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2 mai 2025
Politique
Par Abdoulaye Thiam
POURQUOI AMADOU BA ?
Un débat se pose à nous. Des voix discordantes se sont prononcées contre Amadou Ba. Venant de l’opposition, c’est tout à fait normal car, désormais, Amadou Ba est l’homme à défaire lors des prochaines joutes électorales
Un débat se pose à nous. Des voix discordantes se sont prononcées contre Amadou BA. Venant de l’opposition, c’est tout à fait normal car, désormais, Amadou BA est l’homme à défaire lors des prochaines joutes électorales. Mais du côté de BBY, c’est très peu compréhensible ! devrait-il endosser en plus l’adversité de certains de ses camarades au sein de la mouvance ? Le seul argument qu’ils opposent est qu’il pense être meilleur que lui. Mais est-ce tout à fait le cas ?
S’il nous était donné d’apprécier les raisons qui ont présidé au choix du Premier Ministre Amadou BA comme candidat à la succession de l’actuel Président de la République, nous pouvons sans risque de nous tromper soutenir que l’homme de la banlieue dakaroise est d’abord, et avant tout, soucieux du respect des institutions de la République, c’est un républicain dans l’âme avec une parfaite maitrise de tous les arcanes de l’administration. C’est en cela, entre-autres, qu’il se démarque. En effet, il est un pur produit de l’administration sénégalaise : animé donc par la discrétion, le devoir de réserve, la posture d’homme d’Etat, la loyauté, la sincérité, l’honnêteté, la transparence dans la gestion des affaires publiques et le service aux populations. Il est connu pour sa compétence et sa personnalité. C’est quelqu’un de très intègre et imbu de plusieurs valeurs.
Bien que membre de la mouvance présidentielle depuis 2012, nul n’a jusqu’ici entendu Amadou BA se prononcer publiquement sur les affaires politiques qui ont secoué le Sénégal tout entier ces dernières années. C’est dire combien l’homme fait la part entre ses fonctions d’homme d’Etat et son appartenance à une famille politique. Amadou BA est ainsi un homme d’Etat constamment à la recherche du consensus dans ces processus de prise de décision. On le voit bien car, malgré un climat politique extrêmement polarisé, le candidat de BBY, en tant que Premier Ministre, a cherché à rassembler un large éventail d’opinions, de groupes et de partis politiques pour gouverner de manière collaborative.
Peu prolixe, il est avant tout un homme qui aime s’accompagner de personnalités compétentes. Alors Ministre de l’Economie et des Finances, il s’est entouré des meilleures compétences de l’administration sénégalaise pour lancer la première phase du PSE. Son leadership a été salué lors des réformes majeures du Code Général des Impôts. Un code consensuel qui a nécessité beaucoup de négociations avec le secteur privé et les centrales syndicales. Ces dernières réformes ont abouti à l’augmentation progressive du budget national du Sénégal tout en attirant l’Investissement Direct Etranger (IDE). Avec un leadership soutenu, l’ancien Directeur Général des Impôts et Domaines a participé à donner vie au PSE et à impulser la transformation structurelle de l’économie sénégalaise.
Au-delà de ses qualités d’administrateur rompu à la tâche, les observateurs de la scène politique sénégalaise s’accordent tous à lui reconnaitre une capacité d’écoute très peu commune. En effet, Amadou BA est attentif aux préoccupations et aux opinions de toutes les parties prenantes du pays, qu’elles soient politiques, sociales, économiques ou culturelles. Il accorde une grande importance à l’écoute active.
Nous pouvons tout aussi nous rendre compte que le choix porté sur Amadou BA consacre sa capacité d’inclusion. Dans toute sa démarche de gestion, l’homme tente autant que faire se peut d’inclure un large éventail de voix et de perspectives dans le processus de prise de décisions. Il consulte beaucoup afin d’amener le maximum d’acteurs (politiques, société civile, etc.) à s’accorder autour de l’essentiel pour une plus grande efficacité.
