Dakar, 12 août (APS) - Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent de nombreux sujets dont le contentieux autour de la centrale à charbon de Sendou, située dans la région de Dakar.
"La Senelec reçoit une décharge à 40 milliards" de francs CFA, écrit WalfQuotidien. "La Compagnie d’électricité du Sénégal (CES), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse la Senelec de vouloir la couler. (…) La direction de l’entreprise (la CES) a accusé l’électricien national de refuser de payer 400.000 mégawatts d’un coût de 40 milliards", précise le journal.
La Senelec dément la CES et soutient que cette dernière lui doit 66,9 milliards de francs CFA, rapporte WalfQuotidien.
D’autres journaux se sont intéressés au même sujet, avançant un montant nettement différent de celui mentionné par WalfQuotidien, concernant le montant que devrait payer la société nationale d’électricité.
L’Observateur affirme qu’"une facture de 47 milliards de francs CFA créé une ’guéguerre’ entre la Senelec et la centrale de Sendou".
"Cette situation risque de plonger la Compagnie d’électricité du Sénégal, constituée de capitaux étrangers et nationaux, dans la tourmente", avertit L’As, ajoutant que "ce sont uniquement les actionnaires qui mettent la main à la poche pour assurer la continuité de l’exploitation et les salaires des 150 travailleurs" de la CES.
"Nous avons fait appel à l’Etat du Sénégal qui a garanti les obligations de paiement de la Senelec", déclare un responsable de la Compagnie d’électricité du Sénégal, cité dans Tribune.
A cause du non-paiement de la dette de la société nationale d’électricité, "la situation financière de la centrale à charbon est de plus en plus alarmante", lit-on dans Source A.
Le Quotidien s’intéresse à la démission du président du conseil d’administration (PCA) de l’hôpital Dalal Jamm de Dakar. "Outré" par le financement d’un centre de greffe de moelle destiné à cet établissement hospitalier, le PCA a rendu son tablier. "Pour montrer son désaccord avec les orientations prises dans la gestion du centre hospitalier", explique Le Quotidien.
Selon L’Observateur, qui cite le directeur du même hôpital, cette démission survient à "treize jours" de la fin du mandat du PCA. "Une démission qui fait désordre", écrit le même journal.
Vox Populi est préoccupé par un "décompte macabre" : 16 Sénégalais tués à l’étranger en huit mois. "Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà très longue", indique le journal.
Le Soleil a cherché à en savoir davantage sur "la carence de la formation" au sein des partis politiques sénégalais. Les écoles de formation des militants des partis ne fonctionnent pas correctement à cause de "la rareté des ressources financières", lit-on dans le journal.
Le journal EnQuête s’est intéressé au niveau d’efficacité de la chloroquine utilisée dans le traitement du Covid-19 au Sénégal. "Après cinq mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son efficacité contre" la maladie à coronavirus, écrit-il, affirmant s’être heurté au "silence" des spécialistes qui ont vanté le mérite de ce médicament.
Le Témoin Quotidien consacre un dossier à "la fabuleuse saga des Kama", une famille qui a offert au Sénégal un magistrat émérite et deux hommes d’affaires de renom.
Le prétexte de ce dossier : le décès, survenu le 3 août, d’un membre de cette fratrie, Mansour, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal. Sa "mort marque la fin d’une belle et fabuleuse saga…", commente Le Témoin Quotidien.
Sud Quotidien joue les Cassandre en évoquant l’"implosion" prochaine des collectivités territoriales.
Le "retard" de la deuxième phase de la réforme des collectivités territoriales, qui devait démarrer après les élections départementales et municipales de 2014, "a fini de plomber l’existence de certaines collectivités territoriales", écrit-il.
KÉEMTAAN GI - SERMENT D’HIPPOCRATE
Vous doutez encore que notre cher timonier né après nos glorieuses indépendances fait dans le tâtonnement et l’errance ? Lui qui est toujours dans des projets faramineux pour éblouir ses compatriotes. Des projets du genre ter qui ne roule pas et des tas d’autres choses improductives qui vont nous coûter la peau des fesses. Après que Me Wade lui a laissé un hôpital dans la banlieue dakaroise et ouvert depuis 5 ans et qu’il peine à équiper. Le timonier, plutôt que d’investir dans des choses essentielles, a d’autres idées derrière la tête. L’hôpital construit par Wade, soit dit en passant, fonctionne comme un centre de santé. Et pour le mettre aux normes, il ne faut qu’une subvention d’environ deux milliards et demi de francs. Mais le chef, lui, il voit grand et démesuré. N’est-il pas un génie, un visionnaire, le napoléon III et le Haussmann d’Afrique ? Pourquoi riez-vous ? Respect au chef ! Plutôt que des choses essentielles pour la vie des pauvres, il a accordé à l’hôpital une subvention d’un milliard et demi de F CFA pour… la construction de deux bâtiments destinés à abriter un centre de greffe de moelle et un centre de procréation médicalement assistée. Des idées que des toubabs ont encore dû lui avoir vendues ! Ce qui a poussé le très racé et gentleman Pca, le professeur Papa Touré, à lui dire ses vérités tout en le priant de le décharger de ses fonctions. L’éminent professeur qui a formé une génération de spécialistes de lui livrer l’estocade qui résume toute l’incurie du pouvoir. « Votre décision ne répond ni aux besoins immédiats de cet hôpital, ni à l’urgence qu’impose la pandémie de covid-19, ni à nos impératifs de santé publique… ». Ça, il faut être un homme, un vrai, un homme surtout qui fait du serment d'Hippocrate un sacerdoce pour le dire. Pas un hypocrite qui aurait fermé les yeux pour continuer à bénéficier de privilèges. Chapeau Bas, Prof à l’allure de dandy ! Un tel courage, ça ne court malheureusement pas nos rues ! Kaccoor bi
«LE TÉMOIN» MERCENAIRE DE LA CHANCELLERIE ? NOUS PARDONNONS AU SYTJUST !
