La revue à mi-parcours du programme triennal de l'IDA a eu lieu hier. Les Africains ont saisi l'occasion pour dire ce qu'ils en pensent. Le Président Macky Sall et le premier ministre béninois ont déploré l'insuffisance des ressources et leur orientation dans des secteurs non productifs.
La Banque mondiale et ses partenaires ont procédé hier à la revue à mi-parcours de la 17e reconstitution des ressources de l'Association internationale de développement (IDA). A l'occasion de la cérémonie d'ouverture, les avantages de ce financement ont été loués par les intervenants. Il s'agit de 50 milliards de dollars en trois ans destinés aux 77 pays les plus pauvres au monde (39 en Afrique) afin d'éradiquer l'extrême pauvreté en l'espace d'une génération. 50% de cette somme est investie en Afrique. C'est ainsi que 10,3 milliards ont été injectés dans le continent. Dans les trois ans, plus de 25 milliards seront libérés au profit du continent, se réjouit le vice-président Afrique de la Banque mondiale, le Sénégalais Makhtar Diop.
Cependant, si l'institution financière internationale trouve de quoi s'en féliciter, les Africains eux ont accordé leurs voix pour exprimer leur insatisfaction. Le premier ministre béninois Lionel Zinsou, représentant des pays récipiendaires, a été le premier à mettre le doigt dans les insuffisances. Le premier constat qu'il a dressé est que la croissance dans les pays africains n'a pas d'effet automatique sur l'emploi et la pauvreté. Ce qui fait que malgré les investissements pour booster et soutenir la croissance, l'Afrique n'arrive toujours pas à trouver une solution pour les couches vulnérables.
Certes, elle est parvenue à augmenter la classe moyenne tout en réduisant le taux de pauvreté, mais avec l'effet de la démographie, le nombre de personnes démunies a augmenté plutôt que de baisser. Le chômage non plus n'a pas reculé. Ceci est dû au moins en partie, selon lui, à l'absence d'infrastructures qui fait qu'un dollar investi en Afrique à moins d'impact sur l'emploi et la pauvreté qu'ailleurs.
L'IDA est certes très importante pour le continent, reconnaît le Béninois. Elle permet en effet de mobiliser des ressources extérieures dans sa forme la plus longue. Toutefois, les options ne conviennent pas toujours aux priorités des pays africains. C'est pour cela d'ailleurs que M. Zinsou demande "que l'identité de l'IDA reste forte". Car, l'institution a tendance à accorder la priorité aux catastrophes naturelles et changements climatiques ainsi qu'à la vulnérabilité, au détriment des investissements productifs comme l'agriculture, l'énergie...
Makhtar Diop s'en défend. Il affirme que les interventions de la Banque mondiale sont basées sur la vision stratégique des Etats et les priorités définies et déclarées par les gouvernants. Qu'importe, l'Afrique, par la voix de son représentant, réclame un co-président issu des pays récipiendaires pour mieux prendre en compte leurs intérêts. Par ailleurs, le problème de la faiblesse des montants aussi se pose. Le compatriote de Yayi Boni a rappelé aux pays partenaires que l'Afrique est dans un contexte de raréfaction des ressources. En fait, les financements sont disponibles et en abondance, mais ils sont chers. "Il n'y a pas de problème de volume, mais de prix", regrette-t-il.
9 milliards, une goutte d'eau
Le Président Macky Sall a eu la même appréciation. Il trouve dérisoire la quantité du financement accordé au continent. "9 milliards de dollars en Afrique (en une année), ce n'est rien. Ça représente les besoins du Sénégal en 4 ans. C'est une goutte d'eau dans la mer". Compte tenu de cette rareté de ressources concessionnelles, il estime, contrairement au PM béninois, qu'il faut aussi des ressources non concessionnelles. Car les premières sont incapables de répondre à tous les besoins de financement du développement. Les ressources internes non plus.
Parlant justement de la contribution interne, Macky Sall a formulé des critiques à l'encontre de la BM sur le Doing business. Le chef de l'Etat demande à l'institution de revoir les critères du Doing business qui réduisent fortement les possibilités de mobilisation des ressources internes. En fait, ces conditions qui sont censées faciliter l'investissement incitent les Etats à réduire les impôts sur les entreprises. Non content sans doute du comportement des multinationales, il demande qu'il y ait une législation internationale qui oblige les entreprises à payer les taxes sur place. Mais en dépit de toutes ces contraintes, "le Sénégal fait des efforts, avec 58% de l'apport interne sur le budget", se réjouit-il.