Le respect qu’il accorde aux opinions des autres n’est pas en reste. Malgré les critiques de l’opposition et de la société civile, le Premier Ministre Amadou Ba accorde une grande importance au respect de la liberté d’expression et de l’État de droit. Il s’évertue à créer un environnement propice au dialogue et à la diversité d’opinions. Il agit ainsi de manière transparente. Est-il d’ailleurs besoin de rappeler qu’il a lui-même soutenu particulièrement la promotion du code de transparence de l’administration sénégalaise ; lequel a balisé la voie aux investisseurs et rassurer les partenaires techniques et financiers quant à la transparence dans la dépense des derniers publics (loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques). A tout cela, vient s’ajouter son riche portefeuille international.
Ses différentes expériences en tant que Ministre des Finances et Ministre des Affaires Etrangères lui ont permis de faire de la coopération et de la diplomatie internationale les piliers de l’essor économique du Sénégal. Il est respecté par les institutions financières internationales pour son pragmatisme, sa capacité à gérer les crises, son leadership inclusif, son souci permanent de la stabilité politique, sa vision à long terme. Ce parcours dans l’attelage gouvernemental fait de lui un homme de réseaux avec un carnet d’adresses bien fourni, un élément pour tout leader qui aspire à diriger un pays. Il a ses entrées au niveau de l’aéropage de la finance internationale, un positionnement avantageux, eu égard au fait qu’il peut capter des financements internationaux au profit du développement de notre économie.
Au-delà de ces caractéristiques, Amadou Bâ est « zoon politcon » au sens aristotélicien du terme. C’est-à-dire c’est un être profondément social dont les qualités humaines sont reconnues de tous ceux qui l’ont approché, en premier ces parents et sa famille élargie. Il ne rechigne jamais à être présent aux évènements heureux comme malheureux dans sa famille.
Pour toutes ces raisons, on voit donc ici que le Premier Ministre Amadou BA est bel et bien le candidat de la « Transformation Structurelle de l’Economie et de l’Industrialisation ».
La population sénégalaise fait face à des difficultés quotidiennes et cherche un candidat de l’unité nationale capable d’apporter des solutions durables à leurs problèmes comme il l’a laissé entendre lors d’un entretien « Quand on est chef du gouvernement, on est au service de l’État, de la République et des citoyens. Mon engagement et mon éthique personnelle m’imposent de conduire fermement les affaires de l’État, jusqu’au dernier jour, avec loyauté, quel que soit le contexte politique ou l’actualité du moment ». Le Sénégal a besoin d’un homme aux qualités d’humilité, d’écoute pour diriger, pour rassembler. Alors, à la vue de ce qui précède, qui mieux qu’Amadou BA ?
par l'éditorialiste de seneplus, alymana Bathily
UN CADAVRE DÉTERRÉ, TRAÎNÉ PUIS BRÛLÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Ce pays est en proie depuis longtemps à une crise multiforme qui a fini de saper les fondements moraux, psychologiques et religieux de notre société, exploitée par des « entrepreneurs » politiques et religieux
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 06/11/2023
Une vidéo sans doute filmée par un participant de cette ignominieuse manifestation montre une foule considérable d’hommes jubilant autour du braisier dans lequel git le cadavre.
C’est que notre pays est en proie depuis longtemps à une crise multiforme qui a fini de saper les fondements moraux, psychologiques et religieux de notre société et qui est exploitée par des « entrepreneurs » politiques et religieux.
Le traitement monstrueux du cadavre de cet homme, l’autre jour à Kaolack, qui suscite horreur et sidération, ne serait-il pas en fait la phase paroxystique d’un délire sadique collectif qui semble maintenant devenu endémique dans ce pays-ci ?
Il indique en tout cas que nous perdons pied avec notre humanité : le respect de la dépouille de l’être humain ainsi que l’atteste l’institution du cimetière étant partagé par toutes les sociétés humaines.
Comment en est-on arrivé là ?
Nous en sommes arrivés là par la constitution de l’homosexuel en bouc émissaire, porteur, comme il se doit de tous les péchés d’Israël (d’Afrique) qui permet d’occulter la faillite de nos Etats, les carences de nos guides religieux, les scélératesses de nos politiciens de tous bords et nos lâchetés individuelles.
La manipulation de ce bouc émissaire occulte les véritables enjeux de la société, disrupte l’arène politique et facilite la promotion de toutes sortes d’offres démagogiques.
On peut dater l’avènement du phénomène : c’est dans les années 1990 sous le régime du président Abdou Diouf, au cours des années de braise, post-ajustement structurel et de montée du Sopi, quand un jeune ambitieux, introduit à Tivaouane a lancé un appel à dénoncer les « francs-maçons et les homosexuels ».
