Comme annoncé, Moussa Wagué ne portera pas le maillot de l’OGC Nice la saison prochaine. Le club français qui disposait d’une option d’achat de 10 millions d’euros a officialisé hier, mardi 5 mai, son départ en décidant de le renvoyer au FC Barcelone.
"Après cinq participations en Ligue 1, le jeune défenseur sénégalais (21 ans), prêté cet hiver par le Barça, va retrouver la Catalogne. L'OGC Nice a, en effet, décidé de ne pas lever l'option d'achat. Le club le remercie pour ses mois passés en rouge et noir et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière", a conclu le communiqué publié sur le site du club.
En manque de temps de jeu avec le FC Barcelone, l'international sénégalais avait migré en France à l'hiver dernier. Venu à Nice pour «grandir», l’arrière droit sénégalais espérait relancer sa carrière avec un passage de six mois sur la Côte d’Azur. Le jeune défenseur se disait être prêt à relever ce nouveau défi. «Je suis très content et motivé de commencer ce nouveau défi avec l’OGC Nice. Je donnerai le maximum pour ce maillot historique et pour rendre la confiance qui m’a été donnée. J’ai envie de continuer à grandir ici jusqu’à la fin de la saison et continuer le projet avec Nice» avait-il annoncé à sa présentation.
Malheureusement, l'ancien pensionnaire du Centre Aspire à Saly n’aura pas beaucoup d'opportunités de s'exprimer. Car, le Covid-19 en a décidé autrement en précipitant la décision de mettre la fin de la saison de Ligue 1 française. S’il n’a joué que cinq petits matchs avec les Aiglons, l’arrière latéral droit des Lions du Sénégal à la Coupe du Monde 2018 a été titularisé à seulement deux reprises en Ligue 1. Ses deux passes décisives en cinq rencontres de championnat n'ont manifestement, sans doute, pas convaincu le club azuréen de s'attacher ses services. Les Aiglons de Patrick Vieira n'ont toutefois pas précisé dans leur communiqué si les raisons de ces départs étaient simplement sportives ou liées à la crise économique engendrée par le Covid-19.
«LES PRESIDENTS DE CLUBS DEMANDENT L’ARRET DU CHAMPIONNAT»
Après deux mois de suspension et l’incertitude totale qui plane sur la reprise des compétitions, la saison de football s’achemine sûrement et inexorablement vers un arrêt définitif.
Après deux mois de suspension et l’incertitude totale qui plane sur la reprise des compétitions, la saison de football s’achemine sûrement et inexorablement vers un arrêt définitif. En tout cas, au niveau de la Ligue pro, une telle éventualité n’est plus à écarter. Avec la propagation du Covid-19, elle s’impose pour la plupart des clubs. Selon Mbaye Diouf, Président de Mbour Petite Club (MPC), équipe évoluant en L1, tous les président de clubs militent en faveur d’un arrêt officiel du championnat en attendant la compensation pour se prendre en charge.
L ’éventualité d’un arrêt définitif de la saison de football se dessine de plus en plus après deux mois de pause imposée par la crise sanitaire liée au Covid 19. Si elle n’est pas à écarter au niveau de la Ligue professionnelle, un arrêt reste une forte probabilité au niveau des clubs. C’est du moins ce qui ressort des concertations menées depuis quelques temps par les présidents de clubs.
A en croire Mbaye Diouf Dia, président de Mbour Petite côte, club évoluant en Ligue 1 pro, les clubs plaident pour un arrêt. «Comme tous les présidents de clubs, nous nous sommes concertés. Ce, dans le cadre d’une concertation élargie. Le mot d’ordre est souvent sorti, est qu’il faut arrêter la saison. Mais tous les présidents de clubs demandent l’arrêt officiel du championnat. Maintenant, au niveau de la structure fédérale, il faut tirer toutes les conséquences. Faut-il payer les salaires ou pas ? Est ce qu’il faut libérer les joueurs ? Les salaires, c’est la résultante d’un travail qui est fait. C’est le cas actuellement en Europe où l’on a revu les salaires. Certains joueurs ont renoncé à leurs salaires», a-t-il confié.
Le président du club mbourois attend une subvention de l’instance fédérale bénéficiaire d’une subvention de la Fifa. Ce qui, selon lui, permettra de répondre aux charges des clubs et des 3000 employés qui gravite autour du football professionnel. «C’est assez compliqué pour le club. En attendant une compensation financière, cela va être extrêmement difficile. La Fifa va dégager plus de 300 millions si le championnat venait de s’arrêter. Il faut revoir avec les clubs, une compensation pour se préparer et entrevoir l’avenir. Si la Fédération ne réagit pas, le football sénégalais en prendra un sacré coup comme du reste les entreprises, les transports, les commerces. Nous employons plus 3000 personnes si vous prenez les clubs professionnels mais aussi amateurs», soutientil, avant de poursuivre : «à mon avis, il faut mettre un terme à cette saison et reprendre l’année prochaine. Faire monter les équipes qui étaient classées première dans les différents championnats en divisons supérieures. Jouer un championnat à 16 car, nous avons assez de moyens issus de la Coupe du monde et la subvention de la Fifa pour démarrer un championnat neuf qui débutera au mois de novembre. Rien ne vaut la vie. Il faut arrêter et recommencer. Qui va monter, qui va descendre ? Quelles sont les équipes qui vont représenter le Sénégal à la Coupe d’Afrique des clubs ? A l’heure actuelle, aucun club sénégalais ne veut aller en Coupe d’Afrique».
