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26 avril 2025
Santé
CAS DE ROUGEOLE, LA SITUATION DESORMAIS SOUS CONTROLE
Le Sénégal a recensé 43 cas de rougeole depuis le début de l’année 2025, indique le dernier bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), lequel rassure que la situation est sous contrôle.
Le Sénégal a recensé 43 cas de rougeole depuis le début de l’année 2025, indique le dernier bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), lequel rassure que la situation est sous contrôle.
Bien qu’ayant reconnu 43 cas de rougeole recensés en 2025, les autorités sanitaires sénégalaises ont rapidement rassuré la population, affirmant que la chaîne de transmission a été coupée et qu’aucune propagation généralisée n’a été observée.
Les autorités ont précisé que la plupart des personnes touchées n’étaient pas vaccinées, notamment des jeunes adultes de plus de 15 ans, qui avaient manqué les précédentes campagnes de vaccination.
L’année dernière, la rougeole avait connu une recrudescence avec 449 cas confirmés répartis sur 33 districts sanitaires du pays, principalement en raison des perturbations des services de santé liés à la pandémie de COVID-19, qui avaient diminué la couverture vaccinale.
Face à cette situation, les autorités appellent à une vigilance accrue et soulignent l’importance de la vaccination pour éviter de nouvelles épidémies.
Une campagne nationale de vaccination, ciblant les enfants de 6 mois à 14 ans, est prévue du 2 au 12 décembre 2025. Les parents sont donc invités à faire vacciner leurs enfants afin de renforcer l’immunité collective et prévenir la propagation de la maladie.
ABDOUL AZIZ LY DISPENSE DES CONSEILS HYGIENO-DIETETIQUES ET THERAPEUTIQUES
Pour ceux et celles qui n’ont pas effectué de consultations pré-Ramadan, Docteur Abdoul Aziz Ly, nous parle de l’activité physique mais aussi du plan nutritionnel du Ramadan pour le diabétique ainsi que de l’aspect thérapeutique. Conseils !
Durant le mois de Ramadan, les personnes diabétiques qui veulent s’adonner au jeûne doivent prendre en compte les conseils de leurs médecins. Pour ceux et celles qui n’ont pas effectué de consultations pré-Ramadan, Docteur Abdoul Aziz Ly, Endocrinologue Diabétologue, Nutritionniste, Spécialiste des Maladies Métaboliques, par ailleurs Médecine Interne en service à l’hôpital de Tivaouane, dans la région de Thiès, nous parle de l’activité physique mais aussi du plan nutritionnel du Ramadan pour le diabétique ainsi que de l’aspect thérapeutique. Conseils !
Activité physique et Ramadan
D’emblée, Docteur Abdoul Aziz Ly, Endocrinologue Diabétologue, Nutritionniste, Spécialiste des Maladies Métaboliques, par ailleurs Médecine Interne en service à l’hôpital de Tivaouane, rassure le jeûneur diabétique qu’il est conseillé́ de maintenir un niveau d’activités physiques raisonnables pendant le jeûne du Ramadan, en évitant les activités intenses dans les heures précédant le coucher du soleil, lorsqu’une hypoglycémie est plus probable. Mieux, il faut encourager une activité́ physique adaptée comme la marche, après la rupture du jeûne, en assurant un apport hydrique suffisant. Les prières multiples de «tarawikh» (surérogatoires ou nawafil» seront comptabilisées dans l’activité́ physique.
Plan nutritionnel du Ramadan pour diabetique
Dans l’alimentation du diabétique, Dr Ly revient sur dix points essentiels afin de stabiliser sa glycémie et d’éviter les complications. Il s’agit de :
1. «La consommation d’une quantité adéquate de calories quotidiennes». Les calories doivent être reparties entre le Suhoor (repas de l’aube) et l’Iftar (repas de rupture du jeûne), et 1 à 2 collations saines peuvent également être consommées si nécessaire ;
2. Les repas doivent être bien équilibrés, avec des glucides totaux comprenant environ 40 à 50 % et de préférence d’une source de faible IG ; la teneur en protéines (légumineuses, légumineuses, poisson, volaille ou viande maigre) doit représenter 20 à30% ; et les graisses doivent comprendre 30 à 35%. (avec des graisses mono et polyinsaturées de préférence). Les graisses saturées devraient être limitées à moins de 10% de l’apport calorique quotidien total ;
3. La méthode de «l’Assiette du Ramadan» devrait être utilisée pour concevoir les repas ;
4. Les desserts à forte teneur en sucre devraient être évités après l’iftar et entre les repas. Une quantité modérée de dessert sain est autorisée, par exemple un morceau de fruit.
. Les glucides à faible indice d’IG devraient être choisis, en particulier ceux qui sont riches en fibres (de préférence les grains entiers).
