La Douane saisit des médicaments d’une valeur de 60 millions
11 colis contenant 5230 boîtes de médicaments dont la distribution est frappée de restrictions particulières ont été saisis par le Bureau postal des Douanes de Dakar. Dans une note parvenue hier à «L’As», les soldats de l’économie ont expliqué que ces médicaments rares et chers, composés essentiellement d’antidépresseurs, d’anticoagulants, d’hypolipidémiants et de lasilix, proviennent de la France. D’après les gabelous, les premières investigations révèlent que le réseau ainsi démantelé opérait en introduisant dans le territoire national des médicaments frauduleux par petites quantités. Selon les documents de transport, les médicaments étaient destinés à une officine qui, en réalité, n’est qu’un dépôt clandestin détenu par ce réseau criminel. Pour les douaniers, la valeur totale des médicaments saisis est estimée à 60 millions FCFA. Les soldats de l’économie précisent que l’évaluation a été faite en présence du Dr Madické Diagne de la Direction de la Pharmacie et du Médicament. Ils ont également informé que deux individus impliqués dans ce trafic sont interpellés et que l’enquête se poursuit en collaboration avec les services compétents. La Douane rappelle que parallèlement aux opérations de bouclage des réseaux et couloirs de trafics illicites par voie terrestre, maritime ou aérienne, les unités douanières combattent avec détermination les courants de fraude par infiltration ou dissémination par le biais de courrier postal ou tout autre moyen dé- tourné.
L’ocrtis saisit 137,5 kg de yamba
Les éléments de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès ont administré un coup fatal à un vaste réseau de trafiquants de chanvre indien. Dans la nuit du samedi au dimanche, les limiers ont, grâce à un renseignement, fait une saisie de 137,5 kg de yamba. Le département de Mbour est un véritable lieu de transit de la drogue qui est acheminée dans la capitale, vers les autres régions du Séné- gal ou même à l’étranger. Après la saisie de 5 colis de yamba d’une quantité de 142 kgs par les gendarmes de Joal, c’est au tour des policiers de leur emboîter le pas. Selon une source policière, les éléments du commissaire Bassirou Ndiaye ont fait la saisie vers 5h du matin. C’est grâce à un renseignement que les limiers spécialisés dans la lutte contre la drogue se sont rendus au village des pêcheurs sis au nord ouest du département de Mbour. En civil, ils avaient pris d’assaut le village de Guereo (commune de Sindia) pour épier tout mouvement suspect. Grâce à la mission de surveillance, ils ont surpris les dealers qui étaient en train de décharger tranquillement le produit. Dès qu’ils se sont montrés, les trafiquants ont pris la poudre d’escampette. Moins chanceux, le propriétaire du matériel, répondant au nom de P. S, a été arrêté. Conduit au commissariat, il a soutenu que la pirogue lui appartient. Toutefois, il ajoute que les propriétaires de la marchandise prohibée ont pris la tangente. Après la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien. Ainsi, le procureur du tribunal de grande instance va sceller son sort. Quant à la drogue, elle a été mise sous scellés.
Deux nouveaux décès liés au coronavirus
Le Sénégal a enregistré une nouvelle contamination liée au coronavirus. Sur 692 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 01 est revenu positif, soit un taux de positivité de 0,14%.Détecté dans la région de Ziguinchor, le seul cas signalé est issu de la transmission communautaire. Selon les autorités sanitaires, deux cas de décès ont été enregistrés lundi dernier. Si aucun patient n’a été contrôlé négatif et déclaré guéri ce mardi, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis l’apparition de la pandémie dans le pays, 73.970 cas de Covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.078 guéris. Le pays compte actuellement 1.885 morts causés par la maladie et 06 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1830 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 1.318 231.
Macky Sall nomme Serigne Bassirou Guèye ministre conseiller
L’ancien procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Dakar n’a chômé que quelques heures, après son remplacement lundi dernier. Serigne Bassirou Guèye a été nommé hier ministre conseiller en charge des affaires juridiques par le Président Macky Sall. Il remplace à ce poste le nouveau Médiateur de la Ré- publique, le juge Demba Kandji.
Yaw va recevoir le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal
Suite à sa demande, une délégation du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal(Cudis) sera reçue aujourd’hui par la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw). D’après le communiqué signé par le mandataire national de Yaw, Déthié Fall, la rencontre doit se tenir à 17h au siège du Parti Républicain pour le Peuple (Prp) sur la Vdn. D’après le document, l’ordre du jour portera sur deux points : échange général sur la situation du Sénégal et discussion sur le projet de charte de non-violence. A l’issue de la rencontre, une importante déclaration sera faite, selon Déthié Fall.
1227 policiers, gendarmes, douaniers, auxiliaires de justice formés
Le Sénégal s’est renforcé dans la lutte contre la traite des personnes et de trafic de migrants. En partenariat avec l’Union Européenne, 1227 policiers, gendarmes, douaniers et auxiliaires de justice sénégalais ont été formés sur les questions de traite des personnes et de trafic de migrants. Dans le but de faire le bilan, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et l’ambassadrice de l’Union Européenne ont co-présidé, hier, le 2e Comité de pilotage de ce projet intitulé Partenariat Opérationnel Conjoint (POC), financé par l’Union Européenne pour un montant de 9 millions d’euros et mis en œuvre par Civipol. Ce programme a ainsi permis de réaliser 47 actions de formation, 14 actions de mentorat auprès de la Division de Lutte contre le Trafic de Migrants et Pratiques assimilées (DNLT) et à l’aéroport de Dakar, 5 voyages d’étude par les personnels de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF) en Espagne et en France, 6 ateliers/séminaires dont un à caractère régional entre autres.
Les potaches de Dahra iront à l’école finalement
La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe. Mais finalement, l’organisation de la Journée de l’Elevage ne va pas priver les élèves de Dahra Djolof de l’école. En effet, dans une note de service, l’inspecteur de l’académie de Louga a décidé de lever la suspension des cours initialement prévue du jeudi 25 au samedi 27 novembre 2021. Cela fait suite au CRD tenu à Dahra, le 22 novembre 2021, et en rapport avec le comité d’organisation. Ainsi, des solutions d’ajustement ont été trouvées pour abriter les délégations d’organisations d’éleveurs dans d’autres sites autres que les établissements scolaires de la commune de Dahra. Enfin, l’inspecteur Mamadou Alioune Diallo dit attacher du prix à l’exécution correcte de cette directive. C’est dire que l’inspecteur de l’Académie de Louga, qui avait pourtant pris la décision de suspendre les cours, a retrouvé ses esprits.
