1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre
1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre. La dévaluation du Franc CFA était passée par là, bousculant nos prévisions. Amadou Makhtar Mbow ancien directeur général de l'Unesco, madame Viviane Wade épouse de Abdoulaye Wade et Jessica Mbow Sarr, mère de Samuel A. Sarr, ont "démarré l'antenne.
Pourquoi ces trois ? Me Wade et Samuel Sarr étaient alors en prison suite à l'assassinat du vice-président du Conseil Constitutionnel Babacar Seye dans laquelle ils avaient été cités, arrêtés et embastillés. Injustement ? Une façon de leur rendre cette justice qu’on leur avait refusée. Du moins, le croyions nous, à l'époque ! Pendant une bonne dizaine de jours nous avons coaché madame Wade pour le message en wolof que nous devions enregistrer pour le jour du démarrage de l'antenne. Quant à Amadou Makhtar Mbow, le choix porté sur sa personne coulait de source à nos yeux. Grand promoteur de la science, de l'éducation, de la culture, avocat d'un Nouvel Ordre Mondial de l'Information et de la Communication (Nomic), il avait quitté son poste suite aux manœuvres américaines, lâchés par son propre pays. Sud, né à la faveur de cette doctrine, se sentait l'obligation de rendre un hommage mérité à ce digne fils d'Afrique. La culture étant à l'esprit et à l'âme ce que la nourriture est au corps, l'ancrage de Sudfm dans la promotion de celle-ci, n'a jamais été prise en défaut. Elle s'est réaffirmée davantage avec l'avènement de la radio qui souffle ses 26 bougies cette semaine.
Abdoulaye Wade et ses compagnons d'infortune sortiront de prison à temps pour assister à l'inauguration officielle. Nous avions souhaité attendre leur élargissement pour l’inauguration officielle, histoire de défendre et d’illustrer le caractère résolument pluraliste de cette plateforme démocratique que nous avions lancée six mois plutôt, en juillet 1994.
12 janvier 1995. Inauguration “officielle “ de la première chaîne de radio privée sénégalaise diffusée sur la bande Fm. Une cérémonie populaire rehaussée par la présence de personnalités comme Monseigneur Hyacinthe le Cardinal Thiandoum, le Guide de la Tidianya Abdou Aziz Sy (Junior) alors porte-parole et futur Khalif général des Tidianes, le Grand Serigne de Dakar, Bassirou Diagne Marème Diop et tout ce que le Sénégal compte de leaders, de citoyens anonymes, de petites gens, toutes activités confondues ou sans activité.
Trois des quatre chefs d’État des pays membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, (OMVS) sont présents à cette cérémonie qui démarre par une exposition des “produits” du groupe Sud, de ses différents titres de l’époque, retraçant son parcours atypique qui a cassé bien des codes et de monopole. Lansana Konté, président de la République de Guinée s’est désisté à la dernière minute parce qu’on lui avait soufflé que le responsable de la radio était un ami de Alpha Condé, son irréductible et farouche opposant. C’est la raison pour laquelle il ne s’est pas joint à ses homologues Alpha Oumar Konaré du Mali, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya de Mauritanie et Abdou Diouf du Sénégal.
Une initiative tout à fait inédite, réalisée en partenariat avec l’Association des Artistes Plasticiens du Sénégal aura marqué les esprits. Viyé Diba, président de l’Association des Artistes Plasticiens, a sélectionné des œuvres de divers peintres pour tapisser l’immense hall et les murs du 5ème étage de l’immeuble Fahd abritant le siège de Sud Quotidien, promoteur et “hébergeur “de la radio Sudfm. Plus tard, Viyé Diba, ne cessera de sublimer le rôle de Sud dans la promotion de l’Art et des artistes, car en plus de ce qui se faisait dans nos différents supports, nous avions racheté, à prix coûtant, toutes les œuvres des différents artistes ayant participé à l’exposition le jour de la cérémonie d’inauguration de Sudfm.
La visite de l’expo et des studios terminée, alors que les invités regagnaient les tribunes pour les discours d’usage, voilà qu’entre deux portes, surgissent un trio de gais lurons, exhalant des effluves parfumées, mélange d’eau de vie, de tabac pour pipe, d’extraits de plantes herbacées (psychotropes). Joe Ramangelisa Samb alias Issa, alias Joe Ouakam, figure emblématique du pop’art, à la manière d’un Andy Warhol, devenue iconique, Djibril Diop Mambety, le dandy-bohème de Colobane à la camera baladeuse, préfiguration du Spike Lee de “Jungle fever”, orfèvre de la satire sociale et héritier de Yaadikone, le bandit de cœur qui prenait aux nantis pour combler les enfants démunis, Ibou Diouf, le poète du pinceau, l’enfant gâté, surdoué de l’Esthétique, filleul de Senghor et égérie de l’Ecole de Dakar.
La trilogie des petites gens de Mambety sous l’ombrelle de monstres sacrés qui n’en peuvent plus de disséquer et d’incarner la marginalité. Ce faisant, ils finiront par réinventer de grosses légendes urbaines, incarnées tant par leur praxis que par leur image projetée et durablement imprimées dans l’imaginaire de leurs contemporains. On comprend dès lors la réaction enjouée et un brin amusée du Président Abdou Diouf quand notre Joe Ouakam l’a accroché par l’une des manches de sa veste pour l’entretenir de questions culturelles et d’aménagement d’espaces dédiés aux Arts et à la Culture. Évidemment, les chefs d’État et leurs délégations ainsi que les invités, tous à l’arrêt observaient cette scène hugolienne fourmillant de personnages marqués par le romantisme et l’éclectisme de la nature humaine.