La consommation de glucides provenant des légumes (cuits et crus), des fruits entiers, du yogourt, du lait et des produits laitiers est encouragée. La consommation de glucides provenant du sucre et des céréales hautement transformées (farine de blé́ et amidon comme le maïs, le riz blanc et les pommes de terre) devrait être évitée ou réduite au minimum.
6. Il est essentiel de maintenir un niveau d’hydratation adéquat en buvant suffisamment d’eau et de boissons non sucrées aux deux repas principaux ou entre les deux, et il faut l’encourager (on peut consommer des boissons diététiques). Il faut éviter les boissons sucrées, les sirops, les jus en conserve ou les jus frais avec sucre ajouté. La consommation de boissons caféines (café́, théainsi que les boissons au cola) doivent être minimisées car elles agissent comme des diurétiques pouvant entrainer une déshydratation ;
7. Prenez Suhoor aussi tard que possible, surtout si vous jeûnez pendant plus de 10 heures ;
8. Consommez une quantité́ adéquate de protéines et de matières grasses au moment du Suhoor, car les aliments qui contiennent des niveaux plus élevés de ces macronutriments et des niveaux plus faibles de glucides ont généralement une plus grande capacité́ satiétogène ;
9. L’iftar doit commencer par beaucoup d’eau pour surmonter la déshydratation du jeûne, et 1 à3 petites dattes séchées ou fraiches pour augmenter les niveaux de glucose dans le sang ;
10. Si nécessaire, une collation plus saine comme un fruit, une poignée de noix ou des légumes peut être consommée entre les repas. En général, chaque collation devrait avoir entre 100 et 200 calories, mais cela peut être plus élevé́ selon les besoins caloriques de l’individu. Certains individus peuvent avoir un goûter (goûter d’iftar) pour rompre leur jeûne, suivi de la prière du Maghreb (coucher du soleil), puis manger le repas d’iftar plus tard dans la soirée.
Thérapeutiques
Selon Dr Ly, l’utilisation de la metformine et/ou de l’acarbose chez les diabétiques de type 2 pendant le Ramadan est considérée comme sûre. Aucune modification de la dose n’est nécessaire. Concernant les sulfamides, le médecin fait savoir que dans une étude observationnelle portant sur 1378 diabétiques de type 2 traites par des sulfamides hypoglycémiants, environ un cinquième ont présenté́ une hypoglycémie symptomatique pendant le Ramadan. Le gliclazide est le sulfamide qui donne le moins d’hypoglycémie (14%) suivi du glimépiride (16%) et du glibenclamide (25%). Il estime aussi que dans certaines études, la proportion de patients sous gliclazide ayant présenté́ des évènements hypoglycémiques symptomatiques s’est révélée être similaire aux gliptines. Ces études démontrent que de nombreux patients diabétiques de type 2 peuvent continuer à utiliser des sulfamides de deuxième génération et jeûner. Le gliclazide semble préférable et le glibenclamide doit être évité. L’utilisation de ces médicaments doit être individualisée, en suivant les indications du clinicien. Agonistes du récepteur du GLP1 : sur ce point, Dr Abdoul Aziz Ly a avancé que la liraglutide permet de réduire efficacement le poids, le taux d’HbA1c pendant le Ramadan avec beaucoup moins d’hypoglycémies, en comparaison aux sulfamides hypoglycémiants. «Tant que la titration a été́ faite de manière appropriée avant le Ramadan (6 semaines avant), aucune autre modification du traitement n’est nécessaire. Les données relatives à l’utilisation de nouveaux agonistes du GLP-1 (lixisénatide, dulaglutide et albiglutide) pendant le Ramadan font défaut» a-t-il déclaré. Inhibiteurs de SGLT2 «Glifozines» : les glifozines, relève le diabétologue, ont démontré́une amélioration efficace du contrôle glycémique et de la perte de poids et sont associés à un faible risque d’hypoglycémie. Pour cette raison, ces médicaments pourraient constituer une option de traitement sans danger pour les diabétiques de type 2 pendant le Ramadan. Cependant, certains problèmes de sécurité́ ont été́ soulevés, tels que l’augmentation de la déshydratation ou de l’hypotension orthostatique ainsi que le risque d’acidocétose. Les patients considères plus à risque de complications, tels que les personnes âgées, les insuffisants rénaux, les hypotendus ou ceux prenant des diurétiques, ne doivent pas être traites avec des glifozines. Ils devraient être pris avec l’IFTAR et il faut assurer une bonne hydratation. En raison du faible risque d’hypoglycémie associé aux glifozines, aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire.
Insulinothérapie
L’insuline est un traitement utilisé par nombre de diabétiques. Il existe une panoplie d’insuline allant de la lente àl’ultra rapide, en passant par les intermédiaires et les rapides. L’effet secondaire majeur de l’insuline est l’hypoglycémie ; d’où l’adaptation nécessaire de sa posologie lors du Ramadan. Différents cas de figures sont envisageables selon que le malade est sous un schéma "bed time" ou "basal bolus" etc. Le tableau suivant résume les adaptations de doses nécessaires pour éviter les hypoglycémies.
