et de déception. « Bitèye est de très mauvaise foi ! Maintenant, je commence à avoir peur de lui ! J’ai également peur pour le président de la République Macky Sall compte tenu de sa proximité avec Mademba Bitèye qui ne lui dira jamais la réalité. Pape Mademba Bitéye, un nom à retenir puisque demain fera jour ! Rien n’est éternel dans ce monde… » a éructé notre interlocuteur au téléphone après avoir lu l’entretien que le Dg de la Senelec a accordé à nos confrères de Walf.
DRAME DES MAMELLES L’OFFICIER DE LA DOUANE MOHAMED SALL SERA DEFERE AUJOURD’HUI
Après le drame des Mamelles, l’inspecteur des Douanes, le lieutenant-colonel Mouhamadou Sall a été entendu, hier, par les gendarmes. Il fera ainsi face aujourd’hui au procureur qui décidera de son sort. Le père meurtrier a confié aux gendarmes qu’il a effectué une mission que Dieu lui aurait confiée. Il a assuré que personne ne l’empêchera de l’atteindre. Il était dans ses délires. Selon une source, son épouse est internée à l’hôpital de Fann. D’après toujours la même, la sœur jumelle de la victime a été récupérée par son oncle Birame Souleye Diop du parti Pastef de Ousmane Sonko. Pour rappel, le drame s’est produit dimanche dernier. Chef de section au Mole 2 du Port de Dakar, le lieutenant-colonel Mohamed Sall est atteint de troubles neurocognitifs majeurs. Le lieutenant-colonel des douanes Mohamadou Sall a tué sa fillette Mansora, âgé de 06 ans.
DIRECTION ASECNA LE CANDIDAT MAURITANIEN MIS EN CAUSE POUR CORRUPTION EN SURSIS
La course pour le poste de directeur général de l’Asecna pourrait connaître une autre défection après celle du candidat tchadien relatée dans notre édition d’hier mardi. Cette nouvelle défection concerne le candidat mauritanien Hassen Ould Ely. L’ancien Administrateur Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM), Hassena Ould Ely, est mis en cause dans une affaire de corruption. D’ailleurs, la police a demandé aux banques mauritaniennes les relevés de ses dépôts et retraits bancaires. Selon cridem.org, Hassena ould Ely, candidat au prestigieux poste de DG/ASECNA, est mis en cause pour corruption et crimes économiques par le rapport de la commission d’enquête parlementaire. La candidature au poste de DG de l’ASECNA de M. Hassena Ould Ely serait-elle compromise par le rapport de la commission d’enquête parlementaire en Mauritanie ? M. Hassena Ould Ely, ancien ministre, ancien DG de plusieurs sociétés d’Etat, de nationalité mauritanienne est l’un des quatre (04) candidats actuellement en lice qui briguent le poste de Directeur Général de l’ASECNA et dont l’élection est prévue le 14 septembre prochain à Dakar. A moins d’un mois donc de cette échéance, on peut légitimement s’interroger sur les conséquences sur la candidature de M. Hassena Ould Ely que peuvent avoir les travaux de la commission d’enquête parlementaire mise en place en janvier 2020 pour faire l’inventaire de la gestion de la dernière décennie et dont le rapport vient d’être adopté en juillet dernier par l’Assemblée nationale mauritanienne. Avec cette nouvelle situation, la promotion de la candidature de M. Hassena Ould Ely auprès des autres Etats membres de l’ASECNA ne risquerait-elle pas d’être handicapée ? Au lieu de quatre, on pourrait se retrouver avec trois postulants notamment le Centrafricain Théodore Jousso, le camerounais Zoa Etoundi et le candidat sortant, le Nigérien Mouhamed Moussa, grandissime favori en raison du soutien que lui apporte notamment le Sénégal.
21.000 TONNES DE NITRATE D’AMMONIUM DU MALI ONT TRANSITE AU PORT DE DAKAR EN 2019
Certainement c’est l’explosion de nitrate d’ammonium au Liban avec un bilan de près de 170 morts qui a suscité la vive émotion entourant les 3350 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées au port de Dakar avant d’être finalement expédiées au Mali. Ce tonnage ne représente rien du tout par rapport aux 21.000 tonnes de nitrate d’ammonium qui ont transité en 2019 pour le compte du Mali à partir des Entrepôts maliens au Sénégal. L’information est du secrétaire général du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine du Mali, M. Marc Dabou. Ce dernier réagissait suite aux nombreuses réactions des Maliens sur ce sujet. Dans le document cité en référence, M. Dabou écrit que « le ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine constate, depuis un certain temps que des informations sur les réseaux sociaux font allusion au transport de nitrate d’ammonium au Mali et à son impact sur la sécurité des populations. Le ministère rassure les populations que le transport de ce produit qui est une commande habituelle des sociétés minières pour des besoins d’utilisation dans les carrières… En 2018, plus de 19.000 tonnes de nitrate d’ammonium ont été acheminées au Mali à partir des Entrepôts maliens au Sénégal et au Ghana. En 2019, ce sont plus de 21.000 tonnes du même produit qui ont été acheminées à partir du port de Dakar… »
L’ancien député Kabiné Kaba Diakhité décédé en Guinée
Homme politique généreux, serviable, Kabiné Kaba Diakhité est décédé hier à Kankan en Guinée. Ancien député socialiste, ancien vice-président du Conseil régional de Tambacounda, politicien chevillé qui a milité tout dernièrement au Rewmi puis au Pastef, il a été rappelé à Dieu à Kankan en Guinée, terre de ses ancêtres. L’homme était généreux, serviable, un vrai député du peuple au service des populations rurales qu’il ne fuyait jamais. Il valsait au quotidien entre les brigades de gendarmerie, les prisons et les hôpitaux pour être au chevet de ses nombreux militants malades ou qui avaient maille à partir avec la justice. Sa maison située au quartier Dépôt ne désemplissait jamais tant il était sollicité. Il laisse une famille nombreuse. La direction de «L’As» lui rend un vibrant hommage et présente ses sincères condoléances à la famille dont son fils, le Secrétaire général du Mac/Authentique, Mouramani Kaba et son beau frère le ministre Sidiki Kaba.
