Le président de la Fifa Joseph Blatter, en "mission de paix" entre les fédérations de football israélienne et palestinienne, a évoqué mardi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l'idée d'un match historique entre les deux sélections nationales.
"Un des sujets dont j'ai parlé avec le Premier ministre Netanyahu, une voie sur laquelle il est prêt à s'engager est l'organisation dans le futur proche, demain, après-demain, dans plusieurs mois, dans un an, d'un match pour la paix entre deux équipes, l'équipe nationale d'Israël et l'équipe nationale de Palestine", a déclaré M.Blatter lors d'une conférence de presse, après une rencontre avec M. Netanyahu.
M. Blatter a ajouté que M. Netanyahu entendait assister à un tel match qui pourrait être organisé à Zurich, le siège de la Fifa.
"Il a dit que si un match était joué entre la Palestine et Israël et que nous l’organisions à Zurich, il viendrait et il serrerait les mains de tout le monde", a dit le président de la Fifa.
M. Blatter, qui doit s'entretenir mercredi avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, a indiqué qu'il avait "un message" de M. Netanyahu à transmettre aux Palestiniens.
Le chef du gouvernement israélien avait indiqué, juste avant la rencontre, envisager "un certain nombre de mesures" pour aider le football palestinien.
- "Eviter une telle situation" -
La Palestine, membre de la Fifa depuis 1998, souhaite que l'instance exclue Israël des compétitions internationales, notamment pour sanctionner les restrictions de déplacement imposées aux joueurs palestiniens.
M. Blatter a affirmé vouloir tout faire pour empêcher la présentation d'une résolution palestinienne demandant cette exclusion au vote du congrès de la Fifa le 29 mai.
"J'essaierai jusqu'à l'ouverture du congrès, dans exactement dix jours, d'éviter une telle situation", a-t-il ajouté.
Le football, extrêmement populaire dans les Territoires palestiniens, n'échappe pas au conflit avec Israël.
Pour jouer, l'équipe nationale palestinienne doit slalomer entre les check-points érigés par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, les interdictions de circuler entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, et les emprisonnements de certains joueurs soupçonnés par Israël d'appartenir à des groupes armés.
Ahed Zaqqout, 49 ans, une légende du football palestinien, a été tué le 30 juillet 2014 sous les bombes pendant la guerre à Gaza, et la Fédération palestinienne a dénoncé en novembre une descente de l'armée israélienne dans ses locaux.
Le patron du football israélien Rotem Kamer a quant à lui estimé mardi que les Palestiniens tentaient de politiser le football.
"Les règlements concernant les déplacements des joueurs palestiniens ne sont pas de notre ressort", a-t-il affirmé.
Pour les Israéliens, l'initiative palestinienne devant la FIFA s'inscrit dans une stratégie globale visant à attaquer Israël devant les grandes institutions politiques et judiciaires mondiales
LES CNO MISENT SUR LES MÉDIAS POUR L’ÉGALITÉ DES SEXES
Doha (Qatar), 18 mai (APS) - Les Comités nationaux olympiques (CNO) d'Afrique, d'Asie et d'Océanie invitent le Comité international olympique (CIO) et les associations sportives nationaux à collaborer davantage avec les médias afin de les encourager à contribuer à la promotion de l'égalité des sexes.
Cette recommandation résulte d'un atelier de deux jours (vendredi et samedi) consacré aux femmes dans le sport et les médias.
Cette manifestation s’était tenue à Doha, au Qatar, sous l’égide du Comité olympique du Qatar (QOC), de concert avec le CIO et le Conseil olympique d'Asie (OCA).
Au cours de ces deux jours, des tables rondes et discussions interactives ont été organisées, en présence de 113 représentants du CIO, des Comités nationaux olympiques (CNO) et de représentants de médias.
Des questions ont été abordées au cours de cette rencontre, qui concernent la sensibilisation sur le rôle des médias dans la promotion de l'égalité des sexes dans le sport, la couverture médiatique des événements de femmes, ‘’le rôle crucial’’ que les hommes peuvent jouer dans la promotion de l'égalité des sexes ainsi que l'importance de l'autonomisation des jeunes journalistes.
Parmi les intervenants, figuraient le secrétaire général de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), Thomas Sithole, le chef du CIO des Jeux olympiques d'opérations médias, Anthony Edgar, et le secrétaire général de l'Association internationale de la presse sportive (AIPS), Evelyn Watta.
Selon les délégués des CNO, les médias doivent être amenés à mettre l'accent sur les performances des femmes (sportives ou journalistes) qui évoluent dans le milieu sportif.
