SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
30 avril 2025
Politique
À UN TOURNANT DÉCISIF AVANT LA PRÉSIDENTIELLE
Si le Sénégal a jusqu'ici échappé aux coups d'État, ses transitions demeurent chaotiques. Le scrutin à hauts risques de 2024 pourrait faire basculer le pays. "Si le régime organise sa victoire, cela risque d'éclater", selon Abdoul Mbaye
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/10/2023
A quatre mois de la présidentielle prévue le 25 février, le Sénégal se trouve à un tournant décisif selon de nombreux observateurs. La raison: l'incertitude entourant la candidature d'Ousmane Sonko, principal opposant au président Macky Sall et figure susceptible de déclencher de fortes tensions.
Incarcéré depuis juillet et dans le coma après une grève de la faim, M. Sonko reste empêché de se présenter malgré une décision de justice en sa faveur. "Il y a une instrumentalisation de la justice visant à fausser les règles électorales", dénonce le collectif d'avocats le défendant. Maire de Ziguinchor, il "n'hésite pas à mettre sa vie en jeu" face aux "obstacles placés sur son chemin", selon son directeur de communication El Malick Ndiaye interrogé par Le Point.
Figure de l'alternance pour ses partisans, la candidature du maire de Ziguinchir dérange le pouvoir en place, à en croire ses partisans. "C'est un simulacre de démocratie", estime Mamadou Mbodj de la plateforme d'opposition F24, craignant des explosions de colère "lorsqu'on estimera que Sonko ne pourra pas participer". Déjà en 2021, son arrestation avait provoqué de graves troubles.
Si le Sénégal a jusqu'ici échappé aux coups d'État, ses transitions demeurent "chaotiques". Or ce scrutin à hauts risques pourrait faire basculer le pays, avertissent les experts. Car "si le régime organise sa victoire, cela risque d'éclater", selon l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.
Alors que la crise politico-judiciaire entourant le leader de Pastef s'envenime depuis deux ans, la démocratie sénégalaise est mise à l'épreuve face à ce tournant qui pourrait remettre en cause sa stabilité chèrement acquise.
TROIS CORPS DE MIGRANTS SÉNÉGALAIS REPÊCHÉS AU LARGE DU SAHAR OCCIDENTAL
La marine marocaine a porté secours lundi à 189 migrants sénégalais ainsi que découvert 3 corps sans vie, lors de deux opérations distinctes au large de Dakhla
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 25/10/2023
Selon une source militaire marocaine citée par l'Agence Marocaine de Presse (MAP), la marine marocaine a porté secours lundi à 189 migrants sénégalais ainsi que découvert 3 corps sans vie, lors de deux opérations distinctes au large de Dakhla, dans le Sahara occidental.
D'après l'AFP qui rapporte l'information, "des unités de la marine royale et des éléments de surveillance du littoral ont porté assistance, lundi lors de deux opérations distinctes, à deux pirogues en difficulté au sud de Dakhla avec à bord 189 Sénégalais candidats à la migration irrégulière, dont 18 femmes et 29 mineurs, ainsi que 3 cadavres". Les embarcations seraient parties les 2 et 17 octobre des côtes sénégalaises et se dirigeaient vers l'archipel espagnol des Canaries.
Les trois corps sans vie ont été transférés à la morgue locale tandis que les migrants secourus ont reçu les premiers soins nécessaires avant d'être remis à la gendarmerie marocaine pour les procédures administratives.
Cet incident intervient alors que la route migratoire vers les Canaries connaît une recrudescence importante, avec plus de 23 500 arrivées depuis janvier selon les chiffres du ministère de l'Intérieur espagnol, soit près de 80% de plus qu'en 2021 sur la même période. La semaine passée, le ministre espagnol Fernando Grande-Marlaska a mis en cause "la déstabilisation au Sahel" pour expliquer cette hausse des tentatives de traversée, décriées pour leur dangerosité.
