Le Secrétariat exécutif de And Jef/Pads-A s’est réuni, ce mercredi, sous la présidence de son Sg Landing Savane, pour faire le point sur le scrutin référendaire du 20 mars portant révision de la Constitution.
Ainsi, dans la note parvenue à Sud Quotidien hier, jeudi 24 mars, le SE d’Aj/Pads-A «encourage le gouvernement à privilégier le dialogue politique et social inclusif et la concertation dans la mise en œuvre des points de la réforme constitutionnelle». Mieux, Landing Savané et ses camarades demandent «une évaluation de cette action victorieuse afin d’en déterminer les points forts et surtout les points faibles et améliorer le partenariat politique en perspective des législatives de 2017».
Auparavant, les “Follistes“ se sont félicités de la victoire du Oui «avec un large score de plus de 62%, tout en déplorant le taux élevé d’abstentions dont il faudra analyser les causes pour en tirer les leçons à l’avenir». Mieux, les camarades de Landing Savane ont aussi applaudi «la relance de Benno Bokk Yakaar autour duquel le camp du Oui s’était structuré». Par conséquent, ils appellent «à consolider la dynamique unitaire de la coalition BBY et à l’élargir davantage aux autres segments de la nation».
"MIMI TOURÉ SE CHERCHE UNE VIRGINITÉ POLITIQUE"
Madiop Diop, maire de Grand Yoff s'érige en bouclier de Khalifa Sall
Le référendum du 20 mars n’a pas fini de faire jaser. Pour preuve, le bureau de la 10ème coordination du Parti socialiste PS, basé a Grand Yoff, est monté au créneau pour donner son appréciation des faits en dénonçant les irrégularités notés dans ce processus référendaire. Non sans déplorer, entre autres, le faible taux de participation qui dénoterait d’un « rejet par les Sénégalais du projet de révision constitutionnelle.
Madiop Diop et cie n’ont pas manqué par ailleurs de tirer à boulets rouges sur l’ex-Premier ministre Aminata Touré Mimi qui cherche, selon eux, à se faire une nouvelle « virginité politique » en s’attaquant au maire de Dakar Khalifa Sall. Ils s’exprimaient a l’occasion d’un point de presse tenu hier, jeudi 24 mars, à leur siège sis à Grand Yoff.
La 10ème coordination du Parti socialiste qui avait décidé de se ranger aux côtés du maire de Dakar Khalifa Sall pour voter Non au référendum crie au scandale au lendemain du scrutin du 20 mars. Pour cause, le maire de Grand Yoff Madiop Diop a estimé au cours d’un point de presse tenu hier, jeudi, que « les règles du jeu électoral ont été faussés et le processus électoral perverti». En guise d’illustration, le maire en veut aux nombreuses irrégularités notées, à l’instar de « la désignation des responsables de l’Apr comme assesseurs et secrétaires dans les bureaux de vote, et autre panne de la machine de la DAF», empêchant du coup à prés de 200000 électeurs de voter.
Dans la même dynamique, l’édile de Grand Yoff a dénoncé « l’achat de conscience, la propagande médiatique », et tout autant le fort taux d’abstention de 60% qui, d’après lui, ne fait que « traduire l’échec patent du gouvernement de Macky Sall».
Madiop Diop est allé en effet jusqu’à faire une étude comparative des résultats des différents référendums qui se sont déroulés dans l’histoire politique du pays en affirmant que « plus de 62 pour cent des Sénégalais n’ont pas voté en 2016, contre seulement 6 pour cent en 1963, 5 pour cent en 1970 et 23 pour cent en 2001.
De même, il convient de rappeler que pour les referendums de 1963, 1970 et 2001, le Non n’avait jamais atteint la barre de 7 pour cent ». Autant d’éléments qui, selon le maire, analysés de manière objective «posent le problème de la légitimité du scrutin du 20 mars ».
Le maire de Grand Yoff n’a pas manqué, dans la même lancée, de voler au secours de son leader et mentor, en l’occurrence le maire de Dakar Khalifa Sall, qui, d’après lui, fait l’objet d’un acharnement politique démesuré de la part de Mimi Touré, responsable politique de l’Apr à Grand Yoff. Madiop Diop a ainsi déploré, jusqu’à la dernière énergie, l’attitude de l’ex-Pm qui, selon lui, « cherche à se faire une virginité politique en s’attaquant au maire de Dakar ».
