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8 mai 2024
Société
par Madiambal Diagne
DIOMAYE-SONKO, QUE TOUT LE MONDE MONTRE SES DOSSIERS FONCIERS
La suspension des travaux sur la Corniche est un signal dissuasif pour les investisseurs. Diomaye accepte pour Atépa ce que Diouf, Wade et Macky lui avaient refusé. Je suis totalement à l’aise sur ce sujet
Diomaye accepte pour Atépa ce que Diouf, Wade et Macky avaient refusé. L’homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atepa, a annoncé le dimanche 28 avril 2024, une décision du président Bassirou Diomaye Faye de suspendre tous les chantiers privés en cours d’exécution sur la Corniche de Dakar. A quel titre Atepa annonce-t-il, à la place du gouvernement et des autorités compétentes, d’aussi importantes mesures, dans son propre secteur d’activités où il a des concurrents et sans doute quelques petits comptes à régler ? La dame Aby Ndour peut davantage craindre pour son petit business sur la Corniche ! N’aurait-il pas été plus décent de laisser le soin à un officiel de faire une telle annonce ! Quid des constructions qui ont fini d’être réalisées et dont certaines l’ont été avec l’implication directe de Pierre Goudiaby Atepa ? Ne faudrait-il pas les détruire pour être justes et équitables ? Voilà un parfait signal dissuasif pour tous les investisseurs qui détiennent des titres de propriété irrévocables et qui ont levé des financements auprès des banques et/ou ont recueilli l’argent d’acheteurs qui attendent le respect des délais de livraison convenus ! Au cas où l’Etat du Sénégal se risquerait à dédommager les victimes, que le budget national ne suffirait pas pour cela ! A titre d’exemple, l’Etat avait été obligé, en dépit des protestations du Président Macky Sall, de payer un terrain de 6000 m2 au prix de 9 milliards de francs, pour y ériger l’usine de dessalement d’eau de mer sur le flanc du Phare de Dakar ! Cela peut donner une idée du coût de dédommagements sur plusieurs kilomètres carrés de superficie de terrains !
Le Directeur général des Impôts et domaines (Dgid), Abdoulaye Diagne, a publié un avis indiquant les zones ciblées par la mesure de suspension des travaux. Soit dit en passant que je ne possède aucun chantier en cours dans les secteurs ciblés. On constate, à la lecture du document, qu’il y transparaît une certaine indignation sélective. En effet, pourquoi sévir seulement sur les affectations foncières postérieures à l’année 2020 ? Il aurait été plus exhaustif de passer au peigne fin toutes les affectations foncières sous le régime de Macky Sall et même de Abdoulaye Wade. Ainsi, on saurait le rôle joué par les uns et les autres comme par exemple celui de Pierre Goudiaby Atepa dans la première opération de morcellement des terres de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ou du terrain jouxtant l’hôtel Terrou Bi de Dakar et abritant partiellement le nouvel hôtel Azalai ou encore les affectations dont avaient pu bénéficier des cadres du parti Pastef et du syndicat des agents des impôts et domaines ? Quel est l’impact économique et social de l’arrêt des chantiers ?
Ce sont des dizaines de milliers d’ouvriers et de techniciens du bâtiment qui gagnent leur vie en passant leurs journées dans ces chantiers. Qui va leur assurer des revenus ? On prendra également en compte les nombreuses personnes qui leur vendent à manger ou des boissons aux heures de travail. Et les familles qui dépendent du revenu journalier ramené par ces ouvriers ? Et les autres commerces et activités de production, de vente de ciment et de matériaux de construction, et les activités des cabinets de notaires ? L’adage dit bien que «quand le bâtiment va, tout va». En arrivant au pouvoir en 2012, Macky Sall avait agi de même que le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, en bloquant des chantiers du lotissement de l’aéroport Léopold Sédar Senghor avec les cités Mbackiou Faye et Cheikh Amar, entre autres. L’évaluation faite par les services du ministère des Finances indiquait que plus de dix mille travailleurs gagnaient leur vie dans ces chantiers, à raison d’une dizaine d’ouvriers par villa. En septembre 2013, le gouvernement a laissé les chantiers se poursuivre pour ne pas faire souffrir davantage l’économie du pays.
Par ailleurs, au-delà de l’impact négatif que cela provoquera sur l’environnement des affaires et la cote du Sénégal au «Doing business», il y aurait fort à craindre qu’avec cette opération, le gouvernement fasse des milliers de victimes innocentes qui ont acquis des terrains par le circuit le plus légal. On peut bien s’imaginer que les pontes qui bénéficieraient d’affectations foncières les mettent immédiatement sur le marché. Dans sa note, le Dgid ouvre une brèche pour envisager l’examen des situations au cas par cas par un Comité ad hoc dont la domiciliation ou la composition n’est pas encore précisée. Reviendra-t-il au Premier ministre de s’occuper des discussions ou autres négociations, au cas par cas ?
