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2 mai 2025
Politique
«ON NE PEUT PAS NE PAS FAIRE LE LINK ENTRE CETTE DECISION ET L’INJONCTION FAITE CETTE EQUIPE SORTANTE DE LA CENA A LA DGE CONCERNANT LES FICHES DE PARRAINAGE DE SONKO»
Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3d, parle de renouvellement régulier des membres de la Cena comme le prévoit la Loi
«Nous sommes pour le renouvellement régulier des membres de la Cena comme le prévoit la Loi mais je dois préciser que la période de ce renouvellement est très mal choisie. Ce moment choisi par le chef de l’Etat pour opérer ce renouvellement laisse penser à des suspicions légitimes que cette décision est conditionnée par la posture des membres sortants de la Cena par rapport à l’attitude de la Dge. C’est vraiment dommage puisque cela laisse penser que c’est une façon de dire aux nouveaux membres de la Cena : comportez-vous comme je veux sinon, je ferais la même chose. Ensuite, la loi prévoit un renouvellement des membres de la Cena au 2/3. Partant de tout cela, la lecture qu’on pourrait faire de cette décision consistant à renouveler tous les membres de la Cena, c’est comme une expression de sanction à leur endroit».
«Il faut également souligner que cette décision de renouvellement en même temps de tous les membres de la Cena pourrait impacter négativement sur l’organisation de la prochaine élection présidentielle. On est à 3 mois environ de la date de la prochaine élection présidentielle du 25 février et ces nouveaux membres du bureau de la Cena n’auront pas suffisamment de temps pour s’imprégner et prendre leur marque. Cette décision du chef de l’Etat constitue un véritable problème. Pourquoi, il a attendu jusqu’à ce moment précis pour prendre une telle décision alors qu’il pouvait le faire depuis 4 ans. Le fait qu’il ait attendu maintenant pour le faire provoque naturellement des questions légitimes et on ne peut pas ne pas faire le link entre cette décision et l’injonction faite cette équipe sortante de la Cena à la Dge concernant les fiches de parrainage du candidat déclaré Ousmane Sonko».
«Aujourd’hui, cette situation nous conforte dans notre position. Nous avons toujours milité pour une réforme totale de nos organes de gestion des élections. Le premier chantier à mettre en œuvre après cette élection, c’est vraiment d’aller vers des organes de gestion des élections plus autonomes comme c’est le cas dans certains pays de la sous-région notamment le Benin où la Cena est totalement autonome au point que c’est elle qui organise les élections et recrute même les membres de la Direction générale des élections dont le Directeur à partir d’un appel à candidature».
DOUDOU NDIR DÉRACINÉ PAR SA REQUÊTE
Doudou Ndir et son adjoint sont-ils emportés par leur injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) de donner des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko ? En tout cas, le timing plaide pour une telle hypothèse.
Le président de la République Macky Sall, a limogé Doudou Ndir. Celui qui est désormais l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), quitte son poste après une longévité, longtemps décriée. Nommé en mai 2011, Doudou Ndir semblait être celui qui présidera l’organisation de la présidentielle du 25 février 2024. Que nenni ! Son injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) à remettre de fiches de parrainages au mandataire du chef de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, semble précité sa chute… inattendue.
Doudou Ndir et son adjoint sont-ils emportés par leur injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) de donner des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko ? En tout cas, le timing plaide pour une telle hypothèse.
Par décret signé hier, vendredi 3 août, le Chef de l’Etat Macky Sall, a décidé de changer le président de la commission nationale autonome (Céna). « Le Président de la République a nommé, par décret n° 2023- 2152 du 03 novembre 2023, les nouveaux membres de la Commission Électorale nationale Autonome (CENA), à l'expiration des mandats des membres sortants », peut-on lire dans le document devenu viral dans les réseaux sociaux.