"LE BILAN DU PRÉSIDENT MACKY SALL EST GLOBALEMENT NÉGATIF"
Le bilan est globalement négatif. Il l’est à plusieurs points de vue. Premièrement, cela concerne les engagements démocratiques et politiques que le président Macky Sall avait pris. Il n’en a respecté aucun. La réduction du mandat n’a pas été faite. Deuxièmement, le jeu politique n’est pas clair. Car, il y a beaucoup de principes démocratiques qui ne sont pas respectés.
Le rôle que doit jouer l’opposition au Sénégal sur les questions essentielles n’est pas déterminé. L’opposition n’a pas exercé ses droits. L’autre élément est lié à l’administration judiciaire. Nous avons tous constaté que la justice est sous tutelle de l’Exécutif. Il y a aussi la justice sélective qui s’acharne sur les opposants et épargne les transhumants. Il y a également le recul dans les conditions de travail surtout dans l’éducation. Aujourd’hui, tous les syndicats sont en grève. Depuis quatre ans, le Président Sall ne parvient pas à respecter les accords qu’il avait signés avec les syndicats. Il y a aussi la situation économique qui régresse de plus en plus.
Les 500.000 emplois qu’il avait promis aux Sénégalais ne sont pas encore évalués. On dirait que ce n’était que des promesses électorales. Macky Sall est aussi parvenu à diviser le pays en deux parties. Ceux qui sont avec lui, bénéficient de tous les privilèges, ont tous les droits et il ne considère pas ceux qui n’ont aucun droit. Les services publics sont gérés de manière partisane. Ils ne sont accessibles qu’à une bonne frange de la population. Les médias d’Etat sont devenus des organes exclusivement réservés au camp du pouvoir. A l’Assemblée Nationale aussi, la représentation parlementaire à perdu son lustre d’antan à cause de l’incursion de l’Exécutif dans son fonctionnement. Des gens cités dans la traque des biens mal acquis bénéficient aujourd’hui du soutien de Macky Sall, contrairement à Karim Wade qui est en détention arbitraire.
Voilà déjà 4 ans déjà que Macky Sall a accédé à la magistrature suprême après avoir battu son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade, au deuxième tour de la dernière élection présidentielle, avec 65% des voix valablement exprimés. Cependant, ce quatrième anniversaire de l'accession du président Macky Sall au pouvoir a été tant soit peu noyé par le référendum du 20 mars dernier. Au niveau des leaders de l'opposition tout comme les médias, le bilan du chef de l'État a été paradoxalement mis …sous scellé. Sud Quotidien se propose quand même de tracer le bilan à mi-mandat (2012-2019) d'un règne de quatre ans qui s'est articulé autour de certaines réalisations et acquis sociaux, mais surtout sur des attentes et promesses toujours non satisfaites, ou tout bonnement mises aux oubliettes. Tout en donnant la parole au camp du pouvoir, via le porte-parole du gouvernement et de l'Apr Seydou Guèye, et autre Mayoro Faye, chargé de la communication du Pds, premier parti de l'opposition.
Réalisations de Macky Sall (2012-2016) : Le volet social, en pole position
Dès son accession au pouvoir, le leader de l'Alliance pour la République (Apr) a instruit son gouvernement de procéder à des économies sur certaines dépenses comme le téléphone (fixe et mobile) ainsi que les logements conventionnés. C'est ainsi que depuis juin 2013, Macky Sall a décidé de ne plus payer les loyers pour ses fonctionnaires, mais plutôt d'accorder des indemnités de logements réglementaires.
Pour corriger certains déséquilibres en matière sociale, en particulier dans le secteur de la santé, le chef de l'État a mis en place un système de gratuité de certains actes médicaux. Il s'agit entre autre des césariennes, des consultations prénatales, des accouchements, ainsi que des soins aux enfants de moins de cinq ans. Il ne faut pas aussi occulter le démarrage de la Couverture maladie universelle (Cmu), qui ambitionne une couverture de 75% de la population d'ici 2017, ainsi que le Programme national de bourse de sécurité familiale (Pnbsf), sans compter la Carte d'égalité des chances au profit des personnes vivant avec un handicap. D'ailleurs, le gouvernement a prévu 50 000 cartes d'égalité d'ici à 2017 (dont 20 000 pour la seule année 2014).
