Dakar, 9 juil (APS) – L’affaire des gazelles oryx, les infrastructures routières, la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’As revient sur l’affaire des gazelles oryx et affiche à la Une : ’’Le ministre Abdou Karim Sall (AKS) dans le creux de la vague’’.
’’C’est une pluie de critiques qui s’abat sur le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, depuis l’annonce par Source A de la mort de 2 des 6 gazelles oryx qu’il avait transférées de la Réserve du Ferlo (dans le Ranérou) au profit de sa ferme privée à Bambilor. Et les explications du ministre dans son communiqué transmis à la presse sont loin de convaincre’’, souligne le journal.
La publication ajoute : ‘’Abus de pouvoir, folie de grandeur, conflit d’intérêts. L’affaire est devenue virale dans les réseaux sociaux et les qualificatifs ne manquent pas depuis l’annonce du transfert d’oryx de la réserve du Ferlo vers un domaine privé qui appartient au ministre Abdou Karim Sall. Ce dernier qui confirme la mort de deux des six gazelles qu’il avait transférées s’est fendu d’un communiqué pour soutenir que ce transfert n’était pas une simple manœuvre individuelle, mais qu’il entrait dans le cadre de la mise en place de la politique nationale de conservation de la biodiversité’’.
Le Sénégal est-il en passe de devenir ‘’une République de braconniers ?’’, s’interroge Tribune.
’’L’affaire des gazelles oryx que le ministre de l’Environnement voulait convoyer dans sa ferme privée est encore un gros scandale qu’il faut mettre à l’actif du pouvoir (….). Malgré les explications du ministre qui trouve la procédure légale, on ne saurait comprendre le fait qu’un patrimoine animalier du Sénégal puisse être confisqué par un ministre pour son plaisir personnel et, quel ministre ! Celui justement chargé de protéger la nature !’’, écrit le journal.
Source A qui avait relayé cette information est apparemment passé à autre chose en s’intéressant notamment au projet de construction d’une autoroute à Touba, dans le centre du pays. Le journal signale que ce projet est tombé à l’eau, ironisant à sa Une ’’Le +Sall+ bluff’’.
Le journal rappelle qu’’’en pleine cérémonie d’inauguration de l’Autoroute Ila Touba, le chef de l’Etat avait pris l’engagement solennel d’encercler la Ville sainte avec une Autoroute, sous la forme de deux fois, deux voies, longues, chacune, de 13 kilomètres. Mieux, en Avril 2019, Macky Sall avait fait procéder, en présence de Serigne Bass Abdou Khadre, au lancement des travaux dont le coût était estimé à 23 milliards F Cfa’’.
’’Mais ça vire au grand bluff. Car, au dernier moment, Touba n’aura droit qu’à une seule route, selon nos infos. Le projet, que pilotait l’Ageroute, a été, finalement, confié, après le dernier remaniement, au Promovilles (Projet de modernisation des villes) niché dans le Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale dirigé par Mansour Faye’’, rapporte la publication.
Le quotidien Enquête aborde ‘’la révolte des +taxis clandos+’’ et souligne qu’’en suspendant la délivrance des licences pour exercer la profession de taximan, l’Etat maintient plusieurs centaines de jeunes chauffeurs sénégalais dans l’illégalité, renonce à des niches budgétaires importantes, favorise la corruption sur la route, proroge la vie de milliers de +cercueils ambulants+ et expose les usagers à la surenchère’’.
Le journal Libération se fait écho ‘’des sombres prévisions’’ de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’économie sénégalaise face à la crise sanitaire de la Covid-19’’. ‘’Sans tomber dans la récession, le Sénégal perdrait 4 à 6,7 points de pourcentage de croissance du PIB’’, indique la BAD.
Sur le front sanitaire, Source A signale que 4 nouveaux décès rapportés mercredi portent le bilan à 141 morts depuis le début de la pandémie.
Le Sénégal a enregistré mercredi 110 nouveaux cas de coronavirus, 4 décès supplémentaires et 74 guérisons. A ce jour, le pays comptabilise 7657 cas de covid-19 dont 5097 guéris, 141 décès et 2418 sous traitement dans les différents centres de traitement.
