45 À 60 JOURS CHRONO POUR LAVER LE LINGE SALE EN FAMILLE
La presse sénégalaise est un grand corps malade de la léthargie du secteur envahi de toutes parts, de la précarité des professionnels, du «manque» de viabilité des entreprises et du non-respect des règles d’éthique de déontologie, etc
Des évolutions notées avec l’adoption du Code de la presse, les tentatives de régulation et d’assainissement du secteur avec la délivrance de Cartes nationales de presse, n’y feront rien. La presse sénégalaise est un grand corps malade de la léthargie du secteur envahi de toutes parts, de la précarité des professionnels, du «manque» de viabilité des entreprises et du non-respect des règles d’éthique de déontologie, etc. A cela s’ajoutent la réalité des réseaux sociaux et leur interaction avec la presse, l’absence d’une régulation à jour de ces nouveaux médias, la connectivité sans règle et la prépondérance de la Propagande Politique sur «l’information citoyenne» dans les médias.
Pour remédier à ce mal, les acteurs se retrouvent pour laver le linge sale en famille, faire leur introspection et une autocritique constructive. A l’initiative du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS), dont le Secrétaire général, Bamba Kassé, en avait émis l’idée en octobre 2021, les assises de la presse ont été officiellement lancées hier, jeudi 13 janvier 2022, à la Maison de la Presse Babacar Touré. Un rapport exhaustif des travaux est attendu au bout de 45 à 60 jours de consultations.
CALENDRIER DES ASSISES : LES TRAVAUX VONT DURER ENTRE 45 ET 60 JOURS
Donc, toutes ces personnes, c’est juste pour donner une certaine garantie de crédibilité aux prochaines conclusions de ces assisses-là. L’objectif, aujourd’hui, n’est que pour peaufiner les termes de référence, réfléchir et valider ensemble les thèmes, établir éventuellement un calendrier que nous allons dérouler, nous l’espérons, sur une durée qui va varier entre quarante-cinq (45) et soixante (60) jours. Au final, on veut, de façon générale, améliorer le secteur des médias au Sénégal. Le contexte, il est simple. Si vous regardez, aujourd’hui, les journalistes, sur le plan social, vivent tous des difficultés. Les patrons de presse, pour certains, ne respectent aucun droit des journalistes. Les journalistes sont dans des conditions très difficiles. Et tout cela fait qu’ils ne rendent pas du bon produit et de plus en plus le public nous critique sur ça. Par rapport à nos attentes, elles sont très simples. Nous pensons que si tout le monde est impliqué, si nous mettons une petite rigueur scientifique dans la méthodologie, au bout du compte, nous allons pouvoir, dans les délais, produire un rapport qui sera exhaustif. Ce rapport mettra en exergue les problèmes, mettra en exergue les solutions envisagées et proposera des mesures concrètes. C’est ça que nous voulons, à la fin du processus.»
BAMBA KASSÉ, SECRETAIRE GENERAL DU SYNPICS : «certains patrons de presse ne respectent aucun droit des journalistes...»
«Nous avons organisé ces assises des médias sous forme d’atelier. Pourquoi un atelier ? Parce que nous avons pensé que c’est le meilleur moyen d’être le plus inclusif possible et donc de pouvoir, par les contributions des uns et des autres, affiner le projet. C’est pourquoi nous avons pensé organiser ça sous forme d’atelier, supervisé par de grands intellectuels, des journalistes émérites comme Matar Sylla, ancien Directeur général de la télévision TV5 ; on a Mor Faye, sociologue des médias, Docteur Fall juriste des médias, Jean-Paul Corréa, Mamadou Ndiaye du CESTI…
OUSSEYNOU DIENG, DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION : «nous attendons vraiment les conclusions de ses assises... pour accélérer les réformes...»
«Aujourd’hui, nous assistons au lancement des assises des médias. C’est une initiative des acteurs de la presse, en premier, le SYNPICS et nous, en tant que ministère responsable de la conduite des politiques en matière de communication. Pour nous, c’est une belle initiative et une très grande opportunité pour faire l’évaluation de ce qui a été fait jusqu’ici. Vous savez, le Code de la presse a été voté…, cela fait cinq ans. Si vous avez constaté, le ministre a demandé l’accélération des réformes dans le secteur. Aujourd’hui, nous avons réussi à garantir une certaine cohérence de manière à avoir une démarche participative et inclusive sur l’ensemble de nos réformes. Alors, nous attendons vraiment les conclusions de ses assises parce que ça nous sert également de boussole, de cadre d’évaluation, mais surtout de levier pour accélérer les réformes que nous avons entamées depuis un certain temps. Ces réformes commencent par assainir le métier en instaurant la Carte de presse sécurisée et numérisée.
KEEMTAAN GI - CHÛT ! SECRET, ON VOLE !