A la suite de cet échange Abdou Diouf contenant les interpellations sympathiquement irrévérencieuses de nos trublions se retourna pour demander à l’hôte du jour de prendre contact avec son secrétariat pour une audience à la présidence de la République. On put dès lors regagner les tribunes. En réalité le trio était plutôt un quatuor, puisque l’expédition c’est le cas de le dire, comptait une grande passionnée d’art, Madame Bintou Niang, épouse Cissé, du nom de l’architecte urbaniste, cinéaste, producteur et homme de culture, Nicolas Sawalo Cissé, auteur d’un film surla décharge de Mbeubeuss, mettant en scène un certain Ramangelisa. Encore une histoire de petites gens, passés maîtres dans l’art de la débrouille pour transformer les ordures en “or dur“.Encore une histoire de gamins des bidonvilles cornaqués par des grands Yadi (pour Yadikone, le miraculé!)rescapé d’une fratrie n’ayant pas survécu, abusivement comparé au Robin des bois (Robin Hood) de la forêt anglaise de Sherwood, héros fictif du moyen-âge anglais qui dépouillait les riches pour donner aux pauvres. Grand Yadi, ou Ndiaye Yadi pour ses proches, de son vrai nom Babacar Ndiaye, a lui bel et bien existé et a pris sa “retraite dans la localité de (campement) Nguekokh dans l’actuel département de Mbour. Un mémoire lui a été d’ailleurs consacré sur le thème du “banditisme social”. Bintou, collectionneure, galériste chevronnée, avait repéré en zone portuaire, un entrepôt pouvant accueillir ce qui va devenir l’espace Vema.
Le jour J, celui du rendez-vous avec Abdou Diouf à la présidence de la République fut mouvementé. Je devais “récupérer “Ibou Diouf au “Midi” une sorte de deuxième rédaction pour les légionnaires, de Sud qui comptaient dans leurs rangs de farouches amazones. On est en situation familière, c’est-à-dire, anxiogène avec cette sensation indéfinissable que peut éprouver quelqu’un largué au bord du précipice, “à l’insu de son plein gré”. Je crois, si ma mémoire ne me trompe, que c’est Ibou Diouf qui s’est pointé au Midi, en bras de chemise, dissertant sur “verticale “, point d’observation et d’élévation, axe de la création (sic). Un coup de téléphone du bureau me fit comprendre que Issa-Joe Ouakam nous donnait rendez-vous au Bilboquet, à quelques encablures entre son refuge et la Présidence de la République. Il nous y retrouvera après avoir fait jonction avec Djibril, comme il l’apostrophait avec une affectivité complice.
Celui-là non plus, n’était apparemment pas du matin et a dû réquisitionner une pirogue pour rallier Dakar et le centre-ville à partir de son île de Ngor résidentielle. La nuit a été longue et à verse pour des assoiffés de culture underground! Bintou, très bonne camarade, est restée distinguée et bienveillante.
Vous aurez compris que toutes ces péripéties ont avalé le temps et que l’heure de l’audience nous a trouvé en conciliabules, à hauteur de la maison militaire, face à la résidence du chef de l’État, marchant d’un pas de sénateur, indifférents à la ponctualité et à la rigueur de métronome du disciple de Senghor chez qui nous nous rendions. Apres avoir négocié à la porte, nous voici arpentant le sanctuaire de la République, gesticulant et devisant à la bonne franquette, gravissant les escaliers d’un pas instable. Comme s’ils s’étaient donné le mot, les fonctionnaires de la présidence étaient, qui à la fenêtre de leurs bureaux, qui dans les couloirs, désireux de ne rater aucun moment de notre équipée pittoresque et pour le moins inhabituelle en ces lieux solennels. Une espèce échappée d’une ménagerie ? Des troubadours amusant la galerie pour des étrennes de janvier ? Le spectacle était garanti, même si la présence de Bintou distillait quelque contenance à la troupe. Mais poursuivons. A peine l’huissier nous a-il introduits, que Djibril déploie ses bras comme pour implorer le ciel. En fait, c’était pour envelopper notre longiligne président qui jouant le jeu, a fait de même pour l’accolade de ces retrouvailles hors normes. Puisque y en a pour un, y en a pour trois. Binetou et moi nous nous en sommes tenus aux gestes–barrières de la distanciation protocolaire.
Conversation animée. Issa plus familier avec Diouf lance l’attaque. Fabienne Diouf partageait avec Joe Ouakam un espace de vie à la fois privée artistique, (pour Joe) et commercial pour la fille du président .Djibril suit et rappelle les promesses non tenues par le ministère de la Culture. Abdou Diouf, placide déroule. Vint le tour de Ibou et je dus voler à la rescousse de Bintou, remarquable de retenue afin qu’elle puisse exposer ses préoccupations au chef de l’État. Alors que l’on s’y attendait alors pas du tout, Issa se leva brusquement et alla se poster près de la fenêtre du bureau présidentiel. Il nous planta là sans que l’on sache pourquoi. Il boudait tout simplement. J’ai dû négocier son retour au salon du président qui lui a parlé avec bienveillance et douceur. C’est à cette occasion que le projet de Sandaga, centre culturel ouest africain et zone piétonne a été présenté au président Diouf, séduit par l’initiative. Des questions importantes dans le domaine du cinéma, de l’art, bref de la culture ont été abordées au cours de cette audience et des engagements pris. Un seul a été concrétisé. Joe s’était insurgé justement sur cette manie de nos gouvernants de ne pas traduire dans les faits les politiques annoncées. Cela était insupportable pour des créateurs et des entrepreneurs culturels connus et reconnus mondialement, sans que leur propre pays ne suive. La suite lui a donné raison.
