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1 mai 2025
Politique
LA DIASPORA SOUS LES PROJECTEURS DE LA PRÉSIDENTIELLE
Dispersée aux quatre coins du monde, cette communauté de près de 200 000 expatriés suscite un intérêt croissant de la part des candidats à l'élection présidentielle. Son soutien pourrait influencer le résultat du scrutin
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/10/2023
L'élection présidentielle imminente au Sénégal voit émerger un acteur de poids jusqu'alors sous-estimé : la diaspora sénégalaise. Bien qu'elle représente moins de 5% de l'électorat total, soit environ 200 000 personnes sur 6,5 millions d'électeurs, la diaspora suscite un intérêt grandissant de la part des candidats en lice.
Dans un article publié ce lundi 30 octobre 2023, Jeune Afrique (JA) se penche sur le rôle de plus en plus important joué par la diaspora sénégalaise dans le contexte de l'élection présidentielle. Le site d’information souligne que deux événements récents illustrent la politisation croissante de cette diaspora et les divisions qui en découlent entre les partisans du pouvoir en place et l'opposition.
Lors de son récent voyage aux États-Unis pour l'Assemblée générale de l'ONU, le président sortant et candidat à un troisième mandat, Macky Sall, a été accueilli de manière très hostile par certains membres de la diaspora sénégalaise. Devant son hôtel new-yorkais, une petite manifestation a eu lieu, marquée par des slogans hostiles tels que "Macky Sall terroriste" ou réclamant la libération d'Ousmane Sonko, principal opposant.
Un autre exemple révélateur des tensions au sein de la diaspora a été observé lors du dernier concert parisien de Youssou N'Dour, ancien ministre de la Culture de Macky Sall. Le spectacle a dû être interrompu face aux cris de partisans d'Ousmane Sonko venus perturber l'événement.
Ces incidents récents mettent en lumière la montée en puissance de la diaspora sénégalaise sur le plan politique et les divisions qui la traversent entre les partisans du pouvoir et l'opposition. Bien que numériquement minoritaire, sa dispersion à travers le monde et son potentiel de mobilisation font d'elle un acteur clé. Les candidats à la présidentielle comprennent désormais l'importance de courtiser activement cette diaspora afin de gagner son soutien lors du scrutin décisif.
JA souligne que l'issue de l'élection présidentielle pourrait dépendre de la capacité de la diaspora sénégalaise à s'exprimer par le vote et à faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Ainsi, cet électorat de la diaspora sénégalaise revêt un caractère incontournable et pourrait jouer un rôle déterminant dans le résultat final de l'élection présidentielle à venir.
AMADOU BA DEVANT LE PROCUREUR
Le responsable de Pastef appréhendé par les éléments de la Section de recherches de Colobane devant les locaux de la Sen Tv, est accusé de diffusion du rapport médical d'Ousmane Sonko, selon son avocat
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/10/2023
Amadou Bâ, membre du directoire du parti Pastef les Patriotes, vient d'être déféré devant le procureur de la République. Il est accusé de diffusion du rapport médical d'Ousmane Sonko.
Selon son avocat Me Ciré Cledor Ly, M. Bâ a été appréhendé par les éléments de la Section de recherches de Colobane, devant les locaux de la Sen Tv, à la suite de sa participation à l'émission « Nboumbélane ».
Après la publication de documents sur l'état de santé d'Ousmane Sonko sur Internet, le procureur de la République a ordonné l'ouverture d'une enquête. La police a alors lancé une recherche active des individus impliqués dans cette divulgation.
Les enquêteurs ont remonté le parcours administratif du rapport médical, jusqu'à la direction de l'administration pénitentiaire et au ministère de la Justice, afin d'identifier les responsables. Cette recherche s'étend des services postaux aux assistants et conseillers des administrations concernées. Les services spécialisés dans la cybercriminalité ont également été mobilisés, selon e-media.
