Le Sytjust reconduit un mot d’ordre de grève de 72h
Ça fera bientôt un mois que la justice est paralysée par le mouvement d’humeur des travailleurs. Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) maintient la cadence.Il ne compte pas arrêter la grève sans satisfaction de ses doléances. Le Sytjust a décrété hier un grève de 72 heures renouvelables couvrant les lundi 13, mardi 14 et mercredi 15 juillet. Les travailleurs de la justice poursuivent ainsi leur lutte pour contraindre le ministre de la Justice, Me Malick Sall, à faire appliquer le protocole d’accord signé avec les travailleurs de la justice en février 2018. Le syndicat reproche au Garde des Sceaux d’avoir refusé de mettre en œuvre les réformes qu’il a trouvées. Mais son mutisme face au mouvement d’humeur favorise le prolongement de la crise qui n’a que trop duré. Dans le sillage de la lutte pour la satisfaction de leurs doléances, le Sytjust organise une marche demain sur le boulevard Général De Gaulle.
Les «Tata» haussent les prix
Les Professionnels du Transport Urbain (Aftu) propriétaires des minibus Tata, sont très remontés contre les autorités étatiques. Ayant subi des pertes énormes durant l’état d’urgence décrété par le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la covid-19, ces transporteurs urbains ont décidé d’augmenter le prix du transport demain dans l’objectif de réduire la perte. Même s’ils ont reçu une enveloppe de l’Etat dans le cadre du Fonds covid-19, ces transporteurs des minibus «Tata» trouvent la somme dérisoire. Ce sont malheureusement les populations qui vont en pâtir.
Me Omar Youm brandit des sanctions
Ne quittons pas le transport urbain pour dire qu’on va vers un bras de fer entre l’Association de financement des Professionnels du Transport Urbain (Aftu) et le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Me Omar Youm précise que cette mesure des transporteurs n’est qu’une violation du décret fixant les tarifs des transports publics routiers. Ainsi, le ministère chargé des Transports terrestres informe les usagers qu’aucune augmentation des tarifs de transport n’a été discutée encore moins arrêtée avec les opérateurs. Du coup, Me Omar Youm prévient que toute augmentation des tarifs constituerait une infraction à la règlementation sur les tarifs de transport routier. Il ajoute que toute hausse unilatérale des tarifs serait contraire au décret précité et aux conventions signées entre l’autorité de régulation des transports urbains, le Conseil exécutif des Transports urbains de Dakar (CETUD) et les Groupements d’Intérêts économiques membres de l’AFTU. Me Omar Youm exhorte ainsi les opérateurs à veiller à l’application des tarifs. Il menace de sanctionner tout transporteur qui augmenterait le tarif. Avant d’inviter les forces de sécurité à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
Trois noyades à la plage de Thiaroye
Au Sénégal, les vacances scolaires riment avec noyades d’adolescents dans les plages pour la plupart non autorisées. La situation est devenue inquiétante à la plage de Thiaroye sur mer Mbatal. En fait, 03 personnes sont portées disparues depuis samedi dernier. Ce qui a poussé des maîtres-nageurs à interpeller les collectivités territoriales pour renforcer les moyens de sauvetage
Guy Marius Sagna accuse
L’activiste Guy Marius Sagna alerte sur la violence exercée sur les détenus de la chambre 8 de la prison du Camp pénal.Il dénonce l’attitude de «l’administration pénitentiaire qui, pour tuer dans l’œuf la grève de la faim des détenus de la prison du Camp pénal, a violenté notamment les détenus de la chambre 8». A en croire l’activiste, le détenu Birame Ndiaye a une fracture. Face à cette situation, Guy Marius Sagna interpelle le ministre de la Justice qu’il tient pour responsable de tout ce qui arrivera aux détenus. Il invite les parents des détenus à sortir de l’anonymat et à agir afin qu’on arrête la violence sur les prisonniers.