Le froid ayant caractérisé les relations heurtées depuis un certain temps entre les magistrats des cours et tribunaux du Sénégal et leurs "frères ennemis" du barreau semble avoir évolué vers une logique ouverte de confrontation. Une tension qui s'est cristallisée dans la tempête de l'affaire Wartsila. L'Ordre des avocats a en effet exprimé hier ses états d'âme, dénonçant une volonté d"'éviter tout débat sur un fléau qui gangrène la justice", à savoir la corruption. Dans un Avis dont nous avons copie, l'Ordre des avocats se dit déterminé à poursuivre le combat contre la corruption car il y va de la survie des avocats et de leurs cabinets".
Sur la genèse de cette crise, il a fallu que l'ancien Bâtonnier, Maître Mame Adama Guèye, dénonce à travers les médias l'existence d'une "justice sénégalaise corrompue jusqu'à ses plus hautes instances" pour que les deux principaux organes représentatifs de la magistrature sortent de leur réserve et sonnent la mobilisation de leurs troupes. Alors que l'Union des magistrats sénégalais (UMS) a donné le ton il y a quelques semaines, les avocats, sous la férule du Bâtonnier et du Conseil de l'Ordre, sonnent la mobilisation et annoncent l'imminence d'une période trouble.
L'étincelle qui a mis le feu aux poudres est la condamnation prononcée par la Cour d'Appel de Saint-Louis puis confirmée par la Chambre civile et commerciale de la Cour suprême contre Wartsila, dans une affaire l'opposant aux Résidences les Jardins. Ce qui a provoqué l'ire de Me Mame Adama Guèye, avocat de la partie. Selon lui, c'est une décision de justice, dans des conditions admises comme "scandaleuses" par les spécialistes du Droit et "qui ne laissent aucun doute quant à une corruption des magistrats concernés".
Il n'en fallait pas plus pour enflammer l'Union des magistrats sénégalais (UMS) qui a qualifié les propos de l'avocat de Wartsila de "propos d'une gravité extrême", qui "traduisent une passion incontrôlée et une légèreté surprenante venant d'un auxiliaire de justice dont le rôle essentiel doit être de contribuer au renforcement du pouvoir judiciaire". Et selon certaines indiscrétions, les tenants de la magistrature ne comptent pas s'en arrêter à une simple sortie en public dans les médias pour "laver l'affront".
Les avocats ne semblent pas dire le contraire puisque le Bâtonnier et le Conseil de l'Ordre demandent à tous leurs confrères de se mettre en ordre de bataille. S'y ajoute que dans une circulaire datée d'hier mercredi 18 novembre 2015, le patron du barreau fait savoir à ses collègues que "leur profession pourrait, dans les prochains jours, avoir à faire face à ce qu'il ne serait pas excessif de qualifier d'agression caractérisée".
Mieux, Me Amath Ba et ses confrères partagent la perception de leur collègue sur la corruption dans la justice sénégalaise et expliquent que "l'on cherche à tirer prétexte de la sortie de Mame Adama Guèye sur la corruption dans la justice pour, d'une part, humilier l'ancien Bâtonnier, et d'autre part, tenter de museler les avocats, dans le but d'éviter tout débat sur ce fléau qui gangrène la justice". Suffisant pour que le Bâtonnier Bâ demande à ses confrères de rester vigilants et soudés, pour parer à toute éventualité après leur avoir demandé de "constituer un rempart pour protéger tout confrère injustement attaqué".
Seydou Kane arrêté à …
C'est "Le Monde" qui file l'info : l’homme d’affaires sunugaalo-malien, Seydou Kane, a été interpellé à Paris par la police à son arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, hier mercredi 18 novembre, peu avant 7 heures. Il était détenteur de passeports diplomatiques gabonais, malien et… sunugaalien et était attendu par le chef de protocole de l’ambassade du Sunugaal à Paris. Il a été conduit en garde à vue à Nanterre par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclclif) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet 2007. Son nom apparaît dans ce qui est devenu l’affaire Marck/Accrombessi, qui a provoqué cet été un petit incident diplomatique entre la France et le Gabon.