Amadou Bâ est à ce jour la première personne à être déférée dans ce cadre, soupçonnée d'être impliquée dans cette diffusion illégale de documents médicaux confidentiels.
«ON NE PEUT PAS AVOIR UN CAMPUS SOCIAL STABLE AVEC LA POLITIQUE»
Invité du Jury du dimanche, Dr Khadim Bamba Diagne regrette la situation que vit Ousmane Sonko qui risque de ne pas participer à la Présidentielle. Dr Khadim Bamba Diagne plaide pour la reprise des cours, mais en présentiel et à distance
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR & Pape Doudou Diallo |
Publication 30/10/2023
Dr Khadim Bamba Diagne plaide pour la reprise des cours, mais en présentiel et à distance. L’économiste, enseignant-chercheur estime que le Fmi commence à ne plus avoir confiance au Sénégal avec son rythme d’endettement et ses subventions. L’invité du Jury du dimanche a par ailleurs regretté la situation que vit Ousmane Sonko qui risque de ne pas participer à la Présidentielle. Et, selon lui, ça pourrait être une sorte de référendum pour ou contre le régime.
Pour une bonne reprise des cours, des Assises ont été organisée à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). A l’issue de cette rencontre, un certain nombre de résolutions ont été prises pour pacifier et sécuriser l’espace universitaire, pour mettre fin à l’insalubrité, aux trafics de tous ordres, à la circulation des armes blanches, aux bagarres entre étudiants, entre autres. Invité du Jury du dimanche, Dr Khadim Bamba Diagne invite les étudiants à faire la différence entre le Coud et l’université. «L’année passée, on a fait cours même si l’université avait fermé ses portes. On faisait les cours à distance. Maintenant, je suis professeur à l’université mais j’ai été également ancien président du mouvement des étudiants pendant tout mon cursus. Les saccages du 1er juin ont eu des impacts sur le campus pédagogique et sur le campus social. Les travailleurs du Coud ont été psychologiquement perturbés par ces événements mais je pense que l’université doit être résiliente», a dit l’enseignant chercheur à l’Ucad. Mais l’économiste a surtout déploré le fait que la politique ait arrêté les cours. «Ça m’a fait très mal parce que l’université, c’est le temple du savoir. Il y’a au moins 100 000 esprits compétents et on ne peut pas comprendre que des étudiants saccagent un lieu aussi sacré. Quand j’ai entendu que ces gens qui ont saccagé l’université avaient mis des cagoules, on ne peut pas dédouaner les étudiants. Parce qu’ils savaient qu’il y’avait des caméras de surveillance. Si on ne règle pas le problème exogène qui est la politique, on ne peut pas avoir un campus social stable. Quand on veut mettre la pression à l’Etat, on met la pression sur le Coud. Mais l’université, c’est autre chose», a-t-il préconisé.
