KÉEMTAAN GI – CRETINISME
On peut lui donner les formes d’une femme. Ô, mais quelle femme ! Elle est belle, aguichante, lascive. Jamais la même, toujours une autre. Elle vous fait languir, vous envoute et vous fait perdre toute raison. Toute capacité de discernement. Et pas seulement à celui qui cherche à la conquérir. Elle fait courir tout le monde. Surtout chez nous autres nègres de ce continent africain qui refuse d’avancer. On s’entretue, complote, mène des guerres souterraines pour enlever la belle à l’autre. Et tout est permis. Quand on essaie de la séduire, on jure sur tous les dieux de lui être fidèle et obéissant. De ne jamais faire du mal. D’être un homme juste et vertueux. Dès qu’on arrive à la conquérir, on se croit tout puissant. Il faut reconnaitre que la belle a la triste réputation de vous changer. Elle peut faire d’un agneau un loup, d’un homme d’une immense bonté, un vil menteur. Elle vous rend si fort que l’on se croit dieu sur terre. Elle a également la force de vous transformer en salopard, connard, crétin, magouilleur, corrompu, cupide, voleur et sanguinaire. Bref, elle vous rend fou, corrompt les esprits et même celui de votre entourage. De la vie des autres, vous allez vous contreficher. D’ailleurs, au prix de votre vie, vous ne laisseriez personne vous prendre votre belle canaille. On en fait sa propriété exclusive jusqu’à la mort. Cette belle dame si énigmatique, c’est le pouvoir. Ceux qui veulent la conquérir ne cherchent jamais à relire l’Histoire pour y voir de sinistres individus du genre : Idi Amin dada, Samuel Do, Charles Taylor, Jean Bede Bokassa ou Gnassingbé Eyadema. C’est triste d’en arriver là. Qu’est-ce qui donc les empêche, à nos potentats d’aujourd’hui, de respecter la constitution de leur pays ? se croient-ils indispensables alors qu’ils n’ont jamais réussi à faire décoller leur pays ? Le président Ivoirien qui résiste, Condé que le pouvoir a complétement rendu fou alors qu’au Tchad, Deby s’est crétinisé avec un titre de maréchal. En attendant bien sûr que notre Chef les rejoigne dans leurs mégalomanies... Et l’embrasement généralisé du continent à la manière du feu d’artifice de Beyrouth !
Kaccoor Bi
COVID19 MACKY SALL SATISFAIT DE LA GESTION DE LA CRISE
Le président de la République recevait hier à la salle des banquets du Palais le Comité national de gestions des épidémies. Les membres du Comité, qui ont été conduits au Palais par le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr, ont reçu les félicitations du chef de l’Etat. « Le Sénégal a un profil honorable dans la gestion de cette crise. De grands pays qui ont eu des contaminations après le 02 mars comptent aujourd’hui leurs morts par dizaines de milliers. Nous devons d’abord rendre un hommage mérité au système de santé, au personnel de santé et à tous ceux qui ne cessent de travailler jour et nuit dans les établissements de santé, les centres de traitement des épidémies, dans les hôpitaux et partout ailleurs ainsi qu’au ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr que je voudrais féliciter à cette occasion ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs » a dit le président de la République
INCENDIE A DENVER (USA) – LE CHEF DE L’ETAT "C’EST UNE AFFAIRE TRÈS GRAVE QUE NOUS SUIVONS DE PRÈS"
Le président de la République a réagi à la situation qui prévaut à Denver (Usa) où cinq membres d'une même famille sénégalaise ont perdu la vie dans un incendie criminel. Macky sall, qui a présenté ses condoléances à la famille des victimes, promet de suivre l'affaire de très près. "J’ai appris avec émotion le décès de 5 de nos compatriotes dans un violent incendie à Denver, aux États-Unis. J’adresse mes condoléances attristées aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. C’est une affaire très grave que nous suivons de près", a-t-il posté sur sa page Facebook. Le directeur des sénégalais de l’Extérieur n’écarte pas le dépôt d’une plainte. « Nous sommes en train d’attendre d’abord que notre consul général nous revienne. Dès que nous aurons beaucoup plus de détails là-dessus, nous allons certainement communiquer. Nous attendons des informations fiables et en fonction de cela, nous prendrons une décision » a confié François Amadou Gaye. «WaKh Wahete»
OUATTARA À BONNE ÉCOLE DE WADE
Certainement que nos parents ivoiriens, si forts en néologismes, vont trouver dans leur langue l’équivalent du concept sénégalais «wakh wahète». En tout cas, dans ce registre, leur président, Alassane Dramane Ouattara, a certainement bien appris des connaisseurs en matière de reniements que sont ses homologues Abdoulaye Wade et Macky sall. Hier, dans son discours à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de son pays ce vendredi 07 août, AdO a fait du «wakh wahète» en décidant de se présenter à nouveau à l’élection présidentielle d’octobre. Thiey Afrique ! Le président ivoirien avait annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat présidentiel. Alassane Dramane Ouattara avait même choisi un dauphin pour lui succéder à la tête de la Côte d’Ivoire. Mais la mort de ce dernier, Amadou Gon Coulibaly, a finalement bousculé ses plans. Ouattara a profité de ce tragique contretemps pour annoncer, ce jeudi, qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle d’octobre prochain et briguera un troisième mandat consécutif, sous les couleurs du RHdP, la coalition de partis au pouvoir. L’annonce intervient quelques heures après celle d’Alpha Condé, en Guinée, qui s’est engagé lui aussi engagé dans la même voie d’un troisième mandat. Après avoir lui aussi tripatouillé la Constitution de son pays ! Ouattara a ainsi fait du Wade (3ème mandat) et du Macky (billahi, je réduirai mon mandat à 5 ans !). un premier mandat de 5 ans dans «wakh wahète». Au lendemain de sa réélection à la tête du pays, à l’occasion, notamment, d’une conférence de presse tenue le 1er mars 2011, le président Abdoulaye Wade déclarait ceci : « J’ai bloqué le nombre de mandats à deux (faisant allusion à la modification de l’Article 27 dans la Constitution du 22 janvier 2011). Je ne peux pas me représenter [à la Présidentielle de 2012]. J’ai donc décidé que je ne me représenterai pas.» Puis, poussé par on ne sait quel esprit malveillant à revenir sur sa décision, si ce n’est par goût du pouvoir, le Président Wade a soutenu mordicus, par la suite, n’avoir jamais tenu de tels propos. Même après le recours à la VAR pour lui rafraîchir la mémoire. Agacé par ses nombreux contradicteurs, il décida alors d’en finir une bonne fois pour toutes avec tout ce beau monde en lançant son fameux «ma wakhone, wakhète». («si c’est bien moi qui l’avais dit cela, alors je me dédis !»). Voilà la petite histoire concernant le «Wade wakh wakhète». Macky sall avait retenu la leçon. Il avait promis en pleine campagne électorale de 2012 que s’il était élu, il allait réduire son mandat de 7 ans à 5 ans. Tout le monde avait applaudi. Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ! Après son élection, il q louvoyé avant de prétendre que la Cour constitutionnelle (dont les juges sont à ses ordres) lui avait dit qu’il ne pouvait pas réduire son mandat ! Et maintenant on l’attend pour une 3ème candidature en 2024. Alpha Condé, lui, a décidé de franchir le Rubicon. Thiey Afrique !
