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4 mai 2025
Politique
PLUS DE 5000 PARRAINAGES REMIS À ABDOU KARIM FOFANA
Dans le cadre des opérations de collecte des parrainages, Thierno Ndiaye, le responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, a procédé à la remise de près de 6000 parrainages.
Dans le cadre des opérations de collecte des parrainages, Thierno Ndiaye, le responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, a procédé à la remise de près de 6000 parrainages.
Thierno Ndiaye, responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, par ailleurs le Président du Conseil d'administration de la Société africaine de raffinage (Sar), qui s’est fixé un objectif de 10 000 parrainages, en a remis un premier lot de 5540 parrainages au Ministre Abdou Karim Fofana, dimanche.
Ce dernier, n’a pas manqué de saluer le travail abattu par monsieur Thierno Ndiaye et les responsables de Benno de la commune de Gueule Tapée Fass Colobane. «Je ne peux que vous féliciter, et féliciter encore une fois les populations qui continuent à nous faire confiance au nom du Coordonnateur national, monsieur Abdoulaye Diagne, du délégué régional Abdoulaye Diouf Sarr, de notre candidat Amadou Ba et du président de la République son Excellence Macky Sall», s’est réjoui le ministre.
Dans son discours, M. Ndiaye a tenu à rassurer le ministre quant à leur engagement à poursuivre le travail de collecte : «La population nous fait confiance et cette collecte nous permet de mesurer le degré d’engagement et de confiance de nos militants et surtout de nos concitoyens. De plus, il permet de compter nos forces sous le postulat que les parrains voteront pour notre Candidat Amadou BA», a-t-il indiqué.
LE MAIRE DE KÉDOUGOU PLAIDE POUR UNE AUGMENTATION DES INVESTISSEMENTS
Le maire de la commune de Kédougou, Ousmane Sylla a plaidé lundi, pour une augmentation des investissements destinés à l’éclairage public et à l’aménagement.
Kédougou 13 nov (APS) – Le maire de la commune de Kédougou, Ousmane Sylla a plaidé lundi, pour une augmentation des investissements destinés à l’éclairage public et à l’aménagement afin d’ériger sa commune en métropole.
‘’Nous voulons plus d’investissements dans l’aménagement de la ville en rapport avec son projet d’extension en métropole’’ a-t-il déclaré lors des travaux du Conseil présidentiel de développement de Kédougou présidé par le président de la République Macky Sall.
Le premier ministre Amadou Bâ, le gouverneur de la région de Kédougou, Mariama Traoré ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre.
‘’ Nous voulons aussi l’électrification des quartiers trypano, Ndiormi et du village de Kénioto ‘’ a-t-il ajouté.
Au plan sportif, Ousmane Sylla, a souligné que la jeunesse de Kédougou veut un stade régional qui prend en compte toutes les pratiques sportives.
‘’Dans le domaine de l’éducation, a-t-il poursuivi, la région souffre d’un manque crucial d’enseignant surtout dans le moyen secondaire avec un nombre important de départs pour des arrivées très faibles. »Nous souhaitons à ce sujet une discrimination positive pour Kédougou dans le recrutement et l’affectation des enseignants, a-t-il exprimé.
Concernant les infrastructures routières, l’édile de Kédougou, a insisté sur la nécessité de construire la route Kédougou-Fongolimbi qui demeure »une vielle doléance des populations. »
Le bitumage des axes routiers Bembou-Sabodala et Saraya-Missira Sirimana, demeure également une nécessité, a-t-il ajouté.
A propos de l’exploitation des mines de fer de la Falémé et du marbre de Bandafassi, il a soutenu, qu’ il constitue une solution à la question de l’employabilité des jeunes.
‘’Compte tenu de ces richesses minières, la population de Kédougou attend la construction d’un complexe sidérurgique où l’on pourrait exploiter 400 000 tonnes de fer par an’’ a-t-il- renseigné, saluant les importants investissements réalisés dans les secteurs socio-économiques depuis 2012.
‘’Parmi ces réalisations nous pouvons citer, la réhabilitation de la route Tambacounda-Kédougou, la construction du pont reliant Kédougou à Fongolimbi, sur le fleuve Gambie , le bitumage de la route Kédougou-Salémata et la construction de l’hôpital régional Amath Dansokho’’ a-t-il ajouté.
ABDOU KARIM FOFANA AVERTIT LES ACTEURS POLITIQUES
Abdou Karim Fofana a informé « qu'ils ont eu écho » que certains acteurs politiques souhaitent semer le chaos à Dakar, le 17 novembre, à l'issue de la décision de justice sur l'affaire Ousmane Sonko.
À l'occasion de la cérémonie de remise de parrainages organisée par un responsable politique de BBY dans la commune de Fass-Gueule Tapée-Colobane, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a informé qu'ils ont eu écho que certains acteurs politiques souhaitent semer le chaos à Dakar, le 17 novembre, à l'issue de la décision de justice sur l'affaire Ousmane Sonko. Il avertit que l'État fera face à toutes sortes de tentatives de perturbation ou de subversion.