Sandaga rasé ce soir
Vendredi de tous les dangers au marché Sandaga. Alors que le Préfet avait donné un deadline aux commerçants, Alioune Badara Sambe est décidé à faire appliquer la loi en déguerpissant le marché en vue de sa réhabilitation. Visiblement déterminé à matérialiser le projet de réhabilitation du mythique marché créé en 1933, le ministre Abdou Karim Fofana et ses services ont décidé de passer à l’acte, ce soir à 22h. Autrement dit, s’ils ne prennent le soin de mettre leurs marchandises à l’abri, les commerçants verront les bulldozers les écraser. Car, l’Etat entend reconstruire le même modèle et ériger un centre commercial pour loger tous les commerçants. Mais en attendant, ils vont devoir se caser aux Champs des courses, le temps que le bâtiment soit refait.
32 jeunes interpellés par la police à Saint-Louis
Le phénomène de l’émigration clandestine est loin de s’estomper. Nonobstant la pandémie de la Covid-19, il y a toujours des candidats à l’émigration clandestine. Ces derniers n’hésitent pas à débourser une fortune pour braver les dures conditions de traversée de la mer. En croisade contre l’émigration clandestine, le commissaire de police de l’île, Mame Diarra Faye, multiplie les descentes. Celles-ci ont été fructueuses pour son équipe. Tout est parti de l’interpellation de deux individus dans le populeux quartier de Guet-Ndar. Exploitant une information, les limiers ont effectué une descente sur le terrain pour traquer les candidats. Ils ont interpellé, derrière l’école Cheikh Touré de GuetNdar, deux personnes qui tentaient d’acheminer un groupe de candidats à l’émigration vers l’îlot du quartier de Pikine où les attendait le cerveau de la bande. Le groupe de quatre personnes dont le cerveau et ses acolytes devait convoyer leurs clients vers une pirogue en haute mer pour rejoindre l’eldorado. Les investigations de la police permettront d’arrêter une trentaine de personnes. Les complices ont été arrêtés de même que le père du cerveau de la bande. Au total 32 candidats étaient sur le point de partir. Trois personnes ont été présentées au procureur et les 29 autres libérées. Si certains avaient remis de fortes sommes d’argent, d’autres avaient mis en gage des moutons.
Le meurtrier de Binta Camara condamné à la perpétuité
Me Ciré Clédor Ly est rouge de colère après le verdict de son client Pape Alioune Fall qui est condamné à la perpétuité par la chambre criminelle de Tambacounda. Ce dernier a été reconnu coupable de viol suivi de meurtre sur Binta Camara. Mais pour son conseil, on n’a pas rendu justice à Pape Alioune Fall.Il aurait compris et accepté la perpétuité, dit il, si son client était condamné pour ce qu’il a fait, c’est-à-dire avoir causé la mort d’une personne. Mais ce qui est inadmissible, à ses yeux, c’est qu’au cours de l’audience publique, aucune preuve n’a été apportée pour montrer qu’il a violé Binta Camara. Me Ciré Clédor Ly croit fortement qu’il y a eu manipulation des procès verbaux parce que Pape Alioune Fall est innocent du crime avilissant de viol alors qu’il est condamné pour cela. C’est cela qui choque l’avocat : la reconnaissance de sa culpabilité de viol là où le monde entier a pu voir qu’il n’y a pas un seul indice pouvant conduire au crime de viol. La robe noire met le verdict sur le compte de l’émotion. Il rappelle que l’émotion avait gagné le peuple etle peuple a été suivi par le tribunal alors qu’il ne dispose pas du dossier. Selon Me Ciré Clédor Ly, le tribunal a donné sa vérité qui reste une vérité judiciaire mais pas la vérité historique, que cela soit dans le cas de Pape Alioune Fall que du crime de Koumpentoum. Aussi at-il fait immédiatement appel parce que ce verdict ne doit pas passer. Il est convaincu qu’il ne sera pas confirmé. L’avocat pense que le juge d’appel verra si la peine à perpétuité devait être la seule à être appliquée à son client.
Les meurtriers du commandant aussi
Restons avec Me Ciré Clédor Ly, qui est également convaincu jusque dans sa tombe, que la bande à Idrissa Sow alias «Peul bou rafète» n’est pas coupable de l’assassinat de l’adjudant Tamsir Sané, chef de la brigade de Koumpentoum mort au cours d’une intervention, lors du braquage de la Poste. La chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Tambacounda a condamné la bande à perpétuité. Pour l’avocat, il n’existe pas d’éléments de preuves scientifiquement démontrables qu’ils sont les assassins du gendarme. Et pire, se désole-t-il, on ne pouvait pas être dans un procès équitable parce que les accusés n’ont pas été en mesure de se faire défendre par des avocats, mais aussi de s’exprimer correctement sans violence. Le verdict est assorti d’une amende pécuniaire. Me Ciré Clédor Ly a également fait appel de ce verdict.
