La tendance baissière liée à la maladie du coronavirus se poursuit. Ce samedi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé 57 nouvelles contaminations sur un échantillon de 1515 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,76%. Aucun cas importé n’a été enregistré. Mais, 19 cas contacts et 38 issus de la transmission communautaire sont dénombrés. Lesquels sont ainsi répartis : Dakar 27 cas et 11 dans les autres régions. Il y a eu 70 patients qui ont été déclarés guéris.
Cependant, le directeur de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye a annoncé 18 cas graves qui sont pris en charge dans les services de réanimation. Là où 3 décès ont été enregistrés.
A ce jour, il y a 39364 déclarés positifs dont 38101 déclarés guéris, 1077 décédés et 185 patients sous traitement. En outre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé que depuis le début de la campagne de vaccination contre la maladie du coronavirus, il y a 343222 personnes qui ont été vaccinées sur toute l’étendue du territoire nationale.
POUR UNE BONNE ALIMENTATION
Beaucoup de professionnels de la santé de cette branche de la médecine s’accorde à dire que qu’on peut limiter le risque de faire un AVC avec une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et en traitant l’hypertension artérielle
85 % des cas d'accident vasculaire cérébral sont de nature ischémique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 5 millions de personnes dans le monde meurent d'AVC, 1 /4 décède dans un délai relativement court, ½ survit mais doit faire face à des handicaps, ¼ en échappe sans séquelles. Le taux de morbidité en un mois est de 32 % à 60 % dans les pays développés. 300 000 anciennes victimes d'accident vasculaire cérébral présentent aujourd’hui un handicap dans le monde. Au Sénégal, chaque jour des hôpitaux reçoivent des cas.
Les accidents vasculaires cérébraux sont connus sous forme d'autres appellations comme l'attaque cérébrale «ictus» ou congestion cérébrale. Ils sont très fréquents chez la population générale et demeure la première cause de mortalité pour les femmes et la troisième pour les hommes. Au Sénégal, les cas sont de plus en plus fréquents et chaque jour des hôpitaux en reçoivent. Une situation qui a conduit à la mise en place d’une association logée à l’hôpital Fann depuis le début de la semaine pour prévenir les accidents. Selon la cause et le niveau de localisation, on peut classer l'accident vasculaire cérébral en deux types, selon les professionnels de santé. Si l'accident vasculaire cérébral est provoqué par un caillot localisé dans une artère ou une lésion d'une grosse artère cérébrale, on parle d'accident vasculaire cérébral ischémique (80 % des cas). Si l'accident vasculaire cérébral est provoqué par une rupture d'un vaisseau sanguin qui va endommager le tissu cérébral, on parle d'accident vasculaire cérébral hémorragique ou d'hématome cérébral (20%). Ils surviennent dans la plupart du temps chez les sujets âgés de plus de 50ans.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 5 millions de personnes dans le monde meurent d'accident vasculaire cérébral, 1 /4 décède dans un délai relativement court ½ survit mais doit faire face à des handicaps ¼ en échappe sans séquelles. Le taux de morbidité en un mois est de 32 % à 60 % dans les pays développés. 300 000 anciennes victimes d'accident vasculaire cérébral présentent aujourd’hui un handicap dans le monde. «85 % des cas d'accident vasculaire cérébral sont de nature ischémique. Ce qu'il faut préciser c'est que cette létalité et les conséquences sont liées à la vitesse de rétablissement de la circulation sanguine, à la durée de la privation en oxygène et la localisation cérébrale de l'accident», renseigne une source de l’OMS. La gravité de la maladie dépend de l’endroit où l’accident se produit dans le cerveau et de l’importance des «dégâts». Il peut y avoir des conséquences au niveau des mouvements comme la paralysie, des neurones avec des pertes de mémoire, difficulté à parler entre autres.
PREVENTION DES AVC
Selon le guide d’information de santé et prévention du Sénégal, beaucoup de professionnels de la santé de cette branche de la médecine s’accorde à dire que qu’on peut limiter le risque de faire un AVC avec une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et en traitant l’hypertension artérielle. Le risque de faire un AVC augmente avec l’âge, mais un quart des accidents concerne des personnes qui ont moins de 65 ans selon les acteurs de la santé. Les grands fumeurs, les personnes qui boivent beaucoup d’alcool, mangent mal sont plus exposés à cette maladie ainsi que celles très stressées ou qui ont des antécédents familiaux sont aussi concernées.