Ils ont également souhaité que le CIO et les fédérations internationales tiennent des rencontres régulières sur la couverture médiatique des événements de femmes, afin de faciliter le changement nécessaire dans la représentation stéréotypée des femmes.
Les représentants de trois continents concernés ont demandé à l’Association internationale de la presse sportive (AIPS) de prendre "des mesures nécessaires" pour qu’il y ait davantage de femmes dans les comités exécutifs des associations nationales de la presse sportive (ANPS).
Au terme de cette rencontre, les délégués ont demandé au vice-président de l'Association des comités nationaux olympiques (ACNO), Lassana Palenfo, de porter le plaidoyer relatif à ces recommandations, en perspective de la prochaine Assemblée générale de l'ACNO, prévue à Washington (Etats-Unis), en septembre prochain.
"Les recommandations faites durant cet atelier peuvent garantir l'autonomisation des femmes", a soutenu M. Palenfo, également président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique. Il a annoncé la tenue d’autres rencontres similaires.
Peu avant, Lassana Palenfo avait invité les comités nationaux olympiques à faire la promotion des femmes dans tous les domaines d'activité, notamment dans les sports et les médias.
Meeting de Dakar / Drapeau chef de l’État
Mbaye Jacques Diop, de la cellule de communication du ministre des Sports Matar Bâ, se veut clair : le Drapeau du chef de l’état à Fatick ne sera pas reporté. Invité de la RFM, le journaliste précise que «l’athlétisme et la lutte n’ont pas le même public. Le meeting se tient à Dakar tandis que la lutte se déroulera à Fatick. Le ministre Matar Bâ sera présent au meeting et après il se rendra à Fatick pour assister à la finale». Ce qui est bien dit.
Matar Bâ parle bien le sérère
Ne vous fiez surtout pas à son nom de famille Bâ. Le ministre des Sports, Matar Bâ, a fait son discours en sérère lors de la remise du Drapeau du chef de l’état à Fatick. Le patron du sport sénégalais était visiblement à l’aise dans cette langue.
Les bols de riz de la TNT
Les insta llation s et au tre s af fichages donnent faim. Ainsi, les organisateurs du tournoi TNT ont prévu de préparer des b ols de riz aux pou le ts pour la main d ’oeuvre. C ’éta it lors de la deuxième journée du tournoi TNT, le 10 mai 2015.
Les vendeuses se frottent les mains
A chaque grande journée de combats alléchants, les vendeuses d’arachide, de biscuits et de rafraîchissements se frottent les mains. Le dimanche 3 mai dernier ces bonnes dames ont été parmi les premiers à fouler le stade Demba Diop en attendant l’arrivée des premiers clients.
Treize Ndir / Ibou Ndaffa 2, le 29 mai
Le combat Treize Ndir (Thiaroye-Cap-Vert) Ibou Nda ffa 2 (Kaay Bakh) est ficelé par Mouniang Productions. Cet affrontement est programmé à la date du 29 mai 2015. Treize Ndir qui sort d’une belle victoire sur B52 Jr aura fort à faire pour se débarrasser d’Ibou Naffa qui avait battu Tapha Jr de Fass.
Bamba Faye monte Didier / Domou Yarakh, le 30 mai
Nguer s’est blessé à l’épaule. Son combat contre Feugueleu de Lansar qui devait avoir lieu le 30 mai prochain est reporté. à la place, Bamba Faye de MGC Productions a ficelé l’affrontement entre Domou Yarakh (Yarakh) et Didier (Sakku Xam Xam).
Adama Diouf en spectateur
Le lutteur Adama Diouf n’a pas pris part au tournoi de lutte traditionnelle dimanche dernier, à Adrien Senghor. Faisant partie de la délégation, il était confortablement as sis dans la loge VIP pour suivre les joutes. Mais, ne pouvant pas résister aux rythmes des percussionnistes du groupe Babou Faye, il a esquissé des pas de bakk qui ont enflammé l’arène Adrien Senghor.
Pape Dia met 1 million à Adrien Senghor
Le dimanche 7 juin 2015, à Adrien Senghor, le promoteur Pape Dia organise la première édition du drapeau Moustapha Mamba Guirassy, PCA du groupe IAM. Le technicien de la RFM met sur la table un million et sollicite Babou Faye et Mbayang Loum pour une animation de taille.
