L’hôtel ’’La pierre de Lisse’’, situé à Popenguine, a été victime d’un braquage ce week-end.
C’est aux environs de 03 heures du matin, lorsqu’une dizaine de personnes armées de machettes et autres, débarquent sur les lieux, par la mer. Ils maitrisent d’abord le personnel de sécurité présent sur la plage, avant d’accéder au réceptif. Les membres du personnel et les vigiles également tenus en respect, les malfaiteurs visitent les chambres et s’en prennent aux clients. Les plus récalcitrants auraient été violemment tabassés.
Argent, bijoux, téléphones, effets personnels, les braqueurs emportent tout avant de s’évaporer dans la nature, à bord d’un des véhicules des clients. La gendarmerie, qui mène l’enquête, a retrouvé le véhicule volé abandonné à quelques kilomètres de là, à Saly, d’après le récit de L’Obs.
Outre les blessés et les dégâts matériels, de fortes sommes d’argent non encore évaluées auraient été emportées.
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L'URGENCE DE L'INDÉPENDANCE DES MÉDIAS
EXCLUSIF SENEPLUS - Notre éditorialiste, Alymana Bathily, nous replonge dans ses propositions formulées à l'attention des candidats à la présidentielle de 2019 pour une presse forte et indépendante. Un plaidoyer qui reste d'actualité
Alymana Bathily revient dans ''Les notes des écrits'', rubrique consacrée aux auteurs des différents contenus publiés en marge du projet ''Enjeux 2019-2024'', sur les tares de la presse sénégalaise. Influence des pouvoirs politiques, manque de moyens, sont autant d'obstacles à un secteur médiatique viable, selon l'éditorialiste de SenePlus.
Son diagnostic dressé dans l'article "Sauver les médias, c'est impératif", évoque les médias de service public notamment, trop longtemps vampiriés par les différents régimes politiques successifs.
''Enjeux 2019-2024'' est un livre publié par SenePlus en collaboration avec Osiwa dans le sillage de la présidentielle de 2019.
UNE FÉMINISATION QUI TARDE
Quand une femme publie un livre, est-elle auteure ou autrice ? Ecrivain, écrivaine, femme de lettres ? Ou simplement romancière, essayiste ? La question révèle les difficultés de l'indispensable féminisation de la littérature française
Femmes de lettres, 101 auteures essentielles", proclame le magazine Lire à la une d'un hors-série paru vendredi.
Mais dans ce même numéro, le journaliste qui s'est entretenu avec Elfriede Jelinek prend le contre-pied: "Oui, je suis une autrice comique", dit l'Autrichienne, prix Nobel de littérature 2004.
Extrêmement rare avant 1990, préconisé d'abord au Canada, "auteure" a été adopté en 1999 par le "Guide d'aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions" du CNRS. Puis reconnu par l'Académie française 20 ans plus tard.
Il subit aujourd'hui la concurrence de plus en plus forte d'"autrice" (comme actrice, rédactrice, etc.), qui revient à notre époque après un long sommeil.
"Nous sommes encore dans une période de transition. L'Académie l'observe", déclarait en 2019 l'académicienne Dominique Bona, interrogée par Libération. L'institution, dans un rapport sur la féminisation signé de quatre membres, trouvait même du mérite à "auteur" pour une femme, en le rapprochant du cas de "médecin".
- "Elle dit écrivaine!" -
La question n'est pas nouvelle. Jules Renard, dans son journal le 6 mars 1905, note (avant des piques misogynes dont il est coutumier): "Les femmes cherchent un féminin à auteur".
Dans ce même numéro de Lire, qui rend hommage à Virginia Woolf, Madeleine de Scudéry ou Toni Morrison, on lit que "37% des écrivains sont des écrivaines". Un mot qui fait bondir certaines femmes.