DEMOLITION DE SANDAGA MYSTÈRE D’UNE CANTINE…ÉPARGNÉE
Le célèbre et mythique marché Sandaga est sous les décombres. Grues et bulldozers sont passés par là. Dans ce sinistre décor, une seule cantine a été jusqu’ici épargnée. Aux yeux de nombreux piétons et curieux, cette cantine non démolie ressemble à l’Arbre du Ténéré ou l’Arbre du désert. En poussant ses investigations, « Le Témoin » quotidien a appris que la mystérieuse cantine appartient à un grand et influent commerçant du nom de Mbaye Dieng. Et si la bâtisse n’a pas encore subi la loi des bulldozers, c’est parce qu’elle est érigée sur un titre foncier. Waouh ! Comment le tout-puissant Mbaye Dieng a-t-il réussi le miracle d’avoir un titre foncier sur un titre foncier colonial qu’est le marché Sandaga ? Selon certaines indiscrétions, les autorités territoriales de Dakar sont en train de négocier avec le commerçant dans le sens de l’exproprier et le dédommager pour ensuite actionner les Caterpillar. Ah cette mystérieuse cantine atteste comment le titre foncier (Tf) est à la fois un titre de propriété définitif et inattaquable comme le stipule la loi. sauf celui de Pape Babacar Ngom Sédima situé à Ndengler ou djilakh…
EL HADJI MOUSTAPHA GUÈYE «TUÉ» PAR LES SITES
Les dégâts collatéraux de certains sites d’information sont énormes. Hier, certains d’entre eux ont annoncé le décès du célèbre islamologue El Hadj Moustapha Guèye. Très vite, l’information deviendra virale à travers la toile. Âgé de 83 ans, l’ex-présentateur de l’émission "Lettres musulmanes" a fait une courte apparition dans une vidéo pour démentir la rumeur qui s’est propagée à la vitesse de la lumière. Joint au téléphone, un membre de sa famille, le journaliste Alioune Fall, a totalement démenti l’information. « Je n’étais pas au courant de cette annonce. sa santé n’est pas des meilleures ces temps-ci, mais je pense que s’il était décédé, j’aurais été parmi les premiers à être informés. Que dieu lui rétablisse la santé et lui accord une longue vie » indique le ministre-conseiller du président Macky sall. Au Témoin, nous souhaitons aussi une santé de fer et une longue vie à l’ancien commissaire au pèlerinage. « Yalla rek a kham » !
Macky attendu à Médina Baye
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République est attendu, ce samedi, dans la Cité religieuse de Médina Baye. D’après des sources de L’As, il y sera pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu du Khalife Cheikh Ahmed Tidjane Ibrahim Niass (1932- 2020). Malgré la covid-19, certains apéristes voudraient lui réserver un accueil chaleureux. Une idée pas du tout approuvée avec la montée du coronavirus. Dimanche, Macky Sall sera à Diamniadio pour le lancement de la journée de l’arbre.
Cas communautaire de Nioro
Hier le communiqué a annoncé un nouveau cas communautaire à Nioro. Renseignement pris, il n’en est rien. D’après des autorités locales, aucun cas n’a été signalé. Une telle erreur des services de Diouf Sarr a été aussi signalée à Guinguinéo. Un peu plus de rigueur aiderait quand même.
Le cas communautaire de Tamba est décédé
Alors que le Gouverneur Baldé avait réussi à sauver Tamba , malgré le premier cas de Péte Niébé, le Sénégal oriental a renoué avec le coronavirus. Il s’agit d’un vieil homme de 66 ans qui est décédé peu après son arrivée à l’hôpital. D’ailleurs, c’est le test post mortem qui a révélé qu’il était atteint de la covid-19. Il a été enterré à Touba et des tests ont été effectués sur ses proches. Mais déjà le très efficace gouverneur de Tamba a pris des mesures : fermeture des discothèques et interdiction des rassemblements.
Le lycéen vole un collier en or pour acheter du Yamba
La drogue conduit à toute sorte de dérive. Et ça, la dame Amy Tine, domiciliée au quartier Médinatoul de Diourbel, l’a appris à ses dépens. Son drogué de fils lui a volé son collier en or massif d’une valeur de 800 000 Fcfa pour acheter de la drogue. L’histoire se passe dans la commune de Diourbel, au quartier Médinatoul. Alors que toute sa famille était dans les bras de Morphée, mercredi passé, le jeune drogué Momar Ba, dix-huit ans, élève exclu depuis 2018 du lycée technique Ahmadou Bamba de Diourbel, s’introduit dans la chambre de sa mère pour trouver de quoi s’acheter du chanvre indien. N’ayant trouvé aucun centime, il décide de forcer la boîte à bijou de sa mère Amy Tine. Il s’empare du collier en or massif 21 carats et file, ni vu ni connu. Lorsqu’elle rentre de voyage le lendemain jeudi, la dame s’aperçoit de la disparition de son collier. Elle constate aussi que son coffre à bijoux avait été forcé. Sachant que son fils est un drogué invétéré, elle soupçonne aussitôt ce dernier. Mais le jeune homme avait éteint son téléphone et avait disparu dans la nature. Convaincue que son voleur est son fils, la dame porte plainte. Et dès que l’affaire s’ébruite, Momar Ba reprend contact avec sa mère pour s’excuser, promettant de lui restituer son collier si elle lui remet 70 000 Fcfa, somme qui lui a servi à s’acheter du chanvre indien auprès de son dealer. Tentant alors le tout pour le tout pour entrer en possession de son bien, la mère feint d’accepter le deal. Mais au dernier moment, Momar Ba se rétracte et déclare qu’il se rend en Gambie et qu’il reviendrait plus tard pour lui restituer le collier. Et depuis, plus aucune nouvelle ni du jeune drogué ni du collier. Les recherches entreprises par les services de sécurité n’ont encore rien donné.
Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara
La quarantaine, une femme du nom de Dado Ndiaye a été sauvagement assassinée dans la nuit de mercredi à jeudi aux environs de quatre heures par une personne non encore identifiée. Les faits ignobles se sont déroulés à Sinthiang Koundara, chef chef-lieu de commune dans le département de Vélingara. Selon nos informations, la victime a été retrouvée, dans sa chambre, gravement blessée à la tête, par son fils. Ce dernier est allé aussitôt alerter le voisinage. Un témoin apparenté à la défunte raconte : «En pleurs, son enfant m’a réveillé tard la nuit en pleurant pour me dire que sa maman était agressée mortellement par un inconnu. C’est ainsi que je me suis dirigé vers leur concession où nous avons trouvé Dado Ndiaye couchée à même le sol dans une mare de sang. Dans la panique, nous avons crié au secours. Quelques personnes nous ont rejoint», raconte le témoin qui est apparenté à la victime. Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara (bis) Un autre proche de la défunte pense à un règlement de comptes. A l’en croire, Dado Ndiaye était une battante et menait beaucoup d’activités génératrices de revenues pour subvenir aux besoins de sa famille. «Elle s’activait aussi dans des tontine et vendait du café aux abords de la route», dit notre interlocuteur qui était en sanglots. De l’avis du deuxième adjoint au maire de la commune de Sinthiang Koundara, Mamadou Yéro Touré, des tirs de fusils ont été entendus dans certains endroits du village au cours de la même nuit. Les gendarmes ont effectué une descente sur les lieux du crime avant d’ouvrir une enquête afin de déterminer les circonstances de l’assassinat de la pauvre dame dont la tête a été fracassée à l’aide d’une arme blanche. La dépouille a été remise aux parents sur instruction du procureur de la république.