Lendemain Drapeau chef de l’État
Le dimanche 24 mai prochain, juste au lendemain de la 16ème édition du Drapeau du chef de l’état, les amateurs vont se retrouver à Adrien Senghor avec le gala qu’organise Mamadou Mbingane Sagne. Avec une mise de 500.000 FCFA et une animation de Fatou Guèye et Babou Faye, le spectacle est garanti.
"LE DOPAGE CHEZ LES LUTTEURS… C'EST TRÈS COMPLEXE"
Djiby Seck, directeur de l'Institut supérieur de l'éducation populaire et du sport (INSEPS), spécialiste en physiologie et bio-mécanique de la performance motrice, explique dans cette entrevue la nécessité de faire du sport un vecteur de développement au Sénégal. Il parle des bénéfices qu'un pays comme le Sénégal peut tirer d'une bonne et intelligente politique sportive. Djiby Seck réfléchit aussi sur la notion de performance, décortique le mécanisme, tout en évoquant la question sensible du dopage dans l'arène.
M. Seck, vous êtes professeur en sciences et techniques de l'activité physique en sport, comment pouvez-vous définir la science du mouvement, votre spécialité ?
"C'est étudier l'homme en mouvement dans son environnement. Prenons une approche toute simple : l'homme, dans son développement, et en relation avec son environnement, a eu comme activité physique quotidienne normalement pour sa survie, d'aller faire la chasse, la pêche, la cueillette, et cela sur un rayon de 5 km en aller et retour. Ce qui fait environ 10 km. C'est le rayon d'action d'un homme dans son environnement. C'est pourquoi notre corps est aussi composé de 40% de masse musculaire, des muscles striés, squelettiques et dans ce cadre, l'homme a toujours trouvé des stratégies et les aptitudes pour savoir comment se déplacer sur terre, sur l'eau, et en partie dans l'air.
En sport, quand vous voyez un joueur comme Messi ou Ronaldo, ce que vous voyez, c'est le comportement. C'est cela que vous voyez ? Mais derrière cela, il y a un art qui part des intentions, les stratégies que le joueur a développées. Il a travaillé d'une certaine manière pour avoir cette mobilité extraordinaire qui s'exprime dans un geste technique final et décisif. Maintenant dans le terme global du mouvement, vous avez l'éducation physique qui donne des compétences de vie. "Aimer bouger", "savoir bouger", qui contribuent au socle de l'éducation globale par des valeurs telles qu'accepter de gagner ou de perdre, respecter les règles du jeu, les sanctions positives, les sanctions négatives. Vous voyez donc que le sport peut contribuer aux valeurs de société.
Comment la science du mouvement s'applique-t-elle dans un sport collectif comme le foot ?
C'est un des modèles les plus aboutis. Je vous donne un exemple sur lequel vous pouvez mettre le doigt. Je ne sais pas si vous avez vu le projet du foot allemand où sur un modèle de développement entre 4 et 8 ans, vous voyez des enfants développer l'Abécédaire du mouvement pour le jeu. Maintenant il n'est plus question de voir un joueur qui ne joue qu'avec un pied. La capacité de jouer avec les deux pieds, c'est à des âges sensibles dans le développement de l'enfant, entre 4 et 8 ans et qui permet de développer telle ou telle qualité.
Si on rate ces périodes favorables, on passe à côté et plus tard le joueur est limité. Le développement des joueurs de haut niveau du présent et de l'avenir, doit se traduire par la capacité à fabriquer des joueurs véloces, de plus en plus capables de faire beaucoup de kilomètres après 90 mn, 120 mn et de toujours faire la différence. Pas en étant le meilleur, mais en faisant une erreur en moins.
Concernant cette tranche d'âge favorable évoquée pour l'éducation du jeune sportif, pensez-vous qu'on rate souvent ce virage au Sénégal et qui expliquerait le niveau du championnat local et les limites techniques de la plupart de nos joueurs ?
C'est une certitude. Ce n'est pas pour rien que sur ces dernières années, le club-école de foot Diambars génère la moitié des joueurs susceptibles d'entrer dans les sélections nationales. Il faut une construction rigoureuse, avec méthode. Ce n'est pas spontané.
Aujourd'hui pour un Sénégalais lambda, c'est quoi l'importance du sport ?
La santé a été re-conceptualisée, ce n'est plus seulement l'absence de maladie. Il y a la santé objective et celle subjective. La santé de la population et celle de l'individu. La santé objective consiste à faire des analyses et que l'on vous trouve une maladie alors que vous ne sentez rien. Pour ce qui est de la santé subjective, vous pouvez sentir quelque chose, vous faites des analyses mais vous ne trouvez rien. Donc la santé, ce n'est plus seulement l'absence de maladies. Et c'est pourquoi on parle des 4 dimensions de la santé et des 5 déterminants de la santé dans la nouvelle approche de l'Unesco, de l'OMS, du Bureau international du travail, du CIO entre autres. On peut tenir du patrimoine génétique premièrement.