Dans son édition d’hier, « Le témoin » quotidien a fait état de la défection de nombreux greffiers et travailleurs grévistes du syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui ont repris le chemin des cours et tribunaux. En clair, ils se sont démarqués du mot d’ordre de grève éternelle pour reprendre service. Dans cet article, nous avons même donné la parole à un administrateur de greffe qui a banalisé cette défection qui intervient suite à l’abrogation des décrets de la discorde. Dès la parution du journal, Me Ayé Boun Malick Diop, le secrétaire général du Sytjust a sonné la charge contre « Le témoin ». Il a choisi le portail de seneweb pour nous traiter de menteurs et de colporteurs de rumeurs, et aussi nous accuser de connivence avec la chancellerie pour déstabiliser leur mouvement. Heureusement que nos confrères de seneweb, très professionnels, ont recueilli la version du « témoin » à travers son rédacteur en chef Abdou Karim Diarra avant de publier le brulot de Ayé Boun Malick Diop. Diarra, donc, ne s’est pas fait prier pour porter la bonne réplique. Ceux qui connaissent la ligne éditoriale du « témoin » savent que ses rédacteurs excellent dans la loi du talion c’est-à-dire « Œil pour œil, dent pour dent ». Et nombreux sont des lecteurs qui nous attendaient sur ce terrain des représailles. Dommage car, pour ce coup-ci, nous préférons tendre l’autre joue pour ne pas permettre au Sytjust d’ouvrir un autre front de lutte qui finira par provoquer des dégâts collatéraux. Nous avons des munitions et des missiles pour vitrifier certains responsables du Sytjust. Mais en pleine pandémie du coronavirus, et contrairement aux irresponsables du Sytjust qui sont les seuls à se mettre en grève en ces temps de crise sanitaire où la nation entière fait bloc pour combattre la pandémie, nous préférons différer la confrontation. Et donc pardonner au Sytjust et à Me Ayé Boun Malick Diop d’avoir diffamé les eternels « diffameurs » que nous sommes ! que Dieu sauve le sytjust et ses honorables et brillants greffiers !
ELECTION DES MEMBRES DU CMS SOULEYMANE TÉLIKO ÉCRASE SON ADVERSAIRE ET REMPILE !
Restons toujours dans le domaine de la justice. Dans notre édition d’hier, nous avons révélé la tenue de l’élection des membres devant siéger au niveau du conseil supérieur de la magistrature (csm). Eh bien cette élection a tenu ses promesses et a été sans surprise compte tenu des résultats livrés par notre confrère « Dakaractu ». Car, lors du scrutin, les magistrats hors hiérarchie ont choisi Souleymane Téliko plutôt que le juge serigne Modou Diakhaté. Le président de l’union des magistrats du Sénégal (ums) a donc été réélu membre du csm et est appelé à siéger encore pour quatre ans, après 2016-2020. Il a été désigné par 64 voix, contre 35 pour son principal challenger, issu du cercle des magistrats du premier collège. Les candidats hommes du deuxième collège se sont fait damer le pion par le magistrat Aminata Fall, qui l’a emporté avec 32 voix, contre 31 voix pour El Hadj Malick Dembélé (élu suppléant), qui a terminé deuxième devant le magistrat Abass Yaya Wane, pour lequel 25 juges du deuxième collège ont voté. Par 32 voix sur 65, contre seulement 17 pour Abou Dièye et 16 voix pour racky Dème Diagne – représentant eux aussi le troisième collège – François jean Paul Diop a été élu membre du conseil supérieur de la Magistrature par ses collègues. Il sera accompagné de son suivant, le magistrat Abou Dièye, lui aussi élu nouveau membre du csm. Le vote, qui s'est déroulé à bulletins secrets, à la demande des autorités judiciaires, a eu lieu ce mardi 11 août 2020.
1,5 MILLIARD CFA MAL UTILISÉS LE PCA DE DALAL-JAMM ACTE SA DÉMISSION
Par une lettre datée du 10 août 2020, le professeur Papa Touré a présenté au chef de l’État sa démission de ses fonctions de président du conseil d’administration de l’hôpital Dalal jamm. Dans le document adressé à Macky sall, Pr Papa Touré reproche à l’État une certaine méprise du grand hôpital construit dans la ville de Guédiawaye, sur l’ancien parcours du golf (banlieue de Dakar) sous le magistère de Me Abdoulaye Wade, mais officiellement ouvert en 2015, sous la présidence de Macky sall. Dans sa lettre, il constate que l’hôpital Dalal jamm, destiné à être un des fleurons de notre système de santé hospitalière, fonctionne encore comme un… centre de santé ! selon notre éminent Pca, les structures essentielles du plateau technique de cet hôpital-centre de santé ne sont toujours pas fonctionnelles. ce qui a exacerbé la colère de Pr touré, c’est la subvention d’un milliard et demi de francs CFA pour la construction de bâtiments destinés à abriter un centre de greffe de moelle et un centre de procréation médicalement assistée, alors qu’à ses yeux, « cela ne répond nullement aux besoins immédiats de l’hôpital, ni à l’urgence imposée par la pandémie de la covid 19 ni aux impératifs de santé publique. »
DAROU MOUSTY LA FOUDRE TUE UN GARÇON DE 18 ANS
La foudre est tombée ce jeudi faisant un mort et un blessé. Le drame a eu lieu dans le village de ndiobène situé dans la commune de Darou Mousty. c’est au cours d’une forte pluie qui s'abattait sur le village que deux jeunes gens, surpris par celle-ci, ci se sont réfugiés sous un arbre où la foudre est tombée sur eux. Le plus âgé est mort sur le coup alors que son jeune frère s'est retrouvé avec des blessures...
LE PROCÈS ME MOUSSA DIOP ET BARTHÉLÉMY DIAZ RENVOYÉ
Le procès opposant Me Moussa Diop à Barthélémy Diaz a été renvoyé, hier, jusqu’au 25 août prochain pour paiement de la consignation. Prévu ce mardi, le procès opposant le maire de Mermoz sacré-cœur, Barthélémy Diaz, au directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, est renvoyé au 25 août prochain par les juges de la troisième chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar. ce, pour le paiement de la consignation fixée à 50 000 francs cFA. Partie civile dans cette affaire, Me Moussa Diop a déposé une plainte contre l’édile de Mermoz sacrécœur pour diffamation et injures publiques. ce dernier, invité dans une émission de télévision, n’avait pas raté le directeur de Dakar Dem Dikk qu’il a traité « de voleur » et de « vulgaire menteur ». Des propos jugés diffamatoires par Me Moussa Diop qui, à travers ses avocats, a servi une citation directe à Barthélémy Diaz. Il lui réclame un demi-million pour laver son honneur qui, dit-il, a été sali.