«Le malheur est qu’on n’a pas évalué les phases du Pse»
Une équipe du Fonds monétaire international (Fmi), dirigée par M. Edward Gemayel, a effectué une mission au Sénégal du 31 août au 7 septembre 2023, pour faire le point sur les récents développements économiques, mettre à jour les prévisions de croissance et de budget, et discuter du projet de budget 2024. Dr Khadim Bamba Diagne rappelle que le Fmi joue le rôle d’un gendarme, c’est à dire contrôler les déséquilibres financiers. «Le Sénégal a décidé d’avoir une économie d’endettement. Maintenant une fois que vous dépassez le plafond des 70% du taux d’endettement, vous ne respectez plus les critères de convergence de la zone qui disent que les pays doivent avoir un taux d’endettement intérieur à 70%. Nous, on est à 75% et le Fonds commence à perdre confiance à l’économie sénégalaise. Et si le marché perd confiance le taux d’intérêt va prendre l’ascenseur», a-t-il soutenu. Avant de poursuivre : «A chaque fois que vous voyez le Fmi, c’est parce que cette économie a besoin d’aide. Parce que le Fmi est également un médecin. Il vous consulte et vous donne une ordonnance. Et si vous êtes d’accord il vous aide financièrement. Donc, le Sénégal est mal en point sur le plan économique et a demandé l’aide du Fmi qui est venu avec des mécanismes pour permettre au Sénégal d’assurer un financement d’ici au moins un an ou deux ans avec 1,5 milliard de dollars presque 1200 milliards. On va recevoir 169 milliards à la fin de l’année.». Mais, souligne-t-il, «le Fonds a dit oui au Sénégal à condition que les subventions qui étaient de 700 milliards en 2022 et qui sont de 500 milliards aujourd’hui soient ramenées l’année prochaine à 250 milliards. C’est à dire il faut arrêter les subventions, il faut de la bonne gouvernance, entre autres, critères que le Fmi a mis en place que le Sénégal va accepter. Donc, c’est aux consommateurs de supporter cette subvention et les prix vont encore devenir plus chers», regrette l’invité du Jdd. Pour expliquer cet état de fait, il a indiqué que «le malheur c’est qu’on n’a pas évalué les phases du Pse alors que les 25.000 milliards qu’on a dépensé sur la première et deuxième phase n’ont pas perturbé la structure économique. « Il faut que nos hommes politiques comprennent que manager une économie, c’est régler la qualité de vie des citoyens».
«On a perdu beaucoup d’argent avec Air Sénégal et le Ter»
Alors que Macky Sall va quitter le pouvoir en 2024, Dr Khadim Bamba Diagne estime que son bilan est très compliqué. «J’aime bien quand il y’a des investissements sur les routes et les voies ferrées parce qu’au Sénégal, produire dans la vallée et l’amener à Dakar est plus cher qu’acheter le produit en Chine et l’acheminer à Dakar. Ça veut dire que les moyens de transport sont très chers. Le problème avec le Président Macky Sall, c’est qu’on a perdu beaucoup d’argent avec Air Sénégal et le Ter. Il y’a eu tellement d’investissements lourds. On a besoin de ces investissements mais gérer un pays, c’est mettre de l’ordre dans ces priorités», a-t-il dit. Or, soulogne-til, la première priorité pour les Sénégalais c’est l’emploi. «Nous avons 300 000 jeunes qui arrivent chaque année dans le marché de l’emploi. Maintenant, s’il n’y a pas d’entreprise, ni de stratégies de production de richesses pour ces jeunes-là, ça va être très compliqué. Gérer le pays c’est réduire les inégalités. Il faut réfléchir sur des mécanismes qui vont sortir le pays de l’extrême pauvreté», a-t-il préconisé.
«Il ne faut pas qu’on fasse de Sonko un Sénégalais à part»
Le 24 février prochain, les sénégalais connaîtront le successeur de Macky Sall. Et pour Dr Khadim Bamba Diagne, économiste et enseignant chercheur à l’UCAD, cette élection doit être inclusive. «Pour la première fois j’ai vu des candidats qui prennent au sérieux le poste de président de la République avec des programmes extrêmement intéressants. Ce que je voulais, c’est vraiment qu’on a règle le problème de l’inclusivité des candidats pour ouvrir le débat. Je vois pour cette élection des profils qui peuvent vraiment se rivaliser pour permettre aux sénégalais de choisir», a-t-il dit, magnifiant au passage l’initiative du Groupe E-Media d’inviter tous les jeudis soir un candidat déclaré pour parler de son programme. Sur le cas de Ousmane Sonko, l’auteur de «Comment votent les Sénégalais ? Analyse du comportement de l’électeur de 1960 au 20 mars 2016», paru à L’Harmattan en 2017, estime que si ce problème continue les électeurs risquent de voter pour ou contre le pouvoir. «Alors que si tout le monde participe, l’électeur va choisir le meilleur candidat, le meilleur profil. Il ne faut pas qu’on fasse de Ousmane Sonko un Sénégalais à part. C’est au Conseil constitutionnel de décider qui seront les candidats», a-t-il rappelé.
