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30 avril 2025
Sports
LE CASA SPORTS, SI PROCHE D'UNE ANNÉE HISTORIQUE...
A l’entame de la saison, rien ne présageait qu’un club parmi les quatorze serait si proche de remporter les deux compétitions en jeu (coupe, championnat)
Deux rencontres en L1 et autant en Coupe du Sénégal, voilà ce qui reste au Casa Sports pour réaliser un doublé : la première de son histoire.
A l’entame de la saison, rien ne présageait qu’un club parmi les quatorze serait si proche de remporter les deux compétitions en jeu (coupe, championnat). Mais c’était sans compter avec l’équipe de Ziguinchor qui, à force de régularité et d’une bonne gestion du groupe, a toutes les chances de réussir cette performance.
En L1, elle est confortablement assise sur le fauteuil de leader avec ses 46 points et à 6 longueurs de son premier dauphin Génération Foot. A deux journées seulement de la fin du marathon, il conserve toutes les chances d’aller enlever le titre.
Pour cela, un seul point du match nul suffit pour mettre un terme au suspens du championnat qui a longtemps duré. Il se pourrait même que son sacre soit acquis dès la prochaine journée par un passage de témoin entre le champion en titre qu’est le Tengueth FC et l’actuel leader au stade Ngualandou Diouf. Mais en cas de défaite du Casa Sports à Rufisque, il faut que Génération Foot sorte vainqueur devant Dakar SC. Et à partir de ce moment, tout se jouera lors de l’ultime journée qui verra le Casa Sports accueillir Guediawaye FC dans une rencontre où le partage des points sera synonyme de champion de la Ligue Professionnelle Sénégalaise (LPS). Un titre qui, s’il se réalisait sera le deuxième du club après celui de 2012. Le Casa Sports en chiffres...
Les statistiques de la L1 plaident favorablement pour le Casa Sports. Après 24 journées, c’est un total de 28 buts marqués qui le place à la deuxième meilleure attaque après Génération Foot (34buts). Mais les 14 buts de pris le positionne à la meilleure défense en compagnie de Dakar SC. Pourtant, malgré sa bonne moyenne en attaque soit (1,16 buts / match), le meilleur buteur du club Raymond Dieme Ndour (7buts) est loin derrière les meilleurs réalisateurs (13buts) que sont Bouly junior Sambou (Jaraaf) et de Ngagne Fall (GF). Au nombre de victoires, le Casa Sports a fait mieux que les autres avec 12 succès et n’a perdu que 2 fois. Des performances qui parlent d’elles-mêmes et qui pourraient être relevées lors des prochains duels.
Pour l’heure, c’est la mobilisation des supporters, la concentration des joueurs et la sérénité des dirigeants qui règnent en maître dans la capitale du Sud où le vent d’un titre de champion commence à souffler. La coupe du Sénégal, autre conquête... Le Casa Sports n’a pas que le titre de champion à conquérir cette année. Sur la tablette du club, figure en bonne place la lutte pour conquérir Dame Coupe. Un trophée qui lui a plus joué de mauvais tours (1962, 1980, 2013, 2015, 2016) qu’il ne l’a souri (1979, 2012, 2021).
Pour cette saison, la formation d’Ansou Diedhiou est la seule en lice pour le doublé. Elle est à une rencontre d’accéder en finale et fera face à l’AJEL de Rufisque en demi-finale. Mais attention, ce sont deux compétitions loin d’être les mêmes. Le club pensionnaire de N1 a réalisé un bon parcours en Coupe et sera difficile à battre. Le Casa Sports aura donc fort à faire face à deux clubs de Rufisque pour accéder en finale de Coupe et enlever le titre. Comme le dit l’entraîneur Ansou Diedhiou ce sont deux rencontres aux allures de demifinale qu’il faut aborder avec beaucoup d’engagement, de solidarité et de patience. Mais le premier obstacle reste le premier derby face au Tengueth FC, décisif pour le titre.