Je suis volontaire pour être le premier client d’une enquête sur le foncier
L’occasion est donnée pour clarifier toutes les accusations portées, çà et là, contre des citoyens. Je n’ai eu de cesse de dire, sur tous les plateaux de radio et de télévision, et sur tous les tons, que je n’ai jamais bénéficié d’une affectation d’un seul mètre carré de foncier de la part de l’Etat. Tout patrimoine que j’ai pu acquérir dans ce secteur, l’a été par le truchement d’une transaction foncière stricte, avec des personnes privées et selon les procédures claires et transparentes, et tous les droits et taxes ont été dûment acquittés. Le nouveau gouvernement dispose de tous les leviers pour en avoir le cœur le net, d’autant qu’un responsable du parti Pastef, Abdou Gning, vient d’être nommé à la tête du service des Domaines. Dans un texte du 22 novembre 2022, publié dans ces colonnes et intitulé : «Je ne cède pas au chantage au smartphone», j’indiquais «qu’on a immanquablement des amis et des ennemis.
Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire». J’espère fortement qu’une enquête exhaustive sera ouverte sur le foncier et ce sera une opportunité pour faire la lumière et faire taire des accusations fallacieuses et gratuites qui alimentent quelques causeries. On peut se consoler et rendre grâce à Dieu de faire partie des propriétaires et non pas de cette foule hystérique de délateurs, «livers» et autres promeneurs avec le smartphone à la main, qui prétendent dénoncer on ne sait quel scandale. On devra d’ailleurs nous dire si la propriété privée licite, pour un Sénégalais de surcroît, qui n’a jamais géré des fonds publics, n’a jamais occupé d’emplois publics ou n’a jamais bénéficié d’un contrat avec l’Etat, est prohibée dans ce Sénégal de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye ! Dominique Strauss Kahn, excédé par des reproches ou des quolibets de ses «amis» de la gauche sur sa richesse, avait pu dire un jour : «Devrait-on s’excuser d’être quelque peu riche ?» Encore une fois, personnellement, je suis totalement à l’aise sur ce sujet et cela m’avait permis de m’insurger contre les prédations foncières, avec un article retentissant titré «Finalement, ils ont fait pire que les Wade avec nos terres», en date du 8 juin 2020. Aussi, j’évoque très largement et on ne peut plus librement le sujet dans mon livre «Macky Sall, derrière le masque», publié en septembre 2023. Certains partisans du Président Sall, courroucés, avaient espéré en vain pouvoir me confondre avec des attributions foncières. Mal leur en a pris !
Mon audition que je souhaite tant, devant une structure d’enquête sur les questions foncières, sera le lieu, documents à l’appui, de montrer que depuis que je commençais à construire des maisons et des immeubles ou que j’achetais des terrains, en 1998 (cela fait 26 ans déjà, certains lanceurs d’alerte n’étaient pas encore nés !), Abdoulaye Wade était encore opposant, que Macky Sall était chef de division à la société Petrosen ou que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye étaient étudiants à l’université de Saint-Louis et à l’université de Dakar. Mon audition comme celles de nombreux autres Sénégalais, permettront de fournir des preuves sur des attributions et autres transactions foncières, impliquant de hauts responsables du parti Pastef et portant sur des terrains dont ils ont pu bénéficier, au gré de multiples opérations de morcellement. En effet, cela permettrait également de débusquer des patrimoines fonciers opportunément occultés dans certaines déclarations de patrimoine. Et, croyez-moi, le parjure ne sera pas loin ! Il y a généralement des sujets qu’il vaudrait mieux ne pas soulever si on veut sauvegarder l’image de certaines hautes personnalités de l’Etat.
LA MONTÉE DE L'INQUIÉTUDE
Avec la suspension des travaux décidée sur plusieurs zones sensibles, c'est tout un secteur de l'économie qui est fragilisé, nourrissant craintes des ouvriers et réactions contrastées des populations concernées
Après l’annonce de la suspension des travaux au niveau de la corniche-Ouest et de la Bande des filaos, entre autres localités ciblées par les autorités, les ouvriers et les promoteurs sont dans une attente fragile et se projettent avec anxiété sur l’avenir.