Mbaye Diouf Dia n’a pas non plus manqué de relever la situation et l’impact de la crise sanitaire au niveau de son club de Mbour Petite côte. «Un club comme Mbour Petite Côte, va être très compliqué à gérer. Nous avions un staff composé d’Italiens. Le coach principal, son adjoint et le préparateur physique sont tous partis. C’est une cinquantaine de millions que nous allons probablement perdre. Parce qu’il y avait un sponsor leader qui nous accompagnait et qui ne peut plus mettre de l’argent dans le club», renseigne le dirigeant mbourois.
GRIS, GRAS, ZAM : L’ÉLAN BRISÉ D'UN TRIO MAGNIFIQUE
Avec un look qui détonait (n’est-ce pas, Zam ?), une belle insouciance et une complicité sans pareille autant sur le terrain qu’en dehors, le trio d’attaque avait même sorti le village traditionnel de Ouakam de sa torpeur
Ils ont en commun d’avoir été des footballeurs de grand talent et de n’avoir jamais disputé une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (Can). Pour une raison ou pour une autre. Nous vous proposons d’aller à la rencontre de cette belle brochette de joueurs qui auraient certainement fait bonne figure dans cette compétition si courue. Aujourd’hui, la triplette Gris, Gras et Zam.
Gris, Gras, Zam ! C’est le tube des années 1989 – 1990. À l’état civil, c’étaient les jumeaux Al Hassane et Al Ousseynou Sène et leur compère Amadou Ndoye Ndiaye. Mais pour le monde du football, c’étaient simplement Gris, Gras et Zamadou ! Un trio magnifique débarqué en cours de saison, de Besançon en France, dans l’équipe nouvellement promus de l’Us Ouakam qui se morfondait dans les bas-fonds du classement de la D1 et qui avait complètement transfiguré cette formation. Avec un look qui détonait (n’est-ce pas, Zam ?), une belle insouciance et une complicité sans pareille autant sur le terrain qu’en dehors, le trio d’attaque avait même sorti le village traditionnel de Ouakam de sa torpeur. L’Uso faisait se déplacer les foules et ses trois attaquants, Gris avec le dossard 12 à droite, Gras avec le numéro 14 à gauche et Zam en pointe avec le maillot floqué du 13, servis par l’excellent gaucher Youssou Mbengue en meneur de jeu, martyrisaient les défenses.
Un match, remporté (1 – 0) face au Port qui jouait alors les premiers rôles, leur avait suffi pour se faire sélectionner dans l’équipe nationale qui préparait le Cabral de Bamako en 1989. Et c’était parti pour un bail avec la Tanière. Amadou N. Ndiaye Zam se souvient même avoir été la doublure de Jules Bocandé, lors du fameux match Sénégal – Tunisie où les « Lions » s’étaient imposés 3 buts à 0 à L.S.S, en éliminatoires de la Can Algérie 90. « D’ailleurs, à un moment du match, alors que le score était nul et vierge, Bocandé souffrait terriblement de problèmes gastriques et quand je suis allé sur le bord du terrain lui apporter une bouteille d’eau, il m’a dit de me tenir prêt à entrer. Je lui ai rétorqué qu’il devait continuer à jouer », rigole Zam. Il avait bien fait de s’être rétracté, puisqu’en seconde période, Boc a frappé deux fois et Lamine Ndiaye avait conclu le festival.
Au retour, à Tunis, Zam n’était pas du groupe. Mais Gras si ! « J’étais le seul attaquant sur le banc. Et lorsqu’au bout de quelques minutes Youm s’est blessé, je me suis aussitôt levé pour m’échauffer. Mais Claude Le Roy avait préféré faire entrer le milieu de terrain Baytir Samb », se souvient Al Ousseynou Sène. Qu’importe, le Sénégal était qualifié à la phase finale après avoir raté la précédente au Maroc. « Moi qui ai toujours été titulaire lorsque les Senefs n’étaient pas là, j’étais en droit d’espérer être du voyage final. Mais, suite à un choc, lors d’un match de championnat face au Port, je me suis blessé aux adducteurs et n’ai pas été retenu », regrette Gras. Reparti entre-temps en France, Zam non plus. « Pour avoir fait la plupart des matches amicaux et de qualification, et étant la doublure du meilleur attaquant sénégalais voire africain de l’époque, je pouvais logiquement espérer faire partie du groupe », témoigne Zam. « Peut-être que si j’étais resté au Sénégal, j’aurais disputé cette Can et eu une autre carrière ».