Christine Angot, par exemple, tient à celui d'écrivain. "Moi je suis écrivain, je suis pas écrivaine. Pourquoi? (...) Parce que quand je dis que je suis écrivain, voyez, dans la tête des gens, il y a quoi? Il y a quelqu'un en train d'écrire. Et quand je dis que je suis écrivaine, on dit: tiens, elle dit écrivaine!", lançait-elle à la télévision en 2017, agacée que l'universitaire et femme politique Sandrine Rousseau écrive "auteure".
Si elle s'est accélérée à notre siècle, l'évolution a été extrêmement lente au XXe. Françoise Sagan, Marguerite Yourcenar ou Simone de Beauvoir n'ont probablement jamais eu l'occasion d'entendre qu'elles étaient autrice ou écrivaine, des termes dénoncés de leur vivant comme des barbarismes.
- Plafond de verre -
"L'insécurité linguistique en France est très forte, avec cette peur de ne pas parler comme il faut. Et les Français pensent que la langue doit être régentée d'en haut, alors qu'en réalité elle évolue depuis le bas", explique à l'AFP Véronique Perry, linguiste de l'université de Toulouse Paul-Sabatier.
Elle préfère à titre personnel auteure, mais insiste pour "que chacun, chacune soit libre de se désigner selon sa préférence. Ecrivain ou écrivaine: on n'a pas à reprendre les gens quand ils parlent d'eux-mêmes!"
Eliane Viennot, historienne de la langue française, défend autrice avec ferveur. "C'est le mot qui est en train de gagner, et je parie que dans cinq ans très peu de gens écriront encore auteure", affirme-t-elle à l'AFP.
Ce retour en grâce suit des siècles de répression des féminins par l'Académie française. "Il y a des domaines marqués comme masculins: l'écriture, la parole publique, la philosophie... L'idée qui a été vendue aux femmes, et à laquelle elles ont dû se plier, c'était que là, comme en politique, il valait mieux penser au masculin", dit celle qui signe "professeuse émérite". "Longtemps on leur a refusé le nom qu'il faut. Et même si elles écrivaient autant que les hommes, c'était face à la désapprobation publique".
Le plafond de verre, dans un secteur de l'édition très féminin (74% des emplois en 2016, selon le dernier rapport social de branche), existe toujours. Depuis 2000, les hommes ont raflé 18 prix Goncourt et 14 prix Nobel de littérature sur 21.
par Malick Sy
MARIÈME FAYE SALL, PREMIÈRE DAME DE L’OPPOSITION AU TROISIÈME MANDAT
Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall. C'est un énorme dos-d’âne sur la route des thuriféraires du président qui roulent pour une candidature de Macky
C’est qu’elle est comme ça Marième Faye Sall. Femme au sommet, mais plus madame tout le monde que Première dame. Du moins jusqu'ici. Et les Sénégalais, dans leur immense majorité, le lui rendent bien. Tant les opinions sont laudatives dès qu’il est question de l’épouse du président. Une beauté et un charme bien sénégalais qui n’ont d’égales que les surenchères hagiographiques qu’elle génère rien qu’à l’évocation de son nom. De quoi rendre envieux son président de mari, empêtré depuis quelques mois, dans un persistant et large mouvement de défiance populaire.
Mais, qu'elle n’est pas que ça non plus la Première dame du Sénégal. Bâtisseuse en taille basse de la carrière politique de son époux avec une simplicité, une élégance et une empathie faites de communication, elle a été le cerveau opérationnel de la machine qui a forgé l’ascension de Macky Sall à la plus haute fonction de l’État. Ce qui fait encore dire que sans elle, lui ne serait peut-être pas président de la République. Discrète, imprévisible, mais très impliquée, la voilà propulsée au cœur du pouvoir après la victoire de son mari en 2012. Marième irradie le Palais. Le Sénégal est sous le charme.
Le collège des « anti troisième mandat » de madame
Empreinte intellectuelle minimale, mais influence politique maximale. L'épouse du président suscite toutes sortes de conjectures quant à son influence sur la marche du pays et sur son président de mari. Chacune de ses rarissimes déclarations est guettée et disséquée, sa moindrissime confidence, analysée et commentée.
