SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
5 mai 2025
Politique
UNE VIEILLE AFFAIRE RATTRAPE ALY NGOUILLE NDIAYE
Le Parquet de Szczecin, en Pologne, souhaite entendre Aly Ngouille Ndiaye dans une affaire de pot-de-vin. Ministre des Industries et des mines au moment des faits, le Parquet veut l’auditionner en qualité de témoin
Le Parquet de Szczecin, en Pologne, souhaite entendre Aly Ngouille Ndiaye dans une affaire de pot-de-vin. Ministre des Industries et des mines au moment des faits, le Parquet veut l’auditionner en qualité de témoin. Des soupçons de pot-de-vin pour une exploitation minière seraient à la base de l’enquête.
Le Parquet de Szczecin, en Pologne, souhaite entendre Aly Ngouille Ndiaye dans une affaire de pot-de-vin. En effet, une enquête est ouverte en Pologne sur des irrégularités concernant le contrat conclu par une société commerciale dau nom d’African Investment Group Société Anonyme (aussi connue comme Afrig) avec la société Aves Fze siégeant aux Emirats Arabes Unis dans la réalisation de ce contrat. Ces irrégularités auraient été commises contre Rafal Nawrot et d’autres. C’est du moins ce qui ressort de la traduction française d’un document rédigé en polonais par le procureur de Szczecin en question.
S’agissant des faits, selon la convocation du magistrat, en 2012, le Groupe Azoty Zaklady Chemicne Police, Société Anonyme a décidé d’investir au Sénégal dans le domaine de l’extraction des phosphates. Elle mandate le 05.06 2012, la société Dgg Eco, société à responsabilité limitée, représentée par Andrzej Gadzinski, pour conclure un contrat de vente avec les actionnaires d’African Investment Group, Société Anonyme. Le contrat concerne la vente des actions de ladite société à Dgg Eco contre le montant de 600 000 euros.
Le procureur polonais veut, à cet effet, identifier toutes les personnes au profit desquelles des fonds ont été transférés par African lnvestment Group Sa au profit de Aves Fze, afin de savoir s’il y a eu un blanchiment d’argent au Sénégal en relation avec les activités des suspects Krzysztof Jalosinski et Jan Putowski. C’est à cet effet que le procureur polonais avait émis son mandat en mai 2020, aux fins d’entendre Aly Ngouille Ndiaye comme témoin. Ce dernier était ministre de l’Industrie et des mines entre avril 2012 et septembre 2017. M. Aly Ngouille est concerné car il était en poste au moment où les faits ont été commis, entre 2013 et 2016. Ainsi, le Parquet polonais souhaite savoir si Aly Ngouille Ndiaye avait fait la connaissance des dénommés Jalosinski, Jan Putowski, Anna Podolak, Wojciech Naruc, Tomasz Janicki, tous de nationalité polonaise et, le cas échéant, dans quelles circonstances il a eu à les connaître.
Ce dossier qui date, selon le document venant de Pologne, de mai 2020, réapparaît «opportunément» au moment où Aly Ngouille Ndiaye a déclaré sa candidature à la Présidence pour succéder à son ancien allié Macky Sall, avec lequel il semble avoir coupé tous les liens depuis que ce dernier lui a préféré Amadou Ba.
Depuis son entrée au gouvernement, il a été plusieurs fois cité dans des affaires relatives à son passage au ministère de l’Energie et des mines, ainsi qu’à sa gestion de certains dossiers à l’Intérieur, qui avaient provoqué la colère des opposants. Les jours à venir diront ce qu’il en sera de cette nouvelle «affaire».
Aly Ngouille Ndiaye avait promis de réagir dans la soirée. Jusqu’à la fin du bouclage, cela n’a pas été le cas. Nos colonnes lui restent ouvertes…..
LA FERMETURE DE WALF TV ANNULÉE PAR LA COUR SUPRÊME
Dans un revers cinglant pour le gendarme de l'audiovisuel, la plus haute juridiction du pays, rétablit les droits de Walf TV illégalement baffoués
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/11/2023
Le portail d'information en ligne emedia nous informe que l'affaire opposant le groupe de presse Walfadjri et le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) au sujet de la décision de fermeture de la chaîne Walf TV a connu son dénouement ce matin.
Lors d'une audience publique, la première chambre administrative de la Cour suprême, présidée par Abdoulaye Ndiaye, a annulé l'arrêt du CNRA ordonnant la suspension de la diffusion de Walf TV pour sept jours à partir du 10 février dernier.