Attention !
Le jeûne doit être rompu en cas de signes d’hypoglycémie et si la glycémie est inferieure ̀a 0,7 g/l ou supérieure à3g/l. En fonction du degré́ de risque la surveillance devra être adaptée.
LA F2S MAINTIENT SON MOT D'ORDRE DE GREVE
La fédération des syndicats de la santé (F2S) va poursuivre son combat. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les blouses blanches ont décidé de maintenir leur plan d’action lancé la semaine dernière. Ils annoncent une grève de 48 heures les 13 et 14 mars
La rencontre tripartite convoquée le jeudi dernier par le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas convaincu la Fédération des syndicats de la santé (F2S). Cheikh Seck et ses camarades ont décidé de maintenir leur plan d’action pour dénoncer le manque de considération des organisations à l’égard de la F2S.
La fédération des syndicats de la santé (F2S) va poursuivre son combat. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les blouses blanches ont décidé de maintenir leur plan d’action lancé la semaine dernière. Ils annoncent une grève de 48 heures les 13 et 14 mars.
La fédération rejette la main tendue du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ces syndicalistes fustigent, en effet, une tentative de déstabilisation de leurs organisations syndicales. «Nous n’avions jamais imaginé qu’après le combat mené pour le changement dans ce pays, des groupes de lobbies extrêmement dangereux continuent encore à anéantir ou annihiler la volonté de l’État et des partenaires sociaux à apaiser le climat social pour sauver ce pays de la situation extrêmement difficile. Un dialogue ne peut se faire que dans la sincérité et non dans les manœuvres ou la ruse», déclarent Cheikh Seck et ses camarades.
Pour ces syndicalistes, ce qui s’est passé au grand théâtre relève de la provocation. «Même pour les invitations, la fédération qui compte 11 organisations du secteur de la santé et de l’action sociale n’a reçu que trois invitations, alors que des syndicats d’un seul corps reçoivent plus de cartes que toute la fédération réunie; Dans la prise de parole, l’inspecteur Amdy Moustapha Amar, du ministère du Travail, dans un ton discourtois, nous signifia que la décision de nous priver de parole est actée et que rien ne lui fera changer d’avis parce qu’il l’a reçu de ses supérieurs», a regretté Cheikh Seck.
Mieux, poursuit-il, dans le document de synthèse sur les points de revendications du secteur de la santé remis à la presse n’apparaît aucun point de revendication de la Fédération. Il reste convaincu que la main du conseil du Premier Ministre en matière de santé n’est pas étrangère à cette forfaiture. «Ce dernier, au lieu d’aider le chef du gouvernement, lui cherche des ennemis en nous attaquant à travers les réseaux sociaux. Le ministère de la Santé comme celui de la fonction publique semble jouer un rôle de spectateurs pour ne pas dire de complice, avec un mutisme suspect», regrette le syndicaliste.
Cependant, il a réitéré l’ouverture de la F2S au dialogue. «L’adage dit que qui ne dit rien consent. Le Premier ministre, si vous êtes d’avis contraire, il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard. Nous saluons votre appel et la volonté de dialogue et sommes prêts à vous accompagner pour trouver des solutions aux problèmes qui sont entre autres le respect des accords», affirme Dr Cheikh Seck.
L’ONU EXIGE UNE APPLICATION STRICTE DE LA LOI
Malgré l’interdiction de l’excision depuis plus de deux décennies, onze fillettes âgées de cinq mois à cinq ans ont été mutilées le 15 février dernier à Goudomp, dans la région de Sédhiou.
Malgré l’interdiction de l’excision depuis plus de deux décennies, onze fillettes âgées de cinq mois à cinq ans ont été mutilées le 15 février dernier à Goudomp, dans la région de Sédhiou. Face à cette violation grave des droits des enfants, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes dénoncent un recul inquiétant et appellent à l’application stricte de la loi pour mettre fin à cette pratique néfaste.
L’excision, pourtant interdite au Sénégal depuis plus de vingt ans, continue de sévir dans certaines communautés. Le samedi 15 février 2025, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, onze fillettes âgées de cinq mois à cinq ans ont été excisées collectivement. L’information, révélée par les services de protection de l’enfance et relayée par les agences onusiennes, a suscité une vive indignation.
Dans un communiqué publié le 21 février, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes dénoncent avec fermeté cet acte barbare, qui survient quelques jours seulement après la Journée internationale de tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines (MGF). Ces organisations regrettent que, malgré les efforts du gouvernement et les avancées législatives, cette pratique persiste dans certaines régions, souvent avec la complicité de membres de la communauté.