Détention et trafic de chanvre indien
Le Commissariat des Parcelles Assainies a déféré au parquet Ibrahima S. pour détention et trafic de chanvre indien. Il a été appréhendé au quartier Grand Médine de la Commune de Patte d’Oie par les limiers de la brigade de recherches de la Police. Ibrahima S. qui se présente comme un menuisier a été pris avec 08 cornets de chanvre indien. Mais il nie être le propriétaire de la drogue. Interrogé sur les motifs de sa fuite dès qu’il a aperçu les limiers, il soutient avoir agi ainsi parce qu’il ne porte pas de masque.
Sos Cité Comico de Bambilor
A la Cité Comico de Bambilor, les crapauds se disputent les rues avec les habitants de la localité. Ce, à cause des eaux pluviales qui ont envahi les maisons et ruelles. Les populations, meurtries par la situation, dénoncent le mutisme de leur député-maire Ngagne Diop qui tarde à prendre des mesures d’urgence pour leur venir en aide. Elles sollicitent le soutien de l’Etat du Sénégal.
La route 103 de Thiaroye impraticable
La route 103 du marché de Thiaroye Gare fait encore parler d’elle. Les eaux usées cohabitent avec eaux pluviales et ce cocktail dégage une odeur nauséabonde. Les commerçants qui ne savent plus où se donner la tête menacent de se faire entendre dans les prochains jours. Les autorités ont promis à maintes reprises de résoudre, mais elles tardent à respecter leur parole.
Rejet des demandes de liberté de «Rangou» et Dame Amar
Le juge du 8e cabinet a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par la défense de Fatoumata Barry dite «Rangou». L’ancienne animatrice de la «Sen Tv» est en prison pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, proxénétisme et défaut de carnet sanitaire. Elle a été écrouée en même temps que sa copine du nom de Aïssatou Ndiaye. Selon Libération Online, peu avant, le même magistrat instructeur avait rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par la défense de Dame Amar impliqué dans l’affaire Hiba Thiam.
Nitrate Mali
Selon les autorités maliennes, le transport du nitrate d’ammoniac au Mali se fait en parfaite conformité avec les règles de transport de marchandises dangereuses. La direction du port de Dakar avait demandé le retrait d’une cargaison d’environ 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium destinées au Mali. Il s’agit de produit chimique qui a été à la base d’énormes dégâts dans la capitale libanaise, Beyrouth, après une explosion meurtrière au début du mois d’août.
L’épidémie de poliomyélite éradiquée en Afrique depuis 4 ans
Une bonne nouvelle annoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il s’agit de la fin de l’épidémie de poliomyélite sur le continent africain. Cette maladie qui touche principalement les enfants ne connaît pas encore de traitement curatif. Les derniers cas en Afrique avaient été recensés au Nigéria, il y a 4 ans. Kaolack enregistre un 19e décès lié à la covid-19 Le coronavirus s’installe progressivement à Kaolack. D’après les chiffres publiés hier mardi par les autorités, la région a enregistré 4 nouveaux cas positifs et un nouveau décès lié à la Covid-19. «Ce 25 août 2020, sur les 24 résultats de prélèvements reçus, 04 sont positifs. Il s’agit d’un cas issu de la transmission communautaire et d’un cas contact dans le district sanitaire de Kaolack, d’un cas contact de Nioro et d’un cas contact de Ndoffane», renseigne un communiqué de la région médicale de Kaolack. A ce jour, la région compte 192 cas positifs et 19 décès.
Sensibilisation des maires sur la gestion foncière
Les scandales fonciers défrayent la chronique depuis quelques temps au Sénégal. Les autorités veulent stopper le phénomène en sensibilisant les principaux auteurs des contentieux en l’occurrence les maires. A ce propos, le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Oumar Gueye a coprésidé hier, avec son collègue de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, l’atelier de sensibilisation sur la gestion foncière et des ressources naturelles. Plusieurs maires, notamment ceux du réseau des communes et villes vertes et écologiques du Sénégal(REVES) ont pris part à la rencontre. Il y avait aussi la présence de l’édile de Dakar, Soham El Wardini, le Directeur général de l’agence de la reforestation de la grande muraille verte, Aly El Aïdar entre autres. Oumar Guèye a souligné que l’atelier est une réponse à l’appel lancé par le président de laR épublique à l’occasion de la rencontre avec les élus locaux, pour l’accompagnement des maires particulièrement dans le cadre de la gestion du foncier. Par ailleurs, Oumar Guèye invite les collectivités territoriales à se mobiliser pour l’atteinte des objectifs du PSE Vert.
Le Directeur de l’office du Bac sur les résultats par Sms
Cible de nombreuses attaques depuis l’annonce de l’inscription des candidats pour l’obtention des résultats du Baccalauréat, Socé Ndiaye est monté au créneau. Face à la presse hier, il a relativisé cette démarche. D’emblée, le directeur de l’Office du Bac a précisé que les candidats ne sont pas obligés de donner leur numéro pour recevoir leurs résultats par Sms. A l’en croire, plusieurs autres moyens de proclamation des résultats seront utilisés, notamment les radios et l’affichage parce que l’examen se tient cette année dans un contexte particulier marqué par la Covid-19.Il estime que l’objectif est d’éviter que la proclamation des résultats crée des foyers de contaminations. D’ailleurs, il soutient que plus de 120 radios communautaires dans les différentes régions sont prêtes à collaborer avec l’Office du Bac pour proclamer en direct les résultats.