Il fallait donc bien s’attendre aux torrents de commentaires suite à la déclaration surprise de Moustapha Diakhaté, proche parmi les proches de Marième Faye Sall, annonçant que « la Première dame n’est pas dans une logique de troisième mandat. » Même si l'auteur de ces propos s’est mis depuis en mode rétropédalage, son brusque revirement n’aura pas suffit à tarir le flot de supputations quant à une possible fracture du couple présidentiel sur la question du troisième mandat.
Les analystes n’avaient pas fini d’épiloguer sur cette spectaculaire annonce que Mame Mbaye Niang, autre membre étoile du tout premier cercle de la Première dame y allait lui aussi de sa vulgate anti-troisième mandat avertissant « qu’il ne soutiendra pas le président dans sa quête d’un autre mandat. » Venant du chef de cabinet du chef de l’État, cela fait quand même un peu désordre. Mais il fallait quand même oser.
Seulement voilà, la quasi-concomitance de ces deux annonces, faites dans deux émissions phares d’un même groupe de presse laissent peu de place à la simple coïncidence. Comme en miroir à la surprise provoquée par les déclarations de ces deux piliers de la galaxie autour de la Première dame, il y eut la tribune au ton pamphlétaire dans laquelle Adama Faye, frère de Marième Faye Sall, étrille le chef de l’État. Un réquisitoire impitoyable contre son beau frère qu’il soupçonne entre les lignes de vouloir briguer un troisième mandat. Un discours d’une rare violence où chaque mot siffle comme une balle. Peu habituel lorsque l’on s’adresse à l’époux de sa sœur dont Adama Faye dénonce « l'excès de pouvoir et le comportement de dictateur ou de monarque qui inquiètent plus d’un. » N’en jetez plus. Le déversoir est plein.
Désordre à tous les étages et suspense étouffant à tous les niveaux
Difficile de croire que ces hommes à tout faire du clan de la Première dame ne parlent pas sur commande. Tout laisse à penser que Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall dont il se susurre de plus en plus qu’elle veut mettre son mari en quarantaine de la présidentielle de 2024. Nul doute que les fantassins marron-beige du président ne tarderont pas à ajuster les snipers de la Première dame dans cette guerre des tranchées tout au sommet de l’intimité du Palais.
Une chose est sûre, toute cette saga des « anti-troisième mandat » dont les partisans de la Première dame orchestrent la médiatisation est un énorme dos-d’âne placé sur la route des thuriféraires du président qui roulent plein phare et klaxon bloqué pour une candidature de Macky Sall.
Le Sénégal semble se diriger inexorablement vers un vaste arc de crise qui risque de provoquer un désordre à tous les étages du pays. La question du mandat est en train de crisper le climat politique et d'empester l’ensemble de la sphère publique. Mais jusque là, aucun signe tangible n’est venu du Palais pour en dissiper définitivement l’odeur persistante. C’est un suspense étouffant et anxiogène qui est en train de gagner le pays au fur et à mesure que l’on s’approche de la prochaine échéance présidentielle. Le Sénégal est assis sur un volcan dont les cendres de la dernière éruption explosive de mars dernier n’ont pas encore fini de se dissiper.
En se mettant hors « logique d’un troisième mandat » présenté comme celui du chaos par l’opposition sénégalaise, la Première dame tenterait-elle d’éteindre la mèche qui pourrait déclencher une déflagration dont il est difficile de prédire l’échelle et l’ampleur ? « L’affaire Ousmane Sonko » et les émeutes meurtrières qui s’en sont suivies ont failli emporter le pouvoir de son mari. Le régime de Macky Sall s’était dangereusement approché du précipice. L’obsession d’un mandat additionnel risque-t-elle de le faire tomber dedans ?