… Paris avec un passeport…
Tout a commencé le 3 août avec l’interpellation à Paris et la mise en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre de Maixent Accrombessi, directeur de cabinet et ami du président gabonais Ali Bongo. L’organisme de lutte contre le blanchiment, Tracfin, enquête sur un virement de plus de 300 000 euros émis le 7 juin 2006 vers le compte monégasque d’une entreprise de Seydou Kane, Marck, société française spécialisée dans la vente d’uniformes militaires et de matériels anti-émeutes. En garde à vue, M. Accrombessi a eu à s’expliquer sur un contrat datant de la fin de l’année 2005, passé entre Marck et le ministère de l’Intérieur gabonais, pour un montant de 7 millions d’euros. Seydou Kane, 52 ans, est installé à Libreville d’où il orchestre ses affaires, dans le bâtiment notamment, tout en s’essayant à la politique au sein du Parti démocratique gabonais (Pdg) d’Ali Bongo.
…Diplo sunugaalien
Considéré par certains comme l’homme clé des réseaux financiers de Maixent Accrombessi, son associé, il a déjà été interpellé en 2013 au Bourget en possession de 2,5 millions d’euros en liquide alors qu’il était en transit vers Miami. Son nom apparaît dans les entrelacs financiers de M. Accrombessi et de son épouse, Eveline Diatta Accrombessi, notamment dans la société Palimah, et la Sci du Théâtre, domiciliées à la même adresse dans le XVIe arrondissement de Paris. Selon un proche de M. Kane à Libreville, il aurait été rassuré par un fonctionnaire du consulat du Sunugaal à Paris sur les garanties d’application de son immunité diplomatique en cas de visite en France. Il avait pourtant assuré son entourage qu’il ne se rendrait à Paris que sur convocation du juge d’instruction.
Effondrement mortel
Un bâtiment en construction s’est effondré, hier, en face de l’ex-gare routière Pompiers, sur l’avenue Malick Sy X Autoroute. L’Accident a fait un mort et trois blessés graves, a confirmé le Colonel des sapeurs-pompiers Diène Sène. «A 14 h et 20 minutes, les engins des sapeurs-pompiers étaient déjà sur place. A notre arrivée, nous avons constaté qu’il y avait 3 blessés, on les a pris en charge pour leur évacuation à l’hôpital. Et comme l’autre blessé était profondément enlisé dans le sable, nous avons demandé aux spécia-listes de la compagnie de sauvetage et de déblaiements d’intervenir», a indiqué le sapeur-pompier qui a précisé que les spécialistes ont dû utiliser leur matériel pour sortir le dernier blessé qui a finalement succombé à ses blessures. Quant aux deux autres blessés, l’un a été évacué à l’hôpital Fann, car souffrant d’un traumatisme crânien. Et l’autre a été acheminé à l’hôpital Aristed Le Dantec.
Factures d’électricité…
C’est Mballo Dia Thiam, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) qui le dit : les hôpitaux publics de Ndakaaru sont sous la menace d’une coupure d’électricité pour des impayés de factures d’électricité. D’après lui, l’Etat doit plusieurs milliards d’arrières de factures à la Senelëndëm pour le compte des hôpitaux de Fann, Le Dantec, Hoggy de Grand-Yoff. Il indique qu’ils ont eu cette information de la part de certains hôpitaux publics qui sont menacés de coupure d’électricité. «Si on coupe le courant à l’hôpital Le Dantec avec ses innombrables services, si on coupe aussi à Fann qui regroupe en son sein plusieurs unités, parce que l’hôpital Albert Royer pour enfants est là-bas, sa clinique de chirurgie cardiaque, vous voyez ce que ça fait comme dégâts. Ce serait vraiment la catastrophe», a dit Mballo Dia Thiam, qui était l’invité de la Rfm. Parlant justement de la facture due par l’Etat, il a expliqué qu’elle est salée. Selon lui, les hôpitaux ont toujours considéré que la question de l’électricité était plus ou moins une subvention tacite de l’Etat.