Litige foncier/Mérina Ndakhar
D’après Dakaractu, es paysans de Mérina Ndakhar ont fustigé avec la plus grande énergie, l’arrestation de trois de leurs camarades pour s’être opposés à la spoliation de leurs terres par les sociétés Aquatech et Flex eau. Cette arrestation, souligne Mamadou Diouf, porte-parole du jour, émane d’un complot ourdi de connivence avec des démembrements déconcentrés ou décentralisés pour faire passer une forfaiture à l’encontre des intérêts des populations rurales. Face à la presse ce mardi, les populations de Mérina Ndakhar ont exigé la libération sans condition de Khadim Guèye, Bara Guèye, Abdou Lahad Guèye, qui depuis une semaine, sont entre les mains de la justice. «Si l’État campe sur sa position malgré les alertes, les manifestations pacifiques des associations citoyennes, alors les populations en tireront toutes les conséquences de droit et réagiront», préviennent-ils. Par la même occasion, ils ont aussi dénoncé la loi 2014/13 du 26 février 2014 qui, selon eux, est à l’origine de tous les travers notés et de toutes les réprobations émises. Ainsi, ils demandent au président Macky Sall et à ses députés de changer ou d’améliorer cette loi. Démarrage du TER entre fin 2020 et début 2021 Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Omar Youm donne encore une énième date de démarrage du Train Express Régional (TER) à la suite de ses prédécesseurs. Invité de la Tfm hier, il a été secoué par les journalistes pour donner une date exacte. Il s’est contenté de dire que le train express régional (TER) démarrera entre fin 2020 et début 2021. A l’en croire, les travaux sont achevés à 90%. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Omar Youm, a par ailleurs, indiqué que les travaux de la boucle du Fouladou vont reprendre en septembre prochain
LES QUOTIDIENS DIAGNOSTIQUENT LES MAUX DE LA MAGISTRATURE
Dakar, 25 août (APS) – ‘’Les dessous d’une guerre’’, ‘’Magistrats : le mythe s’effondre’’, ‘’Le troisième pouvoir à la barre’’, ‘’Un grand corps malade’’ : les accusations de corruption faites par un magistrat de la cour d’appel de Kaolack (centre) contre un de ses collègues continuent de faire les choux gras des quotidiens.
La presse quotidienne tente de savoir ce qui va de travers au sein de cette profession.
Le ministère de la Justice a saisi l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), lui demandant de faire la lumière sur les accusations de corruption portées par le juge Yaya Abdoul Dia, président de chambre à la cour d’appel de Kaolack, contre Ousmane Kane, le président de cette juridiction.
M. Kane, après avoir démissionné de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), a donné une conférence de presse, vendredi, pour contester les accusations dont il est l’objet.
Selon Sud Quotidien, la querelle des deux magistrats fait partie d’une ‘’série de scandales’’ au sein de la magistrature sénégalaise. ‘’Tiraillements entre magistrats [et] gestion des grands dossiers politico-judiciaires (…) fragilisent la magistrature sénégalaise’’, écrit le même journal, considérant déjà ladite corporation comme ‘’un grand corps malade’’.
Kritik’ semble minimiser le différend entre les deux magistrats de la cour d’appel de Kaolack en le prenant pour une ‘’petite brouille’’. Mais ses conséquences peuvent être importantes, selon le même journal, qui voit venir ‘’une déflagration majeure’’ si l’IGAJ ne parvient pas à ‘’secouer le cocotier, nettoyer les écuries d’Augias et séparer la bonne graine de l’ivraie’’. L’une des ‘’urgences’’ de la magistrature est de faire la lumière sur ce ‘’scandale présumé de corruption’’, ajoute Kritik’.
Le Témoin Quotidien remonte le temps pour rappeler d’autres affaires similaires au sein de cette profession. ‘’De l’affaire Momar War Seck à la polémique entre les juges Ousmane Kane et Yaya Abdoul Dia, elles sont nombreuses les casseroles que traînent les magistrats’’, écrit-il.
‘’La magistrature sénégalaise, entourée du mythe de la précellence – qui symbolise l’élite dans un Etat – est engagée depuis les années 2000 dans un processus de décrédibilisation du fait de la corruption qui l’a gangrenée…’’ affirme Le Témoin Quotidien.
Cherchant à connaître ‘’la racine du mal’’, le journal EnQuête croit savoir que cette profession est surtout malade de la loi sur la retraite des magistrats. ‘’Au-delà de l’affaire Dia-Kane se cache un mal bien plus profond, qui oppose magistrats supposés privilégiés et ceux qui se disent un peu ostracisés’’, fait remarquer le même journal.
La mort d’une fille, qui serait victime de la violence de son père, est l’un des sujets qui diluent l’intérêt des quotidiens pour les ennuis de la magistrature.
Un colonel des douanes, en service au Port autonome de Dakar, a égorgé sa fille, selon Tribune, qui ajoute que le drame a eu lieu aux Mamelles, à Dakar.
Voulant ‘’corriger’’ sa fille, le fonctionnaire des douanes ‘’a cogné la tête de sa fille contre le lavabo de la salle de bains…’’ rapporte Libération, une version n’ayant rien à voir avec celle que rapportent Tribune et tant d’autres journaux, concernant le même drame.
L’As, lui, s’est entretenu avec l’ancien ministre sénégalais Abdou Fall, qui dit adhérer à la proposition faite par l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara de reconstituer l’Etat fédéral comprenant le Mali et le Sénégal, qui a éclaté en 1960, peu de temps après sa création consécutive à l’indépendance des deux pays vis-à-vis de la France.
‘’Cet appel retentit comme un message de haute portée politique et symbolique. Je l’interprète comme la manifestation d’une forte volonté de rupture dans nos approches des problèmes sérieux et graves du continent africain’’, a répondu M. Fall à la question de savoir ce qu’il pense de la proposition de M. Mara.
Le Soleil s’est intéressé aux Éramés, une minorité ethnique vivant en Casamance (sud). ‘’Les Éramés sont un sous-groupe des Diolas, qui peuplent quelques villages (…) à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau’’, explique le journal, ajoutant que certaines pratiques culturelles de ce sous-groupe ethnique, dont l’endogamie (obligation de ne se marier qu’entre eux), sont menacées de disparition.