Dès son accession au pouvoir, le chef de l'État Macky Sall, tout en promettant une gouvernance sobre et vertueuse, s'est fixé en fait comme objectif un Sénégal émergent en 2035, avec une société solidaire, dans un État de droit. Il a ainsi décidé de respecter ses promesses électorales, en réduisant les prix de certaines denrées de consommation courante. C'est ainsi que dès avril 2012, le kilo de riz ordinaire est arrêté à 280 francs, tandis que le riz parfumé est à 435 francs, tout comme le sucre dont le kilo est baissé à 580 francs. Au même moment, le prix du litre d'huile est arrêté à 960 francs. Deux ans plus tard, c'est au tour de la baguette de pain de connaître le même sort, en passant de 175 francs Cfa à 150 francs Cfa. Mieux, pas plus qu'en février dernier, le carburant a connu une baisse. Le super carburant qui se vendait à 755 francs a été ramené à 695 francs, ainsi que les autres produits pétroliers. A cela s'ajoutait, en février 2013, une baisse de la fiscalité sur les salaires, allant de 15 à 100%. Il y a aussi la baisse du loyer, suite au vote de la loi, le 15 janvier 2014, à l'Assemblée nationale. Même si présentement, l'effectivité de la mesure pose plus de problèmes qu'elle n'en a résolue.
L'on ne peut pas en outre faire le bilan des 4 ans de Macky Sall, sans parler de son fameux Plan Sénégal émergent (Pse). Pour concrétiser son projet qui doit mener le Sénégal vers l'émergence à l'horizon 2035, Macky Sall a eu recours au Groupe consultatif de Paris pour le financement du Pse. En quête d'environ 3500 milliards de francs Cfa, le Sénégal a pu en mobiliser près du double en promesse, soit plus de 6500 milliards. Depuis que le Pse a été lancé, il a supplémenté le programme «Yoonu yokkuté» sur lequel Macky Sall a été élu en 2012, en ayant comme axes stratégiques les infrastructures, l'agriculture, l'éducation, la santé, tout comme le développement humain et les nouvelles technologies.
Coté infrastructures, la construction du Centre de conférence Abdou Diouf à Diamniadio, où va se déplacer la capitale avec la construction d'une nouvelle ville, notamment le projet immobilier de 40 000 logements, tout comme le lancement des travaux de la deuxième université de Dakar, à Diamniadio, pour 65 milliards de francs Cfa, ainsi que celle du Sine-Saloum, sont à mettre sous le compte du successeur de Wade. A cela s'ajoutent par ailleurs les poses de première pierre pour la réfection de la route Fatick-Kaolack et de la Cité de l'émergence, avec ses 17 tours sur le site de l'ancien garage Pompiers, à Dakar. Macky Sall a initié aussi les travaux d'extension de l'université Gaston Berger. L'autre projet d'envergure a été pour finir le lancement des travaux de l'autoroute «Ila Touba» entre Dakar et Touba, d'un coût de 410 milliards de francs Cfa.
Non réduction du mandat, reddition parcellaire des comptes, engagements aériens des conseils des ministres décentralisés… : ces tâches noires du… Macky
La promesse du chef de l'État, Macky Sall, candidat d'alors entre les deux-tours de la présidentielle de 2012, réitérée à diverses occasions, fait partie des questions qui ont attiré l'attention des populations depuis le début de son mandat. Hélas, cette promesse, de s'appliquer le quinquennat à la place du septennat pour lequel il a été élu ne s'est pas tenue. Pour cause, le Conseil constitutionnel qui a été saisi par le chef de l'État pour statuer sur la conformité des 15 réformes par rapport à la Constitution, a tout bonnement donné un avis défavorable à cette réduction. Un avis que le chef Macky Sall a suivi, occasionnant ainsi un tollé du coté de ses adversaires politiques, qui l'accusent de «reniement» de son engagement. Cela a été d'ailleurs l'axe de campagne du Front du Non, lors du référendum de dimanche dernier qui a cependant connu la victoire du Oui à 62,14%, selon les estimations publiées par la Cour d'Appel de Dakar.
Au-delà, l'une des taches noires des quatre années de règne du président Macky Sall est sans nul doute la traque des biens mal acquis, déclenchée par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei). En effet, la forte demande populaire de 2012, à savoir la reddition des comptes de l'ancien régime, semble prendre du plomb dans l'aile, depuis un certain temps. En tout cas, au regard de la nouvelle allure qu'a prise la traque des biens mal acquis, notamment les lenteurs constatées sur les autres dossiers pendants devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), l'on est tenté de se demander si le pouvoir n'est pas en train de mettre la pédale douce sur cette affaire.