Encore plus amer est Al Ousseynou Sène Gras, mais à propos de la Can suivante en 1992, au Sénégal. Et il s’indigne pour deux, parce qu’il témoigne aussi pour son double, Gris. « Cette fois, Claude Le Roy n’est pas allé au bout de ses idées ; il n’a pas été courageux ; il a simplement eu peur, a renié ses idées pour composer avec celles des autres », témoigne-t-il. Et d’expliquer : « pendant un mois, il nous prenait tous les matins de 05h30 à 06 heures, avec mon jumeau, au stade L.S.S, et nous entrainait comme latéraux : Gris à droite et moi à gauche. Il avait même insisté auprès de l’Uso pour qu’on nous fît jouer de temps en temps à ces postes. Mais notre coach tenait à son trio Gris, Gras Zam ». Après les avoir « fait travailler comme des fous » (tactique, tacling, etc.), alors que presque tout le monde était encore au lit, dans ce qu’il présentait comme « sa surprise tactique lors de la Can », Claude Le Roy les a laissés en rade au profit de pros trentenaires, dont certains ne jouaient même pas en club. « On avait une bonne équipe de locaux qui auraient pu faire quelque chose lors de cette Can ; mais on a presque tous été mis sur la touche », regrette Gras. « C’est cela qui a faussé mon palmarès. J’avais le talent et la volonté. Mais mon rêve a avorté d’entendre l’hymne national, vêtu du maillot de mon pays et de jouer aux côtés de Oumar Guèye Sène pour profiter de ses caviars ». Selon lui, sans aucun doute, « 1992 reste la plus mauvaise année de ma carrière. Pire même que 1994 où je m’étais fracturé la jambe. Et c’est la même chose pour mon jumeau, Gris ». Même à deux pour tenter d’oublier cet épisode, ça reste compliqué pour Gris et Gras. Si Zam y ajoute son spleen de 1990, cela ne peut donner qu’un tableau bien sombre pour ce trio qui avait conduit l’Uso jusqu’en quarts de finale de la Coupe des vainqueurs de Coupe en 1990 après avoir bouffé les Requins de l’Atlantique (Bénin) et le Tonnerre de Yaoundé (Cameroun) avant de tomber face aux Nigérians de Bbc Lions.
TOUT EST PREVU POUR LE SACRE DE SADIO MANE ET LES REDS
La saison de football devrait bien se poursuivre en Angleterre, malgré la propagation du covid-19. Le gouvernement britannique a déjà dessiné les contours de la reprise, avec une batterie de mesures.
La saison de football devrait bien se poursuivre en Angleterre, malgré la propagation du covid-19. Le gouvernement britannique a déjà dessiné les contours de la reprise, avec une batterie de mesures. Dates, lieux, programmation tv et protocole à respecter, tout est calé. Sadio Mané et les Reds de Liverpool peuvent recommencer à y croire.
La pandémie du Covid-19 a eu raison des nombreuses activités sportives qui étaient prévues un peu partout dans le monde. Entre reports et annulations, dirigeants et autres responsables ne savent plus quelle décision prendre. En France, le gouvernement a préféré mettre fin au championnat, offrant ainsi le titre au PSG de Idrissa Gana Guèye. Une mesure tant décriée, surtout du côté des formations qui devront évoluer dans des divisions inférieures la saison prochaine. Mais la ministre en charge des Sports est formelle. «Il faut penser à l'intérêt général du football. Si des clubs veulent aller en conciliation devant le CNOSF ou aux tribunaux, ils iront. Mais j'en appelle à la responsabilité de chacun», a tranché Roxana Maracineanu. Et du côté de l’Angleterre, le débat est tout autre. La reprise se prépare à grands pas.
20 CLUBS APPROUVENT LE «PROJECT RESTART» !
Les clubs anglais veulent finir le job. Alors que l’Angleterre est touché de plein fouet par le Covid, les actionnaires de clubs se sont retrouvés pour étudier les pistes d’une reprise. Selon des informations rapportées par «The Times», l'idée de terminer la saison à huis clos, avec un nombre limité de stades, a été avancée. Des affirmations confirmées par le «Telegraph» qui donne même plus de détails. «Il n’y aura plus de matchs à la maison ni à l’extérieur. Les journées restantes se joueront sur terrain neutre, à huis clos. Ainsi, 8 à 10 stades seront sélectionnés, en fonction de différents critères», rapporte le tabloïd anglais. Dans leur volonté d’éviter les regroupements aux abords des stades, les autorités ont mis en avant deux autres critères. Il s’agit de la situation sanitaire de la région, mais aussi de la distance pour les supporters des deux clubs opposés. Une proposition approuvée par les 20 clubs de l’élite anglaise.