Deuxièmement, l'existence des soins de santé, le troisième, c'est le niveau d'éducation et de revenu économique. Et le quatrième point, c'est un environnement sain avec une qualité de l'oxygène, et d'air de qualité. Et le dernier élément, c'est être actif, c'est-à-dire bouger au moins 30 mn par jour. Bouger notre corps pour brûler les graisses, les sucres et éviter ces maladies cardio-vasculaires, troubles métaboliques liés à une mauvaise qualité de vie que l'on peut modifier par le sport.
Où se situent les Sénégalais aujourd'hui par rapport aux conditions décrites pour être en bonne santé ?
En général, on dit que le Sénégal est un peuple sportif. On est à peine 14 millions d'âmes mais on a plus de 50 fédérations et on est représentatif dans beaucoup de disciplines, donc nous sommes un peuple de sportifs globalement. Mais cela ne suffit plus, il faut que cela soit du sport populaire. Qu'on trouve les aménagements du parcours sportif dans les parcs, dans les lieux culturels qui sont aménagés ou que l'on laisse intacts. Il n'y a plus de poumons d'oxygène dans les quartiers alors que les espaces verts où jouent les jeunes, ce sont les poumons.
Les études que nous avons faites dans les lycées et collèges de Dakar montrent que le surpoids et l'obésité est de 7% et cela peut monter à 12% dans les écoles privées où les enfants ont des niveaux de vie élevés. Le deuxième point est que 40% des adultes hommes et femmes de plus de 40 ans ont un peu de surpoids ou d'obésité et une des maladies cardio-vasculaire (tension, diabète, etc…) et c'est un enjeu pour un peuple qui, dans trois ou quatre décennies, veut être émergent.
On ne peut se permettre d'avoir des jeunes qui, à 30 ans, vont traîner ces maladies. C'est pourquoi il faut inciter les jeunes à être plus actifs en redynamisant l'UASSU. Comme ça, on dira que le Sénégal est un peuple sportif dans tous les segments de la population. C'est un plaidoyer et nous mettons des observatoires pour suivre les indicateurs.
Aujourd'hui, quelle place occupe la lutte avec frappe dans les recherches de l' Inseps ?
Nous avons des équipes qui travaillent sur la lutte. Personnellement, j'ai plus de 20 ans d'expérience dans la lutte. Ma première expertise mondiale, c'était en lutte traditionnelle. En mai 86, je délivrais le premier diplôme d'entraîneur de lutte traditionnelle pour les pays francophones comme expert de la Confejes. J'ai formé Feuz, Néné Diarra de Thiès, Jacques Diène et j'ai aussi entraîné Manga 2. La lutte aujourd'hui est aussi une activité qui génère de l'argent. De l'argent que les lutteurs utilisent pour mener des activités et qu'ils redistribuent à leur tour.
Maintenant pour l'institutionnaliser, il faut l'accompagner pour lui donner de la valeur ajoutée par petites touches progressives. Mais il faut reconnaître leur compétence (les lutteurs) à s'engager, à aller trouver les fonds, mener les activités, redistribuer de l'argent. Maintenant il y a des choses qu'il faut prévenir. Ce sont les dérives comme le dopage, la violence physique et verbale.
Il faut aller à la rencontre de ces lutteurs et leur donner les ressources en gestion de communication, les aider à investir, les aider à devenir des leaders qui investissent dans la lutte à la fin de leur carrière. Bref, un style managérial dans le sens positif. En partie, on peut dire que c'est de la matière brute, mais qui porte un poids économique social politique symbolique.
Comment voyez-vous le problème du dopage dans l'arène ?
Une dame a soutenu une thèse et a établi une liste d'une quinzaine de produits que les lutteurs prenaient. Parmi ces produits, tu as des produits qui sont sur la liste des dopants connus et prohibés. Le CIO publie la liste des produits dopants et cela doit être accessible à tout le monde. Maintenant quand un produit privé, traditionnel commence à rentrer dans l'espace public, que l'on veut normaliser, il faut les protéger contre eux-mêmes, il faut mettre des garde-fous. Ils te disent, quand on leur demande, qu'ils ne prennent rien, ou ils prennent ce qu'on leur dit de prendre.