Quand ils veulent voler, ils recouvrent leurs rapines du sceau du « secret ». Il suffit de les estampiller « secret », « secret-défense » ou « confidentiel » et le tour est joué ! S’ils ne parlent pas d’ « obligations de réserve » et autres mots du genre pour nous impressionnent, nous autres pauvres cloches ! Pour, donc, soutirer 12,8 milliards à notre pauvre électricien national — la Senelec pour ne pas la nommer — sous la forme d’un marché de gré à gré, refiler ce juteux marché aux Israéliens de Powercom, comme le révèlent nos excellents confrères de Libération, ils ont dit que le marché relevait du « secret ». Histoire de clouer le bec à l’ARMP qui se montrait trop fouineuse. Le ministre secrétaire général de la Présidence de la République a fait une lettre pour recouvrir la transaction scandaleuse du sceau du secret. Circulez, il n’y a rien à voir. C’est sans doute la première fois au monde que de vulgaires compteurs électriques sont considérés comme relevant du secret défense voire du secret d’Etat ! Avec le sceau du secret, donc, des compteurs qui peuvent être parfaitement fabriqués par la société Akilee — filiale à 34 % de la Senelec ! — ont été refilés à des Israéliens qui ne disposent même pas d’une cantine à Dakar. Là où Akilee, en plus de maîtriser la technologie de fabrication des compteurs « intelligents » autant sinon mieux que des Israéliens, avait recruté en plus quelques-unes des meilleures compétences sénégalaises de la diaspora et les avait fait rentrer au pays. Mais puisque les Sénégalais ça parle beaucoup et qu’il est dangereux de « dealer » avec eux, mieux vaut traiter avec les Yéhoud ! Entre les 200 milliards de gré à gré du marché d’approvisionnement de la Sar (dont l’Etat est le principal actionnaire), les quelque 60 milliards que Baba Diao Itoc réclame à la Senelec, ces 12, 8 milliards pour l’acquisition de compteurs israéliens, les sociétés nationales ou à participation de l’Etat sont assurément des vaches non pas laitières mais financières pour certains. En plus de ces surfacturations et autres magouilles de leurs dirigeants, elles sont subventionnées par l’Etat, donc le contribuable. Qui se retrouve ensuite — mais ce n’est pas étonnant — à payer l’essence et le courant les plus chers du monde ! Et ça, ce n’est pas « secret »… KACCOOR BI
RENCONTRE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR/CENA
L’événement est passé inaperçu et pour cause puisque aucun journaliste n’y a été convié mais il n’a pas échappé aux antennes du « Témoin » ! En effet, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom, a reçu en audience hier matin la CENA (Commission électorale nationale autonome) conduite par son président, le magistrat Doudou Ndir. Bien évidemment, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que les élections territoriales du 23 de ce mois de janvier ont été au cœur des discussions entre l’organe chargé de superviser les élections et le ministère qui doit les organiser sur le plan matériel. L’état d’avancement des préparatifs a donc été abordé avec, au centre des préoccupations, l’argent, le nerf de la guerre. En effet, on est au tout-début de la nouvelle année et tous les budgets nécessaires ne sont pas encore tout à fait en place. D’où des inquiétudes légitimes à dix jours de ces échéances particulièrement importantes. Mais il semble qu’il ne faille pas se faire du souci et que les services du grand argentier de l’Etat, Abdoulaye Daouda Diallo, lui-même ancien ministre de l’Intérieur, vont faire le nécessaire incessamment. En mode fast-track !
FOUNDIOUNE GRATUITÉ DU NOUVEAU PONT À PÉAGE JUSQU’AU 1ER FÉVRIER
Le grand pont à péage de Foundiougne (centre) sera mis en service gratuitement du 16 janvier au 1er février prochain, a indiqué jeudi Ibrahima Pouye, ingénieur des travaux publics chargé de projets à l’Agence des travaux routiers et de gestion des routes (AGEROUTE). ‘’La mise en service gratuite du grand pont à péage est prévue du dimanche 16 janvier au 1er février prochain, soit sur une période de 15 jours’’, a-t-il confié à l’APS. Il a précisé que cette mise en service gratuite débutera dimanche ‘’dès les premières heures de la matinée’’. La mise en service du grand pont à péage de Foundiougne avait été initialement annoncée pour le 20 décembre dernier par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. Le pont à péage de Foundiougne a été financé à hauteur de 40 milliards de francs CFA (environ 67 millions de dollars) par Eximbank of China. Long de 1300 mètres, il enjambe le bras de mer le Saloum. La durée des travaux a été de 48 mois, selon un document remis à la presse par l’AGEROUTE. L’ouvrage va permettre de raccourcir le trajet vers la Gambie et la Casamance mais aussi jouer un rôle important dans le désenclavement et le développement du potentiel du département de Foundiougne.