Le Chef de l'Etat a nommé, l’inspecteur général d'Etat à la retraite, Abdoulaye Sylla, comme nouveau président de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Il sera secondé par le magistrat à la retraite Ndary Touré, ancien accesseur du juge Samba Kane à la chambre criminelle spéciale qui avait la charge de juger l’affaire imam Ndao. Rappelons que le 31 octobre dernier, Doudou Ndir, désormais ancien président du Cena, avait saisi par correspondance le directeur des élections, Tanor Thiendella Fall, pour la remise de fiche de parrainage à Ousmane Sonko suite à la décision rendue par le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor demandant sa réintégration dans les listes électorales. Une requête non suivie par la Direction générale des élections en se basant sur le fait que le jugement de cette affaire n’est pas encore définitif, car la Cour Suprême ne s’étant pas prononcée sur le dossier.
Le départ de Doudou Ndir vient d’être acté même si son maintien au poste jusqu’au 3 avril 2024 avait été agité. Doudou Ndir, président de la Cena depuis le 31 mai 2011 avait déjà fait l’objet de critiques sur sa longévité d’autant plus qu’il était déjà à la retraite. Plusieurs fois, sa présence à la Cena avait été dénoncée sur la base de textes réglementaires de la commission Il y a de cela quelques mois, le profil de son remplaçant avait été donné en la personne l’ancien Président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, magistrat à la retraite. Il n’a jamais été remplacé jusqu’à … hier soir. Doudou Ndir perd ainsi son dernier combat contre… la DGE. Mais sur une note positive, diront certains.
LE PRÉSIDENT DE LA CENA CONGÉDIÉ
Doudou Ndir n’est plus le patron de la Commission Electorale nationale Autonome (CENA). La décision vient d’être actée par décret par le président de la République Macky Sall. Une nouvelle équipe a été ainsi nommée par ce dernier.
Doudou Ndir n’est plus le patron de la Commission Electorale nationale Autonome (CENA). La décision vient d’être actée par décret par le président de la République Macky Sall. Une nouvelle équipe a été ainsi nommée par ce dernier.
In extenso, le communiqué de la présidence de la République :
« Le président de la République a nommé, par décret n° 2023- 2152 du 03 novembre 2023, les nouveaux membres de la Commission Electorale nationale Autonome (CENA), à l’expiration des mandats des membres sortants.
Le chef de l’Etat a par ailleurs nommé monsieur Abdoulaye Sylla, Inspecteur général d’Etat à la retraite, et Monsieur Ndary Touré, magistrat à la retraite, respectivement président et vice–président de la Commission Electorale nationale Autonome (CENA) ».
PRESIDENTIELLE DE 2024, IBK N'EST PLUS CADIDAT
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. Mamadou Ibra Kane annonce son retrait de la course à la présidente de Février 2024.
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. « J’ai décidé de retirer ma candidature du processus ». Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure plus que jamais actif à la tête du mouvement et le travail continue, selon lui. «Sans être candidat nous restons mobilisés une force déterminante… »,laisse-t-il entendre.
PRESIDENTIELLE DE 2024, MIK N'EST PLUS CANDIDAT
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. Mamadou Ibra Kane annonce son retrait de la course à la présidente de Février 2024.
Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant » vient de lâcher le morceau. « J’ai décidé de retirer ma candidature du processus ». Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure plus que jamais actif à la tête du mouvement et le travail continue, selon lui. «Sans être candidat nous restons mobilisés une force déterminante… »,laisse-t-il entendre.
AMADOU BA OUVRE LA VOIE À UNE RETRAITE POUR LES MAIRES
La question de la précarité des maires après leur mandat est soulevée, l'un d'eux plaide pour une pension à l'image de celle des députés ; le Premier ministre promet d'étudier sérieusement cette option
Une ‘’réflexion approfondie’’ doit être menée sur la proposition d’instaurer une pension de ‘’retraite municipale’’, qui serait allouée aux maires après l’exercice de deux mandats, a dit le Premier ministre, Amadou Ba.
Le chef du gouvernement recevait des maires et des présidents de conseil départemental de la région de Thiès (ouest), dans la nuit de jeudi à vendredi, à Saly (ouest), à l’occasion de sa tournée économique entamée samedi dans cette partie du pays.
