La commission technique de revue du code électoral a déposé son rapport hier, jeudi 20 octobre. Sur 12 points au menu des discussions entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques, 8 ont fait l’objet de consensus. Il s’agit, notamment de la refonte du fichier, la fusion des cartes d’électeur et d’identité, de la participation des indépendants à toutes les élections.
Par contre, il y a eu des points de désaccords à propos de quatre points défendus par l’opposition : refonte partielle du fichier, passage de 150 à 160 du nombre de députés pour faire place aux 10 représentants de la diaspora, instauration du bulletin unique et mode de scrutin.
Ces désaccords sont susceptibles, selon l’opposition, de créer les remous lors des prochaines échéances électorales. Mais le principal risque pour des scrutins apaisés reste le ministre de l’Intérieur, de l’avis de Dédhié Fall de Rewmi, qui représentait l’opposition lors de la remise du rapport de la commission technique de revue du code électoral.
« Sa personne constitue le premier élément de la matrice à problèmes dans le processus (électoral). C’est quelqu’un qui a montré ses limites objectives à tout point de vue, il n’est pas capable d’organiser une élection transparente dans ce pays. » (Source : Libération)
Dans le contexte où le Sénégal est entré dans le club des producteurs de pétrole, le Président Macky Sall devrait peut-être se rapprocher de son successeur, Abdoulaye Wade, pour trouver les moyens de mieux faire profiter le pays de cette ressource. La raison est simple : l’ancien chef de l’État est l’auteur d’une formule algébrique susceptible, selon lui, de résoudre les problèmes de l’Afrique. Et la formule tourne autour de l’or noir : (Pt -29) Qt = St. « P » étant le prix du baril de pétrole, « Q » le nombre de baril extraits du sol africain et « S » les surprofits réalisés avec cette ressource.
Cette formule a été distribuée mercredi dernier à Sciences Po Paris, à la sortie d’une conférence qu’il animait et qui portait sur « Les grands enjeux économiques de l’Afrique ». Il était l’invité de l’Association des étudiants en Sciences Po pour l’Afrique. Conférence au cours de laquelle, malgré les réticences des organisateurs, il a envoyé quelques piques à son successeur. Par exemple, disant que Macky Sall énonce des projets, dans le cadre du Pse, sans dire comment il compte les réaliser ou qu’au Sénégal, les gens ont honte d’avoir de l’argent.
PRESIDENCE DU HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES : Macky officialise Tanor
Comme annoncé urbi et orbi, Ousmane Tanor Dieng a été finalement nommé à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) par le président de la République Macky Sall. L’officialisation a été rendue publique hier, jeudi 20 octobre, avec le décret n° 2016-1641, portant nomination du Président du Haut Conseil des collectivités territoriales.
PROCES DU MEURTRE DE NDIAGA DIOUF IMPLIQUANT LE MAIRE SOCIALISTE DE SICAP-MERMOZ : Le Procureur renvoie Barth à l’Assemblée
Le procès relatif au meurtre de Ndiaga Diouf pour lequel Barthélémy Dias comparaissait hier, jeudi 20 octobre, a été finalement renvoyé sine die. Le Procureur a en effet exigé, peu avant le début de l’audience, la levée de l’immunité parlementaire de Barthélémy Dias avant sa comparution.
DJINANI : UNE COMMUNE QUI MANQUE DE TOUT : Des populations dans le désespoir
le manque d’infrastructures routières, les problèmes d’évacuation des urgences, des écoles en abris provisoires, un manque notoire d’eau potable etc. Autant de difficultés qui poussent les populations de la commune de Djinani à se tourner vers la Gambie pour inscrire les enfants à l’école et se faire soigner. la construction de la route Djinani-Bounkiling qui aurait mis fin à ce calvaire, avec des femmes enceintes qui meurent dans des charrettes, est toujours au stade de promesses. l’enclavement de la localité(frontalière avec la Gambie), distant de 25 km avec Bounkiling sur la Rn6, plombe le décollage économique de la zone, en dépit des promesses faites sous le magister de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et de Macky Sall.