Le responsable politique de la mouvance présidentielle de la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée, Thierno Ndiaye, a organisé, hier, une grande rencontre de remise de parrainages au ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Venu présider la cérémonie, Abdou Karim Fofana a informé l'opinion publique nationale qu'ils ont entendu, sur les réseaux sociaux, que certains acteurs politiques veulent créer le chaos à Dakar, après la décision de la Cour suprême du 17 novembre prochain.
"Nous rappelons à tous ces acteurs que l'État du Sénégal fera face à toutes sortes de tentatives de perturbation ou de subversion. Au-delà de l'État du Sénégal, nous, populations de Dakar, ne laisserons personne mettre à sac la capitale, notre capitale, notre ville", a averti le porte-parole du gouvernement. "Nous ferons face à tous ces fossoyeurs de la République, à tous ces perturbateurs, à tous ces oiseaux de mauvais augure, ceux qui ne croient pas à la démocratie et à la République. Nous continuerons à maintenir la stabilité et le développement du Sénégal avec le président Macky Sall et le candidat de Benno Bokk Yaakaar Amadou Ba", a déclaré Abdou Karim Fofana.
Remise de parrainages
Dans la même veine, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME s'est félicité de la détermination et de l'engagement de la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée pour leur mobilisation exceptionnelle dans le cadre du parrainage. "Aujourd'hui, la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée, avec ses responsables, a fait preuve d'engagement. Ils m'ont remis, ce jour, 5 540 parrainages pour le candidat de Benno Bokk Yaakaar à Médina. Je salue ce geste d'engagement et de détermination", s’est-il réjoui.
Ainsi, il a appelé tous les responsables du département de Dakar à être unis, mobilisés, engagés pour élire leur candidat, Amadou Ba, le 25 février 2024. "Pour élire notre candidat, il nous faut être sur le terrain. Il nous faut aller rendre visite aux populations de Dakar, aux électeurs et leur donner la bonne information, ne pas laisser les électeurs à la merci des manipulateurs, de ceux qui utilisent les réseaux sociaux et les médias pour créer le chaos au Sénégal", a lancé le ministre.
Pour sa part, le responsable politique de Benno Bokk Yaakaar dans ladite commune, Thierno Ndiaye, a salué le travail exceptionnel de ses équipes sur le terrain et la mobilisation remarquable de sa commune. Il a également invité tous ceux qui le soutiennent à soutenir Amadou Ba jusqu'à sa victoire au soir du 25 février 2024.
"Pour gagner au premier tour, il faut faire des parrainages de qualité. Il faut qu'on ait un nombre substantiel assez conséquent pour montrer que le Benno Bokk Yaakaar est capable d'aller vers cette victoire", a-t-il ajouté.
In fine, Thierno Ndiaye a réaffirmé son engagement pour une campagne fondée sur l'unité et la qualité des parrainages, avec une vision optimiste pour l'avenir du Sénégal sous la direction du BBY.
PLUS DE 228 MILLIARDS INVESTIS À KÉDOUGOU ENTRE 2014-2023
L’Etat a investi plus de 228 milliards dans la région de Kédougou entre 2014- 2023, a indiqué, lundi, le président de la République Macky Sall.
Kédougou, 13 nov (APS) – L’Etat a investi plus de 228 milliards dans la région de Kédougou entre 2014- 2023, a indiqué, lundi, le président de la République Macky Sall.
»Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le volume d’investissements de l’Etat déjà réalisés dans la région de Kédougou entre 2014 et 2023 s’élève à 228.835.708. 343 FCFA et cela correspond à un niveau d’exécution de 222,9% par rapport aux engagements initiaux’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un conseil conseil présidentiel consacré au développement de la région.
Selon le chef de l’Etat qui vient d’entamer ce lundi une tournée économique dans plusieurs régions, »il convient signaler qu’un montant de 195. 116 793. 954 FCFA a été globalement investi dans l’Axe 1 du PSE (Transformation structurelle de l’économie et croissance), soit un taux d’exécution de 219,2% par rapport aux engagements de l’Etat sur cet axe’’.
Macky Sall a fait état d’un taux d’exécution de 47,5% sur l’Axe 2 consacré au capital humain, »Protection sociale et développement durable » avec un volume d’investissement de 46. 625. 799 FCFA.
Il a ajouté que l’Axe 3 consacré à la »Gouvernance, Institutions, Paix et sécurité » a bénéficié d’un investissement global de 2 668 088 194 FCFA, soit un taux d’exécution de 44,3% par rapport aux engagements y relatifs.
Pour Macky Sall, ces statistiques confirment que l’Etat du Sénégal a principalement investi sur la réalisation d’infrastructures de désenclavement dans la région de Kédougou.
Le président de la République a cité entre autres la réhabilitation de la route Kédougou-Salémata, la construction du pont de Fongolimbi et d’autres réalisations dans le cadre du PROMOVILLES, avec dit-il ‘’la réhabilitation de la voirie dans les chefs-lieux de département’’.
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LE SÉNÉGAL DOIT REVOIR SES PRIORITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Alors que le FMI décaisse des milliards au pays, Maïssa Babou accuse les autorités de gaspillages et d'absence de vision, pointant du doigt la bureaucratie pléthorique, les exonérations fiscales scandaleuses et la désaffection envers le secteur primaire
Dans un entretien accordé à Financial Afrik, le professeur d'économie Maïssa Babou livre une analyse sans concession de la politique économique menée au Sénégal depuis 2012.