AMADOU BA DE L’EX PASTEF ARRETE
La purge se poursuit - C’est un autre proche de Sonko qui va devoir prier pour se défaire de la Section de recherches. Amadou Ba a été arrêté vendredi soir, après l’émission de Sen Tv, selon Me Ciré Clédor Ly
Bés Bi le Jour |
Hamath KANE |
Publication 30/10/2023
Il va rallonger la liste des proches de Sonko qui ont maille à partir avec la justice s’il n’est pas libéré. Amadou Ba a été cueilli, vendredi soir, après l’émission de la Sen Tv par la Section de recherches de la gendarmerie. Son avocat, Me Ciré Clédor Ly dénonce une «politique de persécution» du régime et dit ignorer les motifs de cette arrestation.
C’est un autre proche de Sonko qui va devoir prier pour se défaire de la Section de recherches. Amadou Ba a été arrêté vendredi soir, après l’émission de Sen Tv, selon Me Ciré Clédor Ly. «La politique de persécution et de tentative de démantèlement d’une organisation politique par l’État du Sénégal continue. Tout le monde y passera avant le 25 février 2024», avait immédiatement réagi l’avocat. L’animatrice de l’émission, reprise par Senenews, décrit l’intervention de la gendarmerie. «On nous a signalé que la Section de recherche de la gendarmerie de Colobane est arrivée devant les locaux de la chaîne à bord d’un véhicule L200. Ils ont ensuite embarqué notre invité qui était venu participer à notre émission ‘’Ndoumbélane’’. C’est Amadou Ba qui a été arrêté. Il a tenté de contacter ses avocats et sa famille avant d’être interpellé. C’est pour cette raison que nous avons repris l’antenne pour vous informer. Nous tenons à dénoncer cet acte que nous ne comprenons pas. Être invité dans une émission et se faire arrêter ensuite est inédit. Nous ne savons pas si c’est à cause de ses déclarations pendant l’émission qu’il a été appréhendé, mais la manière dont l’arrestation a été menée nous préoccupe», a-t-elle dit.
Mystère sur les motifs de son arrestation
Samedi, l’avocat disait ignorer les motifs de cette arrestation. «Les droits de Amadou Ba sont déjà violés, parce que jusqu’à présent, les officiers de police judiciaire ne lui ont pas notifié les raisons de son interprétation, au mépris de l’article 5 du règlement numéro 5 de l’Uemoa et du droit interne», a-t-il écrit. Est-ce parce qu’il a publié le post de Pape Alé Niang qui révèle que le juge Sabassy Sy a été auditionné par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (Igaj) ? Avec un commentaire : «Qu’en estil de ceux qui ont condamné Sonko ?». Mystère. Mais Me Ly rappelle que son client est le mandataire de Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 et que sa privation de liberté «participe de la décision de l’Etat d’étouffer et de détruire tout ce qui pourrait empêcher au successeur choisi par le chef de l’Etat de réussir le coup d’Etat constitutionnel savamment mûri, mais brutalement mis en exécution». Et que M. Ba «devait se rendre à Abuja déposer le dossier physique dans la procédure opposant Ousmane Sonko et le parti Pastef contre l’Etat du Sénégal programmé pour l’audience du mardi 31 octobre».
KHALIFA SALL SE FAIT AVOCAT DES FEMMES DU MONDE RURAL
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall était dans le département de Foundiougne ce week-end dans le cadre de sa tournée dénommée « Mottali Yéené ».
L’ancien maire de Dakar et leader de la plateforme Taxawu Sénégal poursuit sa campagne de parrainage dans le Sine-Saloum.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall était dans le département de Foundiougne ce week-end dans le cadre de sa tournée dénommée « Mottali Yéené ».