Délocalisation du commissariat de Police de Golf sud
Le Commissariat d’arrondissement de Golf Sud établi près du Service départemental des Impôts et Domaines et de la Perception Municipale de Guédiawaye est maintenant délocalisé à la Cité Aliou Sow dans un nouveau bâtiment réalisé à hauteur de 200 millions Fcfa par l’Etat du Sénégal. La cérémonie d’inauguration des locaux du commissariat a été présidée hier par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome en présence des autorités municipales de Golf Sud, de la Ville de Guédiawaye, mais aussi préfectorales. Dans son propos, le ministre de l’Intérieur a invité les populations à collaborer avec les forces de l’ordre. Il a exhorté les policiers d’améliorer les conditions d’accueil des citoyens dans leur service. Antoine Diome promet également, dans le cadre de la croisade contre l’insécurité, de transformer l’ancien local du Commissariat d’arrondissement de Golf Sud en cantonnement du Groupement d’intervention mobile (Gmi).
Sécurité aux Parcelles Assainies
Restons avec la Police pour dire que la sécurité est renforcée dans la Commune des Parcelles Assainies. Elle va connaître une nette amélioration avec l’inauguration la semaine passée du poste de Police à l’Unité 15 des Parcelles Assainies. Car, il était difficile pour les quelques éléments du Commissariat de Police d’assurer la sécurité de plus de 350.000 habitants
Justice pour le prof de philosophie agressé
Des professeurs de philosophie se sont constitués en collectif pour défendre leur camarade officiant au lycée de la Zone de Recasement de Keur Massar, Mor Fall, agressé par un groupe de charretiers. Ils ont tenu hier, un point de presse au lycée Seydina Limamou Laye pour exiger que justice soit faite dans cette affaire. Puisque leur camarade agressé n’a fait que défendre leur outil de travail à travers les ré- seaux sociaux en dénonçant l’infiltration dans leur profession de personnes n’ayant pas le profil pour dispenser des cours de philosophie. Ils demandent d’ailleurs à toute la communauté éducative, la société civile et aux autorités à se joindre à leur lutte pour la défense de l’intérêt de l’école sénégalaise.
Enlèvement des enfants du maire de Keur Massar
C’était la panique hier au quartier Grand Médine de la commune de Keur Massar. A l’origine de cette panique : la disparition des sœurs jumelles, filles du dé- puté-maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue en voyage au pays d’Erdogan. La nouvelle s’est vite répandue comme une traînée de poudre dans la localité. Une dame du nom de Coumba Dème qui s’est invitée lors d’une fête dans la maison de l’édile de Keur Massar lundi dernier a profité de l’inattention des gens pour prendre les petites et partir avec elles. Dès que la nouvelle est tombée, les proches du maire ont investi les plateaux des médias pour demander secours. Ayant eu vent de la recherche des filles, Coumba Dème habitant le quartier Alioune Ndiaye a ramené les enfants. Elle a d’ailleurs échappé au lynchage. La Gendarmerie a investi les lieux pour essayer de calmer la situation avant d’auditionner Coumba Dème. D’aucuns se demandent si Coumba Dème jouit de toutes ses facultés mentales. En tout cas, l’enquête ouverte par les pandores nous édifiera sur les raisons qui ont poussé Coumba Dème à partir avec les deux filles.
KEEMTAAN GI – DEFOULOIR
C’est comme à la borne-fontaine à la seule différence qu’il n’y a pas encore de bagarre qui ferait gicler le sang. Mais, pour le reste, tout y est puisque ça s’insulte et ça se traite de sorcier. Fort heureusement, les acteurs de ce vaudeville ne sont pas de la racaille de la politique. Ce sont des gens prétendument beaucoup plus « classe ». Ça s’appelle activistes ou influenceurs. Allez savoir qui ces messieurs et dames influencent. En tout cas, ils ont droit à la parole et sont souvent écoutés dans leurs délires. La raison de leur subit accès de colère qui fait se déchainer les réseaux sociaux, c’est le supposé viol suivi de grossesse subi par la plus belle fille de Galsen en 2020. Son attendrissante confession a eu l’effet de libérer de leurs chaines d’autres belles filles. Et la meute est ainsi lâchée contre la malheureuse Amina Badiane. Parmi ses détracteurs, en plus de ces « influenceurs », de supposées féministes et organisations de défense des femmes sont en première ligne pour la taillader, elle qui n’est pourtant pas moins femme qu’elle ! Elle, la pauvre Amina Badiane, ne serait qu’une Madame -maquerelle. Au pilori, elle est accusée, à travers des « Live » souvent lâchement anonymes, de tous les péchés d’Israël. Ça, c’est une de nos « Sénégalaiseries ». Traiter des gens de « dëm » sans détenir des preuves de nos accusations. Mais les réseaux sociaux ne sont-ils pas devenus des espaces de défouloir quoi où l’on s’autorise tous les écarts ? Bon, on se calme ! On n’est pas là pour défendre une dame contre ses sœurs et frères. Kàccoor Bi a bourlingué dans les coulisses des concours de beauté jusqu’au plus prestigieux d’entre eux réservés aux « Jongoma » aux formes généreuses dont il raffole. Ça, c’est le must ! Seulement voilà, personne n’était jamais venu accuser ces messieurs qui s’y bousculaient la bave à la bouche d’agression sexuelle. Kàccoor Bi sait bien qu’il ne se passe pas que des trucs de saints dans ces concours. Il s’agit plutôt souvent d’arènes de débauche avec des requins en costumes cravates ou grands-boubous mais à l’appétit sexuel débordant. Cela dit, quand on se défoule sur une personne, l’accusant d’être une maquerelle et qu’elle porte plainte, pas vraiment besoin d’ameuter les gens. Des preuves, des preuves, messieurs et dames les procureurs ! KACCOOR BI
MENSONGES D’ETAT UNE ICONE NOMMÉE ZAHRA IYANE THIAM
Les promesses non tenues par une personnalité étatique sont-elles des mensonges d’Etat ? Oui ! Car de nombreux imams et oulémas ainsi que des islamologues et sociologues certifient bel et bien que les promesses non tenues par un ministre de la République ne diront pas le contraire. Dans ce cas alors, « Le Témoin » reste convaincu que Mme Zahra Iyane Thiam Diop ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale excelle très bien dans ce domaine. Tenez ! Depuis presque quatre ans, Mme Zahra Iyane Thiam a eu à recevoir plusieurs délégations de femmes issues de divers quartiers de Dakar. De Castors aux Hlm en passant par Derklé, Mermoz, Sacré Cœur, Nord Foire etc., ils étaient nombreux les « Mbotay », associations féminines, amicales de commerçantes et Gie à s'être enthousiasmés d’avoir été reçus par l’honorable Zahra Iyane Thiam. Au sortir de toutes ces rencontres, tout ce monde se réjouissait d’avoir reçu des promesses de financements de la part de Mme Zahra Iyane Thiam ou la femme aux mille et un foulards : leader du parti UDS/Innovation, responsable politique de l’Apr/Sicap Liberté, membre du Secrétariat Exécutif de Bby, coordinatrice des femmes And Jeego, candidate de Bby à la mairie de Sicap-Liberté, ministre la Microfinance et de l'Economie sociale etc. Allez faire un pèlerinage dans ces Mbotay et autres regroupements de commerçantes des marchés Castors ou Hlm mais ne leur parlez surtout pas de Mme Zahra Iyane Thiam. « Dou tousss ndaw sosou… ! (Elle ne vaut rien cette dame là). Féne rék…féne rék… (Elle ne fait que mentir car elle ne respecte jamais ses promesses) » se désolent des femmes qui ont eu à rencontrer Zahra Iyane Thiam. Selon les accusations de ces bonnes dames, Mme Iyane Thiam serait en passe d’être le symbole du mensonge d’Etat. Astafourlah !