Le Sytjust compte ses soutiens
L’indifférence affichée par l’Etat face au mouvement d’humeur déclenché par les travailleurs de la justice depuis plusieurs semaines a fait sortir de leurs gonds les organisations de défense de droit de l’homme. Dans un communiqué conjoint, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal (AiS) s’émeuvent profondément de l’exacerbation de la crise dans le secteur judiciaire. Prenant fait et cause pour le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust), ces organisations ne comprennent pas l’absence d’ouverture de négociations réelles entre le Gouvernement et le Syndicalistes. Pour elles, le Gouvernement du Sénégal semble s’inscrire dans une dynamique de pourrissement et une stratégie de substitution du personnel des greffiers par un personnel militaire et paramilitaire formé sur le tas en violation des principes gouvernant les statuts des juridictions de droit commun. Le Sytjust compte ses soutiens (bis) Se rangeant totalement du côté de Me Boun Aya Malick Diop et Cie, les droits de l’hommiste fustigent l’enlisement de la crise. Pour Sadikh Niasse, Alassane Seck et Seydi Gassama, «la panoplie de pseudo solutions irréalistes mises en œuvre ne saurait perdurer sans entrainer une dislocation irrémédiable de la chaine judiciaire dont le greffe constitue le socle pyramidal. Raison pour laquelle, ils invitent de nouveau le Gouvernement à renouer sans délai le fil du dialogue avec les travailleurs de la justice afin qu’une solution heureuse puisse être trouvée dans le respect des acquis déjà actés et des concessions auxquelles ces derniers ne manqueront pas de consentir.
Le MESRI et les bacheliers de 2019
Après les instructions du Président Macky Sall demandant, lors du dernier conseil des ministres, l’orientation de tous les bacheliers de 2019, les services de Cheikh Oumar Hann sont sortis de leur réserve pour faire quelques précisions. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) soutient que tous les bacheliers de 2019 qui avaient formulé la demande d’orientation dans les Universités et autres Etablissements publics en respectant les procédures édictées par la plateforme Campusen, ont été tous orientés. Toutefois, si des omissions existent malgré le respect des procédures établies, souligne le Mesri, les concernés sont invités à se rapprocher, preuves à l’appui (notifications de Campusen, validation), de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur pour leur prise en charge.
La veuve de Alioune Badara Niang rejoint son époux
C’est ce qu’on pourrait appeler des «destins liés». L’histoire entre Alioune Badara Niang, ancien responsable du Pds et Pca de la Lonase et son épouse est une belle leçon de vie et donne beaucoup à réfléchir. En effet, trois jours seulement après la disparition du père de Ibrahima Condetto Niang et de Marie Louise Niang, sa veuve s’est éteinte hier à l’hôpital Principal de Dakar où elle était en réanimation. Ce qui veut dire qu’en l’espace de 72 heures, la famille Niang a été doublement endeuillée.
«Infox» du décès de Imam Moustapha Guèye
Hier en début de soirée, «l’information» selon laquelle l’imam Moustapha Guèye (celui qui a fait les beaux jours de la Rts avec ses prêches restés mémorables) est décédé a circulé sur les sites internet avant d’être reprise par sur les réseaux sociaux. Alors que beaucoup de Sénégalais ont été effondrés et atterrés par la nouvelle, il se trouve qu’on était en face d’une véritable fakenews. Non seulement imam Moustapha Guèye est bien vivant, mais aussi il se porte comme un charme. Le meilleur démenti qu’il a fait, c’est d’apparaître, très relax, dans une vidéo à travers laquelle il a rassuré ses proches, amis et autres Sénégalais qui sont très attachés à sa personne.
Ouattara et Condé briguent un 3e mandat
Les Présidents ivoirien et guinéen, Alassane Dramane Ouattara et Alpha Condé, ont déclaré leur candidature pour la prochaine présidentielle de leurs pays respectifs. Comme s’ils s’étaient passés le mot, les deux dirigeants ont annoncé la nouvelle hier. Leurs candidatures risquent de poser d’énormes problèmes puisqu’ils briguent un troisième mandat. Ce que leur contestent leurs opposants ainsi que les membres de la société civile de leur pays. Condé a longtemps laissé planer le suspense, tandis que Ouattara avait publiquement déclaré, en mars dernier, qu’il ne se représenterait pas. Le Président ivoirien avait désigné son dauphin en la personne de Amadou Gon Coulibaly, alors Premier ministre. Ce dernier est décédé il y a un mois.
Mamadou Talla rend hommage au SOURANG
«Il fut un grand soldat de l’éducation», écrit le ministre de l’Education dans une note parvenue à L’As. «Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils le professeur Moustapha SOURANG. Un homme multidimensionnel aux qualités humaines exceptionnelles. Le Pr Moustapha SOURANG a servi l’université mais aussi la cité. Il a été ancien Doyen de la faculté de droit, puis recteur de l’UCAD avant d’être nommé ministre de l’éducation nationale et ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Sous son magistère, il a conduit beaucoup de réformes aussi bien pédagogiques qu’institutionnelles qui ont largement contribué à élargir l’accès à l’éducation, diversifier les offres éducatives et améliorer la qualité des enseignements apprentissages. Feu Moustapha SOURANG était un citoyen digne, un brillant intellectuel et un militant du dialogue et du consensus », ajoute-t-il avant de conclure : « Je voudrai, au nom de tous les acteurs de l’Education, au nom de tous les agents du ministère de l’Education et à mon nom propre présenter mes condoléances à Monsieur le Président de la République Macky SALL, au Khalif général des mourides, au khalif de Darou khoudous, à sa famille biologique et professionnelle. Puisse Allah SWT l’accueillir au Paradis Firdawsi».
KEEMTAAN GI - MASQUE VS CONDOM
Tralala !!! Dites, on ne s’ennuie pas dans ce charmant pays. Ça, on n’en doute point. La vie y est belle et gaie. Ça vit, ça délire et ça s’en canaille aussi. et ce sont les barbus et ceux qui se prétendent être les gardiens de nos bonnes mœurs, sans qu’on leur ait donné le droit de regarder par le trou de la serrure, qui vont s’arracher le peu qui leur reste de cheveux. Pan, pan !! Ça doit être un pays de jouisseurs à moins que tout cela ne soit le résultat de la crise économique qui nous a rendu la vie si moche et si cramoisie. Et pour oublier l’ennui, on tire à tous les coups. 17 millions de préservatifs distribués en 2019 !!!! Le marché du sexe doit être bien florissant. et oui, les auberges ne sont pas des lieux de prières ou de grand ’place pour refaire le monde. On s’y amuse. et ça se dit un pays religieux. Cherchez l’erreur puisque personne n’ose revendiquer un ancien statut de distributeur de capotes. Ça peut vous valoir un procès. Pourquoi donc pensez- vous à Mame Mactar Guèye ? On se calme ! Tiens, tiens !!! Vous avez dit préservatifs ? n’est-ce pas que c’est pour se protéger contre une maladie qui fait des ravages au même titre que ce salaud de Covid ? Le pouvoir qui est déjà à terre pourrait s’en inspirer pour arrêter la liste macabre du Covid par une large distribution de masques. Ca fait moins de friction que le bout de latex. Allez, c’est pour la bonne cause. La santé publique contre le port du condom. ah, ce pays-là. Ses habitants, de vrais tartuffes. Ça vous fait rigoler ? Fort heureusement, ces capotes n’étaient pas trouées. Kaccoor Bi
KEUR - MASSAR - JAXAAY -TIVAOUANE PEUL
Certainement que le président de la république a lu la une du Témoin du mercredi 29 juillet qui titrait : « LA POLITIQUE SECURITAIRE VERSION MACKY SALL : Keur Massar, 600.000 habitants, une seule brigade de gendarmerie ». Un papier sur les marchands ambulants qui avaient brûlé et saccagé le dimanche 26 juillet la mairie de Keur Massar. Nous soulignions que la trentaine de voyous arrêtés et mis en prison ont agi en toute tranquillité parce que la seule brigade de gendarmerie qui existe dans cette populeuse bourgade ne disposait que…de 50 hommes. Impuissants face à la furie dévastatrice des marchands ambulants. Quelque deux semaines après ces tristes événements, le chef de l’etat a, en Conseil des ministres, demandé au gouvernement de lui faire des propositions relatives à l’agglomération de Keur Massar - Jaxaay -Tivaouane Peul, vu la grande urbanisation de cette zone, afin d’y asseoir la présence accrue des services de l’etat et l’implantation d’infrastructures publiques de base. il était temps !