Si aucune interpellation n’a encore eu lieu, les agences onusiennes saluent le travail des forces de l’ordre, des services de santé et des acteurs engagés dans la lutte contre les MGF.
Elles rappellent l’urgence d’appliquer la loi pour traduire en justice les auteurs et complices de ces crimes.
Un fléau aux conséquences dramatiques
L’excision est une atteinte grave aux droits fondamentaux des filles et des femmes. Ses conséquences physiques et psychologiques sont profondes et irréversibles : douleurs aiguës, infections, complications obstétricales, traumatismes psychologiques et, dans certains cas, décès. « L’excision n’est pas seulement une atteinte à l’intégrité physique des filles, c’est une négation de leur avenir », a déclaré Jacques Boyer, Représentant de l’UNICEF au Sénégal. Tracey Hebert-Seck, Représentante de l’UNFPA, s’indigne également : « À cinq années de l’échéance des ODD de 2030, un seul cas est de trop ! Il est impératif de prendre nos responsabilités afin qu’aucune fille ne subisse encore ce sort. »
Arlette Mvondo, de son côté, souligne le paradoxe sénégalais : « Il est difficile de comprendre qu’une violation aussi grave des droits fondamentaux des filles ait lieu dans un pays pionnier dans la lutte contre les MGF. ». Les chiffres confirment l’ampleur du problème : au Sénégal, près de deux millions de filles et de femmes ont subi des MGF. Parmi elles, 12,9 % ont été excisées avant l’âge de 15 ans, et .80 % avant leur cinquième anniversaire.
Une loi en vigueur mais insuffisamment appliquée
Le Sénégal a pourtant été l’un des premiers pays de la région à criminaliser l’excision avec l’adoption en 1999 de la loi 99-05. Celleci pénalise non seulement la pratique elle-même, mais aussi son instigation, sa préparation, son assistance et son non-signalement. La Constitution sénégalaise, dans son article 7, garantit également la protection de toute personne contre toute forme de mutilation physique. Mais malgré ces avancées législatives, l’application de la loi reste insuffisante. Dans certaines communautés, l’excision demeure profondément ancrée dans les traditions et continue d’être pratiquée en secret.
Face à cette situation, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes appellent à un sursaut collectif. Elles exhortent les autorités à poursuivre systématiquement les responsables de ces actes et à renforcer la sensibilisation pour éradiquer définitivement cette pratique. Depuis 2008, l’UNICEF et l’UNFPA soutiennent la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour l’abandon des MGF. Ces agences collaborent avec les ministères, les collectivités territoriales et la société civile pour lutter contre les violences et les pratiques néfastes visant les femmes et les filles.
L’excision n’est pas une fatalité. Si la loi est appliquée avec rigueur et que les efforts de sensibilisation se poursuivent, il est possible d’en finir définitivement avec cette pratique d’un autre âge. Pour cela, un engagement ferme du gouvernement, des autorités locales et de la société dans son ensemble est indispensable.
LE SAMES SUSPEND PROVISOIREMENT SA GRÈVE
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé la suspension provisoire de son mot d’ordre de grève en réponse à l’engagement des autorités lors du dialogue tripartite (Syndicats-Gouvernement-Patronat) du 27 février 2025.
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé la suspension provisoire de son mot d’ordre de grève en réponse à l’engagement des autorités lors du dialogue tripartite (Syndicats-Gouvernement-Patronat) du 27 février 2025. Cette rencontre, tenue au Grand Théâtre, a permis d’échanger sur les revendications syndicales en vue d’un pacte de stabilité sociale.
Dans un communiqué, le Bureau exécutif national (BEN) a déclaré : « Une trêve est décrétée avec une suspension provisoire du mot d’ordre de grève à compter de ce jour. » Il a également salué l’appel du Premier ministre en faveur d’un climat social apaisé et d’un dialogue régulier avec les syndicats.
Toutefois, le SAMES appelle ses membres « à rester mobilisés jusqu’à la satisfaction complète de sa plateforme revendicative ».
Pour rappel, le syndicat avait entamé, mercredi dernier, une grève de 48 heures pour exiger le recrutement massif de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique, afin de renforcer les effectifs hospitaliers et améliorer la couverture sanitaire.
VERS LE RECRUTEMENT DE 3000 À 4000 AGENTS D’ICI 2029
Le ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, invité de l’émission Point de Vue sur la RTS, a apporté des éclairages sur les défis du secteur sanitaire au Sénégal. Il a notamment annoncé une perspective de recrutement de 3000 à 4000 agents de santé ...
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, invité de l’émission Point de Vue sur la RTS, a apporté des éclairages sur les défis du secteur sanitaire au Sénégal. Il a notamment annoncé une perspective de recrutement de 3000 à 4000 agents de santé entre 2025 et 2029, dont plus de 60 % seront des personnels médicaux et paramédicaux.