REPRISE LE 12 JUIN, TEST JOUEURS ET STAFF, RETRANSMISSION
Même si le dernier mot revient au gouvernement britannique qui doit approuver ou non, la date pour la reprise a été calée au vendredi 12 juin. Et selon «SkySports», le championnat ne devrait pas alller au-delà du lundi 27 juillet. Ce qui représenterait ainsi sept semaines pour boucler les neuf journées restantes. Et pour ce faire, d’importantes mesures sont déjà prises. Pour limiter les risques de contamination entre les joueurs et les staffs, des tests seront effectués. Toujours au niveau des mesures, la Premier League travaille sur un protocole de retour à l'entraînement dans lequel les «joueurs se déplaceraient individuellement vers et depuis les terrains d'entraînement et arriveraient habillés de leur tenue». Avant les matchs, des vestiaires supplémentaires seraient mis à disposition pour faire respecter la distance sociale. Des dispositions similaires seraient également mises en place pour les échauffements d'avant-match. Le côté diffusion a également été abordé. Ainsi, sur les 92 matches restants, ils espèrent en retransmettre environ la moitié en direct. Et des dispositions particulières ont été prises pour les journalistes, tout comme les personnes qui auront le privilège d’assister à ces rencontres. «Jusqu'à 400 personnes, médias compris, seraient autorisées à assister aux matchs, une fois testées négatif au Covid19», précise «The Telegraph».
L’ESPOIR DE SACRE RENAIT POUR MANE ET LIVERPOOL
L’idée d’une reprise du championnat anglais redonne espoir aux fans de Liverpool. Solide leader de Premier League après 29 journées disputées, Liverpool (1er, 82 pts) peut de nouveau espérer mettre fin à sa longue disette. Privé de titre depuis 1990, le club de la Mersey pourrait mettre fin à 30 ans d’attente. Le sacre des Reds ne serait que logique, vu la folle saison réalisée par Sadio Mané et ses coéquipiers. Sur les 29 rencontres, l’équipe de Jürgen Klopp n’a perdu qu’une seule rencontre (contre Watford de Ismaïla Sarr, avec un doublé et une passe décisive du Sénégalais). Au niveau chiffres, c’est monstrueux. Liverpool affiche 27 victoires, 1 match nul, 66 buts marqués, pour seulement 21 encaissés. Des statistiques qui prouvent à suffisance la domination des Reds au niveau local. Auteur de 18 buts dont 14 en championnat, Sadio Mané a été un élément majeur du parcours du club anglais. Que ça soit dans la conception comme dans la finition, l’international sénégalais a répondu au rendez-vous. Eliminé de la Ligue des Champions (l’UEFA devra décider de la suite ou non de la compétition), il n’attend que ce titre pour conclure sa belle saison. Avec 25 points d’avance sur son dauphin Manchester City (2ème, 57 pts), c’est pratiquement dans la poche. En attendant la décision finale du gouvernement, les Reds peuvent encore y croire.
ITALIE : KOULIBALY ET NAPLES DANS L’ATTENTE !
En Serie A, Kalidou Koulibaly et les siens ont de fortes chances de reprendre la compétition. Pays fortement touché par la pandémie, l’Italie avait suspendu toutes activités sportives, à l’instar de plusieurs autres pays. Mais hier, le Ministère de l'Intérieur a autorisé les entraînements individuels pour les sports collectifs. Une mesure prise, après consultation du comité scientifique. « Tous les individus dans le pays peuvent pratiquer un exercice physique dans les espaces privés et publics, en respectant les règles sanitaires de distanciation », rapporte un communiqué du gouvernement italien. Ce qui signifie en d’autres termes que les clubs professionnels peuvent reprendre les entraînements dès demain. Classé 6ème, à 15 points du podium, Naples (39 pts) devra en cas de reprise batailler ferme pour accrocher une place européenne. Alors qu’il est déjà annoncé sur le départ, Kalidou Kouliblaly, lui, tentera de terminer sur une bonne note. Ce qui permettrait au défenseur international sénégalais de quitter l’Italie par la plus grande porte.
ALLEMAGNE : SANE ET SCHALKE PAS ENCORE EDIFIES !
En Allemagne, c’est encore le flou pour Salif Sané et ses coéquipiers. Alors qu’une reprise était annoncée pour le 9 mai prochain, la Chancelière Angela Merkel en a repoussé l’échéance. Dans un entretien qu’il a accordé hier au quotidien Bild, le ministre de l'Intérieur a évoqué la question. Il se dit certes favorable à la continuité de la Bundesliga en mai, mais avec certaines conditions. «Je trouve le calendrier proposé par la Ligue allemande de football (DFL) plausible et je soutiens un redémarrage en mai. S’il y a un cas de coronavirus au sein d’une équipe ou de son encadrement, le club dans son ensemble et éventuellement aussi l’équipe contre laquelle il a jouée en dernier, devront se mettre en quarantaine pendant deux semaines. Il continuera donc à y avoir des risques pour le calendrier et pour le classement», a prévenu Horst Seehofer dans les colonnes du quotidien allemand. Au niveau de la Bundesliga, les clubs sont autorisés depuis le 6 avril à s'entraîner de manière adaptée. A noter que l’UEFA a demandé aux ligues de donner une décision définitive avant le 25 mai prochain. Et dans plusieurs pays, la tendance est à l’optimisme.