On sait comment il a prospéré depuis, de la gouvernance Wade, à la campagne électorale de 2012, au référendum de 2016 jusqu’aux dernières élections municipales et législatives.
Des leaders de partis politiques, du pouvoir comme de l’opposition en ont fait leur fonds de commerce.
Poser des balises !
L’homosexualité est un comportement social déviant qui peut choquer des gens dans leurs conceptions de la norme comportementale, dans leurs croyances religieuses et dans leur morale.
Il est donc normal que des individus et des groupes politiques et de la société civile le fustigent.
Il est tout aussi normal que des citoyens au nom de leurs religions ou de leurs idées politiques enjoignent à l’Etat de refuser d’appliquer les diktats de l’Occident sur la question pour faire la promotion dans ce pays de ce nouveau mode de vie labélisé « LGBT » par l’Occident, sous le couvert des « droits de l’homme »
Ce qui est anormal par contre, c’est qu’on dénie à l’homosexuel ses droits fondamentaux et son humanité. C’est le déni d’humanité qui a permis toutes les horreurs à travers le monde, de l’esclavage des Africains au pogroms des Juifs au génocide des « Indiens », au lynchage des Noirs aux Etats Unis, de la Shoah à l’instauration de régimes d’apartheid en Afrique du Sud et en Palestine.
L’homme dont le cadavre a été si abominablement profané avait un nom. Il avait une mère et un père. Des frères, des sœurs, des cousins et des amis d’enfance surement.
Comment ces gens vont-ils faire leur deuil ? Comment vont-ils vivre désormais avec nous ?
C’est que pour vivre ensemble, pour faire pays comme dirait l’autre, nous devons poser des balises morales visibles et qui s’imposent catégoriquement à chacun d’entre nous, à tout instant. Elles doivent d’abord indiquer à chacun la sacralité de la vie humaine.
C’est heureusement le sens du communiqué de l’autorité religieuse de Kaolack, le Khalife général de Léona Niassène : « en ma qualité de chef religieux je tiens à exprimer notre profonde indignation et notre condamnation catégorique de l’acte répréhensible qui a été commis à l’encontre d’un individu, dont nous n’avons aucune responsabilité sur sa vie privée. Cet acte ne peut en aucun cas être justifié ni toléré… »
Le Procureur de la République a pour sa part « demandé l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les auteurs et d’engager contre eux les poursuites pénales prévues par la loi. »
Sommes-nous assurés désormais que ce qui s’est passé dans la nuit du 28 au 29 octobre 2023, à Kaolack ne se reproduira pas ? Cela dépendra des partis politiques et de la société civile dans leur ensemble.
Note de l'auteur : Le concept de "déviance" utilisé ici est pris dans son sens sociologique classique pour indiquer un comportement qui s'écarte de la norme sociale existante. Ce n'est donc pas un jugement de valeur.
par Oumou Wane
NON, NON ET NON
EXVLUSIF SENEPLUS - Comment nos côtes peuvent-elles être si perméables que ces embarcations, apparemment sans fin, continuent de charger, transporter et vider notre nation de sa jeunesse ?
Face à l'ampleur accablante des réalités les plus cruelles, de nombreux éditorialistes ont momentanément délaissé leur plume. Non pas par manque de choses à dire, mais parce qu'il y a tant à dire que cela dépasse l'entendement.
Nous sommes submergés par une déferlante de faits si terribles qu'il nous est impossible de faire un tri dans la misère qui se déroule sous nos yeux, chaque événement étant plus tragique que le précédent.
La véritable horreur réside dans la nécessité de choisir, telle une priorisation de patients dans une salle d'attente d'un hôpital : qu'est-ce qui peut attendre, qu'est-ce qui est urgent, et ce qui signifie qu'une vie est en jeu ?
Ce n'est pas le moment de critiquer ceux qui nous alertent sur ces tragédies, mais plutôt le moment de reprendre la plume, non pas pour chercher des éloges, mais pour que l'histoire se souvienne de notre témoignage. Nous ne sommes pas là pour obtenir des médailles, mais pour déclarer haut et fort que nous avons été les témoins de ces tragédies humaines en 2023.