Pour le moment, seul le fils de l'ancien chef d'État, Karim Wade, est condamné par la Crei, à une peine de 6 ans ferme, assortie de 138 milliards d'amende. Cela, sur une liste de 25 dignitaires du défunt régime, dont Oumar Sarr, Ousmane Ngom, Me Madické, Samuel Sarr, entre autres, qui vaquent tranquillement à leurs besoins. Cependant, il convient de rappeler qu'après avoir affirmé, au tout début de la traque des biens dits mal acquis, que tout détournement allait être remboursé jusqu'au moindre centime, le régime de Macky Sall avait opté, en coulisses, pour la médiation pénale dans cette affaire. Ces derniers ont-ils coopéré pour éviter le mandat de dépôt ou simplement bénéficier d'une liberté provisoire, en cassant leur «tirelire»? Allez savoir !
Le bilan du Sg de l'Alliance pour la République (Apr) et chef de l'État pendant ses 4 ans de règne doit se faire aussi sur ses conseils de ministres décentralisés, tenus en 2 ans. En effet, en faisant le tour des régions, Macky Sall a promis un peu partout des financements estimés par d'aucuns à 2500 milliards. Tout d'abord, Saint-Louis qui a été le premier à accueillir le gouvernement (les 6 et 7 juin 2012), attend toujours ses 306,7 milliards, destinés à la réalisation de 46 projets au total, sur une durée de trois ans. Si Kaolack patiente ses 255 milliards pour la réalisation de 5 projets phares, Matam reste optimiste avec quelques réalisations sur les 127 milliards d'investissements prévus entre 2013 et 2015. Des régions comme Louga (250 milliards), Tambacounda (201,9milliards), Thiès (447 milliards), et autres 54 projets prévus à Ziguinchor (360 milliards), sans oublier Kolda (204 milliards), tardent à voir la concrétisation de ces promesses. Même si des chantiers commencent à sortir de terre, il n'en demeure pas moins que l'opinion commence à douter de la matérialisation de toutes ces promesses.
Quatre ans au pouvoir : Trois chefs de gouvernement
Comme son prédécesseur Abdoulaye Wade, l'actuel locataire du palais totalise, pour le moment, autant de chefs de gouvernement en quatre ans de pouvoir. En effet, dès les premières heures de la première alternance (2000-2004), Abdoulaye Wade a eu comme Premiers ministres successivement Moustapha Niasse, Mame Madior Boye et Idrissa Seck. Avec Macky Sall, la liste est pour le moment à trois. C'est Abdoul Mbaye, actuellement dans une dynamique de créer son propre parti, qui a eu la chance de diriger le premier gouvernement de la deuxième alternance. Ainsi, d'avril 2012 à septembre 2013, il a mené les politiques de l'État. Il sera remplacé par Aminata Touré, dite Mimi Touré. A l'image de son ancien mentor Me Wade, Macky Sall a aussi remplacé son tout premier Pm par une dame. Aminata Touré va rester aux commandes du gouvernement de septembre 2013 à juillet 2014, avant de céder le fauteuil à Mahammed Boun Abdallah Dionne. Depuis lors, celui-ci garde jalousement le fauteuil.
La communication du chef de l'État : L'éternel recommencement !
En quatre ans, le président de la République a connu beaucoup de chargés de communication. En effet, le chef de l'État Macky Sall a nommé tout dernièrement El hadj Hamidou Kassé qui était jusque-là son conseiller spécial, ministre conseiller en charge de la communication de la présidence. Un retour à la case départ donc pour le premier titulaire du poste après l'accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême. Il avait été remplacé en effet à ce poste par le journaliste Souleymane Jules Diop, d'abord nommé Chef du bureau économique du Sénégal à Bruxelles. Yakham Mbaye héritera plus tard de la Cellule de Communication de la présidence de la République. En décembre 2014, le chef de l'État confie sa communication à Mamadou Thiam, qui était jusque-là le conseiller en communication de la Fondation “Servir le Sénégal”. C'est celui-là même qui s'occupe présentement des réseaux sociaux de la présidence, qui a été remplacé par El hadj Hamidou Kassé, en novembre 2015.