LES CAUSES DE L’AVC
Une mauvaise alimentation avec trop de gras, trop de sucre, le manque d’activité physique, le tabac, le stress, l’alcool et l’âge augmentent le risque de faire des AVC. Les AVC «hémorragiques», qui sont dus à la rupture d’un vaisseau, sont provoqués par l’hypertension artérielle le plus souvent. Les signes peuvent être brutalement une perte de force ou un engourdissement au visage et au bras, des difficultés pour parler, il peut y avoir aussi une perte de l’équilibre, des problèmes de vue ou des maux de tête.
QUE FAIRE EN CAS D’AVC
Au Sénégal, il faut appeler le 1515 (SAMU) le plus vite possible car c’est une urgence médicale absolue et plus on a un traitement rapidement, plus on a de chance de guérir sans complication. En attendant les secours, les professionnels de santé préconisent de mettre la personne en position latérale de sécurité et ne rien donner à boire et à manger.
UN DÉCÈS ET UNE LÉGÈRE HAUSSE DU NOMBRE DE PATIENTS SOUS TRAITEMENT
Ils sont 201, ce matin, contre 193 hier. Toutefois, sur 1441 tests réalisés, 70 échantillons sont revenus positifs, contre 73 hier, soit un taux de positivité de 4,48%,
Le Sénégal enregistre une légère hausse sur le nombre de patients sous traitement après une régulière tendance à la baisse. Ils sont 201, ce matin, contre 193 hier. Toutefois, sur 1441 tests réalisés, 70 échantillons sont revenus positifs, contre 73 hier, soit un taux de positivité de 4,48%, d’après le bulletin épidémiologique lu ce vendredi, 9 avril 2021, par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye. Qui fait état de 25 cas contacts suivis, et 45 issus de la transmission communautaire dont 24 à Dakar et 21 dans les autres régions.
Par ailleurs, 61 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, contre un décès supplémentaire et 21 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, 39 307 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 38 031 guéris, 1 074 décédés et donc 201 patients sous traitement.
Les services d’Abdoulaye Diouf Sarr informent que, depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti-Covid-19, en février dernier, un total de 334 236 personnes ont été vaccinées, sur l’étendue du territoire national.
CORONAVIRUS : 73 NOUVELLES INFECTIONS ET 3 DÉCÈS
Les 73 nouvelles infections sont réparties entre 29 cas contacts et 44 cas issus de la transmission communautaire.
Dakar, 8 avr (APS) - Soixante-treize nouvelles contaminations et trois décès dus au nouveau coronavirus ont été enregistrés à travers le Sénégal, au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Dans un communiqué, le ministère précise que 1.421 tests ont été effectués, soit un taux de positivité de 5, 14%.
Les 73 nouvelles infections sont réparties entre 29 cas contacts et 44 cas issus de la transmission communautaire.
Parmi les infections dont on ignore la source de la contamination, 33 ont été détectées dans la région de Dakar et les 11 autres dans d’autres régions de l’intérieur du pays.
Le ministère de la Santé informe que 82 patients suivis ont été déclarés guéris et que 23 cas graves séjournent encore dans les centre de réanimation.
Il précise que le cumul des patients touchés par le Covid-19 s’élève à 39.237 depuis le début de la pandémie.
Parmi eux, 37.970 ont été déclarés guéris, alors que 1073 autres sont décédés. Il en résulte que 193 malades sont encore sous traitement.
Le Sénégal a vacciné, rien que pour la journée de mercredi, 18.592 personnes, pour un total de 326.910 injections, depuis le début de sa campagne, le 23 février dernier.
DES SPECIALISTES DE LA SANTE REDOUTENT UNE TROISIEME VAGUE
«Avec le ramadan, il faut être proactif et innover avec des séances de vaccination de nuit !»
CHEIKH DOUDOU MBAYE, DÉTENTEUR D’UN MASTER EN SANTÉ PUBLIQUE - «Avec le ramadan, il faut être proactif et innover avec des séances de vaccination de nuit !»