Le Quotidien est préoccupé par la ‘’pandémie foncière’’. ‘’La récurrence des litiges fonciers découle de manquements liés à la gouvernance’’ des terres, écrit-t-il sur la base d’un diagnostic du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal. Cette organisation réclame une réforme des terres basée sur une ‘’approche inclusive’’, selon Le Quotidien.
WalfQuotidien publie une longue interview du directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec). Papa Mademba Bitèye, interrogé sur plusieurs ‘’dossiers électriques’’ de la Senelec, déclare : ‘’Nous ne sommes dans une logique de bras de fer avec [personne].’’
KEEMTAAN GI - A TERRE !
Pour ceux qui doutaient encore de l’affaissement de ce qu’on peut appeler « Etat » ou de ce qui en reste, la preuve peut leur en être apportée par le visage hideux que la justice nous offre à voir depuis quelque temps. On savait l’Exécutif presque moribond avec un Chef aux décisions hasardeuses et qui a montré ses limites face à la crise sanitaire du Covid-19. Esseulé, et loin de son peuple qu’il a invité à vivre avec le virus, il n’est jamais allé au front pour voir comment vivent ses soldats de la Santé. C’est trop lui demander. Ce qui ne l’empêche pas de se déplacer pour présenter des condoléances à des familles maraboutiques. Le Législatif qui lui avait transmis tous ses pouvoirs peine à se faire entendre. Ces messieurs et dames du Parlement, dont le boulot n’a aucun rendement sur le vécu de ceux qu’ils représentent, sont certainement en pantoufles dans leurs salons. Le président de cette auguste Assemblée, lui, craint le virus du corona plus encore que l’opposition parlementaire qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Et voilà que la Justice se met à flancher. Ses plus influents membres s’accusant d’actes anthropophages. Ce n’est pas exagéré de voir les choses ainsi puisqu’ils s’accusent de cannibalisme financier. Oh, on savait certains de ses membres peu vertueux et aimant le fric et la belle vie comme ceux qu’ils sont censés traquer. Obéissant aux ordres les plus débiles du Chef pour « tuer »toute velléité de rébellion de l’opposition. Pour les tenir au corset, le Chef leur sert d’onctueux fromages qui leur permettent de s’en mettre plein les poches. Mais la trouvaille la plus géniale du Chef, c’est l’octroi d’une indépendance à la carte. 68 ans pour les chefs de juridictions, 65 pour la grande masse. Pour ne pas partir à 65 ans, les premiers nommés font tout pour s’accrocher à leurs postes. C’est-à-dire exécutent sans réprobation ni murmures et avec un zèle particulier les ordres de l’Exécutif. Quant à la valetaille, elle aspire elle aussi à accéder aux fonctions de chefs de juridiction pour pouvoir pantoufler jusqu’à 68 ans. D’où la querelle entre anciens et jeunes ! Bref, dans ce prestigieux corps qu’est la magistrature l’on s’accuse des pires vilenies. Et ceux qui doutaient encore d’une justice peu juste dans ses actes, ont toutes les raisons de ne plus croire en ses décisions viciées par l’argent. Apparemment, avec l’effondrement de ce dernier pilier, la Justice, on peut dire que la République est à terre. Ses plus solides fondements venant d’être secoués. Kaccoor Bi
MACKY SALL « PORTE-PAROLE » D’HONNEUR DU MEDEF DE FRANCE
Les entreprises françaises en perte de vitesse en Afrique et au Sénégal pourront compter sur le soutien du président Macky Sall pour leur redéploiement en Afrique et dans notre pays. Et pourtant elles asphyxient déjà notre privé national en raflant tous les grands marchés publics. En effet, le président Macky Sall prendra part, en qualité d’invité d’honneur, à la Rencontre des Entrepreneurs de France qui sera organisée à Paris par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) les 26 et 27 août 2020. Sous le thème de la Renaissance des entreprises de France, l’événement portera cette année sur les enjeux économiques, sociaux et sociétaux de l’après-COVID, en relation avec la souveraineté économique, l’urgence de la transition écologique et de la préservation de la biodiversité, des nouveaux modes de consommation et l’évolution du travail. Le MEDEF a exprimé le souhait d’entendre le point de vue d’un dirigeant africain sur ces enjeux. Au cours de son séjour, le président Sall aura aussi un entretien avec son homologue français, SEM Emmanuel Macron. Au menu des discussions entre les deux hommes beaucoup d’économie notamment la prochaine monnaie de la Cedeao, mais surtout le coup d’Etat au Mali. Le retour du chef de l’Etat est prévu le 28 août 2020.
JOLI COUP DIPLOMATIQUE AU MALI LE SEP DE BBY SALUE LES POSITIONS DE MACKY SALL
Le Secrétariat exécutif permanent (SEP) de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) ‘’félicite’’ le président Macky Sall pour ses positions sur la crise politique au Mali lors du dernier sommet de la Cedeao. Dans un communiqué, ‘’le SEP/BBY félicite le président Macky Sall pour ses positions sur la situation survenue au Mali qui traduisent sa compréhension des liens séculaires et de sang qui lient le Mali et le Sénégal, en agissant avec promptitude et en demandant que des mesures d’embargo prises par la Cedeao soient exclus les denrées de première nécessité, les produits pharmaceutiques et pétroliers’’. Le SEP estime que ‘’pour avoir exigé avec diplomatie de ses pairs, chefs d’Etat et de gouvernements de la Cedeao, de tenir compte des impératifs humanitaires et de ne pas asphyxier le peuple frère d’un pays ami tout en condamnant fermement le coup de force perpétré par les militaires, le président Macky Sall privilégie l’option de construire avec nos voisins une diplomatie fondée sur la solidarité et le soutien mutuel entre les peuples’’. Selon toujours le secrétariat exécutif politique de la majorité présidentielle, en préconisant la voie du dialogue au Mali ‘’pour un retour à l’ordre constitutionnel’’, Macky Sall ‘’réaffirme son attachement à une solution pacifique qui préserve la vie des populations du pays frère du Mali et son retour à la légalité constitutionnelle dans la paix, la sécurité et la stabilité’’. ‘’Une telle posture traduit un panafricanisme de progrès et de justice sociale que tous les progressistes et démocrates dans notre pays et en Afrique doivent soutenir et promouvoir’’ conclut le SEP.