AN IV DE L’ERE MACKY : Entre ombres et lueurs
Voilà déjà 4 ans déjà que Macky Sall a accédé à la magistrature suprême après avoir battu son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade, au deuxième tour de la dernière élection présidentielle, avec 65% des voix valablement exprimés. Cependant, ce quatrième anniversaire de l’accession du président Macky Sall au pouvoir a été tant soit peu noyé par le référendum du 20 mars dernier. Au niveau des leaders de l’opposition tout comme les médias, le bilan du chef de l’Etat a été paradoxalement mis …sous scellé. Sud Quotidien se propose quand même de tracer le bilan à mi-mandat (2012-2019) d’un règne de quatre ans qui s’est articulé autour de certaines réalisations et acquis sociaux, mais surtout sur des attentes et promesses toujours non satisfaites, ou tout bonnement mises aux oubliettes. Tout en donnant la parole au camp du pouvoir, via le porte-parole du gouvernement et de l’Apr Seydou Guèye, et autre Mayoro Faye, chargé de la communication du Pds, premier parti de l’opposition
SECURISATION ET GESTION DES TERRES : Macky Sall met hors circuit les Collectivités locales
La gestion des terres du Domaine national ne sera jamais transférée aux collectivités locales, au risque de se retrouver avec un Sénégal sans terres. Le président de la République, Macky Sall, qui a présidé hier, jeudi 24 mars à Dakar, la séance de rentrée solennelle de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) est formel. Le chef de l’Etat, dans un souci de préserver l’agriculture familiale, vient par cette déclaration, rassurer la société civile qui s’est jusqu’ici battue, comme un seul homme, pour la prise en charge de cette préoccupation dans la réforme foncière en cours
FRAUDE SUR LE TONNAGE DES NAVIRES DE P?CHE INDUSTRIELS : Des acteurs exigent du gouvernement une réponse immédiate
Une coalition d’acteurs de la pêche et de la société civile exige du ministre des Pêches et de l’Economie maritime du Sénégal une réponse immédiate par rapport aux mesures prises par le gouvernement contre la fraude au tonnage des navires de pêche industriels. Aussi, cette coalition demande-t-elle au président de la République, Macky Sall, de porter le plaidoyer pour la création d’une organisation régionale de gestion des pêches capable de prendre en charge les véritables défis qui interpellent notre région pour une gestion durable de nos ressources marines
ATTRIBUTION DE LA LICENCE 4G : L’Armp casse un marché de 9 milliards de l’Artp
L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a cassé un marché de 9 milliards F Cfa de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) dans le cadre de l’attribution de la licence 4G.
30EME ANNIVERSAIRE DU GROUPE LES PEDAGOGUES : Serigne Mbaye Thiam annonce un fonds d’aide pour les promoteurs privés
Le ministre de l’éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé hier, jeudi 24 mars, la mise en place en place d’un système d’accompagnement qui va soulager le privé dans la prise en charge des enseignants recrutés dans ces écoles. Il s’agit de les prendre en charge à hauteur de 60% la première année, d’inverser la tendance la 2ème année et la 3ème laisser la charge à 100% aux privés. Une déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture marquant les activités du 30ème anniversaire du groupe scolaire les pédagogues. Il a ainsi appelé les promoteurs du privé à mettre l’accent sur le recrutement des enseignants non casés au lieu de «débaucher» ceux du public.
La gendarmerie de Thiaroye…
La gendarmerie nationale vient de mettre la main sur une importante quantité de riz. Selon le service de presse des hommes en bleu, c’est à la suite de l'exploitation d'une information provenant d’un de ses agents de renseignements et faisant état de manutentionnaires qui se livrent à un reconditionnement de sacs de riz dans un entrepôt à l'intérieur de l'ancienne usine de fabrication d'allumettes «Cafal» que ce coup de filet a été réalisé. Le Commandant de Brigade de la gendarmerie territoriale de Thiaroye et ses hommes se sont transportés sur les lieux pour vérifier l'information qui s'est avérée. Ils ont ainsi découvert des manutentionnaires en pleine activité de reconditionnement des sacs de riz estampillés "Rambo", avec une date de péremption prévue au mois de juin 2016, dans d'autres sacs neufs avec le logo "Minaret" et une autre date majorée à août 2017.
…Saisit 464 T de riz périmé…
Le communiqué renseigne que les investigations dans l'entrepôt ont permis la découverte de plusieurs lots de sacs de ce riz dégageant une odeur nauséabonde et piquante et dont le reconditionnement se faisait avec une machine à coudre et du fil de bobinage à l'intérieur de l'entrepôt sans déclaration, ni surveillance des agents du service du commerce. Aussi, en étroite collaboration avec le service départemental du commerce de Pikine, un échantillon du riz a été prélevé pour être soumis à une analyse auprès du Laboratoire national d'analyse et de contrôle de la Direction du commerce intérieur. Le rapport d'analyse a conclu à un échantillon non conforme à la norme NS 03-029 de juin 1996 en ce qui concerne la coloration, les impuretés et la présence d'insectes vivants, par conséquent, impropre à la consommation humaine.