PARTI AWALE LES SANCTIONS CONTRE LE MALI SONT EXCESSIVES ET PRÉCIPITÉES
Le Parti AWALÉ n’est pas d’accord avec les sanctions économiques et financières prises contre le Mali le 09 janvier dernier par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A travers un communiqué de presse, le président Abdourahmane Diouf et Cie considèrent que « les sanctions économiques et financières à l’encontre des autorités de la transition de la République du Mali et de son peuple sont précipitées et excessives et ne concourent pas à défendre la CEDEAO des peuples. Nous admettons que la transition proposée de cinq ans par les autorités maliennes parait trop longue, même si un délai allant jusqu’à fin décembre 2026 pour la tenue de l’élection présidentielle est avancé par les Assises Nationales de la Refondation (ANR) du 13 décembre 2021. Mais la revoir à la baisse ne devrait pas ignorer la légitimité qui la cautionne dans le cadre d’un dialogue national inclusif ». Pour autant, la communauté internationale, souligne le même document, la CEDEAO en l’occurrence, doit prendre en compte les souffrances du peuple malien, le contexte sécuritaire ambiant et les nécessaires ajustements institutionnels préalables à l’organisation d’élections apaisées, libres et transparentes. Le parti AWALÉ rappelle que le Mali a rompu, par deux fois, son ordre constitutionnel, pour faire face à des événements exceptionnels. « Le seul fait d’organiser des élections n’est pas en soi la solution aux maux de ce pays frère. L’approche punitive n’est pas la meilleure. La CEDEAO et l’UEMOA doivent privilégier une approche pédagogique d’assistance technique et de suivi démocratique pour faire revenir le Mali dans le giron de la normalité. Le parti AWALÉ attire l’attention sur le fait que notre pays, le Sénégal, doit faire face à ses contradictions et opter pour une politique d’intégration régionale cohérente. De sa position officielle, notre pays attend des autorités de la transition malienne qu’elles organisent des élections dans un délai trop court, alors qu’il peine lui-même à organiser des élections locales depuis deux ans et demi. Ces élections ont été reportées à trois reprises entre juillet 2019 et janvier 2022, à des moments où le Sénégal a des institutions normales qui fonctionnent et ne fait face à aucune crise majeure. Nous ne pouvons pas exiger des performances démocratiques exceptionnelles à un pays voisin qui vit des heures sombres alors que nous n’avons pas la rigueur d’exiger de nous-mêmes des performances démocratiques ordinaires en temps normal ! » soulignent Dr Abdourahmane Diouf et Cie. Avec beaucoup de pertinence !
RUFISQUE : LA CARAVANE DE L’UNION CITOYENNE BUNT-BI ATTAQUÉE, LE MAIRE ALBÉ NDOYE INDEXÉ
L’attaque s’est produite dans la nuit du mercredi 12 janvier 2022 aux environs de 22h au niveau du quartier Colobane à Rufisque-Est par des individus parfaitement identifiés. Elle a été le prétexte du point de presse tenu hier, en son quartier général, par la coalition Union citoyenne Bunt-Bi qui, par la voix de son candidat, est revenue largement sur cet incident. En effet, en à croire Arona Sarr le candidat de ladite coalition aux élections locales du 23 janvier 2022 dans la commune de Rufisque Est et non moins président du mouvement Conscience citoyenne, cette attaque, qu’il considère comme lâche et irresponsable, relève d’un maire dont le règne est en passe d’être abrégé au niveau de la commune. Poursuivant, notre interlocuteur révèle que cette attaque aurait été l’œuvre d’individus qui auraient été engagés, payés et drogués par le Maire sortant de la commune de Rufisque– Est, qui serait le principal commanditaire de cette besogne qui n’honore pas son statut de 1er magistrat de la commune. Le président de Conscience citoyenne indique qu’il a été la principale cible de cette attaque car non seulement sa voiture a été caillassée mais encore « nous comptons un certain nombre de blessés dont 2 graves et la plupart sont des femmes ». Interrogé sur la riposte qu’il compte apporter à cette attaque, le président Arona Sarr a répondu que sa coalition ne versera jamais dans la violence. Et que rien ne pourra remettre en cause l’engagement et la de ses responsables détermination dans leur combat pour assoir un véritable changement de paradigme dans la conduite des affaires de la cité. Ce à travers un ambitieux programme de développement local qu’ils sont en train de vendre aux populations qui d’ailleurs sont en train d’y adhérer massivement. Le candidat de la coalition Union citoyenne Bunt-Bi à la commune de Rufisque-Est ajoute que « cet acte prémédité et commandité par le Maire Albé Ndoye ne restera pas impuni », d’autant que les assaillants ont été identifiés et vont faire l’objet de procédure judiciaire pour réprimer leur acte ignoble qui relève de la barbarie.
L’ANCIEN DG DE LA DOUANE, BOUBACAR CAMARA, INVITÉ DE LI CI REWMI
Votre émission Li Ci Rewmi de Top Fm 97.8 (la Radio du Témoin !) reçoit, ce samedi 15 Janvier de 15 heures à 17 heures, un invité pas comme les autres. Il s’agit de M. Boubacar Camara, l’ancien Directeur de la Douane et candidat à la Mairie de Grand - Yoff pour la coalition « And Nawlé And Liggey ». Vous pouvez participer directement à l’émission en appelant le 88 628 81 81. Vous pouvez également suivre l’émission en live sur Facebook à la page Top Fm 97.8 Dakar ou sur notre site internet : www.topfmdakar.com
Organisées par le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) en collaboration avec les associations de médias, ces assises visent à ’’renforcer la conscience des acteurs et professionnels des médias
Organisées par le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) en collaboration avec les associations de médias, ces assises visent à ’’renforcer la conscience des acteurs et professionnels des médias sur la nécessité d’assurer et d’assumer les ruptures qualitatives nécessaire à la relance du secteur’’, renseigne un document remis à la presse.
Elles visent également à recueillir ’’l’engagement collectif des acteurs et professionnels des médias afin de mieux assumer la fonction sociale et garantir le droit du public à une information et à des contenus de qualité et pluriels’’.
Selon le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, ’’ces assises nationales constituent une sorte de boussole, un cadre d’évaluation à mi-parcours du nouveau code de la presse qui a été voté en 2017’’.
Il s’agira, pour les acteurs, à travers plusieurs séries d’ateliers, sous la supervision de spécialistes du droit et de la sociologie des médias, d’échanger en vue de consolider les termes de référence, a ainsi précisé le secrétaire général du SYNPICS, Bamba Kassé.