PAGAILLE A L’AMBASSADE DU SENEGAL A WASHINGTON MME NAISSE SALL « DESERTE » SON POSTE ET SE COULE DOUCE A DAKAR
En plein Conseil des ministres, le président Macky Sall avait juré qu’il allait débarrasser les « valises diplomatiques » de leurs emplois fantômes et autres « rats » de salaires. Jusque-là, rien n’a été fait ! Pire, tous les regards s’étaient braqués vers l’ambassade du Sénégal à Washington qui croule sous le poids d’un personnel pléthorique et fantôme occupant les emplois « fictifs » ou virtuels de chauffeurs, conseillers, cuisiniers, secrétaires, jardiniers, standardistes, comptables, conseillers religieux, interprètes, voyagistes, cameramen, serveurs de café, guides diplomatiques, vigiles... ! Naturellement, le budget national souffre de façon irrationnelle de cette pagaille dans les chancelleries en Europe, Asie, Amérique et Chine. La preuve par Mme Niasse Sall « secrétaire » à l’ambassade du Sénégal à Washington. Depuis janvier dernier, nous souffle-t-on, la toute -puissante dame a « déserté » son poste pour se la couler douce à Dakar aux cotés de son tout puissant mari politiquement…influent. A chaque fois que ses collègues l’interpellent sur son très long séjour au Sénégal, Mme Naisse Sall prend toujours comme prétexte la Covid 19 et la fermeture des frontières pour tenter de se justifier. Le plus grave dans un Etat promouvant la bonne gouvernance et la gestion vertueuse, c’est que « Le Témoin » quotidien a appris que depuis huit (08) mois d’absentéisme sans raison valable, la dame touche régulièrement son salaire de 3.500 dollars/mois soit 1.750.000 cfa. Rien que pour ce montant, l’Etat du Sénégal pouvait recruter à Dakar au moins six (06) jeunes diplômés pour un salaire de 300.000 cfa/mois. Thiey Sénégal doudém (Le pays ne décolle pas !)
SAINT LOUIS, LES DEUX RAAKAS EN LECTURE DU SAINT CORAN
Le magal des deux Raakas se fera cette année sous forme de lecture du Saint Coran. En effet, sur ordre du Khalife général des mourides, et notamment avec l’agrément de l’imam du kurel des deux raakas, cette cérémonie se limitera à la lecture du Saint Coran dans les daaras de Saint Louis. Cette formule inhabituelle a été adoptée dans le but de contribuer à stopper la propagation de la pandémie de coronavirus et notamment veiller au respect des mesures barrières édictées par le ministère de la Santé.
JUSTICE LE SYTJUST DECRETE 72 HEURES RENOUVELABLES
Le bras de fer entre le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) et la Chancellerie est loin d’être terminé. Afin de pousser l’Etat à abdiquer, le Sytjust a encore décrété, hier, un mot d’ordre de 72 heures renouvelables. Dans un communiqué livré à la presse, le syndicat dit vivre une injustice avec « son lot de préjudices matériels et moraux ». Aussi, les membres de ce syndicat se disent « déterminés à mener la lutte pour leur dignité, au nom du droit et de la vérité». Une détermination affichée dans le but de faire valoir ce qu’ils croient être légitime. Le syndicat des travailleurs de la justice estime subir une agression de la part de l’Etat et compte répondre par la résistance. « La lutte et la résistance sont l’unique issue de secours pour les travailleurs de la justice contre l’agression du gouvernement qui foule impunément aux pieds les droits acquis des travailleurs de la justice comme si ces derniers étaient moins que des citoyens sénégalais » se plaignent-ils. Les grévistes exigent l’application des accords déjà signés avec le gouvernement. Le syndicat des travailleurs de la justice a entamé une grève depuis le 2 juin dernier. Il réclame notamment la publication des décrets prévoyant de nouveaux coûts dans les frais de justice pour alimenter le fonds commun des greffes. Le Sytjust a été privé de fonds conséquents depuis 2013 par un décret alors que ces fonds ne proviennent pas des caisses de l’Etat.
DIRECTION DE L’ASECNA N’DJAMENA JETTE L’EPONGE ET RETIRE SON CANDIDAT
Les autorités tchadiennes ont décidé de retirer la candidature de Mahamat Aware Neissa pour l’élection au poste de directeur général de l’Asecna, qui doit se tenir le 14 septembre à Dakar. L’information est de Jeune Afrique. La rumeur d’un éventuel retrait du candidat tchadien, Mahamat Aware Neissa, 48 ans, à l’élection au poste de directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) enflait depuis une semaine à Yaoundé, qui comptait sur un soutien de Ndjamena au candidat camerounais, Englebert Zoa Etundi. Et, effectivement, dans un courrier adressé le 18 août au président du conseil d’administration de l’institution panafricaine, que Jeune Afrique a consulté, le ministre tchadien de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Sebgue Nandeh, annonce bien le « retrait de la candidature du Tchad ». Si cette information se confirme, il ne resterait alors que 4 candidats à la course à l’élection du 14 septembre prochain au siège de l’Asecna à Dakar. Notamment les candidatures du Centrafricain Théodore Jousso, du Mauritanien Hassen ould Ely, du Camerounais Zoa Etoundi et du candidat sortant le Nigérien Mohamed Moussa qui entend vendre chèrement sa peau surtout qu’il ne manque pas de parrains au sein de la sous-région comme l’avait souligné le Témoin dans son édition du 14 au 17 aout.