Les autorités ont-elles cédé aux pressions des «livers» ? Depuis le début de la nouvelle alternance, des vidéos sur les supposés biens immobiliers, qui appartiendraient à des privés et des investisseurs, font le tour la toile. Depuis vendredi, le président Bassirou Diomaye Faye a pris la décision d’arrêter toutes les constructions sur la Corniche de Dakar et d’autres zones du pays. Et c’est pour une vérification de documents qui permettent à ces propriétaires d’hôtels, d’immeubles et villas de luxe de construire. Si la corniche-Ouest commence au Cap Manuel, s’étend sur Terrou-bi, la mosquée de la Divinité, l’hôtel King Fahd Palace, la plage de la Bceao jusqu’à celle de Diamalaye, la corniche-Est s’étend du Cap Manuel jusqu’à la plage longeant la route de Rufisque, en passant par la résidence de l’ambassade de France, le Palais présidentiel et le Port. Alors que la Bande de filaos s’étend de la zone de Malibu jusqu’à Malika, en passant par le rond-point Gadaye.
Sur place, les ouvriers sont au pied des murs. Au lendemain de l’annonce de la mesure, les maçons sont présents, en pleine manœuvre au niveau des différents chantiers où poussent des bâtiments à usage d’habitation, des infrastructures publiques comme le nouveau Palais de justice de Pikine-Guédiawaye niché sur la Vdn 3, où les lampadaires sont en train d’être installés par les techniciens. «C’est un site bien loti et la distance règlementaire des 100 m est bien respectée. C’était sur la demande des goorgoorlous, des pères de famille qui habitent dans les 5 communes de Guédiawaye. Il y a aussi des conseillers qui avaient sollicité un déclassement de cette bande, d’autant plus qu’il y avait toujours des agressions et des meurtres. Même les maisons environnantes étaient dans une insécurité totale. Ce site nous revient, c’est notre patrimoine. La majeure partie des gens vulnérables sont propriétaires d’une parcelle ici sur le littoral de la Vdn 3. Il ne faut pas oublier que la ville grandit et que Guédiawaye regorge du monde», renseigne le vieux Assane Diop, trouvé sur le site. A propos de la déclassification de cette Bande de filaos, les avis sont partagés. «Ce qui nous fatigue c’est qu’il y a des activistes mécontents qui ne sont pas bénéficiaires, qui cherchent avec ce nouveau régime à faire des règlements de comptes. Parce qu’ils savent qu’actuellement le régime en place est sensible aux problèmes et veut plaire à tout le monde. Ce qui n’est pas possible. Et nous osons croire que l’Etat va diligenter ce problème avec prudence. Car vouloir arracher un bien pour le donner à un autre est injuste parce qu’il y a beaucoup de personnes qui sont en train de se prononcer sur le littoral alors qu’elles ne maîtrisent même pas ce dossier», renseigne Pape Hann, trouvé sur le site de Gadaye. Selon lui, «ce littoral doit être animé parce qu’il s’étend jusqu’à Saint-Louis. Des infrastructures sont prévues. Il doit être animé et éclairé. Malheureusement, il y a des activistes qui veulent tout diaboliser en demandant à ce que ce que l’occupation du littoral de la Vdn 3 soit annulée. Quelle méchanceté».
Il faut savoir que toute cette zone fait partie du programme du Plan d’urbanisme de détails (Pud) approuvé et rendu exécutoire par un décret de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall qui a été réparti pour un espace (150, 58 ha) comme suit : «43, 92% de la superficie totale du Pud sont réservés à l’habitat, 21, 01% aux voiries et réseaux divers, 35% aux équipements.»
Sur place, quelques filaos dansent sous l’effet du vent. Alors que les ouvriers poursuivent leurs corvées. A Malika, la situation est la même où l’occupation du foncier divise les différentes parties. Les jeunes de la commune, à travers une association locale, réclament 1500 parcelles à l’Etat. En plus d’exiger que le décret qui affecte la zone à certaines personnalités soit annulé, ils demandent au Président Faye l’octroi de ces parcelles à usage… sur le même site. «On ne demande pas de détruire tout ce qui est en train d’être fait ici avec le programme Pud. Ce n’est pas sérieux que les gens le fassent. Mais nous voulons que notre terre nous revienne parce que qu’elle est occupée par des gens qui n’habitent même pas la localité et qui bénéficient des ha. Tout le monde a droit à une parcelle. L’Etat devra faciliter l’octroi d’une parcelle aux enfants de la localité», explique Bachir Paye, détenteur d’une buvette de café Touba au niveau de la plage de Malika.