VIDEO
LA VERITE SUR MA QUARANTAINE A TAMBACOUNDA
Khalidou Fadiga s'explique sur sa mise en quarantaine à Tambacounda dans une vidéo
Khalidou Fadiga s'explique sur sa mise en quarantaine à Tambacounda. Dans une vidéo, l'ancien international précise qu'il s'est auto-confiné de son plein gré tout en rassurant sur son etat de santé.'' Je suis rentré au Sénégal par voie terrestre. Respectueux des régles sanitaires strictes éditées par nos autorités, j'ai subi tous les tests possibles sur le coronavirus qui se sont avérés négatifs'' a t-il informé
LA PISTE ANGLAISE SE PRECISE POUR KALIDOU KOULIBALY
Manchester United, Everton, Tottenham ou encore Newcastle convoitent tous l’ancien Messin
Kalidou Koulibaly se dirige vers un été agité, avec les nombreux clubs qui s’agitent pour le faire signer. En plus du PSg (D1 France), Newcastle, Everton, Manchester United et même Tottenham rêvent également du Sénégalais. Et à en croire le spécialiste mercato de Sky Italia, Gianluca Di Marzio, l’actuel joueur de Naples devrait rejoindre l’Angleterre.
A l’image de Sadio Mané dont le nom est associé au Real Madrid de Zinedine Zidane, Kalidou Koulibaly lui aussi connaîtra un mercato mouvementé. En Italie depuis 2014, l’international sénégalais est sur le point de changer de cap. Et des prétendants, il n’en manque pas. Après l’intérêt du FC Barcelone et du PSG, c’est au tour des formations anglaises d’entrer dans la danse. Manchester United, Everton, Tottenham ou encore Newcastle convoitent tous l’ancien Messin. Lors de son passage à Manchester United, Jose Mourinho avait souhaité avoir le Sénégalais dans son effectif. A l’époque, le club anglais avait même formulé une offre estimée à plus de 100 millions d’euros au président napolitain Aurelio De Laurentis. Mais ce dernier qui est un dur en affaire l’avait décliné. Aujourd’hui sur le banc de Tottenham, le technicien portugais a remis le dossier sur la table. Et à en croire le journaliste italien Gianluca Di Marzio, la piste est très sérieuse. «Koulibaly pourrait être l’une de leurs plus importantes cibles. Ses agents s’entendent très bien avec le propriétaire de Tottenham», a fait savoir ce spécialiste mercato de la chaîne Sky Italia. Outre Tottenham, Everton de Carlo Ancelotti est également en embuscade. Le défenseur sénégalais qui a eu à travailler sous les ordres de ce dernier ne serait pas en terrain inconnu, s’il arrivait à signer chez les Toffees. Mais on est encore loin de là. « En plus de Tottenham, Carlo Ancelotti le veut à Everton », a lâché le journaliste italien.
NEWCASTLE FORMULE UNE PREMIERE OFFRE !
Newcastle ne manque pas d’ambitions. En passe d’être vendu pour 340 millions d’euros au PCP Capital Partners, une société accompagnée par le Saudi Public Investment, le club anglais rêve de bousculer la hiérarchie et jouer les premiers rôles en Premier League. Et parmi les joueurs convoités par les Magpies, il y a Kalidou Koulibaly. En fin de semaine, un premier contact avait été annoncé. Mais les choses semblent aller trop vite. Selon les informations relayées par Le 10Sport, l’international sénégalais aurait déjà reçu une proposition salariale estimée à 12 millions d’euros. C’est presque le double que ce dernier gagnait avec son club italien de Naples. Rien n’a filtré par rapport au contrat. Mais à 28 ans, l’ancien joueur de Genk (D1 Belgique) pensera sans doute à s’inscrire dans la durée. « La probabilité que Koulibaly arrive en Premier League est très élevée. Ses agents ont de très solides contacts avec les clubs de Premier League », renseigne Di Marzio de Sky Italia. Désormais décidé à libérer son défenseur, le président napolitain attendrait au moins 100 millions d’euros pour entamer les négociations.
LE PSG N’A PAS DIT SON DERNIER MOT !
Au rang des prétendants, il y a aussi le PSG. Le club français qui cherche un éventuel successeur à Thiago Silva (le Brésilien a entamé des discussions avec les dirigeants pour une prolongation) songerait en priorité au roc sénégalais. « Même si Koulibaly représente le Sénégal, il est à l’origine français. Et l’idée de rejoindre son pays natal pourrait le tenter. Et le récent achat d’un appartement à Paris par le footballeur serait un élément important à prendre en considération », avance ESPN. Autre élément qui pourrait faciliter les choses, l’agent de l’ancien Messin entretiendrait d’excellentes relations avec Leonardo, directeur sportif du champion de France en titre. Et côté sportif, rejoindre le PSG permettrait au défenseur sénégalais de disputer la Ligue des Champions la saison prochaine. Des éléments de taille qui pourraient grandement faciliter les négociations. Avec sa belle santé financière, le PSG dispose assez d’astuces pour s’asseoir à la table et faire face au teigneux Aurelio De Laurentis qui ne cesse de varier dans ses positions. Réputé coriace dans les affaires, le sulfureux dirigeant italien a une fois de plus changé d’avis. Après avoir qualifié le Sénégalais « d’intransférable », il avait déclaré attendre au moins 70 millions pour aborder le sujet de transfert de son défenseur. Conscient de ce qu’il pourrait tirer, surtout avec les prestigieux prétendants, De Laurentis a revu son offre à la hausse. Il fixe désormais la barre à au moins 100 millions d’euros. Il reviendra désormais aux clubs intéressés de s’aligner.