Il y a deux choses : La première, c'est le niveau de responsabilité du lutteur lui-même. Il faut lui en faire prendre conscience pour qu'il prenne des décisions responsables. La deuxième chose, c'est que le dopage est comme la fraude sur l'âge des enfants. Ce n'est pas un enfant de 7 ans qui va aller changer son âge, c'est une autre personne. Il y a des gens derrière les produits dopants. Il faut voir tout le système. Les personnes suspectées peuvent être contrôlées à n'importe quel moment mais les procédures sont assez sensibles pour ne pas fausser le protocole.
Car si on fausse le protocole, on fausse aussi tout le cadre juridique de l'accusation et de la défense car les lutteurs ont des droits. Il y a des choses que le CNG peut prendre puisque maintenant il demande le certificat avant de donner la licence, mais il doit bénéficier de l'aide des autorités car ce n'est pas que technique, c'est aussi un cadre juridique, de la communication. Le dopage commence par l'auto-méditation.
Cela commence par les médicaments de la rue. Donc, celui qui se dope trouve l'occasion de disposer des ressources pour le faire, jusqu'à d'autres formes ou des lutteurs mangent des aliments en pensant que ce sont des protéines, car ne sachant pas lire les notices, ce qui peut faire qu'il peut y avoir des substances classifiées comme dopantes qu'ils vont prendre de bonne foi. Cela par manque d'information ou d'éducation ; donc, c'est très complexe."
Durant son séjour au Sénégal pour le compte de sa tournée africaine entamée à Dakar, le chanteur belge d'origine rwandaise Stromae en a profité pour découvrir la culture sénégalise en s'essayant à la lutte.
L'interprète de "Papaoutai", né Paul Van Haver nous gratifie comme le montre la vidéo ci-dessous de quelques pas de Bakk, une danse que pratique tout lutteur durant les séances de lutte. Regardez!
Sadio Mané est entré dans l'histoire du Championnat d'Angleterre avec un triplé fulgurant pour Southampton, tandis qu'Andre Ayew et Max-Alain Gradel entretenaient le rêve de la 3e place en France pour Marseille et Saint-Etienne.
FRANCE
D'une frappe limpide en pleine course, grâce à un dégagement dévissé d'un adversaire, puis d'un penalty qu'il avait lui-même obtenu, Gradel a inscrit un doublé (2-1) reléguant Evian en Ligue 2 et permettant à Saint-Etienne de rester au contact du 3e, Monaco, à deux points. L'attaquant ivoirien, qui totalise désormais 15 buts en 30 matches de championnat cette saison, a été annoncé partant en Angleterre par son entraîneur Christophe Galtier.
André Ayew a lui-même annoncé son départ de Marseille à l'issue de la saison. Le Ghanéen a inscrit le quatrième but de Marseille à Lille (4-0), son dixième de l'exercice. L'OM reste également à deux points de Monaco. Il a d'ailleurs été élu meilleur joueur africain de Ligue 1 par un panel de journalistes sous l'égide de RFI et France 24.
ANGLETERRE
En deux minutes et 56 secondes, Sadio Mané a inscrit le triplé le plus rapide de l'histoire de la Premier League, entre les 13e et 16e minutes contre Aston Villa (6-1). Le meneur de Southampton fait ainsi tomber le précédent record de Robbie Fowler (4 minutes et 33 secondes) qui datait de 1994. Le Sénégalais de 23 ans, arrivé fin août chez les "Saints" en provenance de Salzbourg, a ouvert le score en reprenant un premier tir repoussé par le gardien. Dans la minute suivante, il a bénéficié d'une mauvaise passe en retrait pour tromper le gardien avant de parachever son œuvre à la 16e minute d'un tir sans contrôle en lucarne au milieu de la surface de réparation. Il compte désormais dix buts en championnat.
Positionné dans l'axe, Yannick Bolasie, l'ailier de Crystal Palace, a tourmenté Liverpool à Anfield (3-1), où les "Eagles" n'avaient plus gagné depuis 1991. Désigné homme du match, il a mis au supplice la défense axiale des "Reds". Emre Can commet ainsi la faute sur le Congolais qui offre le coup franc de l'égalisation avant la pause (43). Sur la droite, le joueur âgé de 25 ans, qui totalise quatre buts, offre ensuite sa sixième passe décisive de la saison en centrant au cordeau (60e). Six minutes plus tard, il place un tir puissant qui finit sur la transversale, avant d'être remplacé à la 83e minute.