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, REPRISE LE 01 ER SEPTEMBRE
Les étudiants des universités et établissements d’enseignement supérieur vont reprendre les chemins des amphis le 01 septembre prochain. Cette décision a été prise hier en Conseil des ministres par le président de la république. Macky Sall a insisté sur la reprise, dans les meilleures conditions sanitaires, des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur, à compter du 1er septembre 2020. il a également souligné la nécessité d’assurer l’orientation de tous les bacheliers, y compris ceux restants au titre de l’année 2019 et ceux attendus pour la session de 2020.
COVID19 DES RESTRICTIONS DE ALY NGOUILLE NDIAYE ATTENDUES CE VENDREDI
Le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille ndiaye, n’est pas prêt à laisser certains inconscients mettre le pays à l’agonie. il a décidé de faire appliquer par la force les mesures barrières. Pour cela, le premier flic sénégalais prendra des décisions fermes vendredi prochain pour faire appliquer scrupuleusement les gestes barrières. C’est ainsi qu’il est annoncé des restrictions dans les lieux de culte (enfin, certaines d’entre elles !), les plages, les restaurants, les salles de sport, les marchés, les funérailles, les baptêmes et mariages. il ne s’arrêtera pas là puisqu’il a décidé de rompre les rassemblements et remettre de l’ordre au niveau des transports en commun qui sont toujours bondés etc. On verra bien…
COVID19 L’ARCHEVEQUE DE DAKAR, MONSEIGNEUR BENJAMIN NDIAYE, FORTEMENT PREOCCUPE
L’archevêque de Dakar, monseigneur Benjamin ndiaye, a exprimé ses inquiétudes suite au relâchement des Sénégalais dans ce contexte de forte propagation du Covid-19 dans le pays. «Comme l’indiquait notre dernier communiqué, je lance un appel à la patience et à la persévérance. Ces derniers temps, nous avons noté un relâchement par rapport aux mesures barrières. Les gens font comme si le mal n’existait pas, alors que les chiffres sont effrayants. Une discipline de vie collective doit être mieux promue pour le bien de tous. C’est un appel fort», a déploré le chef de l’eglise sénégalaise dans « Vaticannews ». De l’avis du religieux, cette pandémie est le résultat des agissements de l’homme sur l’environnement. «Je mesure notre fragilité. Nous vivions un peu dans l’insouciance et dans l’ordinaire de ce qui se passe. C’est donc un signal pour nous alerter que la vie peut être remise en cause, souvent en lien souvent avec nos comportements. En outre, je mesure la pertinence de l’encyclique ‘’Laudato si’’’, parce que nous avons abusé de notre environnement, de notre planète et nous le payons en retour aujourd’hui ». monseigneur Benjamin ndiaye a ajouté ce qui suit : « Je suis, en même temps, effrayé, par le fait qu’on n’a qu’une hantise aujourd’hui : reprendre comme si rien ne s’était passé, comme si nous ne retenons pas les leçons. Or, nous ne pouvons pas continuer de vivre comme nous avons vécu jusqu’à présent. J’appréhende un peu le fait qu’on ne tire pas suffisamment de leçons, en termes de genre de vie à modifier, pour avoir une réelle osmose entre le comportement de l’homme et la nature dans laquelle il évolue ».
DRAME A LINGUERE UN PISTEUR DES EAUX ET FORETS TUE PAR DES TRAFIQUANTS DE BOIS
Djiby Salane, un jeune pisteur des eaux et Forêts, a été sauvagement tué, hier, par des trafiquants de bois. Le drame a eu lieu dans le village d’assy-Djolof situé dans le département de Linguère. Selon une source proche de la famille du défunt, l’agent auxiliaire prêtait main forte aux soldats de la nature en mission de patrouille dans cette vaste zone où opèrent de nombreux trafiquants de bois. en croisade contre l’exploitation illicite du bois, agents et pisteurs sont tombés sur des trafiquants qui ont fini de décimer une superficie de cette forêt. « Le Témoin » quotidien ne sait pas trop comment mais le pisteur Djiby Salane a trouvé la mort au cours d’une course-poursuite entre un véhicule des eaux et Forêts et le pickup des bandits de la nature. Toujours est-il que la gendarmerie est aux trousses des malfaiteurs qui se sont évaporés dans la nature.
PRESIDENCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU PORT DE DAKAR
Ndékétéyo, la présidence du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar revient de droit, en principe, à la Chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar. La révélation a été faite hier par le vice-président de l’institution consulaire, Ibrahima Lô, qui participait à une rencontre avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes). L’etat, depuis le magistère du président Abdou Diouf, avait « emprunté » le poste de PCa pour y caser l’ancien ministre el Hadj Malick Sy Souris qui venait de quitter le gouvernement où il exerçait les fonctions de ministre du Tourisme. El Hadj Malick Sy passera près d’une décennie à la tête du Conseil d’administration de du Port autonome de Dakar (SOnaPaD), avant de céder sa place à Bocar Sedikh Kane du Pds en 2001. Malheureusement, depuis cet « emprunt », le poste n’a jamais été rendu à son propriétaire légitime puisque les différents régimes ont toujours continué à nommer leurs protégés à ce juteux poste. Tout dernièrement, c’est le maire des Parcelles assainies, le transhumant semi-analphabète moussa Sy, qui a hérité du poste en remplacement de l’avocat me amadou Ka. Seulement voilà, les élus consulaires semblent se satisfaire d’ une telle situation puisque jusqu’ici, ils n’ont guère daigné revendiquer pour reprendre ce poste juteux.