LUTTE CETTE CANDIDATURE DE KEBA KANTE QUI FAIT DESORDRE
Le départ de Alioune Sarr de la tête du Comité national de gestion de la lutte en place depuis 1994 est acté pour le 31 octobre prochain. D’ailleurs du côté du ministère des Sports, Matar Ba veut dit-on préparer un grand hommage au Dr Alioune Sarr pour fêter son départ. Peut-être que le patron des Sports pourrait nous dégotter un combat alléchant payé par son Dage Mamadou Niang. Seulement les candidats à la succession de l’inamovible patron du CNG se signalent déjà. Et le plus curieux, c’est qu’un homme sorti de nulle part grille tout le monde pour se positionner. Il s’agit de Kéba Kanté, fils du ministre du PSE. Un ténor de la lutte Bombardier de Mbour a décidé de soutenir Kéba Kanté dont il dit que « le profil est intéressant ». Alors l’on se demande en quoi le profil d’un homme qui est connu seulement pour avoir porté le nom de son père peut-il être intéressant jusqu’à pouvoir avoir la prétention de diriger un segment aussi important et aussi prestigieux que la lutte sénégalaise. Un sport qui a valu à notre pays et aux amateurs de très grands moments d’enthousiasme. Soyons sérieux et osons dire que le successeur du Dr Alioune Sarr ne doit pas être n’importe qui. Il doit être un homme du sérail, et mieux avoir un profil du genre ancien lutteur qui sait ce que porter du « nguimb » veut dire. Sur ce catalogue, la lutte sénégalaise ne manque pas d’hommes dont le profil peut susciter l’adhésion. Ce afin de bien gérer l’héritage du Dr Alioune Sarr. Bon laissons tout entre les mains du ministre Matar Ba qui a toujours affiché beaucoup de sérénité dans la conduite de notre sport national en privilégiant le consensus autour des hommes qu’il faut aux places qu’il faut. Il ne saurait mettre en avant un régionalisme dépassé surtout que Kéba Kanté est de Fatick et fils de son homologue ministre du PSE.
Un colonel des Douanes égorge son enfant de 7 ans
Un drame familial irrationnel s’est produit hier aux Mamelles. En effet, c’est un inspecteur des Douanes qui a abrégé la vie de son enfant. Mouhamadou Sall, chef de la section de douane au Môle 2 a égorgé son enfant âgé de 7 ans hier, dans la matinée chez lui. Le Douanier dépeint comme un homme rigoureux au travail, est rattrapé par des troubles mentaux. Pourtant, il n’a jamais manifesté, nous diton, de signes psychiques. Le colonel Mouhamadou Sall, la quarantaine révolue, est arrêté et interné à l’hôpital Fann.
Des membres de Frapp auditionnés aujourd’hui par l’Ofnac
L’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption a donné suite à la plainte de Frapp sur la distribution des kits alimentaires dans le cadre de la résilience contre la covid19. Soupçonnant un deal, Frapp avait saisi l’OFNAC le 17 avril 2020 d’une dénonciation contre Mansour Faye, ministre du Développement Communautaire et le député Demba Diop Sy, directeur général de la société UDE, pour délit de favoritisme et conflit d’intérêts. A cet effet, ces activistes seront auditionnés aujourd’hui à partir 10h par l’équipe de Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Ofnac.
Macky Sall à la rencontre du Medef
Le Président Macky Sall qui séjourne en France depuis le week-end prendra part mercredi prochain, en qualité d’invité d’honneur, à la rencontre des Entrepreneurs de France qui sera organisée à Paris par le mouvement des Entreprises de France (MEDEF) les 26 et 27 août. Le thème de la rencontre porte sur la renaissance des entreprises de France. Selon le communiqué de la présidence, l’événement porte cette année sur les enjeux économiques, sociaux, et sociétaux de l’aprèsCovid-19, en relation avec la souveraineté économique, l’urgence de la transition écologique et de la préservation de la biodiversité, des nouveaux modes de consommation et l’évolution du travail. Le président Sall déclinera son point de vue sur ces enjeux. Par ailleurs, le Président va s’entretenir avec son homologue français Emmanuel Macron avant de regagner le Sénégal le 28 août.
Moustapha Dièye nommé Secrétaire général de l’UJPLA
Notre concitoyen Moustapha Dièye bénéficie de la confiance des membres de l’union des journalistes de la presse libre africaine. L’ambassadeur Moustapha Dièye, éditeur de presse, est nommé secrétaire général de L’UJPL jeudi passé, lors de l’Assemblée générale de ladite structure. La nomination lui a été notifiée par le président de l’union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Yao Noël.
775 personnes arrêtées à Mbour pour non-port de masques
La police de Mbour veille à l’application de la loi dans le cadre de la lutte contre la propagation de la covid-19. Depuis le début du mois d’août, les limiers ont interpellé au total 779 personnes contre 697 au mois de juillet pour non-port de masques. Au total, une somme forfaitaire de 6 324 600 Fcfa a été payée par les récalcitrants. La plupart de ces personnes ont été interpellées en centre-ville et dans certains quartiers qui grouillent de monde.
Saisie de 20 kg de chanvre indien
La brigade de surveillance territoriale de la gendarmerie de Popenguine a saisi 20 kg de chanvre indien dans la nuit du samedi au dimanche. Les deux trafiquants ont été arrêtés par les pandores qui avaient monté un checkpoint entre le village de Boukhou et de Bentégné. A. D. et B. N. qui étaient sur une moto croyaient échapper à la vigilance des forces de l’ordre. Mais à leur grande surprise, ils sont tombés sur les gendarmes qui effectuaient un contrôle de routine. Après une fouille de la moto, les éléments de Popenguine ont découvert que le conducteur et son passager en provenance de Joal cachaient l’herbe prohibée d’une quantité de 20 kg. Les dealers ont été conduits à la brigade de Popenguine où ils ont été auditionnés par les enquêteurs. Après l’audition, les mis en cause ont été déférés hier au parquet du Tribunal de Grande Instance de Mbour.
Drame au quartier Djidah Marine
Un bébé de sexe masculin a été retrouvé mort hier dans une maison au quartier Darou Salam 05 de Djidah Marine de la commune de Yeumbeul-Nord. Cet infanticide repose la problématique de la sécurité dans cette localité devenue une niche de malfrats à cause des maisons inondées et abandonnées. La Police de Pikine a ouvert une enquête.