A ce propos, il a invité, les journalistes, les techniciens, les administratifs, les producteurs, les patrons, les spécialistes de l’image, les publicistes, les agences de communication, à assumer, chacun en ce qui le concerne, sa part de responsabilité, pour ensemble, dérouler une feuille de route qui sera résumée dans un rapport final.
Selon le vice-président du comité scientifique, Mor Faye, ’’ces assises constituent un moment privilégié pour mettre tous les problèmes sur la table afin d’en discuter et proposer ainsi des recommandations et solutions concrètes aux nombreuses difficultés que connait le secteur’’.
Pour ce spécialiste de la sociologie des médias, cette ’’démarche salutaire vient à un moment crucial dans la vie de la profession’’.
Selon lui, ’’l’environnement des médias a beaucoup changé (…), faisant ainsi appel à d’autres ’’paradigmes, d’autres attitudes professionnelles et à des réflexions beaucoup plus approfondies pour voir le positionnement que doit avoir la presse par rapport à tout cela’’.
KEEMTAAN GI - LES COULEURS D’UNE CAMPAGNE
Que personne ne vienne nous dire que ce pays est pauvre. Ce serait insulter notre intelligence ou nous prendre pour des demeurés. En tout cas, ceux qui sont au pouvoir ou qui fréquentent les couloirs du Palais de la République sont loin d’être des indigents. Et ça saute à l’œil à travers leurs cortèges pour cette campagne électorale qui a mis tout le pays à l’arrêt. En tout cas, l’école publique est en vacances. Parmi les candidats à la mairie de nos villes et communes, on trouve trois spécimens. Ceux qui sont au pouvoir. Ils se distinguent par leurs rutilantes voitures. De longs cortèges qui peuvent vous brûler les rétines et vous rendre complètement irascibles. Une rage au cœur à vous donner des envies de meurtre. Ils drainent derrière eux de jeunes oisifs errants que l’on croirait sous l’emprise de la drogue. Des fanatiques prêts à donner de leur vie pour leur Champion. Il y a également de belles meufs dans ces suites. De très belles, on vous dit. C’est certainement pour attirer les canailles du genre Kàccoor Bi. Et encore, elles conduisent de belles bagnoles. La générosité de l’homme qu’elles supportent. Celui-ci, pas ingrat du tout, balance en veux–tu, en voilà les thunes ! Il est ministre ou Directeur général d’une de nos sociétés publiques. Bien sûr, ils vous diront que l’argent vient de leurs poches ou de la générosité discrétionnaire du Chef. Ou encore de quelques mystérieux « partenaires ». Les bienheureux ! Il faut bien acheter des voix. Les autres ? Y a ces messieurs et dames qui sont dans des mouvements et chaperonnés par un parti politique reconnu et proche du pouvoir. Ce sont les brouilleurs de sens. Ils ont un pied dans l’appareil d’Etat qui les sert bien. Leur cortège à eux également est d’un luxe tapageur. Les derniers ? L’opposition. Ceux qui ont déjà goûté au pouvoir et qui résistent et les autres qui aspirent à y être. Eux battent campagne avec les moyens du bord. Sans aucune insolence. Pour le moment, ceux qui sont au pouvoir crèvent nos yeux ! Les veinards ! KACCOOR BI
«TAUPES D’ETAT» DE LA CEDEAO LE MALI SE BRAQUE CONTRE LE SÉNÉGAL, LA COTE D’IVOIRE ET LE NIGER
Lors du sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui s’est tenu ce 09 janvier 2021 à Accra (Ghana), les présidents Patrice Talon (Bénin), Roch Marc Christian Kabore (Burkina Faso), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Nana Addo Dankwa Akufo-Addo (Ghana), Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Georges Manneh Weah (Libéria), Mohamed Bazoum (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Julius Maada Bio (Sierra Leone) ainsi que les vice-présidents Dr Isatou Touray (Gambie), Yemi Osinbajo (Nigeria), Robert Dussey (Togo) et Belarmino Monteiro Silva (Cap-Vert) ont pris des sanctions très dures contre la Junte au pouvoir au Mali. Au sortir de ce huis-clos, certaines « taupes d’Etat » sont allés raconter aux proches du colonel malien Assimi Goïta les positions jugées radicales des uns et des autres. Parmi les chefs d’Etat cités comme étant des faucons, Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mohamed Bazoum (Niger) et Macky Sall (Sénégal). Comme par hasard, ce sont les plus proches du président français Emmanuel Macron ! Décidément, notre cher président Macky Sall a bon dos ! Selon des autorités maliennes, le président Macky Sall est tellement fort et influent au sein de la Cedeao qu’il pouvait freiner de telles dures sanctions contre le Mali voisin. Les présidents Alassane Ouattara et Mohamed Bazoum n’ont pas non plus été épargnés par les « corbeaux » de la Cedeao. Depuis lors, le colonel Assimi Goïta et ses proches se sont politiquement et diplomatiquement braqués contre le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire. Que Dieu sauve la sous-région !
DÉPART À LA RETRAITE AU PAD PAPE AHMADOU BA DIGNEMENT FÊTÉ !