ETATS-UNIS 5 SENEGALAIS D’UNE MEME FAMILLE MEURENT DANS UN INCENDIE « CRIMINEL » !
un incendie aux relents criminels s’est déclaré dans la nuit de ce mardi au mercredi, au domicile d’un ingénieur sénégalais, à Denver. Le bilan est très macabre. L’homme, sa femme, leurs deux enfants en bas âge et un proche ont péri dans les flammes. Pour l’instant, leur identité n’a pas été dévoilée. Les victimes habiteraient Guédiawaye. Trois autres personnes ont pu s’échapper. elles ont sauté du troisième étage. grièvement blessés, elles ont été acheminées d’urgence dans les hôpitaux de cette localité des états unis d’Amérique. Selon le service d’incendie de Denver, une enquête pour incendie criminel est en cours. Les pompiers ont pu trouver des preuves qui étayent la thèse criminelle, selon la chaine « Fox ». La police, dans son enquête, n’écarte donc pas l’homicide. Du côté de la communauté sénégalaise établie aux usa, plusieurs proches et autres compatriotes sont venus massivement sur les lieux du drame, ce mercredi dans la matinée. Ce, pour compatir, mais aussi, apporter leur soutien. « ils étaient très calmes. ils ne sont jamais vraiment sortis de chez eux. La seule fois où ils sont sortis, ils étaient vraiment calmes. ils n’ont jamais eu de problèmes. ils étaient justes de vrais voisins très honnêtes » a témoigné un habitant du quartier où a eu lieu le drame.
OBSEQUES DU DEFUNT KHALIFE DES NIASSENES
Le défunt khalife général des Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima niasse, sera porté sous terre ce jeudi après-midi. Médina Baye refuse actuellement du monde. Inutile de dire que les gestes barrières préconisés en cette période de pandémie ne seront pas respectés par les fidèles qui tiendront coûte que coûte à accompagner à sa dernière demeure leur défunt guide religieux décédé dimanche dernier à Dakar, dans une clinique de la place. Si l’enterrement a été décalé à ce jeudi, c’est pour permettre aux fidèles Niassène venant de la sous-région surtout du Nigéria de participer à la cérémonie. D’ailleurs, des vols spéciaux venant de ce pays ont atterri ou sont attendus ce jeudi à l’aéroport Blaise Diagne. il est annoncé la présence de très grands dignitaires nigérians comme les gouverneurs de Balki, de grand Fara, Hamidou Lamido Sanoussi, l’ancien émir de Kano. Ces derniers viendront à Kaolack par un vol spécial. D’autres vols en provenance du Ghana, de la Côte d’ivoire, de la Mauritanie, de l’Algérie qui transporterait le khalife général des Tidianes de ce pays sont attendus aujourd’hui. Les fidèles burkinabés, bloqués à cause de la fermeture des frontières, ne feront pas le déplacement. En[ls1] Gambie des dispositions sont envisagées pour faciliter exceptionnellement le déplacement des talibés [ls1]
Cinq membres d’une famille périssent dans un incendie aux Etats Unis
Une véritable tragédie s’est produite hier à Denver dans l’Etat du Colorado (au pays de l’oncle Sam) où cinq membres d’une famille sénégalaise ont péri dans un incendie d’une rare violence. Un jeune couple sénégalais, leur petite fille ainsi que la sœur de l’époux et son enfant ont été tué dans un incendie qui, d’après les enquêteurs, serait d’origine criminelle. Les investigations déclenchées par la police de Denver permettront d’établir formellement ces soupçons. Surtout que le chef de la police estime avoir en sa possession les preuves de la thèse criminelle. Le mari du nom de Djibril Diol est un ingénieur qui a fait ses études secondaires au lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye. D’ailleurs, l’on a appris que les victimes sont originaires de ce quartier de la banlieue dakaroise. Consternée par cette terrible nouvelle, la communauté sénégalaise vivant à Denver s’est fortement mobilisée pour compatir et réclamer justice. Surtout qu’elle ne comprend pas pourquoi la famille Diol a été ciblée.
Aly Ngouille Ndiaye va durcir le ton
La propagation fulgurante de la pandémie de la Covid-19 dans notre pays est devenue si alarmante que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a décidé de prendre des mesures draconiennes afin d’endiguer la maladie. Il compte annoncer, demain vendredi, une série de décisions afin de faire respecter les mesures de prévention recommandées par les autorités sanitaires. Ces mesures de restriction vont concerner les espaces et lieux de rassemblements. Il s’agit entre autres des lieux de culte, des plages, des restaurants, des salles de sport, des marchés ainsi que des évènements comme les funérailles, les baptêmes, les mariages. Des restrictions seront également appliquées dans les transports en commun. Désormais, les tenanciers de restaurants, les officines ainsi que les chauffeurs de taxis se chargeront de veiller au moins du port de masque. Déjà hier les policiers sont descendus massivement dans la rue pour faire appliquer le port de masque.
Un enfant de 4 ans repêché d’une fosse septique
Hier mercredi, l’émotion était grande chez les habitants du quartier Keur Cheikh Ibra Fall de Diourbel. En effet, le corps d’un garçon de quatre ans y a été découvert dans la fosse septique de la demeure familiale. Alors qu’il était recherché partout par ses proches depuis le 28 juillet dernier, S.M.M, un garçon âgé seulement de quatre ans, était mort. Ses parents qui ont mené d’intenses recherches depuis une semaine ignoraient qu’il était juste sous leurs yeux. En effet, l’enfant était dans la fosse septique située dans la cour de la maison familiale. Après les fortes pluies qui se sont abattues dans la commune de Diourbel, la fosse du domicile des Mbaye a débordé et a commencé à dégager une odeur nauséabonde. Ce qui a indisposé les voisins qui se sont mis à se plaindre. Face à cette situation, la famille a décidé hier de vider la fosse. Mais dès que les ouvriers ont enlevé le couvert, ils ont fait une découverte horrible. Le petit garçon flottait au-dessus. Aussitôt, la famille est avertie par les ouvriers. Dans la foulée, la police et les sapeurs-pompiers sont alertés. Arrivés sur les lieux une demi-heure plus tard, les soldats du feu ont extrait le corps qui était en état de putréfaction très avancé et l’ont transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke. Et même si la thèse de l’accident semble la plus plausible, cela n’a pas empêché les hommes du commandant Ousmane Diop, du commissariat central de police de Diourbel, d’ouvrir une enquête visant à déterminer les causes exactes de la mort atroce du pauvre S.M.M. Pour l’instant, le corps n’a pas encore été rendu à la famille complètement consternée pour l’inhumation.
Rectificatif
Dans notre édition d’hier, nous avons publié à la page 6 un article sur le Bureau Opérationnel du Suivi (Bos) du Pse en présentant le sieur Ibrahima Wade comme le Directeur général de la structure. D’ailleurs, l’article a été illustré par sa photo qui a été également publiée à la Une. Eh bien, nous battons notre coulpe et présentons toutes nos excuses à nos lecteurs pour cette grosse bourde. D’autant que Ibrahima Wade a quitté depuis plus d’un an le Bos au profit de Ousseynou Kane. En fait, le sieur Kane a été nommé à la tête du Bos le 06 juin 2019 en Conseil des ministres. Par conséquent, nous nous excusons aussi auprès des sieurs Wade et Kane.