Au moment où des pays comme la France — en plein dans une troisième vague de contamination —, ont transformé certains de leurs stades en « vaccinodromes » pour inoculer des doses à un maximum de citoyens en un temps record, le Sénégal, au lieu de trouver des stratégies de vaccination massive, renoue avec ses vieilles habitudes. Ce en déroulant le tapis rouge au virus avec des rassemblements politiques et sportifs de grande envergure sans aucun respect des gestes barrières. Si certaines spécialistes avertissent sur un éventuel retour du bâton à travers une 3ème vague malgré la tendance baissière observée ces derniers jours, d’autres demandent de faire dans la proactivité et l’innovation en organisation des séances de vaccination la nuit pour ne pas couper la couverture vaccinale. Laquelle est considérée par notre consultant en santé comme une « fausse protection individuelle » devant l’écrasante majorité des non vaccinés. Autrement dit, le nombre de personnes vaccinées serait et qui serait « insignifiant » pour constituer une protection collective.
Le Covid-19, malgré la tendance baissière des contaminations notée ces joursci, poursuit sa randonnée macabre. Hier, on a encore enregistré deux décès liés à cette pandémie. Pendant que la course à la vaccination bat son plein partout ailleurs avec des records de gens vaccinés dans des pays comme les Etats-Unis ou Israël, voire la Grande-Bretagne et l’Allemagne — en France, on est déjà en plein dans la troisième vague de contamination —, au Sénégal, on déroule le tapis rouge à ce virus pernicieux et très mortel. Après le combat de lutte organisé le jour de la fête de l’Indépendance par le promoteur de lutte Gaston Mbengue et qui a enregistré un monde fou, l’Arène nationale a de nouveau affiché le plein au lendemain de cet évènement sportif en accueillant un autre évènement d’envergure. Un événement cette fois-ci politique.
En effet, les femmes du parti présidentiel, l’Alliance Pour la République, avec à leur tête leur présidente nationale, le ministre Mme Ndèye Saly Diop Dieng, avaient sonné la remobilisation des troupes en organisant un grand meeting politique. Un meeting dans lequel une foule massive a assisté sans aucun respect des gestes et mesures barrières édictés par les autorités sanitaires. « Ailleurs, on mobilise les troupes pour de vastes campagnes de vaccination pour freiner la pandémie de Covid-19. Au Sénégal, on déroule le tapis rouge au Covid qui poursuit tranquillement sa ballade meurtrière », s’indigne Dr Mamadou Mansour Diouf.
L’anesthésiste-réanimateur n’a cessé, depuis le début de la pandémie, d’alerter sur les risques qu’encourt notre pays dont le système de santé est plus que fragile. Faisant dans l’ironie, il indique que « le Sénégal risque de surpasser tout le monde en se débarrassant définitivement du Covid par l’immunité naturelle au prix du sang qu’il a déjà payé contre vents et marées ». Juste pour dire que notre pays semble sonner la fin de la pandémie au regard de la reprise de toutes les habitudes favorables à la multiplication d’un virus. « Mais attention au retour de bâton ! », prévient notre interlocuteur tout en indiquant que beaucoup de personnes, qui ont déjà reçu leur dose de vaccin, se croient à l’abri du virus dès la première injection. Raison pour laquelle, dit-il, elles ont repris leurs activités comme en temps normal. Dr Mamadou Mansour Diouf informe qu’en ce moment précis marqué par relâchement presque général au Sénégal, il continue de recevoir, en réanimation, des personnes régulièrement vaccinées mais qui présentent des formes sévères de la maladie ! Comme quoi, il faut se méfier des fausses idées reçues…
Une troisième vague redoutée
Cela dit, les meetings politiques et autres activités sportives corrélés aux anniversaires des artistes, et aux soirées organisées le dernier week-end avant le Ramadan ne font-ils pas courir des risques d’apparition de nouveaux clusters, pour ne pas dire une troisième vague de contamination ? Les autorités sanitaires sont-elles conscientes du danger qui guette le pays ?