COUP D’ETAT CONTRE ALPHA CONDÉ AUX ORIGINES, UN CORBEAU D’ETAT
Comme nous aimons beaucoup les menteurs d’Etat, restons-y ! Cette fois-ci, parlons de la Guinée Conakry où les langues commencent à se délier sur le déclic du coup d’Etat militaire ayant renversé le président dictateur Alpha Condé. C’était le dimanche 05 septembre 2021. Justement, « Le Témoin » quotidien a appris que deux jours avant ce putsch, c’est-à-dire le vendredi 03 septembre, le président Alpha Condé avait appelé un de ses hauts conseillers militaires pour lui demander de convoquer un conseil de défense qu’il allait, lui-même, présider le lundi 06 septembre. Dans la même foulée, le président Alpha Condé avait câblé un autre conseiller juridique spécialiste en matière de projets de nomination aux emplois militaires pour la rédaction d’un décret. Comme quoi, l’un des officiers était chargé de convoquer les hauts gradés (Armée, police et gendarmerie), l’autre de rédiger le décret portant révocation du colonel Mamady Doumbouya de la tête du commandement des forces spéciales. On ne sait trop comment la réunion et le projet de décret ont fuité jusqu’à atterrir dans l’oreille du colonel Mamady Doumbouya. Prenant les devants, le colonel Doumbouya a fait une descente commando dans le Palais pour capturer le président Condé et mettre fin à son règne controversé.
PRÉSIDENTIELLE EN GAMBIE YAHYA JAMMEH, UN CANDIDAT VIRTUEL
Contraint par les forces de la Cedeao — Sénégal en tête ! — à quitter le pouvoir en 2017, l’ex -président Yahya Jammeh est l’absent le plus présent dans la campagne présidentielle en cours en Gambie. Depuis le démarrage de la campagne électorale, Yahya Jammeh intervient au téléphone dans tous les meetings de l’opposition et apporte au son soutien candidat Mama Kandeh contre le président sortant Adama Barrow. Visiblement agacé et exaspéré par les incursions téléphoniques de Yahya Jammeh, ce dernier s'en était plaint avant de menacer ses adversaires en ces termes « Je vous mets en garde ! Nous voulons la paix dans ce pays, Yahya Jammeh vit en exil. Son exil lui enlève le droit de participer à la politique gambienne. Les interventions de Jammeh dans les meetings peuvent provoquer des conflits dans ce pays. Je demande à la Commission électorale de prendre ses responsabilités et de mettre en demeure Mama Kandeh et autres » avait menacé le président Barrow. Et pourtant, « Le Témoin » a appris que ce même Adama Barrow avait tenté à plusieurs reprises de nouer une alliance avec le parti de Yahya Jammeh. Une tentative de coalition qui n’était pas du goût de certains chefs d’Etat de la Cedeao qui avaient installé Adama Barrow au pouvoir après avoir chassé Yahya Jammeh…
FERMETURE DES ECOLES POUR 3 JOURS L'IEF DE LINGUÈRE REVIENT SUR SA DÉCISION…
Pas de bamboula à l'école ! Cette sentence dite par les syndicalistes d'enseignants selon qui "les écoles ne sont pas faites pour être fermées à chaque occasion", et relayée hier dans les colonnes de votre canard préféré, semble avoir été bien "lue", bien "comprise" et très bien même "approuvée" par l'inspecteur de l'Education et de la Formation de Linguère. En effet, il avait décidé de suspendre les cours dans toute la commune de Dahra pour trois jours. Ce, juste pour "faire plaisir" au ministre Aly Saleh et ses invités à l'occasion de la journée nationale de l'Elevage prévue vendredi prochain. Soit une perte de plus de 20 heures de cours dans un pays où la qualité des enseignements-apprentissages laisse à désirer. Heureusement ! Quand les enseignants ont vraiment envie d'aller à l'école, quand ils ne veulent pas faire la grève, ils refusent des jours de repos de circonstance tout en portant l'affaire au grand public. C'est d'ailleurs leur indignation qui a obligé Mamadou Alioune Diallo à revenir sur sa décision de fermer les classes de sa circonscription et hors circonscription pour 72 heures. Certes, dans sa note de service, il dit que la levée de la suspension des cours à Dahra fait suite au CRD tenu en rapport avec le comité d'organisation qui aurait trouvé des solutions d'ajustement pour abriter les délégations d'organisations d'éleveurs dans des sites autres que les établissements scolaires de la commune de Dahra. On n’aurait donc pas pu commencer par là ? …
TAMSIR BAKHOUM DU SAEMSS S'EN RÉJOUIT
Tamsir Bakhoum du Saemss dit se réjouir de la note de service de Mamadou Alioune Diallo, Ief de Linguère, notifiant la suspension des cours initialement prévue du jeudi 25 au Samedi 27 novembre dans les établissements scolaires de Dioloff pour les besoins de la Journée de l'élevage. Heureusement car, soutient-il, personne n’aurait pu le convaincre "ni de l'opportunité encore moins de l'importance de la suspension des cours". Il rappelle en outre que cette mesure de l'Ief de Linguère vient illustrer la "mauvaise gestion" de notre système scolaire et le "manque de sérieux" avec un "pilotage à vue" et avec "beaucoup de cacophonie" dans certaines structures déconcentrées tels que les IEF, les IA... Pour le chargé de la presse et de la communication du syndicat dirigé par Saourou Sène, la gestion de l'école, qui reste une affaire de la communauté, doit être "inclusive, participative et transparente". Surtout, surtout, insiste-t-il, "aucune gestion solitaire ne saurait donner de résultats probants et profitables aux acteurs de l'école à savoir les enseignants, les parents d'élèves et les partenaires techniques et financiers". Son syndicat demande à ce que "les CLD, les CDD et les CRD puissent fonctionner correctement pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus jamais à l'école".
POLICE UN NOUVEAU COMMISSARIAT À GOLF SUD
Le ministre de l’Intérieur avait promis il y a deux semaines, la poursuite du maillage territorial de notre pays par des commissariats de police. Antoine Félix Diome a tenu parole puisque, hier, il a encore inauguré un nouveau commissariat de police d’arrondissement à Golf Sud situé dans la Cité Alioune Sow. En présence du directeur adjoint de la police nationale et d’autorités locales telles que le maire de Golf Sud, Aïda Sow Diawara, et du maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, le ministre Antoine Félix Diome s’est félicité de l’inauguration de ce nouveau joyau qui marque une étape importante dans le cadre de la lutte contre l’insécurité de plus en plus menaçante. Le bâtiment neuf est construit pour un montant de plus de 200 millions de francs CFA et financé par l’Etat. Il vient en appui au premier commissariat qui sera érigé en poste du Groupement mobile d’intervention.