Ces maux sociaux constituent déjà une encyclopédie en soi, chaque page suffisant à inspirer un drame épique et à donner le vertige. Ouvrons un de ces chapitres sur la souffrance infinie !
Commençons par l'immigration clandestine.
Des embarcations surpeuplées bravent les mers impitoyables à la recherche d'une vie meilleure, un pari désespéré contre les vagues pour atteindre les terres promises. C'est un exode massif de notre jeunesse, de femmes, d'enfants, et même de nourrissons, tous entassés comme du bétail, affamés et désespérés, les yeux vides de tout espoir. Ces âmes perdues hantent nos côtes, elles interrogent non seulement sur les raisons pour lesquelles les pays d'accueil se montrent indifférents, mais aussi sur la manière dont les pays d'origine peuvent permettre cette fuite massive de leurs jeunes. Nos pays, pourtant si riches en ressources, semblent s'évaporer dans l'océan, engloutissant nos espoirs et nos rêves.
Oui, comment nos côtes peuvent-elles être si perméables que ces embarcations, apparemment sans fin, continuent de charger, transporter et vider notre nation de sa jeunesse ?
Bien sûr, si toutes ces embarcations atteignaient leurs destinations prévues, nous pourrions nous en réjouir, mais en cas de tragédie en mer, une terre de nulle part, ou plutôt, une mer de nulle terre, pourrait réclamer de nombreuses vies ; des vies qui rêvaient d'un avenir meilleur périront, sans même un mémorial pour marquer leur passage.
Ne pas aborder cette question n'est pas de l'indifférence de la part de l'État. Non, c'est plus complexe. L'État, ou plus précisément, le Chef de l'État, doit s'attaquer à cette question. L'État, parfois, semble dépassé, trop absorbé par la résolution de questions politiques secondaires. Mais l'État ne doit pas simplement se réfugier dans des sujets secondaires, car des vies sont en jeu. Macky, où es-tu ? Abandonnes-tu tes responsabilités ? Comme le disait feu Hamidou Dia, il n’y a point de destins forclos, il n’y a que des responsabilités désertées !
Revenons à la vie, unissons-nous pour empêcher la mort de nos concitoyens dans l'indifférence générale.
DDD : OUMAR BOUN KHATAB SYLLA SOLDE SES COMPTES
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) a soldé ses comptes avec ses détracteurs, avant d’annoncer que ses relations avec Macky Sall sont au beau fixe.
En marge de l’Assemblée générale de son mouvement Valeur, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) a soldé ses comptes avec ses détracteurs, avant d’annoncer que ses relations avec Macky Sall sont au beau fixe.
Aphone depuis qu’il a été limogé de la tête de la société Dakar Dem Dikk, il y a quelques mois, Oumar Boun Khatab Sylla a profité de l’Assemblée générale de son mouvement Valeur pour solder ses comptes. ‘’Lorsque j'ai été nommé comme directeur de cette société qui traversait de grandes difficultés, j'ai tout fait pour la sauver. Je m'étais battu pour que nous puissions acquérir de nouveaux bus dotés de toutes les commodités, notamment une connexion Internet, des téléviseurs, des climatiseurs. Sans parler de l'école de formation et de l'usine d'assemblage de véhicules. Vraiment, je m'attendais à des félicitations venant du président de la République, parce que j'avais abattu un travail en l'espace de quelques mois. À ma grande surprise, j'ai été limogé. Cependant, j'ai compris les causes. Les gens sont libres d'aller où ils veulent pour me marabouter, mais ils ne pourront jamais m'atteindre’’, a-t-il déballé.
Avant de poursuivre son récit : ‘’Ayant échoué dans cette tentative de liquidation physique, ils ont monté une cabale et un complot contre moi. Nous étions victime de beaucoup de cabales et de complots partis d’ici, à Louga. Des contrevérités ont été racontées sur nous. De faux rapports d'Inspection générale d'État dans lesquels notre nom a été cité, alors qu'il n'y a rien, ont été brandis. C'est le lieu de préciser que nous n'étions pas cité par le rapport de fonds force Covid-19. Ceux qui y ont été indexés ont terni l'image de la ville de Louga’’.