VIDEO
LES SÉNÉGALAIS EN QUÊTE D'UNE MEILLEURE GOUVERNANCE
L’initiative citoyenne Demain Sénégal a organisé, dimanche 22 octobre dernier, son 5ième et dernier débat avant la présidentielle de février 2024 sur l’Etat de droit et la bonne gouvernance au Sénégal
L’initiative citoyenne Demain Sénégal a organisé, dimanche 22 octobre dernier, son 5ième et dernier débat avant la présidentielle de février 2024 sur l’Etat de droit et la bonne gouvernance au Sénégal.
Il a été animé par l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum avec la participation de plusieurs leaders d'opinion dont Mame Adama Gueye, avocat, fondateur du Forum civil, Alioune Tine, fondateur d'Afrikajom Center, ancien président de la Raddho, Demba Kandji, magistrat, médiateur de la République, Marième Soda Ndiaye, ancienne députée à l’Assemblée, Abdou Soulèye Diop, économiste auteur du livre «Sénégal à portée de mains… » et Fatou Cissé, économiste.
GUEUM SA BOPP REÇOIT DES CLES TRUFFEES D’ERREURS DE LA DGE… QUI RECONNAIT LES FAITS ET CORRIGE
Anomalies dans le processus de parrainage, Une erreur technique suspecte de la Direction Générale des Elections (DGE) a été soulevée par la coalition Gueum Sa Bopp ce mardi 24 octobre 2024, malgré la correction des failles détectée
Une erreur technique suspecte de la Direction Générale des Elections (DGE) a été soulevée par la coalition Gueum Sa Bopp ce mardi 24 octobre 2024, malgré la correction des failles détectées. Alors que le débat fait rage autour du refus de la DGE de délivrer des fiches de parrainage au candidat Ousmane Sonko, malgré l’existence d’une décision de justice exigeant sa réintégration sur les listes électorales, cette nouvelle erreur technique ternit davantage l’image de la DGE.
La Coalition Gueum Sa Bopp, qui est très vigilante dans le processus de filtrage des parrainages, a détecté une erreur qui pourrait être fatale pour les autres candidats. Malgré la correction des failles par la DGE, la coalition a décidé d’alerter l’opinion publique. Depuis le début des opérations de parrainage, la coalition de Bougane Guèye Dany déploie tous les moyens nécessaires pour mobiliser, collecter et trier les parrains obtenus sur le terrain. Son objectif est de ne laisser aucune opportunité à la DGE de «reproduire une nouvelle forfaiture» en recalant ses listes de parrains pour l’élection présidentielle cruciale de 2024. Suite à une analyse minutieuse du fichier de parrainage imprimé pour l’élection présidentielle de 2024 et du fichier électronique de la DGE, la coalition a constaté deux erreurs. Tout d’abord, sur le fichier électronique, la colonne indiquant la date d’expiration de la pièce d’identité est verrouillée sur la période allant du 04/10/2016 au 01/03/2024, ce qui signifie que toutes les cartes expirent avant la date de l’élection présidentielle. De plus, sur le fichier imprimé, le prénom et le nom du parrain sont inscrits dans une même colonne, alors qu’ils devraient être saisis dans des colonnes distinctes. La coalition Gueum Sa Bopp, soucieuse de la transparence du processus électoral, a adressé une lettre à la DGE accompagnée de la clé USB contenant les erreurs détectées. Suite à cette réclamation, la DGE a admis ses erreurs et a renvoyé une nouvelle clé USB avec les corrections nécessaires. Bien que cette action administrative soit considérée comme louable et normale, la coalition estime qu’il est important d’alerter les autres partis de l’opposition qui ont déjà reçu leurs clés. Dans un esprit patriotique, la Coalition Gueum Sa Bopp a jugé nécessaire d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur cette question, même si elle reconnaît que l’erreur est humaine. En cette période préélectorale, marquée par de nombreuses annonces, la coalition appelle à la prudence afin d’éviter toute manipulation qui pourrait compromettre ses efforts pour un Sénégal meilleur en 2024.