Me Malick Sall zappe le Sytjust et reçoit l’UNTJ
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a passé en revue hier la situation qui prévaut dans le secteur de la justice avec l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ), la deuxième organisation syndicale. La délégation de l’Untj était conduite par le secrétaire général Me Atab Goudiaby accompagné d’Abdoulaye Mboup, Ramatoulaye Niang et Me Tanor Diamé. Les deux parties ont échangé sur le fonctionnement régulier du service public de la justice, les conditions de vie des travailleurs et la gestion des carrières. Elles se sont largement accordées sur ces différents points et ont fait valoir une parfaite convergence de vues, d’après un communiqué conjoint reçu à «L’As». La même source indique que le garde des Sceaux a apporté toutes les informations et précisions nécessaires à la bonne compréhension des enjeux du moment dans le secteur de la Justice. Me Malick Sall a réitéré ses dispositions à instaurer un climat apaisé avec tous les partenaires sociaux. Atab Goudiaby et Cie comptent poursuivre en toute responsabilité leur engagement pour le service public de la Justice. Les deux parties vont se retrouver périodiquement dans le cadre d’un dialogue social fructueux et dans l’intérêt du secteur.
Le Secrétaire général du Sytjust en colère
Restons à l’audience que le ministre de la Justice a accordée à l’Union nationale des travailleurs de la Justice (UNTJ) pour dire qu’elle a mis le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) dans tous ses états. Me El hadji Aya Boun Malick Diop fustige l’attitude du ministre Me Malick Sall qui reçoit une délégation de travailleurs de la Justice au moment où le Sytjust livre une âpre lutte. Citant Me Atab Goudiaby, Abdoulaye Mboup, Issa Camara, Ramatoulaye Niang, Tanor Diamé… tous membres du bureau exécutif national de l’UNTJ, il estime qu’il s’agit de l’aile dissidente du Sytjust qui n’a même pas encore de reconnaissance légale (récépissé). Il se désole que le ministre Malick Sall, au lieu de régler la crise de manière responsable, mise sur une division des travailleurs de la Justice.
5 agents de SEN’EAU chopent la Covid-19
Le virus est entré à Sen’Eau, infectant 5 agents de la société de distribution d’eau. Deux agents testeś positifs au coronavirus travaillent au siège de la société à Hann, deux autres sont en service à l’usine des eaux de Castors et un travaille à la Direction régionale de Rufisque. Aussitôt, ils ont été pris en charge par une équipe médicale et la liste des personnes contacts a été établie. Ces dernières sont mises en quarantaine et bénéficient d’un suivi médical. Les locaux sont désinfectés. Par cela, la Direction générale s’engage à mobiliser tous les moyens nécessaires pour préserver la santé des travailleurs et garantir des espaces de travail sains et participer activement à freiner la propagation de la Covid-19.
Le collectif de Gadaye reçu par Karim Fofana
Le ministre de l’Hygiène publique, du Logement et de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana, a désamorcé provisoirement la bombe. Il a reçu mardi, chez lui, le collectif de Gadaye constitué de 253 membres. En effet, après un très long échange, le ministre Fofana s’est engagé à résoudre au plus vite et définitivement leur problème. D’après un communiqué parvenu à «L’As», ils renseignent que cette rencontre fait suite à un premier contact avec les plus hautes autorités qui ont réclamé le dossier de l’affaire Gadaye pour en avoir une idée claire. D’où la suspension du mouvement d’humeur du collectif pour permettre aux autorités de trouver une issue heureuse à cette situation qui dure depuis 07 ans. Les membres du collectif veulent que le promoteur Mbaye Fall leur restitue leurs parcelles.
Amadou Tidiane Talla
Pikine a abrité hier une cérémonie de remise d’exemplaires de Coran (97 mille au total) destinés à 32 400 daara répartis à travers le Sénégal. Il s’agit d’un don de l’Association turque Hayrat au Conseil supérieur des maîtres coraniques du Sénégal, suite au séjour de son président Amadou Tidiane Talla, par ailleurs ambassadeur itinérant et ancien député, au pays d’Erdogan. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Turquie au Sénégal, DrAhmet Kavas, qui a eu d’abord à magnifier les excellentes relations entre les deux pays avant d’appeler au renforcement de l’unité musulmane. L’ambassadeur itinérant Amadou Tidiane Talla, pour sa part, a vivement remercié l’association turque. Il réitère la volonté de l’Etat de concrétiser le projet de modernisation des daara et le retrait des enfants de la rue.
Mort subite dans un bus tata
Un agent municipal de Yeumbeul Sud, âgé de 51 ans, a piqué hier un malaise à bord d’un bus Aftu de la ligne 43, aux environs de 18 heures. Abdou Dione est aussitôt évacué au poste de santé de Khourounar où il a finalement rendu l’âme. Le médecin qui l’a consulté a conclu à une mort naturelle. Toutefois, une enquête est ouverte par la Police.
Mort subite à Pikine «Tally bou bess»
Ibrahima D a piqué une crise à bord de son véhicule avant de heurter un poteau électrique. Il est sorti du véhicule avant de s’affaler par terre. Les secours alertés l’ont trouvé décédé. Mais il ne présentait aucune blessure. Le corps sans vie du défunt a été déposé à l’hôpital Aristide le Dantec par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police de Pikine en charge de l’enquête.