Alors que le FMI vient de décaisser plus de 1000 milliards FCFA, la spécialiste estime que cette mansuétude n'est pas justifiée au regard des maigres performances économiques du pays (4,1% de croissance en 2022).
Des infrastructures coûteuses au détriment du secteur primaire
Maïssa Babou dénonce en particulier les investissements massifs dans les infrastructures de transport (routes, autoroutes, TER), qui ont eu un coût exorbitant. "On ne mange pas les routes", assène-t-il, expliquant que ces dépenses auraient pu être mieux orientées vers les secteurs productifs.
L'agriculture et la pêche devraient être la priorité absolue du Sénégal, qui importe encore massivement des denrées alimentaires. La souveraineté alimentaire doit être un objectif stratégique, qui permettrait en outre de créer des emplois dans le rural.
Manque de vision et gaspillages
Plus généralement, l'économiste reproche l'absence de vision économique du gouvernement. Selon lui, les investissements se font de façon désordonnée, sans stratégie de long terme.
Il pointe également les gaspillages liés à une bureaucratie pléthorique (38 ministres !), ainsi que les exemptions fiscales accordées au secteur minier, qui ne profitent pas à l'économie locale.
Un optimisme mesuré pour l'après-pétrole
Maïssa Babou se montre prudente quant aux retombées des futurs gisements gaziers et pétroliers. Ces ressources ne doivent pas constituer une "fin en soi", mais seulement un "appoint" pour un Sénégal déjà riche de ses forces vives, indique-t-il.
A condition de mener des politiques rationnelles axées sur les secteurs productifs, le pays a les moyens de se développer par ses propres moyens. C'est le message optimiste mais réaliste que lance cet éminent universitaire.
par Bosse Ndoye
NOMINATION DE MACKY PAR MACRON, LA RÉCOMPENSE D’UN SOUMIS ?
La France a besoin de rassurer et surtout de montrer aux dirigeants africains qui lui sont favorables que, contrairement aux souverainistes qu’elle combat et traite de tous les noms, ils peuvent compter sur elle pour être recasés à la fin de leur mandat
Dans sa sagesse infinie, après avoir énuméré certains des bienfaits qui seront la récompense - dans l’au-delà - de ceux qui lui étaient soumis sur terre, Le Tout Miséricordieux, dans la sourate éponyme (AR-Rahmane), pose une question rhétorique: « Y a t-il d’autre récompense pour le bien que le bien ? » Cette question, nous nous la sommes posée aussi à la suite de la nomination du président Macky Sall en tant qu’envoyé spécial de 4P (Pacte de Paris pour les Peuples et la Paix) par son homologue français, le 10 novembre 2023, en marge du Forum de Paris. Cette interrogation est d’autant plus légitime que le président sénégalais a beaucoup sinon trop fait de bien pour la France durant ses années au pouvoir, et ce, souvent au détriment de son peuple. Dès lors, sa nomination par Emmanuel Macron ne peut qu’être sujette à interprétation. Simple geste d’amitié anodin, diront certains là où d’autres ne voient qu’un juste retour d’ascenseur, qu’une récompense d’un soumis, qui a bassement défendu les intérêts de son pays. Je suis plus proche de ces derniers.
Après le passage de Senghor à l'Académie française, celui d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie, nous venons d’assister à la nomination par la France d’un troisième président sénégalais, parmi les quatre qui ont été au pouvoir jusqu’ici. Ces nominations, qui sont devenues une sorte de tradition, ne peuvent que susciter des interrogations. Par conséquent, une des premières questions pouvant venir à l’esprit de qui s’y intéresse de près peut être la suivante : quelle est la particularité du seul président sénégalais - en l’occurrence Abdoulaye Wade -, n’ayant eu aucune nomination venant de l’ancienne puissance coloniale à la fin de son mandat ? Quelques faits peuvent certainement constituer un début de réponse.
Le pape du Soppi, quoi qu'on puisse lui reprocher, ne rentrait pas toujours dans les rangs. Sous sa présidence, il a eu le « toupet » de demander et d'obtenir le départ de l’encombrant ambassadeur français, Jean-Christophe Ruffin ; d'obtenir le départ des troupes françaises du Sénégal – même si d’aucuns parlent d’un commun accord avec Sarkozy, il a osé le demander. Il est aussi parvenu à faire déboulonner Vincent Bolloré - un des barons de la Françafrique - de son piédestal du port de Dakar au profit des Qataris. Ces actes parmi d’autres ne sont pas imaginables pendant le règne des trois autres présidents, qui, ayant poussé "l’amitié franco-sénégalaise" jusqu'à aplatissement, n'ont presque jamais osé ou pensé ouvertement agir contre les intérêts de l'ancienne métropole.