FONCTIONNAIRES DE POLICE
Comme lors de l’inauguration du deuxième commissariat des Parcelles Assainies, le ministre de l’Intérieur a profité de la cérémonie du Golf Sud pour inviter les forces de sécurité, notamment les fonctionnaires de police, à toujours être en phase avec leurs missions. Dans son discours inaugural, Antoine Félix Diome a engagé les forces de police à plus de diligence, de courtoisie et aussi d’efficacité face à la gestion des plaintes des usagers. « Je vous invite à faire de ce commissariat un lieu de service public de qualité. Pour cela, il faudra prendre les préoccupations des usagers avec une très grande efficacité et une diligence professionnelle pour remplir votre mission en tout responsabilité », a demandé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique aux policiers qui officieront désormais dans ce nouveau commissariat à Golf Sud. Par ailleurs, le ministre Antoine Félix Diome a appelé les forces de police et de sécurité à rester fidèles à leur mission en respectant leur devise qui est : « Dans l’honneur au service de la loi ».
KEUR MASSAR LES DEUX FILLES DU DÉPUTÉ-MAIRE MOUSTAPHA MBENGUE, ENLEVÉES, PUIS RETROUVÉES
La famille du député-maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, a vécu hier des moments éprouvants suite à l’enlèvement de leurs deux filles par une dame inconnue. La mère des jeunes filles, contactée par Dakaractu, a évoqué les conditions de la disparition de ses enfants et révélé au bout du fil, la bienveillance de la famille à l’égard de la dame. Selon les affirmations de l’épouse du maire de Keur Massar, Mme Khady Guèye, le tort de la famille est d'avoir été aveuglée par gentillesse et la gratitude de la dame (de teint clair) qui a rencontré à deux reprises le maire en personne. D’après Mme Mbengue, « elle a offert gratuitement ses services à la famille après qu’elle ait activement joué son rôle lors d’une cérémonie familiale chez nous. Elle est revenue hier lundi (jour de la disparition des petites filles), pour rencontrer le Maire. Mise au courant de l’indisponibilité de Moustapha Mbengue pour raison d’un déplacement en Turquie, elle est quand même restée pour prendre des nouvelles », poursuit la femme du maire. Informée de la disparition de Anta et de sa sœur Mariètou, la gendarmerie locale avait ouvert une enquête pour tenter de trouver la présumée ravisseuse et principalement les deux filles portées disparues. Heureusement qu’après des heures de recherches, les pandores ont réussi à retrouver les deux jeunes filles saines et sauves...
ABDOUL AIZIZ MAYORO DIOP, TRAJECTOIRE SINGULIÈRE D'UN GRAND CRITIQUE DE SENGHOR
« Il m’était plus aisé, bien que la critique ne fût point tolérée, de pointer du doigt la politique du Président Senghor, que de commettre une faute de français au micro », raconte l’ancien journaliste de « Radio Sénégal »
El Hadji Gorgui Wade Ndoye |
Publication 24/11/2021
« Il m’était plus aisé, bien que la critique ne fût point tolérée, de pointer du doigt la politique du président Senghor, que de commettre une faute de français au micro », raconte l’ancien journaliste de « Radio Sénégal ». Très critique contre le pouvoir du président-poète, Abdoul Aziz Mayoro Diop est envoyé en Casamance pour avoir mis le xalam de Samba Diabaré Samb à l’antenne. Puis, il sera encore sanctionné à cause de ses positions trop critiques à l’égard du pouvoir et envoyé en Cologne, en Allemagne, comme correspondant. Le journaliste y prit sa retraite avec la « Voix de l’Allemagne » après avoir démissionné de « Radio Sénégal » contestant à Senghor la « paternité de la démocratie » sénégalaise.
Cologne, en Novembre ! Le ciel est gris, bas. Le froid, intenable. Les gens, austères. « Des étrangers pour moi. Ils ne boivent que de l’eau gazeuse. Ont du pain paysan. N’en mangent même pas, s’ils ont de la pomme de terre », se souvient Abdoul Aziz Mayoro Diop entré en journalisme pour « exprimer sa révolte ». C’est Serigne Abdoul Aziz Dabakh qui lui donna son propre nom, à sa naissance, à Saint-Louis, le 11 novembre 1948. Il réussit le concours d’entrée au centre de Maisons-Laffitte que la France organisait alors dans tous les pays francophones. Ils étaient trois Sénégalais admis à l’époque, l’un préféra suivre ses humanités classiques, à Paris, l’autre c’est son ami le regretté Abdou Bâ Ndongo alias « Fredy », un « éminent homme de radio, passionnément amoureux de jazz, producteur émérite ».
Entre le président et le journaliste, malgré les « conflits » inhérents au système du parti unique, il y avait quelque part de l’estime. Le Premier Noir Africain membre de l’Académie française avait l’ambition de faire du Sénégal indépendant une République respectée. Il s’était impliqué dans la création du quotidien national « Le Soleil ». « Commettre une faute, t’enlevait tout appétit et t’empêchait de dormir les poings fermés. Tellement le péché était grand », témoigne M. Diop. « Pour autant cependant, même avec les plus belles locutions, on ne pouvait pas se permettre de mettre un tant soit peu au pilori son programme ». Néanmoins, « je pouvais recourir à des subterfuges et questionner certains points. Souvent par le biais du micro-trottoir – une première qui, en soi, relevait déjà d’une certaine audace – et faire dire aux gens ce qu’on ne pouvait directement dire ». Le glaive tombait toujours, avec souvent une mise à pied de trois jours à une semaine sans salaire », relate-t-il. En dehors de ses deux premiers mois de travail, il n’eut jamais une rémunération complète. Lors d’une audience avec le Chef de l’État qui voulait encourager les journalistes, Abdoul Aziz Diop explique son cas. « Senghor s’en étonnera. Et je me sentis si réconforté, si intouchable », jubile-t-il. Sa joie sera de courte durée.
Samba Diabaré Samb à l’antenne : le grand péché !
Croyant avoir la protection de Senghor, le journaliste créa un tremblement de terre radiophonique, et ce, avec un malicieux sourire. « Un autre grand péché, en faisant jouer du xalam de Samba Diabaré Samb que j’ai toujours admiré à la Chaîne Inter ». À l’encontre de ce qui se faisait et défiant du coup Lucien Lemoine à qui il contestait le monopole de la musique classique dont il « nous » abreuvait à l’antenne. Le Directeur général le cherchait depuis des jours. « Je ne pouvais continuer à fuir. Je pris mon complice Fredy avec moi et frappais à la porte de son bureau ». « Ah te voilà enfin. Tu penses que cet établissement est le bien de tes parents pour y faire ce que tu veux », tonna son patron.