Avant-hier, la direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) a organisé une cérémonie de départ à la retraite d’une quinzaine d’agents et de cadres. Dans le lot, Pape Ahmadou Ba, qui, après plusieurs années de bons et loyaux services rendus au Port de Dakar, quitte avec le sentiment d’une carrière bien remplie. En tout cas, le doyen a été dignement fêté par ses collègues au point qu’il avait du mal à parler au nom de tous les retraités. « C’est un honneur et un plaisir pour moi de présenter, au nom des travailleurs retraités de 2021, le message de meilleurs vœux à la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux. La cérémonie de cette année revêt un caractère exceptionnel car elle se tient quelques jours seulement après la pose de la première pierre du Port multifonctions de Ndayane. Nous exprimons notre profonde reconnaissance à la Direction Générale pour l’organisation de cette cérémonie dont nous garderons longtemps un très bon souvenir. A tous nos collègues, encore en activité, nous leur souhaitons beaucoup de santé, une longévité, et plein succès au plan professionnel et familial » a souhaité Ahmadou Ba. Justement, l’honorable doyen n’est autre que le grand-frère de notre ami et sympathique lecteur Ibrahima Ba alias Iba, un ancien cadre de la Rts, et actuel directeur Top-management de la Télédiffusion du Sénégal (Tds). Bon repos mérité au doyen Ba !
VIOLENCES ELECTORALES L’APPEL DE MACKY SALL AUX ACTEURS POLITIQUES ET AUX CITOYENS
Le regain de violences noté depuis quelques jours dans le cadre de la campagne électorale a poussé le président de la République à lancer un appel à la sérénité aux acteurs politiques et aux citoyens. « A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a lancé un appel aux acteurs politiques et aux citoyens aux fins de concourir, ensemble, à la préservation du rayonnement démocratique du Sénégal, en veillant à la sérénité des débats menés et des activités politiques déployées, sur le terrain, durant la période de campagne électorale, et lors des scrutins du 23 janvier 2022 » lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 12 janvier. Dans la même lancée, le Président de la République a invité les membres du Gouvernement à assurer, dans leurs départements ministériels respectifs, la continuité impérative du service public, conformément aux lois et règlements encadrant la disponibilité des agents de l’Etat durant les périodes électorales.
RENOUVEAU DES TRANSPORTS AÉRIENS
Abordant la question liée au renouveau des Transports aériens lors du Conseil des ministres de ce mercredi 12 janvier, le Président de la République a rappelé au Gouvernement, son ambition de faire du Sénégal, un Hub Aérien (multiservices et touristique) de référence au niveau international. Cette volonté politique s’est matérialisée à travers, notamment, la création de la compagnie nationale AIR SENEGAL SA, dotée d’une flotte moderne, la réhabilitation des aéroports régionaux, l’élargissement des compétences de AIBD SA à tous les aéroports du Sénégal, la montée en puissance de l’Armée de l’Air, la création d’une Académie internationale des Métiers de l’Aviation civile, ainsi que de nombreuses réformes juridiques et organiques, à l’image de la création de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal. Le Président de la République a indiqué, dès lors, la nécessité de développer, dans la cohérence, l’optimisation des ressources et la complémentarité de la gestion des infrastructures, un pilotage dynamique du secteur des transports aériens avec la stratégie « hub aérien du Sénégal », dont il a présidé, le mardi 11 janvier 2022, une revue de la mise en oeuvre. Macky Sall a aussi demandé au Ministre du Tourisme et des Transports aériens, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de veiller à l’actualisation du Plan de financement des investissements prioritaires prévus (environs 100 milliards FCFA pour la phase d’urgence), en vue d’une exécution rapide, efficace et efficiente des projets et réformes validés. Le Président de la République a également instruit le Gouvernement de finaliser les études relatives au Plan d’urbanisme et d’aménagement (intégrant la desserte du TER) de l’Aéroville, sur le périmètre de AIBD, dont la sécurisation foncière, avec ses servitudes, est un impératif.
INAUGURATION DU STADE DU SÉNÉGAL LE 22 FÉVRIER
Désormais c’est official, le nouveau Stade du Sénégal construit par les Turcs à Diamnadio sera inauguré le 22 février prochain. L’information a été rendue publique par le president de la République hier en Conseil des ministres. Le lendemain de la champagne électorale et la veille des elections locales, on va voir comment le CNRA va réglementer la couverture par la RTS et les Télés dont les services seront loués de cet événement qui va, à n’en pas douter, donner un coup de pouce décisif au chef de la coalition Benno Bokk Yaakar ! A notre avis, l’opposition doit protester vivement et exiger la non-couverture de cet événement par les medias audivovisuels car il y a manifestement rupture de l’égalité des candidats. Cela dit, et pour en revenir à ce Stade du Sénégal, il est dote d’une capacité de 50.000 places, avec deux autres stades omnisport d’appoint, aux normes olympiques. Ce complexe, ultra moderne, permettra à notre pays d’accueillir les plus grandes manifestations et compétitions sportives et culturelles. Macky Sall veut une inauguration réussie. Il a instruit Ministre des Sports (candidat aux élections locales à Fatick !) de prendre, en relation avec les ministères impliqués, le Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), le Conseil national de la Jeunesse, et les mouvements associatifs (ONCAV…), toutes les dispositions appropriées, pour une mobilisation représentative et effective des jeunes et sportifs de tous les départements du Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration. Le Chef de l’Etat signale que cet évènement historique, doit se dérouler dans la sobriété et le cachet populaire, culturel et sportif, requis en pareille circonstance. Actualité de la Coupe d’Afrique, le president a adressé ses félicitations et encouragements aux « Lions », qui participent actuellement, au Cameroun, à la 33 ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de Football.