L’actuel président sénégalais a affectivement fait beaucoup de bien pour la France. C’est sous son règne que l’accord de défense donnant aux militaires français l’autorisation de retourner au Sénégal a été signé avec Sarkozy, le même qui avait prétendu trouvé un accord commun avec le président Wade pour le départ de ces derniers du pays quelques années plus tôt. Ce que fait penser que si les intentions de rompre avec la Françafrique clamées par ce président français étaient sincères, il n’aurait pas signé cet accord, quelque alléchantes que fussent les propositions de Macky Sall, lequel ne s’était pas arrêté en si bon chemin. Car, quelques années plus tard, il a autorisé l’implantation de l’Escale aéronautique des Éléments français au Sénégal, à l’aéroport international Blaise Diagne (400 militaires et civils[1]. C’est aussi sous sa présidence que le Groupe Bolloré a signé son retour au port de Dakar, que l’exploitation du pétrole dans le pays a été scandaleusement accordée à Total, qui avait pourtant proposé l’une des offres les plus désavantageuses pour le peuple sénégalais. L’on se souvient encore de la signature du contrat, pour le moins onéreux pour l’économie du pays, pour la construction du TER, juste pour sauver une entreprise française aux portes de la faillite et de son soutien au maintien du franc CFA, dont la nocivité sur les économies de ceux qui l’ont comme monnaie n’est plus à démontrer. La liste est longue des services que le président Macky Sall a rendus à la France. Donc, pour parler comme Jean-Marie Adiaffi dans Carte d’identité, au lieu de couper les chaînes qui nous lie, il a bien augmenté leur poids.
Dès lors, placée dans le contexte mondial actuel, où les murs les plus solides de la Françafrique commencent à se fissurer un peu partout sur le continent, où d’autres puissances concurrentes lorgnent du côté des anciennes chasses gardées françaises, la nouvelle de sa nomination peut ne pas être surprenante. Parce que la France a besoin de se réaffirmer, de rassurer et surtout de montrer aux dirigeants africains qui lui sont favorables, voire soumis que – contrairement aux souverainistes qu’elle combat et traite de tous les noms - ils peuvent compter sur elle pour être recasés à la fin de leur mandat ; pour être secourus quand leur vie est menacée, comme ce fut le cas avec l’exfiltration de Compaoré ou pour trouver un avocat quand ils sont victimes de coup d’État ou quand ils arrivent au pouvoir par le même moyen, comme l’attestent ses vociférations à la suite du renversement de Bazoum au Niger et de l’intronisation de Déby fils.
Cette nomination du président Sall peut aussi être là ou l’une des contreparties du renoncement à une 3e candidature à laquelle il n’a évidemment pas droit selon la constitution sénégalaise. D’autant que, pendant ces périodes troubles dans la sous-région, où il y a une hostilité de plus en plus grandissante envers la politique de l’Hexagone, ce dont la France a le plus besoin, c’est la préservation de la paix et de la stabilité au Sénégal et en Côte d’Ivoire, qui, il ne faut pas l’oublier, ont été et demeurent encore la fondation solide de l’édifice françafricain. Par conséquent, elle fera tout pour que le candidat qui sera élu lors des élections présidentielles sénégalaises de 2024 soit le plus disposé à suivre de son prédécesseur, après évidemment la mise hors course d’Ousmane Sonko.
Le choix porté par Macron sur Macky Sall, pour controversé qu’il puisse être - car la décence, le respect et le bon sens eussent voulu qu’il fût annoncé à la fin de son mandat, puisqu’il est encore le président d’un pays dit souverain -, a au moins le mérite de montrer que la France se fout éperdument des droits de l’homme qu’elle prétend défendre urbi et orbi ; qu’elle est juste mue par ses intérêts, que ce qui compte ce sont des dirigeants qui lui sont soumis, peu lui chaut ce qu’ils font à leurs populations et dans leurs pays. Autrement, ce choix ne se serait pas porté sur le président sénégalais, lui qui a fait emprisonner iniquement beaucoup de ses opposants dans son pays, restreint certaines des libertés fondamentales tout en bafouant d’autres sans honte ni gêne.
En définitive, le président Macky Sall peut se réjouir, comme il l’a fait avec l’annonce de la nouvelle de sa nomination sur son compte Twitter, car il a trouvé un nouveau travail à quelques mois de la fin de son mandat. Pendant ce temps des milliers de jeunes sénégalais, dont il n’a pas l’air de beaucoup se soucier, meurent dans un océan de désespoir. Le grand perdant reste encore et toujours le peuple. D’autant que pour certains dirigeants, juste mus par leurs ambitions personnelles, la présidence n’est qu’un tremplin, une porte menant vers d’autres horizons sur le chemin de leur carrière professionnelle.
L’apathie du dauphin désigné ne cesse d’inquiéter la majorité, qui depuis les dernières législatives, est d’ailleurs devenue une minorité. Le pouvoir BBY-APR ne survivra pas à l’échéance fatidique à l’horizon, avant, pendant ou après le 25 février
A l’instar de pays ayant connu des révolutions victorieuses, on a comme l’impression que la grande escroquerie politique que constitue l’émergence "Benno" est en train de dévorer ses propres enfants. De fait, c’est la grande zizanie, après les rébellions de grands pontes APR, qui ont choisi de présenter leur candidature à la prochaine présidentielle séparément, de sévères reproches sont faits au Premier ministre Amadou Bâ par de hauts responsables apéristes, qui le trouvent peu rassurant voire amorphe.