Sur place, le leader de Taxawu Sénégal s’est fait l’avocat des femmes du monde rural en dénonçant les maux auxquels sont confrontées les populations du monde rural, notamment les femmes du Sine-Saloum. Et parmi les difficultés dénoncées par le candidat déclaré de la plateforme Taxawu Sénégal à la présidentielle de 2024, il y a entre autres, l’accès des populations à l’eau, le manque de semences de qualité pour les agriculteurs, une distribution tardive et insuffisante des engrais, l’arrêt de la subvention de l’iode pour les exploitants de sel et l’employabilité des jeunes. « Le département de Foundiougne souffre d’un déficit d’infrastructures sanitaires et scolaires. Cette zone manque de tout, et les problèmes d’insécurité qui découlent de l’absence d’électricité dans certaines communes entravent son développement économique et compliquent la vie quotidienne, malgré le potentiel et la détermination de la communauté », a-t-il déploré dans un message partagé sur son compte X (ex tweeter). « Je rappelle que l’accès à des soins de santé et à une éducation de qualité sont des droits fondamentaux. Il est urgent d’envisager des solutions inclusives afin de transformer ces défis en opportunités et d’ouvrir la voie à un avenir plus prometteur pour Foundiougne et ses habitants », a encore lancé Khalifa Ababacar Sall.
THIERNO ALASSANE SALL SONNE LA REMOBILISATION DES TROUPES
Actuellement en tournée politique dans le Sine-Saloum depuis le samedi 21 Octobre, Thierno Alassane Sall a célébré le samedi 28 octobre le sixième anniversaire de la création de son parti, Rv, avec ses militants dans le département de Gossas.
Le leader du parti, La République des Valeurs (Rv), ‹‹Réewum Noor›› est également engagé pleinement dans le campagne de parrainage pour la présidentielle de 2024.
Actuellement en tournée politique dans le Sine-Saloum depuis le samedi 21 Octobre, Thierno Alassane Sall a célébré le samedi 28 octobre le sixième anniversaire de la création de son parti, Rv, avec ses militants dans le département de Gossas. A cette occasion, l’ancien ministre de l’Energie qui a procédé à la remobilisation de ses partisans et sympathisants pour la victoire au soir du 25 février prochain, en a profité pour rappeler les raisons qui l’ont poussé à procéder à la création de ce parti.
Selon lui, cela répond à un « besoin d’apporter un nouveau souffle à la vie politique sénégalaise, avec une offre politique qui allie compétence, expérience et éthique ». Sous ce rapport, il a ainsi indiqué que la « Rv est une formation politique qui entend renouer avec les valeurs morales et éthiques qui caractérisent les grands hommes et les grandes femmes qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire religieuse, politique et intellectuelle du Sénégal ».
Pour rappel, avant cette étape de Gossas, Thierno Alassane Sall qui séjourne depuis le samedi 21 Octobre dans le bassin arachidier s’est rendu respectivement à Kaolack le mardi 24 octobre dernier, puis dans le département de Nioro où il a effectué une série de visites dans plusieurs foyers religieux, notamment à Taïba Niassène, village natal du guide religieux Cheikh Ibrahima Niass ( dit Baye Niass), Porokhane.
ENQUÊTE OUVERTE APRÈS LA PROFONATION D'UNE TOMBE À KAOLACK
Des individus non identifiés se sont présentés au cimetière à la recherche de la tombe du défunt, qui y avait été inhumé la veille. Ayant réussi à l'identifier, ils ont exhumé son corps et l'ont traîné au dehors avant de le brûler
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/10/2023
Dans un communiqué de presse publié tard dimanche 29 octobre, le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kaolack, Abasse Yaya Wane, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'exhumation et la profanation de la tombe du défunt C. F., survenue dans la soirée du 28 octobre dernier au cimetière de Léona Niassène.
Selon le texte, des individus non identifiés se sont présentés au cimetière à la recherche de la tombe du défunt, qui y avait été inhumé la veille. Ayant réussi à l'identifier, ils ont exhumé son corps et l'ont traîné au dehors avant de le brûler.