Un processus de parrainage qui installe des doutes
Mamadou Guèye, coordonnateur national de la coalition Geum Sa Bopp, accroché par nos soins s’est exprimé sur les difficultés extrêmes rencontrées lors de la soumission des documents administratifs pour les élections à venir. Selon Mamadou Guèye dit Guèye L’original, des problèmes graves affectent le processus de parrainage, mettant en doute l’intégrité du système électoral. Selon le coordinateur national de la coalition Geum Sa Bopp, il a été extrêmement difficile de déposer un simple courrier administratif ces derniers jours. Les responsables de haut niveau, y compris le commissaire et le directeur général, ont été contactés, mais même avec la clé nécessaire, l’accès au système était presque impossible. Pour remédier à la situation, Guèye L’original a dû faire une retranscription de la clé, révélant ainsi des anomalies profondes dans le processus. La principale préoccupation soulevée par Mamadou Guèye concerne la date d’expiration des parrainages. Il a souligné que la date de délivrance avait été incorrectement enregistrée à la place de la date d’expiration, ce qui pourrait entraîner le rejet de milliers de parrains légitimes lors de l’analyse informatique. De plus, des incohérences graves ont été identifiées entre les données figurant sur la clé et celles dans le fichier, soulevant des questions sérieuses sur l’authenticité des informations. Ce scandale met en lumière des préoccupations profondes au sein de l’opposition, qui est actuellement engagée dans la collecte des parrainages sur le terrain. Cependant, ces problèmes risquent de vicier le processus électoral même après la collecte des parrains. Les opposants craignent que des candidats légitimes soient être injustement éliminés en raison de ces anomalies, mettant ainsi en péril l’intégrité des élections à venir. Suite à cet incident, la coalition Gueum Sa Bopp alerte le reste de l’opposition sur la nécessité d’être plus vigilante dans le traitement technique des données informatiques. En attendant la réaction de la DGE, cette erreur technique ne fait qu’accentuer la défiance de l’opposition sénégalaise envers elle.
147EME ASSEMBLEE DE L’UNION INTERPARLEMENTAIRE A LUANDA, LE SÉNÉGAL VISE LA PRÉSIDENCE
Le Sénégal présente sa candidature à la présidence de l’Union interparlementaire (Uip) qui tient ses travaux cette semaine dans la capitale angolaise.
Le Sénégal présente sa candidature à la présidence de l’Union interparlementaire (Uip) qui tient ses travaux cette semaine dans la capitale angolaise. Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, à la tête de la délégation, appuie la candidature d’Adji Diarra Mergane Kanouté.
LUANDA –Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, conduit une forte délégation sénégalaise à la 147ème Assemblée de l’Union interparlementaire (Uip). Cette importante rencontre se tient dans la capitale angolaise toute la semaine durant (du 23 au 27 octobre) et honore l’invitation du Parlement de l’Angola.
Ce sont ainsi les organes statutaires de l’Uip, à savoir le Conseil directeur, les commissions permanentes, le Comité des droits de l’Homme des parlementaires et le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, ainsi que le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires, qui se réuniront pendant l’Assemblée. Le Conseil directeur est appelé à élire une nouvelle présidente ou un nouveau président de l’Uip à sa session à Luanda, vendredi prochain, jour de clôture de la session.
Notre compatriote Adji Diarra Mergane Kanouté est candidate à la présidence de l’Uip. Vice-présidente à l’Assemblée nationale du Sénégal, Mme Kanouté a été, entre 2021 et 2023, vice-présidente du Comité exécutif, vice-présidente de l’Uip, membre du Bureau des femmes et membre du Comité des finances, mais aussi vice-présidente du Groupe parlementaire Hommes/Femmes. Titulaire d’un Master en Communication des entreprises, Adji Diarra Mergane Kanouté a débuté son expérience parlementaire en 2017.
Le débat général de la 147ème Assemblée sera axé sur le thème principal : « L’action parlementaire pour la paix, la justice et des institutions efficaces (Odd 16) ». « Il offrira une plateforme aux délégués pour délibérer, échanger des points de vue et galvaniser l’action parlementaire dans ce domaine », selon un communiqué de l’Uip. L’Assemblée est également attendue sur l’adoption de » résolutions sur le point d’urgence et sur le thème abordé par la Commission permanente de la démocratie et des droits de l’Homme intitulé « Le rôle des Parlements dans la lutte contre la traite d’enfants dans les orphelinats ». Elle prendra fin avec l’adoption d’un document final sur le thème du débat général.