La Gambie réinstaure le couvre-feu
Alors qu’elle connaissait une situation stable jusqu’à une date récente, la Gambie fait face à une explosion inquiétante de cas positifs au coronavirus. Le pays se rapproche d’un millier de cas confirmés et dénombre 16 personnes décédées de la Covid-19. Et le gouvernement est touché de plein fouet puisque cinq ministres ont chopé le maudit virus en l’espace d’une semaine. Après la vice-présidente, ses collègues des Finances, du Pétrole et de l’Agriculture, la ministre de la Femme, Fatou Kinteh est la dernière à être testée positive. Le ministre de Face à la gravité de la situation qui commence à être incontrôlable, les autorités gambiennes ont décidé de réinstaurer le couvre-feu à partir d’aujourd’hui. Ce sera de 22 heures à 5 heures. Et ce, pour 21 jours. Ceux qui enfreignent la mesure paieront une amende de 1.000 dalasis
Macky demande l’orientation de tous les bacheliers
Dans moins d’un mois, les étudiants vont reprendre le chemin des classes après 6 longs mois de pause forcée due à la pandémie de la Covid-19. Le Président Macky Sall souhaite, en effet, que les meilleures conditions sanitaires soient réunies pour la reprise des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur, prévue le 1er septembre 2020. Mais la nouvelle qui va principalement ravir les étudiants, ce sera certainement l’ordre donné par le Président Macky Sall à son gouvernement pour l’orientation de tous les bacheliers, y compris ceux restants au titre de l’année 2019 et ceux attendus pour la session de 2020. Si cette annonce est matérialisée, sûr que tous ces nombreux bacheliers, laissés à quai (pour ne pas dire livrés à leur propre sort) vont esquisser des pas de danse.
Pr Amadou Gallo Diop nommé Dg de la Recherche et de l’Innovation
Professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle en Neurochirurgie, Amadou Gallo Diop a bénéficié, hier en réunion du Conseil des ministres, d’une promotion. En effet, il a été nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation au Ministère de Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation. Il remplace à ce poste Amadou Thierno Gaye. A noter que cette nomination est la seule et unique décision prise par le président de la République au titre des mesures individuelles
Décès du Pr Ibrahima Pierre Ndiaye et Baye Ndiaga Diop
La longue liste des personnalités récemment disparues s’allonge. Après Babacar Touré, Mansour Kama, Alioune Badara Niang, Moustapha Sourang…, le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye (célèbre neurologue à l’hôpital de Fann) et le conférencier Serigne Baye Ndiaga Diop ont tiré leur révérence. Ces deux défunts sont considérés comme de grande référence dans leurs domaines respectifs. Un des plus grands neurologues du pays, le Pr Ndiaye a été vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) et membre de plusieurs sociétés savantes. Quant au célèbre conférencier Serigne Baye Ndiaga Diop, il était doté d’une vaste dimension intellectuelle et faisait partie de l’un des plus grands communicateurs sur la vie et l’œuvre de Cheikh Ibra Fall, guide des «Baye Fall».Il a été inhumé au cimetière Bakhya de Touba.
Le port de Foundiougne opérationnel
Les populations du département de Foundiougne peuvent afficher une large banane. Et pour cause, le port de Foundiougne-Ndakhonga qu’elles attendaient depuis plusieurs années est désormais opérationnel. Grâce à cette infrastructure stratégique, l’on assistera à la relance de l’économie de la région de Fatick puisqu’elle favorisera les activités de pêche, du tourisme et les échanges entre le Centre et le Sud du pays. Une des composantes du Projet de Mise en Place d’Infrastructures Portuaires (Miep) 1 et 2, le port de Foundiougne est doté d’une annexe de gare maritime dédiée aux passagers et capable d’accueillir les bateaux Aguène et Diambogne. Il faut signaler au passage que le Miep est constitué également des projets d’acquisition des navires Aguène et Diambogne pour la liaison Dakar-Zinguinchor, de la construction du complexe frigorifique de Ziguinchor pour le conditionnement des produits halieutiques et fruitiers. Le projet Miep 1 et 2 a nécessité des financements qui s’élèvent à environ 86 milliards de Fcfa. Les financements sont assurés par l’État du Sénégal et la Corée du Sud.
Des talibés bloqués à l’AIBD
Pour des mesures de sécurité sanitaire ,les autorités exigent à tout passager entrant ou sortant d’effectuer un test covid-19 .Ceci dit ,tout passager débarquant au Sénégal doit obligatoirement présenter un certificat de test négatif à la covid-19 de moins de sept jours. D’après emedias.sn, cependant, certains passagers ne sont pas en mesure de payer 40. 000 FCFA chacun pour effectuer les tests , c’est parce qu’ils n’ont pas été informés à l’arrivée à l’AIBD. Parmi les passagers, un Ivoirien en provenance d’Abidjan déplore. « Au départ de la côte d’Ivoire , on n’avait pas prévu une telle somme. Car, personne ne nous avait informés. Faites le calcul pour une famille de dix membres dont 4 sont des enfants mineurs. Donc, peut-on débourser immédiatement une somme de 400.000 francs CFA non budgétisées !? » , s’interroge-t-il . Mais aussi plusieurs nigérians venus assister à l’inhumation du défunt Khalife de la fayda sont bloqués pour la même cause. Le DG de l’aéroport Abdoulaye Mbodj s’explique : «Le problème se trouve au niveau des autorités sanitaires. Cette décision ne vient pas de nous .Toutefois, nous allons trouver des mesures d’accompagnement pour que les fidèles assistent à l’inhumation du Cheikh ’’.
Le Sytjust décrète une grève de 48h
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) maintient la lutte pour le respect des accords signés avec le gouvernement. Les travailleurs de la justice poursuivent le mouvement d’humeur en décrétant à nouveau une grève de 48h couvrant le jeudi et le vendredi. Le sytjust fera face à la presse aujourd’hui pour faire le point car le conseil des ministres a adopté le projet de réforme sur leur statut bloqué jusque-là. On en saura davantage.
Les braqueurs de la boutique chinoise face au doyen des juges
Les présumés braqueurs de la boutique chinoise sise sur les allées centenaires ont fait l’objet d’un retour de parquet. Mais Mohamed Gassama et Cheikh Tall feront face aujourd’hui au doyen des juges d’instruction puisque leur dossier est sur la table du magistrat instructeur. Les mis en cause risquent gros parce que le procureur a visé les délits d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violence avec un port d’arme, usage de véhicule, usurpation de fonction, blanchiment de capitaux et violences sur agent dans l’exercice de ses fonctions. Leurs acolytes qui sont au nombre de 4 sont toujours en fuite. Il faut souligner que les présumés voleurs n’ont pas pu faire face au doyen des juges Samba Sall, faute d’avocats. Aujourd’hui, ils auront des avocats commis d’office pour être entendus par le juge d’instruction. Pour rappel, cette bande de six personnes avait perpétré un braquage dans une boutique appartenant à des Chinois et emporté avec eux 96 millions FCFA. Ils ont été perdus par les images d’une caméra de surveillance que les enquêteurs de la Dic ont exploitée. Le gang est dirigé par un policier radié pour « vol et extorsion de fonds » en l’occurrence Mohamed Gassama.
Pr Ibrahima Thioub passe le témoin au nouveau Recteur
Le nouveau recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Pr Ahmadou Aly Mbaye a pris fonction hier. La cérémonie de passation de service entre le Pr Ibrahima Thioub et son successeur a eu lieu en présence d’universitaires. Le désormais ancien Recteur a libéré sa villa de fonction.
NOUS NE SOMMES PAS OBLIGÉS DE NOUS TAIRE PARCE QU'IL S'AGIT D'UN MARABOUT
Et si l’attaque du quotidien Les Echos annonçait un recul de la liberté de la presse au Sénégal ? Dans l’espace où travaillaient les journalistes, c’est la désolation
Le Monde Afrique |
Théa Ollivier |
Publication 05/08/2020
Après le saccage du quotidien « Les Echos » par des partisans d’un chef religieux, les journalistes s’inquiètent pour la liberté de la presse au Sénégal.