VIDEO
SKY ARCHITECTES ADAPTE SES ACTIVITÉS A L'HEURE DU COVID-19
La pandémie du #COVID19 bouleverse nos habitudes. Pour une continuité des activités, Sky Architectes s'adapte en réorganisant son calendrier.
Le défenseur international sénégalais connaît sans doute sa saison la plus difficile de son expérience girondine. En plus de son genou « défaillant » qui lui joue souvent de mauvais tours, Youssouf Sabaly devra conjuguer avec les choix de son coach. a 27 ans et après presque quatre ans à bordeaux, l’heure est sans doute venue pour le joueur formé au Psg de changer de cap. Le mercato d’été devrait être une belle opportunité pour lui, parés des échecs à Naples et Fulham.
Le prochain mercato sera attendu avec impatience par Youssouf Sabaly et les Girondins de Bordeaux. Longtemps annoncé sur le départ, l’international sénégalais devrait trouver preneur. Arrivé au club en 2016, le latéral (capable de jouer à gauche comme à droite) n’avait pas tardé à gagner sa place. Mais la saison en cours est sans doute la moins aboutie pour l’international sénégalais qui peine à enchaîner les matchs. Sur les 28 journées de Ligue 1 disputées, il n’a joué qu’à 12 reprises. Des blessures répétées ont eu raison de l’excellent défenseur aux qualités multiples. Tantôt à l’infirmerie, tantôt sur le banc de touche. Voilà à quoi ressemble la saison du Sénégalais en Gironde.
TRANSFERTS AVORTES A NAPLES ET FULHAM
Du talent, il en a à revendre. Mais s’inscrire dans la durée demeure son principal problème. Au sortir d’un mondial 2018 en Russie où il avait étalé sa classe avec l’équipe nationale du Sénégal, Youssouf Sabaly avait des grands clubs à ses pieds. Mais c’est le club italien de Naples qui avait les choses en main. Pour libérer son défenseur, Bordeaux avait demandé une enveloppe de 12 M€. Encore quelques formalités avant que le Sénégalais ne rejoigne son coéquipier en sélection Kalidou Koulibaly. Mais son genou va le trahir. « Le Napoli avait manifesté son désir de le recruter. Le club italien voulait faire de lui le remplaçant de Faouzi Ghoulam qui avait pas mal de problèmes également. Il avait même passé sa visite médicale. Mais il y a eu cette blessure signalée et Naples ne voulait pas prendre de risque. Et je pense que les dirigeants italiens n’ont pas eu tort, car derrière, c’est une cascade de blessures pour Sabaly. Son genou lui jouait toujours de mauvais tours. Il avait subi une opération et avait manqué beaucoup de matchs aussi », se rappelle Florian Sabathier de WebGirondins.
DES SANCTIONS SPORTIVES
Ce fut une énorme déception pour le joueur qui avait à cœur de changer d’environnement. Il fallait reprendre à zéro et attendre le prochain qui taperait à la porte. Mais la reprise en club ne se passe pas comme prévu. Youssouf Sabaly est souvent victime des choix de son coach Paolo Souza. Et dans les derniers jours du mercato, une autre opportunité se présente. En difficulté en Premier League, Fulham jette son dévolu sur le Sénégalais. Tenté par le projet, Sabaly n’avait pas tardé à passer la traditionnelle visite médicale. Mais problème, Bordeaux s’oppose à son départ. Président délégué du club bordelais, Frédéric Longuépée rejette à la dernière minute le club anglais, avant de sanctionner sportivement le concerné. « Nous avons reçu une offre. Il existait une clause dans son contrat qui aurait permis de réaliser ce transfert. Youssouf Sabaly avait émis le souhait de se rendre à Fulham jeudi. Je suis très étonné qu'un club se permette de contacter un joueur sans en parler à son club. Il y a des manières, et ça, ce n'est pas des manières.(…). Malheureusement, au-delà du fait que le club de Fulham s'est mal comporté, les conditions n'étaient absolument pas réunies, d'autant que cette offre est arrivée à un moment où globalement vous ne réalisez plus un transfert avant la fin de la fenêtre. Nous avons fait part à Sabaly de notre avis négatif », indiquait M. Longuépée, dans les colonnes de L’Equipe. Depuis cette affaire de transfert avorté et de sanctions, Youssouf Sabaly tente de rattraper le temps perdu. Mais la forte concurrence et le manque de physique ne plaident pas en sa faveur. Malgré sa polyvalence, il peine à se faire une place dans l’effectif girondin. « Il fait tous les entraînements, mais pour une question physique, on doit le faire arriver à une intensité plus haute. C’est un bon joueur et il peut aider l’équipe à avoir des résultats. Il peut encore être plus influent sur les zones de création et de finition sur la gauche, avec son pied droit à l’intérieur. Il peut être décisif avec la passe et la frappe. À droite, il doit progresser sur la qualité de ses centres. Il s’améliore comme l'équipe », indiquait son coach Paolo Souza qui semble encore compter sur ses services.