«J’espère que les autorités savent ce qu’elles font…»
Au niveau de la corniche-Ouest de Dakar où poussent des immeubles, des hôtels, des sites en situation de terrassement, les travaux se poursuivaient hier. Les ouvriers mettent la dernière main sur certaines finitions pour embellir leurs chantiers. Si certains n’ont pas le temps de disserter sur les lendemains qui risquent d’être moins enchanteurs à cause de l’arrêt des travaux, d’autres ont du mal à imaginer la suspension de leurs «contrats» de travail le temps que les audits soient achevés par les services domaniaux et cadastraux. «Que voulez-vous que je vous dise. Nous sommes venus travailler, mais je ne sais pas si demain (aujourd’hui) il sera possible de le faire. Du jour au lendemain, on va se retrouver dans la précarité», note un ouvrier, accroché au pied d’un immeuble. «J’espère que les autorités savent ce qu’elles font, surtout que Diomaye et Sonko sont des inspecteurs des impôts. On ne peut rien obtenir ici sans autorisation», ajoute un autre, qui hume cet effluve marin envoyé par la grande bleue qui gronde à quelques mètres de son lieu de travail. De l’hôtel Azalai, ouvert il y a quelques mois, jusqu’aux Mamelles, les interrogations et les inquiétudes se superposent sur les visages des travailleurs et des promoteurs après cette décision de suspension des procédures domaniales et foncières prise par Faye et Sonko.
ÉMIGRATION, DE NOUVEAUX CANDIDATS INTERPELLÉS PAR LA BASE NAVALE NORD À SAINT-LOUIS
À en croire la Dirpa qui a donné l’information à travers le réseau X, parmi ces candidats à l’émigration, on compte 37 Sénégalais, 8 Gambiens et 2 Guinéens.
Un groupe de 47 candidats à l’émigration irrégulière ont été interpellés par la Base navale Nord dans la nuit du 29 au 30 avril 2024.
À en croire la Dirpa qui a donné l’information à travers le réseau X, parmi ces candidats à l’émigration, on compte 37 Sénégalais, 8 Gambiens et 2 Guinéens qui ont été arrêtés sur la plage avec une pirogue contenant notamment 40 bidons de 30 litres d’essence.
La même source révèle qu’ils ont été remis à la Gendarmerie.
L’ETAT SE PENCHE SUR LE «TONG TONG» DE MBOUR 4
Lotissement sous un parfum de scandale au temps où Abdoulaye Seydou Sow était ministre de l’urbanisme et du logement
Les nouvelles autorités étatiques sont visiblement déterminées à mettre la lumière sur les scandales fonciers dans lesquels sont cités les caciques de l’ancien régime. Parmi les zones dont le directeur général des Impôts et domaines, Abdoulaye Diagne, a ordonné l’arrêt des constructions figure Mbour 4, à Thiès, qui avait fait l’objet d’un véritable «tong tong» au temps où Abdoulaye Seydou Sow était ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique.
On en sait un peu plus sur la suspension de toutes les constructions sur le littoral décrétée par les nouvelles autorités étatiques. Mais il faut souligner que cette mesure ne se limite pas tout simplement à Dakar, elle concerne également d’autres zones situées dans la région de Thiès dont le lotissement dit «Mbour 4» qui a été un véritable tong tong». Dans une note signée par le directeur général des Impôts et Domaines Abdoulaye Diagne, les autres zones et opérations foncières concernées sont le lotissement dit BOA à Dakar, le lotissement dit «Hangar des pèlerins» à Dakar, le lotissement dit EOGEN 1 et 2 à Dakar, le lotissement dit Terme sud à Dakar, le lotissement dit Recasement 2, le lotissement dit Cité Batterie à Dakar, le lotissement dit «EGEBOS» à Dakar, le lotissement dit «Diamalaye» à Dakar, la zone du littoral du département de Dakar (Corniche Ouest et Corniche-Est), ainsi que le Plan d'urbanisme de détails de Guédiawaye.
Cette mesure concerne également «le Plan d'urbanisme de détails de Malika, les pôles urbains de Diacksao Bambilor, Deni Birame Ndao et Daga Kholpa, la partie de la zone du Lac Rose se situant hors du titre foncier de la DGPU, le Plan d'aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès, le site de Pointe Sarène à Mbour, hors zone SAPCO». Dans ce lot figurent aussi «la zone de Ndiébène Gandiol sur l'assiette foncière du titre foncier 136/SL, à Saint-Louis».
Cette mesure résulte, selon Abdoulaye Diagne, d’une volonté des Hautes Autorités de l'État qui estiment nécessaire d'établir une situation exhaustive du foncier dans les zones géographiques les plus sensibles, dans lesquelles la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir. D’après la note signée par le directeur général des Impôts et Domaines, les mesures de suspension concernent les actes et procédures «au niveau de la Direction des Domaines, toute attribution de parcelle dans les zones susvisées ; au niveau des bureaux des domaines, toute instruction de demande de bail, de cession définitive, d'autorisation de céder, d'autorisation d'affecter en hypothèque ; au niveau des bureaux du cadastre, toute instruction de demande de morcellement, d'implantation de parcelles et d'établissement de plan avec NICAD ; au niveau des bureaux de la conservation de la propriété et des droits fonciers, toute instruction de demande d'inscription ou de morcellement ; au niveau des bureaux de recouvrement, toute demande d'enregistrement de baux ou d'actes de vente dans ces zones».