ATTAQUE DE LA BRIGADE DE GENDARMERIE DE BALLOU LES JEUNES ARRÊTÉS JUGÉS MERCREDI
Les 13 jeunes arrêtés suite à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Ballou, dans le département de Bakel, seront présentés devant le juge mercredi. En attendant, les notables du village ont commencé une médiation pour obtenir leur libération, a-t-on appris. Lundi, deux (2) gendarmes ont été blessés dans l'attaque de leur brigade par des jeunes du village, qui se sont opposés à la décision d'interdire les matchs de football, en raison de la maladie à coronavirus. En fait, les jeunes du village ont sollicité l’autorisation du maire de la commune pour l’utilisation du terrain. cette autorisation donnée a été assortie de trois conditions : tenir une réunion avec tous les jeunes du village pour trouver un consensus, si le consensus est trouvé l’utilisation du terrain est autorisée et enfin, en cas de mésentente, reporter la compétition. Bien que n’ayant pas pu trouver un consensus, ils ont décidé de jouer malgré l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements. Informés, les gendarmes se sont rendus au terrain pour arrêter le match et amener avec eux les responsables de l’organisation : El Hadj Koita, président de la commission jeunesse et sport, plus deux étudiants. non contents de cette arrestation les jeunes se sont rendus à Aroundou vers 22H00 au poste de la gendarmerie pour essayer de libérer les trois responsables. Ils ont bombardé la brigade de pierres jusqu’à la blessure de deux gendarmes. C’est dans la nuit que des renforts sont arrivés et ont procédé des arrestations. Les 13 jeunes gens ont été conduits au tribunal d'instance de Bakel où ils sont placés sous mandat de dépôt en attendant leur jugement mercredi. Il faut aussi noter que d’autres convocations sont arrivées lundi après-midi à Ballou.
CHRONIQUE D’ÉMINENTS INTELLECTUELS ET ARTISTES DU CONTINENT ÇA SE PASSERA DANS «LE TÉMOIN»
A partir de notre édition de vendredi et tous les vendredis, il ne faudra pas rater la chronique plurielle de votre quotidien préféré. car ce sera du lourd ! Portée par les éminents intellectuels que sont l’écrivain-journaliste Boubacar Boris Diop et l’un des plus grands critiques littéraires du continent, Makhaly Gassama, ancien ministre de la culture du président Diouf, cette chronique va faire des heureux parmi nos lecteurs avec un sujet qui passionne. En effet, chaque vendredi, un intellectuel ou un artiste africain livrera ses réflexions sur un sujet de son choix. Pour le moment, c’est l’affaire Faidherbe qui sera au cœur de ces réflexions. Mais rassurez – vous, nos chroniqueurs n'en seront pour autant pas prisonniers de l’affaire Faidherbe. Boubacar Boris Diop propose de revenir sur l'assassinat de Kadhafi. Pour l’édition de ce vendredi 14 août, retenez la chronique de l’ancien ministre de la culture du président Abdou Diouf, Makhaly Gassama, qui ouvre la série de réflexions. Et ça promet ! ce sera une sorte de chronique plurielle en fait.
Election des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature
«L’As» annonçait dans son édition d’hier l’élection des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm). Eh bien ! Le résultat est tombé à l’issue du scrutin. Pour les magistrats hors hiérarchie, c’est Souleymane Téliko qui est sorti vainqueur avec 64 voix contre 35 pour son adversaire Serigne Modou Diakhaté. Aminata Fall est choisie par ses pairs parmi les candidats de premier grade. Elle a obtenu 32 voix contre 31 pour son suppléant El hadji Malick Dembélé. Pour le troisième collège, ce sont Jean Paul Diop et Abou Dièye qui sont élus.
Renvoi du procès de Me Moussa Diop/Barth
La confrontation entre le directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop et l’édile de Mermoz Sacré-Cœur à la barre du tribunal hors classe de Dakar n’a pas finalement eu lieu hier. L’affaire a été renvoyée jusqu’au 25 août prochain pour le paiement de la consignation. C’est le Directeur général de Dakar Dem Dikk qui poursuit Barthelemy Dias pour diffamation et injures publiques. Pour laver son honneur, Me Diop réclame 500 millions à l’édile de Mermoz Sacré-Cœur. Me Moussa Diop s’est senti diffamé après la sortie de M Dias soutenant que l’Alliance pour la République (Apr) qui a acheté une partie de la réserve foncière de la société de transport public, n’avait pas versé le milliard Fcfa. Barthélémy Dias précisait que le montant d’un milliard de la transaction ne figurait pas sur le rapport financier de la société.
Le procès Aby Ndour/Atépa renvoyé
L’architecte Pierre Goudiaby Atépa ne lâche pas la chanteuse Aby Ndour. La seconde affaire qui l’oppose à la sœur de Youssou Ndour a été appelée hier à la barre du tribunal de Dakar. Pierre Goudiaby Atépa s’est senti outré par les propos de Aby Ndour qui l’accuse de chantage sexuel. Le procès est renvoyé jusqu’au 25 août prochain sur demande de la partie civile pour le paiement de la consignation.
Mamadou Lamine Diallo explique la mévente des éleveurs
Le député Mamadou Lamine Diallo pense que les éleveurs sont victimes de l’irrationalité économique du régime de Macky Sall par rapport à la tabaski. A l’en croire, le régime de Macky Sall a évalué la demande de moutons de tabaski en faisant fi de la baisse des revenus des Sénégalais provoquée par le choc économique du coronavirus. Il est clair, à ses yeux, que dans ce contexte de baisse des revenus des ménages, des entreprises et de l’Etat, la demande en général va diminuer et donc celle des moutons. Ainsi, les éleveurs qui ont écouté le gouvernement ont connu une mévente de leurs moutons. Pour éviter de tomber dans ces pièges, le président du mouvement Tekki invite les organisations d’éleveurs à s’affranchir du clientélisme ambiant et à augmenter leur capacité institutionnelle. Il pense que désormais, ces organisations doivent être capables de faire leur propre prévision et ne pas compter sur le gouvernement.
Touba et Diourbel totalisent cinq cas communautaires
La région de Diourbel a enregistré hier, mardi 11 août, cinq nouveaux cas positifs à la Covid-19. Il s'agit de cas issus de la transmission communautaire dont quatre à Touba et un autre dans la commune de Diourbel. Deux patients ont été déclarés guéris à Touba.
Epreuve anticipée de philosophie
L’année scolaire, fortement perturbée par la pandémie de la Covid-19, tire à sa fin. Après les épreuves physiques, les candidats au baccalauréat vont se pencher aujourd’hui sur l’épreuve de philosophie. Selon le Directeur de l’Office du Bac, Socé Ndiaye, toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de l’épreuve anticipée de philosophie. En effet, les 152 000 candidats ont reçu leurs convocations. Idem pour les enseignants désignés pour la correction. Socé Ndiaye ne craint pas non plus l’épidémie, parce que des mesures sont prises pour le respect des mesures barrières et la distanciation sociale.