UN DEPART CET ETE ?
Sous contrat avec Bordeaux jusqu'au mois de juin 2021, le Sénégalais pourrait ne pas l’honorer. Après l’Italie et l’Angleterre, l’Espagne pourrait être une bonne destination pour le joueur de 27 ans. « Il a l’avantage de pouvoir jouer aussi bien à droite qu’à gauche. Nous l’avons vu lors de la coupe du monde 2018 où il a été excellent avec le Sénégal. Quand tu as derrière toi un joueur comme Kalidou Koulibaly, cela peut bien aider sur le plan défensif. Mais il a été vraiment très fort. Je pense que malgré son manque de temps de jeu lié à ses blessures, il pourrait se trouver un point de chute. Il reste encore une dizaine de matchs pour le championnat. Pablo est blessé pour un bout de temps. Paulo Sousa pourrait mettre Benito à gauche, Sabaly dans le couloir et de l'autre côté Enock Kwateng. Tout sera lié avec ses prestations sur le terrain si les pépins physiques le lâchent enfin », analyse Florian Sabathier de WebGirondins.
Toutefois, Bordeaux n’aura pas vraiment le choix, surtout que la valeur marchande de Youssouf Sabaly n’est plus ce qu’elle était au moment de son transfert raté à Naples. Selon l’Equipe, elle se situerait aux alentours des 4M€. De son côté, le CIES parle de 4 et 7M€. Un montant loin des 12 millions d’euros que le club réclamait à l’époque.
AUDIO
LE CNOSS CONFIANT QUANT À L'ORGANISATION DES JOJ 2022
Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité national olympique et sportif sénégalais, fait le point des préparatifs de la tenue à Dakar, des prochains Jeux olympiques de la jeunesse dans le contexte du coronavirus
Les restrictions imposées par le gouvernement à cause du nouveau coronavirus ont fait baisser les revenus des petits commerces qui ont du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens. Pour leur venir en aide, le gouvernement a annoncé un certain nombre de mesures dont la distribution de vivres. Joint via skype par Yacouba Ouédraogo, Mamadou Diagna Ndiaye, conseiller économique du président Macky Sall, revient sur ces mesures et les impacts de la crise sanitaire liée au COVID-19.
Celui qui président également le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), évoque les préparatifs des JOJ que Dakar abrite en 2022.
«PERSONNE NE M’EMPECHERA DE FAIRE MA MISSION»
Le départ d’Alioune Sarr du Comité national de gestion de la lutte (Cng) n’est pas à l’ordre du jour.
Le départ d’Alioune Sarr du Comité national de gestion de la lutte (Cng) n’est pas à l’ordre du jour. Invité hier de l’émission «Grand Jury » de la RFM, le président du Cng a réaffirmé sa volonté de poursuivre son travail. il en a profité pour évoquer plusieurs points dont la crise au sein de la structure qu’il dirige, la démission annoncée de Yahya Diop « Yékini » ou encore le problème des arbitres. Malgré 26 ans aux commandes (il est en poste depuis mars 1994), Dr Sarr se dit plus que jamais motivé à poursuivre l’aventure.
LA CRISE AU SEIN DU CNG
« Je n’ai jamais eu de front. Vous savez pourquoi ? Je n’aurais pas souhaité dans cette période où l’ennemi s’appelle le Coronavirus, parler d’autres choses. Mais je reviendrai sur des principes, sans pour autant rentrer dans les détails. J’ai une mission de mon pays et elle a démarré en mars 1994. J’ai vu passer plus de 12 ministres (NDL : ministre en charge du Sport), appartenant à plusieurs camps politiques. Je n’ai pas de front, mais j’ai une mission. Et personne, tant que ceux qui ont confiance en moi continueront de me la renouveler, je dis bien personne, par la grâce de Dieu, ne m’empêchera de faire ma mission. Et cela, selon les conditions que j’ai acceptées et avec l’autorité. Je n’ai pas de problème avec qui que ça soit. Ce sont ces gens-là qui ont des problèmes avec un système. Je n’ai jamais dit qui a raison ou qui a tort. Mais qui a raison réellement ? Je prends l’exemple des journalistes comme vous. Quelle que soit votre indépendance d’esprit, vous êtes obligé de vous plier aux conditions de la maison, si vous voulez rester là. Ou vous restez, ou vous partez. Mais vous ne voulez pas rester dedans et avoir un comportement du dehors.»