Cette sanction du gendarme de l'audiovisuel s'expliquait par la couverture jugée "irresponsable" par le CNRA des manifestations à Mbacké le 10 février. La chaîne était accusée d'avoir diffusé "en boucle des images de violences exposant des adolescents, accompagnées de propos dangereux".
Selon la motivation de la Cour suprême citée par emedia, si les médias doivent préserver la paix, le CNRA ne pouvait prendre une telle mesure conservatoire sans mise en demeure préalable, en vertu de l'article 19.2 de la convention régissant Walf TV.
Cette décision de justice, rapportée par le site d'information en ligne emedia, vient mettre un terme définitif au bras de fer judiciaire qui opposait depuis plus d'un mois le CNRA et le groupe de presse Walfadjri.
ALIOU SALL REVENDIQUE FIÈREMENT SON LIEN AVEC MACKY SALL
L’ancien maire de Guédiawaye réaffirme sans détour sa dévotion envers son aîné Macky Sall, disant n'éprouver aucun regret d'être son petit frère et se plaçant toujours derrière lui sur l'échiquier politique
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/11/2023
Aliou Sall assume pleinement son statut de frère cadet du président de la République Macky Sall. Invité de l'émission "L'invité de MNF" sur la chaîne privée 7TV le week-end dernier, l'ancien maire de Guédiawaye a affirmé être "fier d'être le frère de Macky Sall, même si c'était à refaire".
Selon Aliou Sall, président du mouvement politique Renfort, les raisons de cette fierté sont doubles. "Quand je le voyais étudier, je le regardais et j'essayais de copier sur lui. C'était un élève brillant, en sciences également", a-t-il témoigné au sujet de son aîné. Il souligne également que dès son jeune âge, Macky Sall "commençait déjà à soutenir sa famille rien qu'avec sa bourse d'étudiant".
L'homme politique dit admirer le parcours de son frère, devenu président de la République en seulement trois ans dans l'opposition : "celui qui n'est pas fier d'être son frère a un vrai problème", a-t-il estimé. Aliou Sall rappelle par ailleurs que Macky Sall restera son "leader politique, tant qu'il sera dans les affaires politiques". Selon lui, "pour toujours, je serai derrière lui".
Ces déclarations sont le signe d'une loyauté sans faille d'Aliou Sall envers son frère aîné, dont il assume publiquement le lien familial selon les propos rapportés par la chaîne privée 7TV.
KHALIFA SALL, LE PARI DU VÉTÉRAN DE L'OPPOSITION
À 68 ans et pour la première fois candidat à l'élection présidentielle, l'ancien maire de Dakar joue gros, conscient qu'un échec pourrait mettre un terme définitif à sa carrière politique entamée il y a près de 50 ans
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/11/2023
À 68 ans, Khalifa Sall joue gros. Le vétéran de la politique sénégalaise dispute sa première et probablement dernière élection présidentielle en février prochain, avec la pression de devoir l'emporter. Candidat de la coalition d'opposition Taxawu Sénégal, comme le rapporte le média Jeune Afrique, l'ancien maire de Dakar mise sur son expérience après près de 50 ans de militantisme.
Pourtant, son parcours a été semé d'embûches. Maire emblématique de la capitale de 2009 à 2018, il avait dû démissionner après sa condamnation controversée pour détournement de fonds publics, écopant d'une peine de prison de 2017 à 2019. Un épisode ayant forgé son statut d'opposant au chef de l'État Macky Sall.
Aujourd'hui âgé de 68 ans, Sall se sait à l'aube de sa dernière campagne. Selon Jeune Afrique, il disputera sa "première et dernière" présidentielle. Un échec pourrait mettre un terme définitif à sa carrière politique, alors qu'il sera bientôt trop âgé pour se représenter.
Pourtant, comme l'a montré le récent "méga-meeting" de sa coalition Yewwi Askan Wi rapporté par le média, Sall peut compter sur des soutiens populaires nombreux, notamment dans sa ville de Dakar. Et l'ouverture du jeu électoral avec le retrait du président sortant Macky Sall lui offre une rare occasion.
À la fois challenger et vétéran expérimenté, Khalifa Sall mise sur ce rendez-vous à quitte ou double, que Jeune Afrique décrit comme son ultime chance de conquérir la magistrature suprême au Sénégal.