Cela n’est pas du tout surprenant, quand on sait que le choix du candidat de Benno, en plus d’avoir été long et laborieux, avait déjà suscité des vagues de colère au sein de la galaxie présidentielle et des médiations avaient même été nécessaires pour sauver les meubles.
Aux désertions spectaculaires d’anciens dirigeants de premier plan de Benno, assimilées, un peu trop vite à des manœuvres politiques occultes par des analystes en herbe et même des hommes politiques sérieux, vient s’ajouter une autre menace, qu’un des cadres du parti au pouvoir, caractérise de « bataillons dormants » de responsables locaux frustrés. Toujours est-il que l’apathie du dauphin officiel ne cesse d’inquiéter la majorité de la majorité, qui depuis les dernières législatives du 31 juillet 2022, est d’ailleurs devenue une minorité !
Un autre sujet de préoccupation pour nos gouvernants en fin de règne est la difficulté à gérer cette situation inédite, où l’ancien mentor hyperpuissant fait de l’ombre à son héritier politique, sans se rendre compte qu’il est entretemps devenu un canard boiteux, c’est-à-dire qu’il a beaucoup perdu de son autorité. De fait, l’option du Grand Timonier, imposant une stratégie électorale basée sur une continuité désastreuse, ne semble pas être la meilleure, en ces moments de misère sociale illustrée de manière caricaturale, par les drames de l’émigration clandestine et les échos de disette partout dans le pays.
Tant et si bien que le malheureux candidat de Benno, un haut fonctionnaire, bien trop riche, traine un triple handicap :
- Déficit de légitimité, car en plus d’être un militant de la 25ième heure de la mouvance présidentielle, c’est un transhumant hors pair, ayant tour à tour adhéré au P « S », puis au PDS enfin à l’APR, bien après le 25 mars 2012…
- Manque de représentativité, car considéré comme choix de raison, (une sorte de bouée de sauvetage du Benno, après le naufrage du troisième mandat) et non de cœur, voire même rejeté par ses propres camarades, dans leur écrasante majorité,
- Symbole de continuité néocoloniale, au moment où une lame de fond souverainiste voire anti-impérialiste, balaie le continent avec une connotation, non pas anti-française, mais anti-françafricaine, qui a fini de faire imploser le pré-carré de l’ancienne métropole en ex-AOF.
A tel point, que le candidat de Benno semble devoir être le bouc émissaire de tous les maux qui gangrènent, depuis 1960, notre système politique, qui traîne de lourdes tares liées au refus de nos élites politiques de rompre d’avec une servitude néocoloniale volontaire.
Toutes ces péripéties pourraient relever, sinon de l’anecdote, tout au moins des affaires intérieures de Benno, si le président Macky Sall ne persistait pas dans son projet funeste de déglinguer notre système politique, en détruisant nos fondamentaux démocratiques.
D’abord, il persiste dans son projet déraisonnable de vouloir arbitrairement écarter le candidat de l’opposition le mieux placé pour la prochaine élection présidentielles et qui a, en plus, le mérite de s’inscrire dans la rupture avec la logique néocoloniale. Pour preuve, son administration électorale, qui s’était déjà tristement fait remarquer lors des consultations électorales de l’année dernière, par sa partialité scandaleuse, ayant conduit à l’élimination, sur des bases fallacieuses, de plusieurs listes de YAW, dont celle des titulaires aux législatives, refuse délibérément de remettre au candidat Ousmane Sonko, ses fiches de parrainage.
Et pourtant, une décision de justice en date du 12 octobre dernier avait ordonné sa réintégration dans les listes électorales, d’où son nom avait été abusivement radié, ce qui aurait dû permettre à la Direction Générale des Elections (D.G.E.) de mettre les fiches de parrainage à la disposition du mandataire du président Ousmane Sonko. Mais ce fut un nouveau refus ne reposant sur aucune disposition légale.
Pire, on a observé une nouvelle escalade de la part des autorités politiques, contraintes de se dévoiler et qui n’hésiteront même pas à remplacer la totalité des membres de la CENA, dont le seul tort aura été de demander à la DGE, d’appliquer la décision de justice.
Tout est devenu clair maintenant avec l’immixtion intempestive de l’Exécutif dans le processus électoral, avec des décisions que des organisations de la société civile qualifient d’illégales pour diverses raisons.
C’est ce qui justifie la mise sur pied du Front pour l’Inclusivité et la Transparence des Elections (F.I.T.E.), ayant pour but d’assurer et de garantir une élection présidentielle du 25 février 2024 transparente, sincère, régulière, démocratique et inclusive.
Hasard du calendrier, c’est au moment où les forces vives de notre pays s’indignaient de l’attitude cavalière, dont notre processus électoral est géré, que le Manitou de la Françafrique moribonde lui donne des garanties d’embauche après le hold-up électoral programmé mais voué à l’échec. Le peuple sénégalais saura s’en souvenir !
Toutes les données politiquement objectives, qui seraient étayées par des sondages occultes, indiquent clairement la chute inéluctable du camp de Benno, qui serait bien inspiré de se démarquer d’une continuité néfaste ou de déclarer forfait.