Cheikh Doudou Mbaye, détenteur d’un Master en santé publique (Mps), avoue que « c’est la question toute légitime à se poser ». Faisant dans la nuance, il explique que « compte tenu des pressions sociales et autres libertés de la population, cela semble être un sentiment de désespoir voire d’impuissance des autorités », et que « si les rassemblements sont propices au développement du virus, on ne pourrait y échapper ». Il pense que l’objectif devrait être centré aujourd’hui sur la vaccination de masse et éviter la naissance de nouveaux clusters ainsi que le début d’une troisième vague de contamination. Surtout si on sait que notre couverture vaccinale, comme le souligne notre consultant en santé, Dr El Hadj Ndiaye Diop, « est insignifiante pour constituer une protection collective. C’est plutôt une fausse protection individuelle devant l’écrasante majorité des non vaccinés ».
Ce qui, d’après le diagnostic posé par Dr Diop, pourrait être une « source possible de variants. D’autant que rien n’a changé par rapport aux risques de contamination », confie le médecin en service à l’hôpital Ndamatou de Touba. Il est vrai que les chiffres liés à l’infection au Sars-Cov2 ont connu une baisse significative dans notre pays. De trois chiffres, les nouvelles contaminations sont passés à deux chiffres tandis que les décès sont tombés à un chiffre, contre deux chiffres avec un record de 18 décès enregistrés le 22 février dernier. Là où on enregistrait 100 à 200 cas positifs par jour, hier le communiqué quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a fait état que de 34 cas revenus positifs sur les 793 tests réalisés. Et seulement deux décès après un week-end de Pâques passé sans aucune perte en vie humaine liée au coronavirus. Les autorités sanitaires poursuivent leur campagne de vaccination.
A la date d’hier, 308 318 personnes avaient reçu leur dose vaccinale dont 2954 vaccinées le lundi 05 avril. Par rapport justement à la stratégie vaccinale qui pourrait connaitre un déclin à cause du mois de ramadan, Cheikh Doudou Mbaye, Mph en Politique et gestion des systèmes de santé et de soins en santé, propose la proactivité et l’innovation qui pourraient permettre de barrer la route à la survenue d’une troisième vague de contamination. « A l’aube du mois de ramadan, alors que les chiffres de notre infection au Sars-Covid-19 sont en régression dans une belle tendance baissière, il est important d’être proactif et de courtcircuiter une potentielle troisième vague » estime-t-il. Citant les imams et oulémas, Cheikh Doudou Mbaye rappelle que le mois de ramadan ne serait pas propice à la vaccination. Mais de son avis, « la dynamique née de cette bonne adhésion vaccinale ne doit pas souffrir de cette pause ». Il recommande ainsi que la vaccination se poursuive « de nuit » dans les districts sanitaires et partout où le citoyen pourrait se faire piquer. Une disposition qui permettrait donc aux autorités sanitaires d’aller plus loin dans la recherche de notre immunité collective. Car, explique M. Mbaye, une semaine perdue serait une semaine de trop. A plus fort raison, un mois perdu, et qui pourrait favoriser de nouvelles contaminations.
En proposant de vacciner la nuit pour ceux qui vont observer le jeûne, Cheikh Doudou Mbaye pense que l’occasion ne pourrait être plus belle pour le ministère de la Santé d’envahir les plateaux de télévision avec les médecins-chefs de région médicale pour donner une bonne communication à la stratégie de la vaccination et éventuellement faire un diagnostic sans complaisance de la situation, région par région, des succès, échecs, obstacles et potentialités… Pourquoi pas aussi des équipes mobiles disponibles au niveau des grandes mosquées ou autres endroits de prières pour faciliter aux Sénégalais la vaccination avant et après les « nafilas », comme le souhaitent des Sénégalais « lambda » ?