Toutefois, lit-on dans le courrier, l'autorité a particulièrement insisté sur la nécessité de préserver les droits légitimes des particuliers. Aussi, les chefs de service sont-ils appelés, à chaque fois que de besoin, à procéder, sur la base d'éléments objectifs, à une analyse au cas par cas des dossiers qui pourraient bénéficier d'une dérogation. A cet effet, et en accord avec l'autorité, un comité ad hoc sera mis en place pour définir les modalités de soumission, de traitement et de validation de ces cas dérogatoires. Au demeurant, les actes administratifs qui sont déjà en instance d'approbation au niveau de la Direction générale des Impôts et des Domaines seront d'office soumis au comité ad hoc. Dans les autres localités et zones non concernées, les instructions des dossiers domaniaux se poursuivront dans le strict respect des textes et procédures», précise la note.
UN CHANTIER TITANESQUE POUR DIOMAYE FAYE
Lassés de voir le littoral se bétonner sans limite, riverains et associations dénoncent depuis longtemps cette privatisation rampante du domaine public. La fermeté de l'État pourra-t-elle en finir avec les appétits fonciers sur ces zones à protéger ?
Sur instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tous les travaux de construction sur la corniche de Dakar et la bande des filaos de Guédiawaye sont à l’arrêt. L’exécutif a pris ainsi la décision de corriger l’anarchie sur ce domaine public maritime. Reste maintenant à voir si la mesure donnera l’effet escompté, car des initiatives pareilles ont été notées avec les régimes précédents, sans que la boulimie foncière ne cesse.
L ’Etat du Sénégal a décidé d’arrêter tous les travaux sur le littoral de Dakar. L’information est donnée par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, puis confirmée par le Directeur de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos), le colonel Saboury Ndiaye. «On n’a encore rien démoli. Mais, par mesure conservatoire, les travaux sont arrêtés pour permettre à tous ceux qui sont en train de travailler de s’arrêter un moment et permettre de faire le point», a-t-il dit à l’émission point vue de la Radiotélévision sénégalaise (Rts). Selon toujours le Directeur de la Dscos, «il sera procédé d’abord à l’examen des octrois des permis de construire et la nature des constructions». La mesure du président de la République, Bassirou Diomaye Faye concerne la corniche-Ouest et la corniche-Est de Dakar et la bande des filaos de Guédiawaye. Dans la journée d’hier, lundi 29 avril, les gendarmes de la Dscos étaient sur le terrain. La marque, «arrêt Dscos», commence à devenir l’identité de ces immeubles qui poussent à vive allure sur la corniche. Cette décision de l’autorité suprême, d’arrêter tous les chantiers sur le domaine public maritime, tend à conforter la volonté de son Premier ministre, Ousmane Sonko, qui, déjà dans l’opposition, avait promis d’arrêter toute cette poussée vertigineuse de bâtiments une fois arrivé au pouvoir.
«Ces gens, aux esprits malsains, vont rendre compte de tout ce qu'ils ont fait du littoral et cela sans intervention, ni négociation car, c'est trop facile de s'enrichir de cette manière abusive sur le dos du Sénégalais, sans pour autant que des sanctions ne soient prises», avait-il prévenu, lors d’une visite sur le terrain. Non sans regretter «l’occupation de la corniche de telle sorte qu'on ne puisse penser venir en ces lieux pour profiter de l'air, faire du sport ou encore s'épanouir».
Les constructions sur la corniche ont toujours été dénoncées par les citoyens. En 2020, les riverains des Phares des Mamelles ont été surpris de voir des travaux menés près de la colline sur lequel les phares sont installés, depuis des années. Le promoteur qui brandissait un titre de bail datant du 9 avril 2020, a été stoppé par la révolte du collectif, «Touches pas aux terres du Phare des Mamelles», qui s’était ériger en bouclier contre la dégradation de ce site historique. La forte pression avait obligé le président de la République d’alors, Macky Sall, en Conseil des ministres du 10 juin 2020, d’instruire le ministre des Finances et du Budget, celui des Collectivités territoriales et le ministre de l’Intérieur de «veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national». En même temps, il avait suggéré «la mise en place d’un «Plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoral national» et de veiller, sur l’étendue du territoire, à l’application rigoureuse des dispositions du Code de l’urbanisme et du Code de la construction».
Le changement n’a pas été important après cette requête du président Macky Sall. Le jeudi 13 avril 2023, le sous-préfet de l’arrondissement des Almadies, Papa Serigne Niang, avait ordonné la suspension des travaux de construction sur le littoral de Diamalaye, à côté de l'arrêt des bus Tata, dans la commune de Yoff, pour absence d'autorisation de construire approuvée par l'autorité administrative et risques réels de troubles à l'ordre public liés à des menaces d'affrontements entre les habitants du quartier et le promoteur des travaux.