…D’une valeur de 1,2 milliard
Ainsi, le stock de riz "Rambo", le riz reconditionné dans les sacs "Minaret" a été alors inventorié, saisi et placé sous scellés dans 2 magasins, pour tromperie sur les qualités substantielles qui est un délit prévu et réprimé par la loi 66-48 du 27 mai 1966, relative au contrôle des produits alimentaires et la répression des fraudes. L'inventaire du stock saisi est de 464,45 tonnes de riz d'une valeur estimée à 1 207 570 00 francs Cfa. Le propriétaire de l'entrepôt ne pouvant pas ou ne voulant pas indiquer l'identité et l'adresse du prétendu possesseur légitime du stock, a été conduit, après clôture du Procès-verbal, auprès du service départemental du commerce de Pikine. Quant à l'enquête, elle suit son cours.
Sonatel-Ams
La Société nationale des télécommunications (Sonatel) et l’Association des maires de Sunugaal (Ams) ont signé, hier, une convention de partenariat. Le projet porte sur la mise en place des centres de services, le sponsoring du congrès des Maires et l’accompagnement des événements majeurs de l’association. Le partenariat vise aussi à moderniser et à améliorer le traitement des dossiers administratifs par les différentes communes et constitue également un volet phare de la convention entre l’Ams et Sonatel. Le projet est évalué à 70 millions de francs Cfa et débutera par une phase pilote qui sera lancée sur 3 communes en 2016 : Kédougou, Dahra et Médina Yoro Foula (Kolda). La finalité du projet signé par Alioune Ndiaye, Dg de Sonatel, et Aliou Sall, président de l’Ams, est de l’étendre au plan national.
Anniversaire
Ce vendredi 25 mars 2016, cela fera exactement 59 ans que disparaissait Khalifa Ababacar Sy. En effet, rappel le site d’infos de la confrérie Tidiane "Asfiyahi.org", "le lundi 25 mars 1957, Seydi Khalifa Ababacar Sy, Premier Khalife de Seydi Hadji Malick Sy s’éloignait et son âme, extatique, se pâma immédiatement au giron de la Lumière divine. Ce fut, pour le (Sunugaal), pour l’Afrique et pour la communauté musulmane une immense perte. Serigne Fallou Mbacké, l’Illuminé, salua en lui un meneur d’âme et un combattant de l’Islam qui fut à la guerre et fut être partout. Seydou Nourou Tall, l’héritier de Cheikhou Oumar et de Ahmadou Cheikhou, le célébra pour la grandeur incommensurable de son âme dévote qu’exaltait et qu’exacte encore la parole divine. (Léo Poète) Senghor le psalmodia et magnifia ce qu’il fit et ce qu’il fut pour la grandeur de l’Islam et la dignité du musulman".
Lutteurs Tnt
Les lutteurs engagés dans le tournoi Tnt ont décidé de faire une déclaration commune pour réclamer leurs sous aux organisateurs. En effet, Gouy Gui a ainsi câblé Tapha Tine pour organiser une séance de partage lors de laquelle une déclaration sera lue. Cela pour amener le Groupe Excaf à leur payer les reliquats de leurs cachets après la 3e journée du Tournoi Tnt tenue le 24 janvier dernier. Depuis lors, ni le vainqueur Ama Baldé, ni Tapha Tine, ni Gouy Gui et Zoss, n'ont réussi à rentrer dans leurs fonds. Déjà, cette 3e journée en question avait fait l'objet de multiples reports à cause des problèmes financiers d'Excaf. Mais voilà que l’organisateur du Tournoi Tnt est dans l’incapacité de solder les reliquats des lutteurs. Un reliquat qui est d'habitude déposé au niveau du Cng. Aujourd’hui, les quatre lutteurs concernés sont dans tous leurs états et disent ne plus avoir le temps d'attendre. D'autant plus que certains parmi eux veulent voyager.
Université Sine-Saloum
L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, établissement à vocation agricole tarde toujours à sortir de terre. En effet jusqu’à présent l’entreprise choisie pour la construction de l’Université n’a posé aucun acte. Mais, SMS est monté hier au créneau pour rassurer face à cette situation d’incertitude. Devant les membres de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sunugaal (Anst), lors de la séance académique solennelle 2016, le chef de l'Etat n’a pas fait dans la dentelle. "Je voulais dire au recteur qui est là que j’ai donné instruction au gouvernement de réviser et de donner le marché à une entreprise capable de sortir des terres cette université dont les procédures nous ont tenu depuis une année", a informé SMS. Avant d’ajouter : "Maintenant ça suffit, il faut casser et donner le marché à un autre. S’il plaît à Dieu, nous allons finaliser ça d’ici un mois et mettre un terme à cette bureaucratie qui nous empêche d’avancer au rythme voulu".