…Impayées des hôpitaux
Parce que ces hôpitaux ne peuvent pas payer cette électricité. Pour ce qui est des sommes dues, le syndicaliste du Sutsas parle de plus d’un milliard d’arrièrés pour Fann, près de 700 millions pour l’hôpital général de Grand Yoff et autour d’un milliard pour Le Dantec. Mballo Dia Thiam sonne ainsi l’alerte. Mais sa sortie est qualifiée d’alarmiste du côté de la Senelëndëm. Un responsable de la société d’électricité qui a joint nos capteurs confirme que les structures sanitaires publiques doivent effectivement des centaines de millions à la Senelëndëm. Mais il rassure que «même si c’était 100 milliards, jamais au plus grand jamais, la (Senelëndëm), n’en viendrait jusqu’à couper le courant dans ces hôpitaux dont il parle». Selon ce responsable, ce plaidoyer est certes la bienvenue, parce que la société d’électricité est dans de grosses difficultés à cause de ces factures impayées. Mais elle mène le combat en sensibilisant les autorités étatiques sur l’impératif d’éponger ces dettes très importantes. Quant à menacer de couper le jus à des hôpitaux comme Hoggy, Fann et Le Dantec, il n’en a jamais été question.
Grève
Le Saems-Cusems a rencontré, hier, en session plénière le Grand cadre des syndicats d’enseignants, dont il est membre. L'objectif de cette rencontre était d’évaluer la situation scolaire 2015-2016. Mais au constat de la situation, le Grand cadre s'être rendu compte que le gouvernement n'est pas dans les dispositions de respecter ses engagements face aux enseignants. Et pour exiger de l'Etat qu’il respecte ses engagements, le Grand cadre compte renouveler son préavis de grève qui est en cours. Selon Mamadou Lamine Dianté, si l'Etat ne réagit pas d'ici le 31 décembre, date de l'expiration de l’actuel préavis de grève, le Grand cadre va mettra en œuvre un autre préavis et cela dès le 1er janvier. Une façon de montrer sa détermination au gouvernement en laissant planer l’épée de Damoclès sur le système éducatif. C’est dire qu’en dépit de la rencontre entre SMS avec les enseignants, la crise scolaire n’est pas près d’être un vieux souvenir.
La mélancolie…
SMS s’est un peu fâché, hier, contre l’hôtel King Fahd Palace. En effet, alors qu’il présidait la cérémonie d'ouverture de la revue de l’Ida de la Banque mondiale, il a été interpellé par la représentante de la Banque mondiale sur l’annulation des réservations de nombreux participants, venus de différents pays du monde, pour prendre part à la revue à mi-parcours de l'Association internationale de développement (Ida). Des chambres qui ont été octroyées par l'hôtel aux joueurs de l’équipe nationale de football de Sunugaal.
…De SMS
Ereinté, SMS d’asséner dans son discours : «Je fais ce vœu de bienvenue dans une mélancolie à la suite de la faute impardonnable du King Fahd qui a annulé des réservations simplement sous la pression d'une équipe nationale de football qui devait intégrer sa Tanière». Mélancolique donc, il a ajouté que «cela est impardonnable et ne correspond pas au choix du (Sunugaal) que je veux imprimer dans le cadre de l'émergence». Décidé à solutionner ce désagrément, il donne un ultimatum à la boîte : «Je souhaite que l'hôtel, avant midi, arrange cette faute et je voudrais m'en excuser». Cette situation a embarrassé beaucoup de responsables, à tel point que Sri Mulyani, Directrice de la Banque mondiale a aussi présenté ses excuses aux participants contrariés.
Seck-Ndanaan livre les…
Un saut au Conseil des ministres qui s'est tenu hier au Palais. Pour dire qu'un des points essentiels, après l'intervention de SMS avait trait aux questions agricoles avec le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural qui a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation. Au-delà de la bonne pluviométrie, il ressort de sa communication, que "des bonds qualificatifs ont été opérés par le secteur, grâce aux décisions et mesures d’anticipation prises le Gouvernement notamment, en matière de mise à disposition des intrants, de mécanisation et de maîtrise des itinéraires techniques de production", a dit Seck-Ndanaan cité par le communiqué. Pour 2015, détaille-t-il, "la production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014 et cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations".
