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1 mai 2025
Politique
par Adama Dieng
MESSAGE DE SOUTIEN À ANTÓNIO GUTERRES
EXCLUSI F SENEPLUS - L'actualité qui secoue la terre divine de la natalité devrait au contraire reconnaître en toi l'homme d'État, féru de principes, l'humaniste épris de justice, le dirigeant juste et clairvoyant
J'espère que tu es en bonne santé. L’histoire et les récits qui embrassent parfois l’humanité, à travers les conflits et les tourments, écrasant de leur poids la vie des enfants, des femmes et des hommes, laissent parfois peu de place à l’attention individuelle. Il peut même arriver que les amitiés et les loyautés soient balayées par les bourrasques des événements, laissant derrière elles des alluvions qui peuvent déprimer, décourager, voire emporter les semences si durement plantées et les promesses de paix.
C’est dans un moment comme celui-ci que je pense à toi, toi l’ami, l’homme d’État que des critiques injustes et très sévères ont voulu désarçonner ces derniers jours.
L'actualité qui secoue la terre divine de la natalité devrait au contraire reconnaître en toi l'homme d'État, féru de principes, l'humaniste épris de justice, le dirigeant juste et clairvoyant.
Je voudrais donc t’exprimer ici tout mon soutien et ma solidarité sans faille. Toutes les plaintes grossières contre ton auguste personne n’y feront rien. Ces accusations injustes ne seront que des alluvions que l’histoire oubliera. Mais l’humanité et l’histoire se souviendront que toi, António, tu es resté droit et droit, et tu sauras comment, avec ton habituelle force tranquille, affronter l’impitoyable tempête.
Amitiés,
António, dear Secretary General,
I hope that you are in good health. History and the stories that sometimes embrace humanity, through conflicts and torments, crushing with their weight the lives of children, women and men, sometimes leave little room for individual attention. It can even happen that friendships and loyalties are swept away by the gusts of events, leaving behind alluvium which can depress, discourage, or even carry away the seeds so hard planted and the promises of peace.
It is at a moment like this that I think of you, as a friend, as the statesman, whom unfair and very harsh critics have in recent days wanted to unravel.
The news that is shaking the land of divine birth should on the contrary recognize in you the principled stateman, the humanist in love with justice, the fair-minded and far-sighted leader.
I would therefore like to express my full support to you here, and my unflinching solidarity. All the foul cries against your august person will do nothing. These unjust accusations will only be alluvium, which history will forget. But humanity and history will remember that you, António, remained straight and upright, and you will know how, with your usual calm strength, to face the unforgiving storm.
Adama Dieng est président de l’Alliance Panafricaine pour la Transparence et la Primauté du droit (PATROL-AFRICA), ancien Secrétaire général adjoint des Nations unies, Conseiller spécial du Procureur de la CPI.
RÉVOLUTION À L'UCAD
Les autorités universitaires veulent avoir plus de poigne dans la gestion du campus social, avec la fin du système de «clandotage» et une présence policière pour assurer la sécurité des personnes et des biens
Les Assises de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) ont pris fin hier. Evidemment, un certain nombre de résolutions ont été prises pour pacifier et sécuriser l’espace universitaire, pour mettre fin à l’insalubrité, aux trafics de tous ordres, à la circulation des armes blanches, aux bagarres entre étudiants, etc. «Il faut que la police soit sur le campus, et je crois que là, il n’y a plus de doute. Les instances de délibération compétentes, en particulier le Conseil académique, avaient déjà délibéré sur la question et instruit le Recteur d’engager les démarches nécessaires avec le gouvernement pour une présence effective de la police sur le campus», martèle le Recteur de l’Ucad, Pr Ahmadou Aly Mbaye, à la fin des Assises de l’Université de Dakar tenues jeudi et vendredi. Les autorités universitaires veulent ramener l’ordre dans le campus social. Il y a une sorte de révolution qui va s’opérer au campus : la fin du système de «clandotage». Le nombre de codification sera limité à la capacité d’hébergement de l’Ucad. «Dans les chambres, on voit jusqu’à 10 personnes, c’est totalement inacceptable. Tout se fait comme si le campus social était partie intégrante du campus pédagogique, ce qui n’est pas le cas», rappelle Pr Mbaye. Même s’il faut changer les règes au campus social, le Recteur pense que le système de surveillance mis en place à l’Ucad est bon. «La plupart des gens qui ont été impliqués dans le saccage de l’institution ont été identifiés et arrêtés. Toutefois, il fallait aller plus loin, en changeant les règles du jeu, notamment au campus social», dit-il.