Yaya Touré s'est offert à Swansea (4-2) une parenthèse ensoleillée au milieu d'une période délicate avec Manchester City. Deux fautes de mains du gardien adverse lui permettent en effet d'inscrire son premier doublé de la saison (21e, 74e) sur des frappes à mi-distance. Avant peut-être son dernier match pour son club actuel, le milieu ivoirien de 32 ans affiche désormais un total de 10 buts en championnat plus conforme à son statut.
Son coéquipier et compatriote Wilfried Bony, entré en jeu à la 85e minute, a crucifié ses anciens partenaires dans les arrêts de jeu en inscrivant son deuxième but depuis son arrivée à Manchester City cet hiver (4-2). Dans l'axe, à l'entrée de la surface, sa frappe placée a heurté le poteau droit avant d'entrer dans le but. "J'ai été bien reçu et cela m'a motivé", a dit le buteur ivoirien de 26 ans. "Je joue dans mon jardin ici et quand j'ai eu une occasion, je l'ai saisie. C'était un moment un peu étrange. Je peux faire plus encore ici. Après la CAN, je suis revenu fatigué. Il nous reste un match, je veux marquer et ensuite bien me préparer pour la saison prochaine."
ESPAGNE
Youssef El-Arabi n'en finit plus de marquer pour tenter de sauver Grenade: auteur de son quatrième but en trois rencontres, l'attaquant marocain a mis les Andalous sur la voie du succès sur la pelouse de la Real Sociedad (3-0). Cette victoire cruciale permet à Grenade de sortir de la zone de relégation avant l'ultime journée, où El-Arabi et ses partenaires recevront l'Atletico Madrid.
Les choses se compliquent en revanche pour le Congolais Thiévy Bifouma et le Burkinabè Jonathan Zongo, qui n'ont pas pu empêcher la défaite d'Almeria à Séville (2-1). Zongo avait pourtant délivré une passe décisive sur le premier but du match, signé Bifouma. Almeria est relégable avant de recevoir Valence lors de l'ultime journée, avec en outre la menace de la possible perte de trois points sur tapis vert dans le cadre d'une sanction de la Fifa pour un litige financier lors d'un transfert.
ALLEMAGNE
Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit son 15e but de la saison (22e toutes compétitions confondues), sur penalty, lors de la défaite de Dortmund à Wolfsburg (2-1), avant le choc entre les deux mêmes équipes en finale de la Coupe d'Allemagne le 30 mai. Le capitaine du Gabon est le meilleur buteur du Borussia.
Certains joueurs vous renversent tout, gagnent tout. D'autres traversent la discipline et laissent à leur talent le soin de dire le reste. Certains sont Messi et Ronaldo, d'autres sont Steven Gerrard. Samedi, Gerrard a fermé une carrière entamée à Liverpool il y a dix-sept ans. Il l'a finie à Liverpool, dans un match perdu contre Crystal Palace (1-3).
On peut se dire que ce garçon n'a pas été de la génération des Keegan qui a enflammé l'Europe à la fin des années 1970. Qu'il n'a pas vécu Hesley et ses morts en 1985, pour la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. Qu'il n'a pas, qu'il n'a pas… Mais on ne marque pas en finale de Fa Cup, de Coupe de la League, la Coupe de l'Uefa et de Ligue des champions pour des nèfles.
L'Angleterre ne lui a pas offert les honneurs d'un sacre, mais depuis 1966 "Les trois Lions" courent derrière l'ombre d'une finale majestueuse. Jamais ils n'ont assujetti l'Europe, le monde leur refuse une domination et Steven Gerrard, capitaine en 2010, n'a que le but de Lampard, refusé par l'arbitre, comme étendard d'une énième déception anglaise.
Ayant vu le jour en 1980, Gerrard a vu Gérard Houiller le porter dans le monde du foot dix-huit ans plus tard. C'était un Liverpool-Blackburn dont on ne souvient pas du résultat, pas plus que personne ne se souciait du gosse. Le reste appartenait à l'avenir. Il s'est écrit de majestueuse manière.
Fidèle à un club, attaché à un maillot. Dix sept ans durant, Gerrard a senti tomber sur ses épaules la lourde charge du You'll never walk alone pour en faire un levier de triomphe. Les années n'ont pas toujours été belles, mais à chaque nouvelle entame de saison Liverpool était attendu dans la "short list" finale. Il en sera ainsi pour 706 matches. Jamais sacré champion, mais béni par les siens. Il en a été ainsi avec l'équipe d'Angleterre dont il a porté le maillot 114 fois. Dans la haute compétition qui a été son jardin, le fait est sublime.