‘’Cela mérite une réflexion approfondie’’, a réagi Amadou Ba à la proposition du maire de Malicounda, Maguette Sène, d’accorder ‘’une retraite municipale’’ aux maires, à l’image de la retraite parlementaire allouée aux députés après l’exercice de deux mandats.
M. Sène s’exprimait au nom des maires du département de Mbour (ouest), lors de ces échanges avec le Premier ministre.
Le salaire d’un maire est de 300.000 francs CFA, un montant qu’il juge très bas en raison des charges sociales des dirigeants des municipalités.
Maguette Sène a invoqué aussi la précarité que peuvent vivre ces élus après avoir servi leur communauté.
D’où la pertinence, selon lui, de leur accorder une ‘’retraite municipale, comme la retraite parlementaire attribuée aux députés après deux mandats’’.
Les maires étant élus au même titre que les députés et appelés voyager à l’étranger pour chercher des partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée, ils doivent avoir des passeports diplomatiques, a ajouté M. Sène.
Pour Amadou Ba, l’idée d’une pension de retraite destinée aux maires mérite d’être étudiée, puisque la précarité que peuvent vivre certains maires peut avoir une répercussion sur leur gestion.
Ils peuvent se dire qu’ils sont là pour quelque temps et qu’ils doivent préparer leur retraite, selon le Premier ministre.
Même le salaire de 300.000 francs CFA qu’ils perçoivent a été porté à ce montant durant les deux mandats de Macky Sall, a rappelé M. Ba.
Bien qu’ils avaient des indemnités beaucoup plus faibles que ce montant, ils ‘’trouvaient le moyen’’ de gagner de l’argent, a-t-il dit.
Concernant les passeports diplomatiques, le Premier ministre estime qu’ils sont délivrés avec l’autorisation du chef de l’État.
En mettre à la disposition de tout le monde ‘’n’a pas de sens’’, a-t-il soutenu.
MOHAMED BAZOUM, LE CASSE-TÊTE INATTENDU DU GENERAL TIANI
L'ancien chef de l'État refuse catégoriquement d'abdiquer la présidence à laquelle il a été élu démocratiquement en avril 2021. Après plus de trois mois de détention, qu'est-ce que les putchistes du Niger comptent-ils faire de leur prisonnier encombrant ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/11/2023
Cela fait désormais cent jours que l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum est détenu de manière arbitraire par la junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tiani. Renversé lors du coup d'État du 26 juillet, Mohamed Bazoum croupit depuis dans une résidence surveillée, isolé du monde extérieur.
Pourtant, loin de se soumettre, l'homme politique expérimenté reste toujours aussi déterminé. À en croire Jeune Afrique (JA), il refuse catégoriquement d'abdiquer la présidence à laquelle il a été élu démocratiquement en avril 2021. Cette fermeté place les putschistes dans une position délicate. Après plus de trois mois de détention, que comptent-ils faire de leur prisonnier encombrant ?
Les options s'amenuisent pour le général Tiani et ses hommes. Libérer Bazoum signifierait perdre la face et admettre l'illégalité de leur coup de force. Le garder indéfiniment en résidence surveillée risque d'attiser une contestation croissante, tant au Niger qu'à l'international. Quant à une éventuelle inculpation, elle serait difficile à justifier sur le plan légal.
Dans cette impasse, les avocats de Mohamed Bazoum conservent, toujours selon JA, l'espoir d'une intervention de la justice communautaire ouest-africaine. Une décision de la Cour de justice de la Cedeao en faveur de la requête pour détention arbitraire pourrait faire basculer la situation. En attendant, le casse-tête continue pour la junte nigérienne, tandis que les jours s'amoncellent au compteur de la détention de Bazoum.
Jusqu'à quand pourra-t-elle durer ?