Inondation au quartier Darou Salam 06 de Yeumbeul nord
C’est le retour des inondations dans la banlieue dakaroise avec les fortes averses enregistrées ces derniers temps. Les populations du quartier Darou Salam 06 de Yeumbeul-Nord vivent un véritable calvaire à cause des inondations. Ces populations abandonnées à leur propre sort crient au secours.
Inondations à Keur Massar
Restons sur les inondations dans la banlieue pour dire que la commune de Keur Massar n’est pas épargnée. Cette commune a besoin d’une opération spéciale pour être libérée des eaux. C’est du moins l’avis des responsables du mouvement «Keur Massar Sunu Yitté» dirigé par Abdourahmane Fady Diallo. Car dans cette localité qui compte plus de 130 quartiers, plusieurs zones sont sous les eaux. C’est le cas de Boune et d’Aladji Pathé où les populations souffrent le martyre pour vaquer à leurs occupations.
Deux individus déférés au parquet pour rixe sur la route
Le taximan Serigne Deymane Diène et son antagoniste, le conducteur de la voiture immatriculée DK 7702 AS, Adama Seck, vont s’expliquer sur leur différend à la barre du tribunal de Pikine. Nos sources renseignent que les mis en cause ont été déférés au parquet par la Police de Pikine au terme de leur garde à vue. Toutefois, les familles des deux protagonistes ont eu des discussions pour une solution à l’amiable. Cependant, le Syndicat Démocratique des Chauffeurs de Taxis compte porter l’affaire devant la Justice. Pour rappel, samedi dernier, les deux belligérants s’étaient chamaillés. Et au cours de la dispute, Adama Seck a dégainé son pistolet avec lequel il a blessé le taximan à la tête.
L’inspecteur de la jeunesse dément la réunion de gays à Nioro
L’inspecteur de la jeunesse, Mouhamed Diop, dément l’information qui a défrayé la chronique le week-end dernier dans la région de Kaolack. A l’en croire, il a été saisi par un jeune qui voulait la salle du Cdeps pour tenir une activité d’utilité publique et sanitaire. Ainsi, il a donné un avis favorable en toute légalité et en conformité avec les orientations édictées par le ministère de la Jeunesse. Contrairement aux informations relayées, dit-il, il ne s’est jamais agi d’une réunion d’homosexuels mais d’une séance de don de sang qui a été autorisée sur la base des missions essentielles du ministère de la Jeunesse. Mouhamed Diop qui dit ignorer l’orientation sexuelle des jeunes en question dégage toute responsabilité de la structure qu’il dirige.
Sortie nocturne du Kankourang à Mbour
La collectivité mandingue de Mbour s’offusque des activités nocturnes du Kankourang. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le bureau de la collectivité mandingue est monté au créneau pour dénoncer les sorties nocturnes du Kankourang. Dans le document signé par le secrétaire général, Mamadou Aïdara Diop, la collectivité mandingue se démarque de ces activités. «La collectivité mandingue gardienne de la tradition se démarque totalement de ces pratiques et condamne fermement ces initiatives qui ne sont rien d’autre que des actes de sabotage afin de déstabiliser et discréditer la collectivité», indique la même source. Mamadou Aïdara Diop informe que les autorités étatiques sont saisies, en l’occurrence le commissaire de police Mandjibou Lèye et le préfet du département Mor Talla Tine.
Sortie nocturne du Kankourang à Mbour (bis)
Restons avec la collectivité mandingue de Mbour et les «sorties nocturnes du Kankourang» pour dire que les autorités n’ont pas encore la confirmation de ces activités. D’après nos sources, il s’agit de rumeurs. A en croire nos interlocuteurs, à l’approche du mois de septembre, des groupes sporadiques de jeunes Mandingues qui échappent des fois à la vigilance de la police jouent au Kankourang. C’est de ça qu’il s’agit, disent-ils. D’après nos informations, ce sont de jeunes âgés de 10 à 14 ans pour la plupart qui s’amusent à jouer au Kankourang.
Tournée à Ziguinchor du ministre de l’Agriculture
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pr Moussa Baldé, a entamé hier une tournée dans la région de Ziguinchor pour s’enquérir de la situation des cultures. Une tournée qui l’a mené à Tendouck où il a visité la vallée rizicole de Bouthiapaye de plus de 50 hectares. Accompagné d’une forte délégation composée de tous les directeurs de son département, le gouverneur de la région de Ziguinchor, le Préfet de Bignona etle Sous-préfet de Tendouck, le ministre de l’Agriculture s’est réjoui du travail et de l’initiative des populations de cette localité regroupées en deux associations : «Honoro» de Tendouck et «Erabé» de Boutégol. Le président de l’association «Erabé», Insa Diatta qui a porté la parole des populations, a remercié le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural avant de transmettre leurs doléances. Ils réclament la clôture des 50 ha, le renforcement du matériel agricole et l’augmentation des intrants à savoir l’engrais et les semences pour le prochain hivernage. Des doléances qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Puisque le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a pris acte et promis de doter ces associations du matériel afin d’améliorer leurs rendements et conditions de travail.