Et si l’attaque du quotidien Les Echos annonçait un recul de la liberté de la presse au Sénégal ? Dans l’espace où travaillaient les journalistes, c’est la désolation. Seuls deux appareils électroniques fonctionnent encore, les écrans des ordinateurs sont brisés, la carcasse du poste de télévision gît en morceaux… Ce mardi 4 août, l’organe de presse portait encore les traces des actes de vandalisme de la veille. « Nos locaux ont été attaqués vers 13 heures par des hommes qui se sont présentés comme des disciples du guide religieux Serigne Moustapha Sy », raconte Mbaye Thiandoum, le rédacteur en chef.
Lundi, le journal avait affirmé en une que ce dignitaire de la confrérie des tidianes, président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), avait été hospitalisé à Dakar, atteint du Covid-19. « Cette information n’a pas plu à certains disciples, qui sont venus tout casser », résume Mbaye Thiandoum, encore abasourdi. Il affirme avoir reçu, peu avant l’attaque, un appel téléphonique d’un proche du marabout se plaignant du contenu de l’article.
Dans un communiqué, le PUR avait dénoncé les « mensonges éhontés » du journal, affirmant que leur président était « bien portant ». Ce texte menaçait d’ailleurs à mots couverts l’organe de presse d’un « Laissez-le tranquille si vous voulez la paix », sans pour autant appeler au vandalisme. Aujourd’hui, une source proche du PUR, qui souhaite garder l’anonymat, assure que « ces actes n’ont pas été dictés par le parti » et qu’à ses yeux « ce sont des jeunes incontrôlés de la communauté politique ou religieuse qui ont agi de leur propre chef ».
« Coquille vide »
« Les contestataires ont la possibilité de demander un démenti ou de recourir à la justice s’ils s’estiment diffamés. Nous ne sommes pas obligés de nous taire parce qu’il s’agit d’un marabout ! », s’offusque Mbaye Thiandoum, qui s’inquiète pour la liberté de la presse dans son pays. Pour lui, « de tels actes doivent être punis, sinon la presse n’osera plus parler des marabouts et toute personne se sentant diffamée pourra s’attaquer aux journalistes ».
Babacar refusait en fait de porter les lourds fagots de la fatalité. Parce que la désespérance l‘incommodait, il était plutôt porté par le besoin vital de bousculer l’ordre des choses
Difficile de se faire à la mort. Même si l’on sait qu’elle est là, se présentant à nous comme un point terminal. Celui où, le rideau tiré, on quitte à jamais la scène de la vie. Une inéluctabilité donc. Et pourtant ! Par sa soudaineté, sa brutalité, son inattendu, la mort nous plonge souvent dans le vide vertigineux de l’arrachement. Babacar était là. Et puis tout d’un coup, plus d’échanges, plus de rires volcaniques, plus de blagues, plus de présence affectueuse et rassurante. Et ne demeurent hélas que des traces de vie qui se sont sédimentées autour de souvenirs dans lesquels on est réduit à puiser pour protester contre l’absence, ou plutôt pour la contourner, la ressusciter.
Tout à sa régulation, Babacar avait coupé le lien avec la rédaction de Sud quotidien, ne sachant rien du contenu éditorial, le découvrant en même temps que le lecteur lambda. Au terme de son mandat de 6 ans, après s’être imposé «une période de décence», il avait décidé de revenir, quelques semaines avant sa mort, à ce qu’il savait faire, à ce qu’il était : «profession journaliste». Et pour marquer ce retour l’on avait mis en ligne un comité éditorial, pour orienter, ajuster le menu et les papiers arrêtés par la rédaction dirigée par le rédacteur en chef Abdoulaye Thiam. Il y avait aussi Calame*, une nouvelle rubrique, animée sous cette signature commune. Calame comme un nom de plume ! Et nous obtenions des retours qui nous faisaient voir l’effort de certains qui s’échinaient, tels des détectives privés, à percer l’anonymat pour découvrir le visage ou les visages qui se cachaient derrière. A travers ces petits réaménagements, Babacar amorçait ainsi en douceur son retour en journalisme. Et puis, il finit par faire le grand saut, dans la lumière crue du matin du 13 juillet 2020, en signant de son nom, un dossier publié en deux jets : «De la culture au culte de la violence». Comme une libération ou plutôt comme une sourde urgence, il proposait d’autres papiers sur des sujets qui nous interpellent. Quelle ambiance ! Celle de l’émulation, de l’extase qui jaillit de la création. On se réjouissait par moment de voir que nos méninges fonctionnaient, comme si la machine à broyer les enthousiasmes n’avait pas prise sur elles. Même si, pas dupes du tout, on avait conscience qu’elles avaient plutôt décidé de nous illusionner en nous insufflant un élan pétri d’insouciance qui nous faisait veiller jusqu’à des heures indues. Au grand dam de nos épouses et mari qui s’inquiétaient de nous voir défier ainsi l’âge de nos artères, sous l’enivrante pression d’une passion rafraîchissante. On travaillait jusque tard le soir, et parce que la nuit était fortement entamée, on concluait nos séances par un «Bon matin», en guise d’au revoir.
C’est le Babacar de cette séquence de nos vies qui m’envahit, celui de nos longs échanges par courriels, sms, téléphone. Et il nous insufflait à toutes et tous une énergie, parce qu’il fallait bien s’approprier tout cela et les traduire en actes. Henriette Niang Kandé et moi rigolions de le voir si tatillon, fignoler les papiers jusqu’au petit détail, «cotiser» pour les enrichir, devenir un orfèvre de la titraille bien à propos. Et puis, de le sentir si heureux après un long sommeil journalistique nous remplissaient d’aise. On ne pouvait s’empêcher de le chahuter avec affection.
Loin de l’inespoir qui consume et brime toute vitalité, condamnant à subir et à ne pas avoir d’initiatives, Babacar refusait en fait de porter les lourds fagots de la fatalité. Parce que la désespérance l‘incommodait, il était plutôt porté par le besoin vital de bousculer l’ordre des choses, d’ouvrir des perspectives d’avenir, de répondre aux interpellations de son époque. Et cet élan qui l’habitait avait une capacité d’entraînement formidable, capable de vous sublimer. Même éreinté, on avait envie de se secouer, d’en faire un peu plus. Parce que c’était lui, porté par ce furieux goût du bonheur qui lui faisait oser la vie.
MAINTENIR LA FLAMME
Penser à Babacar, c’est quelque part prendre conscience du fait qu’il est de ces rencontres qui se muent en chance de vie. Celle par quoi les tristesses, les coups de blues et les angoisses qui lui sont inhérentes se dissipent parce qu’on puise en elle la volonté et l’envie de faire face. Celle par quoi les rayons de fraternité et d’amitié ont le pouvoir de contenir les assauts de l’adversité. Je m’émerveille encore de son bagout, de son exquise capacité d’empathie. Avec lui, se profilait dans la béance de ses actes de foi une révélation. Il donnait corps à la réflexion du philosophe Emmanuel Levinas qui affirmait avec justesse que : « Penser autrui relève de l’irréductible inquiétude pour l’autre ». Assurément, avec Babacar, l’amitié et la fraternité se donnaient dans la spontanéité et la simplicité de leurs expressions concrètes. Une fraternité portée par une infinie tendresse qui désarçonne et déshabille toutes les inquiétudes.