LE MARCHE DU PARRAINAGE, UNE TRAITE LUCRATIVE EN BANLIEUE
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 03/11/2023
Dans un contexte économique marqué par la cherté de la vie, la quête effrénée de signatures par certains dotés de moyens financiers a transformé la campagne de collecte en marché politique clandestin. Et, en banlieue de Dakar, pour des populations acculées par la précarité sociale, le parrainage est devenu un gagne-pain. Reportage …
A première vue, l’effervescence autour de la luxueuse maison renvoie à une cérémonie festive. A la devanture, deux vigiles en tenues identiques, s’efforcent d’imposer une discrétion. En vain ! Venu de Guédiawaye, un groupe de femmes tente de se frayer un chemin parmi les autres pour accéder à la demeure. S’impose une bousculade devant l’étroite porte d’entrée. L’appel du parrainage monnayé est passé par-là. Habitante des Parcelles assainies, Khady Mbow, qui a rallié très tôt la Cité Aliou Sow de Golf Sud, vient de s’extraire de la foule, les 5 000 FCFA en pochette. «J’ai juste donné ma pièce d’identité. Ils ont recopié puis m’ont remis l’argent. Ce n’est pas une grande somme mais ça peut régler certains de mes besoins», lâche-t-elle, pressée de retrouver ses enfants dont un «nourrisson».
Présidente d’une association féminine, Mère Th., la cinquantaine, a convoyé ses camarades pour un parrainage groupé en contrepartie d’une somme faramineuse. Histoire de se faciliter la tâche, elle s’est vue obliger de constituer un groupe WhatsApp dans lequel elle donne les consignes. «Nous ne parrainons pas individuellement. Après avoir échangé avec le représentant du candidat, je tiens une réunion avec mes amies. Si on tombe d’accord sur le montant à donner au groupement, nous venons ensuite le soutenir avec nos cartes d’identité. Car c’est une façon aussi pour nous de renforcer la caisse du groupe», explique-t-elle. Père de famille, en proie au fardeau social, Karim Sène est dans le lot des marchands de signatures. Après une première transaction réussie pour le compte d’un premier candidat, l’homme n’a pas hésité à maintenir les termes de son échange dans le même circuit. «Je ne suis pas dans ces histoires de militants. Parce que je trouve que les politiciens sont tous les mêmes. C’est pourquoi même si un troisième se présente, ma carte est là. Sauf que je ne compte pas le faire gratuitement. Car de la même manière qu’ils ont leur besoin de parrains, j’ai moi aussi des charges qui m’attendent», compare-t-il.
AYIB DAFFE DENONCE DES ACTES DE REBELLION POSES PAR LA DGE
Le mandataire d’Ousmane Sonko a rencontré hier le responsable des opérations électorales à la Direction générale des Élections (DGE). Ayib Daffé est rentré bredouille.
Le mandataire d’Ousmane Sonko s’est rendu hier à la Direction générale des Élections (DGE) pour récupérer les fiches de parrainage du leader de Pastef. A sa sortie, M. Daffé a confié que cette rencontre avec la DGE est insatisfaisante car cette dernière est en train de faire du dilatoire.
Le mandataire d’Ousmane Sonko a rencontré hier le responsable des opérations électorales à la Direction générale des Élections (DGE). Ayib Daffé est rentré bredouille. Car il est ressorti de la DGE sans fiche de parrainage. Une situation qu’il a énergiquement condamnée. Selon lui, la DGE est en train de faire du dilatoire. « Je me suis présenté aujourd’hui (hier), à 15h, à la Direction Générale des Élections accompagné d’un huissier et de responsables politiques et des députés de Yewwi Askan wi, pour retirer les fiches de collecte de parrainage du candidat Ousmane Sonko. Aujourd’hui, on a quand même noté une petite variation puisqu’ils ont accepté de nous recevoir mais la réponse qu’ils nous ont servie est insatisfaisante dans la mesure où ils disent qu’ils s’en tiennent à leur communiqué d’avant-hier qui oppose un refus à la Commission Électorale Nationale Autonome qui a demandé de prendre toutes les dispositions en relation avec toutes les autres administrations concernées pour nous remettre les fiches de collecte de parrainage pour Ousmane Sonko». A en croire M. Daffé, les motifs de ce communiqué sont fallacieux. «C’est du dilatoire qu’ils sont en train de faire et c’est très dommage. La DGE est en train de poser des actes de rébellion, de défiance et de refus d’exécution des décisions de justice, ce qui sont des crimes contre la constitution qui sont punis par le code pénal», tonne-t-il.
