Abdou Fall est devenu une des voix autorisées sur les énergies renouvelables, le solaire en particulier, en Afrique. Il était présent à Bokhol où le Président Macky Sall a inauguré, le 22 octobre 2016, la plus grande centrale solaire en Afrique de l'Ouest. Je lui ai posé trois questions.
Comment as-tu vécu l'inauguration de la centrale solaire à Bokhol ?
Abdou Fall : J'y étais en tant que promoteur et administrateur d'un projet de centrale solaire dans le département de Tivaouane et Président du Conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal (COPERES). Comme tous ceux qui y étaient, j'ai éprouvé un sentiment de grande fierté. C'était en effet un moment d'entrée en force du Sénégal dans la transition énergétique. On passe des énergies classiques aux énergies renouvelables, propres, non polluantes et, à terme, moins coûteuses.
Quel est l'enjeu du solaire pour le Sénégal ?
Abdou Fall : Nous avons l'un des taux d'ensoleillement les plus importants au monde, donc une source d'énergie disponible toute l'année. Nous sommes en train de construire un savoir-faire pour une utilisation optimale du soleil dans notre mix énergétique.
Quel message voudrais-tu adresser au Président de la République à propos précisément du solaire ?
Abdou Fall : Dans son discours de Bokhol, le Président a tracé les lignes de force de ses options pour le développement du solaire, et des énergies renouvelables en général. Elles tournent autour des réformes structurelles dans le secteur, la consolidation du partenariat public-privé et la prise en charge urgente de la question de la tarification. Je soutiens fermement le Chef de l'État dans cette dynamique et j'exporte tous les acteurs concernés à s'engager résolument pour la mise en oeuvre de ces importantes décisions présidentielles. C'est le lieu de saluer le leadership du Président Sall sur la scène africaine et internationale en matière de promotion des énergies renouvelables et du développement durable.
ME SIDIKI KABA SE PRONONCE LUNDI
RETRAIT ANNONCÉ DU BURUNDI ET DE L’AFRIQUE DU SUD DE LA CPI
Dakar, 23 oct (APS) – Le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, abordera lundi en conférence de presse lundi ‘’les déclarations de démissions récentes de la Cour pénale internationale (CPI) par le Burundi et l’Afrique du Sud’’, annoncent ses services.
Me Kaba se prononcera à titre de président de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale, selon le communiqué reçu à l’APS.
La rencontre avec les journalistes se tiendra à partir de 15heures dans la salle conférence du ministère de la Justice, précise la même source.
Il abordera ‘’les déclarations de démissions récentes de la CPI par le Burundi et l’Afrique du Sud, et de manière générale sur les relations entre les pays africains et l’institution judiciaire internationale’’.
Le Burundi a annoncé le 12 octobre son retrait de la CPI après un vote du parlement. La président Pierre Nkurunziza a confirmé cette décision par décret le 18 octobre.
L’Afrique du Sud a aussi annoncé, vendredi, son retrait de la CPl, estimant que l’adhésion au statut de Rome est en contradiction avec l’obligation qui lui est faite de respecter l’immunité diplomatique de certains dirigeants.
Il a été reproché à l’Afrique du Sud de n’avoir pas arrêté en 2015, lors d’un sommet de l’Union africaine, le président soudanais Omar El Béchir pourtant sous le coup d’un mandat de la CPI.
La CPI, créée par le traité de Rome en 1998, est composée de 124 Etats membres. Active depuis 2002, elle siège à La Haye (Pays-Bas).
La CPI est la première juridiction jouissant de la compétence internationale permanente pour juger les cas de génocide, de crimes
de guerre et de crimes contre l’humanité.
De nombreuses voix africaines critiquent la CPI, reprochant à la juridiction de se concentrer uniquement sur le continent africain.
AUDIO
7 JOURS AU SÉNÉGAL
L'actualité nationale de la semaine analysée par Pape Ndao au micro d'Ousmane Lô d'African Time
Au micro d'Ousmane Lô sur African Time, comme chaque semaine, Pape Ndao fait un tour d'horizon de l'actualité de la semaine dernière en wolof pour vous. Écoutez!
Une forte mobilisation pour accueillir, le Président Macky Sall, de passage à Saint-Louis ce samedi 22 Octobre pour inaugurer la centrale photovoltaïque de Bokhol dans le département de Dagana.
Le gouvernement, à travers le ministre de la Justice, a répondu à la question écrite du député Mamadou Lamine Diallo sur "le rôle du Qatar dans l'élargissement de Karim Wade". En effet, dans leur correspondance, Me Sidiki Kaba et ses services se sont beaucoup plus focalisés sur la partition de l'administration pénitentiaire, dans cette affaire. Ils expliquent ainsi que "dès lors qu'elle a reçu notification du décret de grâce, l'administration pénitentiaire était dans l'obligation d'assurer immédiatement la liberté".