Malick Sy est journaliste
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L'ENTRÉE RÉUSSIE DE BIDEN SUR LA SCÈNE EUROPÉENNE
Au menu de Point USA cette semaine : le sommet UE-États-Unis, la recontre entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, la perte du pouvoir en Israel par Benjamin Netanyahou
Joe Biden n’a pas raté son entrée sur la scène internationale : au G7, à l’OTAN, à l’Union européenne, il a répété, à leur grand soulagement, que l’Amérique était de retour et derrière eux.
Clou de sa tournée, sa rencontre avec Vladimir Poutine à Genève : pas d’annonce spectaculaire, mais le début peut-être d’un dialogue plus apaisé entre les deux pays. L’avenir le dira, mais les deux dirigeants ont qualifié leurs discussions de « constructives ».
Israel : Bye Bye Bibi…Après 12 ans au pouvoir, Benjamin Netanyahou est détrôné. Un nouveau gouvernement a été formé, mais tiendra-t-il la route ? Il est composé d’une coalition hétéroclite dirigée par un représentant de l’extrême droite et comprenant pour la première fois un ministre islamiste.
Analyse de ces trois sujets avec Jean-François Sesnec, politologue à l’Atlantic Council.
Tourisme : Les milliardaires fatigués d’aller se détendre aux Maldives, à Tahiti, ou autres lieux exotiques, ont trouvé une nouvelle destination : l’espace.
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain. La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
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OBJECTION AVEC MALICK NDIAYE
Le sociologue réagit à l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye sur Sud FM
Le sociologue réagit à l'actualité sociopolitique nationale au micro de Baye Omar Gueye sur Sud FM.
KAOLACK A REÇU PLUS DE 80 % DE SON QUOTA DE SEMENCES
Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Souleymane Diop, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays
Kaolack, 13 juin (APS) – Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Souleymane Diop, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole dans cette partie du pays, en assurant par exemple que 8.102 des 10.027 tonnes de semences d’arachide prévues pour la région avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de 80, 8 %.
"La campagne agricole 2021-2022 se prépare dans l’ensemble de la région de Kaolack. Les mises en place se déroulent normalement. Pour l’arachide, sur le quota global de 10027 tonnes de semences réservées à la région 8102 tonnes ont été déjà reçues, soit un taux de mise en place de 80, 8%’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.
Il a assuré que les notifications de planning de mise en place des semences ont d’ailleurs déjà été reçues par les différents acteurs dès le mois d’avril dernier.
"Les arrêtés portant création des commissions régionales, départementales et locales de supervision, de contrôle et de suivi des opérations de mise en place et de session de ces intrants sont déjà pris’’, a fait savoir M. Diop.
Pour l’heure, a-t-il ajouté, le taux de cession est de 24 % dans la région de Kaolack, ce qui représente 1.932 tonnes de semences déjà vendues.
Dr Souleymane Diop a, dans le même temps, souligné que les stocks de semences disponibles avaient été contrôlés sur la base d’échantillons prélevés pour des analyses et certifications par le laboratoire de la DRDR.
S’agissant du riz, il a dit que 110 des 334 tonnes de semences avaient déjà été mises en place, correspondant à un taux de disponibilité de 33 %.
Le DRDR a par ailleurs révélé qu’à l’exception du maïs dans la localité de Guinguineo où 12 tonnes y ont déjà été acheminées, les mises en place tardaient encore dans les autres zones en raison du stockage de l’arachide dans les magasins.
La région de Kaolack a enregistré mardi ses premières pluies, avec 1, 2 mm prélevés sur la station météorologique de Kaolack et 20 mm à Wardiakhal, dans le département de Guingunéo, a-t-on appris de la DRDR.
‘’La météo avait prédit un hivernage précoce à normale avec une pose pluviométrique un peu longue. Je conseille donc aux producteurs de considérer cette première pluie comme une alerte et d’attendre des pluies utiles avant de semer l’arachide", a indiqué M. Diop.
3 JOURS SANS DÉCÈS
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le document fait état de 27 contacts suivis, aucun cas importé et 44 issus de la transmission communautaire.