Ousmane Tanor Dieng, nommé président du Hcct
C’est loin d’être une surprise. Le Président Macky Sall a signé trois décrets dont le troisième porte la nomination du maire de Nguéniène, Ousmane Tanor Dieng, à la présidence du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Le chef de l’Etat vient confirmer ainsi ce que tous les Sénégalais savaient déjà. Dans la même logique, Macky Sall a paraphé hier deux autres décrets portant nomination de membres du Haut Conseil des collectivités territoriales et celui convoquant la première session de l’institution. Selon le chef de l’Etat, le Hcct participe à la consolidation de notre modèle démocratique et du renforcement de nos institutions. D’après un communiqué de la présidence de la République, Korr Marième Faye Sall matérialise ainsi la volonté du peuple sénégalais, exprimée à l’occasion du référendum. Avec le Haut conseil, les collectivités territoriales vont participer dans la définition et la mise en oeuvre des politiques publiques. D’après nos sources, le Hcct sera installé lundi 31 octobre. L’institution que dirige le secrétaire général du Parti socialiste apportera plus de vigueur à la gouvernance locale et au processus de décentralisation dont l’Acte 3 accentue les acquis.
Macky Sall à Praia
De retour d’une tournée économique dans les régions de Kaolack, Kaffrine, et Tambacounda, le président de la République a pris l’avion de commandement pour le Cap-Vert. Le chef de l’Etat a quitté Dakar hier en fin de matinée à destination de Praia pour prendre part à la cérémonie d’investiture du Président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca. Sans répit, Macky Sall qui rentre samedi va se rendre le même jour à Bokhol (Ndlr, Département de Dagana) pour inaugurer la centrale solaire.
Le Premier ministre à l’Assemblée nationale
Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est attendu jeudi 27 octobre à l’Assemblée nationale. Après une rupture de quelques mois, le chef du gouvernement et son équipe seront à l’hémicycle pour répondre aux questions orales des députés, comme le lui avait instruit le président de la République. En tout cas, ce ne sont pas des questions qui vont manquer. D’autant que l’actualité est dominée par des polémiques entre la mouvance présidentielle et l’opposition sur plusieurs questions, notamment l’affaire Petrotim, la refonte partielle du fichier électoral, la liberté de manifestation, la transparence dans les contrats des sociétés extractives, les exonérations fiscales etc.. Même si elle n’aura pas assez de temps, l’opposition parlementaire ne manquera pas d’interpeller le Premier ministre et son gouvernement sur ces questions brûlantes de l’actualité.
Colonel Abdoulaye Aziz Ndao et Jean Marie François Biagui
Hier, la cérémonie de dédicaces des deux livres de Jean Marie François Biagui a été marquée par une franche camaraderie entre le Colonel Abdoul Aziz Ndao et l’ancien chef du Mfdc. Une amitié qui, selon les deux hommes, remonte à la période sombre du conflit casamançais. Le colonel Abdoulaye Aziz Ndao a salué la contribution de l’ancien secrétaire général du Mfdc pour la paix en Casamance. «Quand j’étais responsable pendant 5 ans de l’Abbé Diamacoune alors en résidence surveillée, j’ai pu constater l’engagement de Jean Marie pour sa cause. Même si on n’était pas du même bord, un profond respect s’est installé entre nous», déclare l’ancien numéro 2 de la Gendarmerie. De son côté, Jean Marie Biagui a salué l’intégrité morale et la rigueur du colonel Abdoulaye Aziz Ndao. «Son départ de la Casamance a beaucoup plombé le processus de paix. Le colonel, ditil, avait assuré sa sécurité lors de son transfert de Serrekunda à Ziguinchor sur ordre de Abdou Diouf. L’officier supérieur de la Maréchaussée avait fait le serment de se suicider si l’intégrité physique de l’ancien secrétaire général du Mfdc venait à être violée.
55.000 tonnes de riz paddy en stock dans la vallée
Une importante quantité de tonnes de riz a été produite cette année dans la vallée. Hier, lors d’une rencontre, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang a révélé que 55 000 tonnes de riz paddy, 4.000 tonnes de riz blanc sont en stock. «On ne peut pas aller en campagne de saison sèche chaude si on, n’épuise pas ce stock. Il faut que les producteurs vendent ce riz pour payer les dettes et renouveler le crédit. C’est primordial», dit-il. Auparavant, le Directeur général de la Saed, Samba Kanté, a magnifié les investissements de l’Etat en faveur de la relance de l’agriculture et les efforts fournis par la société pour matérialiser ce vœu du président de la République.