Conseil National du Don et de la transplantation d'organes
Le Conseil National du Don et de la transplantation d'organes a rendu compte hier au chef de l’Etat du travail effectué depuis son installation, il y a un an. C’était à l’occasion d’une audience que le Président Macky Sall a accordée aux membres du Conseil. Revenant sur l’importance de ses missions, le Chef de l'Etat a promis de soutenir et d'accompagner le Conseil qui travaille pour l'amélioration de la prise en charge de certaines pathologies comme les maladies rénales.
Dame Ndiaye encourt 7 ans de prison ferme
Suite à une dénonciation de l’existence d’un réseau de trafiquants de faux billets à Guédiawaye, les gendarmes ont effectué une descente chez Dame Ndiaye pour l’interpeller et saisir un ordinateur, une imprimante et un refroidisseur de billets. Il a été arrêté en même temps que son frère Khadim Ndiaye. Mais Dame Ndiaye a disculpé son frère qui n’en est pour rien. Hier, face au juge correctionnel, Dame Ndiaye a tenté de nier le fait de fabrication des billets de banque. A l’en croire, il s’est procuré des faux billets au marché de Thiaroye auprès d’une de ses connaissances. Il dit ignorer que son ordinateur servait à fabriquer de faux billets. Dame Ndiaye qui cherchait 500 000 Fcfa a finalement reçu de son ami 6 millions Fcfa de faux billets. L’objectif, dit-il, c’est de se photographier avec les billets et de publier les photos sur Internet. Des arguments qui ont été démontés par le substitut du procureur qui a souligné les circonstances de son arrestation, la perquisition de sa chambre. Secoué par le représentant du parquet, Dame Ndiaye a fini par passer aux aveux. Le procureur a requis la relaxe pour Khadim Ndiaye et 7 ans de prison ferme pour Dame Ndiaye en plus d’une amende de 3 millions Fcfa. La défense a sollicité la clémence pour son client. L’affaire est mise en délibéré pour le 25 août prochain.
Une dalle s’effondre sur Aihboy à l’Unité 01 des Parcelles Assainies
Un homme âgé d’une vingtaine d’années, de nationalité sierraléonaise, a perdu la vie hier, à l’Unité 1 des Parcelles Assainies. C’est la dalle de la chambre qui s’est affaissée sur le nommé Aihboy. Pourtant, il ne s’agit pas d’un étage. Le corps sans vie du défunt a été déposé à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police de Golf Sud en charge de l’enquête.
16 Sénégalais tués depuis janvier à l’étranger
Avec les nombreux décès de nos compatriotes à l’étranger, le président de l’Ong Horizon sans frontières dira que le phénomène migratoire continue d’écrire, depuis quelques années, les pages les plus sombres de son histoire avec son lot d’assassinats ou de morts suspectes de ressortissants sénégalais à l’étranger. Selon Boubacar Sèye, ce sont au total 16 Sénégalais qui sont assassinés ou morts dans des conditions troublantes à l’étranger.
Malaise à Téranga sûreté aéroportuaire
Les agents de Teranga Sûreté aéroportuaire, la société spécialisée dans l’application des mesures de sûreté pour les compagnies aériennes et chargée des opérations de contrôle d’accès et de circulation, des bagages, sécurité et intervention d’urgence... sont en mouvement d’humeur. Information emedia.sn. D’après nos confrère, ces derniers, arborant des brassards rouges, ont investi le terrain, ce mardi, pour réclamer de meilleures conditions de travail. « Une entreprise qui ne soucie pas de son personnel, qui continue de promouvoir la médiocrité. Nous faisons de la sûreté mais nous avons des contrats de commerçants, c’est à dire nous sommes dans la convention du commerce. Nous sommes dans une entreprise où il faut avoir un parent (haut placé) pour avoir des responsabilités », a dénoncé le collège des délégués dans un communiqué. Les agents accusent leur coordinateur principal qui, à les en croire, leur impose son fils au niveau des opérations de la prestation compagnie Air Sénégal. « Nous avons de misérables salaires, ce qui peut pousser les agents à la corruption. C’est un danger pour la sûreté aéroportuaire. Nous faisons 12h de service et peinons à avoir de quoi manger », révèle-t-on dans le document de presse. D’après eux, les représentants du personnel ne sont pas consultés pour des questions qui nécessitent le point de vue des délégués. «Déjà, ils sont en train de menacer les membres du personnel qui ont adhéré au syndicat. Nous avons décidé de porter le brassard rouge pour avertir. Nous voulons leur dire que s’ils ne font rien nous allons passer à la vitesse supérieure, nous n’écartons pas d’arrêter le service et dites-vous que ce sont des pertes de milliards pour l’Etat. Nous sommes vulnérables et facile à corrompre parce que nous sommes mal payés avec des conditions déplorables », alertent les agents de l’entreprise.
Le Directeur de l’Hôpital Dalal Jam
La démission du président du Conseil d’administration (Pca) de l'hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a fait sortir le directeur général de sa réserve. Moussa Sam Daff a pris le contrepied du Pr Papa Touré en défendant les projets du Président Macky Sall. Il semble dédramatiser la démission du Président du Conseil d’Administration dont le mandat, dit-il, expire le 23 août prochain. Il pense que Pr Touré devait plutôt attendre la fin de son mandat pour partir. Contrairement à ce que dit l’ex-Pca de Dalal Jamm, Moussa Sam Daff pense que les deux centres constituent une chance pour l'hôpital Dalal Jamm. Il a tenu à dénoncer la méthode du Pr Touré qui a publié sa lettre de démission sur les réseaux sociaux.
Le scanner de l’hôpital de Ourossogui en panne
L’appareil scanner de l’hôpital d’Ourossogui est en panne depuis plusieurs semaines, a révélé mardi un responsable de cette structure sanitaire de la région de Matam, dans le nord du pays. Les techniciens sont là-dessus, mais jusqu’à présent il n’est pas encore fonctionnel, a notamment confié à «L’Aps» Dr Baye Ndongo Diouf, chef du service d’accueil des urgences de cet hôpital. A l’en croire, c’est un calvaire autant pour le personnel de santé que pour les malades qui doivent bénéficier d’examens complémentaires très importants dans beaucoup de situations. Selon Dr Baye Ndongo Diouf, les malades sont référés à Diourbel ou à Touba pour faire des examens et bénéficier éventuellement d’une prise en charge adéquate. L’hôpital d’Ourossogui, unique structure de référence à disposer d’un scanner dans la région de Matam, manque aussi de ressources humaines, a déploré le responsable.