DIOP TAÏF BENEFICIE D’UNE LIBERTE PROVISOIRE APRES 11 MOIS DE DETENTION
Lamine Bara Diop alias Diop a été attrait hier, devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, diffusion de fausses nouvelles et diffamation de l’administration pénitentiaire
L’activiste Lamine Bara Diop dit Diop Taïf a comparu hier devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, diffusion de fausses nouvelles et diffamation de l’administration pénitentiaire. Il sera édifié sur son sort le 22 novembre prochain.
Lamine Bara Diop alias Diop a été attrait hier, devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, diffusion de fausses nouvelles et diffamation de l’administration pénitentiaire. Le mis en cause a bénéficié hier d'une liberté provisoire pour des raisons médicales, suite à la demande introduite par ses avocats.
A l’entame de son propos, il a contesté les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il a été interpellé au moment où il faisait un live. «Je faisais un live le jour de la confrontation entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, devant la maison de Ousmane Sonko. Je parlais de la délégation de Sonko en décrivant les évènements pour les absents afin de leur permettre de vivre les choses en direct», s’est-il dédouané. Lamine Bara Diop a réfuté avoir tenu dans son live des propos portant atteinte à l’administration pénitentiaire.
LE PARQUET S’EN EST RAPPORTE A LA DECISION DU JUGE
La défense a plaidé la relaxe en soutenant que l’arrestation de leur client est arbitraire. Selon Me Amadou Sow, Diop Taïf est blanc comme neige. «Je plaide devant vous avec un cœur meurtri. Je ne comprends pas pourquoi il a été arrêté. Son seul tort est qu'il était en compagnie de Sonko. On lui colle une infraction et il est placé sous mandat de dépôt depuis décembre 2022.On joue avec la liberté des citoyens dans ce pays. Un live n'est pas compromettant. Il n’y a aucun élément qui peut permettre au tribunal de le condamner», a prétendu Me Sow. Me Abdoulaye Tall indique, pour sa part, que le prévenu n’a commis aucune infraction. «Il n’a fait qu’appeler les populations à rester pacifiques, dans son direct. Nous vous demandons de limiter les dégâts. Comment dans un pays normal, une personne qui invite les populations à rester pacifiques, peut se retrouver en prison. C'est quelqu'un dont la santé est faible, il a perdu du poids. Rendez-lui justice en le renvoyant des fins de la poursuite», a plaidé Me Abdoulaye Tall. Me Babacar Ndiaye de poursuivre : «Quelqu’un qui filme un convoi qui a pris départ à la cité Keur Gorgui, c’est naturel que si le convoi passe devant la maison d’arrêt de Rebeuss, les images de la prison apparaissent mais la prison n’était pas l’objet de la vidéo. On lui prête de tenir des propos désobligeants en l’endroit de l’administration pénitentiaire, une institution que nous respectons tous. Même si les propos prêtés étaient avérés, il n’a pas posé d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique», a martelé Me Ndiaye. Le délibéré est fixé au 22 novembre prochain.
LE MESSAGE DE DOUDOU NDIR AU MANDATAIRE DE SONKO
C’est hier mercredi que le mandataire dOusmane Sonko devait être reçu par le président de la Céna. Mais, Doudou Ndir, qui vient d’être remplacé par Macky Sall, a envoyé un message à Ayib Daffé.
C’est hier mercredi que le mandataire de Ousmane Sonko devait être reçu par le président de la Céna. Mais, Doudou Ndir, qui vient d’être remplacé par Macky Sall, a envoyé un message à Ayib Daffé pour lui dire qu'il ne peut plus le recevoir. Ci-dessous les explications du mandataire.
«On nous avait donné rendez-vous ce mercredi afin qu’on puisse rencontrer le président de la Céna et discuter avec lui. Et depuis le matin nous attendions la réponse du président, pour qu’il puisse nous recevoir.
Mais vers 16 heures, son conseiller en communication, un certain Niass, nous a appelé pour nous dire que le président de la Céna, Doudou Ndir, l’a chargé de nous dire qu’il ne peut pas nous recevoir.
Car il estime que depuis que Macky Sall a pris le décret pour le remplacer, il n’est donc plus président et les membres de la Céna qui y officiaient ne sont plus véritablement des membres à part entière. Et donc ils ne peuvent plus prendre de décision sur la requête que nous avons déposée et qu’ils ne peuvent plus que gérer les affaires courantes.
Nous, nous estimons que notre dossier, déposée avant qu’ils ne soient remplacés, fait partie des affaires courantes. Elle doit être traitée et qu’une réponse nous soit donnée.»