Un agent du Centre des visas VFS chope la Covid-19
Rouvert seulement le 29 juin dernier, le centre de visas VFS Global es tinfecté par la covid-19. Un des agents a chopé la Covid19. Selon des sources de «L’As», la personne en question a été contrôlée positive au coronavirus samedi dernier. Alité, l’agent s’était rendu jeudi dernier à l’hôpital pour se faire soigner. C’est ainsi qu’on lui a fait subir des tests qui vont se révéler finalement positifs. Et selon nos informations, l’agent a été en contact avec de nombreuses personnes dans le service et qu’il ne pouvait aucunement se douter d’être atteint de la maladie.
Mansour Faye offre 350 millions de primes
Finalement, les opérations de distribution des kits alimentaires destinés aux ménages vulnérables ou impactés par la Covid-19 tirent à leur fin. L’annonce est du ministère du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale qui donne une prime de motivation aux 5 000 vérificateurs de cette opération qui avait suscité la polémique. Remerciant tous les acteurs impliqués dans le processus, le ministre Mansour Faye informe que les vérificateurs recevront chacun une somme de 70 000 Cfa payable en 2 tranches auprès des chefs des services départementaux du développement communautaire. Le coût des primes s’élève à 350 millions. Il renseigne d’ailleurs que la première tranche de ce montant est déjà disponible.
Appui de Marième Faye Sall
Les personnes à mobilité réduite et celles âgées du département de Fatick ont reçu hier un important lot de matériels composé entre autres de chaises roulantes, de déambulateurs, de tensiomètres, de céréales etc. Au total, c’est plus de 1 500 articles qui ont été remis aux maires du département à l’exception de celui de Fatick qui recevra sa dotation dans les jours à venir. Un geste de la présidente de la Fondation Servir le Sénégal, Marième Faye Sall. Cette énième action de solidarité de la première dame à l’endroit des populations du Sine entre, selon Maïssa Mahecor Diouf, dans le cadre du programme d’appui aux personnes vulnérables déjà déroulé à Kaolack, Pikine, Saint-Louis et Thiès. Il s’agit, selon le nouveau directeur général de la Société d’Aménagement du Foncier et de Rénovation Urbaine, de soulager les personnes en situation difficile. La cérémonie a été présidée par le ministre maire de Fatick, Matar Ba qui en a profité pour donner des ordinateurs aux différentes structures de santé de sa commune.
Hommage à Ndiaga Ndiaye
Les acteurs du transport routier ont rendu un vibrant hommage Ndiaga Ndiaye, disparu le vendredi dernier à l’âge de 89 ans. C’était lors de la cérémonie de levée du corps à la grande mosquée de Pikine Tally Bou Bess, en présence du ministre des Transports Terrestres, Me Omar Youm. La dépouille a été transportée à Darou Mousty où repose désormais l’un des plus grands transporteurs du Sénégal.
50 milliards FCfa, pour les éleveurs...
Une banque populaire pour aider les éleveurs, pêcheurs, agriculteurs...à sortir de la pauvreté. C’est l’idée ingénieuse trouvée par Abdourahmane Kâ dit Ngadiel, un homme d’affaires connu dans la zone nord pour ses actions sociales en faveur des plus démunis. Sa dernière trouvaille, une banque populaire au capital de 50 milliards de FCfa, dénommée Sunumen pour aider les éleveurs à bénéficier de financement, à travers des usines de transformation du lait, des industries de fabriques de produits du bétail etc. Abdourahmane Kâ n’a pas perdu trop de temps. Il a mis sur la table 1milliard FCfa pour commencer. Il a mis à contribution 11 de ses amis qui ont contribué chacun à hauteur de 100 millions de FCfa. Les parts d’actions sont en train d’être vendues. Ce qui explique la manifestation organisée ceweek-end aux Hlm Grand-Yoff par Aïssata Ball, l’une des coordonnatrices basée à Dakar pour informer de la chance pour les femmes de profiter de l’aubaine, afin d’ investir et devenir du coup, les piliers de cette banque populaire. Une première au Sénégal. La coordonnatrice compte investir toutes les communes de Dakar pour porter la parole aux femmes qui tiennent aujourd’hui beaucoup de familles à bout de bras. «J’invite mes soeurs de Dakar à venir acheter des actions et être les piliers de cette banque. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons réaliser quelque chose de grand pour notre pays. L’Etat ne peut pas tout faire...»explique Aïssata Ball.