Pendant ce temps, note Enquête, ‘’La situation est devenue très tendue, entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses collaborateurs. C’est-à-dire les paramédicaux et certains biologistes’’.
‘’Le Cadre unitaire des syndicats de la santé pour la justice sociale (Cuss/JS) est très remonté contre leur tutelle. Il demande à ses membres l’arrêt des prélèvements dans le cadre du diagnostic de la Covid-19 à compter d’hier (mercredi)’’, selon le journal.
Sud Quotidien ouvre un large dossier sur les violations du domaine public maritime dans la Presqu’Ile du Cap-Vert et évoque ’’une très vieille histoire qui risque de finir mal’’.
LU BEES AVEC RENÉ LAKE & OUSSEYNOU NAR GUEYE
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LA RUPTURE NÉO-COLONIALE, UN IMPÉRATIF
EXCLUSIF SENEPLUS - Le jeu de négociation entre les marabouts, le politique et la République - Quelle transversalité entre la primauté de l'identité africaine et l'inscription dans l’universalisme, à la lumière du slogan "déboulonner Faidherbe" ?
Lu Bees, avec René Lake à Washington et Ousseynou Nar Gueye à Dakar.
Dans ce numéro, prenant prétexte du décès récent de Serigne Pape Malick Sy (porte-parole du khalife général des tidianes) longtemps impliqué en politique, engagement pour lequel il a été plusieurs fois incarcéré, et de Mouhamadou Bamba Diagne (ancien ministre en charge des affaires religieuses sous le président Wade), Ousseynou Nar Gueye revisite le jeu de négociation permanent entre les figures maraboutiques du Sénégal, le politique et la République, de Senghor à Macky Sall. Faut-il instituer à nouveau un ministère des Affaires religieuses au Sénégal ou est-ce au ministère de l'Intérieur de récupérer ses prérogatives régaliennes naturelles de supervision de l'activité des cultes religieux ?
De son côté, René Lake fait le point sur la progression constante des infections au coronavirus aux USA avec un parallèle entre le mouvement Black Lives Matter et la lame de fond décoloniale, en pointant la responsabilité de la jeunesse africaine dans cette néo-décolonisation.Quelle transversalité entre le combat pour la primauté de l'identité africaine et l'inscription des Africains dans les valeurs d'universalisme, à la lumière du slogan "il faut déboulonner Faidherbe" ?
Lu Bees est un talk audiovisuel hebdomadaire de SenePlus et Tract, réalisé et monté par Boubacar Badji.
Mbaye Ndiaye et Yéya Diallo guéris de la Covid
Excellente nouvelle. Le ministre d’Etat MbayeNdiaye etle député Yéya Diallo qui avaient été déclarés positifs au coronavirus, il y a quelques jours, ont recouvré leur santé. Pour le cas de la parlementaire, c’est elle-même qui a annoncé la bonne nouvelle à ses amis et sympathisants sur Facebook. Yéya Diallo en a profité pour remercier les chefs religieux qui ont prié pour elle. Quand au ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, il est certes guéri, mais il est encore dans un hôtel de la place où il récupère. D’après nos sources, ses deux épouses sont également guéries.
Audition à BAG
Trois journalistes du portail web «Exclusif» ont été auditionnés hier par les enquêteurs de la Brigade des Affaires Générales (BAG), un démembrement de la Division des investigations criminelles (Dic). C’est le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, qui l’avait saisi d’une plainte contre le directeur de publication de «Exclusif», Khalil Diémé, pour diffamation. Le portail avait publié une contribution accusant le ministre de l’Environnement de gestion nébuleuse et tirant à boulets rouges sur le Dage Malick Sarr et le Secrétaire Général. Khalil Diémé a été entendu mercredi et jeudi par les enquêteurs sur l’auteur de la contribution. Les policiers veulent savoir la source du journaliste. Khalil Diémé y retourne aujourd’hui pour complément d’enquêtes. En réalité, d’une audition pour diffamation, les choses vont glisser vers une enquête sur les connexions de Khalil Diémé. Quant aux deux autres confrères, en l’occurrence Abdoulaye Faye et Youssouph Mine, ils restent à l’écoute des enquêteurs.