Chez lui, point de place pour une quelconque détresse qui altère l’optimisme car il s’agissait, quelles que soient les circonstances, d’opter pour le parti de la vie. Comme l’illustrent les nombreux et divers témoignages depuis la survenue de son décès, au-delà de sa générosité, Babacar était aussi bien à l’aise avec les chefs d’Etat et les princes qu’avec l’homme ou la femme sans titre, à l’aise sous les lambris dorés et sous la bougie, s’appropriant l’idée sartrienne selon laquelle, il importait de se savoir « un homme comme un autre, qui les vaut tous et que vaut n’importe qui ».
Sans se surestimer ni se mésestimer, Babacar avait par-dessus tout l’élégance de rester lui-même. Il y a quelques mois, me faisant visiter son bureau dans son domaine de Ngaparou, il me fit découvrir sa bibliothèque habillée d’une large palette de titres et d’auteurs. Avec des champs d’intérêt éclatés : sociologie, essais politiques, économie, qui renseignaient sur la curiosité, l’ancrage et l’ouverture du maître de céans. Sur sa table de travail trônait un tome des œuvres du grand timonier, Mao Zedong. Et voilà qu’il m’informe être à la recherche d’autres « tomes » pour compléter sa collection. Il lui en manquait trois que je me suis fait le plaisir de lui dégoter, découvrant au passage que beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts, puisqu’il a fallu chercher dans des cartons poussiéreux. On se « cadeautait » aussi des livres au gré de nos lectures. Et tout récemment, il avait apprécié le papier « Relire James Baldwin », que j’avais écrit en rapport avec l’affaire George Floyd. Et Dame Babou m’a appris tout récemment qu’il venait de recevoir, à New York où il réside, la commande de quelques ouvrages de Baldwin qu’il avait passée pour Babacar. Peut-être devra-t-il lui lire, très tard le soir ou très tôt le matin , dans cette ville qui ne dort jamais, quelques passages de cet immense et fascinant écrivain reconnu pour la profondeur, la justesse et la finesse d’analyse de la question noire et du racisme étasunien. N’empêche, on continuera à converser avec Babacar, persuadé comme le disait Birago Diop que « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis… ». Babacar en effet, n’est « pas sous la terre », il est « dans l’ombre qui s’éclaire Et dans l’ombre qui s’épaissit…, dans l’arbre qui frémit …, dans le bois qui gémit …, dans l’eau qui coule …, dans la case…, dans la foule … »
Sûr que là-bas, dans un coin bleu du ciel, il continuera d’insuffler son souffle et de veiller au dynamisme et à la réactivité du comité éditorial. On entendra ses commentaires, ses suggestions, ses coups de gueule, son indicible tendresse, sa déconcertante bienveillance. On échangera, on débattra jusqu’à ce que l’on arrive à ce petit quelque chose de consensuel, assumé et porté par tous, comme il le souhaitait toujours. Reste maintenant à maintenir la flamme et à veiller à la transmission qui l‘obsédait. Ce qu’il attend de nous en effet, « ce n’est pas un sanglot mais un élan ».
Repose en paix frérot. Repose en paix l’ami.
Si loin…Si près… Si toujours….Comme une éternité !
* Le Calame, du latin calamus, est un roseau taillé en pointe dont on se sert pour l’écriture, notamment sur les tablettes en bois.
Dakar, 5 août (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la téléphonie mobile, à la pandémie de Covid-19, à la justice populaire, entre autres.
Grand-Place parle de ‘’guerre’’ dans la téléphonie mobile au Sénégal et souligne que ‘’depuis le 12 juillet, l’ARTP a infligé une astreinte journalière de 2% sur son chiffre d’affaires à Saga Africa Holding, promoteur du réseau Free’’. ‘’Une décision tombée suite au refus de ce dernier d’exécuter la convention commerciale qui le lie à Sirius Telecom, promoteur de la téléphonie mobile Promobile’’, ajoute la publication.
Dans cette ‘’guerre’’ entre opérateurs de téléphonie mobile, le quotidien Kritik estime que l’ARTP ‘’perd le réseau’’.
‘’Censée être l’autorité de référence et acteur déterminant du développement de l’économie numérique dans notre pays, l’ARTP assiste impuissante à une guerre entre opérateurs, le plus souvent sur le dos des consommateurs’’, déplore le journal.
‘’Entre le bras de fer entre Free et Promobile, malgré les recommandations de l’agence de régulation et la hausse unilatérale des prix par Orange qui sort de sa réserve la clientèle, le gendarme des télécoms reste un spectateur qui semble avoir perdu le réseau’’, écrit Kritik.
Concernant la hausse des tarifs illimix, Walfadjri relève que l’opérateur Orange ‘’explique sans convaincre’’. ‘’La Sonatel se défend d’avoir augmenté ses tarifs sur les offres illimix. Son directeur général affirme que contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, la nouvelle formule constitue une baisse tarifaire’’, rapporte Walf.
Source A plonge dans la renégociation ‘’aux forceps’’ du contrat de l’autoroute à péage et explique ‘’ce qui a perdu’’ Eiffage, le concessionnaire. Alors qu’au départ ‘’les prévisions, en termes de fréquentation journalière de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, étaient de l’ordre de 30 000 à 50 000 voitures, à l’arrivée, ces chiffres sont largement dépassés. Car en moyenne, 90 000 voitures empruntent quotidiennement cet axe routier’’, souligne le journal.
Enquête s’inquiète de l’augmentation des cas de décès liés à la Covid-19 et note que le Sénégal est ‘’dans l’impasse’’. ‘’Trois patients sont morts hier de la Covid-19, alourdissant ainsi un bilan déjà inquiétant. L’augmentation des cas corrélée à une stratégie déficiente entraine de plus en plus de décès’’, selon le journal.
Au même moment, Le Quotidien signale que ‘’débordés par un afflux de malades, la Mauritanie et la Gambie ont officiellement demandé l’aide du Sénégal qui est aussi englué dans les mêmes problèmes’’.
‘’Contrairement à ces deux pays, il dispose de ressources humaines qualifiées et expérimentées et un système de dépistage crédible dont Banjul et Nouakchott sont dépourvues pendant que la contamination continue’’, écrit le journal.
Le Soleil s’intéresse à la protection civile et annonce que l’Etat a installé 350 paratonnerres en 2020.
L’Observateur déplore ‘’la recrudescence de la justice populaire’’. ‘’Les marchands ambulants de Keur Massar qui exigent réparation, les supposés talibés de Serigne Moustapha Sy qui se vengent… Quand les citoyens prennent en charge la force de la justice, l’Etat perd ses prérogatives’’, souligne L’Obs qui parle de ‘’justice par la force’’.
Sud Quotidien s’intéresse aux prochaines élections locales et annonce que ‘’la bataille de Dakar’’ aura lieu. ‘’Remporter la bataille de Dakar ! C’est ce challenge presque titanesque que la mouvance présidentielle doit relever au soir de la tenue des élections locales prévues au plus tard le 21 mars 2021’’, écrit Sud.
Selon le journal, ‘’de toute évidence, le chef de l’Etat Macky Sall ne peut plus supporter les défaites successives de son camp dans la capitale sénégalaise (…)’’.