Réplique des partisans de Abdou Karim Sall
Des partisans du ministreAbdou Karim Sall par la voix de Soudé Ba s’érigent en bouclier autour du ministre de l’Environnement attaqué de toutes parts. A l’en croire, les attaques sur l’affaire des gazelles sont orchestrées par des gens tapis dans l’ombre qui veulent mettre en mal le ministre de l’Environnement avec le président Macky Sall. Une cabale qu’ils comptent stopper net.
par Pepessou
QUI DE LA BOUCHE OU DE LA VOIX EST COUPABLE ?
Il y aurait pu ne jamais y avoir d'affaire Cissé Lô, si une certaine presse n'avait pas prêté son concours aux "balanceurs" qui ont fait fuiter des propos, certes salaces et d'une extrême indécence, mais tenus, après tout, en privé
Les propos du secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics) Bamba Kassé, parus dans la presse de cette semaine, sonnent comme un aveu d'impuissance. ‘’Demain, si une action publique est ouverte, le diffuseur sera poursuivi au principal. Et convenons nous-en : il nous sera très difficile de défendre un média coupable d'avoir relayé des insultes’’, prévient-il au sujet des propos du député Cissé Lô dont la presse s'est fait l'écho.
Peu dans son rôle habituel, peut-être, le premier des responsables syndicaux de la presse sénégalaise prend ses distances face à la déliquescence des pratiques de certains de ses confrères et consœurs.
Le parlementaire Moustapha Cissé Lô a défrayé la chronique non pas en tenant des propos injurieux. C'était, après tout, son quotidien et tout le monde avait fini par s'en accommoder, apparemment. Mais ce qui en fait la gravité, c'est la publicité donnée à ses propos par ses adversaires de même parti politique qui les ont ainsi mis sur la place publique de façon exhaustive, avec la complicité des médias et réseaux sociaux. Il y aurait pu ne jamais y avoir d'affaire Cissé Lô d'ailleurs, si la presse, ou plus exactement une certaine presse n'avait pas prêté son concours aux "balanceurs" qui ont fait fuiter des propos, certes salaces et d'une extrême indécence, mais tenus, après tout, en privé et dans les coursives des batailles de clans autour du président Macky Sall.
INTERÊT OU UTILITE ? A la différence de Bamba Kassé qui estime que ce qui s'est passé est "désolant parce que les médias ne doivent pas être que des caisses de résonance, mais des filtres capables de faire le tri entre ce qui est intéressant pour le public et ce qui, au contraire, l’indispose...", il y a peut-être lieu de nuancer ses propos. C'est justement dans la recherche de choses intéressantes pour le public, qui est une masse indéfinie, très diverse et quelquefois au discernement discutable, que les médias en arrivent dans la quête effrénée de sensationnel : le public, avouons-le, est quelque peu voyeur ! Tout ce qui suscite de l'intérêt pour lui n'est pas toujours utile, ni moral.
L'audience, l'audimat et le buzz sont des pièges. Plus encore pour des médias qui ne méritent pas toujours la qualité d'organes de presse. Quelle surprise, d'apprendre, dans l'interview donnée par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, au lendemain de la distribution de l'aide à la presse - un moment traditionnel de polémique - qu'ils ont été 372 organes à en bénéficier. Excusez du peu ! Il y a eu 143 radios communautaires et 156 organes de presse en ligne qu'on peut appeler plus simplement des sites Internet qui se définissent comme des journaux en ligne.
Les radios communautaires semblent pléthoriques. Mais elles le sont beaucoup moins tout de même au Sénégal que dans des pays comme le Burkina Faso et le Mali où, au lendemain des conférences nationales tenues vers la fin des années 90, il y eut une explosion du champ radiophonique. Elles ne posent pas, à vrai dire, de problème, si l'on s'en réfère aux scandales ou insuffisances attribués aux médias. La proximité semble les rendre plus responsables, et parce que redevables auprès de leurs communautés, elles se savent surveillées et évaluées par elles. Du coup, il y a peu de remontées négatives au niveau national de manquements qui leur seraient attribués. Il en est tout autrement de la presse en ligne, si prompte à relayer n'importe quoi, faute de discernement et de professionnalisme souvent de ses animateurs. Rien de plus facile que de s'auto-attribuer un titre de dirpub et la qualité de journaliste d'occasion !