MESURES INDIVIDUELLES
Mme Maatham BA, est nommée Présidente du Conseil d’Administration du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation. Monsieur Abdou Khadre NDIAYE, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Organisations, est nommé Directeur général du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation. Monsieur Modou BOP, Commissaire de Police divisionnaire, est nommé Directeur du Centre de Recueil et d’Enregistrement des Données et Informations Policières (DACORE).
COVID-19 UNE NOUVELLE VACCINATION AUTORISÉE AUX VACCINÉS
Les vaccinés du Covid-19 sont autorisés à prendre une nouvelle vaccination. C’est une note officielle du ministère de la Santé qui annonce une telle possibilité. ’’Au terme de la saisine du comité consultatif pour la vaccination et sur la base des recommandations produites, le ministère de la Santé et de l’Action sociale vient de valider l’administration d’une dose de rappel de vaccination contre la Covid-19’’, indique une lettre circulaire adressée aux médecins-chefs et aux gouverneurs de régions.’ ’Cette dose de rappel sera administrée aux personnes cibles de la Stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19’’ précise le document. Le ministère ajoute qu’elle ’’sera administrée dans le respect du calendrier vaccinal arrêté et selon les modalités contenues’’ dans une fiche technique annexée à la circulaire en date du 11 janvier 2022.
TALIBE BATTU A MORT A TOUBA LES AVEUX DU MAÎTRE CORANIQUE
Le talibé de 10 ans décédé mardi à Touba aurait succombé aux sévices infligés par son maître coranique. Arrêté, puis cuisiné par les enquêteurs du commissariat de Ndamatou, le maitre coranique est finalement passé aux aveux selon Seneweb qui suit l’affaire. Le maître coranique a fini par craquer. Le mis en cause a reconnu avoir infligé une correction à son élève coranique. Ainsi, K. T. aurait fait croire aux enquêteurs que la victime n’avait pas maîtrisé sa leçon du jour. Mais l’affaire a mal tourné parce que l’enfant originaire de Pout a été blessé au niveau de différentes parties de son corps dont la tête. L’enquête suit son cours.
Marche nationale des enseignants du Sénégal à Thiès
Les enseignants du Sénégal ont massivement investi hier les rues de Thiès, à l’occasion de la marche nationale initiée par le Saemss-Cusems. C’est pour réclamer du gouvernement le respect des accords de 2018. Pourtant, indique Saourou Sène du Saemss, le Président Macky Sall avait instruit son gouvernement de ne signer désormais que des accords pouvant être respectés. Mais malheureusement, parmi les points de 2018 figurent ceux de 2014. C’est pourquoi, dit-il, le Saemss et le Cusems ont pris leurs responsabilités en entamant cette lutte pour le respect des accords. Il s’agit entre autres de la désactivation des lenteurs administratives, de la correction de la désarticulation du système de paiement pour aller dans le sens de traiter les soldats du savoir avec impartialité, justice et équité. Il souligne que les enseignants sont aujourd’hui les exploités, les marginalisés, les grands perdants de la fonction publique. Et pourtant, affirme Saourou Sène, s’il y a de bons médecins, de bons magistrats, de bons procureurs, c’est parce qu’il y a de bons enseignants.
L‘administration d’une 3e dose validée
A l’instar de la France, le Comité Consultatif pour la Vaccination au Sénégal (CCVS) a validé l’administration d’une troisième dose de vaccin contre la covid19. D’après la lettre circulaire du ministère de la Santé et de l’Action Sociale adressée aux médecins-chefs de région et aux gouverneurs, le comité a approuvé la 3e dose de rappel sur la base des recommandations produites. Selon la même source, cette dose de rappel sera destinée aux personnes cibles de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19. Donc, ce n’est pas toutle monde qui prendra cette dose de rappel qui sera administrée dans le respect du calendrier vaccinal arrêté et selon les modalités contenues dans la fiche technique. Ainsi, le ministère de la Santé et de l’action Sociale demande aux médecins-chefs de prendre les dispositions pour une diffusion large de la fiche technique à toutes les unités de vaccination du pays et à tous les prestataires.
604 nouveaux cas de covid-19
La propagation du coronavirus ne faiblit pas. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré hier 604 nouveaux cas de covid-19 sur 2 584 tests. Parmi ces cas, il y a 25 cas contacts, 01 cas importé et 578 cas communautaires. L’essentiel des nouvelles contaminations est recensé dans la région de Dakar plus particulièrement dans le département de Dakar. En effet, 407 cas sont décelés dans la région de Dakar dont 249 cas dans le département de Dakar, 58 cas dans le département de Rufisque, 48 cas dans le département de Pikine, 30 cas dans le département de Guédiawaye et 22 cas dans le département de Keur Massar. Les autorités sanitaires ont recensé 171 cas dans les autres localités du pays dont 32 cas à Kaolack, 32 à Saint-Louis, 27 à Mbour, 16 à Thiès, 10 à Sokone, 09 à Kédougou, 09 à Ziguinchor, 07 à Oussouye, 07 à Popenguine, 05 à Tivaouane, 04 à Kolda, 03 à Foundiougne, 02 à Matam, 02 à Touba, 02 àNdoffane et 01 à Joal, à Khombole, Pout, Saraya. Par ailleurs, on note une progression de la courbe des décès liés à la covid-19. Deux décès sont enregistrés et 08 cas graves sont en réanimation. Cependant, 212 patients sont déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a détecté 80 758 cas positifs dont 74 513 guéris, 1901 décès, 4 343 sous traitement. Par ailleurs, 1 376 227 personnes sont vaccinées à ce jour.