Le Sytjust décrète une grève de 48h
Les tribunaux seront paralysés pour le reste de la semaine. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) maintient la cadence. Le Bureau Exécutif National (Ben) a décrété hier une grève de 48 heures renouvelables couvrant les jeudi et vendredi. Les travailleurs de la Justice continuent de dénoncer ce qu’ils appellent le torpillage de leurs droits par le ministre de la Justice, Malick Sall. Selon eux, le Garde des Sceaux, pour des considérations décalées de ses responsabilités, essaie de persuader le président de la République et le gouvernement de remettre en question toutes les réformes entreprises pour la prise en charge des doléances du Sytjust. D’où l’intensification de la lutte qui demeure, à leurs yeux, la seule voie de salut pour les travailleurs de la Justice dont les intérêts sont menacés. Le syndicat appelle les travailleurs à la mobilisation pour la réussite de la marche pacifique qu’il organisera le 14 juillet 2020 à Dakar.
Renvoi du procès de Me El Hadj Diouf contre son frère
Le procès opposant Me El Hadji Diouf à son demi-frère Cheikh Fall n’a pas été débattu au fond hier. L’affaire a été renvoyée au 15 juillet prochain pour la comparution de la partie civile, en l’occurrence Me Diouf. En effet, ce dernier avait déposé une plainte contre Cheikh Fall à la Brigade de Recherches pour menaces de mort. Selon lui, le mis en cause l’a appelé à partir d’un téléphone fixe et lui a dit de préparer son linceul parce qu’il serait tué dans la semaine. D’ailleurs, les conseils d’El hadji Diouf ont trouvé aberrant qu’il n’y ait pas eu de réquisition de la Sonatel afin de concourir à la manifestation de la vérité. Par contre, le prévenu a versé de chaudes larmes au moment où ses avocats demandaient sa liberté provisoire. Me Abdoulaye Tall a souligné que le fils de son client doit subir une opération chirurgicale vendredi prochain. Dans la même lancée, Me Ndiack Ba a soutenu que son client présentait des garanties de représentation. Et Me Khoureysi Ba s’est rapporté aux plaidoiries de ses confrères. Il en est de même pour le parquet. Le dossier est renvoyé au 15 juillet prochain.
Satrec licencie en pleine pandémie
Comme alerté en début avril par certains travailleurs, la Société Africaine de Transformation, Reconditionnement et de commerce (Satrec) persiste toujours dans sa démarche de séparation à l’amiable avec des agents. Et cela, en dépit des mesures fermes données par les autorités afin de limiter les licenciements pour cause de pandémie de la Covid-19. Ces derniers jours, l’entreprise a récidivé en mettant à la porte trois de ses agents pour motif d’abandon de travail. Des allégations balayées d’un revers de main par ces travailleurs. D’après notre source, Lamine Kébé, Como Ndiaye et Ousseynou Faye ont été licenciés après avoir refusé à moult reprises la séparation à l’amiable proposée par la direction générale de l’entreprise. Ainsi, ces travailleurs qui réclament deux mois d’arriérés de salaire comptent attaquer la décision de la Satrec devant les tribunaux. Mais en attendant, ces agents en détresse comptent sur le soutien de l’Etat pour réintégrer leurs postes de travail. Nos tentatives de joindre la Direction de Satrec sont restées vaines.
Vagabondage au Pont de l’Emergence de Grand Yoff
La Police des Parcelles Assainies semble plus que déterminée à sécuriser le Pont de l’Emergence, lieu de prédilection d’adolescents agresseurs. Avant-hier, les hommes du commissaire Thierno Diop, notamment la brigade de recherches, ont interpellé 05 individus qui squattaient les lieux. Les quidams, tous des récidivistes, n’avaient aucune pièce d’identité. Ils étaient cachés dans les canaux d’évacuation de l’échangeur en train de se droguer avec du diluant cellulosique. D’ailleurs, les limiers ont saisi 04 bouteilles dudit produit. Voleur de portable Apprenti chauffeur de profession, Mamadou B. a basculé dans la délinquance. A ses heures perdues, il emprunte les véhicules de transport en commun, notamment les minibus «Tata» pour voler les passagers. Lundi dernier, Mamadou a embarqué dans un minibus «Tata» à Pikine en partance pour Yoff. Arrivé à hauteur de Patte d’Oie, le susnommé a tenté, dans la bousculade, de subtiliser le portable du passager B. Fall. Ce dernier a senti une main baladeuse dans sa poche alors que son téléphone portable a déjà disparu. C’est ainsi qu’il a pris au collet Mamadou. Acculé, ce dernier sort le téléphone portable et déclare l’avoir ramassé par terre. Des explications qui n’ont guère convaincu les passagers et le conducteur qui l’a conduit au Commissariat des Parcelles Assainies. Devant les enquêteurs, Mamadou a tenté de nier les faits. Mais il a été trahi par son passé puisqu’il a été condamné pour des faits similaires. Le bonhomme a été déferré au parquet.