AND GUEUSSEUM DÉTERRE LA HÂCHE DE GUERRE
L’Alliance des syndicats autonome de la santé Sutsas-Sudtm/Asas a sonné la mobilisation pour la concrétisation des accords de 2018
La journée mondiale de la Santé est célébrée ce mercredi, 7 avril, au Sénégal, sur fond de contestations. L’Alliance des syndicats autonome de la santé Sutsas-Sudtm/Asas "And Gueusseum", qui reprend du service, a sonné la mobilisation pour la concrétisation des accords de 2018 et la prise en compte des préoccupations du personnel. "Nous allons jouer notre partition et bien la jouer pour que véritablement nous puissions remettre les pendules à l’heure. Nous ne sommes pas des enfants de cœur et nous avons choisi la lutte. Désormais, ce sera la lutte jusqu’à ce que nos droits soient reconnus et surtout qu’on respecte les accords signés avec le Gouvernement", a décrété son vice-président Seydina Ndiaye.
Tout en invitant l’État à joindre l’acte à la parole, à travers la signature du décret portant régulation de la situation administrative des techniciens supérieurs de la Santé, le syndicaliste a également fustigé la non-implication des techniciens supérieurs de la santé dans la commission nationale de lutte contre la Covid-19. "La gestion de la pandémie pose problème. Je pense que quelqu’un comme Mballo Dia Thiam, eu égard à son parcours, à son expérience, à son expertise, qu’on le laisse en rade par rapport à certaines questions. C’est inacceptable dans un pays qui s’appelle le Sénégal", a-t-il motivé. Poursuivant, il a aussi réclamé le paiement des primes de motivations dans la lutte contre la Covid-19.
"Puisque de l’argent avait été dégagé, mille milliards pour lutter contre la pandémie, aujourd’hui, nos travailleurs courent derrière des arriérés", a-t-il déploré, exigeant ainsi "le paiement des motivations que chef de l’État avait accordée à tous. On a dit 50 000 F CFA par mois. Certains n’ont pas vu la couleur de l’argent plus de neuf mois après". Cette année, le thème de cette journée mondiale de la santé est « pour un monde plus juste et en meilleure santé ». L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère comme une priorité absolue le fait que chaque être humain à travers le monde puisse bénéficier d’un accès aux soins et d’un état de santé aussi bon que possible.
LA HAUSSE DES CAS DE DÉCÈS NOIRCIT LE TABLEAU DE LA DÉCRUE
Après 48 heures sans aucune victime comptabilisée, le Sénégal a enregistré le retour des cas de décès, dans le bulletin d’hier, faisant état de deux morts. Ce matin, cinq nouveaux décès sont annoncés
Le Sénégal compte 205 patients sous traitement, d’après le bulletin épidémiologique de ce mercredi, 7 avril. Le document fait également état de 66 patients guéris contre 25 cas graves.
Autre signe de la décrue notée après le rebond qui a précédé l’installation de la deuxième vague, à partir de novembre dernier, et ce malgré la diminution du nombre de tests effectués : 37 échantillons sont revenus positifs sur 867 tests réalisés. Il s’agit de 13 contacts suivis et 24 cas communautaires.
Par contre, le nombre de décès noircit le tableau. Après 48 heures sans aucune victime comptabilisée, le Sénégal a enregistré le retour des cas de décès, dans le bulletin d’hier, faisant état de deux morts. Ce matin, cinq nouveaux décès sont annoncés.
A ce jour, d’après les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 39 164 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 37 888 guéris, 1 070 décédés et donc 205 patients sous traitement.
Par ailleurs, 308 318 vaccinés sont dénombrés depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti-Covid-19, en février dernier.
COVID-19 : LA DÉCRUE SE POURSUIT
Le Sénégal ne déplore aucun nouveau décès lié au Covid-19 au cours des dernières 24 heures. Le ministère de la Santé indique également qu’aucun cas importé n’a été rapporté dans les différentes portes d’entrée du pays
Dakar, 5 avr (APS) - Soixante-neuf des 1.421 tests réalisés dimanche au Sénégal se sont avérés positifs au nouveau coronavirus, indique le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans son bulletin épidémiologique quotidien de ce lundi.
Le taux de positivité s’élève à 4,86 %, relève le ministère, qui avait rapporté 71 nouvelles infections la veille.
Il indique que sur les 69 nouvelles contaminations détectées, 29 sont des contacts suivis et 40 des cas issus de la transmission communautaire.
Le bulletin épidémiologique fait état de 83 patients testés négatifs et déclarés guéris, contre 70 la veille.