ABSENCE DE DISCERNEMENT : Les abus ne sont pas propres à la presse en ligne. Journaux comme radios, dites commerciales et de portée nationale, s'y mettent souvent. Il suffit d'écouter les menaces qui passent à l'antenne des télés et des radios ou dans les pages de journaux pour s'en rendre compte. Telle localité mécontente de telle situation ou tels travailleurs frustrés par tel autre fait, vont menacer, parfois de mort, de s'immoler par le feu, de détruire des installations, sans choquer les rédactions qui auraient dû les filtrer et censurer, à défaut d'un travail fait à la base par le journaliste qui ne devrait pas accepter de prêter son concours aussi facilement à des éloges à la violence. Que l'on soit un singe ou un lion, pourvu que l'on crie fort, il y aura toujours un organe de presse pour relayer ses propos qui peuvent être parfois d'une extrême gravité. Les connivences entre journalistes et politiques faisant, certains parmi ces derniers ont compris comment fonctionne ce jeu, à tel point d'exister plus médiatiquement que politiquement. N'importe lequel de leur toussotement ou éternuement est relayé systématiquement par des organes de presse ou des choses qui y ressemblent, sans discernement aucun.
Il n'y a pas que les journalistes qui sont coupables, dans cette situation. L'Etat l'est tout autant, voire même plus. Ayant compris qu'un pouvoir, à côté d'une presse puissante et professionnelle, c'est comme entre le bélier et son éleveur qui finit toujours par en prendre le premier coup, les gouvernants accompagnent plus la déliquescence de la presse par sa massification jusqu'à l'extrême que par sa véritable professionnalisation et son épanouissement. Cette insuffisance n'est pas propre au régime politique actuel. Au temps de Senghor, la presse était rare, mais de qualité, assurément. Lire ‘’Le Soleil’’ de Bara Diouf, Alioune Dramé, Ibrahima Gaye, Ibrahima Mansour Mboup, Djib Diedhiou, Abdallah Faye, Amadou Fall, entre autres grands talents, était gage d'une information crédible (quoique journal appartenant à l'Etat) et surtout de bonne écriture. Ecouter la radio d’Alioune Fall, Pathé Fall Dièye, la revue de presse de Mansour Sow ou Martin Faye... était synonyme d'écouter des récits bien écrits et bien rendus à l'antenne. Regarder la télé de Sokhna Dieng, Elizabeth Ndiaye, Malick Guèye... pouvait ennuyer de par l'officialité de la source et la très soporifique feuille d'audience du chef de l'Etat ou les messages diplomatiques, mais... la qualité des journalistes était incontestable.
LA LEVURE ET LA FARINE - Senghor, grand féru d'art, n'en était pas pour autant un partisan du pluralisme médiatique. Dans ce domaine, comme en politique, il avait suscité des batailles de journalistes comme l'iconoclaste Abdourahmane Cissé – ‘’Lettre Fermée’’ - qui sillonnait Dakar avec sa "Deuche" pour distribuer son canard réfractaire à l'ordre senghorien, ou encore, entre autres, Mame Less Dia, du satirique "Le Politicien", s'étaient battus pour imposer le pluralisme médiatique.
Sous Diouf, la loi 96-04 du 22 févier 1996 fit voir des lueurs d'une presse à la fois plurielle et bien encadrée. Le cadre juridique, quoique bien pensé pour l'époque, ne fit jamais l'objet d'une vraie volonté de mise en œuvre jusqu'à l'avènement du nouveau Code de la presse (loi 2017-27 du 13 juillet 2017) qui attend encore ses textes d'application. Les organes de régulation, comme de contrôle éthique et déontologique, ne semblent pas, à vrai dire, outillés pour changer les choses. L'aide à la presse telle qu'elle fonctionne, aujourd'hui, agit comme la levure sur la farine. Elle favorise la massification de la presse sénégalaise simplement au détriment de sa qualité et d'une aube nouvelle dont elle a tant besoin. Dans le recensement du ministère, ils sont, pour la presse écrite, 15 quotidiens, 43 périodiques et 6 journaux régionaux à bénéficier de l'aide à la presse qui est passée cette année de 700 millions à 1,4 milliard de F CFA. Combien parmi ces organes méritent réellement le titre de journal ?