Le colonel Goïta invité à renouer le dialogue avec la Cedeao
Le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena) prône le dialogue entre le gouvernement de Transition du Mali et la Cedeao. Ainsi, le Parena invite le Président de la Transition, Colonel Goïta, à renouer, sans délai, le dialogue avec la Cedeao afin d’épargner au peuple malien une catastrophe économique, financière et sociale qui ne ferait qu’aggraver la situation sécuritaire du pays sous pression de groupes armés terroristes. Avec un déficit budgétaire de 617 milliards Fcfa en 2022 et une situation céréalière et alimentaire précaire, le comité directeur dudit parti souligne qu’avec l’économie déjà en difficulté, le Mali ne saurait supporter les sanctions décidées. Le peuple malien qui paie un lourd tribut à l’insécurité et à la Covid-19 ne mérite pas de souffrir davantage, indique-t-on dans un communiqué parvenu à «L’As». Pour permettre au Mali de sortir de cette crise sans précédent, le Parena propose la tenue urgente d’un conclave des partis politiques, de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix etla réconciliation nationale afin d’adopter une nouvelle feuille de route et un chronogramme électoral consensuels, réalistes et raisonnables que le gouvernement soumettra à l’organisation communautaire. Il rappelle que la restauration de la légalité constitutionnelle et la sauvegarde de la démocratie relèvent, avant tout, de la responsabilité individuelle et collective des Maliens.
Grand rassemblement contre l’homosexualité
Malgré le rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale, les organisations islamiques ne se découragent pas. La lutte continue. Le vice-président de l’Ong Islamique Jamra, Mame Matar Guèye, annonce un grand rassemblement à la Place de la Nation dans les prochains jours. Le porte-parole de Jamra prévient leurs détracteurs que les manœuvres et les intimidations aussi bien que les tentatives de corruption ne les feront pas fléchir. Il soutient que ce noble et légitime combat sera mené jusqu’à son terme car, c’estle minimum de gratitude que les croyants de ce pays puissent exprimer pour l’immense héritage spirituel que leur ont généreusement légué nos grandes figures religieuses qui reposent en cette terre bénie du Sénégal.
Coalition Yessal de Keur Massar
La coalition Yessal dirigée par l’homme d’affaires Amadou Ly patron de la société «Akilee» et candidat à la mairie de Keur Massar Sud a un soutien de taille. Il s’agit de Ousmane Kébé, par ailleurs responsable politique de Pastef de la localité. Le candidat Amadou Ly qui s’est réjoui de ce soutien a profité des visites de proximité pour décliner son projet de société pour la commune. Il prometla construction de 10 postes de santé et des salles de classe pour mettre fin aux effectifs pléthoriques.
Plainte contre Cheikh Tidiane Gadio de Yeumbeul Sud
Le coordonnateur de l’Alliance Pour la République (Apr) de Yeumbeul Sud, Cheikh Tidiane Gadio, un proche du candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) Amadou Hott, sera traduit en justice. Une plainte a été déposée contre lui par le jeune Omar Boiro, à la suite d’une vive altercation entre des militants de Benno Bokk Yaakaar et des proches du maire Bara Gaye. Interpellé sur la plainte, M. Gadio dit attendre la convocation de la police pour aller répondre.
Ldr/Yessal exige l’audit de la gestion du maire Cheikh Dieng
La Ligue démocratique des rénovateurs (Ldr/Yesal) de Modou Diagne Fada réclame l’audit de la gestion de la municipalité de Djidah Thiaroye Kaw par le maire sortant Cheikh Dieng. D’après l’une des responsables locaux dudit parti, Oulimata Guèye Ndiaye, par ailleurs conseillère municipale, le maire Cheikh Dieng a échoué. En réunion publique d’information, elle pense que Modou Guèye demeure l’alternative pour apporter de véritables changements à Djidah Thiaroye Kaw.
Me Moussa Diop lance des piques à Racine Sy
La bataille pour le contrôle de la mairie de Podor est partie pour être âpre entre Mamadou Racine Sy de Benno Bokk Yaakaar (Bby) et Me Moussa Diop de la coalition Yewwi Askan wi. Ce dernier a lancé des piques à la tête de liste de la mouvance présidentielle, absente de Podor depuis le début de la campagne électorale. Le candidat de Yewwi Askan wi qui était hier durant toute la journée à Souïma, fief de Racine Sy, a indiqué qu’il accorde de l’importance aux échanges avec les citoyens dignes de Podor qui sont conscients de leur situation et qui comptent apporter un changement le 23 janvier 2022.
Rude bataille pour le contrôle de Bango
La campagne électorale est bien suivie à Bango où la bataille pour le contrôle de ce quartier entre Mansour Faye et Mary Teuw Niane aura bel et bien lieu. Tous les yeux sont rivés sur ce quartier périphérique de Saint-Louis. Mais la différence risque d’être faite par l’épouse du maire sortant Mme Sokhna Ndiaye Faye. Cette dernière y mène des visites de proximité quotidiennement tout en finançant les femmes.