Ndiame Diop, nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale…
C’est un compatriote qui dirige la Banque mondiale pour leBrunei, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande. Il s’agit de Ndiame Diop qui est depuis le 1er juillet au poste de directeur des opérations. Economiste de formation, il a la tâche de superviser les opérations de la Banque mondiale dans les quatre pays et de poursuivre le dialogue politique de l’institution avec le Gouvernement, la société civile, les universités, le secteur privé et d’autres partenaires. En fait, le programme de la Banque mondiale (GBM) en Malaisie, aux Philippines et en Thaïlande combine des analyses, des services de conseil et des opérations de prêts pour soutenir les programmes de développement des pays.
Habib Niang a perdu sa mère
La nouvelle coqueluche politique de la région de Thiès est en deuil. Le président du mouvement And Suxali Sénégal, Habib Niang, a perdu hier sa mère Aïssatou Kane, des suites d’une courte maladie. L’AS présente ses condoléances attristées à la famille éplorée.
KEEMTAAN GI - LA «BELLE» ET LA «BRUTE»
Ça nous change de l’environnement morbide du Covid-19. De la danse du ventre des alliés et transhumants qui veulent siéger à la table du Conseil des ministres et qui font des yeux doux au Chef à travers des contorsions chorégraphiques inimaginables et dignes des catins. Le Chef serait ainsi dans l’esprit d’un remaniement. Déjà ? De la réciprocité à ces vilains Toubabs qui nous considèrent toujours comme la misère du monde. Des accès de colère d’un « Pistolero », le seul à oser regarder le Chef dans le blanc des yeux et lui dire qu’il est dans l’erreur. il ne lui est redevable en rien. Ça nous change également d’un communiqué du Conseil des ministres qui nous parle de privation de vacances d’un gouvernement dont les ministres et le Chef ne pourront avoir les pieds dans l’eau à Biarritz. Déjà, son joujou volant est resté plus de trois mois cloué au sol, son pilote en chômage technique. A ce prix, la « belle » doit avoir de beaux restes ou receler des trésors insoupçonnés en mesure de rendre dingues bien de malheureux mecs. A moins que l’architecte n’ait plus de goût, lui qui a sorti de terre des merveilles. Lui que l’on dit assis sur des milliards et qui peut s’offrir les plus belles naïades. Pour des instants de bonheur souvent furtifs — surtout à plus de 60 ans — le jackpot à la « belle ». Un appartement et une boite de nuit. Cerise sur le gâteau, le tout niché sur la Corniche objet de tant de convoitises des politichiens et autres nouveaux riches. Faire une telle offre à une « belle », seule une « brute » qui ignore la valeur de l’argent peut le faire. Pas du genre à qui l’on dit : «Kula jox xaalis, doo ko yàq.» Bon, faut qu’on se calme ! Ce pays est en train de prendre une pente dangereuse avec des hommes qui n’ont plus l’art de la galanterie et des femmes pour le moins revêches. Et pan sur notre gueule ! Ça vous fait sourire ? Tchip !!!
KACCOOR BI
MINISTÈRE DE LA JUSTICE/L’UNTJ LA DILIGENCE DE ME MALICK SALL DECANTE LA SITUATION
Si le ministère de la Justice et l’Union nationale des travailleurs de la Justice sont tombés d’accord jusqu’à signer un communiqué conjoint, c’est parce que le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a été diligent. Très sensible à la bonne marche de la Justice, Me Malick Sall a une fois de plus montré sa capacité d’écoute et sa disponibilité à l’égard des travailleurs de la Justice. En recevant hier l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj), il a passé en revue la situation qui prévaut dans le secteur. Après un large tour d’horizon, et à l’issue de discussions franches autour des questions liées notamment au fonctionnement régulier du service public de la Justice, aux conditions de vie des travailleurs, à la gestion des carrières, les parties se sont largement accordées sur ces différents points et ont fait valoir une parfaite convergence de vues. Le Garde des Sceaux a apporté toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension des enjeux du moment dans le secteur de la Justice. Me Malick Sall a encore réitéré ses bonnes dispositions à instaurer un climat apaisé avec tous les partenaires sociaux. De son côté, l’Untj s’est engagée à apporter les clarifications nécessaires à la base et à poursuivre en toute responsabilité son engagement pour le service public de la Justice. Les deux parties ont convenu de se retrouver périodiquement dans le cadre d’un dialogue social fructueux et dans l’intérêt du secteur. Tout est bien qui finit bien !
BRUTALITÉS POLICIÈRES À GRAND-DAKAR ATTENTION AUX EMEUTES !
Dans un certain temps, les éléments du poste de police de Grand-Dakar s’activent pour faire respecter le port des masques où ils font preuve souvent d’abus. Comme chaque jour, ils sillonnent les quartiers Zone A, Grand-Dakar, Niary-Tally et Bopp pour traquer d’éventuels contrevenants ou récalcitrants. Des opérations que « Le Témoin » quotidien salue à leur juste valeur puisqu’ elles ont pour but de faire appliquer les mesures barrières et le port de masque de protection contre le coronavirus. Malheureusement, les policiers de Grand-Dakar opèrent avec violences et brutalités. hier, à la Zone A, ils ont encore violenté de jeunes étudiants et autres bonhommes avant de les embarquer pour non port de masque alors qu’ils étaient devant leur domicile ou résidence universitaire. il est vrai que ces jeunes ont violé la loi. Mais n’était-il pas plus indiqué de confisquer leurs cartes d’identité afin de les obliger à venir payer la contravention au commissariat ? rien de tout cela ! Toujours est-il que ceux « payent » sur place sont libérés, tandis que les autres sont violentés, interpellés et jetés dans le panier à salade. Face à ces violentes et brutalités policières, certains jeunes avaient décidé d’investir la rue jusqu’à vouloir aller attaquer le poste de police de Grand-Dakar. heureusement, ils ont été raisonnés par des notables et chefs de quartier de proximité. En tout cas, le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye et le directeur général de la police Ousmane Sy doivent taper sur la table pour inviter les policiers de Grand-Dakar à la légalité. Sinon, ce genre de brutalités policières peut virer, un jour, à des émeutes. Certains quartiers de la banlieue de Paris et de New-York ont eu à connaitre ces situations ayant embrasé tout un pays. Conséquences : des vies emportées, des casquettes tombées et des dégâts matériels immesurables. Que Dieu nous en garde !