Oumar Mal gère bien
Nommé directeur général de la Police Nationale en remplacement de l’Inspecteur général de Police, Anna Sémou Faye, Oumar Mal n’a été installé dans ses nouvelles fonctions que le 20 Octobre 2015. D’après la note du bureau des relations publiques de la Police parvenue à «L’AS», «dès sa nomination, le directeur général de la Police Nationale s’est inscrit dans la continuité tout en faisant de la satisfaction des besoins sécuritaires le credo de son action». A son actif, d’après le communiqué, on peut citer la valorisation et la capacitation des ressources humaines, la Formation continue des fonctionnaires de Police ; les Stages de formation des unités antiterroristes , les Equipements de la Division de la Police scientifique et technique. Sur un autre front, il a procédé à la dotation accrue en logistique pour renforcer la mobilité des unités de Police urbaine et d’intervention. Ainsi, il faut souligner l’acquisition d’armements adaptés à la lutte contre le terrorisme ; l’acquisition de matériels de maintien de l’ordre ; la Dotation en matériels roulants des services de Policen la dotation en matériels informatiques pour réduire les délais de traitement des dossiers et optimiser la performance par exemple de la Brigade de lutte contre la cybercriminalité et l’Ocrtis ?
Oumar Mal fait son bilan
La note renseigne également que l’inspecteur général de Police se glorifie d’avoir fait de la gouvernance sécuritaire de proximité et la densification du maillage sécuritaire du territoire de réalités. Mis en service d’un site web afin d’informer en temps réel les citoyens, usagers et autres requérants des services de Police ; Création de huit (08) nouveaux postes frontaliers (Médina Yéro Foula, Karang, Bignona, Kaffrine, Tambacounda, Podor, Foundiougne et Dahonga) pour un meilleur contrôle et une sécurisation renforcée des frontières. Il faut aussi noter au tableau de chasse de Oumar Mal l’érection de nouveaux commissariats dans des régions jusque-là non pourvues et dans des quartiers sensibles de la banlieue (Grand-Yoff, Richard-Toll, Kédougou), la mise sur pied de la Compagnie d’Intervention Rapide (Cir) dans la lutte contre le terrorisme. Dans les perspectives, pour la sécurisation des personnes et des biens, 1.800 policiers seront recrutés en 2016. Aussi, pour la première fois, la Police va recruter des ingénieurs en télécommunication, des informaticiens, des maçons, des Sages-femmes, des infirmiers, des plombiers des musiciens et des mécaniciens. A l’international, la Police Nationale compte trois contingents forts chacun de près de 140 hommes et femmes déployés au sein des différentes missions de maintien de la Paix des Nations-Unies qui tiennent en haute estime ces unités de Police Constituées (FPU) du Sénégal.
Ansoumana Dione se fâche
Le président de l’association des malades mentaux, Ansoumana Dione, est sorti de ses gonds et annonce qu’il va porter plainte contre X dans à la suite à la mort par accident d’un malade mental à Kaolack. Le déficient a en effet été heurté par un camionneur malien alors qu’il errait sur la route. Il est mort sur le coup. Son corps est actuellement à la morgue de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Après l’accident, le conducteur du camion a accéléré et avant de disparaître dans la nature. « C’est pour éviter ces genres d’accidents qu’en 2000, nous avions concocté un projet de prise en charge et de réinsertion sociale des malades mentaux. En 2001, nous avons eu de la Commune de Kaolack un terrain de (40) hectares. En 2004, le Président Wade nous a fait construire ici à Kaolack un centre qui fait office du siège de l’Assam par lequel ces malades mentaux errants devaient être pris en charge. Malheureusement, avec l’arrivée du Président Macky Sall, le centre a été transformé en un centre de formation avicole», se désole Ansoumana Dione.