Pour lui, la CENA doit intervenir dans cette affaire. «Nous demandons aujourd’hui à la Commission Électorale Nationale Autonome de faire prévaloir son pouvoir de substitution d’action. On a demandé également à la CENA de saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il tienne compte du délai du parrainage et qu’il nous donne un temps suffisant pour mener nos collectes de parrainage. Nous réitérons notre demande des fiches de parrainage du candidat Ousmane Sonko immédiatement et sans délai».
Par ailleurs, le mandataire d’Ousmane Sonko déplore un complot au niveau du ministère de l’Intérieur. Il estime que le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba doit prendre ses responsabilités parce que les services dont on parle dépendent de lui. «On constate un banditisme administratif, un refus d’exécuter les décisions de justice. Une rébellion et une défiance à l’égard des décisions et règlements de ce pays et ça, nous ne saurons le tolérer. Nous allons continuer le combat politique et le combat judiciaire pour que Ousmane Sonko puisse rentrer dans ses droits», dit-il avant d’ajouter, «La DGE doit se baser sur le code électoral qui est très clair en son article 47 : on doit prendre en compte immédiatement les décisions de justice. La décision du président du tribunal d’instance de Ziguinchor est exécutoire et applicable immédiatement puisqu’on est en matière administrative. Les pourvois en cassation ne sont pas suspensifs et hier, on a vu que dans son communiqué, la DGE a varié. Désormais elle ne se réfugie plus derrière le caractère suspensif ou non des pourvois en cassation mais plutôt derrière le fait qu’il y a une décision du président du tribunal de la cour suprême. Une ordonnance qui n’a rien à voir avec le contentieux de l’inscription sur les listes électorales. Ensuite il dit qu’Ousmane Sonko ne figure pas sur les listes électorales et que la DGE n’a aucun pouvoir d’action sur le fichier électoral, ce qui est évidemment faux. Parce que la DGE est chargée de l’établissement et de la révision des listes électorales. La DGE est chargée de la tenue des fichiers électoraux. Donc la DGE gère le fichier électoral».
«JE SUIS VENU, J’AI VU ET J’AI PRIS BONNE NOTE !»
Le Premier ministre Amadou Ba a promis d’apporter des solutions aux doléances des populations
La tournée économique et électorale du Premier ministre dans le département de Mbour a permis au candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la prochaine présidentielle de recevoir les doléances des populations et de faire pour la première fois le tour du département. Accueilli en grande pompe dans plusieurs localités, Amadou Bâ a promis de résoudre le problème de l’eau dans deux ans. Ce périple lui a permis de faire le tour des foyers religieux et culturels du département.
La tournée du Premier ministre dans le département de Mbour n’a pas été de tout repos. Il a débuté sa tournée dans la ville de Joal en se rendant à la maison familiale de Léopold Sédar Senghor, premier président de la République du Sénégal, érigée en musée «Mbind Diogoye».
Après cette étape, le maire de la ville, Aïssatou Sophie Gladima Siby a accompagné son hôte au quai de pêche. Sur les lieux, le premier magistrat de la ville a exprimé les doléances de la population au chef du gouvernement. Ce quai de pêche, le premier site de débarquement de pélagiques au Sénégal, a perdu son lustre d’antan. En plus de la rareté des poissons pour laquelle la présence des bateaux et des chalutiers étrangers est indexée, le quai n’a plus de toiture. Après avoir constaté de visu le triste état de cet endroit qui, par le passé, grouillait de monde, le Premier ministre, Amadou Bâ, a promis à son ancien collègue du gouvernement de prendre des mesures pour redonner l’espoir à la population de Joal. Puis ce fut l’étape de Nguéniéne où la délégation s’est rendue au mausolée de feu Ousmane Tanor Dieng. Dans le fief du défunt secrétaire général du Parti socialiste (PS), le maire Alpha Samb a réussi une forte mobilisation pour accueillir son illustre hôte.