…Chiffres-clé de l'agriculture
Pour les céréales, explique-t-il, la production globale est estimée à 2 271 082 tonnes, soit une hausse de 82%, par rapport à l’année 2014. Concernant le riz, la production est de 917 371 tonnes de paddy, dont 57% de riz pluvial, soit une augmentation totale de 64%. La production arachidière connaît, quant à elle, une hausse de 68% et s’établit à 1 121 474 tonnes. Cette bonne performance de l’arachide se retrouve également au niveau du rendement moyen mesuré à 1071 kg/ha, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année dernière, a informé Seck-Ndanaan selon qui, comparée à 2014, la production horticole, estimée à 1 133 430 tonnes, est en hausse, de même que les exportations qui se chiffrent à 87 714 tonnes, pour 2015. Quant à la filière du coton, elle connaît une progression de 8%, par rapport à 2014, avec une production de 31 000 tonnes, cette année.
…Félicitations
Après un débat général sur ces tendances données, SMS a félicité le Pm Momo Dionne, Seck-Ndanaan, les membres du gouvernement et l’ensemble des acteurs, "pour leurs synergies d’actions". SMS a souligné que "ces résultats exceptionnels confirment la pertinence des orientations définies dans le cadre du Pse et l’efficacité économique des investissements consentis pour le secteur de l’agriculture". Il a assuré que "la dynamique va s’amplifier et s’étendre de plus en plus à l’élevage, à la pêche et à l’aquaculture, car l’agriculture est retenue comme un des moteurs de l’émergence économique du (Sunugaal), à travers notamment l’autosuffisance alimentaire et la création de revenus et d’emplois".
3e âge
Restons au Conseil des ministres pour dire que SMS s'est penché sur le cas des personnes du 3e âge. Exprimant sa volonté de "bâtir une société solidaire, respectueuse de toutes les générations et de la place primordiale qu’il accorde aux personnes âgées ou retraitées", SMS qui a magnifié "leur contribution remarquable dans la construction nationale et le développement du pays" a instruit son Pm de "programmer la réalisation d’un centre de gériatrie dans chaque région". Il lui a aussi demandé de "préparer un projet de loi sur le volontariat national, dans la perspective de mieux valoriser les acquis et l’expérience des personnes du 3ème âge dans la construction citoyenne, et enfin de préparer la tenue, sous sa présidence, d’une grande rencontre d’échanges avec les représentants des associations des personnes âgées et des retraités civils et militaires.
Viol à Zig
L’acte est assez dramatique pour ne pas être souligné. Une fillette de quatre ans violée par un adulte. Les faits se sont déroulés vendredi dernier dans une école maternelle. Selon nos sources, la victime est pensionnaire d’une garderie qui se trouve dans une maison, sise dans un quartier de la banlieue de Ziguinchor. Une proximité qui a probablement profité au violeur, en ce moment recherché par la gendarmerie. Les pandores ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame. En attendant, les parents de la victime tentent de contenir leur colère après les dérives sexuelles de ce maniaque.
PLUS DE 2 MILLIONS DE TONNES DE CÉRÉALES, 917.371 TONNES DE RIZ ET 1.121.474 TONNES D’ARACHIDES… PRODUITS : Macky SALL chiffre sa campagne
La production agricole nationale de cette année a augmenté en volume de 57%, avec 2.271.082 tonnes de céréales produits, par rapport à 2014. Mieux, cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations. C’est le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck, qui fait ainsi le point sur la campagne agricole 2015 en réunion du Conseil des ministres tenue hier, mercredi 18 novembre, au palais de la République. Il justifie cette «bonne performance» par la bonne pluviométrie et les décisions et mesures d’anticipation prises par le Gouvernement en matière de mise à disposition des intrants, de mécanisation et de maîtrise des itinéraires techniques de production.
REPORTDE LA PUBLICATION DU RAPPORT D’AUDIT 2014 : L’objection de l’Armp au Forum civil
Les informations parues dans la presse quotidienne du mardi 17 novembre 2015 prêtant à l’Armp l’intention, d’une part, de faire «blocage» à la publication du Rapport annuel 2014 de l’institution et, d’autre part, de passer sous silence les audits des gestions 2013 et 2014 des marchés publics, sont sans fondement. C’est l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui apporte ainsi la réplique au Forum civil qui a véhiculé ces informations à travers les médias, suite au report de la publication de son Rapport annuel initialement prévu jeudi dernier
RETARD DU VERSEMENT DES CHECK OFF : Le Sudes parle de détournement des cotisations syndicales
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) dénonce un parfum de détournement des cotisations syndicales, accusant le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan de bloquer ces ressources financières issues des check off pour asphyxier les syndicats
POUR LA RECONNAISSANCE DE LEUR GROUPE PARLEMENTAIRE : L’opposition invite le peuple à l’hémicycle
L’opposition compte subsister à l’Assemblée nationale. Elle veut obtenir son Groupe parlementaire à tout prix. En réunion, hier, mercredi 18 novembre au Centre socioculturel de Fass, le Cadre de concertation de l’opposition (Cco), qui regroupe les partis : Rewmi, Bokk Gis Gis, Pds, Aj/Pads, Ucs, Fsdbj, invite les Sénégalais à venir massivement, à la séance plénière, du 25 novembre prochain à l’Assemblée nationale.