SMS nomme…
C’est parti pour le lancement du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Il a pris, hier, trois décrets avant de s’envoler pour Praia où il participe à la cérémonie d’investiture du Président du Cap- Vert, Jorge Carlos Fonseca. “Conformément à son option de consolidation de notre modèle démocratique et de renforcement de nos institutions, le président de la République a pris, ce jour, 20 octobre 2016, trois décrets”, renseigne le service Com de la Présidence. Il y a le décret n° 2016-1639 du 20 octobre 2016, portant nomination de membres du Haut Conseil des collectivités territoriales. Pour dire que la liste des 70 Hauts conseillers nommés par SMS est signée (voir page 5). SMS a ensuite pris le décret n° 2016-1640 du 20 octobre 2016, portant convocation de la première session du Haut Conseil des collectivités territoriales. Ce sera le 31 octobre à 10h au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). L’ordre du jour portera sur l’installation du Hcct et l’adoption du règlement intérieur de l’institution.
… OTD…
Il y a ensuite le décret n° 2016 – 1641, portant nomination du Président du Haut Conseil des collectivités territoriales, en la personne de Monsieur Ousmane Tanor Dieng. SMS vient donc officialiser la nomination à la Présidence du Hcct du Secrétaire general du Parti socialiste. Selon le Palais, “après l'élection au suffrage universel indirect des 80 membres et la nomination, par ses soins, des 70 autres membres, le président de la République matérialise ainsi la volonté du peuple (sunugaalien), exprimée à l'occasion du référendum du 20 mars 2016, de raffermissement de notre architecture institutionnelle en favorisant une participation plus active des collectivités territoriales dans la définition et la mise en oeuvre des politiques publiques”.
…Président du Hcct
En effet, poursuit le document, “dans le cadre des missions qui lui sont dévolues et grâce à la diversité des profils qui le composent, le Hcct confère plus de pouvoir aux populations à la base à travers leurs élus et d'autres acteurs désignés pour leur compétence par le président de la République”. Pour SMS, “le Hctt vient apporter plus de vigueur à la gouvernance locale et au processus de décentralisation dont l'Acte 3 accentue les acquis. Engagé dans une dynamique soutenue d'émergence, le (Sunugaal) franchit ainsi une étape décisive dans la maîtrise de sa politique de développement au bénéfice de tous les (Sunugaaliens)”.
Pacte
La Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections (Pacte) qui regroupe 9 organisations de la société civile s’est penchée sur la situation nationale qu’elle dit «marquée par de lourdes de menaces sur la paix sociale et la stabilité politique nées des relations heurtées entre le pouvoir et l'opposition ». Ils en veulent pour preuve, la polémique sur la gestion des ressources naturelles. «La Pacte considère que les questionnements sur cette affaire sont légitimes et doivent par conséquent avoir une réponse appropriée». C’est pourquoi elle «invite le (nguurnement) à faire toute la lumière sur ce qu'il est convenu d'appeler ‘l'affaire Franck Timis’». En effet, dit-elle: «De graves suspicions portent sur la régularité du processus de sélection de cet attributaire, des lobbies et intermédiations qui semblent impliquer des dignitaires de l’ancien régime et la famille du l’actuel président de la République et les profits qu’ils en auraient tirés au détriment des intérêts du peuple».
Pacte (Bis)
Par ailleurs, condamnant «les violences qui ont été exercées sur des citoyens venus manifester de façon pacifique», la Pacte «réitère son engagement pour le respect des libertés publiques conquises de haute lutte et inscrites dans notre charte fondamentale qui garantit le droit à la marche et à toute forme d'expression des droits des populations dans le respect des lois et règlements». Ils soulignent qu’«à cet égard l'arrêté Ousmane Ngom en date de 2011 ne saurait constituer un prétexte pour la restriction des libertés de manifester sur tout ou partie du territoire». Et dans un souci d'apaiser les tensions politiques et sociales ambiantes, la Pacte invite le «nguurnement» «à ouvrir un dialogue sincère et constructif avec l’opposition» et les forces de l’ordre «à respecter les citoyens et cesser d’exercer la violence sauf en cas de légitime défense».