Le milieu de terrain de Liverpool avait une place en toute autre équipe. Mais à certains moments, partir aurait été mourir un peu. Il n'a jamais souscrit à une telle éventualité.
Il en pinçait pour Ferguson et à 13 ans il a fait un test à Manchester United. Mais c'était juste pour le fun. En 2002, Sir Alex reviendra. "J'ai évidemment refusé, j'avais pris les choses trop à cœur".
En 2005, Mourinho a tapé à sa porte. La réponse ne fut pas simple : "Je suis profondément un joueur de Liverpool, mais je dois admettre que leur offre m'a un peu chamboulé. De grandes choses se passaient à Chelsea à ce moment-là. Ils dépensaient énormément d'argent pour recruter et, de mon côté, les performances de Liverpool étaient un peu en baisse, de même que ma relation avec Rafael Benítez. Je suis obligé d'admettre y avoir pensé, mais je peux aujourd'hui reconnaître, du fond du cœur, que la meilleure décision que j'ai jamais prise a été de rester dans ce club que j'aime."
Aimer un club est un fait, vivre et mourir milieu de terrain des "Reds" a été une longue histoire. C'est une identité qui disparaît. Le football connaitra rarement une telle fidélité. Dans la durée comme dans l'attachement. La volatilité des carrières porte à la bougeotte. La prime à la signature est une excellente motivation en la matière. La prime à la fidélité existe, mais on en entend rarement parler.
Aujourd'hui que Gerrard s'en va, que sa carrière va sans doute se poursuivre du côté des Etats Unis, ce que le monde du football laisse à son endroit est la preuve de sa dimension.
Coach de Liverpool, Brendan Rodgers a laissé entendre : "Steven Gerrard va me manquer en tant qu'homme. J'ai demandé aux membres de mon staff de décrire Steven en un mot. Moi, je choisirais le mot "Liverpool". Ce qu'il a donné à cette ville, les hommes politiques ne l'ont jamais donné. C'est un merveilleux symbole pour les gens."
José Mourinho a ajouté : "C'est à mon tour d'honorer le champion. C'est à mon tour d'honorer Steven Gerrard et de dire que c'est avec des adversaires comme lui que je suis l'entraîneur que je suis. J'ai appris avec mes joueurs et aussi avec mes meilleurs adversaires, pour les problèmes qu'ils m'ont posés et la façon dont ils m'ont fait réfléchir et les analyser pour savoir comment jouer contre eux. Steven Gerrard est certainement l'un de mes ennemis préférés et certainement mon plus cher ennemi, celui qui a fait de moi un meilleur entraîneur. J'ai besoin de gens comme lui pour être un meilleur coach. (…) J'ai essayé de l'emmener à Chelsea, j'ai essayé de l'emmener à l'Inter, j'ai essayé de l'emmener au Real Madrid mais il a toujours été avec l'ennemi."
Zinedine Zidane a déclaré : "Est-il le meilleur du monde ? Il n'a peut-être pas l'attention d'un Lionel Messi ou d'un Ronaldo mais oui, je pense qu'il pourrait l'être. Si vous n'avez pas un joueur comme Gerrard, qui est la salle des machines, cela peut affecter toute l'équipe (…) Il a une grande qualité de passe, il peut tacler et marquer des buts, mais le plus important, c'est qu'il donne la confiance et la foi aux joueurs autour de lui. Vous ne pouvez pas apprendre ça, les joueurs comme lui sont juste nés avec cette présence."
Il s'appelait Steven George Gerrard, il est né le 30 mai 1980…
ANGLETERRE - SADIO MANE : 3 buts, des records...
Un, balle au centre. Deux, balle au centre. Trois, balle au centre. Le tout en 2mn 56 secondes. Tous les records sont tombés ce weekend du fait d’un merveilleux Sadio Mané.
A la volée : Une si belle fin...
Certains joueurs vous renversent tout, gagnent tout. D’autres traversent la discipline et laissent à leur talent le soin de dire le reste. Certains sont Messi et Ronaldo, d’autres sont Steven Gerrard. Samedi, Gerrard a fer mé une carrière entamée à Liver pool il y a dixsept ans. Il l’a finie à Liverpool, dans un match perdu contre Crystal Palace (1-3).
BASKET - PRESIDENT FEDE : Mouhamed Sy Démissionne devant le volte face de Louga Bc
Au lieu d’unifier, la course pour la présidence de la fédération sénégalaise de basket risque d’entrainer des fissures au sein des clubs. En effet, après la Renaissance Sportive de Yoff et Pikine Basket, c’est Louga basket qui est secoué par les divergences par rapport au candidat à soutenir. Un désaccord qui a même éclaboussé le comité directeur avec la démission du 1er vice-président Mouhamed Sy.