« La semaine prochaine, je t’appellerai à ton nouveau bureau à Ziguinchor », lui signifia le Directeur général. « Mais ce n’est pas sérieux ! », s’écrira son collègue et ami Fredy. À peine, avait-il fini de rouspéter, que sa sanction tomba : « Et toi, à Tambacounda ! ». Et pourtant, « il nous adorait quelque part, bien que nous lui donnions du fil à retordre. Senghor aussi, qui était d’un commerce facile. Agréable. Un grand homme. Certes, un peu emmerdeur. Mais, de loin, beaucoup moins que le système qu’il avait imposé », ajoute le journaliste.
Il découvrait la Casamance, qu’il ne tardait pas à aimer au point de ne plus vouloir revenir sur Dakar. « D’autant que, chose rare, j’y touchais maintenant mon salaire au complet. Et dépensais peu », explique-t-il. Avec des gens charmants et honnêtes qu’il aura du mal à quitter quelques mois plus tard, suite à un autre scandale qui le ramenait à la maison-mère.
Atterrissage en Cologne
« Sanctionné » par un envoi en Allemagne, Abdoul Aziz Mayoro Diop fera, cette fois-ci, un très long voyage. Sourire aux lèvres, son boss, qui voulait le rassurer, lui annonce la nouvelle, sans lui donner la possibilité de dire Non. Taquin, le journaliste qui s’attendait à tout lança : « Dois-je embarquer à Gorée, cette fois-ci, pour Les Amériques ? ». Faisant référence aux esclaves forcés de rejoindre le nouveau monde. « Décidément, tu ne changeras jamais », rétorqua le directeur et de lui préciser : « Tu embarqueras à Yoff. Et tu vas rejoindre l’Allemagne. En qualité de correspondant. Inutile de contester et de lever les bras. La décision vient d’en-haut ». « Dieu ! Je me sentais vraiment perdu. Dans un cauchemar. Sans doute ai-je dit non, jamais », confie-t-il. Il le sortit de son bureau en lui ouvrant, lui-même, la porte.
Du haut de ses 24 ans, Mayoro Diop, sentait dans le creux du ventre, que s’il partait, il ne reviendrait plus. « Disons, que je ne travaillerai plus pour ce pays que j’aime tant et où j’ai tellement à faire. Un an, deux ans, ce n’est pas long », pensait-il.
D’abord s’adapter ! « Et les Allemands me contamineront immédiatement. Mais il me fallait prendre mes quartiers. M’adapter. Vivre. Et me mettre à la tâche. Grâce à la « Deutsche Welle », qu’on dénommait alors « La Voix de l’Allemagne », je ferai mes correspondances radiophoniques. Et Transtel qui, avec son football en Allemagne, ses séries comme Derrick et bien d’autres documentaires, me permettra d’alimenter notre télévision naissante », renseigne-t-il. Premier correspondant de la presse sénégalaise, il se souvient aussi d’Idrissa Seydou Dia de « La Voice of America », du regretté Ousseynou Diop dit Bop du Canada, de Philippe Auguste Sambou décédé au Portugal. Avant l’arrivée de feu Massamba Thiam pour l’Union africaine de radiodiffusion (Urtna) et « l’élégant » Diadji Touré.
La démission
Paix de courte durée. Diop avait commis un crime de lèse-majesté ! « Je m’en étais alors pris à l’idéologie que Senghor imposait aux partis. À la limitation de leur nombre finalement à quatre. Et, plus grave encore, en lui refusant, comme le voulait l’usage, la paternité de notre démocratie. « Non, messieurs dames, il n’en est pas le père », tranche-t-il. Senghor, l’a rétablie après l’avoir suspendue : « Il n’y avait aucun mérite à cela. Je lui en voulais beaucoup. À cause de cette incompréhensible attitude envers Cheikh Anta Diop, Mamadou Dia et ses compagnons sans oublier Sembène Ousmane », ajoute M. Diop.
Nous sommes le 9 novembre 1976. Senghor célébrait son 70ème anniversaire. En même temps, une larme tombait sur la signature de la lettre que Diop venait de terminer et qui scellait sa démission de « Radio Sénégal ». Confronté à de grandes souffrances, le décès à bas-âge d’un de ses fils jumeaux lui inspire « L’Ailleurs et L’Illusion » (Nea-1983), un ouvrage pionnier sur les dangers de l’immigration. S’ensuit « Prisonniers de la vie » (Neas), au programme de littérature comparée de l’Université Gaston Berger en 2012 avec deux autres écrivains Malick Fall et Abdoulaye Sadji par le Professeur Lifongo Vetinde de Lawrence University face aux écrivains africains-américains Toni Morrison, Alice Walker et W.E.B. Du Bois. Enfin, « Prison d’Europe » sort en 2011. Diop travaille à boucler sa trilogie sur l’immigration avec « L’Obsession du bonheur », révèle-t-il.
Regard sur le journalisme aujourd’hui
Abdoul Aziz Mayoro Diop a une admiration pour « les derniers des mohicans » que sont Sada Kane et Abdoulaye Diaw. « Et bien d’autres plumes, de tout âge, que je me garderai toutefois de citer, pour ne pas me tromper, et qui ont donné ses lettres de noblesse à la presse sénégalaise. Et avec l’excuse, de par son absence, de ne pas les connaitre tous », confie le vieux journaliste. L’aîné déplore, cependant, chez beaucoup de jeunes journalistes, « un manque criant d’éthique, de déontologie et bien d’autres faiblesses. Tant dans la forme que dans le fond ». Révélatrices d’une absence totale de culture générale due surtout au fait qu’ils ne lisent pas, analyse notre confrère. « Je ne sais pas comment fonctionne le Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information), mais on devrait y introduire un programme de lecture. Ne serait-ce qu’un livre par mois afin de leur donner le goût de la lecture. Il y a aussi, à l’autre bout, cet excès qui amène certains à faire, dans des interviews, étalage de leurs connaissances », conseille-t-il. S’ils ne jouent pas simplement aux procureurs, à l’instituteur ou, devant la caméra, à la grande vedette. Ce dernier point visant particulièrement « des femmes qui se décolorent la peau et portent des cheveux naturels ». Ce qui est le « comble d’une acculturation profonde et d’une extrême dépersonnalisation. Et c’est révoltant et triste à la fois. On devait simplement les interdire d’antenne », pense Abdoul Aziz Mayoro Diop. Néanmoins, conclut le journaliste, musicien et écrivain « ne désespérons pas trop. Certes, il y a beaucoup à faire. La tâche est immense mais le tir peut être rectifié. Avec un peu plus d’humilité ».
Colère des professeurs du lycée Limamou Laye
Les professeurs du lycée Limamou Laye de Guédiawaye, notamment ceux qui enseignent la philosophie, sont rès en colère. A l’origine de leur grogne, l’agression d’un de leurs collègues. Ces enseignants comptent d’ailleurs organiser aujourd’hui dans la matinée une assemblée générale de dénonciation.