SADIO MANE MÉNAGE CONTRE LE BENIN ?
L'international sénégalais de Liverpool pourrait être laissé au repos lors du prochain match des Lions
L’idée est agitée dans les coulisses de la Tanière : et si on ménageait Sadio Mané contre le Bénin ? Ce serait en tout cas une bonne chose pour le finaliste de la Ligue des Champions, très sollicité en cette fin de saison, et qui est en pleine négociation concernant son transfert annoncé au Bayern.
Sadio Mané est le dernier à regagner la Tanière. Un retard qui se comprend. Le Sénégalais de Liverpool ayant disputé et perdu (0-1) la finale de la Ligue des Champions face au Real Madrid, samedi dernier au Stade de France.
Son arrivée étant annoncée hier soir ; reste à savoir dans quel état psychologique et physique sera le meilleur joueur de la Can 2021 qui va rejoindre ses coéquipiers en regroupement depuis lundi.
Justement par rapport à la situation de «SM10», le sélectionneur national s’est prononcé lundi face à la presse. «Tout le monde est là, sauf Sadio Mané qu’on va laisser récupérer un tout petit peu. D’ici demain ou après-demain (ce mercredi), il sera avec nous. C’est vrai que nos garçons ont beaucoup joué. Mais il y a une différence de niveau entre certains qui ont beaucoup joué, d’autres moins et certains qui n’ont pas du tout joué. Le fait d’avoir deux ou trois jours de repos, surtout pour ceux qui ont beaucoup joué, n’est pas mal au niveau de la récupération», a déclaré Aliou Cissé.
Mais dans ce lot de «ceux qui ont beaucoup joué», Sadio Mané arrive en tête. En effet, avec Liverpool, l’attaquant sénégalais a eu droit à une fin de saison au pas de charge, un mois de mai de feu, marqué par le chassé-croisé avec City en Premier League et la finale de la Ligue des Champions. Si on y ajoute sa situation sur le marché des transferts, avec ce dossier lié au Bayern qui voudrait l’enrôler, cela fait beaucoup pour le futur pensionnaire de la Bundesliga.
«Si vous réveillez Sadio à 4h du matin, il vous répond : «Je joue !»»
Du coup, l’idée de le ménager contre le Bénin pourrait être une bonne chose. Et sur ce chapitre, on ne l’exclut pas du côté du staff technique national. Une source confirme : «En effet, on pense ménager Sadio. Mais comme vous le savez, le dernier mot revient au sélectionneur. Il faudrait qu’il discute d’abord avec lui tout en essayant de le convaincre. Car Sadio aime tellement le ballon que quand vous le réveillez même à 4h du matin, il vous répond : «Je joue !» (rire).»
Une occasion pour tester Iliman Ndiaye et Demba Seck
Evidemment, les supporters sénégalais aimeraient revoir sur la pelouse du nouveau joyau de Diamniadio, leur star, deux mois après la belle perf’ face aux Pharaons de Mohamed Salah, écartés du Mondial. Mais le hasard faisant bien les choses, ils auront l’occasion, 3 jours après, de le revoir contre le Rwanda qui finalement va recevoir les Lions… à Dakar.
Aliou Cissé qui sûrement va en profiter pour tester les deux
nouveaux attaquants, Iliman Ndiaye et Demba Seck, a donc deux choix. Soit reposer Sadio et attendre mardi prochain contre le Rwanda. Soit le faire entrer en cours de jeu samedi contre le Bénin.
En attendant tout le monde guette l’arrivée de l’enfant de Bambali.
C’EST PARTI POUR LES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2023 !
Les deux premières journées de la phase de groupes des qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire (CAN 2023) s’étalent du 1er au 13 juin 2022.
Les deux premières journées de la phase de groupes des qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire (CAN 2023) s’étalent du 1er au 13 juin 2022. Le Sénégal a la chance de livrer deux matches à domicile. Face au Bénin (le 4 juin) et contre le Rwanda le 7 juin.