Le pouvoir du Benno-APR ne tient plus que grâce à une « junte civile », ayant l’onction de l’ancienne métropole et portée à bout de bras par certains secteurs des FDS, de la magistrature, de la haute administration, de l’administration territoriale, du clergé maraboutique conservateur qui souhaitent voir perdurer le système actuel de prédation.
Il ne survivra pas à l’échéance fatidique, qui se profile à l’horizon, avant, pendant ou après le 25 février prochain.
Désormais en fin ce cycle, ‘’l’exception démocratique sénégalaise’’ opère brutalement, sans foi ni loi : on s’en fout royalement de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance, du respect de la Constitution et des institutions
Disons-le d’emblée : la démocratie bourgeoise ne constitue pas notre modèle rêvé de gouvernance de la cité, même si elle représente un progrès historique par rapport aux systèmes esclavagiste et féodal. Toutefois, l’actualisation et l’application honnête de certains principes de base résumés dans le concept d’« Etat de droit », peuvent régir convenablement jusqu’à un certain point, un commun vouloir de vie commune, un vivre-ensemble vigilant dans le respect réciproque au sein d’une société aux contradictions multiples : la justice égale pour tous ou l’égalité de tous devant la loi, l’intangibilité de la hiérarchie des normes juridiques, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la primauté de l’intérêt général, l’inclusion, la participation et la citoyenneté active, le principe de responsabilité et l’obligation de rendre compte (accountability ou redevabilité) comme une des figures essentielles du contrôle citoyen et du respect dû au citoyen, constituent autant de valeurs et de vecteurs d’une gestion volontiers ‘’sobre et vertueuse’’- tout le contraire, dans les faits, de nos régimes d’autocrates et de prédateurs, dont la Révolution et la Charte de Thierno Souleymane Baal (1776) auraient sans aucun doute préconisé la destitution pure et simple.
Comme dit l’adage, au pays des aveugles, les borgnes sont rois. La démocratie de façade longtemps brandie par les régimes en place au Sénégal comme une exception de stabilité et de paix dans une Afrique de guerres et de coups d’Etat, a visiblement aujourd’hui épuisé ses ficelles. Désormais en fin ce cycle, ‘’l’exception démocratique sénégalaise’’ opère brutalement, sans fard, sans foi ni loi, telle une bête féroce affolée : on s’en fout royalement de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et des droits humains, du respect de la Constitution et des institutions ! Et pourtant le président de la République, dans son serment de prise de fonction, ne jure-t-il pas solennellement et publiquement « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes [ses] forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine » (Article 37 de la Constitution) ?
Une justice piétinée et humiliée
En l’espace de quelque cinq (5) semaines, entre le 29 septembre, démarrage du parrainage en direction de la présidentielle de février 2024, et le 2 novembre 2023, date du décret de recomposition intégrale de la CENA, le fameux slogan : « force restera à la loi », n’aura jamais été autant piétiné et malmené, pour un seul et unique objectif : éliminer à tout prix le candidat Ousmane Sonko de la course. Inutile de revenir ici sur le complot d’État de l’affaire Adji Sarr, passée de ‘’viol et menaces avec armes à feu’’ à ‘’corruption de la jeunesse’’ ; non plus sur le film tronqué du feuilleton ‘’Mbaye Prodac’’, ni sur la minable trouvaille de ‘’vol de téléphone portable’’ sortie du bonnet d’un Procureur après 55 jours de séquestration administrative arbitraire du citoyen Sonko, ni même sur l’anéantissement de sa condamnation par contumace, attesté par tous les honnêtes spécialistes de droit reconnus dignes de ce nom! Que de forfaitures et de turpitudes, avec re refus péremptoire et persistant de la DGE du ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections, de remettre au député Ayib Daffé, mandataire du candidat Ousmane Sonko, ses modèles de fiches de parrainage, passant outre la décision de justice, honnête et courageuse, du président du Tribunal d‘instance de Ziguinchor, rétablissant le citoyen Sonko dans ses droits, et malgré l’injonction que lui a signifiée la CENA, organisme autonome de supervision de l’ensemble du processus électoral, investie de pouvoirs d’injonction, de dessaisissement et de substitution. Autre triste illustration, le moment et les dispositions du décret rendu public dès le lendemain de la notification à la DGE de l’injonction de la CENA évoquée ci-dessus, et portant reconfiguration totale de la CENA. Décret comportant tant d’anomalies que d’éminents experts électoraux indépendants, divers acteurs de la société civile et membres de l’opposition politique, ont décidé de l’attaquer devant les juridictions compétentes.
Dans quel gouffre viennent donc de sombrer des pans entiers de l’administration, de la justice et des institutions de notre pays, le Sénégal ? Même la ministre de la Justice nouvellement nommée, répondant à des interpellations de députés examinant en commission le projet de loi de Finances de l’année 2024, aurait déclaré sans sourciller que le Sénégal n’appliquerait aucune décision de la Cour de Justice de la CEDEAO non copie certifiée conforme de ses propres décisions nationales ! La CEDEAO est pourtant une institution communautaire supranationale, dont le Sénégal a librement ratifié le Traité et les Protocoles. Cette position de la ministre ne serait cependant pas une première pour notre pays, car le gouvernement du Sénégal sous l’ère Macky Sall, s’est déjà illustré dans la non application de décisions émanant des instances de la CEDEAO, relatives par exemple aux déboires judiciaires des Karim Wade et Khalifa Sall ainsi qu’aux modalités du parrainage citoyen, entre autres. Toutes ces forfaitures et turpitudes ont amené le mandataire du candidat Ousmane Sonko, à dénoncer ce qu’il a taxé de « crimes contre la Constitution commis en bande organisée » !