Le procureur de la République a condamné ces actes "d'une extrême gravité, relevant de la barbarie". Il a indiqué que l'enquête ouverte vise à identifier les auteurs et à les traduire en justice.
Cet incident a suscité une vive indignation dans la population de Kaolack. De nombreux habitants ont décrété ces actes "d'un autre âge" et ont appelé les autorités à punir les responsables.
L'exhumation et la profanation d'une tombe est un acte grave puni par la loi. Dans le cas présent, les auteurs de ces actes ont commis une double infraction.Ils ont non seulement violé le respect dû aux morts, mais ils ont également commis un acte de vandalisme.
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L'IMPORTANCE DE L'ÉGALITÉ DES DROITS
Edwy Plenel de Mediapart parle de la question morale et politique du conflit israélo-palestinien. Il critique l'injustice perpétuée envers les Palestiniens, et met en garde contre le colonialisme israélien
Edwy Plenel de Mediapart parle de la question morale et politique du conflit israélo-palestinien. Il souligne l'importance de l'égalité des droits, critique l'injustice perpétuée envers les Palestiniens, et met en garde contre le colonialisme israélien.
Le journaliste appelle à la condamnation des violences de toutes les parties et à la fraternité dans la lutte pour l'émancipation. Il exprime des préoccupations quant à la politique française dans ce contexte.
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YEWOU-YEWWI, DES PIONNIÈRES INSPIRANTES
Retour sur l'histoire du mouvement féminisme sénégalais des années 1980 avec ses membres fondatrices. Elles racontent avec fierté et émotion leur lutte pour les droits des femmes, dans un contexte politique et religieux hostile
Le 8 mars 1984, un petit groupe de femmes courageuses a créé un mouvement qui allait marquer l'histoire du Sénégal : Yewou-Yewwi. Réunies ce week-end au Musée de la Femme à Dakar, leurs héritières ont retracé le parcours semé d'embûches de ces militantes intrépides, à travers un nouveau film.
Sous la houlette de Marie-Angélique Savané, elles ont secoué les mentalités et bravé les insultes pour défendre l'émancipation des femmes. Leurs combats font écho aux luttes actuelles contre le patriarcat, les violences et les discriminations.
PASTEF ITALIE : 100 MILLIONS POUR LA CAMPAGNE DE SONKO
100.000.000 FCFA. C’est le montant collecté en Italie par Guy Marius Sagna pour financer la campagne électorale de Ousmane Sonko.
100.000.000 FCFA. C’est le montant collecté en Italie par Guy Marius Sagna pour financer la campagne électorale de Ousmane Sonko. Mobilisation XXL de PASTEF Italie pour investir Ousmane Sonko comme seul et unique candidat de PASTEF.
« C’est cela la réponse de PASTEF à Macky Sall qui maintient arbitrairement en détention 1012 prisonniers politiques dont le chef de l’opposition sénégalaise, maire de Ziguinchor et candidat à l’élection présidentielle de février 2024», selon le député Guy Marius Sagna.
Pour ceux qui en doutaient encore, « Ousmane Sonko est notre candidat», a insisté le député. Qui ajoute : «pour ceux qui en doutaient encore PASTEF est debout, plus fort et insoumis que jamais et prêt à exercer le pouvoir au service du peuple. Merci beaucoup à PASTEF Italie de l’avoir réaffirmé».
« Ousmane Sonko est notre candidat pour sortir le Sénégal des 6 pays où 20% des poissons péchés illicitement dans le monde proviennent (tous les 6 pays sont en Afrique de l’ouest). 186.000 africains sont entrés irrégulièrement en Europe du Sud (Malte, Grèce, Chypre et Italie) entre janvier et le 24 septembre 2023. 130.000 africains rien qu’en Italie», a-t-il déclaré. Avant d’appeler à la libération de l’opposant.