Tuée par le train
Les Rufisquois se sont réveillés, ce jeudi, dans l’émoi et la consternation. Le Petit train bleu a percuté une dame âgée de 58 ans. La victime identifiée sous le nom d’Arame Dièye habiterait le quartier cité Filao (Rufisque Ouest). L’incident, selon les témoins, s’est déroulé vers les coups de 6 heures du matin à hauteur de l’arrêt «Ngogne». La police a ouvert une enquête pour élucider cette tragédie aux allures de suicide selon bon nombre de Rufisquois. Il faut rappeler que la semaine dernière, un cas similaire s’est produit à hauteur du quartier Ndar Gou Ndaw derrière l’imprimerie nationale. Suicide ou simple accident ? Telle est, pour l’heure, la grande interrogation. Des supputations qui vont bon train, suite à ce deuxième accident sur la voie ferrée en l’espace d’une semaine.
Alioune Ndoye hué
Les pro Khalifa Sall n’ont pas raté, hier, Alioune Ndoye, maire de Ndakaaru-plateau. Venu soutenir Barthélémy Dias lors de son procès, hier, il a été copieusement hué. Certains ont même proféré des insultes à son endroit. La situation a d’ailleurs failli dégénéreré, n’eût été l’intervention des forces de l’ordre qui ont vite dispersé la foule.
Démolition de 3 classes …
Rien ne va plus entre le maire Aliou Dia et le Regroupement pour l’avancement de Mbeuleukhé (Ram). En effet, l’édile de la ville est accusé d’avoir démoli 3 salles de classe de l’annexe du lycée pour les transformer en cantines. Un fait qui a irrité les membres du RAM une organisation créée depuis 1977 et qui défend les intérêts de Mbeuleukhé. Son president, l’ingénieur Ndongo Niang, pour amener le premier magistrat de la ville à revenir sur sa decision, a porté plainte contre lui. En outre le président a également saisi la Dscos ( Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du Sol) pour tirer au clair cette affaire qui risque d’éclabousser la cité religiouse. La Dscos a envoyé une mission qui, selon nos capteurs, aurait adressé à l’édile de la ville une sommation d’arrêt des travaux pour amener les documents l’autorisant à faire ces travaux.
…Transformées en cantines
Selon toujours nos capteurs, l’ancien député est convoqué par la Dscos, mardi prochain. Les autorités comme le sous-préfet de Yang –Yang Moussa Sy et le secrétaire municipal ont été entendus par la mission de la Dscos. Le maire de Mbeuleukhé Aliou Dia qui se trouve présentement en France où il prend part au sommet international sur l’élevage à Clermont Ferrand va certainement donner sa version des faits, une fois au retour. Les proches de l’ancien député préfèrent ne pas se prononcer pour le moment sur cette affaire mais, par contre, ils parlent plutôt de l’agitation des détracteurs du maire qui les avait battus, lors des élections locales de 2014. En tout cas, un huissier commis par le RAM s’est déjà rendu sur les lieux pour constater la démolition de ces salles de classe.
Les «Lions» vont loger…
Les infos commencent à tomber sur le séjour des «Lions» en terre gabonaise pour la Coupe d’Afrique des nations «Gabon 2017», prévue du 14 janvier au 5 février prochain. En effet, au lendemain du tirage au sort des quatre groupes de cette Can qui a eu lieu avant-hier, à Libreville et qui a logé le Sunugaal dans le groupe B basé à Franceville, dans le Nord Est du Gabon, avec comme adversaires l’Algérie, la Tunisie et le Zimbabwe, la délégation sunugaalienne a fait de la prospection. C’est ainsi que Me Augustin Senghor et sa suite, composée de membres de la Fédéfoot, du Dtn et d’agents du ministère des Sports, accompagnés de membres de l’ambassade du Sunugaal au Gabon, se sont rendus, hier, à Franceville. C’était pour visiter les sites de compétitions, les terrains d’entraînement et les hôtels pour l’hébergement des équipes.