Dakar en compte 36, contre 43 hier, dont sept aux Maristes, trois à la Cité Sonatel et à Ouest-Foire ; deux aux Almadies, à Amitié 1, à Mermoz et à Yoff ; un à la Cité Alioune Sow, à la Cité Asecna, à la Cité Fadia, à Dalifort, à Gueule Tapée, aux Mamelles, à la Médina, à Ngor, à Nord-Foire, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Sacré Cœur, à Sangalkam, à la Sicap Baobab et à Zac Mbao.
Les autres régions en recensent huit ce matin contre deux hier dont trois à Pété, deux à Thiès, un à Kolda, à Popenguine, et à Sédhiou.
58 patients, contre 60 hier, suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre sept cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Par contre, aucun décès n’a été répertorié au Sénégal ces dernières 72 heures.
A ce jour, 42 404 cas ont été déclarés positifs dont 40 875 guéris, 1 158 décédés et donc 370 patients sous traitement, contre 357 hier.
Les services d’Abdoulaye Diouf Sarr informent, par ailleurs, que 489 950 personnes ont été vaccinées depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti Covid-19 en février dernier.
par Jean-Baptiste Placca
DES DIRIGEANTS DIGNES DU FOOTBALL AFRICAIN
Macky Sall a coupé l’herbe sous le pied à Augustin Senghor et Matar Ba en recevant Sadio Mané. Le président sait, mieux que son ministre et le président de la Fédération, ce que le joueur de Liverpool apporte au Sénégal
Pourquoi donc les ministres et autres responsables de fédérations chargés de l'encadrement des disciplines sportives, en particulier du football, en Afrique, ont-ils tant de mal à accepter que les joueurs les rappellent, quand il le faut, à leurs devoirs ?
C’est un fils du pays qui revient sur sa terre natale, pour se rendre utile. Et on peut dire que jusqu’ici, il s'y est plutôt bien pris. Sa franchise, par contre, lui vaut par moments des inimitiés. Et pourtant, vous estimez, Jean-Baptiste Placca, qu’il n’a pas tort, et que ce sont plutôt ceux qui l’accusent qui devraient se remettre en cause. Pourquoi, selon vous, a-t-il raison de dénoncer ?
C’est après avoir affronté la Zambie, première des deux rencontres amicales de l’équipe nationale, que Sadio Mané, l’ailier sénégalais de Liverpool, a déploré l’état très moyen de la pelouse du Stade Lat Dior de Thiès et surtout, la coupure de courant qui a plongé le vestiaire dans le noir et obligé les joueurs à attendre pour reprendre le match quarante-cinq minutes, au lieu du quart d’heure réglementaire.
Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football, tout en prétendant accepter les critiques pour avancer, a rétorqué que l’on n’était pas à Liverpool, Manchester City, Chelsea ou Naples.
Le footballeur n’a pas dit que cette pelouse ou la coupure d’électricité portaient atteinte à son prestige de grand joueur. Non, il a dit qu’une pelouse dans l’état de ce que proposait le Stade Lat Dior n’est pas à la hauteur du rang du Sénégal, « nation de football ».
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ?
Jeune Afrique |
Marie Toulemonde |
Publication 20/06/2021
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ? Qu’est-ce qui a réellement changé ? Réponses en infographies.
Après des mois de discrètes concertations, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron avaient créé la surprise en annonçant, le 21 décembre 2019 à Abidjan, une importante réforme du franc CFA, cette monnaie commune aux huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) si souvent taxée d’être un symbole du néocolonialisme. Ces accords prévoyaient notamment la suppression du très controversé compte d’opérations, qui imposait de centraliser la moitié des réserves de change à la Banque de France et l’adoption d’un nouveau nom pour la devise : « eco ».
Si l’annonce de la restitution, ce 5 mai 2021, d’une partie des réserves de change à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) marque une avancée concrète dans la mise en œuvre des accords, la route vers la suppression du polémique terme « franc CFA », initialement prévue pour 2020, semble encore longue. Jeune Afrique fait le point en infographies.