Pour le campus pédagogique actuellement, le pari de réduire les effectifs, qui tournent autour de 100 mille étudiants, est osé. «On ne peut plus accommoder autant d’étudiants, on voudrait faire la proposition aux autorités compétentes, j’espère qu’elles nous entendront», avance le Recteur. L’hybridation, qui sera davantage éprouvée, permettra d’y arriver en atteignant 70 mille inscrits. «Dans ce processus de basculement, l’Ucad avait besoin de mettre en place un certain nombre de choses liées à la connexion, à ses infrastructures, à ses textes…», énumère le Recteur. Il ajoute : «C’est grâce à une numérisation avancée des archives que l’Ucad a pu garder intacte sa capacité de délivrance des diplômes. Sinon, beaucoup de diplômés allaient en pâtir.»
Il faut savoir que le Conseil académique de l’Ucad, qui devait être convoqué au plus tard le 31 octobre, va acter la date de la reprise des cours. En attendant la décision du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) qui doit trouver le moyen de réglementer son espace.
BA CONTRE DIONNE, LA GUERRE DES AMBITIONS A COMMENCÉ
Amadou Ba utilise sa position de Premier ministre pour préserver le soutien de l'administration. Il a pris des mesures en limogeant de hauts fonctionnaires soupçonnés de sympathiser avec la candidature de Dionne
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/10/2023
La course à la présidence du Sénégal pour l'élection de février 2024 se réchauffe alors que deux figures politiques de premier plan, Amadou Ba et Mahammed Boun Abdallah Dionne, luttent pour obtenir des soutiens cruciaux. Vendredi 27 octobre, le quotidien Jeune Afrique a rapporté les derniers développements dans cette bataille politique sans merci.
Le 9 septembre dernier, le président sortant Macky Sall et la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) ont officiellement choisi Amadou Ba, actuel Premier ministre, comme leur candidat pour l'élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette décision a entraîné des dissidences au sein de la coalition, en particulier de la part de l'ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et de l'ancien ministre de l'Agriculture Aly Ngouille Ndiaye.
Dionne, ne se résignant pas à l'annonce de la candidature d'Amadou Ba, a rapidement quitté le parti au pouvoir. De son côté, Ndiaye a démissionné de son poste au gouvernement. D'autres cadres politiques de BBY ont préféré attendre d'être limogés avant de prendre une décision similaire.
Toutefois, Dionne et Ndiaye ne sont pas restés inactifs dans leur quête pour obtenir le soutien nécessaire à leurs ambitions présidentielles. Ils ont tous deux entrepris de convaincre les hauts fonctionnaires encore en poste de les rejoindre, promettant des promotions conséquentes à ceux qui les soutiendront.
De son côté, Amadou Ba utilise sa position de Premier ministre pour préserver le soutien de l'administration. Il a pris des mesures en limogeant des hauts fonctionnaires soupçonnés de sympathiser avec la candidature de Dionne.
Il est à noter que plusieurs hauts fonctionnaires ont déjà été sanctionnés pour avoir fait défection de la coalition BBY. Cette situation illustre l'intensité de la bataille politique en cours et témoigne de l'importance des soutiens politiques et administratifs dans la perspective de l'élection présidentielle.
À quelques mois seulement du scrutin, le combat pour obtenir des soutiens s'annonce âpre. L'issue de l'élection dépendra en partie de la capacité des candidats de tous bords à rallier des soutiens politiques et administratifs. Les prochains mois seront donc cruciaux pour les ambitions présidentielles d'Amadou Ba et de Mahammed Boun Abdallah Dionne, deux anciens cadres du parti au pouvoir devenus rivaux.