A Handa, des hectares de culture dévorés par des chenilles
Le village de Handa, situé à Mbédienne, commune de la région de Louga, sollicite l’aide des pouvoirs publics pour venir à bout des chenilles qui ont envahi et détruit plusieurs hectares de culture, au grand dam des populations locales. Les habitants de Handa, inquiets pour leur saison des pluies, ont par la voix de leur chef de village appelé les autorités à l’aide, afin de sauver ce qui reste de leurs productions. Selon Saër Seck, depuis quelque temps, des papillons sont venus pondre des œufs dans les champs et depuis, ils dévorent leurs récoltes. Il a confié à nos confrères de «L’Aps» que les dégâts causés par les insectes sont visibles sur plusieurs hectares à la ronde, à la mesure de la dégradation du tapis herbacé, qui donne une idée du sort réservé aux cultures. Selon le chef de village de Handa, les insectes s’attaquent surtout aux champs de niébé, dont ils dévorent les feuilles, condamnant les plantes à une mort certaine.
LA LUTTE CONTRE LA PANDÉMIE DE COVID-19 À LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 11 août (APS) – Les quotidiens se focalisent sur la pandémie de Covid-19 pour leur livraison de ce mardi, reléguant au second plan certains sujets politiques et économiques.
L’As est préoccupé par la hausse des cas de Covid-19 à Ziguinchor (sud). Dans cette région, ‘’les populations sont hantées par une crise sanitaire qui semble se profiler à l’horizon’’, lit-on dans le même journal.
‘’Trente-huit fugitifs dans la nature’’, lit-on dans Source A, qui fait état d’‘’individus testés positifs au coronavirus à Touba (centre)’’, mais qui ‘’ont refusé catégoriquement de se soumettre au traitement épidémiologique’’. ‘’Les autorités médicales n’ont jusque-là pas des nouvelles de ces patients ambulants’’, ajoute le journal.
‘’Rassemblements, refus du port du masque, insouciance… L’indiscipline défie le coronavirus’’, écrit Tribune, journal selon lequel des jeunes en sont venus aux mains avec des gendarmes qui tenaient à faire respecter l’interdiction des rassemblements, dans la région de Tambacounda (est).
‘’Les mesures prises par les autorités pour freiner la propagation du [Covid-19] semblent ignorées par les jeunes qui (…) transmettent le virus aux personnes âgées qui en meurent. [Les jeunes] bafouent les mesures barrières dont le port du masque’’, constate Tribune.
Vox Populi et Kritik se font l’écho d’une recommandation du khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour. ‘’Qu’on fasse des offrandes, des prières...’’ conseille le guide religieux.
‘’Il faut se protéger. Quand l’Etat dit que nous devons nous protéger, nous devons le faire. Même s’il ne le fait pas, lui, nous devons le faire’’, recommande Serigne Babacar Sy Mansour.
Selon Kritik, le khalife général des tidjanes conseille ‘’la prière, le repentir et l’aumône’’ pour vaincre la pandémie.
Le Quotidien sonne l’alarme en annonçant ‘’trois mois de forte fièvre’’. La fête musulmane de l’Aïd al-Adha (Tabaski), les ‘’gamous’’, le Magal (pèlerinage de la communauté mouride) et la rentrée universitaire sont une ‘’succession d’évènements populaires’’ propices à la propagation du Covid-19, fait remarquer Le Quotidien.
Après la Tabaski, ‘’le Sénégal se dirige vers deux mois à haut risque d’infection si la chaîne de transmission n’est pas rompue avant les grands évènements religieux à venir’’, avertit-il.
Le Témoin Quotidien se veut alarmiste. ‘’Un mathématicien projette 1.500 décès d’ici à fin décembre’’, écrit-il, ajoutant que ce spécialiste ‘’annonce aussi 67.000 cas et plus de 20.000 personnes hospitalisées’’.
L’Observateur pose le débat sur la légalité de l’arrêté du ministère de l’Intérieur prescrivant le port obligatoire du masque. ‘’Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque’’, malgré la publication de l’arrêté en question, soutient l’avocat Demba Ciré Bathily.
Son confrère Assane Dioma Ndiaye partage ce constat en affirmant dans le même journal qu’il n’existe pas de ‘’texte réglementaire’’ encadrant l’obligation de porter le masque.
Le journal EnQuête indique ‘’la voie à suivre’’ pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus, se basant sur les propositions faites par des experts qui suggèrent aux autorités de ‘’passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté’’.
Les mêmes experts demandent aux autorités d’aller vers ‘’une prise en charge à domicile ciblée et encadrée’’ des patients, à la place des ‘’coûteux confinements dans les hôtels’’.
L’‘’autonomisation’’ des personnes handicapées est l’un des autres sujets auxquels les journaux se sont intéressés. Cette composante de la société mène ‘’une longue et difficile traversée’’ en vue de son ‘’autonomie’’, constate Le Soleil.
La Fédération des associations de personnes handicapées, elle, déplore la ‘’lente production’’ des cartes d’égalité des chances délivrées aux personnes handicapées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour améliorer leur existence, rapporte le même journal.
Sud Quotidien est préoccupé par ‘’le spectre du troisième mandat’’ en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. La jeunesse africaine, ‘’assoiffée de changement’’, est confrontée à un ‘’club de chefs d’Etat [qui] use de toutes sortes de subterfuges pour se momifier (Ndlr : s’éterniser, rester le plus longtemps) au pouvoir’’.
Le quotidien économique L’Info a tenté de comprendre la mainmise des entreprises françaises sur les marchés publics sénégalais. ‘’Il n’y a jamais autant d’engouement des entreprises hexagonales pour les secteurs (…) de l’économie sénégalaise’’, affirme le journal, ajoutant que leur ‘’regain d’intérêt (…) pour le Sénégal est loin de s’arrêter’’.