Door Dooraat a repris les entraînements
Cela fait quelques semaines que les sociétaires de l’écurie Door Dooraat ont commencé les entraînements. Le coach Ousmane Camara dirige les opérations comme d’habitude. Les cadres assistent aux séances car aucune absence ne sera plus tolérée.
Le stade Iba Mar Diop mal éclairé
Le stade Iba Mar Diop était mal éclairé le 15 novembre dernier lors du tournoi de lutte simple organisé par Diak’s Productions. Lors de sa réunion hebdomadaire, le CNG a aussi noté l’arrivée tardive et insuffisance du service d’ordre, le non respect par les lutteurs du nombre d’accompagnants autorisé créant un encombrement dans la main courante.
Eumeu Sène à Adrien Senghor
Le samedi 21 novembre 2015, l’arène Adrien Senghor aura un invité de marque. En effet, le tambour ma jor de Tapha Tine, Babou Faye, organise un g al a de lut te simple et Eumeu Sène sera d e la p art ie . Le promoteur- batteur promet la présence d’autres ténors de la lutte avec frappe
Situation des licences délivrées au CNG
Le directeur administratif du CNG, Ndiamé Diop, a fait la situation des licences délivrées lors de la réunion hebdomadaire tenue le lundi 16 novembre dernier : «En lutte avec frappe : 34 licences de lutteur, 10 licences de promoteur, 6 licences de manager ont été délivrées. En lutte sans frappe : 173 licences de lutteur; 11 licences de promoteur ont été délivrées. Enfin, 57 écuries et écoles de lutte ont été affiliées.»
Aladji Mbaye l’a échappé belle
Le bras droit d’Ama Baldé était dans le viseur de la Commission règlements et discipline du C NG ap rès les incidents survenus lors du face-à-face à la Place du Souvenir. Finalement, le CNG ne lui a infligé qu’une sanction avec sursis.
Zé doit faire très attention
Il fait partie des lutteurs les plus influents dans l’entourage de Gouye Gui. Zé était impliqué dans la bagarre à la Place du Souvenir. Seulement, le CNG a été indulgent à son égard. Ce pensionnaire de Mor Fadam doit faire très attention. Au prochain dérapage, il risque une lourde sanction.
Boy Sine à Sunu Lamb
Boy Sine était dans nos murs hier. Le pensionnaire de Rock Énergie était venu rendre visite aux journalistes de votre quotidien préféré. À l’occasion, Boy Sine se dit prêt à nouer son nguimb pour continuer à faire une carrière sans faute.
Gouye Ndiambour veut un combat
Gouye Ndiambour était lui au ssi à Sunu Lamb hier. Il était venu pour se signaler et lancer des défis. Le poulain de Khadim Gadiaga se dit prêt contre tout adversaire logique, sans citer de nom. Gouye Ndiambour traverse une cr ise sans p récédent. Il veut sortir la tête de l’eau.
Reprise timide à Parcelles Mbollo
L’écurie Parcelles Mbollo a repris ses entraînements la semaine dernière. Une reprise très timide. Sur place, Sunu Lamb avait enregistré la présence de lutteurs comme Moussa Dioum, Gaal Ndiaye, Tim Timol, etc. Il y avait aussi d’autres petits poucets.
Dakar,18 nov (APS) - La production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014, a révélé, mercredi, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.
Pour 2015, "la production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014 et cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations", a-t-il dit dans des propos rapportés par le communiqué du Conseil des ministres, tenu le même jour.
La production globale de céréales par exemple, "est estimée à 2. 271 .082 tonnes, soit une hausse de 82%, par rapport à l’année 2014’’, a précisé M. Seck, rendant compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation.