DÉCISION IMMINENTE DE LA CEDEAO SUR SONKO
Me Ciré Clédor Ly, membre du collectif d'avocats du maire de Ziguinchor, a annoncé ce jour que la justice communautaire statuera en procédure d'urgence ce mardi 31 octobre sur la radiation de son client et la dissolution de son parti Pastef
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/10/2023
Me Ciré Clédor Ly, membre du collectif d'avocats d'Ousmane Sonko, a annoncé ce jour que la Cour de Justice de la CEDEAO statuera en procédure d'urgence ce mardi 31 octobre sur la radiation du député Ousmane Sonko et la dissolution de son parti Pastef.
La décision est attendue dans un contexte de fortes tensions entre le pouvoir sénégalais et l'opposition. Le régime du Président Macky Sall est en effet accusé par ses détracteurs de mener une politique de répression à l'encontre de ses opposants les plus virulents.
Par ailleurs, un autre cadre de Pastef, Amadou Ba, se trouve toujours en garde à vue à la Section de recherches, la police d’élite sénégalaise. Arrêté dans des circonstances non explicitées dans la nuit du vendredi 27 octobre, les motifs de son interpellation demeurent pour l'instant inexplicables, selon Me Ciré Clédor Ly.
Ces multiples péripéties judiciaires inquiètent l'opposition qui dénonce une volonté délibérée du pouvoir de museler les opposants les plus virulents, à quelques mois de la présidentielle de 2024. La décision de mardi attendue de la part de la Cour de justice de la CEDEAO pourrait constituer un tournant majeur dans cette crise politique latente.
DAKAR RENOUE AVEC LA RUE
La ville de Dakar a renoué hier, vendredi 27 octobre avec les manifestations politiques autorisées par l’autorité préfectorale après plusieurs mois de confinement
Pari réussi pour les organisations de défense des droits de l’homme qui ont organisé une marche hier, vendredi 27 octobre, pour exiger la libération de Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre et de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. Cette manifestation qui a vu la participation de plusieurs acteurs politiques notamment ceux de l’opposition est une première depuis le 12 mai dernier.
La ville de Dakar a renoué hier, vendredi 27 octobre avec les manifestations politiques autorisées par l’autorité préfectorale après plusieurs mois de confinement. Il s’agit d’une marche pour la libération de Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre et membre du Conseil d’administration du réseau ouest africain des défenseurs des droits humains et de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifique. Organisée par Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Article 19, cette marche a mobilisé plusieurs personnes dont les leaders politiques membres de l’opposition sur le trajet RondPoint Jet d’Eau – Terminus Liberté 5. Il s’agit entre autres, de Malick Gakou, Déthié Fall, et des responsables du parti Pastef dissout dont le député Ayib Daffé mandataire de Ousmane Sonko par ailleurs secrétaire général par intérim de Pastef.
Le leader du parti Pastef dissout et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko qui est actuellement au service de réanimation du pavillon spécial de l’Hôpital principal de Dakar et dont l’état de santé s’est considérablement dégradé ces derniers jours, selon une note du Directeur de l’administration pénitentiaire transmis au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, était l’absent le plus présent. En effet, partout on entendait « Libérez Sonko », « Libérez les otages », « à bas la dictature»
Prenant la parole au nom des organisateurs de cette marche pout lire la déclaration finale, le président de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains, Alassane Seck, a indiqué qu’ils sont « particulièrement préoccupés par l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de Aliou Sané, coordinateur du mouvement Y’en a marre et membre du conseil d’administration du Réseau africain des défenseurs des droits humains (Rade) ».
Soulignant que « l’emprisonnement de Aliou Sane et les charges que le procureur a retenues contre lui résultent de l’exercice du droit garanti par la Constitution du Sénégal et les conventions régionales et internationales sur les droits humains signées et ratifiées par l’État du Sénégal », il a ainsi exigé au nom de ses collègues « la libération immédiate et sans condition de monsieur Aliou Sané, à l’abandon de toutes les charges retenues contre lui ».
Poursuivant son propos, il a également toujours au nom de ses collègues responsables d’organisations de défenses des droits de l’hommes demandé « à l’Etat du Sénégal de se conformer à ses obligations internationales en matière de droits humains ». Et ce, « en remettant en liberté toutes les personnes détenues parce qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion pacifiques et d’abandonner les poursuites à leurs encontre ».