Face à la nécessité d’améliorer l’offre de soins, Dr Ibrahima Sy a précisé que les autorités travaillent à définir les modalités de ce recrutement. « L’information a été partagée avec les autorités, et elles vont analyser ce qui est faisable, comme cela a été fait dans le secteur de l’éducation », a-t-il indiqué.
Cependant, le ministre a tenu à souligner que l’emploi dans le secteur de la santé ne doit pas être limité à la fonction publique. Il a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle du secteur privé dans le développement des infrastructures sanitaires et la création d’emplois.
Le ministre a mis en avant l’importance d’investissements privés dans le domaine hospitalier. Selon lui, le développement d’hôpitaux privés de haut standing pourrait réduire le flux des patients sénégalais qui se rendent en Tunisie, en Turquie ou au Maroc pour des soins médicaux spécialisés.
« Beaucoup de Sénégalais se soignent à l’étranger dans des hôpitaux privés. C’est un modèle que nous devons encourager ici, afin d’offrir des soins de qualité à des coûts accessibles, cela permettra de réduire le tourisme sanitaire vers ces pays », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Dr Sy a évoqué la nécessité de revoir les conditions salariales des agents de santé pour motiver le personnel et combler les déficits en ressources humaines dans les établissements publics.
« Il faut repenser les mécanismes de motivation et transformer certains avantages en postes budgétaires durables. L’augmentation des salaires pourrait être une solution pour stabiliser et dynamiser le personnel hospitalier », a-t-il affirmé.
LA DOSE DE PLUS
La décision de l’administration Trump de geler la contribution financière des Etats-Unis dans la lutte contre le Sida, met en danger des millions de personnes vivant avec le le VIH, ainsi que des populations clés et vulnérables
La décision de l’administration Trump de geler la contribution financière des Etats-Unis dans la lutte contre le Sida, met en danger des millions de personnes vivant avec le le VIH, ainsi que des populations clés et vulnérables, indique, un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
”Les investissements de l’aide américaine dans la riposte mondiale au VIH, à travers le Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, jouait, un rôle essentiel aux progrès vers l’élimination des Infections sexuellement transmissibles (IST)”, souligne le document de l’institution spécialisée de l’ONU.
L’OMS renseigne que ”les premiers rapports partagés indiquent que les services de prévention et de traitement des populations clés sont les plus touchés” par cette décision de l’administration Trump.
” Ces rapports signalent que de nombreux éléments essentiels, comme les interventions de prévention fondées sur des données probantes, y compris la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH, les services de réduction des risques pour les personnes qui s’injectent des drogues et les programmes communautaires ont été définitivement arrêtés”, ajoute le texte.
Ils (rapports) font aussi état de la ”fermeture de centres de santé offrant des interventions de prévention, de dépistage et de traitement aux populations clés auparavant soutenus par des fonds américains”.
”Ces perturbations, selon l’OMS (vont) entrainer des pénuries de personnel, des interruptions de la chaîne d’approvisionnement au détriment des populations clés, des travailleurs du sexe, des consommateurs de drogues injectables, des personnes incarcérées et des personnes transgenres et de diverses identités de genre vulnérables à l’infection VIH et à la mort”.
Evaluant cette situation, l’institution spécialisée de l’ONU, invite les Etats membres à ”trouver des solutions à long terme, y compris un financement national durable pour protéger ces services de santé vitaux, essentiels pour maintenir la tendance à la baisse de l’incidence et de la mortalité du VIH (…)”, indique le communiqué.
OUI, LE DIABETIQUE JEUNE, MAIS…
Selon Dr Abdoul Aziz Ly, Endocrinologue, Diabétologue, Nutritionniste, Spécialiste des Maladies Métaboliques, Médecine Interne Hôpital Tivaouane, le jeûne chez le diabétique est possible, mais cela peut être source de complications sévères.
Selon Dr Abdoul Aziz Ly, Endocrinologue, Diabétologue, Nutritionniste, Spécialiste des Maladies Métaboliques, Médecine Interne Hôpital Tivaouane, le jeûne chez le diabétique est possible, mais cela peut être source de complications sévères. Selon lui, il doit être programmé et encadré et cela passe par une consultation pré-Ramadan où le risque pourra être évalué et une éducation thérapeutique dispensée en vue d’un Ramadan sécurisé. La prise en charge du diabétique jeûneur doit être multidisciplinaire, regroupant le diabétologue, le diététicien, le nutritionniste et le malade au centre.
La communauté musulmane démarre le Ramadan, l’un des cinq piliers de la religion islamique, pendant un mois saint durant lequel le jeûne doit être observé du lever au coucher du soleil. Ce calendrier étant lunaire, la période d’abstinence de boire et de manger, varie de 10h à 20h par jour, selon la région géographique.