Stars de la Premier League, Sadio Mané et Mohamed Salah continuent leur saison marathon après la finale de la Ligue des champions perdue face au Real Madrid au Stade de France. Cette fois, le Sénégalais, champion d’Afrique en titre et l’Égyptien vont fouler les pelouses africaines. Le Sénégal accueille le Bénin et visite le Rwanda dans le groupe L. Pour l’Égypte de Salah, ce sera un match à domicile contre la Guinée dans le groupe D, puis un voyage au Malawi pour affronter l’Éthiopie, dont aucun terrain ne répond aux normes internationales. Les trois premiers des 46 matches de qualification des deux premières journées sont prévus mercredi et les trois derniers le 13 juin. Une autre star de la Premier League, l’ailier Riyad Mahrez des champions de Manchester City, ne pourra pas porter son brassard de capitaine avec l’Algérie contre l’Ouganda et la Tanzanie dans le groupe F, en raison d’une blessure non divulguée.
PLUS DE PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG
L’attaquant de Barcelone Pierre-Emerick Aubameyang sera un absent notable lorsque le Gabon affrontera la République démocratique du Congo et la Mauritanie dans le groupe I après avoir annoncé sa retraite du football international. Le Maroc accueillera les matches du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de Maurice et du Libéria tandis que l’Afrique du Sud servira de domicile temporaire au Mozambique, à la Namibie, à l’Eswatini et au Lesotho. La Côte d’Ivoire, qualifiée d’office en tant que pays hôte, qui a accueilli pour la dernière fois la Coupe des Nations en 1984, a choisi le Français Jean-Louis Gasset comme nouveau sélectionneur et fera face à la Zambie à Yamoussoukro. La Zambie, championne d’Afrique en 2012, n’a pas réussi à se qualifier pour les trois dernières éditions. Le Portugais Jose Peseiro qui débute son règne en tant que patron du Nigeria affronte la Sierra Leone et l’île Maurice dans le groupe A.
ELIMINATOIRE CAN 2023, LE SÉNÉGAL JOUE LE RWANDA AU STADE DE DIAMNIADIO
La rencontre devant opposer le Rwanda au Sénégal se jouera finalement à Dakar au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les deux équipes doivent se rencontrer lors de la 2e journée des qualifications à la CAN 2023.
La rencontre devant opposer le Rwanda au Sénégal se jouera finalement à Dakar au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les deux équipes doivent se rencontrer lors de la 2e journée des qualifications à la CAN 2023. L’annonce a été faite par la Fédération rwandaise de football, dans un communiqué paru ce mardi 31 mai 2022. Les rwandais indiquent avoir trouvé un accord avec leur homologue sénégalais, la Fédération Sénégalaise de Football. Il faut noter que la tension monte depuis quelques jours entre la Rdc et le Rwanda.
GALLO FALL VOIT PLUS GRAND POUR LA TROISIÈME ÉDITION DE LA BAL
Amadou Gallo Fall est un président heureux à l’issue de la seconde édition de la Basketball Africa League qui vient de prendre fin à Kigali. Suffisant pour le patron de la Bal de voir plus grand pour la prochaine édition.
Amadou Gallo Fall est un président heureux à l’issue de la seconde édition de la Basketball Africa League qui vient de prendre fin à Kigali. Suffisant pour le patron de la Bal de voir plus grand pour la prochaine édition.
Quel bilan tirez-vous de la seconde édition de la Basketball Africa League ?
Nous sommes très contents de l’évolution de la Basketball Africa League. Je dois remercier toute l’équipe de la Bal qui a travaillé pendant des mois pour réaliser ces performances. Le travail n’a pas commencé aujourd’hui. Cela fait des mois que nous sommes dans ce processus qui est de faire de cette Ligue, l’une des meilleures dans le monde. Nous avons commencé à Dakar, ensuite au Caire et puis aujourd’hui à Kigali. Ce travail ne peut se faire sans l’appui des médias. Nous vous en sommes reconnaissants pour tout ce que vous faites. Nous avons vécu une très belle saison avec du beau basket, une présence du public. Je crois que BK Arena a refusé du monde pour cette finale. On a assisté à un excellent match entre Us Monastir et Petro Luanda. Un très bon niveau de basket et je crois qu’on va continuer à avoir des matchs de ce niveau à l’avenir.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant cette seconde édition ?