KEEMTAAN GI – CONFUSION
Bon, c’est sérieux ! Pas de quoi s’alarmer ! Des mesures énergiques ont été prises. Et ça ne concerne que Dakar. Pas les autres villes de l’intérieur du pays où d’autres mènent à la baguette des citoyens prêts à trucider l’énergumène qui oserait regarder de haut l’autorité religieuse qui n’a de compte à rendre à personne. Sur ce point, il faut que cela soit clair. Donc aux dakarois de se tenir tranquilles, loin des plages déjà privatisées et interdites d’accès aux pauvres qui ne cessent de croitre. Tant pis pour eux. Quant aux nouveau riches et autres gens d’en haut, ils se fichent des plages, ils ont leurs piscines et peuvent faire trempette quand ça leur chante. Adieu donc le grand bleu pour trois mois. Les artistes et autres mbandkatt, qui auraient perdu des millions, ont toutes les raisons pour gueuler. Le chef surveille là ou semble s’arrêter son autorité. Les rassemblements y compris religieux peuvent se faire ailleurs. Et ils n’auront même pas besoin de la permission de l’Etat. Les organisateurs décident, un point, un trait. Et quand ils décideront, l’Etat s’engagera à les assister et se faire représenter sans broncher. Et gare à un seul manquement, un petit marabout bottera les fesses à celui qui y représente ce qui reste de l’Etat. Parait que l’un de ses serviteurs de l’Etat a eu sa part d’humiliation sans daigner placer un petit mot. Et la presse en a fait un boucan en poursuivant celui qui a été rapetissé plutôt que de condamner un tel comportement. Renversant ! Bon, il faut que les spécialistes de ce que l’on appelle encore droit et qui a perdu de toute sa substance, veuillent bien nous dire ce que signifie rassemblement. Dans la petite tête de ce Kàccoor que l’on veut priver de zieuter les nouvelles tendances coquines des meufs pour l’été, y a une grande confusion. Comme cette façon que nous avons, nous autres journalistes, à travestir les propos de ceux qui parlent français et non créole. N’est-ce pas Meury ? Kaccoor bi
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM) ELECTION DES MEMBRES CE MARDI
L’élection des membres du conseil supérieur de la magistrature (Csm) aura lieu ce mardi 11 août 2020. À l’issue de ce scrutin, les magistrats élus siégeront au Csm que préside régulièrement le chef de l’Etat Macky Sall. « Le témoin » quotidien a appris que plusieurs magistrats sont en lice. il s’agit de Serigne Modou Diakhaté, Souleymane Téliko, Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall, El Hadj Malick Dembélé, François Jean Paul Diop, Racky Deme Diagne et Abou Dièye. Une fois élus, ces membres seront aux côtés du président de la république et du ministre de la Justice pour défendre les intérêts de leurs collègues magistrats pour la bonne marche de la Justice. ils auront également le droit de proposer des nominations (promotion) ou de demander des sanctions. Les membres élus du Csm peuvent être saisis concernant des faits susceptibles de motiver une sanction disciplinaire à l’égard d’un magistrat. Mais le dernier mot revient toujours au président de la république en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature.
GUY MARIUS SAGNA DEVANT LE PALAIS UNE ARRESTATION ANTICIPATIVE ET PREVENTIVE
Hier, les policiers en faction devant le Palais présidentiel ont illustré l’adage selon lequel « on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu». En tout cas, les policiers jurent qu’ils ne vont plus se faire prendre de court par l’activiste Guy Marius Sagna qui avait réussi à s’agripper aux grilles sacrées du Palais de la république. Après les sauvageons de la coJer… depuis lors, tout ce qui est « noir » aux alentours du Palais de Macky sall ressemble à un loup, s’il n’est pas un loup ! Venu déposer une lettre d’information pour des plateformes politiques et citoyennes désirant organiser une marche le vendredi prochain, Guy Marius Sagna a été immédiatement appréhendé dès sa sortie de la Préfecture de Dakar. Une institution située non loin du Palais de la république. Pour « Le témoin » quotidien, cette interpellation de Guy Marius Sagna n’était qu’une mesure anticipative voire préventive de la Police. Et surtout quand il s’agit d’un loup qui rode aux alentours des lieux du crime où il a failli à l’époque dévorer des têtes. Conduit au commissariat central de Dakar pour « attroupement » illégal, Guy Marius Sagna a été finalement relâché. Ouf ! Car les étudiants du privé et non-orientés avaient décidé d’investir la rue pour faire libérer leur porte-parole, pardon « porte-niakhtou » !
INSPIRATION DEMOCRATIQUE DES RESEAUX SOCIAUX MACKY, UN CAS SUSPECT !
Depuis une semaine, des internautes ont fait circuler sur la toile des slogans inspirés du genre : « Condé et Ouattara, deux cas confirmés en Afrique. Et Macky sall, un cas suspect… » « Mobilisons les gestes barrières contre une 3e contamination communautaire », « réchauffons les gestes barrières contre la propagation d’un 3e virus mandataire » etc. trop inspirés, nos internautes font allusion aux présidents alpha Condé et Alassane Ouattara qui ont décidé de briguer un 3e mandat de trop. tandis que le président Macky sall entretient toujours le flou et le doute au point d’être taxé d’un…cas suspect. En attendant d’être communautaire, le virus du 3ème mandat circulation au niveau de toute la communauté (des Etats de l’Afrique de l’ouest) !
LIBAN
A la suite de la double explosion meurtrière survenue jeudi dernier à Beyrouth, faisant 156 morts, 300.000 sans-abris et ayant détruit la quasi-totalité du port de la capitale libanaise, les manifestations populaires se multiplient pour exiger la démission du gouvernement du Pays du cèdre. Justement, hier, le Premier ministre Hassan Diab a annoncé la démission de son gouvernement. Mais avant cette annonce, quatre ministres avaient déjà rendu le tablier parmi lesquels le titulaire du portefeuille de…l’environnement. Un poste qui ne vous dit rien au Sénégal ? Mais si, mais si, c’est celui qu’occupe le kidnappeur de gazelles propriété de l’Etat, dans sa ferme de Bambilor. Malgré le tollé suscité par ce rapt, notre homme, lui, refuse de démissionner. Droit dans ses bottes. Ah, s’il avait le sens de l’honneur de son alter égo libanais !
APPLICATION DES MESURES A BALLOU 2 GENDARMES BLESSES, LA BRIGADE ATTAQUEE, 13 JEUNES ARRETES!
A Ballou, localité située à quelques encablures de la ville de Tambacounda, les mesures prises par Aly Ngouille ndiaye ce vendredi ont provoqué des échauffourées entre des jeunes du village et les gendarmes. Tout est parti de la volonté des hommes en bleu de la localité d’arrêter un match de football des jeunes de la localité suite aux instructions d’interdiction du ministre de l’intérieur. Les jeunes, mécontents de l’intervention des pandores, ont décidé d’attaquer la brigade. Des échauffourées au cours desquelles deux gendarmes ont été blessés tandis que la brigade a été mise à sac. De la brigade. Près de 13 jeunes ont été arrêtés par la gendarmerie. Le gouverneur de la région de Tambacounda, Mamadou Oumar Baldé, a laissé éclater sa colère suite à ces graves incidents. « D’abord, je condamne ce que ces jeunes ont fait. Quand l’Etat décide qu’il n’y aura pas de manifestations, tout le monde doit l’accepter. Ils ont refusé cette interdiction et ils s’en sont pris aux gendarmes. Ils ont lancé des pierres sur la brigade de Ballou et ont blessé deux gendarmes. Personne ne peut accepter cela. Dans la nuit, j’ai donné des instructions claires pour que l’escadron de Bakel et la Garsi descendent à Ballou marquer l’autorité de l’Etat. Ce matin à 6 heures, tous les 13 jeunes indiqués ont été interpellés et seront amenés au tribunal de Bakel », a déclaré le gouverneur de Tamba Mamadou Oumar Baldé au micro de la Rfm.