En attendant, pourront siffler injures et insanités relayées par des media qui oublient une maxime bien de chez nous : "L'injure n'est pas de la bouche qui l'émet, mais de la voix qui la relaie."
Moustapha Cissé Lo introuvable
Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) tient à laver l’honneur de sa femme qui a été accusée par Moustapha Cissé Lo d’avoir bénéficié de marchés de la part des autorités publiques. Ce qui n’est pas du goût de Aymérou Gningue qui a commis un pool d’avocats pour traduire Moustapha Cissé Lo en justice. Ses conseils ont saisi un huissier qui a procédé à la transcription des propos de Moustapha Cissé Lo depuis lundi passé. Mais l’huissier n’a pas toujours retrouvé El Pistolero pour lui remettre la sommation interpellative. Il s’est rendu chez lui jusque tard le lundi. Il y est retourné le mardi et le mercredi sans apercevoir l’ombre de l’ancien président du Parlement de la Cedeao. Finalement, avec l’accord des avocats de Aymérou Gningue, l’huissier a déposé l’acte de dénonciation à la préfecture, comme l’indique la loi, en laissant le procès-verbal de transcription. Maintenant à charge pour le Préfet de Dakar de remettre la sommation interpellative à El Pistolero. Seulement, l’huissier n’aura pas l’opportunité d’interpeller directement Moustapha Cissé Lo pour savoir s’il confirme ou infirme ses propos sur la bande sonore. Désormais, les conseils de Aymérou Gningue ont jusqu’à six mois pour déposer la plainte contre le désormais ex-responsable de l’Apr.
5e décès lié à la Covid-19 à Kaolack
La pandémie au coronavirus progresse dans la région de Kaolack. Elle continue également de faire des victimes. En effet, les autorités médicales de la capitale du Saloum ont annoncé hier le décès d’un patient interné au centre de traitement des épidémies (CTE). Ce qui porte le nombre à 5 morts liés au coronavirus. Depuis le début de la pandémie, Kaolack cumule 73 cas positifs. Les autorités sanitaires renseignent également que 3 malades de Kaolack internés au centre de traitement des épidémies (CTE) de Kaffrine sont déclarés guéris. Cependant, 03 nouveaux malades de Kaolack ont été admis hier au centre de Kaffrine. Au total, 09 malades sont actuellement suivis à Kaffrine dont 07 dans le CTE et 02 à domicile. La région de Kaffrine compte 08 cas dont 05 guéris. .
Le corps sans vie du conducteur de camion retrouvé
Un camion avait dérapé mercredi dernier au Môle 10 du Port Autonome deDakar (PAD) avant de se retrouver dans l’eau. Un des occupants du camion a été retrouvé quelque temps après par les sapeurs-pompiers. Mais le conducteur était introuvable. Eh bien, le corps sans vie du conducteur du camion a été retrouvé hier par les sapeurs-pompiers qui n’avaient pas arrêté les recherches. La dépouille du conducteur est déposée dans une structure sanitaire. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
La désobéissance civile vire à la violence au Mali
Cela commence à dégénérer au Mali. La désobéissance civile de l’imam Mahmoud Dicko a viré à la violence hier. Furieux, des jeunes ont saccagé l’Assemblée nationale et brulé des véhicules ainsi que le siège de la radio télévision publique. Le bilan des échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre est d’un mort et de plusieurs blessés. Les dirigeants de ces protestations feront face à la presse ce samedi. Déjà, ils tiennent le président Ibrahima Boubacar Keita pour responsable de la violence.