TAMBA LE MEURTRIER DE BINETA CAMARA PREND LA PERPETUITE
La Chambre criminelle de Tambacounda a condamné ce jeudi 2 juillet Pape Alioune Badara Fall décrit comme « le meurtrier de la jeune Bineta Camara » à une peine de prison à perpétuité pour meurtre. L’accusé a été jugé coupable pour avoir « volontairement » tué, le samedi 18 mai 2019, la fille du DG de l’Agence de développement local (Adl), Malal Camara. Et, il sera privé à vie de ses droits civiques. Le parquet de la ville du Sénégal oriental a été suivi dans ses réquisitoires. Le drame avait à l’époque suscité une vive émotion. L’assassinat a eu lieu au quartier Saré Guilèle. Pape. A. Fall, le présumé tueur de la demoiselle Binta Camara a été identifié et arrêté avec le portable de la victime qu’il détenait par devers lui à la maison mortuaire même. C’est grâce à la géolocalisation que les limiers l’ont repéré et identifié. Pape Alioune Badara Fall avait reconnu l’assassinat, mais refusait d’avouer le viol qu’il aurait commis.
MEURTRE COMMANDANT TAMSIR SANE LES ACCUSES PRENNENT LA PERPETUITE
Restons toujours à Tamba. Le verdict sur le meurtre du Commandant de la Brigade de gendarmerie de Koumpentoum, Tamsir Sané tué en juillet 2019, lors d’une intervention après un échange de coups de feu avec des malfaiteurs qui cambriolaient le bus de poste de la localité, est connu. Ce jeudi 2 juillet 2020, la Chambre criminelle du Tribunal de Grande instance (Tgi) de Tambacounda déclare les accusés Idrissaa Sow alias « Peul bou rafet », Kéroroko Ba, Doudou Ba dit Demba Sireye, Moussa Diallo et Sidy Diallo coupables d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit avec usage de véhicules, d’effraction, de port et usage d’armes et de violences ayant entraîné la mort et les condamne, après confusion de peines à la réclusion criminelle à perpétuité. Dans ce même registre, la Chambre déclare Pathé Ba coupable du délit de recel de malfaiteurs, Khoureyssi Diallo coupable de détention d’une arme de la 3e catégorie sans autorisation administrative et les condamne, chacun en ce qui le concerne une peine d’emprisonnement de six (6) mois avec sursis et à une amende ferme de cinquante mille (50 000) FcFA.
DECES DE LA TANTE DE HABIB NIANG
Habib Niang, président de “And Suxali Sénégal” est en deuil. il a perdu sa tante, Aissétou Kane, dans la matinée de ce jeudi 2 juillet 2020. Malgré la situation de la covid19, parents et amis ont accompagné la défunte au cimetière de Yoff ce jeudi en début de soirée. A la maison mortuaire, à Sicap Amitié 2 derrière l’hôpital Gaspard Camara, une foule importante a fait le déplacement. Mais les dignitaires religieux de la famille ont rapidement formulé des prières à l’endroit de la défunte pour libérer ensuite la foule à cause de la covid19. Un peu plus tôt, sur sa page Facebook, habib Niang écrivait des mots profonds à l’endroit de la disparue. « Le président du mouvement And Suxxali Sénégal ak habib Niang vient d’être endeuillé par le décès de sa tante qui l’a élevé. Une brave dame généreuse, gentille et pieuse qui était une seconde mère, une amie, une confidente, vient de nous quitter. Qu’Allah le tout-puissant lui accorde le repos éternel et le paradis céleste. repose en paix chère maman » écrit habib Niang. La rédaction du Témoin présente ses sincères condoléances au président du mouvement And Suxxali Sénégal et que le bon Dieu accueille la défunte au paradis.
LICI REW MI»
L’émission « Lici rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 4 juillet 2020, Mme Antoinette Turpin, chargée de communication de Nittu Deugg Valeurs, et Mme Haby Diallo, responsable APr, Goudiry. Vous pouvez suivre l’émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l’émission en composant directement le 88 626 81 81 ou Facebook top Fm Dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmda
Précision du Centre de Santé Philippe Maguillen Senghor
Le 30 juin 2020, à 00h 05mn, la dame K.D a été admise et consultée gratuitement à la salle de TRI de la maternité du Centre de Santé Philippe Maguillen Senghor. Les lits de la salle de réveil du bloc opératoire étant occupés et pour des mesures de prudence et de sécurité, il a été recommandé à la dame d’aller au centre de santé Nabil Choucair qui dispose d’un bloc opératoire. Le temps de rejoindre Nabil Choucair, la femme qui était déjà en travail a entamé le processus d’accouchement. Avertie par les vigiles, l’équipe de garde de la maternité s’est déplacée et a aussitôt pris en charge la femme. En aucun cas, il n’a été question de renvoi de la patiente pour défaut d’argent.