Il y a eu une panoplie de nouveautés. Il y a l’environnement qui nous a permis d’étendre notre rayon d’actions en allant jouer dans trois pays différents, au lieu d’un seul site comme on l’avait fait lors de la saison inaugurale. Cela nous a permis d’apporter notre expérience de la Bal dans trois pays différents, pendant trois mois. Le fait de retourner plus près de notre format originel où on doit jouer dans six pays et amener les finales ici à Kigali, cela nous encourage et nous donne envie de retourner plus vite dans ce schéma. Je ne dirais que c’est l’année prochaine qu’on va aller jouer dans ces pays, mais en tout cas, ce qu’on a vu, nous encourage, nous motive et on a le droit de voir plus grand pour la prochaine édition.
Et sur le niveau du jeu ?
Comme je l’ai dit, on est satisfait de la qualité du jeu. On a vu une nette amélioration. On a vu des équipes, plus près les unes des autres. Une finale qui s’est décidée dans les dernières minutes comme l’année dernière. Cela montre qu’il y a du progrès. On espère avoir le même niveau, même plus, sur le terrain par rapport au jeu et aux joueurs recrutés. Il y a aussi un programme qui est le must de tous, c’est le «Bal Elevate» avec ces jeunes de la Nba Academy Africa qui ont participé dans différentes équipes. Mais aussi, le «show case» que ces jeunes ont pu jouer contre l’Equipe nationale des moins de 23 ans du Rwanda. Cela montre que le futur de cette Ligue est radieux. Nous savons que le talent est ici en Afrique, et des infrastructures comme Kigali Arena, Dakar Arena vont se multiplier dans nos pays. Il y a de l’intérêt par rapport aux partenaires. Cette année, on a joué avec moins de restrictions par rapport au Covid. Cela montre notre potentiel avec une salle archicomble de 10 000 places et tout le soutien que les autorités du Rwanda nous ont apporté. Au-delà des matchs sur le terrain, il y a eu beaucoup d’événements qu’on a organisés en marge de la Basketball Africa League. Etre un creuset, un lieu de rassemblement où les gens vont voyager d’un peu partout en Afrique et dans le monde pour venir voir ces matchs de basket, un objectif atteint. En même temps, il a été question de participer à des séminaires, de discussions qui sont tous motivés par la volonté de tirer l’Afrique vers le haut dans les autres domaines. Mais le sport est ce qui rassemble tout le monde. Nous avons envie de construire toute cette industrie autour du basketball. Et je pense qu’attirer les gens à Kigali nous donne encore beaucoup d’espoir.
Alors qu’est-ce qu’il faudra améliorer pour les saisons à venir ?
On va prendre le temps d’évaluer, comme on l’a fait l’année dernière. Il y a une équipe qui travaille d’arrache-pied sur ça. Il serait peut-être prématuré de m’avancer de manière spécifique. Mais sachez que c’est notre intention de trouver ce qu’il y a à améliorer. Je suis sûr qu’il y a beaucoup de choses à améliorer. Et je vous donne rendez-vous dans quelques semaines.
SEUL SADIO MANÉ MANQUE À L’APPEL
Les joueurs sélectionnés par Aliou Cissé ont entamé leur préparation au stade Me Abdoulaye Wade.
En prélude aux deux rencontres du Sénégal contre le Bénin (4 juin à Dakar) et le Rwanda (7 juin à Kigali) comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2023, les joueurs sélectionnés par Aliou Cissé ont entamé leur préparation au stade Me Abdoulaye Wade. Lors de ce premier galop, le technicien sénégalais a pu compter sur l’ensemble de son effectif, sauf Sadio Mané.