Le Synttas décrète une grève de 48h
Le Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de l’Agriculture du Sénégal (Synttas) ne décolère pas contre sa tutelle et d’une manière générale contre le gouvernement. Après une pause, les techniciens et travailleurs de l’agriculture ont déterré la hache de guerre en décrétant une grève générale de 48h. Les techniciens et travailleurs de l’agriculture disent non à l’injustice sociale à cause de leurs salaires dérisoires et des moyens de travail insuffisants.
Enquête de l’Onlpl
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl), Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye, a diligenté une enquête sur le mouvement d’humeur de détenus, leur refus de s’alimenter, les allégations de maltraitance, de violences commises ou de menaces proférées par le personnel pénitentiaire contre les mis en cause. Elle a été saisie par des organisations de défense des droits humains, des citoyens, des détenus et leurs parents. Ainsi, Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye a dépêché, vendredi dernier, deux équipes d’observateurs délégués permanents aux Maisons d’Arrêt et de Correction (Mac) de Diourbel et de Thiès ainsi qu’au Camp Pénal de Liberté VI de Dakar. L’équipe des enquêteurs est composée d’un commissaire divisionnaire de police à la retraite, d’un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite et d’experts en Droits humains. Ils ont entendu les directeurs et administrateurs des prisons, mais également des membres du personnel pénitentiaire et des détenus. Les enquêteurs feront un rapport général qui sera envoyé aux autorités compétentes.
Décès du PM ivoirien Amadou Gon Coulibaly
La Côte d’Ivoire est orpheline de son chef de gouvernement. Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dauphin d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain, est décédé hier à Abidjan à la suite d’un malaise en réunion de conseil des ministres. Le candidat à la présidentielle de la RHDP, parti du Président Alassane Ouattara, est décédé à l’âge de 61 ans. Le Président Ouattara rend hommage à son jeune frère, son fils, Amadou Gon Coulibaly, qui a été, pendant trente ans, son plus proche collaborateur. Le chef de l’Etat ivoirien salue la mémoire «d’un homme d’Etat de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la Patrie». A l’en croire, Amadou Gon Coulibaly a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Ainsi, ajoutet-il, la Cot̂e d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation. Condoléances de Macky Sall au peuple ivoirien Les messages d’officiels ont plu après l’annonce de la disparition du Premier ministre ivoirien. Dans un tweet, le Président Macky Sall dit apprendre avec peine le décès du chef de gouvernement de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly. Il a adressé ses condoléances émues au Président Alassane Ouattara ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère.
Discrimination à l’endroit de la presse privée
Le Synpics dénonce la discrimination dont ont fait l’objet les chroniqueurs judiciaires des médias privés. Ces derniers ont été interdits d’accès au Tribunal de Grande Instance (Tgi) hors classe de Dakar par les gendarmes préposés à la sécurité des lieux. Seule une journaliste du quotidien «Le Soleil» a eu accès au tribunal. Le prétexte servi par les gendarmes est que les cartes de presse des organes du privé ne permettent pas d’identifier les journalistes. Le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, précise à l’endroit des gendarmes et celui qui leur a donné l’ordre, que cette décision viole deux principes à savoir le libre accès des citoyens à une audience publique du tribunal qui rend la justice au nom du peuple et le libre accès à une source d’information. Le nouveau chef de poste de sécurité du tribunal a confié à certains chroniqueurs judiciaires que la décision émane du secrétariat de la Cour d’Appel de Dakar. Le Synpics et l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires condamnent sans réserve cette décision discriminatoire. Bamba Kassé rappelle la mission de service public des chroniqueurs judiciaires. Il souligne que les cartes professionnelles dites «maison» sont utilisées et que la non-mise en place de la Commission Nationale de la Carte de Presse n’est pas la faute des chroniqueurs judiciaires. Il interpelle les autorités judiciaires.