JMJ version covid-19
La Journée Mondiale de la Jeunesse (Jmj) chrétienne catholique a été célébrée dimanche dernier dans toutes les localités du pays. Contrairement aux années précédentes où elle était célébrée par le Diocèse, l’édition de 2021 a été organisée par les jeunes dans chaque paroisse. Ce, à cause de la Covi19, mais aussi sur recommandation du Pape François qui a demandé à ce que l’on célèbre l’événement le jour de la fête du Christ Roi qui a coïncidé dimanche dernier avec le début de l’année pastorale dans le calendrier liturgique chrétien. Ce qui a fait que partout, des messes ont été dites. Par ailleurs, il faut souligner que ces journées ont la particularité de tomber dans un contexte électoral. Ainsi, les politiques se sont livrés à une opération de charme de l’électorat chrétien notamment de la jeunesse. Ils ont appuyé les jeunesses chrétiennes. A la Patte d’Oie, le maire Banda Diop a soutenu les jeunes catholiques de sa commune pour leur permettre de passer une bonne fête
Des agresseurs s’invitent à la célébration de la JMJ
Restons dans l’ambiance de la Journée Mondiale de la Jeunesse (Jmj) pour dire que les agresseurs étaient de la partie. A Grand Dakar plus précisément à la paroisse Sainte Thérèse, des agresseurs se sont invités à la fête vers la fin pour tenter de dé- pouiller les femmes. Mais, c’était sans compter avec la détermination des jeunes qui se sont très vite constitués en groupe pour organiser la riposte. Finalement, les agresseurs ont pris la fuite
Yewwi Askan Wi à couteaux tirés avec le Préfet de Pikine
Les responsables de la coalition Yewwi Asakn Wi (Yaw) s’impatientent du dépôt de leurs listes à la commission de réception des candidatures à la préfecture de Pikine après le verdict que la Cour d’appel de Dakar a prononcé en leur faveur. Ils sont très remontés contre le Préfet de Pikine Moustapha Ndiaye qu’ils accusent de vouloir bloquer leurs listes. Mais ce dernier qui attend la notification de la Cour d’appel de Dakar n’a pas encore accepté le dépôt des listes. Le chef de l’exécutif départemental renvoie ses détracteurs au Code électoral.
Symposium panafricain sur l’agriculture
Le Sénégal va abriter un symposium panafricain qui réunit des experts venant de 23 pays africains afin de discuter des meilleurs moyens de profiter des vastes terres arables, des marchés, des réseaux et des opportunités d’investissement que l’Afrique offre pour une percée de l’agroécologie. La rencontre qui se tient du 24 au 27 novembre est initiée par l’organisation «Craving 4 Development». Selon un communiqué signé par l’Executive Chair et «focal point Speak Up Africa», Aminata Kane Baldé, l’objectif du symposium est de créer une plateforme régionale de connaissances et de partenariats qui aide à mieux comprendre le pouvoir de l’implication des jeunes dans l’agriculture et le potentiel d’innovation dans l’agriculture en Afrique et de soutenir la jeunesse africaine à tirer partie des grandes opportunités africaines en termes d’accès aux marchés, à des partenariats et à des investissements. Selon la même source, le symposium va favoriser l’éclosion d’innovations dans l’agriculture afin de booster le commerce intra-africain et l’intégration régionale, favoriser et entretenir des liens entre l’agriculture et les autres secteurs et stimuler les investissements de la diaspora africaine dans le secteur agricole.
Parcelles Assainies : une eau puante coule des robinets
Les populations des Parcelles Assainies et des Hlm Grand Mé- dine ont eu hier, la surprise de leur vie. En effet, une eau nauséabonde et un peu colorée coulait des robinets. Dès qu’on ouvre le robinet, c’est une puanteur insupportable qui envahit les narines. Et ceux qui ont le pris le bain avec, surtout tôt le matin, ont dû le regretter. Puisqu’il fallait s’asperger de parfum pour ne pas dégager l’odeur de fosses septiques. Certains sont allés acheter de l’eau dans les boutiques parce qu’ils ont peur que l’eau des robinets soit impropre à la consommation à cause de son odeur et sa couleur. Les populations des Parcelles Assainies interpellent le gouvernement.
Croisade contre l’excision
En perspective de la célébration des 16 jours d’activisme contre la violence sur le genre, le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants va lancer le 24 novembre prochain, à Yeumbeul, la campagne de communication nationale pour l’abandon des mutilations génitales féminines et de l’excision. Dans un communiqué parvenu «L’As», le ministère indique que cette campagne qui durera pendant trois mois sera une occasion pour les populations, les leaders d’opinion, les décideurs ainsi que les jeunes d’être sensibilisés pour que le dialogue soit lancé et que la décision de l’abandon de la pratique des MGF soit acceptée et endossée par tous.
L’excision très répandue chez les Mandingue, les Soninké, peulh …
Restons avec la campagne contre l’excision lancée par le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants pour dire que le taux de prévalence des femmes de 15 à 49 ans victimes de Mutilations génitales féminines (Mgf) et de Violences Basées sur le Genre (Vbg) au Sénégal est de 25,2% contre 16% pour les filles de moins de 15 ans. Selon le ministère, ces résultats montrent que cette pratique est plus répandue chez les Mandingue (74,7%), les Soninké (63,3%), les Diola (58,6 %) et les Poular (49,3 %). Les régions du Sud, du Sud-Est et du Nord, à cause des réalités socioculturelles, enregistrent les proportions de femmes (âgées de 15-49 ans) excisées les plus élevées, à savoir Kédougou (91,0%), Sédhiou (75,6%), Matam (73,3%), Tambacounda (71,8%), Ziguinchor (68,2%) et Kolda (63,6%). Dans les zones géographiques de forte prévalence des MGF/E, on note également une forte prévalence des mariages d’enfants avec son corollaire, les grossesses précoces et à risques», informe la même source.
Un nouveau cas de covid-19 enregistré
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré une nouvelle contamination liée au coronavirus. Sur 1084 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 01 cas a été déclaré positif, soit un taux de positivité de 0,09%. Le nouveau cas, détecté dans la région de Dakar, est issu de la transmission communautaire. Si 03 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 04 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré dimanche dernier. Du 02 mars 2020 à nos jours, 73.969 cas ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.078 gué- ris. Le pays compte actuellement 1.883 morts causés par la maladie et 07 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 559 personnes ont été vaccinées le dimanche 21 novembre 2021, portant le nombre total à 1.316 401.
Kilifeu en grève de la faim
Le président du Think Thank Afrikajom est préoccupé par la situation de son compagnon de lutte en 2011 contre le troisième mandat du Président Abdoulaye Wade. Alioune Tine exprime sa grave préoccupation face à la situation du rappeur et activiste Kilifeu. Selon lui, le membre du mouvement «Y en a marre» a arrêté de s’alimenter et sa famille n’arrive même plus à le joindre. Pour éviter le pire, Alioune Tine invite les autorités à lui accorder la liberté provisoire pour raison humanitaire.