LUTTE : Pikine a repris le pouvoir sur Guédiawaye
La recomposition de l’arène, n’a pas seulement touché les lutteurs. Les entités n’ont pas été en reste surtout dans la banlieue. Ainsi, la passation de pouvoir semble inévitable depuis la saison dernière mais confirmée lors de l’exercice en cours, entre Gué diawaye et Pikine. De quoi motiver les autres localités de la banlieue comme Parcelles et Thiaroye à ne pas vouloir rester en rade.
LIGUE 1 ORANGE - GUEDIAWAYE-AS PIKINE : 1-0 : Les joueurs de l’As Pikine malmenés par la police
Guédiawaye Fc (11e, 24 pt) a assuré le service minimum (1-0, 20e journée) pour s’imposer hier devant l’As Pikine (13e, 18 pt). Comme lors de la manche aller (victoire 3-0 du Gfc, 7e journée) qui avait conduit à la mort d’Ibrahima Gningue, celle disputée hier au stade Amadou Barry a été également émaillée d’incidents. Non pas entre supporters mais entre forces de l’ordre et joueurs de l’As Pikine.
Alioune Sarr est rentré au bercail
Le président du CNG, Alioune Sarr, est rentré au bercail dans la soirée du samedi 16 mai vers 20 heures, après un séjour de deux semai nes en France. Le patron de la lutte a peut-être écourté ses vacances pour les besoins du Drapeau du chef de l’État prévu du 21 au 23 mai prochain à Fatick.
Eumeu Sène au Kazou Rajab…
Le patron de Tay Shinger a tenu à célébrer, dans la ville religieuse de Touba, la commémoration de la naissance de Serigne Fallou Mbacké. Eumeu Sène était à Touba samedi, nous renseignent ses proches collaborateurs.
…Ama Baldé également
Le fils de Falaye Baldé, récent vainqueur de Tapha Tine, n’a pas raté le Magal de Kazou Rajab à Touba. Accompagné d’une forte délégation, Ama Baldé, qui prépare son combat contre Gouye- G ui le 14 juin, en a sûrement profité pour solliciter des prières.
…Sans oublier Pape Mbaye 2
Rencontré vendredi dernier dans son lieu d’entraînement, le prochain adversa ire de Valdo nous indiquait son désir de rallier Touba dans la nuit de vendredi à samedi. Pape Mbaye 2 informait qu’il avait déjà pris les dispositions pour y être.
Où est passé Boy Gueth Ndar ?
Depuis sa défaite devant Bébé Boy Bambara le 5 avril 2014, Boy Gueth Ndar est absent de l’arène. Pourtant, il est bien apprécié par les amateurs qui aiment le voir à l’oeuvre. Roi de l’ambiance, il met le feu à chacune de ses prestations. Alors, il est vraiment attendu pour régaler ses nombreux fans.
Thierno Kâ fan de Dialgati Lamb
En marge de l’interview accordée à Sunu Lamb, Thierno Kâ, chargé de communication du CNG, a confié être un fan de Dialgati Lamb. Une rubrique animée par le caricaturiste Dou. Il aime bien rire des dessins souvent proposés par l’animateur. Et Dou ne compte plus ses fans.
Gris Bordeaux et les photographes
Lors de son dernier face-à-face, Gris Bordeaux a vraiment pris les grands airs. Face à Tyson, le Tigre de Fass a refusé catégoriquement de se tourner vers le public. L’intervention des photographes qui souhaitaient le prendre en photo ne lui a pas fait changer d’avis. À la demande de Pa Gora Ndiaye, il a répondu qu’il ne pouvait pas se retourner. Cey Gris !
Soulèye Dop et Boy Ndiaye aux USA
Mais où sont donc passés Soulèye Dop et Boy Ndiaye ? Selon des sources, les deux champions de l’écurie Sine Saloum et de Parcelle Mbollo se sont rendus aux États-Unis depuis très longtemps. Vont-ils nous revenir tôt ?
Tim Timol veut participer au Lamb Fouta
Les intellectuels de Fouta ont initié un tournoi de lutte sans frappe appelé Lamb Fouta. Une compétition qui doit démarrer bientôt. Tim Timol de Parcelles Mbollo a émis le souhait de participer à ce grand tournoi. En bon Haal Puulaar, il aimerait être dans le programme