L’accaparement du littoral concerne aussi la bande des filaos de Guédiawaye. Déclassée par le président Macky Sall, pour un programme d’utilité publique, elle fait l’objet d’un véritable partage, au grand dam des populations. L’Association pour la justice environnementale (AJE) a déposé un recours en annulation à la Cour Suprême qui a décidé, lors de son audience du 25 avril 2024, d’instruire le dossier. Cette occupation à outrance des domaines publics, le Technopole de Pikine (zone humide à écosystème riche et varié) en est aussi victime.
DIOMAYE ORDONNE L’ARRET DE PLUSIEURS LOTISSEMENTS A DAKAR, THIES, MBOUR ET SAINT-LOUIS
Dans une lettre estampillée «secret», du 29 avril 2024, le ministère des Finances et du Budget a saisi le Directeur général des Impôts et des Domaines (DGID) pour lui demander de prendre des mesures concernant la lancinante question du foncier,
Dans une Note de service portant «suspension provisoire des procédures domaniales et foncières dans certaines zones», adressée au Directeur des Domaines, le ministre des Finances et des Budget, sur ordre de la tutelle, a requis hier, lundi, l’arrêt de plusieurs lotissements à Dakar, Thiès, Mbour et Saint-Louis.
Dans une lettre estampillée «secret», datée du 29 avril 2024 et largement partagée sur les réseaux sociaux, le ministère des Finances et du Budget a saisi le Directeur général des Impôts et des Domaines (DGID) pour lui demander de prendre des mesures concernant la lancinante question du foncier, objet de litiges. A travers cette directive, les hautes autorités de l’État estiment nécessaire d’établir une situation exhaustive du foncier dans les zones géographiques les plus sensibles, dans lesquelles la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir. Par conséquent, en attendant la réalisation de cet exercice et en application des directives contenues dans la lettre susvisée, le ministre des Finances demande au Directeur général des Impôts et Domaines de procéder à une suspension provisoire de l’instruction des dossiers domaniaux et fonciers dans certaines zones.
Il s’agit du lotissement dit «BOA» à Dakar, le Hangar des pèlerins à l’aéroport Leopold Sédar Senghor, le lotissement dit EOGEN 1 et 2 (Dakar) et à Terme Sud. Les mesures de l’Etat portent aussi sur le «Recasement 2» à Dakar, la cité Batterie qui se trouve aussi dans la capitale, Dakar, idem pour le lotissement dit «EGEBOS» dans la même ville. A Diamalaye, l’Etat a aussi décidé de sursoir au lotissement. Il en est ainsi sur le littoral du département de Dakar (Corniche-Ouest et Corniche-Est). Le Plan d’urbanisme de détails (PUD) de la ville Guédiawaye est aussi concerné, ainsi que celui de Malika. Le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye inspectera aussi les Pôles urbains de Diacksao Bambilor, Deny Birame Ndao et Daga Kholpa, la partie de la zone du Lac Rose se situant hors du titre foncier de la Délégation générale à la promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose ainsi que le Plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès. Les lotissements de Mbour 4, dans la capitale du rail, et le site de Pointe Sarène à Mbour, hors zone SAPCO, sont aussi arrêté. Il en est de même pour la zone de Ndiébène Gandiole, sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL, à Saint-Louis. Dans la lettre, le ministre des Finances et du Budget précise au Directeur des Domaines que ces suspensions provisoires dureront jusqu’à instruction contraire.
Fatou NDIAYE
LES CENTRALES SYNDICALES À L’ÉPREUVE DE DIOMAYE
Pour cette édition de la Fête du travail 2024, les centrales syndicales de travailleurs ont décidé d’organiser une marche commune sous la bannière de la Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et travailleurs du Sénégal affiliées à la CSI
Si l’année dernière, les Sénégalais ont pu célébrer la Journée internationale des travailleurs (ses) dans le calme, cette présente risque d’être mouvementée sous l’ère du président Bassirou Diomaye Faye. Les travailleurs dans plusieurs syndicats ont commencé à montrer les couleurs avec des mouvements d’humeur, demandant la reprise des négociations. Qui plus est, les doléances des travailleurs en relation avec leurs aspirations syndicales, dans un monde du travail peu élastique, risquent de mettre encore davantage le nouveau régime face à ses responsabilités.