A l’exception de Sadio Mané qui a joué samedi dernier la finale de la ligue des champions européenne perdue devant le Real Madrid (1-0), tout le groupe a répondu présent à l'occasion de la première séance d'entraînement effectuée hier sur la pelouse du stade Me Abdoulaye Wade. Sélectionnés pour la première fois, Ilimane Ndiaye, Demba Seck et Diounkou ont pris part au galop d’entraînement. A Diamniadio, Aliou Cissé a commencé à peaufiner ses stratégies pour les matchs contre le Bénin (prévus ce 4 juin à Dakar) et le Rwanda, trois jours plus tard à Kigali.
Après quelques tours de terrain, le technicien et son staff ont misé sur des ateliers et la maîtrise du ballon, afin de mettre les joueurs dans de très bonnes conditions pour affronter leurs adversaires. Avant le galop, Aliou Cissé a fait le point de son effectif. «Tout le monde est là, sauf Sadio Mané qu’on va laisser récupérer un tout petit peu. D’ici demain (aujourd’hui) ou aprèsdemain (mercredi), il sera avec nous», a indiqué le coach qui se réjouit du repos dont ont bénéficié ses joueurs avec la fin des différents championnats en Europe. «C’est vrai que nos garçons ont beaucoup joué. Mais il y a une différence de niveau entre certains qui ont beaucoup joué, d’autres moins et certains qui n’ont pas du tout joué. Même si ces derniers continuaient à s'entraîner avec leurs clubs. Avec la semaine qu’on va avoir, ils vont récupérer. Le fait d’avoir deux ou trois jours de repos, surtout pour ceux qui ont beaucoup joué, n’est pas mal au niveau de la récupération», dit-il.
«LE BÉNIN NE VIENT PAS EN VICTIME À DAKAR»
Aliou Cissé, sélectionneur des lions, est d'avis que les Béninois aborderont cette manche avec beaucoup d’envie et de détermination afin de battre les champions d’Afrique
L’équipe nationale du Sénégal prépare activement les matchs de la première et de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2023. En conférence de presse hier, Aliou Cissé est revenu sur l’importance de la rencontre contre le Bénin (4 juin à Diamniadio). Selon lui, les Béninois aborderont cette manche avec beaucoup d’envie et de détermination afin de battre les champions d’Afrique.
ELIMINATOIRES CAN 2023...
«Les matchs ont toujours été difficiles et continueront d’être toujours difficiles. Les gens disent que le Sénégal est sur le toit de l’Afrique et impose sa suprématie. C’est bien d’être sur le toit de l’Afrique, mais il faut avoir d’autres ambitions et aller voir ce qu’il y a derrière les étoiles. C’est ce qui nous poussera à nous préparer et à être attentifs sur ce que nous sommes en train de faire. Ce n’est pas une fin en soi d’être Champions d’Afrique. Nous voulons encore plus et nous allons nous donner les moyens pour ça. On ne sous-estimera donc personne. »
MATCH CONTRE LE BÉNIN...
«Nous allons aborder ce match contre le Bénin avec beaucoup d’humilité, parce qu’il faut qu’on reste concentrés même si on est Champions d’Afrique. J’ai entendu mon grand-frère Lamine Ndiaye dire que le Sénégal est maintenant l’équipe à battre. Mais avant qu’on ne soit Championne d’Afrique, on était l’équipe à battre. Aujourd’hui, on le sera beaucoup plus. Il ne faut pas oublier que notre dernière rencontre contre le Bénin n’a pas été facile. Cela a été un match très rude, très compliqué. Ils ont des joueurs très intéressants comme Almeida au milieu qui a un bon volume de jeu, Dossou, Sokou, Steve Mounié, Poté, Verdon. L’entraîneur actuel est l’héritier de Michel Dussuyer dans la mesure où il était son adjoint. Je sais très bien qu’ils ne viennent pas en victimes à Dakar. Mais on a confiance en nos dernières sorties. Surtout le dernier match ici contre l’Égypte. Nous devons continuer notre progression».