MESURES D ‘ALY NGOUILLE AND SUXXALI SENEGAL AKK HABIB NIANG SURSOIT A TOUTES SES ACTIVITES
Face à la propagation inquiétante de la pandémie de covid19 dans le pays, le président de la république Macky Sall a instruit le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye de faire respecter les mesures barrières. vendredi dernier, le ministre de l’intérieur a réitéré l’obligation du port de masque et l’interdiction des rassemblements et manifestations dans les lieux recevant du public notamment dans les régions de Dakar, Thiès et diourbel épicentres de la covid19. a la suite de cela, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a salué les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. depuis le début de la pandémie, le président Habib niang n’a cessé de poser des actions et des actes allant dans le sens de la lutte contre la propagation du covid-19 dans la région de Thiès et au-delà. avec cette avancée inquiétante de la maladie, il est important de redoubler d’efforts et de vigilance face à cet ennemi qui est petit, mais très redoutable. dès lors en se conformant aux mesures prises par le président Macky sall et publiées par le ministère de l’intérieur, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a décidé de surseoir à toutes les activités qui occasionnent des rassemblements favorisant les contaminations dites communautaires. comme durant les trois mois de l’état d’urgence, les plateformes de communication qui avaient été mises en place pour continuer le travail vont à nouveau être réactivées afin de permettre de poursuivre les programmes du mouvement tout en respectant les consignes et mesures barrières édictées par l’autorité supérieure.
BAGARRE ENTRE COLOCATAIRES
Pour une banale histoire, Anta Sarr et Marième Ndiaye se livrent à une violente altercation. Anta Sarr et Marième Ndiaye sont deux voisines qui partagent le même appartement avec une cuisine et une toilette communes. sur l’origine de leur différend, un manque d’urbanité de Anta Sarr qui n’aurait pas salué sa voisine au lendemain de la tabaski. et durant toute la journée celle-ci ne lui a pas adressé la parole. insistant pour savoir l’origine de cette mésentente, la dame Anta Sarr a ignoré sa voisine. et c’est au moment où celle –ci rentrait dans les toilettes pour prendre une douche que la dame Anta Sarr et sa fille Ndèye Astou se sont jetés sur elle, la rouant de coups. « J’étais incapable de me défendre. Ma jambe droite et mon nez sont cassés. N’eut été l’intervention des voisins qui sont venus me secourir, mes blessures seraient plus graves », explique la victime. La mise en cause Anta Sarr tout en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, convoque la provocation de la victime qui s’était désengagée de sa tache dans le nettoiement de l’appartement le rendant sale. Et ne pouvant supporter la saleté, elle s’est fâchée pour régler leur différend avec la bagarre au cours de laquelle elle et sa fille ont blessé leur voisine.
Candidats membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature
Les candidats à la désignation des membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature sont connus. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a arrêté la liste des candidats qui sera soumise aujourd’hui aux électeurs à l’occasion d’un scrutin. Des sources de «L’As» révèlent que pour le premier collège, c’est-à-dire les magistrats hors hiérarchie, les candidats retenus sont Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) et Serigne Modou Diakhaté. Quant au deuxième collège (magistrats du 1er grade), les magistrats candidats sont Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall et El hadji Malick Dembélé. Les candidats du troisième collège, renseignent nos sources, sont : François Jean Paul Diop, Mme Racky Dème Diagne et Abou Bitèye.
Guy Marius Sagna arrêté puis libéré
Décidément, le leader du Frapp France Dégage a vécu hier une journée très mouvementée. En effet, dans la matinée peu avant midi, Guy Marius Sagna a été interpellé par les forces de l’ordre devant la préfecture de Dakar alors qu’il s’apprêtait à déposer au commissariat central, une lettre d’information relative à une manifestation pacifique qui devrait se tenir vendredi prochain. A l’issue d’un interrogatoire de quelques minutes, il lui a été notifié sa garde à vue. Plus tard son avocat Me Khoureichi Ba annoncera que la garde à vue du leader du Frapp France Dégage a été finalement levée. Ainsi, Guy Marius a rejoint son domicile. Par ailleurs, d’après Me Khoureichi Ba, après son audition par les enquêteurs, son client a été placé en garde à vue pour attroupement sur la voie publique et rassemblement non autorisé. Ce qui est curieux et révoltant c’est que Guy Marius Sagna n’était pas seul lors de son interpellation, mais les policiers n’ont arrêté le leader de Frappe dégage. « Nous étions trois personnes. Comment peut-on créer un rassemblement ? Les policiers sur place étaient plus nombreux que nous», renseigne Guy Marius Sagna.
Un détenu mort à la MAC de Thiès
Un drame est survenu hier à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès, avec la mort du détenu Souleymane Thiam, âgé de 33 ans, marié et père de deux garçons. Selon les explications fournies à la famille, le défunt a eu un malaise hier vers 11 heures, avant de rendre malheureusement l’âme. Le corps était hier à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, pour certainement les besoins de l’autopsie. C’est une affaire très triste d’autant que Souleymane Thiam était presque sur le point de bénéficier d’une liberté provisoire que la famille espérait décrocher aujourd’hui même. Il était incarcéré pour une affaire de vol présumé d’obus d’oxygène commis il y a quelques mois au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Une affaire qui avait défrayé la chronique dans la ville. Il faisait partie des derniers interpellés dans le cadre de cette affaire.
Mouvement d’humeur à la MAC de Mbour
Les prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour ont entamé une grève de la faim depuis hier. Selon des sources de «L’As», les détenus protestent contre les longues détentions préventives, la mauvaise qualité de la nourriture et le surpeuplement de la population carcérale. Le nombre de détenus à la prison a connu, depuis l’installation du Tribunal de Grande Instance de Mbour, une augmentation fulgurante. Or, sur le plan infrastructurel, il n’y a aucune évolution. Aucune nouvelle chambre n’a été construite. Ce qui fait que la prison est bondée, occasionnant une promiscuité indescriptible.