Oumar Boun Khatab Sylla dit avoir été reçu par le président Macky Sall et qu’ils ont parlé de la question. ‘’Nous avons parlé de beaucoup de choses très intéressantes et utiles, mais ce qui m'a rassuré, ce sont deux choses : il m'a assuré que la confiance qu'il avait placée en moi est toujours intacte. Ce sont des propos qui me sont allés droit au cœur. Ensuite, il a compris que ce sont des gens qui avaient monté une cabale en me prêtant une intention de me présenter à la Présidentielle. Ce qui est important, la plus haute autorité du pays a finalement compris que c'était une cabale et des complots qui avaient perturbé en un certain moment nos relations. Mais aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre’’, a-t-il précisé.
En outre, M. Sylla a confié que le mouvement Valeur n'est associé à aucun combat politique. ‘’Le mouvement a convoqué cette assemblée générale à laquelle a pris part l'ensemble de ses responsables. Nous avons tenu une réunion de la conférence des leaders. C'était pour nous une occasion d'échanger sur la vie de notre mouvement ainsi que les perspectives. Naturellement, nous avons analysé la situation politique du pays, pour ensuite décliner ensemble une vision stratégique de nos activités à faire dans le cadre de la préparation de la Présidentielle de 2024. Je serai éternellement reconnaissant vis-à-vis du président Macky Sall qui m'a toujours honoré. Seulement, il n'est plus candidat. Le mouvement qui accompagnait la mouvance présidentielle en faisant de l'emploi des jeunes son ambition, du meilleur être des Sénégalais son combat, de l'émergence économique des femmes sa vision n'est en rien associé à une quelconque politique. C'est la raison pour laquelle notre mouvement n'est pas engagé à aucun combat politique’’.
Il ajoute : ‘’Nous sommes en train de travailler pour élargir nos bases, surtout repérer les meilleurs profils pour les Sénégalais.’’
Le leader de Valeur confie qu’ils vont faire du porte-à-porte, mener des activités de sensibilisation avant de revenir vers leurs bases affectives de Touba, Kaolack, Thiès, Saint-Louis, la diaspora... ‘’Notre mouvement compte jouer pleinement sa partition à la prochaine Présidentielle’’, promet Oumar Boun Khatab Sylla.
LE MANDATAIRE DE SONKO N’A PAS TROUVÉ LE PRÉSIDENT DE LA CENA SUR PLACE
Ce lundi, le mandataire de Ousmane Sonko était à la Céna, pour s’enquérir de l’état d’avancement de la procédure liée aux fiches de parrainage. Mais, le président de la structure n’était pas sur place.
Ce lundi, le mandataire de Ousmane Sonko était à la Céna, pour s’enquérir de l’état d’avancement de la procédure liée aux fiches de parrainage. Mais, le président de la structure n’était pas sur place.
Le mandataire de Ousmane Sonko s’est rendu ce lundi au siège de la Commission électorale nationale autonome pour s’enquérir de l’état d’évolution de la procédure. Car, la semaine dernière, les avocats du leader des patriotes avaient demandé aux gendarmes des élections, de se substituer à la Direction générale des élections et de remettre les fiches de parrainage à sa place.
«En tant que mandataire, je suis venu pour voir l’état d’avancement de la requête que les avocats ont déposée jeudi par rapport à la Céna pour qu’elle se substitue à la Dge et nous remette les fiches de parrainage du candidat Ousmane Sonko», a déclaré Ayib Daffé au micro des journalistes.
Mais, le député n’a pas trouvé le président de la Céna sur place, dit-il. «Malheureusement nous n’avons pas trouvé le président de la Céna ici. Mais nous allons revenir dès demain matin», promet-il.
À FATICK, THÉRÈSE FAYE MOBILISE POUR AMADOU BA
Thérèse Faye Diouf a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera « une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes ».
Le Boulevard de Fatick a été très étroit samedi, pour contenir cette foule immense qui rendait hommage au Président Macky Sall. Une initiative de Thérèse Faye et des femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) qui a vu la présence de tout le gotha apériste. Mbaye Ndiaye, Mor Ngom, Matar Ba, Cheikh Kanté, Birame Faye, Ndèye Saly Diop Dieng… qui ont tous rendu hommage au chef de l’Etat, chef de l’Apr et de Benno. Mais une occasion aussi de préparer le terrain à son candidat, Amadou Ba.