MACKY SALL ATTENDU AU CENTRE ET AU SUD DU PAYS
Le président va faire une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick à partir du 13 novembre, et ce, jusqu’au 18 novembre.
Le Président Macky Sall va faire une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick à partir du 13 novembre, et ce, jusqu’au 18 novembre.
Aussi, il a demandé au Premier ministre et aux membres du gouvernement de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation du Conseil présidentiel, des visites et inaugurations prévues dans chaque région.
BABACAR DIOP HAUSSE LE TON ET AVERTIT LES PREFETS
Après sa tournée mouvementée à Sédhiou, il dénonce l’attitude de l’administration territoriale vis-à-vis des candidats de l’opposition
Le leader de FDS/Les Guélewars, Dr Babacar Diop, candidat déclaré l’élection présidentielle du 25 février 2024 est formel. Après sa tournée mouvementée à Sédhiou, il dénonce l’attitude de l’administration territoriale vis-à-vis des candidats de l’opposition. Le maire de Thiès avertit tous les préfets qui essaieront de l’empêcher de mener à bien ses activités politiques.
Dans la région de Sédhiou où il était en tournée dans le cadre de la campagne de collecte de parrainages en vue de la présidentielle de 2024, le leader de FDS/Les Guélewars a vécu une étape mouvementée. Ce, à cause de l’intervention du préfet de la localité pour faire arrêter son activité, sur des bases qu’il considère « fallacieuses en violation de son droit de circuler ». Face à la presse hier, mercredi 8 novembre, Dr Babacar Diop a averti les autorités de l’administration territoriale qui essayeront de l’empêcher de mener correctement ses activités. « J’avertis tous les préfets qui tenteront de bloquer les prochaines étapes de ma tournée : un préfet qui n’est pas capable d’interdire les tournées politiques d’Amadou Ba, ne réussira jamais à interdire ma tournée nationale. Nous leur opposerons une résistance farouche et sans concessions sur le Sénégal. Nous en avons assez de la violence et de la brutalité du régime inique de Macky Sall », a déclaré le maire de Thiès.
Le candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024 a aussi abordé le processus électoral qui, à ses yeux, n’est pas consensuel, car étant sous le contrôle du régime en place. Il en veut pour preuve le limogeage des membres du Commission nationale électorale autonome (CENA). « La brutalité avec laquelle Macky Sall a limogé les 12 membres de la CENA constitue une menace sur des élections apaisées. La désignation de nouveaux membres sans aucune consultation préalable de l’opposition est un précédent dangereux », fulmine-t-il, avant d’appeler les nouveaux membres de la CENA à la démission. « Nous récusons les nouveaux membres de la CENA. Nous mettons en doute la neutralité de ses nouveaux membres, leur intégrité et leur impartialité. Au nom de l’honneur et de la stabilité du pays, nous les appelons à démissionner », a fait savoir Dr Babacar Diop.
A cet égard, il appelle à un large front de l’opposition autour et de tous les candidats afin d’exiger des élections libres, transparentes et inclusives. « Notre parti FDS/Les Guélewars est ouvert à toute initiative allant dans ce sens », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, revenant sur la question du respect des décisions de justice, il invite l’Etat à la soumission. « Le refus de l’Etat de se soumettre au droit en appliquant les décisions de justice place le Sénégal définitivement dans la catégorie dangereuse des Etats hors la loi… L’Etat du Sénégal a pris délibérément la voie de violer ses propres lois et d’humilier ses magistrats… », dixit le maire de Thiès. Poursuivant son propos, il a salué la décision « historique » du juge de Ziguinchor, Sabassy Faye dans l’affaire de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Dr Babacar Diop et les Forces démocratique du Sénégal, exigent à cet effet, sa réintégration sur les listes électorales et demande à la DGE de remettre une fiche de parrainage au mandataire de Sonko.
Le Dr en philosophie à l’UCAD, a également exprimé sa solidarité aux enseignants et aux étudiants qui luttent pour la réouverture des universités publiques.
KARIM WADE, L'ABSENT QUI INTRIGUE LE POUVOIR
Rétabli dans ses droits, l'exilé du Qatar fait planer le doute. L'ancien ministre déchu déjoue pour l'heure les plans du régime de Macky Sall, sa participation à la présidentielle restant une énigme
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/11/2023
Alors que plusieurs de ses proches le présentent comme le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la présidentielle du 25 février 2024, Karim Wade persiste à entretenir le mystère autour de sa participation, rapporte le quotidien Bès bi dans son édition du jeudi 9 novembre 2023.