Scandale Miss Sénégal 2020 : Jamra dépose une plainte ce jeudi
L’Ong Jamra qui a toujours dénoncé l’organisation des événements de Miss Sénégal se mêle quand même au scandale qui a éclaboussé les membres du Comité d’organisation après les révélations de Miss Sénégal 2020 sur son viol suivi de grossesse. Le porte-parole de l’Ong islamique, Mame Mactar Guèye, annonce une plainte ce jeudi pour faire toute la lumière sur les accusations qui visent le Comité d’organisation de Miss Sénégal. En attendant que la procédure judiciaire soit enclenchée, l’Ong Jamra met en garde «les saï-saï à col blanc» qui tenteraient d’entraver l’action judiciaire sur ce sulfureux dossier qui est une honte pour le patrimoine culturel sénégalais.
Modification du Code général des Collectivités territoriales
C’est une course contre la montre pour le gouvernement. Le projet de loi du nouveau Code général des collectivités territoriales adopté récemment en conseil des ministres sera soumis en examen à l’Assemblée nationale. D’ailleurs, les députés sont convoqués jeudi prochain en séance plénière pour se pencher sur ce projet de loi. Le gouvernement veut que le nouveau Code général des collectivités territoriales, modifié, soit promulgué avant les élections du 23 janvier
10e Forum Panafricain sur les politiques éducatives
Le 10e Forum panafricain sur les politiques éducatives se tiendra récemment au Sénégal. L’initiative est du Réseau Africain de Campagne pour l’Education pour Tous (Ancefa), en collaboration avec la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique-Sénégal (Cosydep) et la campagne mondiale pour l’éducation. D’après un communiqué parvenu à «L’As», le Forum offre entre autres un espace d’apprentissage et de partage à la société civile pour qu’elle puisse échanger avec les autres acteurs clés de l’éducation sur le continent afin de faire le point sur le développement et les pratiques des politiques éducatives dans les différents coins de l’Afrique, ré- fléchir aux défis de l’éducation auxquels sont confrontés les différents pays et planifier des mécanismes d’intervention stratégique pour faire avancer l’agenda de l’éducation, sur la base de l’architecture mondiale, régionale et nationale.
Vélingara : La liste de la coalition «Gueum sa bopp» validée
La coalition «Gueum sa Bopp» va désormais briguer les suffrages des populations du département de Vélingara. La tête de liste majoritaire de cette coalition, Demba Baldé, avait saisi la Cour d’appel de Ziguinchor d’un recours. Le candidat de la coalition Gueum Sa bopp au conseil départemental de Vélingara informe ses militants et sympathisants que la Cour d’appel de Ziguinchor a rétabli la coalition dans ses droits. Demba Baldé salue cette décision de justice qui rétablit la légalité. Ainsi, il invite ses militants et sympathisants à se mobiliser et descendre sur le terrain. Pour rappel, la liste de la coalition «Gueum sa Bopp» a été rejetée par le préfet parce qu’un des candidats sur la liste ne votait pas sur le lieu de vote indiqué sur la fiche. Une erreur que la commission n’avait pas autorisé à Demba Baldé de rectifier.
Ou bien le sieur Anthony Blinken est borgne ou bien il se fiche éperdument de notre gueule. A moins qu’il ait voulu faire dans la diplomatie dès lors qu’il invite le Chef à continuer à protéger les libertés et à offrir des espaces d’expression aux différentes opinions. Toutes choses qui font défaut dans ce charmant pays où le Chef ne cesse de bander les muscles face à son opposition. Déjà qu’il se prépare à la guerre, dotant ses forces de répression de toute la logistique nécessaire pour mater tout esprit récalcitrant qui ne penserait pas comme lui. Et suprême idiotie, ses préfets sont en train de défier la Justice poussés en cela par un ministre, lui-même de la magistrature. Dans une situation pareille, faire signer une charte de la nonviolence à l’opposition, c’est insulter l’intelligence des gens ou carrément se suicider et laisser un large boulevard à ces gens sans loi ni foi qui laissent leurs milices bastonner d’honnêtes citoyens dont le seul tort est de ne pas penser comme eux. Cette charte, donc, nous parait être de la foutaise. Ni plus ni moins. Ses initiateurs savent bien qui use et abuse de la violence. Ils savent également que ce n’est pas une signature qui garantirait la paix. Sinon, le monde dans lequel nous vivons serait un paradis. Ne pas signer ne fait pas non plus de ceux qui refusent de parapher cette charte attrape-nigauds ou piège à cons des va-t-en guerre face à un pouvoir arrogant qui use de duplicité et dont les actes vis-à-vis de son opposition ne sont jamais sincères. Cette charte, c’est du foutage de gueule. Ce serait mieux de ne pas la signer que de faire dans la duplicité. Vouloir faire croire maintenant que ceux qui refusent de signer ce bout de papier font l’apologie de la violence, c’est prendre les gens pour des idiots La seule charte de la non–violence qui vaille, passe par un véritable Etat de droit. Ce qui est loin d’être le cas, quoiqu’en pensent les flagorneurs du Chef. KACCOOR BI
LE KHALIFE DES NIASSENE AU PALAIS
Le Khalife des Niassène, Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niasse, a été reçu hier par le président de la République au Palais. Accompagné d’une forte délé- gation, le Khalife des Niassène en séjour à Dakar a profité de cette audience pour renouveler son appel à la paix et à un Sénégal prospère. Le guide religieux a aussi remercié le président de la République pour son appui constant dans les multiples projets de la cité religieuse de Kaolack. Il a aussi tenu à magnifier la gouvernance du Sénégal sous Macky Sall. L’audience d’hier était la deuxième rencontre entre les deux hommes puisque le samedi, le chef de l’Etat avait fait le déplacement jusqu’à la résidence dakaroise du guide religieux pour une première rencontre chaleureuse entre eux. Outre ses fidèles venus en masse pour le rencontrer, le Khalife des Niassène Serigne Cheikh Mahi Ibrahima Niasse a reçu nombre de responsables politiques comme le maire de Dakar Soham Wardini, le maire de Mermoz Barthélémy Dias, le député Déthié Fall.