Le message du président Ibrahima Boubacar Keita
Restons avec les manifestations violentes au Mali pour dire que le chef de l’Etat est aussitôt monté au créneau. Dans son message au peuple, Ibrahima Boubacar Keita dira que c’est le cœur serré qu’il s’adresse aux populations pour regretter les scènes de violence et de saccage ainsi que les tentatives d’occupation des Institutions et services stratégiques auxquelles. A l’en croire, le bilan et les circonstances exactes des pertes humaines et matérielles reste à établir. Il a d’ailleurs diligenté une enquête à cette fin. Toutefois, Ibrahima Boubacar Keita exprime sa compassion aux familles des victimes ainsi qu’aux citoyens dont les biens ont été pillés. Il rappelle que, c’est au nom de l’Etat de droit que les pouvoirs publics ont autorisé la manifestation d’aujourd’hui du M5 RFP, malgré les incitations à la violence véhiculées par les messages de certains responsables de ce mouvement. Ainsi, précise-t-il, c’est au nom de ce même Etat de droit qu’il l’incombe d’assurer la sécurité des biens, des citoyens et des Institutions et cela sera fait, sans faiblesse aucune. Par ailleurs, il tère sa volonté de poursuivre réi dialogue et de prendre toutes le mesures qui sont en son pou- les en vue d’apaiser la situation.voir
Le Conseil départemental Louga au chevet de la Mac
La pandémie du Coronavirus continue son implantation dans les différentes régions du Sénégal.ALouga, elle a fini de s’installer mais depuis quelques semaines aucun cas n’est enregistré. Cependant, certains individus notamment les pensionnaires de la Mac rencontrent des difficultés inhérentes à la nourriture. Cette situation préoccupe fortement le président du Conseil départemental, Amadou Mberry Sylla. Il a offert un important don composé de 40 ventilateurs, de cartons de savon, d’eau de javel, de gel hydro alcoolique, des thermo flash et une tonne de riz. Une manière de contribuer à la protection des détenus de la Mac de Louga. Ce geste du conseil départemental a été magnifié par la direction de la Mac. Le gouverneur Bouya Amar qui a présidé la cérémonie a félicité le président Mbérry Sylla et son équipe qui sont toujours à côté des populations.
Les jeunes de Mbao s’offrent en chair à canon
La polémique dans le département de Pikine est loin de connaître son épilogue. Les jeunes Mbaois se disent déçus par le ministre Abdou Karim Sall qui les avait réconfortés lorsqu’il les avait reçus le 23 juin 2020, en affirmant que «la procédure de déclassement de la forêt n’est pas encore enclenchée à ce jour, et qu’il s’érigerait lui-même en bouclier contre ce projet pour défendre les intérêts de Mbao». Le coordonnateur de cette plateforme, M. Guirane Diène, a exprimé sa désolation. « A notre grande surprise, nous avons découvert que c’est lui qui a instruit, par acte numéro 2311 du 15 juin 2020, le gouverneur de Dakar pour la convocation de la commission régionale de conservation des sols », dit-il. Le coordonnateur avance que « dans ladite lettre, le ministre de l’Environnement fait état d’une lettre numéro 814 du 19 décembre 2019 du maire de la ville de Pikine pour la mise à disposition d’un site de 10 hectares localisé dans la forêt classée de Mbao pour érection de cimetière ». Par ailleurs, si l’on en croit Babacar Guèye, vice-coordonnateur de la plateforme, « le ministre a manqué de courage lors de l’audience, parce qu’il savait en âme et conscience qu’il avait trahi les principes environnementaux, en tant que premier protecteur de l’environnement. C’est pourquoi il les a bluffés». M. Guèye reste ferme sur sa position : « il n’y a pas opportunité de toucher la forêt classée pour un cimetière, sachant qu’il y a un site déjà déclassé à Pikine ouest et qui fait office de cimetière de cette localité, et qu’une seule extension règlerait le problème sur une superficie de 6 ha. Les membres de la plateforme pensent aussi que le cimetière mixte de Guédiawaye réglerait le problème dans la mesure où Pikine et Guédiawaye ont le même bloc de territorialité, avance le vice-coordonnateur. Les membres de la plateforme Développement durable de Mbao interpellent le président de la République qu’ils veulent se donner en chair à canon
4 membres de Urgences Panafricanistes arrêtés
De jeunes activistes ont mis à exécution leur menace de rebaptiser la place Faidherbe de Saint-Louis. Une manière de faire tomber un pan de la colonisation. Quatre jeunes membres de l’ONG Urgences Panafricanistes Sénégal ont effectué une descente hier sur la place avec des posters de Cheikh Ahmadou Bamba qu’ils ont collés sur la statue. Seulement, la police qui surveille les lieux a interpellé Cheikh Ousmane Diallo, Cheikh Tidiane Seck, Thierno Hamidou Baldé, Mouhamed Moustapha Dieng. Même si ses membres sont en garde à vue au commissariat de police de Saint-Louis, Urgences panafricanistes crie victoire. Désormais, indique l’Ong, la place est rebaptisée Cheikh Ahmadou Bamba en reconnaissance de son combat contre la colonisation. Ils préviennent que la jeunesse africaine n’acceptera pas que ses bourreaux d’hier deviennent ses héros d’aujourd’hui.