Pour cette édition de la Fête du travail 2024, les centrales syndicales de travailleurs ont décidé d’organiser une marche commune sous la bannière de la Coalition des confédérations syndicales de travailleuses et travailleurs du Sénégal affiliées à la CSI. Elles se mobilisent autour du thème « un Mouvement syndical fort dans une démocratie renforcée ».Contrairement aux autres années, où le point de ralliement était la place de la Nation, cette année, le grand rassemblement se tiendra à la place de l’indépendance. Les acteurs vont prendre départ à l’avenue Lamine Guèye angle Faidherbe longeant la cathédrale pour passer devant le palais, avant d’arriver à la Place de l’indépendance. A tour de rôle, les secrétaires généraux des centrales prendront la parole pour parler au monde du travail. Seulement, pour cette année, les travailleurs attendent de ces derniers plus d’engagements dans la résolution des problèmes du monde du travail. Ces derniers ont commencé à annoncer les couleurs au sein de leurs syndicats respectifs. C’est le cas des travailleurs des collectivités territoriales qui avait observé une grève de 120 h la semaine dernière pour réclamer le statut du fonctionnaire local ainsi que la généralisation de la hausse des salaires à tous les agents de l’Etat, le secteur de la santé qui fait une projection, la pêche entre autres.
Selon les centrales syndicales, l’avènement de la troisième alternance politique traduit la vitalité de la démocratie du Sénégal qui, selon elles, constitue une source de motivation et d’espoir pour le monde du travail et appelle de la part des organisations syndicales plus de vigilance et de résilience. Pour cette année, au-delà de son caractère symbolique, le 1er Mai se déroule dans un contexte international marqué par une série de crises multidimensionnelles. Les acteurs ont évoqué sur le plan géopolitique international, le Moyen Orient avec la guerre en Palestine et l’incursion iranienne dans l’espace aérien israélien. A cela s’ajoute la guerre Russo-Ukrainienne qui perdure. Sur le plan économique, la dégradation du pouvoir d’achat avec l’inflation galopante, la hausse des prix, les menaces sur les emplois, l’insuffisance des revenus pour subvenir aux besoins des familles en matière de soins, frais de scolarité et de location, sans oublier la marginalisation des couches vulnérables dans la mise en œuvre des politiques sociales.
La dépendance excessive de nos Etats constitue un obstacle majeur qui plombe le développement économique, monétaire, sécuritaire et alimentaire. « Cette situation plonge nos pays dans un cercle vicieux d’endettement chronique dont l’impact économique et social n’est plus à démontrer », a fait savoir la Ccss. Face à toutes ces problématiques, la troisième alternance portée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye aura la lourde tâche de présenter des solutions structurelles pour un climat social apaisé.
LES PRÉOCCUPATIONS DE LA COALITION DES CENTRALES SYNDICALES
La coalition des centrales syndicales pour ce 1er mai sou l’ère du Président Faye a décidé de mettre l’accent sur les doléances d’ordre social comme la baisse des prix des denrées de première nécessité, la baisse de la fiscalité sur les salaires mais aussi les coûts de l’électricité, de l’eau et du téléphone. Elle a aussi renseigné qu’elle mettra l’accent sur l’équité au sein des travailleurs de l’Etat en faisant le plaidoyer pour l’harmonisation des augmentations des salaires des agents de l’Etat de 2022 y compris ceux des collectivités territoriales, mais aussi l’indemnité de logement dans tous les autres secteurs. Pour ce qui concerne les réformes, l’accent sera mis dans la révision du statut des décisionnaires par la modification du décret 74 347, des projets du code du travail et du code unique de la sécurité sociale, de la réforme hospitalière et de la nouvelle politique de santé, du renforcement du système éducatif, des décrets concernant le statut des chercheurs de l’ISRA, de l’accélération de la formalisation de l’économie informelle et l’adoption du RSPC, de la réforme du FNR avec l’intégration des travailleurs des collectivités territoriales et les agents non fonctionnaires de l’Etat, du projet d’éradication des abris provisoires et enfin du projet de la nouvelle convention du secteur de l’assurance. Pour y arriver, la Ccss a appelé l’Etat, au cours de son point de presse de la semaine dernière, à des réformes novatrices dans les relations professionnelles à travers un nouveau contrat social fondé sur un partenariat responsable visant le renforcement du pouvoir d’achat des travailleurs, le dialogue social et le pouvoir de négociation des organisations syndicales. Pour un front social apaisé, la Coalition exige de l’Etat l’application de tous les accords signés avec les syndicats des secteurs de l’enseignement, de la santé, de la justice, des collectivités territoriales, des transports, ainsi que l’application de toutes les décisions de justice
DES ANCIENNES DOLÉANCES NON PRISES EN CHARGE
Face aux revendications des centrales à caractère pécuniaire, l’ancien président de la République, Macky Sall, avait émis un niet catégorique en leur rappelant les 627 milliards consentis par l’Etat pour soutenir les ménages, pour résoudre les revendications des enseignants et celles du secteur de la santé. Sur les dérives sur les réseaux sociaux, le président de la République avait affirmé, devant l’assistance, que « nous allons très clairement y mettre un terme d’une façon ou d’une autre». Pour les collectivités territoriales, il avait soutenu que « les maires doivent se conformer aux lois ».