Loin de s’en tenir-là, il a également demandé au président Macky Sall et à son gouvernement de « créer un climat propice au plein exercice des droits civiques et politiques pour les citoyens et les partis politiques dans le contexte préélectoral que vit le Sénégal ». « Le président Macky Sall est également invité à mettre en contribution le temps qui lui reste au pouvoir pour initier les réformes et nouvelles lois dans le but de renforcer la démocratie et la protection des droits humains » a-t-il appelé.
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UN NOUVEAU CADRE DE PASTEF INTERPELLÉ
Amadou Ba, membre du directoire du Pastef, aurait été arrêté, selon l'avocat. Celui-ci dénonce une nouvelle fois la "politique de persécution et de tentative de démantèlement d'une organisation politique par l'État du Sénégal"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/10/2023
Maître Ciré Clédor Ly, avocat d'Amadou Ba et d'Ousmane Sonko, le président de Pastef, a annoncé samedi 28 octobre 2023 dans un message avoir été informé de l'arrestation d'un membre important du parti d'opposition.
En effet, Amadou Ba, qui fait partie du directoire du Pastef, aurait été arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie selon l'avocat.
Celui-ci dénonce une nouvelle fois la "politique de persécution et de tentative de démantèlement d'une organisation politique par l'État du Sénégal".
Pour Maître Ciré Clédor Ly, "tout le monde y passera avant le 25 février 2025", laissant entendre que d'autres arrestations de membres de Pastef seraient à prévoir d'ici les prochaines élections présidentielles.
Cette énième arrestation au sein du parti de Ousmane Sonko risque une nouvelle fois de tendre un peu plus les relations entre ce dernier et le pouvoir en place. L'avocat dénonce clairement une stratégie du gouvernement visant à affaiblir l'opposition à l'approche du scrutin."
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LA RUE MOBILISÉE POUR LA CAUSE DES PRISONNIERS POLITIQUES
"Libérez Sonko", "Libérez les otages", "à bas la dictature", ont scandé les manifestants rassemblés à Dakar. "Il y a un gouvernement qui donne l'air de vouloir la mort de Sonko, qui ne montre aucune humanité face à sa souffrance", a estimé Mamadou Mbodj
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/10/2023
Des centaines de Sénégalais ont manifesté vendredi à Dakar pour réclamer la libération de ce qu'ils estiment être des "détenus politiques", arrêtés lors des troubles survenus dans le pays en juin dernier. "Libérez Sonko", "Libérez les otages", "à bas la dictature", ont scandé les manifestants rassemblés dans la banlieue dakaroise, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Cette manifestation, organisée par le "Mouvement des forces vives du Sénégal F24" qui rassemble des dizaines d'organisations de l'opposition et de défense des droits humains, est l'une des rares autorisées par les autorités depuis les troubles liés à la condamnation d'Ousmane Sonko pour trouble à l'ordre public. Le ministre de la Justice a fait état d'"environ 500" personnes détenues pendant ces événements, alors que le parti de Sonko parle de "plus de 1 000 prisonniers politiques".
"Je suis venu pour exiger la libération de tous les détenus politiques. On ne veut plus d'une justice à deux vitesses", a déclaré Birame Gueye, un manifestant de 61 ans. Certains brandissaient des pancartes à l’effigie d'Ousmane Sonko, détenu depuis fin juillet sous différents chefs d'accusation dont "appel à l'insurrection". Selon son avocat, l'opposant a repris sa grève de la faim et se trouve dans un "état très faible" dans un service de réanimation à Dakar.
"Il y a un gouvernement qui donne l'air de vouloir la mort de Sonko, qui ne montre aucune humanité face à sa souffrance. Faire de lui un martyr ne leur servira à rien", a estimé Mamadou Mbodj, coordinateur du F24, dans des déclarations à l'AFP.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, Ousmane Sonko, 49 ans et troisième de la présidentielle de 2019, accuse le président Macky Sall, qui le nie, de vouloir l'écarter du scrutin à l'aide de manœuvres judiciaires. Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019, a annoncé ne pas briguer de troisième mandat.
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GAZA, UN NOUVEL APARTHEID ?