Les malfrats trahis par leurs vidéos
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies a déféré au parquet Seydina Nd et Léopold S pour vol en réunion commis la nuit. Les mis en cause ont été trahis par une vidéo qu’ils ont tournées pour célébrer ‘’leur victoire’’ après avoir accompli leur forfait. Seydina Nd et Léopold S reposent depuis la semaine dernière à la citadelle du silence pour vol en réunion commis la nuit. Ils ont été déférés au parquet par le Commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies. Selon nos sources, les faits remontent à la nuit du 09 au 10 août dernier, au quartier Unité 16 de la localité. Le sieur Pape Mb, tailleur de profession, avec la forte canicule, a ouvert la porte de sa chambre pour l’aérer un peu avant d’aller se coucher. Négligeant certainement d’être plus attentif à ce qui se passe autour de lui, cela lui sera fatal. Car plus tard, quand il décide de rentrer dans sa chambre, il constate avec surprise la disparition de ses 02 téléphones portables dont un Samsung et un iPhone, 20 mille francs et une perruque appartenant à son épouse. Mais en descendant les escaliers, Pape trouve son portefeuille par terre avec seulement les pièces d’identité. Au moment de raconter sa mésaventure, son cousin Malel se présente pour dire qu’il est victime du même scénario. Le lendemain, Pape se rend à une société de téléphonie mobile pour récupérer sa puce et se procurer un nouveau téléphone. Et coup de théâtre, en regardant son compte Gmail, il découvre les malfrats à travers les images et vidéos qu’ils ont effectuées avec l’un de ses téléphones volés. Car les vidéos sont directement enregistrées dans son compte Gmail. Il réussit même à identifier l’un de ses voleurs, en l’occurrence Seydina Nd. Sans tarder alors, Pape se rend à la Police des Parcelles assainies pour expliquer sa mésaventure et porter plainte contre les malfaiteurs. Interpellés, Seydina Nd et son complice Léopold S reconnaissent leurs visages sur les vidéos mais nient avoir perpétré le vol. Des aveux qui ne vont pas du tout convaincre les limiers qui vont les placer en garde à vue avant de les déférer au parquet pour vol en réunion commis la nuit.
‘’IL NE FAUT PAS CONFONDRE RÉGULATION ET CENSURE’’
Le président du Conseil de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne, déplore la mauvaise compréhension des missions du régulateur des médias et les ‘’amalgames’’ qui amènent certains observateurs à confondre régulation et censure.
Dakar, 24 août (APS) - Le président du Conseil de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne, déplore la mauvaise compréhension des missions du régulateur des médias et les ‘’amalgames’’ qui amènent certains observateurs à confondre régulation et censure.
‘’Des fois, j’ai été quelque peu déçu de voir des sommités intellectuelles faire des amalgames. J’ai vu, dans un journal de la place, un professeur d’une grande université du Sénégal dire que le régulateur devrait bien visionner’’ les séries diffusées par les télévisions pour voir leur contenu, avant qu’ils ne soient diffusés, a-t-il déclaré.
Dans une interview publiée lundi par le quotidien privé Vox Populi, Diagne dit avoir de même ‘’entendu un prêcheur’’ célèbre ‘’dire qu’il pointe du doigt le CNRA qui, selon lui, doit tout visionner’’.
Babacar Diagne estime que cette compréhension des missions de l’organe de régulation de l’audiovisuel relève d’une ‘’grosse méprise’’, d’autant plus que cela ne fait pas partie des tâches à exécuter par le CNRA.
‘’Ce n’est pas un hasard si on nous appelle le gendarme de l’audiovisuel. Le gendarme est dans la circulation. Quand vous doublez à droite, il vous demande de vous garer. Mais le gendarme ne fait pas la visite technique. C’est exactement la même chose chez nous’’, explique-t-il.
‘’La censure, ce n’est pas la régulation. La censure se passe dans les départements, au ministère de la Culture’’, par le biais d’un comité d’experts chargés de délivrer un visa pour la diffusion des films et séries, après les avoir visionnés, a précisé Diagne.
Le travail du CNRA ‘’commence quand c’est diffusé. On ne fait pas de régulation a priori. La régulation se fait a posteriori’’, a-t-il soutenu, ajoutant : ‘’Le régulateur gère ce qui est diffusé. Il n’intervient pas avant. Nous n’avons pas inventé la régulation. Cela se passe comme ça.’’
Le CNRA a été amené à prendre récemment des mesures encadrant la diffusion de la série sénégalaise ‘’Infidèles’’, à la suite de plusieurs plaintes relatives à ‘’des propos, comportements et images jugés choquants, indécents, obscènes ou injurieux’’, relayés par cette production audiovisuelle.
Les auteurs des plaintes adressées au CNRA pointaient du doigt ‘’des séquences ou propos qui portent gravement atteinte à la dignité, à l’image, à l’honneur et à la réputation de la personne humaine, notamment de la femme, ou encore des séquences ou propos susceptibles de nuire à la préservation des valeurs, sensibilités et identités culturelles et religieuses’’.
Le régulateur a ordonné, il y a quelques mois, que des ‘’correctifs’’ soient apportés à certaines séquences d’un autre téléfilm très suivi, ‘’Maîtresse d’un homme marié’’, une série qui était également objet de plaintes.
Le président du CNRA, interrogé sur les programmes très critiqués des médias audiovisuels, a répondu : ‘’Malheureusement, il y a beaucoup d’efforts à faire.’’
‘’Le problème, ce sont les sources d’inspiration. Je pense qu’on ne peut pas seulement prendre les faits divers comme source d’inspiration. Aujourd’hui, pour vendre, les gens aiment titiller nos bas instincts. Franchement, les ‘teuss’, les ‘xalaas’, ça existe, mais ça ne doit pas être aussi [dominant]’’ dans les programmes des radios, a-t-il dit, concernant ces émissions consacrées largement aux faits divers.
‘’Il y a tellement de sujets qui peuvent être abordés, mais il y a la prégnance du sexe, de la violence. C’est tout le temps des enfants tués, des bébés assassinés. Je pense qu’il y a beaucoup à faire sur ce plan-là’’, a poursuivi Diagne.
Il recommande aussi aux professionnels des médias de se cultiver davantage. ‘’Un journaliste audiovisuel a une notoriété facile. Au bout de trois ans d’exposition, vous êtes très célèbre. Mais il y a un danger : vous êtes exposé, mais vous êtes vide.’’
‘’Beaucoup de nos stars ne sont pas cultivés. C’est dangereux. Il faut revenir à de meilleures sources d’inspiration. Nous avons des jeunes talentueux dans les télévisions et les radios’’, a-t-il souligné, souhaitant que les professionnels de l’audiovisuel soient mieux formés.
Babacar Diagne estime que les médias ont par exemple ‘’un immense rôle à jouer dans l’éducation, pour ressortir le patrimoine culturel historique et le partager’’.