Face à̀ cette restriction, plusieurs modifications de l’organisme sont nécessaire, selon Dr Ly Abdoul Aziz, Endocrinologue, Diabétologue, Nutritionniste, Spécialiste des Maladies Métaboliques et Médecine Interne à l’hôpital de Tivaouane, pour s’adapter et continuer à exercer son rôle. Dans le cadre du diabète, il a estimé que la majorité́ des personnes vivant avec cette maladie peuvent en être exemptées. Cependant, beaucoup de personnes choisissent de jeuner et parfois contrairement aux conseils médicaux. Le diabétique désirant observer ce rituel devra être éduqué, évalué, accompagné et même parfois dissuadé pour son bienêtre, prévient le Diabétologue.
DIABETE ET RAMADAN
Le jeûne n’est pas recommandé́ pour tout le monde, en l’occurrence pour les personnes atteintes d’un problème de santé. Selon Dr Ly, en 2019, le nombre de personnes atteintes de diabète dans le monde était estimé ̀a 463 millions, avec une augmentation de 51% (700 millions) prévue d’ici 2045. Le nombre de personnes atteintes de diabète dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord, une région où la plus grande proportion des habitants est musulmane, devrait plus que doubler d’ici 2045. Une augmentation similaire est prévue dans le Sud et à l’Est de l’Asie, une autre région où prédomine l’Islam. Le Ramadan est largement observé dans le monde entier. Il a rajouté qu’une récente enquête menée dans 39 pays sur 38.000 musulmans ; 93 % ont déclaré́ jeûner pendant le Ramadan. L’étude EPIDIAR sur le diabète et le Ramadan (Epidemiology of Diabetes and Ramadan) réalisée en 2001 a révélé́ aussi que 42,8% des personnes atteintes de diabète de type 1 et 78,7% des diabétiques de type 2 jeûnaient pendant au moins 15 jours durant le Ramadan.
De même, l’étude CREED de 2010 a rapporté́ que 94,2% des participants atteints de diabète de type 2 ont jeûné pendant au moins 15 jours et 63,6% tous les jours du Ramadan. Plus récemment, l’étude DAR-MENA (Diabète et Ramadan – Moyen_Orient et Afrique du Nord), sur le diabète de type 2, a révélé́ que 86% des participants jeûnaient pendant au moins 15 jours.
Au Sénégal, en 2023, dans une étude menée à l’hôpital Abass Ndao, 52,1% avaient jeûné tout le mois. Il est donc clair que le jeûne du Ramadan est une pratique très importante et a un impact majeur sur la prise en charge du diabète dans la population musulmane ; d’où̀ l’intérêt d’une bonne éducation thérapeutique, souligne Dr Ly.
CONSULTATION PRE - RAMADAN
Pour Dr Ly, une évaluation préalable avant le Ramadan doit idéalement avoir lieu 6 à8 semaines avant le début du Ramadan. Ici, les soignants pourront obtenir un historique médical détaillé́ et effectuer une évaluation des risques. Cette évaluation se base, selon le médecin, sur les recommandations émises par les sociétés savantes. Elles comprennent des conseils sur la sécurité́ du jeûne avec des scores de risque faible ou modéré́ ou enlevé́, des stratégies pour modifier la dose et le régime de traitement. Les principaux objectifs d’une visite pré-Ramadan sont, selon le spécialiste, l’éducation axée sur le Ramadan et des conseils en matière de nutrition. Par la suite, les personnes qui décident de jeûner devront suivre des directives sur la gestion de leur diabète pendant le Ramadan, y compris les changements à la glycémie. Surveiller les horaires et ajuster la posologie des médicaments. Enfin, après la fin du Ramadan, il soutient qu’il est conseillé́d’effectuer un suivi post Ramadan. Un suivi après le ramadan aidera les soignants à obtenir des renseignements cruciaux sur les succès et les défis de la personne pendant le Ramadan et fera en sorte que le Ramadan de l’année suivante puisse être plus efficace. Ce processus doit être entrepris avant chaque mois de Ramadan, car le jeûne réussit d’une année ne garantit pas le succès de l’année suivante.
BIENFAITS DU RAMADAN SUR LE DIABETE
A en croire Dr Ly, une méta-analyse récente de 70 études a examiné́ certains des changements physiques qui peuvent survenir à la suite du jeûne pendant le Ramadan. «On a constaté́ que le poids était significativement réduit après le Ramadan et cet effet a également été́ observé chez différents sous-groupes de l’indice de masse corporelle normal, en surpoids et obèse. En outre, on a constaté́ que la perte de poids pouvait être transitoire, les périodes pré-Ramadan revenant environ 2 à5 semaines après le Ramadan» a-t-il renseigné.