Le Général Cheikh Guèye nommé ambassadeur en Turquie
Le Général d’armée, Cheikh Guèye revient aux affaires. Après son départ de la tête de l’état-major général des forces armées, il a été nommé hier ambassadeur de la République du Sénégal en Turquie, avec résidence à Ankara. Il remplace Moustapha Mbacké. Nominations conseil des ministres Le Président Macky Sall a nommé plusieurs cadres à des postes stratégiques ainsi que des universitaires. L’ingénieur statisticien économiste Pierre Ndiaye est promu président du Comité paritaire public-privé des Zones économiques spéciales. Il succède au poste El Hadji Ndiogou Diouf. Quant à Fatimata Sylla Sakho dite Badiallo Sylla, elle a été nommée présidente du Conseil d’Administration de la Société nationale «Les Chemins de Fer du Sénégal». Les universitaires Alassane Bah et Chérif Sidy Kane sont nommés respectivement dans les fonctions de Pr d’Informatique à l’Ecole supérieure Polytechnique de Dakar et Pr titulaire d’Economie de Développement à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Ucad
4 000 Sénégalais bloqués en Mauritanie Décidément !
Le coronavirus qui a déjà désarticulé le monde, mis à terre les économies, continue d’affecter tous les secteurs. Des Sénégalais vivant à l’étranger continuent de souffrir des conséquences de cette pandémie. « L’As» a appris que près de 4 000 Sénégalais sont bloqués en Mauritanie. Il s’agit de 3 300 personnes recensées officiellement dans la capitale Nouakchott et 400 autres recensés à Nouadhibou et autres qui désirent rentrer. Mais puisque le transport interurbain est suspendu en Mauritanie, ils sont bloqués depuis lors et ne peuvent rejoindre l’autre rive. Hier, leur tentative de manifester a été réprimée par la police, actionnée par les autorités diplomatiques. Ce qui irrite d’ailleurs nos compatriotes en détresse. Joint au téléphone, une diplomate confirme l’état de fait et précise que le nécessaire a été fait tant au niveau de l’Etat mauritanien qu’au niveau de Dakar. «On ne peut faire que cela. Ils viennent tous les jours, mais on a saisi les autorités mauritaniennes pour une autorisation, Dakar est aussi avisé », dit-il.
Air Sénégal SA choppe la covid-19
Le virus a infecté plusieurs agents de la compagnie Air Sénégal SA. La compagnie nationale qui assure le rapatriement de nos compatriotes bloqués à l’étranger, a enregistré 05 cas testés positifs au coronavirus. Les malades sont répartis entre le siège où les résultats des tests de 04 agents sont revenus positifs et un à la Direction Technique. Toutefois, Air Sénégal rassure que les malades se portent bien et ils font présentement l’objet d’un suivi médical par les autorités sanitaires. Les locaux de la compagnie nationale ont été totalement désinfectés et toutes les personnes en contact avec les cas positifs ont été mises en quatorzaine.
Pétition pour l’annulation de la dette africaine
Après le lancement de l’appel pour l’annulation de la dette publique extérieure de l’Afrique, le Comité d’initiative de l’Iada présidé par Mody Guiro compte finaliser son plan d’action et son document-plaidoyer afin d’élargir et de structurer les bases du mouvement. Auparavant, le Comité lance l’opération de signature de sa pétition en ligne sur son site web www.iadafrica.org. Il invite tous les progressistes à signer et à faire signer la pétition pour l’annulation de la dette de l’Afrique qui est fortement impactée par la pandémie du coronavirus. Le comité s’est réjoui de la réussite de la cérémonie de lancement de l’Appel. Il a obtenu le soutien de des progressistes militants de la cause d’Afrique, du Nord au Sud en passant par l’Ouest et le centre, comme en Europe et en Amérique. Ces derniers réaffirment leur engagement dans le combat pour l’annulation de la dette publique extérieure de l’Afrique. Au plan national, plusieurs personnalités comme le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le député Mamadou Diop Decroix sont intervenues pour exprimer leur soutien ainsi que près de 200 personnalités de la société politique, civile, syndicale, économique, des Ong, des organisations faitières des jeunes, des femmes du Sénégal.