POSITION DE YEKINI ET DE TYSON
«Encore une fois, moi je n’ai pas l’habitude de laver mon linge familial en public. Mais comme j’ai eu à le dire, je reste sur des principes. Je suis le pilote d’une embarcation qui a ses règles, son esprit, mais qui a aussi sa façon de gérer. Chacun est libre, si vous ne vous retrouvez pas dans cela, de dire : je suis parti. Mais l’élégance voudrait d’informer la structure ou l’autorité de la structure. Mais tous ceux qui parlent à travers les médias n’ont jamais posé leur problème au niveau de la structure. Je dis bien jamais. Mais comme j’ai eu à le dire, si Dieu nous donne vie pour combattre cette maladie qu’est le covid-19, nous reviendrons en détails. Et les gens comprendront beaucoup mieux.»
CAS DES ARBITRES SUSPENDUS A VIE
«Alioune Sarr est accusé, mais qui a suspendu ? Qui a suspendu les arbitres ? Tous les jours, je vois à travers la presse que le président du Cng a suspendu un tel ou un tel. D’autres disent que le président du Cng a déçu. Mais comment fonctionne le Cng ? Nous avons une Commission règlements et discipline, mais également une commission juridique. La commission règlements et discipline est indépendante dans ses décisions. Elle est indépendante sur le fond et la forme. Et des gens qui avaient rejoint le comité national ont été surpris par la démocratie qui a été trouvée à l’intérieur.»
LA SITUATION PRECAIRE DES ARBITRES
«Les arbitres ne vivent aucun calvaire. Vous avez entendu dire que le patron d’une telle boîte gagne beaucoup d’argent. Mais est-ce que les journalistes en gagnent autant ? Le bureau du Cng a été fusillé, alors que c’est la commission règlements et discipline qui a eu à entendre ces personnes. Et l’arbitre dont vous faites allusion fait partie de ladite commission. Donc, il connaît les rouages, il connaît les règles. Ils ont été entendus. Le président de la Commission est venu lire les conclusions de la commission, en présence de monsieur l’arbitre, à qui il a été signifié les sanctions. Le règlement lui permettait dans les 72 heures, si ces arbitres n’étaient pas d’accord avec la sanction, d’interjeter appel. Ils pourraient ainsi être jugés par une commission juridique, composée de magistrats et d’avocats. Mais le choix a été d’aller vers la presse, le choix a été d’aller fusiller, au lieu de respecter la loi. C’est pourquoi j’ai dit qu’on ne va pas nous distraire.»
EVENTUELLE DEMISSION DU CNG
«Je suis sénégalais. On nous tue, mais on ne nous déshonore pas. Je ne le dis pas par fanfaronnade de mes origines, tant paternelles que maternelles. Qu’est-ce qui se passe, tant que l’autorité aura toujours confiance en moi ? Je répondrais présent pour mon pays. Ce que les gens n’aiment pas entendre. Je le ferai pour mon pays, mais pas pour mes intérêts personnels. Et ceux qui connaissent réellement la lutte savent que Alioune Sarr n’a pas d’intérêts personnels dans la lutte. Maintenant, j’ai l’habitude de dire que je suis musulman, je suis croyant, j’ai confiance en Dieu et j’ai l’intime conviction que c’est Lui Seul qui peut décider. Il y a cinq ou six mois, pensiez-vous qu’on serait dans cette situation ?»
L’USURE DE SES 26 ANS DE REGNE
«Vous savez, quand vous avez une mission, dès que je pense que vous avez accepté, c’est que vous pensé que vous avez les moyens physiques, la force mentale de faire face à tout ce qui pourrait se présenter devant vous. Mais rassurez-vous, j’ai l’habitude de le dire autour de moi, le jour où je serai convaincu que j’ai atteint mon seuil d’incompétence, je partirai. Mais ce n’est pas le plus important pour moi. Le plus important, c’est que le jour où Dieu décidera que cette mission sera terminée, forcément elle sera terminée. Elle sera terminée parce que je serais en vie et l’autorité ne voudra plus de moi. Ou elle sera terminée parce que je ne serais plus de ce monde-là. »
SOUTIEN AUX LUTTEURS SUITE AU COVID-19
«Retenons que la lutte est avant tout une activité privée. J’écoute la radio et j’entends beaucoup d’organisations privées dire qu’elles ont été oubliées. Alors, est-ce que la lutte sénégalaise est réellement professionnelle ? Est-ce que la lutte amateur suffit à faire vivre celui qui la pratique ? Je ne sais pas si l’enveloppe financière dégagée par les autorités est grosse ou pas. Mais quel que soit son épaisseur, cette enveloppe ne suffira pas pour faire face. D’où l’intérêt pour tout un chacun de se battre au mieux. Et chacun, avec tout le monde en même temps, pour un mieux-être pour tout le monde.»