Menace
Le ministère de l'Intérieur menace après avoir démenti des menaces terroristes. Les services d'Abdoulaye Daouda Diallo qui soulignent que "des informations faisant état de l’imminence d’attaques terroristes allant jusqu’à décrire des cibles potentielles sont relayées par certains organes de presse" soulignent que "ces informations alarmistes et dénuées de tout fondement sont de nature à créer la psychose au sein de la population et pourraient porter atteinte au bon fonctionnement des institutions". Ainsi menacent-ils en rappelant "à ces organes les dispositions du Code pénal, notamment en ses articles 255 et suivants, sanctionnant la diffusion de fausses nouvelles". Brrrr !!!! Mais ce ne sont pas seulement aux médias que se sont adressés les services du ministère de l'Intérieur. Ils soulignent à l'endroit des populations que "des dispositions sécuritaires ont déjà été prises sur l’ensemble du territoire national par les forces de défense et de sécurité". Raison pour laquelle, ils les appellent à "garder la sérénité, de maintenir la vigilance et d’informer la police et la gendarmerie de tous comportements ou agissements suspects".
Menaces (Bis)
Les ministres en charge de la Sécurité de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et du Sunugaal se sont réunis à Abidjan, hier jeudi 24 mars, afin d’échanger sur les mesures à adopter dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. A l’issue d’un travail de 48 heures, ils se sont accordés sur plusieurs points, rapporte Rfi. Entre autres, l’établissement d’une unité d’action et la collaboration systématique entre les services de sécurité, ou encore la mise en place d’une carte d’identité biométrique dans la région afin de favoriser la traçabilité des mouvements de part et d’autre des frontières.
Menaces (ter)
Selon le colonel-major Salif Traoré, ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile, nul n’est au bout de ses surprises, car les djihadistes peuvent encore agir n’importe où. Seul pays à ne pas être encore touché par les terroristes, le Sénégal a tenu à participer à cette réunion. Le ministre sénégalais de l’Intérieur a insisté sur la mise en œuvre immédiate des résolutions prises au cours de cette réunion face à la menace qui se précise. Les ministres ont précisé que le djihadisme n’est pas la seule affaire des Forces de défense et de sécurité. Ils ont donc appelé les populations à ne pas hésiter à partager les informations en leur possession qui pourraient permettre d’anticiper d’éventuelles actions des terroristes.
Félicitations
Mody Beye Secrétaire général de la Convergence des patriotes démocrates et ses camarades du Bureau politique se sont félicités hier, au terme de leur réunion à leur siège aux Hlm 5, de "la nette victoire du courant du Oui emmené par le pole du Oui dont la coalition Defar Sarew est membre". Ainsi "après avoir analysé d'une façon exhaustive les résultats provisoires du référendum soumis au peuple (sunugaalien) le dimanche 20 mars 2016", ils ont "félicité le président de la République (SMS) de cette belle et éclatante victoire" tout en lui renouvelant leur "confiance".
Riposte
Suite à la sortie du directeur de la modernisation et de l’équipement rural, Samba Ndiobéne Ka, révélant des contreperformances de la commune de Linguère, à l’issue des résultats du référendum du 20 mars dernier, la réplique des partisans du maire de Linguère ne s’est pas fait attendre. En conférence de presse à Dahra, les partisans du ministre Aly Ngouille Ndiaye ont affirmé que, pour comparer Dahra et Linguère, il faut user des valeurs relatives et non des valeurs absolues. Selon docteur Mamadou Thioro Mbaye, coordonnateur du comité électoral de "Bby" dans la commune de Linguère, "après chaque échéance électorale, à Linguère, on constate que l’écart entre la coalition au pouvoir et l’opposition augmente". Et que cela est dû à "un travail de démantèlement des bases de l’opposition". Le comité électoral de «Bby» de Linguère fustige le comportement de Samba Ndiobène Ka. Il considère qu’à Linguère, il n’y a qu’un seul leader : Aly Ngouille Ndiaye.
Djim Momath Ba
Le président du comité électoral du courant du "Oui" de la commune de Nioro du Rip s’est fendu, hier, d’une déclaration, pour remercier Niasse-Coumba-Abdallah, les chefs religieux, coutumiers, dignitaires, tous les maires, ainsi que tous les militants et responsables de "Bby" et de "Macky 2012" du département de Nioro, de "leur contribution à la victoire éclatante du ‘Oui’". Djim Momath Ba qui s’est investi pour la victoire du "Oui" à Nioro, les invite à "poursuivre cette dynamique de soutien à (SMS) pour un (Sunugaal) émergent".