BATAILLE DE FATICK LA COALITION ANDU NAWLE ENREGISTRE LES RALLIEMENTS MASSIFS DE REWMI, AVENIR SENEGAL BUNU BEUGUE
La bataille de Fatick aura bel et bien lieu lors des prochaines élections locales et le ministre- maire Matar Ba aura du souci à se faire au vu des ralliements massifs enregistrés ce week-end en direction de la coalition présidentielle dissidente Andu Nawle animée par plusieurs Pca et l’ancien directeur des Sé- négalais de l’extérieur, l’ambassadeur Sory Kaba. Ce week-end Andu Nawle avec à sa tête Mamadou Camara, Pca de l’Ancar, a enregistré les ralliements massifs du Rewmi d’Idrissa Seck et des responsables d’Avenir Sénégal Bunu Beugue en sus des femmes regroupées au sein des groupements de promotion fé- minine. En l’absence du coordonnateur Matar Ndoumbé Diattara, le Docteur Sandéné Diouf de Rewmi a animé une conférence de presse pour remercier le parti Rewmi avec à sa tête le Président Idrissa Seck. Des remerciements également à l’endroit de son excellence M. Macky Sall pour la confiance et le compagnonnage sincère et sans faille avec Idrissa Seck. À Fatick, ce sont les responsables de Rewmi de la première heure qui ont rallié Andu Nawlé, à en croire Dr Diouf. «C’est ce qui fait le charme des élections locales car chacun peut partir avec celui qui lui convient et après on se retrouve sur l’essentiel. A l’occasion de ces investitures, le président Idrissa Seck avait donné carte blanche au président Macky Sall pour le choix des candidats et pour cela il a même décidé de ne pas déposer de caution pour son parti pour le mettre à l’aise. A nous il nous avait instruit d’aller avec le candidat de confiance désigné.» C’est compte-tenu de toutes ces contingences que le Rewmi de Fatick a porté son choix sur Andu Nawlé. Lors des investitures, Rewmi avait constaté un manque de considération notoire de la part de certains mandataires envers le parti d’Idrissa Seck. Résultat : pas d’investis tant au niveau communal qu’au niveau départemental au sein de Benno Bokk Yaakar. C’est la raison pour laquelle Rewmi a senti l’obligation de sortir et de prendre position pour assurer une participation effective de ses militants du côté de la mouvance présidentielle dont la coalition Andu Nawlé est membre. Il s’agit de travailler à faire gagner le meilleur candidat pour la ville de Fatick. Outre Mamadou Camara Pca de l’Ancar, Andu Nawlé est composé des Pca Cheikh Tidiane Dieng (Prodac), Sémou Diouf (Aprosi), du consul du Sénégal à Marseille, Malick Wade Gueye, sans oublier le député de la mouvance présidentielle Fada Diene.
GESTION DU GAZ DES DEPUTES DU SENEGAL ET LA MAURITANIE VEULENT UNE REUSSITE COLLEGIALE
Si ailleurs les ressources naturelles sont la cause de conflits, le Sénégal et la Mauritanie veulent éviter à tout prix ce scénario. Le bon Dieu a fait que les deux pays partagent non seulement des frontières, des relations historiques (St-Louis fut la capitale de la Mauritanie), mais aussi et surtout ils partagent le pétrole et le gaz. Alors que se profilent en 2023 les premières productions gazières du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) situé en eaux profondes à la frontière des deux pays, entre Dakar et Nouakchott, on réfléchit à la mise en place d’un Fonds d’investissement commun. Des dé- putés des deux pays réunis en réseau parlementaire ont demandé ce 20 novembre lors d’un atelier à Nouakchott que les deux pays mutualisent leur capital pour investir dans ce projet. Il faut rappeler que le projet GNL est dé- veloppé conjointement par BP, Kosmos Energy, la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMHPM). Prévu pour être développé par phases, le projet de GNL Greater Tortue Ahmeyin produira jusqu’à 10 millions de tonnes de GNL par an. En tout cas pour les députés des deux pays, le Sénégal et la Mauritanie ont l’obligation de réussir une gestion collégiale.
PECHE UNE GOUVERNANCE LAMENTABLE
« La gouvernance des pêches, de façon générale, est dans une situation alarmante ». Le constat est fait par la coordonnatrice des projets gouvernance des pêches du Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), Dr Khady Diouf, face à la presse, ce lundi 22 novembre. Le PRCM, créé en 2003, est une coalition d’acteurs travaillant sur les problématiques de la Zone côtière et marine (ZCM) ouest-africaine, et intervenant dans sept pays : Mauritanie, Cap Vert, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée et Sierra Leone. « Les conditions qui doivent permettre d’aller vers cette bonne gouvernance des pêcheries ne sont pas là, a expliqué la juriste environnementaliste. Parmi ces conditions, il y a celles juridiques et institutionnelles qu’il faut renforcer. Il y a aussi tout ce qui est cadre de concertation pour abriter le dialogue politique. Il y a des capacités qu’il faut renforcer à tous les niveaux pour pouvoir permettre à ces cadres-là de mieux fonctionner. » Nous avons aussi un autre élément qui est extrêmement important, a-telle poursuivi. C’est les connaissances en matière de recherches. On ne peut pas gérer quelque chose qu’on ne connait pas. Pour pouvoir avoir une maî- trise du potentiel exploitable et de tous les facteurs qui doivent entrer en jeu, pour pouvoir mener une gestion durable des ressources halieutiques, il faut des données scientifiques. Cela veut dire que nous devons renforcer nos chercheurs mais aussi il faut aussi ‘’capaciter’’ les acteurs de telle sorte qu’ils puissent aussi produire leurs propres données. Ce qu’on appelle les connaissances locales qu’il faut valoriser dans le processus de prise de décisions. » Aussi, parmi les leviers à actionner pour un « changement de comportement qui va booster la bonne gouvernance », la recherche de transparence a été évoquée. Là, le Sénégal doit faire des efforts.
CHAQUE SENEGALAIS CONSOMME 29 KG DE POISSON ANNUELLEMENT
Au Sénégal, la consommation annuelle de poisson, par habitant, est de 29 kg, soit deux fois la consommation moyenne de la sous-région. C’est-à-dire trois fois la consommation, par habitant, en Guinée et huit fois celle établie en Mauritanie. Des chiffres révélés par le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), qui avec ses partenaires, a tenu une rencontre sous le thème : « renforçons la gouvernance des pêches », ce lundi 22 novembre à Dakar. Pour rappel, la journée mondiale de la Pêche a été célébrée dimanche. La pêche constitue un secteur clé de l’économie sénégalaise. L’activité emploie plus ou moins 600 000 personnes, d’après le PRCM. Mais, le secteur est confronté à un « éventail de contraintes » : « en 2012, le Sénégal a enregistré une perte de 300 millions de dollars, soit 3,2% de son PIB, due à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Même si le pays a, depuis, déployé des efforts considérables en se dotant d’une nouvelle loi, d’un plan d’action national pour la lutte contre la pêche INN, validé en 2015, et de ressources opérationnelles, les activités liées à la pêche illicite demeurent endémiques. » Par ailleurs, « la situation est particulièrement préoccupante dans la mesure où les stocks de démersaux côtiers (poissons d’eau profonde) à forte valeur marchande (principalement destinés à l’exportation) sont pleinement exploités voire surexploités. La pression sur les espèces consommées localement (les petits pélagiques) continuent de s’accroître en raison de la hausse des exportations de ces espèces, ce qui fait peser un risque majeur de pénurie d’approvisionnement sur le marché local ».