COMPLICATION CHEZ LE JEUNEUR DIABETIQUE
Le jeûne pendant le Ramadan, pour les personnes atteintes de diabète, comporte des risques considérables, malgré que beaucoup d’entre elles insistent encore à jeûner. Le Diabétologue de l’hôpital de Tuvaluane relève que les principales complications durant le jeûne sont l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. «Les périodes de jeûne estivales peuvent durer entre 15 et 18 heures par jour et sont souvent effectuées dans des conditions chaudes et humides qui peuvent entrainer des complications, comme la déshydratation» a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : «récemment, l’étude sur le diabète de type 1 menée par Diabetes and Ramadan - Middle East and North Africa (DAR-MENA) a révélé́ que 48,5% des participants jeûnaient pendant tout le mois du Ramadan. L’incidence des hypoglycémies confirmées et graves était semblable ̀à celle de la période précédant le Ramadan. Dans l’étude DARMENA sur le diabète de type 2, il a été́ démontré que l’hypoglycémie augmentait significativement pendant le Ramadan, par rapport ̀à avant le Ramadan, 10,4% - 4,9% respectivement».
ACTIVITE PHYSIQUE ET RAMADAN
Il est conseillé́ de maintenir un niveau d’activité́physique raisonnable pendant le jeûne du Ramadan, en évitant les activités intenses dans les heures précédant le coucher du soleil, lorsqu’une hypoglycémie est plus probable. Encourager une activité́ physique adaptée après la rupture du jeûne, en assurant un apport hydrique suffisant. Les prières multiples de «tarawikh» (surérogatoires ou «nawafil») seront comptabilisées dans l’activité́ physique.
PLAN NUTRITIONNEL DU RAMADAN POUR DIABE TIQUE
Selon le médecin nutritionniste, Dr Ly, il est conseillé pour les diabétiques jeûneurs, la consommation d’une quantité́ adéquate de calories quotidiennes. «Les calories doivent être réparties entre le «Suhoor» («kheudd» avant l’aube, ndrl) et l’«Iftar» (rupture au coucher du soleil, ndlr), et 1 à 2 collations saines peuvent également être consommées si nécessaire». Revenant sur les repas, il a estimé qu’ils doivent être bien équilibrés, avec des glucides totaux comprenant environ 40 à50% et de préférence d’une source de faible IG ; la teneur en protéines, dont les légumineuses, poisson, volaille ou viande maigre, doit représenter 20 à 30% ; et les graisses doivent comprendre 30 à35%. Les graisses saturées devraient être limitées à moins de 10% de l’apport calorique quotidien total. La méthode de «l’assiette du Ramadan» devrait être utilisée pour concevoir les repas. Et les desserts à forte teneur en sucre devraient être évités après l’«Iftar» (rupture) et entre les repas. Une quantité́ modérée de dessert sain est autorisée, par exemple un morceau de fruit. Quant aux glucides, ceux à faible indice d’IG devraient être choisis, en particulier ceux qui sont riches en fibres de préférence les grains entiers. La consommation de glucides provenant dès légumes cuits et crus, des fruits entiers, du yogourt, du lait et des produits laitiers est encouragée. Par contre, la consommation de glucides provenant du sucre et des céréales hautement transformées dont farine de blé́ et amidon comme le maïs, le riz blanc et les pommes de terre devrait être évitée ou réduite au minimum.
Le médecin déclare aussi qu’il est essentiel de maintenir un niveau d’hydratation adéquat, en buvant suffisamment d’eau et de boissons non sucrées aux deux repas principaux ou entre les deux, et il faut l’encourager. Il faut cependant éviter les boissons sucrées, les sirops, les jus en conserve ou les jus frais avec sucre ajouté. La consommation de boissons caféines comme café́, thé ainsi que les boissons au cola doivent être minimisées car elles agissent comme des diurétiques pouvant entrainer une déshydratation. «Prenez Suhoor («kheudd» en wolof, ndlr) aussi tard que possible, surtout si vous jeunez pendant plus de 10 heures. Consommez une quantité́ adéquate de protéines et de matières grasses chez Suhoor, car les aliments qui contiennent des niveaux plus élevés de ces macronutriments et des niveaux plus faibles de glucides ont généralement une plus grande capacité́ satiétogène», souligne Dr Ly. Et d’attester : « L’Iftar (la rupture, nldr) doit commencer par beaucoup d’eau, pour surmonter la déshydratation du jeûne, et 1 à 3 petites dattes séchées ou fraiches pour augmenter les niveaux de glucose dans le sang». Pour Dr Ly, si nécessaire, une collation plus saine comme un fruit, une poignée de noix ou des légumes peut être consommée entre les repas. «En général, chaque collation devrait avoir entre 100 et 200 calories, mais cela peut être plus élevé́ selon les besoins caloriques de l’individu. Certains individus peuvent avoir un goûter (goûter d’«Iftar») pour rompre leur jeûne, suivi de la prière du Maghrib (prière de coucher du soleil, ndlr), puis manger le repas d’Iftar plus tard dans la soirée», conseille-t-il.