"Karim avait le plein droit et toute la latitude de choisir sa destination"
De plus, "une fois libre, Karim Wade avait le plein droit et toute la latitude de choisir sa destination, l'heure et les moyens de s'y rendre", précise le ministère de la Justice. Ce dernier évoque même l'article 14 de la constitution qui dispose que "tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s'établir librement aussi bien sur toute l'étendue du territoire national qu'à l'étranger". "Telle est la stricte vérité sur les conditions de la libération de Karim Meïssa Wade. Tous les autres développements ne sont que pures conjectures et n'engagent que leur auteur", assure Sidiki Kaba.
Toujours dans leurs explications, Me Sidiki Kaba et services indiquent que l'article 3 du décret de grâce note que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est chargé de l'exécution de la décision présidentielle, par le canal de l'Administration pénitentiaire, à qui incombe la garde et l'entretien des personnes condamnées à une peine d'emprisonnement sans sursis. Ce qui veut dire, en clair, que "cette obligation de garde et de surveillance doit cesser dès que le détenu recouvre régulièrement la liberté, notamment par l'effet d'une norme législative ou d'une décision administrative ou judiciaire".
Ils évoqueront l'article 695 du code de procédure pénale qui dispose que "nul agent de l'administration pénitentiaire ne peut, à peine d'être poursuivi et puni comme coupable de détention arbitraire, recevoir ni retenir aucune personne, si ce n'est en vertu d'un arrêt ou d'un jugement de condamnation, d'un mandat ou d'un ordre d'incarcération, dans les conditions établies par la loi".
UN TARIF DE 1600 FRANCS CFA SUR LE TRONÇON DIAMNIADIO-AIBD
Dakar, 22 oct (APS) – Un tarif de 1600 francs Cfa sera appliqué sur le tronçon de l’Autoroute Diamniadio-AIBD, selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane, estimant que ‘’ce prix est tout à fait acceptable et correspond à ce qui se fait dans d’autres pays’’.
’’Aujourd’hui, le tarif qui sera pratiqué de 1.600 FCfa entre Diamniadio et Aibd permettra d’aller jusqu’à Sindia et, plus tard, jusqu’à Mbour, sans supplément de tarif. Ce prix est tout à fait acceptable et correspond à ce qui se fait dans d’autres pays’’, a dit le ministre dans un entretien paru samedi dans le quotidien Le Soleil.
Le prolongement de l’autoroute Dakar – AIBD – Sindia sera inauguré lundi à 16h par le chef de l’Etat, annonce l’APIX dans un communiqué reçu à l’APS.
Parlant de l’exploitation Aibd-Mbour, Mansour Elimane Kane a souligné que le gouvernement ‘’a fait le choix de mettre toutes les autoroutes à péage’’, ajoutant que le produit tiré de la commercialisation de la route (péage) ‘’permettra de rembourser les prêts et couvrir tout ou partie des coûts de financement, d’exploitation et de maintenance’’.
‘’Ainsi, les financements contractés auprès d’Eximbank Chine auront tous peu d’impact sur le budget de l’Etat’’, a dit le ministre qui insisté ‘’sur l’implication forte du président de la République pour arriver à des tarifs acceptables pour les usagers, sans que cela n’affecte l’économie de l’autoroute à péage concédée à Senac Sa’’.
Selon lui, ‘’ces négociations ont été faites dans un esprit d’ouverture pour arriver à des tarifs consensuels avec la pleine coopération de la société Senac Sa’’.
’’Suivant les instructions du président de la République, nous avons pu aboutir à une diminution du prix du péage pour faire bénéficier aux usagers un bonus de 800 FCfa. En effet, le tarif normal qui devait être appliqué était de 2.400 FCfa pour un Véhicule Léger (1600+800) sur le tronçon Diamniadio-Aibd-Sindia, avant le renoncement partiel de Senac Sa’’, a-t-il souiligné.
L’Etat, a-t-il indiqué, ‘’va recourir à un partenaire stratégique pour l’exploitation des autoroutes à côté du secteur privé sénégalais’’. ‘’Ce partenaire va travailler avec les services compétents de notre administration pour assurer une valorisation du patrimoine autoroutier de l’Etat’’.
’’La Senac Sa, vu son expertise, sera un des partenaires privilégiés de l’Etat. La fonction principale de développement de futurs tronçons sous maîtrise d’ouvrage publique restera au sein du département des infrastructures’’, a dit Mansour Elimane Kane.
Au sujet du retard dans l’ouverture de l’autoroute prévue initialement le 19 août 2016, le ministre a déclaré : ‘’Malheureusement, elle n’a pas pu se faire à cette date en raison de ce que je viens d’évoquer (les discussions avec Senac Sa +NDLA)’’.
’’En effet, le président de la République, toujours soucieux du pouvoir d’achat de ses compatriotes, avait instruit mon collègue chargé des Finances et moi-même de discuter avec la société Senac Sa, sous la supervision du Premier ministre, pour arriver à des tarifs acceptables pour les usagers. A la date du 19 août, ces discussions n’étaient pas terminées, c’est ce qui justifie le report de la date d’ouverture’’, a-t-il expliqué.