Le régime hyper-présidentialiste Sall-APR-BBY a pris le soin de disposer ses hommes et femmes de confiance sur toute la chaine de prise de décisions de nos institutions judiciaires. Il reste vrai cependant qu’aucun crime n’est jamais parfait, vu qu’il se trouvera toujours quelque part un petit imprévu, une exception ou un minuscule grain de sable pour faire dérailler toute la machine ! Mais bon Dieu pourquoi tant de haine, ou plus exactement tant de ‘’haine-méchanceté’’ (pour reprendre le tout nouveau concept de notre compatriote Madi Wack Touré, conseiller en travail social), tant de persécutions et d’acharnement contre un parti politique légalement constitué, Pastef-Les Patriotes, et son leader, le président Ousmane Sonko ?
La réponse est certainement du côté de la hargne des tenants, intérieurs et extérieurs, du système néocolonial de domination, de spoliation et de prédation à ne pas lâcher leurs énormes privilèges indus et à faire férocement barrage à toute volonté conséquente de leur remise en cause par les masses opprimées. Au moment où, vers l’Europe, les furies des vagues et les sables du désert ensevelissent les corps des milliers de jeunes Africains, dont pour le moment au titre de l’année 2023, une majorité de Sénégalais, sans espoir de vie digne dans leurs propres pays, sur leur propre continent, et plus récemment vers l’Amérique du Nord à bord de vols aventureux, tous et toutes victimes des mirages des migrations dites irrégulières, la France de Monsieur Macron qui a opté pour ‘’la migration choisie’’, ciblant les cadres et les VIP de nos pays appauvris, offre sur un tapis rouge et en mode fast tract, un emploi de reconversion à Son Excellence Monsieur Macky Sall, vanté à grand renfort d’éloges et promu par Son « cher Emmanuel » au poste prochain d’Envoyé Spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P) !
Hé oui, dans certains milieux, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Toutefois, si pour les « 4 P » il s’agit de semer la paix et d’éradiquer la pauvreté, l’on peut valablement se demander si le promu a bien le profil de l’emploi ! Aux Sénégalais de juger ! Les empereurs de la Rome antique, pour tenir leurs concitoyens en laisse, s’évertuaient à leur garantir panem et circenses (du pain et des jeux de cirque). Que sont capables d’offrir aujourd’hui les gouvernants sénégalais à notre jeunesse, « espoir de la Nation » ? Certainement pas un emploi décent ni le pain, de plus en plus inaccessible, mais tout au plus des combats de lutte pour les divertir dans des arènes surexcitées ou alors pire, la perspective meurtrière de Barsa ou Barsaq à bord de pirogues de fortune voguant vers un illusoire Eldorado ?
Force restera au peuple
Devant le piétinement manifeste des décisions de justice, devant l’humiliation de la justice et des juges, l’Union des Magistrats du Sénégal/UMS, si elle a un sens et une crédibilité à défendre, ne devrait-elle pas dans ces circonstances élever plus que jamais une voix juste, forte et audible ? Le 17 novembre prochain constituera à n’en pas douter un double test crucial grandeur nature : d’un côté, test de cohérence, de sérieux et de crédibilité de la Cour Suprême du Sénégal saisie d’un pourvoi en cassation par l’agent judiciaire de l’Etat aux fins d’annulation de la décision du Tribunal d’instance de Ziguinchor rétablissant le candidat Ousmane Sonko dans ses droits, idem pour la Cour de Justice de la CEDEAO appelée à donner son verdict sur la dissolution du parti Pastef, la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et la violation arbitraire de ses droits ; d’un autre côté, test de la détermination et de la capacité de tout un peuple, la jeunesse et les femmes en tête, à faire respecter la justice, la vérité et la volonté populaire.
A cet effet, il est impératif de voir le F24 et le tout récent FITE œuvrer main dans la main, au seul nom de l’intérêt de notre peuple et de notre pays, de tous les patriotes, démocrates et progressistes d’Afrique, pour la vérité, la justice, la paix et la prospérité partagée. S’il est vrai que la justice est rendue au nom du peuple, qui des juges ou du peuple devrait avoir le dernier mot ? Force restera au peuple, telle est notre intime conviction. Ou le respect des conditions d’une élection inclusive, transparente régulière et démocratique permet l’expression pacifique de la volonté populaire, ou la confiscation et le piétinement du suffrage universel libre, égal et direct, stimule la résistance populaire légitime pour le triomphe de la vérité des urnes et de la justice, de la volonté du peuple debout.
Madieye Mbodj est Professeur de Lettres à la retraite.
LE DISPOSITIF ELECTORAL DU SENEGAL EST FIABLE ET PERFORMANT
Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
Dakar, 13 nov (APS) – Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara a rappelé, lundi, la fiabilité et la performance du système électoral sénégalais, lequel a permis deux alternances politiques, respectivement, en 2000 et 2012.