Pad : Beye en phase avec ADD
Qui veut opposer le ministre des Finances au Dg du Port ? En tout cas depuis le 29 juin 2020, date de l’assemblée générale du conseil d’administration du Port de Dakar, des informations concernant la gestion interne de la structure, notamment le versement demandé et approuvé de la totalité de ses bénéfices dans les comptes de l’Etat, sont exposées dans la presse. Pourtant, d’après des proches de Aboubacar Sedikh Beye, la direction générale du Port de Dakar condamne fermement ces agissements qui portent hautement atteinte à l’image du Port. «La Direction Générale du Port de Dakar est en parfaite phase avec l’Assemblée générale du conseil d’administration. Les décisions prises par ses organes délibérants sont exécutées avec rigueur. L’Etat du Sénégal a fixé au Port de Dakar des objectifs stratégiques clairs adossés au Plan Sénégal Emergent pour un outil portuaire qui participe à la transformation structurelle de l’économie », précise-t-on du côté du Port. « C’est dans cette perspective que nous sommes sur le point de construire un Port de 4ème génération à Ndayane pour faire du Sénégal un Hub logistique et industriel sous régional », conclut la note.
L’Etat et le Sytjust invités à renouer le dialogue
L’enchaînement de la grève du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) a fini de plonger les usagers dans le désarroi. Les organisations de défense des droits humains montent au créneau pour demander à l’Etat et au Sytjust de reprendre les négociations pour mettre fin à la grève qui dure depuis bientôt un mois. Dans un communiqué conjoint, la Raddho, la Lsdh et Amnesty expriment leur préoccupation sur le mouvement d’humeur des travailleurs de la justice depuis le 15 juin et qui a entraîné la paralysie de fait de toutes les juridictions du pays. Ils soulignent que cette grève a de graves conséquences sur le droit des citoyens à un service public continu et de qualité de la justice. Aussi, ajoutent-ils, les droits des personnes privées de liberté sont particulièrement affectés par cette grève. Pour ces organisations de la société civile, c’est par le dialogue qu’une solution peut être trouvée. Par ailleurs, les défenseurs des droits humains demandent au gouvernement de respecter les engagements pris lors des négociations pour éviter les grèves récurrentes que connaissent tous les secteurs de la Fonction publique et qui ont de graves incidences sur les droits humains.
M. T. Sy décède dans la rue à Liberté 6
Une scène douloureuse est survenue hier au quartier Liberté 6. Momar Talla Sy est tombé dans la rue avant de rendre l’âme sur place. Les passants ont alerté les sapeurs-pompiers qui se sont déportés sur les lieux. Mais par précaution, les soldats du feu n’ont pas touché le corps. La crainte du coronavirus est passée par là. Finalement, le Service d’Hygiène est saisi pour désinfecter la dépouille et l’endroit. La famille Sy a été choquée par l’attitude des autorités. Puisque le corps sans vie de M. T. Sy gisait sur le sol de midi à 18h. Sa famille soutient qu’il n’était pas malade de coronavirus.
335 kilos de chanvre dans un dépôt à Kounoune
La Brigade spéciale de recherches des Douanes (Bsr) rattachée à la Subdivision de Dakar-extérieur a investi les milieux criminels et de trafic de stupéfiants. Suite à une filature de plusieurs heures, le lundi 06 juillet, les agents de la Bsr ont arrêté trois individus en pleine opération de déchargement de chanvre indien dans un dépôt situé au quartier Kounoune. La marchandise était dissimulée sous des sacs de paille d’arachide (8 sacs au total) et transportée à bord d’une fourgonnette de marque Renault trafic. C’est au moment du déchargement que les douaniers sont intervenus et ont arrêté les trois individus en question. Il s’agit notamment du propriétaire, du convoyeur et du gardien du dépôt. La drogue saisie est conditionnée en 335 paquets de 1 kg de chanvre indien, soit un total de 335 kg pour une valeur marchande estimée à 20 100 000 Fcfa.