Affaire Philippe Maguillène Senghor
Les autorités hospitalières ont tenté de ses dédouaner dans ce scandale autour de l’accouchement d’une dame devant l’hôpital. D’après elles, il n’a jamais été question d’argent, mais plutôt que la salle d’accouchement était pleine et le patient a été référé à l’hôpital Nabil Choucair. Même s’il ne s’agit pas d’argent, cela ne les dédouane pas. D’abord, il était 1heure passé et on était en plein couvre-feu. Or d’après le mari de la dame, il était parti chercher un taxi et à son retour, son épouse a accouché sous un poteau électrique. Pendant ce temps-là, des images montrent une ambulance immobilisée dans l’enceinte de l’hôpital. En définitive, si l’hôpital avait joué son rôle, il aurait d’abord appelé Nabil Choucair pour s’assurer qu’il y a de l’espace, mais aussi mobiliser une ambulance pour l’évacuer. Ils ont beau vouloir se blanchir, mais cette fois-ci, ils ont vraiment merdé ces toubibs.
Le Sénégal applique la réciprocité à l’UE
Le coronavirus est en train d’installer une inimitié dans l’espace aérien entre l’Afrique et l’Europe. Les autorités sénégalaises n’ont pas apprécié la décision des pays de l’Union Européenne (UE) de fermer l’espace aérien à tous les pays africains à l’exception du Maroc, de l’Algérie et du Rwanda. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a annoncé hier lors d’un point de presse, que suite à la décision de l’Union Européenne de bannir le Sénégal de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé que le principe de la réciprocité sera applicable à tous les États ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal.
Trois morts de la Covid-19 à Diourbel et Touba
La Covid-19 continue de se propager à grande vitesse dans la région de Diourbel où trois personnes ont été emportées par la pandémie entre avant-hier (mardi) et hier (mercredi). Les deux premières victimes sont décédées à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni et au centre de santé de Darou Khoudoss de Touba. La troisième personne décédée a rendu l’âme hier à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel. Il s’agit d’un homme de 82 ans qui avait été interné la veille.
Grève de la faim de détenus du camp pénal
Des détenus du Camp Pénal observent depuis hier une grève de la faim, d’après l’activiste Guy Marius Sagna. A l’en croire, les détenus ont refusé de prendre le petit-déjeuner. Ainsi, la boutique de la prison est fermée de même que le télécentre. A la prison de Koutal (Kaolack, Ndlr) également, ajoute Guy Marius Sagna, les pensionnaires sont en rogne. Ils réclament de meilleures conditions de détention, notamment face à la covid-19 qui a fait son entrée dans les Maisons d’Arrêt et de Correction. Les prisonniers demandent à rencontrer le ministre de la Justice, Malick Sall. Guy Marius Sagna invite l’administration pénitentiaire à ne pas réprimer les grévistes. Aussi, il dit avoir une pensée pour les agents pénitentiaires qui, avec les détenus, souffrent énormément. L’activiste demande au président de la République de dépêcher dans les meilleurs délais son ministre de la Justice pour éviter l’irréparable, mais surtout améliorer les conditions de détention.
Des artistes réclament la publication du fichier de la Sodav
Des acteurs culturels réclament la transparence dans la gestion de la Sodav. A ce propos, ils ont adressé une lettre à la Présidente du Conseil d’Administration et au directeur gérant de la Sodav pour réclamer le fichier contenant les noms de tous les membres (artistes) associés. C’est dans l’optique de contrôler la répartition des fonds collectés par la Sodav. Ils précisent dans la missive que le fichier ne figure pas sur le site web de la Sodav. Ils s’appuient sur l’article 123 relatif au contrôle des associés de la société pour demander la publication du fichier.
Neuf nouveaux cas de Covid-19 à Touba
Touba, la capitale du Mouridisme, a enregistré hier encore des nouveaux cas positifs au coronavirus. On a recensé neuf personnes nouvellement contaminées dont quatre cas issus de la transmission communautaire et cinq cas contacts. Un patient traité et suivi à son domicile a été déclaré guéri.
Suspension des audiences après les cas positifs détectés à la Mac de Diourbel
À cause des nombreux cas de Covid-19 détectés à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Diourbel depuis samedi dernier, toutes les audiences criminelles, commerciales, civiles et correctionnelles ont été suspendues jusqu’au lundi 13 juillet prochain. La décision a été rendue publique, hier, par le président du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Diourbel, Papa Mohamed Diop. Ce dernier estime que cette décision est motivée par une volonté de lutter contre la progression du virus. L’appel de Me Abdoulaye Babou a été entendu par les autorités judiciaires. L’avocat a soutenu hier que tous les acteurs du secteur judiciaire sont exposés à la sortie d’audition d’un de ses clients par un juge d’instruction.
Décès de Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré
Diourbel est en deuil après le rappel à Dieu, hier, du guide religieux Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré. Le marabout qui avait élu domicile au quartier Médinatoul a succombé à une courte maladie.Il a rendu l’âme à l’hôpital Lübke de Diourbel où il était hospitalisé depuis plus d’une semaine. Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré s’était illustré par son amour des «Daara» (écoles coraniques). Il avait à son actif la réalisation d’un immense «Daara» implanté dans son village de Mbéguéré où plus de cent garçons était entièrement à sa charge. Le défunt sera inhumé ce jeudi dans son village de Mbéguéré.