« Le dispositif électoral, quoiqu’on dise, est fiable et performant, au constat d’un élément factuel et donc objectif qui est le suivant : il a permis, sur les quatre dernières élections présidentielles de 2000, 2007, 2012 et 2019, de porter à deux reprises à la magistrature suprême les chefs de l’opposition de l’époque », a-t-il déclaré.
Mamadou Badio Camara procédait à l’acceptation des serments de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale autonome (CENA), « un élément central dans ce dispositif électoral », selon lui.
Dans cette chaîne électorale dont chaque maillon est devenu indispensable, la CENA occupe une « place privilégiée » et joue « un rôle prépondérant », au regard de ses attributions légales, a encore fait remarquer le président du Conseil constitutionnel.
Selon lui, « la CENA est obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats. Elle a aussi, en autres pouvoirs, celui d’injonction, de rectification, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes ».
Mamadou Badio Camara a aussi salué la diversité caractérisant la nouvelle équipe composée de cadres de l’administration, de la magistrature, de la presse, de l’université, des professions libérales et de la société civile, notant que la CENA est ainsi l’un des garants de la sincérité et de la transparence du processus électoral.
Selon lui, il apparaît qu’en raison de l’importance du rôle qui lui est dévolu, le choix de ses membres est une délicate mission, fondée sur des critères dont la compétence, la probité, l’expérience professionnelle et la sagesse ne sont pas des moindres.
Il a magnifié le parcours du nouveau président de la CENA Abdoulaye Sylla, membre démissionnaire du Conseil constitutionnel.
« Durant cinq ans, vous avez mis toute votre science à la disposition du Conseil constitutionnel », a dit M. Camara, en s’adressant au nouveau président de la Commission électorale nationale autonome.
La composition de la nouvelle équipe de la CENA:
Abdoulaye Sylla (président)
-Monsieur Ndary Touré, magistrat, un ancien de la Cour
suprême (vice-président)
– Monsieur Cheikh Awa Balla Fall, inspecteur général d’État à
la retraite, ancien Directeur général de l’ENA
– Monsieur Serigne Amadou Ndiaye, professeur titulaire des
Universités, ancien Doyen de la Faculté des Sciences et
Techniques de l’UCAD
– Madame Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, ancien haut
fonctionnaire de la BCEAO, présidente de l’Association des
juristes sénégalaises (AJS)
– Madame Ndèye Rokhaya Mbodj, journaliste, diplômée du
Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris,
antenne de Dakar
– Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane Ndoye, administrateur civil,
ancien Gouverneur de région, ancien Ambassadeur
– Monsieur Léopold Wade, administrateur civil, ancien
Directeur général de l’Administration territoriale
– Monsieur Abdoulaye Marème Diallo, commissaire de police,
ancien Directeur de l’École nationale de police
iGFM - (Dakar) Un Rassemblement Puissant lors du Meeting d'Investiture d'Amadou Ba, Soutenu par les Mouvements Renfort/ AndDolelSunuRew
Dans un événement politique marquant, le candidat Amadou Ba a été officiellement investi pour les élections présidentielles lors d'un meeting impressionnant orchestré par les mouvements Renfort et AndDolelSunuRew. La scène était le théâtre d'une énergie vibrante et d'un soutien massif de la part des partisans enthousiastes.
Le meeting a débuté par des discours passionnés des leaders du mouvement Renfort, mettant en avant les qualités et les compétences exceptionnelles de Aliou Sall Coordinateur dudit mouvement et le pourquoi du soutien du PM Amadou Ba en tant que candidat. Ils ont souligné son engagement envers le progrès, la justice sociale et la stabilité, présentant un argumentaire convaincant pour rallier les électeurs.
Aliou Sall, dans son discours, a exprimé sa gratitude envers ses partisans et a partagé sa vision inspirante pour l'avenir du pays. Il a souligné les principaux piliers du programme de son excellence le Président Macky Sall, mettant l'accent sur des politiques visant à stimuler l'économie, renforcer l'éducation et promouvoir l'inclusion sociale; il a aussi mis l’accent sur la nécessité de défendre la candidature du PM Amadou Ba aux élections Présidentielles de 2024.
Une foule monstre, composée de membres passionnés de la base électorale, a réagi avec enthousiasme, scandant des slogans de soutien et agitant des bannières aux couleurs vives. L'atmosphère électrique du meeting reflétait l'unité et la détermination du mouvement en faveur d'Amadou Ba.
Des personnalités politiques à l’image du ministre d’état Me Augustin Tine et des dignitaires locaux ont également pris la parole pour appuyer la candidature d'Amadou Ba, soulignant l'importance de son leadership dans le contexte politique actuel.
Le meeting d'investiture a également été l'occasion pour les partisans de renforcer leur engagement envers la campagne électorale à venir.
En conclusion, le meeting d'investiture d'Amadou Ba, orchestré par le mouvement Renfort, a marqué un moment significatif dans la course présidentielle. Le soutien massif et l'enthousiasme exprimés témoignent de l'impact positif que le candidat a déjà eu sur une base électorale déterminée. La scène est désormais prête pour une campagne électorale dynamique et passionnée.