Campagne de la député Aminata Guèye
S’il y a quelqu’un qui est en train d’abattre un bon travail pour la réélection du maire sortant, Mansour Faye, c’est bien la députée Aminata Guèye. La responsable apériste à Saint-Louis, investie sur la liste de Bby, bat campagne au-delà de son fief, Diamaguène. Elle sillonne la commune et le département de Saint-Louis et reçoit des militants et des groupements de femmes.
Le Président Macky Sall félicite les «Lions»
En conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a adressé ses félicitations et encouragements aux «Lions» qui participent actuellement, au Cameroun, à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de Football. Le chef de l’Etat en a profité pour revenir sur la relance du sport national et sur les préparatifs de l’inauguration du Stade du Sénégal, dans la dynamique de développement et de modernisation des infrastructures sportives. Ainsi, le chef de l’Etat a informé le gouvernement de l’inauguration, le 22 février 2022, du stade de Diamniadio d’une capacité de 50 000 places, en présence d’invités d’honneur, mais également de tous les représentants de la Jeunesse du Sénégal. A cet effet, il demande au ministre des Sports de prendre, en relation avec les ministères impliqués, le Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss), le Conseil national de la Jeunesse, et les mouvements associatifs (Oncav…), toutes les dispositions pour une mobilisation représentative et effective des jeunes et sportifs de tous les départements du Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration. Cependant, il veut que l’évènement se déroule dans la sobriété etle cachet populaire, culturel et sportif, requis en pareille circonstance.
Centre National de la Fonction publique locale
L’équipe dirigeante du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation est au complet. Le Président Macky Sall a nommé hier en conseil des ministres Abdou Khadre Ndiaye, directeur général du Centre National de la Fonction publique locale et de la Formation. La présidence du Conseil d’Administration est assurée par Mme Maatham Ba. Par ailleurs, le chef de l’Etat a nommé aussi le Commissaire de Police Modou Bop Directeur du Centre de recueil et d’enregistrement des données et informations policières (DACORE).
ASSISES NATIONALES DE LA PRESSE, LE TEMPS À L’AUTOCRITIQUE
Le temps de le faire est donc arrivé. Ce jour, jeudi 13 janvier 2022, s’ouvre à la Maison de la presse Babacar Touré les assises sur les médias.
Ça y est, on y est ! Le secrétaire général du Syndicats des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), Bamba Kassé, en avait fait l’annonce, en octobre 2021. Des assises seront tenues pour diagnostiquer les maux de la presse. Le lancement de ce grand moment d’introspection et d’autocritique des médias au sens large et de l’exercice de la profession de journaliste et mêmes de technicien des médias, le modèle économique et la viabilité de ces entreprises de presse, est prévu ce jeudi 13 janvier 2022, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
Le temps de le faire est donc arrivé. Ce jour, jeudi 13 janvier 2022, s’ouvre à la Maison de la presse Babacar Touré les assises sur les médias. Elles seront donc une occasion de passer au crible un secteur fortement miné par des problèmes. L’objectif étant de renforcer la conscience des acteurs et professionnels des médias sur la nécessité d’assurer et d’assumer les ruptures qualitatives nécessaire à la relance du secteur, de s’engager résolument et collectivement à participer à la réforme du secteur, mais aussi de garantir le droit du public à une information et des contenus de qualité et plurielles. Seulement, la tache semble hardie, eu égard à la léthargie du secteur. En dépit de l’adoption du Code de la presse, les tentatives de régulation, avec le début de la délivrance des Cartes nationales de presse, l’assainissement de la presse restent une nécessité. Surtout que la note préparatoire des assises rappelle que la cartographie des Médias au Sénégal, renseigne sur la réalité des réseaux sociaux et leur interaction avec la presse, l’absence d’une régulation à jour, la connectivité sans règles et la prépondérance de la Propagande Politique sur «l’information citoyenne» dans les médias. Dès lors, il sera aussi question de revenir sur la prégnance d’un discours haineux savamment distillé sous la coupe d’appartenance communautaire. Il y a également la démultiplication incontrôlée des sites d’information, les menaces de la mal information sur la sécurité nationale et la cohésion sociale. Sur le plan économique également, les acteurs de la presse reviendront sur la fragilité des modèles économiques des organes de presse basés sur les Clicks et les Vus (recherche d’audience).
L’absence d’une politique de digitalisation structurée, le retard dans la transition numérique ; surtout de la presse écrite, la nébulosité qui entoure le marché de la publicité, l’absence d’encadrement de la publicité digitale sont entre autres questions qui seront débattues. Les termes de référence de l’activité expliquent aussi que les questions au menu tourneront autour du contrôle fiscal quasi inexistant du secteur des médias, les incohérences de l’application des droits d’auteur et des droits voisins, le pillage, le plagiat sans gêne des contenus médiatique par des acteurs concurrents. Les longs stages, le travail sans contrat et la faiblesse des rémunérations sont entre autres questions que les participants aux assises doivent aborder.
Le Synpics parle d’une violation flagrante des droits sociaux des travailleurs des média et la précarisation des travailleurs de la presse (conditions matérielles et morales). Il se pose aussi, d’un point de vue de la sauvegarde des droits et libertés attachés à l’exercice d’une presse libre et l’accès du public à une information plurielle, les questions relatives à l’accès à l’information (absence d’une loi) par les journalistes et l’accès à l’information en général.
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REVUE DE PRESSE
Revue de presse en Wolof de Thiès Info de ce 13 janvier 2022