AIBD prêt à accueillir les vols internationaux
Le Sénégal est fin prêt pour accueillir les premiers vols internationaux après quatre mois de fermeture de ses aéroports. Le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, a annoncé que toutes les dispositions étaient prises à l’Aéroport International Blaise Diagne pour la réouverture des frontières aériennes le 15 juillet 2020. Alioune Sarr a instruit ses collaborateurs de procéder à une dernière inspection et de contrôle de l’AIBD, avant l’ouverture des frontières aériennes. A l’en croire, la mission consiste à s’assurer de la mise en œuvre effective par les différentes parties prenantes des dispositions du protocole sanitaire, pour limiter les risques de contamination et de propagation de la Covid-19.
Décès du célèbre transporteur Ndiaga Ndiaye
Une figure emblématique du secteur des transports routiers s’en est allée hier. Le célèbre transporteur dont les cars portent le nom, El hadji Ndiaga, est décédé hier à Dakar à l’âge de 89 ans. Avec sa disparition, témoigne le ministre des Transports Terrestres Me Oumar Youm, le Sénégal perd un pionnier et une référence, imbu des valeurs de citoyenneté, qui a œuvré, toute sa vie durant, au développement d’un transport responsable au service des populations. Le ministre s’incline avec respect devant sa mémoire et adresse, au nom du président de la République, ses condoléances émues à sa famille éplorée. El hadji Ndiaga Ndiaye sera inhumé ce samedi à Darou Mousty.
Zahra Iyane Thiam soutient Marième Faye Sall
La plateforme des femmes And Jéego présidée par la ministre de la Microfinance a été sensible aux propos du député Moustapha Cissé Lo contre Marième Faye Sall. Face à la presse hier, les femmes membres de ladite plateforme ont exprimé leur soutien à la Première dame. Par la voix de Monique Faye Thiam, par ailleurs présidente des femmes Catholiques de l’Afrique, elles soutiennent qu’elles ne peuvent passer sous silence toute violence, notamment verbale et de surcroît publique, exercée sur n’importe quelle femme. Elles apportent leur soutien à la Première dame Marième Faye Sall qui a fait l’objet d’attaques virulentes, selon Mme Thiandoum. Ainsi, le comité exécutif de la plateforme «And Jéego» condamne les propos malveillants dont Marième Faye Sall fait l’objet ces temps ci et l’encourage pour toutes les actions bienveillantes qu’elle mène au sein des familles et de toute la société. Pour les membres de la Plateforme, la Première dame est un modèle de femme sénégalaise, pieuse, dévouée à sa famille, à son prochain, attentionnée et qui ne prononce jamais de paroles blessantes à l’endroit de qui que ce soit.
Le rappel du ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur vient en appoint à son collègue de la Santé et de l’Action Sociale qui est apparemment éprouvé par les rappels au respect des mesures barrières. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Aly Ngouille Ndiaye invite les populations au respect des mesures barrières. Le ministre de l’Intérieur demande aux Sénégalais de porter les masques dans les endroits et établissements recevant du public, de se laver les mains régulièrement, de respecter la distanciation physique et de limiter les rassemblements