Face à la délégation gouvernementale, Mor Dieng, jeune frère du défunt, a exprimé ses remerciements à Amadou Bâ. « La famille de Ousmane Tanor Dieng ne remerciera jamais assez le Président pour toute la considération qu’il a toujours témoignée à l’endroit de Tanor, le porte étendard éternel de notre famille et de notre communauté de Nguéniéne. Il lui a tout donné. Il lui a offert avec une grande générosité tous les honneurs de la République, en le nommant d’abord au HCCT, en lui vouant du respect. Le Président Macky Sall a affrété un vol spécial pour aller chercher la dépouille de notre regretté frère à Paris. Le Président Macky Sall lui a rendu les honneurs de la nation aussi bien à Paris qu’à l’aéroport AIBD. Il l’a escorté jusqu’à Nguéniéne où il repose désormais dans ce mausolée pour l’éternité. Il l’a hissé au panthéon des immortels en baptisant une sphère ministérielle de Diamniadio Sphère Ousmane Tanor Dieng » a énuméré le porte-parole de la famille d’OTD qui a aussi témoigné des rapports cordiaux qui ont existé entre le défunt secrétaire général du Ps et l’actuel PM durant la période des vaches maigres (2000-2012) après la perte du pouvoir par les socialistes. Après l’étape de Nguéniène, les étapes de Popenguine et de Nguékokh qui devaient suivre ont été annulées puisque le PM devait se rendre à Diass pour le lancement des travaux de la Zone économique spéciale de Diass par le président de la République.
Forte affluence à Malicounda et Ndiaganiao
De retour de cette inauguration où la presse locale n’a pas été conviée, Amadou Bâ a poursuivi son périple pour se rendre à Malicounda où il a inauguré le château d’eau du village de Fandane. La construction de ce château d’eau et l’équipement du forage entièrement supportés par le budget de la municipalité a couté 35 millions Fcfa. S’y ajoute le redimensionnement du réseau d’adduction d’eau pour un montant de 55 millions de francs cfa, cofinancé par la société Aquatech et qui va permettra de ravitailler huit villages. Selon le maire Maguette Sène qui a réussi lui aussi une forte mobilisation, le bilan est reluisant car depuis son arrivée, la commune a bénéficié de plus de cinq forages permettant de résoudre l’équation de l’adduction en eau potable. Toutefois, il a profité de cette tribune pour exprimer les préoccupations de sa commune. « Monsieur le Premier ministre, vous êtes au courant de la revendication des populations du village de Keur Samba. La SONES veut y construire un forage pour ravitailler la ville de Mbour alors que les populations abritant cette infrastructure n’ont pas accès à l’eau potable. Nous avons évalué le réseau d’eau à 35km. Nos populations doivent se désaltérer avant que les autres ne bénéficient de leurs ressources », a expliqué Maguette Sène.
Après avoir posé les doléances des populations de Malicounda, le maire a promis la victoire au PM-candidat. Compte tenu du poids électoral de sa commune, il soutient que ce sera comme durant les législatives où Malicounda avait permis de renverser les résultats en faveur de la majorité présidentielle alors nettement dominée dans le reste du département. Pour terminer la journée, la délégation du Premier ministre Amadou Ba s’est rendue chez la famille de Thierno Mansour Barro où elle a recueilli des prières. Après la rencontre avec la famille de Thierno Mansour Barro, le maire de la capitale de la Petite Côte, Cheikh Issa Sall, a réservé un accueil chaleureux à Amadou Bâ lui permettant de faire une caravane, entouré des militants qui ont fait le déplacement.