PRÉSENCES DE ILIMANE NDIAYE, DEMBA SECK ET ALPHA DIOUNKOU …
«Ce sont trois joueurs dont nous pensons qu’ils ont le potentiel pour venir dans cette sélection. Iliman joue en Championship. C’est un championnat très rude, difficile, très physique avec beaucoup d’intensité. Ce n’est pas évident pour un attaquant d’évoluer là-bas. Sa deuxième partie de championnat a été meilleure , parce qu’il a été plutôt décisif. Il a une bonne marge de progression. C’est un garçon qui est capable de jouer sur tous les postes du front de l’attaque (ailiers gauche et droite, deuxième attaquant...). C’est intéressant de le voir, de le faire venir pour qu’il comprenne son statut dans cette équipe nationale et ce qu’on attend de lui. Demba Seck est aussi un jeune joueur avec une bonne marge de progression. Il est dans les prises d’initiative, dans les déséquilibres. Il est aussi capable de jouer sur tout le front de l’attaque. On a donc pensé qu’il serait intéressant de le faire venir aussi. Alpha Diounkou, ce n’est pas une première. Il a évolué dans les U20. C’est un garçon très solide, capable dans les ‘’un contre un’’ mais aussi capable d’être un bon contre-attaquant. Il était à Manchester City et s’entraînait avec l’équipe première. À Barcelone aussi, c’est la même chose. C’est important dans cette période-là d’ouvrir l’équipe.»
ANNULATION DES MATCHS AMICAUX DE JUIN…
«Ça peut être une option, mais en réalité, la préparation de ces matchs est plus difficile. En 2018, c’était très compliqué d’avoir des sparring-partners pour notre équipe de préparation à la Coupe du monde. On est en retard en raison du mode de qualification du Mondial en zone Afrique. Au mois de mars, quand on jouait les barrages, les pays européens jouaient des matchs amicaux. L’Europe a créé sa Ligue des Nations et on ne peut jouer dans ces périodes contre eux. On a failli jouer le Brésil, mais cela ne s’est pas fait à la dernière minute. Ce sont des choses qui vont au-dessus du coach, de l’aspect technique. Une équipe qui veut vous jouer vous donne son aval à 95% et à la dernière minute fait faux bond. Mais il ne faut pas non plus jouer pour jouer. On est dans un groupe avec les Pays-Bas, l’Équateur et le Qatar. Quand on prépare une compétition, il faut essayer d’avoir des sparring-partners qui collent au profil de ces équipes.»
LES ADVERSAIRES DES LIONS AU MONDIAL…
« Les Pays-Bas ne sont plus à présenter. C’est une grande nation de football avec de grands tacticiens, de grands footballeurs. Une équipe dotée d’énormément de qualités et qui fait partie des meilleures équipes européennes. Mais nous sommes champions d’Afrique et nous cheminons depuis des années. On a aussi quelques certitudes en nous. Nous défendrons nos chances du mieux qu’on puisse le faire, sans complexe. L’Équateur a le profil d’une équipe africaine, qui joue dans la verticalité, qui est capable d’agresser et de prendre la profondeur. On se prépare à un match très rude. Le Qatar jouera chez lui. Les gens pensent que c’est l’équipe la moins forte dans cette poule, mais il faudra la prendre au sérieux. On les connaît et les étudie. On travaille tous les jours pour préparer ces matchs-là. »
LE CHOIX DE BOUBACAR KAMARA…
«En réalité, il n'y a pas de cas Boubacar Kamara. Si vous regardez ce que je disais au mois de mars dernier, c’est le profil de Pape Guèye qu’on est allé chercher. Mais on regardait aussi celui de Boubacar Kamara. Mais n’oubliez pas Kalidou Koulibaly, Édouard Mendy, Pape Guèye. On n’a jamais eu ce problème dans ce domaine (enrôlement de binationaux). Son agent n’est pas notre interlocuteur. La Fédération ne parle pas avec les agents. Boubacar Kamara a fait un choix et il faut le respecter. Je préfère qu’on nous parle des joueurs qui sont intéressés et qui sont là, que de parler d’un joueur qui n’est pas là. »
150 ATHLÈTES ATTENDUS AU MEETING INTERNATIONAL DE DAKAR
Les athlètes viennent de plusieurs pays africains, notamment du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Burkina Faso, du Niger, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Kenya, de l’Éthiopie, du Maroc, etc.