Vingt-huit cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Le Sénégal ne déplore aucun nouveau décès lié au Covid-19 au cours des dernières 24 heures. Le ministère de la Santé indique également qu’aucun cas importé n’a été rapporté dans les différentes portes d’entrée du pays.
Depuis l’arrivée du coronavirus sur son territoire, le Sénégal recense 39.093 cas positifs, dont 37.767 guéris, 1.063 décès et 262 encore sous traitement.
LES CHERCHEURS AFRICAINS ABSENTS DES PRINCIPALES REVUES MÉDICALES
Sur plus de 2000 articles publiés entre le début de la pandémie et septembre dernier, seuls 4% ont été rédigés par des chercheurs africains, constate une étude parue dans la revue britannique British Medical Journal
Sur plus de 2000 articles publiés entre le début de la pandémie et septembre dernier, seuls 4% ont été rédigés par des chercheurs africains, constate une étude parue dans la revue britannique British Medical Journal. Une absence qui risque de fragiliser la réponse à la pandémie sur le continent.
Si l’Afrique a historiquement été à la traîne en matière de recherche scientifique à cause d’un manque de moyens, le British Medical Journal souligne que les articles sur l’évolution du virus sur le continent africain sont de façon écrasante rédigés par des chercheurs qui n’y ont jamais mis les pieds.
Une situation d'autant plus gênante, selon la revue britannique, que les chercheurs africains auraient bel et bien leur mot à dire, notamment sur la deuxième vague qui frappe actuellement le continent, touchant près de quatre millions de personnes.
« Plus de 459 millions de doses administrés ; ces vaccins peuvent entrainer des effets secondaires qui pour la plupart sont temporaires et ne requièrent pas une assistance médicale », selon Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant de l'OMS en Côte d'Ivoire
“Aucun cas de décès” lié aux vaccins contre le covid 19 n’a été encore signalé à ce jour, rassure le représentant-résident de l’Organisation mondial de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Vianny Yaméogo, précisant que ces vaccins peuvent dans certains cas favoriser des « effets secondaires mineurs ».
« Plus de 459 millions de doses administrés et aucun cas de décès imputable au vaccin COVID n’a été constaté ; ces vaccins peuvent entrainer des effets secondaires qui pour la plupart sont mineurs, temporaires et ne requièrent pas une assistance médicale », a déclaré M. Yaméogo qui intervenait, lundi 29 mars 2021 depuis Abidjan, en qualité de conférencier d’honneur, lors d’une table ronde virtuelle regroupant une centaine de journalistes d’Afrique francophone.
Selon ce haut cadre de l’OMS qui a répondu à plusieurs préoccupations des participants sur le vaccin, les différents types de vaccins contre la COVID-19 sont « sûrs et efficaces ».
« Se faire vacciner, protège contre les formes graves et mortelles de la COVID-19 et reste la meilleure manière de se protéger et d’éviter les décès dus à cette infection », a-t-il exhorté.
Revenant sur le vaccin AstraZeneca, qui suscite des polémiques à travers le monde quant à d’éventuels effets secondaires graves, Jean-Marie Vianny Yaméogo indique qu’il s’agit d’un vaccin « vecteur viral non réplicatif ».
« Il ne contient pas le virus lui-même et ne peut pas provoquer la Covid-19 », clarifie-t-il, encourageant les journalistes africains à être des « avocats » du vaccin à travers leurs productions, en faisant barrage aux fausses informations qui circulent sur ce sujet.
Un panel de quatre journalistes africains spécialisés en santé, Kossi Balao du Togo, Line Renée Batongue du Cameroun, Harouna Drabo du Burkina Faso et N’déye Coura Seck du Sénégal, a permis d’instruire les participants de s’instruire sur les techniques et méthodes d’une bonne couverture de l’actualité sur le vaccin anti-Covid 19.
Ce webinaire qui s’est tenu sur le thème « Médias et Covid 19 : la vaccination en questions », est une initiative du Centre Africain de Contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique, entité technique de l’Union Africaine), Global Health Advocacy Incubator et Resolve to Save Lives, deux entités soutenant les Organisations de la société civile qui défendent les causes de Santé publique réduisant la maladie et la mortalité.