Depuis Doha, où il vit en exil, «l'ancien ministre est, cependant, surveillé par le pouvoir qui redoute sa "puissance financière"», indique le journal. Rétabli dans ses droits civiques au même titre que Khalifa Sall, Karim Wade «continue de maintenir le suspense sur sa participation» à l'élection.
En dépit de sa déclaration de candidature «à la veille de sa condamnation par la Crei» en 2015, Karim Wade «ne communique qu'occasionnellement» selon Bès bi, «prolongeant le doute sur sa participation à ce rendez-vous après avoir raté celui de 2019». Même dans son «entourage le plus proche, on ne maitrise pas trop ses agissements», affirme une source du journal.
Pourtant, depuis quelques semaines, le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade «émerge la tête avec des faits et gestes qui suggèrent un retour imminent». «Mais Karim reste énigmatique», souligne le quotidien, qui indique que Maguette Sy, chargée de superviser la collecte des parrainages pour le PDS, a confirmé qu'ils seraient destinés «au candidat Karim Wade».
Malgré son exil et sa stratégie de «discrétion», Karim Wade conserverait une forte influence sur la scène politique sénégalaise. Reste à voir s'il parviendra à surmonter les «écueils» qui se dressent face à lui, comme une impopularité croissante, avant la date butoir des candidatures.
LES NOUVELLES «ORDONNANCES» DE MACKY
Emigration irrégulière, cherté des prix des denrées et services, fixation des prix au producteur d’arachide, étaient au menu à la table du Conseil des ministres
L’émigration irrégulière, un phénomène qui a pris de l’ampleurs ces derniers mois, dépassant même les vagues de départs enregistrées en 2026, avec son cortège de morts et disparus en mers et dans le désert du Sahara, s’est à nouveau invitée à la table du Conseil des ministres hier, mercredi 8 novembre 2023. Il a également été question, entre autres, de la maîtrise durablement les prix des denrées de consommation courante et des services essentiels tels que l’eau, l’électricité, le téléphone, internet… et la campagne de commercialisation agricole, avec le président Macky Sall qui ordonne la fixation dans les meilleurs délais des prix au producteur d’arachide.
LUTTE CONTRE L’EMIGRATION CLANDESTINE : MACKY SALL PRONE DES MESURES
Alors que les départs se multiplient, plusieurs personnes ont perdu la vie, ces derniers jours, notamment dans le naufrage de leurs embarcations, en partant pour les côtes espagnoles. Pis, les médias ont rapportés qu’une pirogue ayant quitté Bargny, avec à son bord près de 300 migrants, a été retrouvé avec seulement que 25 survivant. «Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué la stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’émigration clandestine en demandant au Premier Ministre, en relation avec les Ministres directement concernés (Intérieur, Forces armées, Justice, Affaires étrangères et Sénégalais de l’Extérieur, Jeunesse, Emploi et Entreprenariat, Pêche et Economie maritime…) et l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de la problématique, de faire prendre des mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence, afin de neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national», informe le communique du conseil.
MAITRISER DURABLEMENT LES PRIX DES DENREES DE CONSOMMATION COURANTE DE L’EAU, L’ELECTRICITE, TELEPHONE, INTERNET…
Dans un autres registre, abordant les performances économiques du Sénégal et la maîtrise stratégique des finances publiques et de l’environnement des affaires, le Chef de l’Etat «a salué les conclusions de la récente mission du FMI au Sénégal en félicitant le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et leurs services pour le travail remarquable accompli, au regard des efforts de relance économique post-Covid 19 et des progrès notés dans la mobilisation des ressources et l’optimisation de la dépense publique ; laquelle doit être davantage orientée vers l’investissement productif». Selon la source, «face aux défis conjoncturels liés à la situation internationale actuelle, le Président de la République a indiqué au Gouvernement la nécessité : d’asseoir les marges de manœuvres budgétaires et financières de l’Etat avec notamment une baisse des dépenses fiscales ; de mettre en œuvre un Plan d’urgence de digitalisation intégrale des régies financières ; de veiller à l’application rigoureuse des dispositions de la loi d’orientation sur le secteur parapublic, la gestion du portefeuille de l’Etat et le contrôle des entreprises bénéficiant du concours financier de la puissance publique ; de maitriser durablement les prix des denrées de consommation courante et des services essentiels (eau, électricité, téléphone, internet…) ; de poursuivre les efforts d’amélioration du pouvoir d’achat et du bien-être des populations ; d’accélérer la finalisation de certaines réformes phares pour l’amélioration de l’environnement des affaires et l’intensification de la mise en œuvre de la politique d’industrialisation avec la création des zones économiques spéciales et la montée en puissance des agropoles ; d’accélérer la réorganisation du secteur aurifère avec la mise en place, avant la fin du mois de décembre 2023, d’un Comptoir national de contrôle et de commercialisation de nos ressources en or».
CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE : FIXAION DANS LES MEILLEURS DELAIS DES PRIX AU PRO- DUCTEUR D’ARACHIDE
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur, entre autres sujets, «le lancement de la campagne de commercialisation agricole : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de prendre toutes les mesures appropriées pour la fixation dans les meilleurs délais des prix au producteur d’arachide et de veiller au suivi permanent du bon déroulement de la campagne de commercialisation agricole.» En conseil des ministres, il a évoqué sa «tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick : prévue du 13 au 18 novembre 2023, en demandant au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation du Conseil présidentiel, des visites et inaugurations prévus dans chaque région».
PREFECTURE DE DAKAR : Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye succède à Mor Talla Tine
Dakar a un nouveau préfet. Au titres mesures individuels du Conseil des ministres d’hier mercredi, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, qui était jusque-là le chef de l’exécutif départemental de Ziguinchor, à a été affecté à la capitale Sénégalaise, en remplacement de l’actuel gouverneur de Ziguinchor. «Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du département de Ziguinchor, est nommé Préfet du département de Dakar, en remplacement de Mor Talla Tine, appelé à d’autres fonctions», lit-on dans le communiqué du conseil. Ce conseil a consacré un vaste chamboulement de l’administration territoriale allant des adjoints aux gouverneurs de régions, aux préfets de départements et sous-préfets d’arrondissements. Bref, 11départements ministériels ont été concernés par les mouvements, particulièrement le ministère de l’Intérieur avec presque 50 nominations.
DOUANES SENEGALAISES : Le colonel Mbaye Ndiaye, nouveau directeur général
Les Douanes sénégalaises ont un nouveau patron. Au titre des mesures individuel, le président de la République, Macky Sall à l’issue du Conseil des ministres, tenu hier mercredi, a nommé le colonel Mbaye Ndiaye, Inspecteur principal des Douanes de classe exceptionnelle, nouveau Directeur général des Douanes. Il remplace à ce poste Abdourahmane Dieye, à la tête des soldats de l’économie depuis 2020, appelé à d’autres fonctions. Déjà, en janvier dernier, le colonel Mbaye Ndiaye avait été nommé Coordonnateur de la Direction générale des Douanes à l’issue d’un Conseil des ministres. C’est désormais Malick Mbaye, Inspecteur principal des Douanes de classe exceptionnelle, qui est le nouveau Coordonnateur de la Direction générale des Douanes. Ce dernier cède son poste à Issa Niang, Inspecteur principal des Douanes, nommé Directeur des enquêtes douanières.
EAUXET FORETS : Baidy Ba cède la place à Babacar Dione
Les Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols aussi changent de chef. Au titre des mesures individuelles du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Babacar Dione, ingénieur des Eaux et Forêts, précédemment Adjoint au Directeur des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des sols, est nommé Directeur des Eaux et Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols, en remplacement de Baidy Ba, appelé à d’autres fonctions.
L’ancien ministre de la Jeunesse et ancienne coordonnatrice du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal est «recasée» au FONGIP. Néné Fatoumata Tall, nommée parle chef de l’Etat, en Conseil des ministres, hier mercredi, administrateur du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires. Elle remplace à ce poste Thérèse Faye Diouf, devenue ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale et territoriale.
SOCIETE ANONYME «LES GRAND STRAINS DU SENEGAL SA» Oumar Amadou Sow, nouveau Directeur général
Au titre du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement : Monsieur Oumar Amadou SOW, Spécialiste en Gestion des entreprises, est nommé Directeur général de la Société Anonyme «les Grands Trains du Sénégal SA». Au ministère des Sports, des changements sont aussi intervenus. L’inspecteur de l’Education, populaire de la Jeunesse et des Sports, Lazard Sarr, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières. Marième Kane Diallo est nommée directrice de la formation et de la coopération. Cheikh Tahirou Fall est devenu le directeur du Sport de haut niveau. Gilbert Sidy Lamine Mbengue est nommé directeur des activités physiques et sportives. Cheikh Ibrahima Sarr, ingénieur de conception en génie civil, est nommé directeur des Infrastructures sportives.