Quelque 150 athlètes venant de l’Afrique et de la France sont attendus au meeting international d’athlétisme de Dakar prévu le 5 juin à l’annexe du stade du président Abdoulaye Wade de Diamniadio, a appris l’APS, lundi, des organisateurs.
Les athlètes viennent de plusieurs pays africains, notamment du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Burkina Faso, du Niger, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Kenya, de l’Éthiopie, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, a précisé le président du comité d’organisation, lors d’un point de presse au siège de PETROSEN. Amadou Dia Ba a fait savoir que le meeting international de Dakar est organisé par la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), en collaboration avec la société sénégalaise du pétrole.
Les organisateurs travaillent actuellement à amener des athlètes américains, a-t-il dit, soulignant que "le Sénégal va donc organiser un meeting qui sera en bronze’" Ces activités constituent "une relance’’ pour que ce meeting international ’’qui était l’un des plus grands événements de Dakar puisse retrouver son lustre d’antan et son label World Athletics", a assuré Dia Ba, médaillé d’argent olympique aux 400 m haies à Séoul (Corée) en 1988.
Selon lui, leur mission repose essentiellement sur trois aspects fondamentaux, la mobilisation, l’organisation et la participation. Il a également annoncé "le lancement d’une campagne de détection de jeunes talents dans toutes les régions du pays". ’’Actuellement, on travaille en étroite collaboration avec l’UASSU, nous sommes en détection de talents qui seront encadrés en direction de 2026’’, a renseigné Dia Ba, faisant allusion aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus la même année au Sénégal. "Le coût global de ce meeting international de Dakar est estimé à 200 millions francs’’, a informé un des membres du comité d’organisation. Le meeting international de Dakar vise trois objectifs majeurs, a fait savoir le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme.
Le colonel Sara Wally a cité la visibilité pour sa Fédération, la recherche de performance pour les athlètes sénégalais et enfin la recherche de ressources additionnelles pour financer le développement de la discipline. Ce meeting international comprend les épreuves de 100 m, 110 m haie, de 400 m et 5000 m, de saut en longueur et de lancer de poids pour les hommes ; 100m, 400 m haie, 100 m haie 800 m, triple saut et marteau destinées aux femmes, selon document remis à la presse. Les athlètes sénégalais vont concourir particulièrement dans des épreuves comme les 100 m, 400 m haies, le javelot, le saut en hauteur, rapporte la même source.
LE WAC REMPORTE LA LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS
Le Wydad athlétic de Casablanca (WAC) a remporté, lundi soir, la Ligue africaine des champions en battant Ahly du Caire, 2-0.
Dakar, 30 mai (APS) - Le Wydad athlétic de Casablanca (WAC) a remporté, lundi soir, la Ligue africaine des champions en battant Ahly du Caire, 2-0.
CAN 2023, VOICI LE NOUVEAU MAILLOT DE LIONS
L'équipementier Puma a officiellement dévoilé le nouveau maillot officiel des Lions du Sénégal. Les champions d'Afrique devraient le mettre à l'occasion de leur prochain match contre le Bénin, à Dakar, lors de la première journée des éliminatoires
iGFM (Dakar) L'équipementier Puma a officiellement dévoilé le nouveau maillot officiel des Lions du Sénégal. Les champions d'Afrique devraient le mettre à l'occasion de leur prochain match contre le Bénin, à Dakar, lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023.