C’est une Thérèse Faye Diouf comblée par cette forte mobilisation dans le fief du Président qui a été dopée par les discours des différents ténors. La ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale a rappelé que son souhait était de voir le Président Sall «poursuivre son œuvre». «C’est pourquoi nous avons milité pour un deuxième quinquennat au vu de ses réalisations historiques, qui sont des marqueurs indélébiles, sans compter ses prouesses au niveau international», a-t-elle déclaré dans son discours en wolof, au Boulevard de Fatick. Thérèse Faye Diouf d’ajouter : «Quand il a choisi Amadou Ba, nous avons estimé que c’est aussi la continuité parce que c’est l’homme qui a incarné le Plan Sénégal émergent, et surtout à l’heure de l’écriture du Pap 3. Donc, la pertinence de la continuité est indiscutable.» Elle a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera «une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes». Avant d’ajouter : «Derrière chaque homme, il y a toujours une grande dame : nous remercions aussi la Première dame, Marième Faye Sall.»
A son tour, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a loué «l’engagement» de Thérèse Faye, un «symbole de la dignité et de l’engagement pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain» et qui «mérite sa promotion en tant que ministre». Il a exhorté Fatick à faire mieux que le Fouta dans ses scores. «Nos esclaves du Fouta remportent toujours la palme, c’est le moment d’être le premier à Fatick où le président est né. Amadou Ba mérite de le remplacer», a dit Mbaye Ndiaye. Matar Ba et Cheikh Kanté aussi ont appelé à élire leur candidat dès le 1er tour. «Il n’y a pas d’autres défis à relever que celui de l’unité. Nous devons faire l’économie de ces guerres internes et de ces contradictions qui ne nous mènent nulle part. Fatick devrait servir de grenier à notre candidat Amadou Ba», a dit le maire de Fatick.
À FATICK, THÉRÈSE FAYE MOBILISE POUR AMADOU BA
Thérèse Faye Diouf a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera « une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes ».
Le Boulevard de Fatick a été très étroit samedi, pour contenir cette foule immense qui rendait hommage au Président Macky Sall. Une initiative de Thérèse Faye et des femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) qui a vu la présence de tout le gotha apériste. Mbaye Ndiaye, Mor Ngom, Matar Ba, Cheikh Kanté, Birame Faye, Ndèye Saly Diop Dieng… qui ont tous rendu hommage au chef de l’Etat, chef de l’Apr et de Benno. Mais une occasion aussi de préparer le terrain à son candidat, Amadou Ba.
C’est une Thérèse Faye Diouf comblée par cette forte mobilisation dans le fief du Président qui a été dopée par les discours des différents ténors. La ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale a rappelé que son souhait était de voir le Président Sall «poursuivre son œuvre». «C’est pourquoi nous avons milité pour un deuxième quinquennat au vu de ses réalisations historiques, qui sont des marqueurs indélébiles, sans compter ses prouesses au niveau international», a-t-elle déclaré dans son discours en wolof, au Boulevard de Fatick. Thérèse Faye Diouf d’ajouter : «Quand il a choisi Amadou Ba, nous avons estimé que c’est aussi la continuité parce que c’est l’homme qui a incarné le Plan Sénégal émergent, et surtout à l’heure de l’écriture du Pap 3. Donc, la pertinence de la continuité est indiscutable.» Elle a invité ses camarades de Fatick à travailler à la victoire du candidat de Benno, qui sera «une façon de rendre la monnaie au chef de l’Etat qui a honoré la jeunesse et les femmes». Avant d’ajouter : «Derrière chaque homme, il y a toujours une grande dame : nous remercions aussi la Première dame, Marième Faye Sall.»
A son tour, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a loué «l’engagement» de Thérèse Faye, un «symbole de la dignité et de l’engagement pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain» et qui «mérite sa promotion en tant que ministre». Il a exhorté Fatick à faire mieux que le Fouta dans ses scores. «Nos esclaves du Fouta remportent toujours la palme, c’est le moment d’être le premier à Fatick où le président est né. Amadou Ba mérite de le remplacer», a dit Mbaye Ndiaye. Matar Ba et Cheikh Kanté aussi ont appelé à élire leur candidat dès le 1er tour. «Il n’y a pas d’autres défis à relever que celui de l’unité. Nous devons faire l’économie de ces guerres internes et de ces contradictions qui ne nous mènent nulle part. Fatick devrait servir de grenier à notre candidat Amadou Ba», a dit le maire de Fatick.