Menaces sur les prélèvements de covid-19
Des techniciens de la santé menacent de bloquer la lutte contre la covid-19. Face à la presse, le secrétaire général du cadre unitaire des syndicats de la santé, Cheikh Seck annonce que les techniciens de la santé affiliés à la Cnts/FC ne vont plus faire de prélèvements pour la covid-19 à partir de mercredi. Pour cause, les conditions de travail et leur statut précaire dans la fonction publique. Ces techniciens exigent du chef de l’État le respect de ses engagements.
Licenciement à l’ambassade de Suisse
L’Ambassade de Suisse à Dakar est accusé de violation du code international du travail (BIT) par le secrétaire général du Sels/A par ailleurs secrétaire général adjoint de la CSA, Abdou Faty. Dans une lettre de dénonciation, le syndicaliste condamne le racisme et l’injustice sociale à la représentation diplomatique de Suisse. Pour cause, le licenciement de travailleurs dans ce contexte de covid-19 malgré l’ordonnance du Chef de l’État. Selon Abdou Faty, l’ambassade viole les accords de sièges. L’Ambassade de Suisse à Dakar confirme les licenciements tout en précisant que cela a été fait dans le respect scrupuleux des normes juridiques en vigueur au Sénégal.
La PNA sur la rupture du Phénobarbital
La Pharmacie Nationale D’approvisionnement (PNA) reconnaît la rupture de Phénobarbital, un médicament fondamental pour le traitement de l’épilepsie. Cette situation s’explique par l’arrêt de production de l’usine MEDIS fermée depuis décembre 2019. Toutefois, la Pharmacie nationale d’approvisionnement(PNA) rassure avoir importé 15 000 boîtes de 100 qui viennent d’arriver à l’aéroport et qui sont en cours de dédouanement. Les médicaments seront disponibles d’ici la fin de la semaine, puisque la PNA dispose d’une autorisation d’importation.
Manifestations
Les plateformes «Aar Li Nu Bokk», «Noo Lank» et «Doyna» reprennent la rue après une pause due à l’apparition du coronavirus au Sénégal. En réunion hier, les membres de ces plateformes, qui ont décidé de lutter ensemble, envisagent d’organiser une manifestation le vendredi 17 juillet 2020. Ils ont déposé la lettre d’information hier sur le bureau du Préfet de Dakar. La manifestation va servir de tribune pour dénoncer les nombreux litiges fonciers, les démolitions de maison, la violation des droits des travailleurs, la violation des droits et libertés des citoyens et exiger la libération de Abdou Karim Guèye, alias Xrum Xax incarcéré pour le délit d’opinion.
Le GIR tire sur Moustapha Cissé Lo
Le député Moustapha Cissé Lo est devenu l’homme à abattre pour l’Alliance Pour la République (Apr). Toutes les entités de la mouvance présidentielle tirent sur l’ancien président du Parlement de la Cedeao. Le Groupe d’Informations Républicains (GIR) n’est pas en reste. Il se réjouit de la décision de la commission de discipline de l’Apr d’exclure El Pistolero du parti pour son comportement qui était de nature à entacher l’image de l’Apr qui reste attachée au respect des valeurs d’éthique, de discipline et de loyauté. Le GIR pense que la liberté d’expression, garantie par la constitution, doit s’exercer dans la courtoisie et la discipline. C’est ce qui est attendu, à ses yeux, de tout acteur politique a fortiori ceux qui occupent des responsabilités institutionnelles.
La Gambie proroge l’état d’urgence
Alors que le Président Macky Sall a levé l’état d’urgence, son homologue gambien Adama Barrow, lui, l’a prolongé hier de sept jours à partir d’aujourd’hui. Le Président Adama Barrow rappelle dans un communiqué parvenu à «L’As» que les mesures prises antérieurement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 restent en vigueur. Il invite les Gambiens à respecter les gestes barrières pour se protéger et freiner la propagation de la Covid-19. Pour lui, la pandémie est sous contrôle en Gambie. 61 cas positifs sont enregistrés depuis le début de la pandémie dont 31 cas sous traitement, 27 guéris et 3 décès.