"Concernant le riz, la production est de 917.371 tonnes de paddy, dont 57% de riz pluvial, soit une augmentation totale de 64%", a indiqué le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
"La production arachidière connaît, quant à elle, une hausse de 68% et s’établit à 1.121 .474 tonnes. Cette bonne performance de l’arachide se retrouve également au niveau du rendement moyen mesuré à 1071 kg/ha, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année dernière", a-t-il renseigné.
Comparée à 2014, "la production horticole, estimée à 1.133.430 tonnes, est en hausse, de même que les exportations qui se chiffrent à 87. 714 tonnes, pour 2015", a poursuivi Papa Abdoulaye Seck, cité par le communiqué du Conseil des ministres.
Selon lui, "la filière du coton connaît également une progression de 8%, par rapport à 2014, avec une production de 31.000 tonnes, cette année".
Dakar, 18 nov (APS) - Le Premier ministre de la République du Bénin, Lionel Zinsoun a appelé à une augmentation des ressources issues de l’Association internationale de développement (IDA, en anglais), une fenêtre de la Banque Mondiale pour résoudre des problèmes résilients en Afrique comme l’emploi des jeunes et l‘extrême pauvreté.
"Nous voyons le bénéfice d’être soutenu par des initiatives
comme IDA. Nous sommes dans une situation singulière, nous avons des problèmes résilients, l’emploi des jeunes, l’extrême pauvreté", a souligné le premier ministre béninois, Lionel Zinsoun, représentant des pays récipiendaires du 17 IDA de la banque mondiale.
Prenant part à l’ouverture de la revue à mi-parcours du 17 IDA, M. Zinsoun a rappelé qu’"il y a des progrès salutaires mais il faut que nous participions au débat pour faire le point".
"L’IDA doit nous aider à baisser l’extrême pauvreté mais il y a un problème démographique qui se pose en Afrique et nous devons le prendre en compte", a-t-il souligné précisant que l’Afrique a besoin de l’épargne extérieure.
C’est ainsi que "nous lançons un appel aux pays donateurs de IDA pour couvrir l’impasse des investissements extérieurs", a dit M. Zinsoun.
Dakar, 18 nov (APS) – Environ 600 mille sénégalais, soit 17% de la population s’activent dans le secteur de la pêche, souligne l’Institut d’études de sécurité (ISS) dans un rapport.
Présenté mardi par les experts et chercheurs de l’ISS, ce rapport est le résultat d’une recherche de terrain menée en juin dernier dans la région de Ziguinchor.
Le document note que les activités halieutiques ’’jouent un rôle primordial dans la vie socio-économique du pays’’.
La même source relève qu’il y a 47% des protéines nécessaires contenues dans le poisson qui contribuent à la sécurité alimentaire de la population et à la vie socio-économique du pays.
Le rapport de l’ISS souligne que certaines communautés sont presque entièrement dépendantes de la pêche comme source de revenus.
Avec une façade maritime de 718 kilomètres et un plateau large d’environ 100 kilomètres, le Sénégal bénéficie d’une condition climatique favorable pour la pêche, démontre l’étude qui précise que cette position place le pays à la deuxième position au niveau de la sous région.
En effet, les captures annuelles de 450 mille tonnes placent le pays derrière le Nigéria qui produit 530 mille tonnes l’an. Le Ghana quant à lui, revient à la troisième position avec une production annuelle de 344 mille tonnes.
Malgré cette richesse halieutique, la pêche au Sénégal est confrontée à diverses difficultés qui freinent le développement économique, relève le rapport.
Entre autres difficultés, les experts citent la pêche illégale qui se présente sous plusieurs formes notamment au niveau des piroguiers et des navires.
Il y a aussi les problèmes d’infrastructures, de gestion, d’accès au crédit, de surveillance, de contrôle, de suivi et d’environnement ’’défavorisent également la production’’.
A propos de l’environnement, le rapport mentionne les phénomènes naturels comme l’érosion côtière qui perturbe aussi les activités dans le secteur halieutique.
Dakar, 18 nov (APS) - La République de Turquie est en train de travailler à la réalisation de nouveaux progrès dans les domaines de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la prospérité avec ses partenaires africains, a indiqué, le ministre turc des Affaires étrangères, Feridun H. Sinirlioglu.