VIDEO
ON EST AU BORD D'UNE GUERRE MONDIALE PIRE QUE LES PRÉCÉDENTES
Amin Maalouf constate une escalade généralisée des conflits. Selon lui, l'humanité est désorientée, et le monde est très mal gouverné, sans réel mécanisme pour arrêter les crises
Amin Maalouf, membre de l'Académie française, constate une escalade généralisée des conflits, et un affrontement entre l'Occident et des puissances rivales comme la Chine et la Russie. Selon lui, l'humanité est désorientée, et le monde est très mal gouverné, sans réel mécanisme pour arrêter les crises.
VIDEO
QUATRE MOIS SANS BATEAU ENTRE DAKAR ET ZIGUINCHOR
De nombreux industriels et commerçants casamançais voient leur activité paralysée. La filière anacarde, poids lourd de l'économie locale, est particulièrement touchée. Désormais, il ne reste que la voie routière dont les coûts sont plus élevés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 24/10/2023
Depuis plus de 4 mois, la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor n'opère plus, isolant davantage la région de Casamance du reste du pays. Une décision prise dans un contexte politique tendu après les manifestations contre l'emprisonnement d'Ousmane Sonko au mois de juin, mais dont les conséquences sont d'abord économiques, selon un état des lieux de la situation fait par Le Monde ce mardi 24 octobre 2023.
"Les palettes de mangues séchées de Xavier Diatta pourrissent à vue d'œil", témoigne dépité le patron de Casa Industries SA. "C'est une perte énorme que je n'ai pas encore évaluée", déplore-t-il. Comme lui, de nombreux industriels et commerçants casamançais voient leur activité paralysée.
Selon Abdou Sané, conseiller municipal de Ziguinchor interrogé par Le Monde, "c'est une décision politique du président Macky Sall qui a de la rancune à l'égard de cette région". Le gouvernement invoque pour sa part "des raisons de sécurité nationale" après les manifestations de juin, soupçonnant des personnes de prendre le bateau "pour provoquer des troubles à Dakar".
Or le calme est revenu et la flotte du Cosama, qui gère la liaison, "est opérationnelle et prête à reprendre du service", affirme son directeur d'exploitation Abdoul Salam Kane. Auparavant, deux rotations hebdomadaires permettaient d'exporter fruits, légumes, poissons ou produits forestiers vers Dakar, et d'importer biens manufacturés et matériaux de construction.
Désormais, "il ne reste que la voie routière dont les coûts sont plus élevés", observe Abdou Sané. La filière anacarde, poids lourd de l'économie locale, est particulièrement touchée. "Nous sommes obligés d'utiliser les camions, ce qui prend deux à trois jours", déplore Siaka Diallo, président de la filière.
Selon Jean-Bertrand Badiane, secrétaire général de la Chambre de commerce de Ziguinchor, le transport routier fait perdre "1 milliard de francs CFA" à l'économie locale. Dockers, restaurants et boutiques souffrent aussi.
Pour sortir la Casamance de son isolement, le patronat local milite pour exporter directement les produits vers leur destination finale, sans transiter par Dakar. L'entrepreneur Xavier Diatta a même lancé une pétition en ligne pour exiger la réouverture de la ligne maritime, dépassant déjà les 4 000 soutiens. Tous espèrent, à en croire Le Monde une reprise rapide de ce maillon vital pour le développement de la région.
PAR Farid Bathily
APPEL À UNE JOURNÉE SANS TWITTER POUR DÉNONCER LES DÉRIVES D'ELON MUSK
Plusieurs personnalités françaises incitent au boycott de X, anciennement appelé Twitter, le 27 octobre prochain pour dénoncer sa trajectoire jugée inquiétante depuis son acquisition par le milliardaire américain Elon Musk
Le 27 octobre 2023 marquera un an depuis que Twitter est passé sous la propriété d’Elon Musk, le milliardaire américain d’origine sud-africaine. Pour commémorer cet événement, un collectif français composé d’acteurs de la lutte contre la désinformation appelle au boycott du réseau social.