Alioune Sall revient sur la crise à Gaza où Israël tue majoritairement des civils, dont déjà 3000 enfants. Il estime que même si les attaques du Hamas du 7 octobre sont condamnables, elles ne justifient pas la réaction disproportionnée d'Israël
Alioune Sall, sociologue sénégalais, revient sur la crise à Gaza où Israël a tué plus de 7000 personnes, majoritairement des civils dont 3000 enfants. Il rappelle que les Africains ont toujours eu des relations étroites avec les mouvements palestiniens, au-delà des clivages politiques.
Il estime que même si les attaques du Hamas du 7 octobre sont condamnables, elles ne justifient pas la réaction disproportionnée d'Israël qui tue des milliers de Palestiniens. Israël mène une politique d'éradication et de bantoustans contre le peuple palestinien.
TER ET QUESTIONS AFRICAINES AU MENU DE LA RENCONTRE SALL-MACRON
Le président a été reçu vendredi après-midi à l’Elysée par son homologue français avec qui il a abordé des ‘’questions de coopération bilatérale’’
Le président Macky Sall a été reçu vendredi après-midi à l’Elysée par son homologue Emmanuel Macron avec qui il a abordé des ‘’questions de coopération bilatérale’’, a-t-on appris auprès de la présidence sénégalaise.
Parmi les questions abordées par les deux dirigeants figurent le Train express régional (TER), indique la même source dans un communiqué transmis à l’APS.
Macky Sall et Emmanuel Macron ont également échangé ‘’sur des sujets d’intérêt commun, africains et internationaux’’.
Les deux chefs d’Etat ont fait ‘’le suivi du Sommet de Paris pour un nouveau Pacte financier mondial’’.
Ce Sommet qui s’était tenu les 22 et 23 juin 2023 à Paris avait réuni 32 pays dont le Sénégal, 27 organisations internationales et institutions financières, ainsi que 54 représentants de la société civile.
Le communiqué rappelle que le Sommet avait pour objectif de ‘’proposer des pistes de réforme du système financier international et d’amélioration de la protection des biens publics mondiaux, de préserver la planète et de garantir aux plus pauvres des financements à faible coût’’.
Le président Macky Sall a pris part mercredi et jeudi, à Bruxelles, au premier forum de l’initiative Global.
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LA THÈSE DU SUICIDE D'OMAR BLONDIN DIOP MISE À MAL PAR DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS
La vérité sur la mort du célèbre militant est-elle encore possible ? 50 ans après son décès, le 11 mai 1973, sur l’île de Gorée, des documents, des témoignages et une modélisation 3D inédite soulignent aujourd’hui les failles de la version officielle
La vérité sur la mort d’Omar Blondin Diop est-elle encore possible ? Cinquante ans après son décès, le 11 mai 1973, sur l’île de Gorée, au Sénégal, la thèse officielle du suicide semble plus fragile que jamais. Enquête.
Omar Blondin Diop est resté célèbre au Sénégal. Jeune philosophe, premier Sénégalais admis à Normale-Sup, cofondateur aux côtés de Daniel Cohn-Bendit du mouvement du 22-mars, qui a lancé mai 1968 et militant formé à la lutte armée, Omar Blondin Diop a marqué les années 1960.
Les conditions de sa mort, en détention, n’ont jamais été clarifiées. Le gouvernement affirme alors qu’il s’est « suicidé par pendaison », thèse confirmée par l’autopsie publiée par le quotidien Le Soleil. La thèse du « pendu », pourtant, les proches d’Omar Blond Diop, des médecins et un juge n’y ont jamais cru.
Que s’est-il passé dans cette prison, le 11 mai 1973 ? Et comment Omar Blondin Diop est-il mort ? Des documents, des témoignages et une modélisation 3D inédite soulignent aujourd’hui les failles de la thèse officielle. Une enquête du « Monde Afrique ».
Parmi les sources et images utilisées dans cette enquête :
- Rapports d'autopsie
- Presse et photographies de l'époque
- Registre de la main courante de la prison de Gorée
- "Omar Blondin Diop, un révolté sénégalais", documentaire de Djeydi Djigo
- "Nous voir nous-mêmes du dehors. Réflexions politiques d’Omar Blondin Diop (1967-1970)", de Florian Bobin