La gendarmerie saisit 100 kg de chanvre indien à Kirène
Un excellent coup de filets de la gendarmerie. Les pandores de la brigade de Popenguine ont effectué une saisie importante de drogue à Kirène. La compagnie de gendarmerie de Mbour, renforcée par des éléments de cynogroupe, ont mis la main sur une quantité de 100 kg de yamba qui a été abandonnée à bord d’un véhicule à Kirène. Cette importante saisie montre que Mbour reste un lieu de transit de la drogue en provenance du sud et des pays limitrophes comme le Mali et la Guinée Bissau. Selon nos sources, la gendarmerie a ouvert une enquête pour retrouver le propriétaire de la drogue.
Nomination en conseil des ministres
La nouvelle Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA, qui a la lourde tâche de gérer l’épineuse question du foncier, est en train de prendre forme. Le chef de l’Etat a nommé hier en réunion de conseil des ministres le jeune apériste, Maissa Mahécor Diouf, au poste de Directeur général de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA. Le conseil d’administration sera dirigé par un homme du sérail. Il s’agit du responsable socialiste de Yenn, Gorgui Ciss. Professeur titulaire des Universités en aménagement, il est nommé président du Conseil d’administration de ladite Société.
Le Sytjust reconduit un mot d’ordre de grève de 48h…
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) intensifie la lutte. Le bureau Exécutif National (Ben) enchaîne les mots d’ordre de grève. Il a décrété hier 48 heures de grève renouvelables couvrant les jeudi 2 et vendredi 3 juillet 2020, pour toujours exiger la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018, la publication au Journal Officiel de décrets et l’organisation des formations préalables au reclassement des travailleurs de la Justice dans leurs nouveaux corps et nouvelles hiérarchies respectifs. D’après l’instance dirigeante du Sytjust, depuis le début de la crise, il y a trois semaines, le ministre de la Justice applique la politique de l’autruche, déniant catégoriquement son devoir d’initiative au dialogue, croyant certainement qu’il aura à l’usure les travailleurs de la Justice. ILS considèrent son attitude comme une démission de ses devoirs et ses responsabilités, alors qu’il a le devoir de veiller au bon fonctionnement des cours et tribunaux. Ils avertissent que cette manœuvre atypique sera au prix d’une paralysie de la Justice.
Marche du Sytjust le 14 juillet à Dakar
Restons avec les travailleurs de la Justice qui font montre d’une véritable détermination dans la lutte pour la satisfaction de leurs doléances. Le secrétaire général du Sytjust a profité de la levée de l’état d’urgence pour déposer hier sur la table du préfet de Dakar une nouvelle déclaration d’intention d’organiser une marche pacifique, le mardi 14 juillet 2020, à Dakar sur le boulevard Général de Gaulle, pour élever la lutte d’un cran. A en croire Me El hadji Aya Boun Malick Diop, les travailleurs de la Justice sont plus que jamais déterminés à défendre leur dignité, leurs intérêts matériels et moraux, gage d’une amélioration de la qualité du service public de la Justice.
Saisie record de 1 076 kg de yamba par la Douane
La Douane est en train d’abattre un excellent travail dans la lutte contre le trafic international de drogue. Les gabelous ont redoublé de vigilance avec les nombreuses entrées de camions transportant des moutons venant des pays voisins. En effet, la brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a effectué une saisie record de 1 076 kg de chanvre indien hier, à 14h, à son poste de contrôle. Cette quantité importante de chanvre indien a été découverte par les douaniers dans des cachettes aménagées dans un camion malien transportant des moutons pour la tabaski. En fait, c’est au cours d’un contrôle de routine que les gabelous ont suspecté une modification au niveau du plancher du camion et l’ont ainsi passé au peigne fin. Leurs soupçons ont été confirmés après avoir ouvert le plancher du camion à l’aide d’une scie électrique. A leur grande surprise, ils sont tombés sur des plaquettes de «Yamba bien rangés dans des caves. La valeur de la drogue est estimée à 86,080 millions Fcfa. Deux individus de nationalité étrangère ont été mis aux arrêts.
Marche contre l’accaparement du foncier
Le foncier est sur toutes les langues par les temps qui courent. Alors que le collectif des victimes de Gadaye mène la lutte pour retrouver ses terrains, d’autres collectifs vont les retrouver sur le terrain de la lutte pour la sauvegarde de leurs parcelles menacées. Ainsi, pour faire face aux prédateurs fonciers, le regroupement des collectifs de la cité Chérif Abdoulaye Thiaw Laye de la VDN3, Xiisga, Mbatal Yendu, Dialouba, le site de MaïmounaBa «gaal gu todj» entend organiser une marche pacifique dimanche prochain, à partir du rond point entre Malika et Tivaouane Peul. La marche qui est déjà autorisée sera encadrée par les forces de l’ordre.
06 cas de Kaolack internés au CTE de Kaffrine
Le Centre de Traitement des épidémies (CTE) de Kaffrine est envahi par des patients de Kaolack. En effet, sur les 07 malades internés présentement au centre, 06 viennent de Kaolack où 33 malades de la covid-19 sont sous traitement, en plus du cas de Nioro du Rip. Au total, la région de Kaolack a enregistré depuis le début de la pandémie 45 cas. Quant à la région de Kaffrine, elle n’a qu’un seul cas sous traitement. Le Ndoucoumane est à 5 cas positifs depuis l’entrée du virus au Sénégal.