Dans une tribune publiée le lundi 23 octobre 2023 dans le quotidien français Le Monde, Julien Pain, Tristan Mendès France, Rudy Reichstadt, entre autres, invitent les utilisateurs à s'abstenir de toute activité sur la plateforme de microblogging, désormais renommée X, à l'occasion du premier anniversaire de la prise de contrôle par Musk.
"Le 27 octobre 2023, nous ne tweeterons pas, nous ne retweeterons pas, nous ne nous connecterons pas à X", annoncent-ils à propos de cette initiative baptisée #notwitterday.
Désinformation, toxicité, complotisme
Ce boycott est pour eux une revendication d’une meilleure qualité et intégrité des échanges sur le réseau social. Ils jugent l'évolution de la plateforme sous la direction d’Elon Musk préoccupante. Les promoteurs de cette campagne soulignent plusieurs actions et décisions du nouveau PDG de X ayant des conséquences néfastes sur la plateforme.
Parmi ces décisions : la réduction du personnel de modération, la réintégration de milliers de comptes suspendus après l'assaut meurtrier du Capitole en janvier 2021, la mise en avant de contenus controversés sur le réseau, et un "soutien marqué à des théories du complot infondées et dangereuses" par Musk lui-même.
"Une modération laxiste ne favorise pas la liberté d'expression. Elle facilite la diffusion de fausses informations, le harcèlement et la division. Pensons aux voix qui sont réduites au silence lorsque la haine circule sans frein", note la tribune.
Première grande action
Cet appel au boycott est, du moins en théorie, la première grande action contre la direction de X sous Elon Musk. L’homme d’affaires, souvent perçu comme un absolutiste de la liberté d'expression et notoirement anti-médias, a multiplié les actions controversées depuis son rachat de la plateforme pour 44 milliards de dollars.
Il a récemment recommandé à ses 160 millions d'abonnés certains "comptes à suivre" relatifs au conflit israélo-palestinien. Problème : deux de ces profils sont réputés pour propager de fausses informations et tenir des propos antisémites.
Parmi ses autres décisions, on compte la suppression des titres et descriptions d'articles de presse partagés sur X, créant de la confusion quant à la crédibilité des sources, ainsi que la comparaison de l'arrivée de migrants en Italie à une "invasion".
"Elon Musk a racheté Twitter pour le saboter. Avec ses nouvelles directives, nous en subissons les conséquences", a déclaré la journaliste Lorraine Ali dans le Los Angeles Times le 10 octobre dernier.
VIDEO
LE RÉCIT DE L'HISTOIRE DE L'AFRIQUE EST ENCORE INVISIBILISÉ
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, enseignant à l'université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine - ENTRETIEN
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, qui enseigne à la prestigieuse université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine. Entretien.
SONKO DANS UN COMA PROFOND
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense du maire de Ziguinchor, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client en détention depuis plusieurs semaines, exigeant sa remise en liberté sans délai
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense d'Ousmane Sonko, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client, en détention depuis plusieurs semaines.
Dans une déclaration, l'avocat indique qu'Ousmane Sonko est entré dans un profond coma lundi, ce qui a surpris le personnel médical. Cette brusque dégradation confirmerait les craintes du collectif quant à la détérioration de son état de santé en prison.
Maître Ly souligne le risque "d'irréversible" et met en garde contre l'impréparation possible du service pénitentiaire face à une urgence médicale. Il exhorte les autorités à user des leviers juridiques pour mettre fin à cette "détention injuste".
S'adressant directement au président de la République et au ministre de la Justice, l'avocat leur demande d'agir pour respecter les droits fondamentaux et la sécurité d'Ousmane Sonko. Il appelle également les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour obtenir sa libération immédiate.
Pour le collectif de défense, le maintien en détention de leur client, dans son état, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la paix et la stabilité au Sénégal. Ils exigent sa remise en liberté sans délai.