Des jeunes de Singuère pris en otages
Trois jeunes de Singuère Baynère, localité située dans le département de Goudomp, ont disparu suite à une attaque perpétrée par une bande armée supposée appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (Mfdc). Selon Lassana Mané qui faisait partie du groupe des jeunes capturés, l’attaque a eu lieu dimanche dernier dans la commune de Goudomp pendant qu’ils étaient allés cueillir des fruits sauvages appelés «madd». Les assaillants, selon lui, étaient armés. Ils ont saisi un de leurs camarades, sourd-muet. A l’en croire, leur conscience ne leur permettait pas d’abandonner ce dernier entre les mains des assaillants. C’est pourquoi, renseigne M. Mané, ils sont retournés pour tenter de libérer leur camarade. Conséquence : ces agresseurs les ont pris avant de les bastonner. Certains sont grièvement blessés, renseigne M. Mané qui a réussi à s’échapper. Aux dernières nouvelles, L’ As a appris que les jeunes ont été libérés.
Grave incendie à Poste Thiaroye
Un incendie d’une rare violence s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Poste Thiaroye près du dépôt de Dakar Dem Dikk. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Car aucun blessé et aucune perte en vie humaine n’ont été enregistrés. Cependant, il y a eu des dégâts matériels. Sur son passage, le feu a détruit un garage de mécanique générale et un atelier de tapisserie. Et n’eût été l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu, le pire allait se produire. Selon nos sources, les faits se sont produits vers 00 heure. Les soldats du feu, alertés, se sont très vite déployés sur les lieux pour circonscrire l’incendie. Les occupants des magasins au nombre de 03 ont perdu des salons, des bâches, des machines à coudre, des moteurs, des boites de vitesse, des culasses, des pneus, un lot de pièces détachées et une bergerie où il y avait des moutons de race. Pour le moment, les raisons de l’incendie restent inconnues. La Police de Guinaw rails qui était venue faire le constat a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
Enquête sur un bébé de six mois
La police de Yeumbeul a ouvert une enquête à la suite de la naissance d’un bébé de six mois de sexe masculin, mort-né, mis au monde par une dame nommée Y. ND. Selon des sources de «L’As», le corps médical a alerté les limiers de Yeumbeul parce qu’il soupçonnait un acte criminel de la part de la dame. Cette dernière a été interpellée, selon nos sources, par les limiers. Elle aurait avoué aux policiers avoir pris des antalgiques vendus marché noir pour soulager ses maux de ventre. Un acte qui a été fatal au fœtus, surtout que les douleurs continuaient. Finalement, Y. Nd. ménagère de profession, qui marchait dans la rue, a demandé secours à une dame qui l’a conduite à la maternité où elle a accouché. Elle a donné naissance à un mort-né. Une situation qui a poussé la Police de Yeumbeul à ouvrir une enquête avec l’ordonnance d’une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de la victime par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye.
Viande de chevaux
Décidément on aura tout vu dans ce pays. L’an dernier l’As avait révélé l’existence d’un réseau de vendeurs de viande d’âne. Cette année, la division de la communication de la Gendarmerie nationale informe que les pandores ont arrêté deux bouchers qui s’adonnaient à la vente de la viande de cheval à Yarakh. Ils ont été interpellés en flagrant délit.
La Cnts ferme provisoirement ses portes à cause de la covid-19
Face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, surtout avec l’augmentation des cas communautaires, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a décidé de fermer provisoirement son siège à Bopp, par mesures sécuritaires, jusqu’à nouvel ordre. Une décision prise, selon nos sources, depuis le mois de mars par le Secrétaire général de la centrale syndicale, Mody Guiro et confirmée par ailleurs par un membre du bureau confédéral, en l’occurrence Ndiaga Diop responsable syndicale des travailleurs des collectivités locales.
Cité Famara Ibrahima Sagna Senchim
L’exploitation au port de Beyrouth qui a entraîné plusieurs décès a suscité la trouille chez les habitants de la Cité Famara Ibrahima Sagna qui cohabitent avec des stocks de déchets chimiques de l’usine Senchim qui a arrêté ses activités. Ces populations qui craignent une «Sonacos bis» demandent aux autorités, notamment celles en charge de l’environnement, de prendre des mesures d’urgence pour éviter l’irréparable.
Non-assistance à personne en danger à Liberté 6
Alpha Diallo a frôlé la mort en tombant des escaliers d’un immeuble R+2 au quartier Liberté 6. L’accident s’est produit vers 19h alors que le Guinéen faisait le ménage du soir. Il a alors glissé et est tombé. Une chute qui a failli lui être fatale puisqu’il a passé la nuit sur place sans secours. Il est resté immobile pendant plusieurs heures, adossé au mur de la maison voisine. Il a failli perdre la motricité de ses membres. Puisque, selon un de ses amis, il souffre d’un traumatisme de la colonne vertébrale. Son employeur sénégalais n’a pas voulu se porter garant pour ses soins. Selon une dame qui était présente sur les lieux de l’accident, lorsque les agents du service de santé sont venus, ils ont constaté qu’il ne pouvait être conduite dans les structures de prise en charge sans décliner son identité. Ce dernier n’a pas de pièce justificative de sa nationalité. Plus tard dans la soirée, il a été conduit dans une structure sanitaire de la place, mais le problème de son identité et d’un garant s’est encore posé. Ce qui complique sa situation, selon Mamadou Saliou Diallo qui est venu lui prêter main forte, c’est qu’il n’est inscrit dans aucune association de ressortissants guinéens. Finalement ses compatriotes, aidés par le voisinage, ont décidé de le conduire au Samu vers 18h, après 24h de souffrance. Une collecte de fonds a été organisée séance tenante. Pour le garant, un habitant du quartier s’est engagé. Cela veut dire qu’au Sénégal, si on n’a pas une pièce d’identité, on n’est pas reçu dans les structures hospitalières même publiques, même si on est mourant. Les pompiers refusent de vous conduire. C’est grave et triste.
Le Fongip finance de 10 millions le mouvement «Main de l’Espoir»
Les femmes du mouvement la «Main de L’Espoir» de la commune de Fatick ont reçu un appui qui va leur permettre de relancer leurs activités économiques. C’est un financement de dix millions de francs CFA qui leur a été octroyé hier par le FONGIP, grâce à l’intervention de leur coordinateur El hadji Souleymane Diouf, par ailleurs Directeur de l’administration et de l’Equipement (DAGE) du ministère de l’Elevage. L’enveloppe va permettre aux 200 femmes dudit mouvement de faire face à l’impact de la Covid-19. Chaque ayant-droit aura entre 50 mille à 250 mille francs CFA selon l’impact de la pandémie sur ses activités économiques.