LA PRÉSENCE DE LA FGTS-B, LA GRANDE ÉQUATION
Aujourd’hui, la grande équation réside dans la présence de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal-B. Cette dernière fait maintenant partie des centrales les plus représentatives au sortir des élections de représentativité organisées au mois de décembre par l’Etat du Sénégal. Pour la première fois de son histoire, elle devait prendre place à la table des négociations avec l’Etat. Cependant, des querelles internes sur la légitimité du secrétariat général qui se dispute entre Mballo Dia Thiam et Boubacar Cissokho font qu’elle n’est toujours pas invitée aux négociations contrairement aux autres. Pour ce premier mai, lors du dépôt des cahiers de doléances au palais de la République, sera-t-elle présente ? Si oui, parviendra-t-elle à poser des actes allant dans le sens de défendre les intérêts de ses adhérents ? La remise des cahiers de doléances permettra certainement de répondre à toutes ces questions.
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LE CRÉPUSCULE DU FRANC CFA
« Battre sa monnaie » pour recouvrer la pleine souveraineté : quel chemin emprunter ? Dialo Diop, Demba Moussa Dembélé et Abdoulaye Seck ont confronté leurs visions pour le nécessaire divorce d'avec le franc CFA
Invités de marque pour cet épisode consacré à la question brûlante de la souveraineté monétaire du Sénégal et de l'Afrique de l'Ouest : Dialo Diop, Demba Moussa Dembélé et Abdoulaye Seck ont livré une analyse percutante sur les voies de sortie possibles du franc CFA .
Emblème du néocolonialisme français, le franc CFA continue 60 ans après les indépendances à entraver le développement économique et politique de la région. "Une faillite multidimensionnelle" pour Dialo Diop, vice-président du Pastef, tandis que l'économiste Dembélé pointe "un goulot d'étranglement" profitant à l'ancien colonisateur.
Face à ce constat, plusieurs alternatives ont été explorées. L'ECO, future monnaie unique de la CEDEAO, peine à émerger tant les défis de convergence sont importants. Réformer l'UEMOA en revoyant les règles de sa banque centrale ? Une piste difficile selon les intervenants. Une sortie nationale non concertée du franc CFA pour le Sénégal est envisageable mais avec d'importantes préalables économiques et institutionnelles.
L'hypothèse d'un rattachement à l'alliance monétaire naissante des pays du Sahel a également été avancée. Mais l'option idéale, de l'avis de tous, reste le fédéralisme politique et monétaire panafricain, même si l'objectif semble lointain.
SANDIARA, UN LYCÉEN TUÉ PAR BALLE
C’est un drame qui s’est produit la nuit dernière à Sandiara. Un lycée a été tué par balle par un homme âgé, qui a été arrêté. En attendant qu’il soit présenté au procureur, sa maison a été incendiée.
C’est un drame qui s’est produit la nuit dernière à Sandiara. Un lycée a été tué par balle par un homme âgé, qui a été arrêté. En attendant qu’il soit présenté au procureur, sa maison a été incendiée.
À Sandiara, suite à la mort de leur camarade Malick Pouye, tué par balle, ses camarades ont mis le feu à la maison du présumé tueur. Ce dernier, dénommé Maissa Ngom et surnommé «Pa Allemand», est présentement entre les mains de la gendarmerie en attente d’être présenté au procureur. Les six lycéens qui avaient été arrêtés après l’incendie de la demeure, ont été remis en liberté.
En effet, informe la Rfm, la victime était en classe de seconde. Elle a trouvé la mort dans la nuit du 28 avril au 29 avril 2024, alors qu’ils tentaient, lui et ses amis, d’éteindre un feu qui s’était emparé du véhicule du Vieux Maissa Ngom. Mais, ignorant ce qui se passait, le vieux a ouvert le feu. Et l’irréparable s’est produit.
ACCIDENT TRAGIQUE AU ROND-POINT EMG,1 MORT ET 24 BLESSÉS
Selon les informations des sapeurs-pompiers, l’accident s’est déroulé aux environs de 13H 30 et impliquait un bus de type « tata » qui s’est renversé.
Un tragique accident de la circulation s’est produit au rond-point EMG, faisant un mort et 24 blessés, dont 10 graves, renseigne capitaine Aissatou Keita de 12ème compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Selon les informations de la capitaine, l’accident s’est déroulé aux environs de 13H 30 et impliquait un bus de type « tata » qui s’est renversé.
Elle rassure que tous les blessés, ainsi que la victime décédée, ont été évacués à l’hôpital.