COUR DE LA CEDEAO : L’AFFAIRE OUSMANE SONKO MISE EN DÉLIBÉRÉ
L’affaire opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal devant la Cour de Justice de la CEDEAO est mise en délibéré au 17 novembre.
L’affaire opposant Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal devant la Cour de Justice de la CEDEAO est mise en délibéré au 17 novembre.
Ousmane Sonko, agissant au nom et en qualité de représentant légal du Parti dissout les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a saisi la Cour. Le requérant réclame entre autres : le droit à un procès équitable, le droit de propriété et à la protection de ses données personnelles, le droit à la liberté d’association et de rassemblement pacifique, le droit de participer à des élections libres et démocratiques.
Il dénonce par ailleurs le caractère de la dissolution du PASTEF. L’Etat du Sénégal était représenté. Après avoir écouté les différentes parties, la Cour de la CEDEAO a mis le dossier en délibéré, pour le 17 novembre 2023.
LE PARADOXE MACKY SALL
Alors que le président vante toujours le modèle démocratique sénégalais à l'étranger, ses douze ans de pouvoir pointent un décalage croissant avec sa pratique coercitive du pouvoir en interne
Depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall jongle habilement entre l'image d'un médiateur respecté sur la scène internationale et une gouvernance plus autoritaire en interne, révèle une analyse publiée dans l'édition du 6 novembre 2023 du magazine panafricain Jeune Afrique (JA).
En effet, selon le panorama dressé par l'hebdomadaire, Macky Sall excelle dans l'"art de la médiation" lorsqu'il s'agit de représenter le continent africain, à l'instar de sa présidence efficiente de l'Union Africaine en 2022-2023. Fort de sa stature, le chef d'État use alors de ses talents de rassembleur pour promouvoir le consensus démocratique, comme l'ont rapporté les observations de JA.
Cependant, derrière cette façade lissée, la gouvernance intérieure décryptée par le magazine laisse entrevoir un tout autre visage. Depuis le début de son second mandat en 2019, les restrictions des libertés publiques se sont multipliées, d'après les constats relayés des organisations de défense des droits humains. Entre 2018 et 2021, plus de 300 manifestations ont été interdites ou réprimées, tandis que sept opposants éminents ont fait l'objet de poursuites qualifiées de "procès politiques".
Si Macky Sall promeut encore aujourd'hui le modèle démocratique sénégalais à l'international, Jeune Afrique souligne en creux le décalage croissant avec sa pratique du pouvoir en interne, de plus en plus contestée pour son autoritarisme larvé. L'hebdomadaire pointe ainsi l'ambiguïté stratégique cultivée par le dirigeant, tenant des discours consensuels hors du pays tout en renforçant son emprise sur la scène nationale.
COUR DE LA CEDEAO : LE JUGE REFUSE UN RENVOI A L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté.
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté. Il a décidé que seront traitées les mesures provisoires, la procédure accélérée et même le fond.
À la Cour de justice de la Cedeao, l’audience sur le recours de Ousmane Sonko est en cours. En effet, l’Etat du Sénégal a encore souhaité un renvoi, surtout du débat dans le fond. «Aujourd’hui on n’était pas encore préparés pour le fond parce que vous aviez dit la dernière fois qu’on allait prévoir une autre audience pour les autres procédures», a indiqué l’agent judiciaire de l’Etat.
Me Ciré Clédor Ly s’est dit surpris : «S’ils disent aujourd’hui qu’ils ne sont pas prêts pour le fond, nous sommes surpris. 30 jours ce n’était pas pour les mesures provisoires, c’était pour qu’ils soient préparés sur le fond. Je suis vraiment désolé, leur argument ne tient pas», a craché l’avocat de Ousmane Sonko.
La Cour a estimé que l’affaire devrait être traitée. Aussi bien s’agissant des mesures provisoires que la procédure accélérée et même le fond, a décidé le Juge.
«Rien ne nous garantit que demain la connexion sera bonne. Donc la connexion ne peut être considérée comme un motif de renvoi. Donc on a la chance que tout le monde est connecté aujourd’hui on va en profiter. La Cour demande à l’Etat du Sénégal de faire le fort, on les connait ils sont très puissants, de faire le fort, de plaider», ajoute le Juge