…A Bongoville
Et la première info qu’il faut retenir de cette mission, c’est que les «Lions» ne devraient pas loger, lors de la Can, à l’hôtel retenu par la Caf à Franceville où joue le groupe B. Donc, le Sunugaal, comme c’est devenu son habitude depuis 2002, au Mali, a choisi de s’isoler. Et le choix premier a été porté sur un hôtel et des installations sportives situé à Bongoville. Bongoville, du nom du défunt président gabonais, Oumar Bongo Ondimba, père de l’actuel président Ali Bongo. Bongoville (anciennement Lewaï) est une ville de la province du Haut-Ogooué dans l'Est du Gabon. Elle est située à 31 km à l'Est de Franceville et à 541 km au Sud-Est de Libreville. Sa population est estimée à un peu plus de 6 000 habitants. Après leur journée de prospection, les missionnaires sunugaaliens, qui ont pris un certain nombre d’informations capitales pour un bon séjour des «Lions», sont retournés à Libreville.
Forum Paix…
Le Sunugaal va abriter, du 5 au 6 décembre 2016, la 3e édition du Forum international de Ndakaaru sur la «Paix et la Sécurité». Le thème retenu cette année est : «L’Afrique face à ses défis sécuritaires : regards croisés pour des solutions efficientes». 500 participants sont attendus, dont des chefs d’Etat, des ministres, acteurs politiques et militaires, représentants de grandes organisations internationales, des dirigeants d’entreprises et experts des questions de paix et de sécurité. D'après le ministre des Affaires étrangères, «l’édition de cette année permettra d’approfondir le dialogue stratégique entre les parties prenantes africaines et les partenaires régionaux et internationaux. Mais aussi, d’animer des réflexions pour une vision partagée des menaces sur le continent, en plus d’étudier les réponses les plus pertinentes pour faire face aux défis du moment».
…Et Sécurité
Mankeur Ndiaye explique que ce Forum «offrira également l’opportunité d’examiner les moyens d’accompagner les progrès réalisés grâce aux initiatives africaines et internationales dans le domaine de la sécurité et de la paix». Il précise, en outre, à ce sujet que «l’accent sera mis cette année sur la recherche de pistes de solutions face à l’extrémisme violent et la réflexion sur des approches efficaces qui prennent en compte les défis de la gouvernance, de la conflictualité, ainsi que ceux de l’environnement et du développement économique et social». «C’est toute l’explication du choix des thèmes du programme du Forum, comportant une cérémonie d’ouverture, trois plénières, trois conférences et 9 ateliers. Il sera aussi l’occasion de des enjeux d’orientations stratégiques pour la paix et la sécurité dans le Continent africain», a-t-il étayé.
Pickpockets
S’il y a des gens qui ont bien profité du monde fou au palais de justice hier, ce sont les pickpockets. Eh oui ! Des mains se sont bien baladées dans les poches des journalistes, des souteneurs de Barth Dias ou des simples curieux. Ainsi notre confrère de Walfadjiri Magib Guèye a perdu ses deux téléphones dans la foule. Malick Cissé journaliste à la 2stv a été plus chanceux, car il a pu prendre au collet son voleur qui tentait de se fondre dans la nature au moment où il faisait ses interviews. Le confrère l’a tout simplement «livré» aux gendarmes en faction devant le palais de justice.
Barthélémy Dias sur l'affaire Ndiaga Diouf : "Il y a un complot qui cherche à m'éliminer de la sphère politique, on ne veut plus me voir aà l'Assemblée Nationale..."
Être jugé pour que les responsabilités soient situées dans l'affaire qui a conduit au décès de Ndiaga Diouf, c'est la volonté ferme de Barthélemy Dias. Le maire de Sacré-Cœur, qui a fait face à la presse ce jeudi 20 octobre 2016, a invité le président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse, à accéder à sa demande pour lever son immunité parlementaire.
"J'ai préféré interpeler personnellement le président de l'Assemblée nationale, il y a deux ans de cela. J'avais aussi adressé des correspondances aux 149 autres députés. Je leur ai demandé de lever mon immunité parlementaire. Ce matin, j'ai dit au juge que j'avais renoncé à mon immunité parlementaire. Il m'a fait savoir que je n'avais pas ce pouvoir. J'insiste là-dessus. On semble vouloir me pousser à la démission pour faire face à la justice. Ce procès tient plus pour moi. Nous devons tenir ce procès pour le respect de l'âme du défunt", a déclaré le maire de Mermoz-Sacré Coeur qui a regretté le fait qu'il n'a pas été jugé ce matin.