SURVEILLANCE
Le jeûne doit être rompu en cas de signes d’hypoglycémie et si la glycémie est inferieure à0,7 g/l ou supérieure à3g/l. En fonction du degré́ de risque, la surveillance devra être adaptée, insiste Dr Abdoul Aziz Ly.
AFRIK SANTE PLAIDE POUR L’ERECTION DE SERVICES DEDIES DANS TOUTES LES STRUCTURES MEDICALES DU PAYS
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maladies rares touchent à ce jour plus 300 millions de personnes dans le monde
Dans le cadre de la Journée internationale des maladies rares, célébrée chaque 28 février à l’échelle mondiale, l'Association Humanitaire de Lutte contre les Maladies Rares, en collaboration avec Afrik Santé réitère son engagement pour inscrire le Sénégal dans l’agenda des pays marquant cet événement crucial. C’était à l’occasion d’une randonnée pédestre de sensibilisation à Guédiawaye.
« Les maladies rares, par leur nature, touchent un nombre restreint de personnes, créant des défis spécifiques liés à cette rareté. Cependant, il est important de souligner que certaines pathologies autrefois considérées comme rares, telles que le cancer, le diabète ou l'hypertension, sont désormais devenues courantes dans notre pays » a indiqué le SG de l’association qui poursuit « Ce changement inquiétant est en grande partie dû à l'évolution de notre alimentation et de nos habitudes de vie. Sans une attention suffisante portée à ces maladies et à leurs causes sous-jacentes, nous avons vu leur prévalence augmenter et leurs effets dévastateurs se multiplier, devenant des défis majeurs de santé publique. Il en va de même pour des maladies comme la drépanocytose ou l’hémophilie, qui autrefois touchaient un nombre restreint d’individus, mais qui, aujourd’hui, affectent un nombre croissant de personnes » renseigne Cheikh Tidiane Mbengue. Et de mettre en lumière la réalité des maladies rares dans le monde, qui concernent à ce jour plus de 300 millions de personnes, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces maladies sont souvent graves, chroniques, et évolutives. Elles peuvent se manifester dès la naissance, comme dans le cas de l’amyotrophie spinale infantile, ou plus tard dans la vie, comme pour la maladie de Huntington ou la sclérose latérale amyotrophique.
« A l’heure actuelle, on dénombre entre 7000 et 8000 maladies rares à travers le monde, des pathologies pour certaines d’entre elles encore mal comprises. Certaines sont génétiques, d'autres sont des infections rares, des cancers peu communs, ou des maladies auto-immunes. Ce qui rend encore plus complexe leur prise en charge est le manque de connaissances médicales et scientifiques à leur sujet. Les patients souffrant de ces maladies font face à des difficultés similaires : un diagnostic tardif, un manque d’information, des obstacles pour accéder aux soins appropriés et une prise en charge souvent fragmentée » a jouté ce dernier au cours de la randonnée pédestre. Le journaliste spécialisé en santé exprime sa conviction que ce combat nécessite une mobilisation à tous les niveaux, en particulier au sein des institutions publiques et privées, pour garantir une prise en charge adéquate de toutes les personnes touchées par ces maladies rares. Il appelle à une action immédiate et décisive pour ériger les bases d’un service des maladies rares dans chaque structure de santé à travers le pays.
LA GREVE DU SAMES BIEN SUIVIE A L'HOPITAL MAME ABDOU AZIZ SY DABAKH
Le mouvement de grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) est ”bien suivi” à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, a confié à l’APS le point focal dudit syndicat, Dr Maïmouna Ndiaye.
Le mouvement de grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) est ”bien suivi” à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, a confié à l’APS le point focal dudit syndicat, Dr Maïmouna Ndiaye.
‘’Nous suivons 48 heures de grève pour matérialiser notre deuxième plan d’action démarré ce mercredi. Un plan d’action suivi par l’ensemble des membres du SAMES”, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.
La syndicaliste note que le SAMES a décrété ce mercredi 48 h de grève totale sauf au SAU (Service d’accueil et d’urgence) comme lors du premier mouvement des 18 et 19 février derniers.
Elle a rappelé que le SAMES proteste contre la ‘’persistance de mauvaises conditions de travail et l’absence de réponses concrètes du gouvernement’’ à ses revendications.
Le syndicat déplore également l’”absence de dialogue réel” et accuse les autorités de “négliger les doléances des médecins”.
En outre, le SAMES exige un recrutement massif de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique afin de désengorger les structures de santé et d’améliorer la couverture sanitaire.
Le syndicat réclame aussi une “gestion plus transparente et démocratique des ressources humaines, notamment à travers des appels à candidatures pour les nominations aux postes de responsabilité”.
La question du régime indemnitaire est également un “point central de la plateforme revendicative”, selon la syndicaliste.
Une autre doléance porte sur la “revalorisation des pensions de retraite” des médecins, dont la “précarité” une fois à la retraite, est pointée par le SAMES.