"La Turquie, en tant qu’un des partenaires stratégiques du continent, travaille en collaboration avec ses partenaires africains afin de réaliser non seulement de nouveaux progrès dans le développement humanitaire et économique mais également dans les domaines de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la prospérité", a-t-il dit.
Dans un communiqué transmis, mercredi, à l’APS, le ministre turc des Affaires étrangères a rassuré de l’engagement de son pays à soutenir les nations et les institutions africaines à atteindre leurs objectifs, basés sur "leurs" domaines prioritaires.
Pour lui, une telle politique permettra de consolider la mise en place de "solutions africaines aux questions africaines".
Feridun Sinirlioglu a retenu que "l’approche humanitaire, un des composants fondamentaux de la politique étrangère de la Turquie a été poursuivie avec détermination et succès sur le continent africain".
A cet égard, il a cité les actions humanitaires menées par l’Agence turque pour la coopération et la coordination (TIKA) dans plusieurs pays africains, dans le cadre de la lutte contre l’extrême pauvreté, l’éducation pour tous, l’amélioration de la vie des femmes et des jeunes, etc.
Ainsi, "la Turquie maintient une approche globale basée sur une combinaison d’aide humanitaire et d’aide au développement sans privilégier l’une des deux", a soutenu Feridun H. Sinirlioglu.
"La santé, l’éducation, le renforcement des capacités, la contribution à la paix et à la stabilité en Afrique, de même que l’organisation des programmes de formation dans le domaine de la sécurité ont été désignés comme zones prioritaires pour la Turquie", a réitéré le ministre turc des Affaires étrangères.
Dakar, 18 nov (APS) - Le président de la République a plaidé mercredi à Dakar pour une prise en compte des choix et des priorités de l’Afrique dans l’organisation de l’aide publique au développement (APD) estimant que tout le monde va gagner dans la prospérité du continent.
’’Il faut une meilleure organisation de l’aide publique au développement. L’aide publique au développement doit répondre à nos choix et nos priorités’’, a déclaré Macky Sall à l’ouverture de la revue à mi -parcours du 17e IDA (Association internationale du développement en français) de la Banque mondiale.
’’Au cours des trois dernières années, l’engagement de IDA est de 19 milliards de dollars américains dont 50% en Afrique, c’est une goutte d’eau dans la mare. Tout le monde doit accompagner le développement de l’Afrique car tout le monde y gagne’’, a ajouté le chef de l’Etat sénégalais.
’’Les pays bénéficiaires poursuivent leurs efforts en quête d’émergence. Il faut renforcer la base des ressources domestiques pour que les Etats puissent tirer profit des richesses crées dans le pays’’, a poursuivi Macky Sall.
C’est pourquoi, a-t-il précisé, ’’il nous faut poursuivre la mobilisation des ressources concessionnelles pour répondre aux besoins de financement des infrastructures, d’énergie, d’Education et de santé’’.
Pour M. Sall l’IDA ’’doit continuer à appuyer les pays bénéficiaires surtout au moment où ils font face à des facteurs de vulnérabilité comme les périls environnementaux et sécuritaires’’.
De son côté, la directrice générale de la Banque mondiale, Mulyani Indrawati a souligné que cette revue ’’arrive à un moment crucial’’.
’’L’IDA est une vision, une feuille de route pour éradiquer la pauvreté dans le monde. La situation mondiale est morose. Le changement climatique touche beaucoup de pays’’, a t-elle relevé.
Elle a fait état de ’’crises diversifiées’’ et de ’’’disparités’’ qui se creusent entre pays aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.
’’Il faut renouveler notre engagement. Ce sera un nouveau tournant déterminant pour aller vers IDA 18. IDA continuera à jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté’’, a-t-elle ajouté.
Dans ce sillage, le vice président de la Banque mondiale dans la région africaine, Makhtar Diop a rappelé qu’il y a un certain nombre de conflits, notamment les crises alimentaires qui ’’sont des défis qui nécessitent un partenariat fort’’.
’’Il faut voir les innovations à généraliser avec cette forte demande de financements’’, a t-il souligné.
’’IDA a donné un appui critique. Nos activités ont permis de réduire la mortalité maternelle et plus de 200 millions d’enfants ont reçu un vaccin. Il faut également que nous intensifions les financements des infrastructures’’, a t-il insisté.