"J'ai été surpris de n'avoir pas été jugé aujourd'hui. J'ai été jugé par ce même tribunal alors que j'étais député dans l'affaire des panneaux publicitaires. Je ne comprends pourquoi je n'ai pas été jugé aujourd'hui. On ne peut pas être plus royaliste que le roi", peste Barthélémy Dias.
Selon lui, il y a deux possibilités qui s'offrent à lui : "réitérer la demande de levée de son immunité parlementaire ou bien, démissionner d'un poste (qu'il) ne souhaiterait pas quitter". "Je suis député et je veux encore servir mon peuple. Soit le président Moustapha Niasse m'accorde ce que je lui demande, soit je serai contraint de démissionner", laisse-t-il entendre.
"Sans ce procès, ma carrière politique recevra un sacré coup. Ne serait-ce que par respect pour la famille du défunt, je veux être jugé", dit-il.
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MODY NIANG VS. IBRAHIMA SÈNE
EXCLUSIF SENEPLUS - Chaude passe d'armes sur le plateau de SANS DÉTOUR : "Dans l'opposition, il y a des porte-paroles de la France" - "Le premier porte-parole de la France au Sénégal, c'est Macky Sall"
Macky, son frère, le pétrole et la France. Mody Niang et Ibrahima Sène ont un vif échange sur cette question sur le plateau de SANS DÉTOUR, animé par Pape Amadou Fall.
L'éditorialiste Hamidou Anne interpelle également Ibrahima Sène sur ce qu'il considère être une tendance du PIT, à l'époque où il était dans l'opposition, à remettre en cause la souveraineté du Sénégal en allant se plaindre dans les ambassades françaises et américaines.
MACKY OFFICIALISE LA NOMINATION DE TANOR À LA TÊTE DU HCCT
Les trois décrets pour le Haut Conseil des collectivités territoriales- L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, en intégralité, le communiqué de presse de la Présidence de la République daté du 20 0ctobre 2016 :
Conformément à son option de consolidation de notre modèle démocratique et de renforcement de nos institutions, le Président de la République a pris, ce jour, 20 octobre 2016, trois décrets :
- le décret n° 2016-1639 du 20 oct. 2016, portant nomination de membres du Haut Conseil des collectivités territoriales
- le décret n° 2016-1640 du 20 oct. 2016, portant convocation de la première session du Haut Conseil des collectivités territoriales.
- le décret n° 2016 – 1641, portant nomination du Président du Haut Conseil des collectivités territoriales, en la personne de Monsieur Ousmane Tanor DIENG.
Après l'élection au suffrage universelle indirect des 80 membres et la nomination, par ses soins des 70 autres membres, le Président de la République matérialise ainsi la volonté du peuple Sénégalais, exprimée à l'occasion du référendum du 20 mars 2016, de raffermissement de notre architecture institutionnelle en favorisant une participation plus active des collectivités territoriales dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.
En effet, dans le cadre des missions qui lui sont dévolues et grâce à la diversité des profils qui le composent, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCTT) confère plus de pouvoir aux populations à la base à travers leurs élus et d'autres acteurs désignés pour leur compétence par le Président de la République.
Le HCTT vient apporter plus de vigueur à la gouvernance locale et au processus de décentralisation dont l'Acte 3 accentue les acquis.
Engagé dans une dynamique soutenue d'émergence, le Sénégal franchit ainsi une étape décisive dans la maîtrise de sa politique de développement au bénéfice de tous les Sénégalais.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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SANS DÉTOUR AVEC IBRAHIMA SÈNE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le chargé des questions économiques et sociales du PIT est face à Mody Niang qui s'interroge sur son reniement alors qu'Hamidou Anne lui voit plutôt l'échec historique de la gauche sénégalaise
L'invité de la 14ème édition de l'émission SANS DÉTOUR est le chargé des questions économiques et sociales du Parti pour l'Indépendance et du Travail (PIT) Ibrahima Sène.
Il trouve que le format de l'émission SANS DÉTOUR manquait à l'opinion pour mieux cerner de façon plus concrète les préoccupations des leaders politique dans ce pays qu'est le Sénégal.
Regardez la bande annonce du 14ème de SANS DÉTOUR qui sera mis en ligne ce jeudi 20 octobre à 22 heures.