Oussou Bébé crée…
Après avoir démissionné de son poste de député du Pds à l'Assemblée nationale, Oussou Bébé a créé, hier jeudi 24 mars 2016 un Mouvement politique national dénommé "Libéral ca kanam" (Lck). Selon lui, "ce mouvement qui entend mener ses activités sur l’ensemble du territoire national est composé de libéraux, de démocrates et de patriotes d’horizons divers qui entendent participer activement au développement et à l’émergence du (Sunugaal)". Dans sa profession de foi Oussou Bébé souligne que "Libéral ca kanam est aussi un cri de ralliement pour rassembler, au-delà des clivages partisans, au-delà des chapelles, tous les libéraux désorientés, déboussolés, dispersés du fait de l’absence ou de la perte d’un leadership consensuel qui est le socle sur lequel doit être bâti l’hégémonie du libéralisme-social à la tête du (Sunugaal) pendant encore plusieurs décennies".
…Son mouvement Lck
Il se veut "un porte-étendard du Renouveau de la pensée et de l’action libérales au (Sunugaal), en Afrique voire dans le monde". L'objectif ultime de Lck est de "contribuer à la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance pour faire du (Sunugaal) une société plus performante, plus juste et plus solidaire". Pour y arriver, renseigne Me Ngom, "(Lck) entend s’appuyer, avant tout, sur les valeurs positives de notre culture notamment sur le culte du travail, la solidarité, le respect de la dignité humaine afin d’aller vers un renouvellement de la théorie et de la pratique du libéralisme-social".
115 BUTS INSCRITS PAR LES 26 SELECTIONNES : Les lions ont de quoi exploser le Mena
Hormis les 3 portiers, des 26 Lions sélectionnés par Aliou Cissé pour la double confrontation avec le Niger, seuls les défenseurs Lamine Gassama, Lamine Sané, Kalidou Koulibaly, Pape Souaré et Boukary Dramé n’ont pas inscrit, cette saison. Les 18 autres ont marqué la bagatelle de 115 buts.
Famara Diédhiou, 20 buts.
Depuis l’entame de la Ligue 1 française, l’attaquant de Clermont Foot a trouvé le chemin des filets à 20 reprises dont 8 penaltys. Des performances qui lui ont valu sa première sélection.
Baye Oumar Niasse, 12 buts.
Avant de signer à Everton où il n’a pas marqué en 4 apparitions, baye Oumar Niasse avait, en 15 matchs avec le Lokomotiv Moscou en Premier League russe, marqué 8 buts et 4 en Europa League.
Pape alioune Ndiaye, 11 buts.
Le milieu de terrain d’ Osmanlispor a des statistiques d’attaquant. «badou» fait feu et flamme en Super Lig turque avec 11 buts inscrits en 25 matchs de championnat.
Moussa Konaté, 9 buts.
Pas épargné par les blessures, Moussa Konaté a pourtant inscrit 6 buts en championnat, cette saison. Le jeune Mbourois de 22 ans s’est aussi montré efficace en Europa League avec 3 buts inscrits.
Sadio Mané, 9 buts.
Son doublé pour les Saints sur Liverpool (3-2) atteste de son statut d’attaquant de classe internationale. Il a marqué 5 buts en Premier League, 1 en Europa League et 3 en League Cup.
Cheikh Ndoye, 9 buts.
À bientôt 30 ans, Cheikh Ndoye brille en Ligue 1 française pour sa première saison. L’Angevin a marqué 8 buts en 26 rencontres de championnat. Il compte aussi un but en coupe de France.
Mouhamed Diamé, 6 buts.
Mouhamed Diamé a repris sa place de titulaire avec Hull City en Championship. En 31 rencontres, le milieu de terrain de 28 ans a marqué 6 buts.
Chérif Sané, 6 buts.
Le joueur du Casa Sports fait une brillante saison en Ligue 1 sénégalaise. En 15 journées disputées, il a trouvé le chemin des filets à 6 reprises.
Baldé Diao Keita, 5 buts.
La nouvelle recrue d’Aliou Cissé fait son bonhomme de chemin avec la Lazio rome. En 24 matchs de Serie A, l’ancien pensionnaire de la Masia a inscrit 4 buts et 1 en Europa League.
Younousse Sankharé, 5 buts.
younousse Sankharé est l’un des Guingampais les plus efficaces cette saison. En 26 matchs de Ligue 1, le milieu de terrain breton a marqué 5 buts.
Mame Biram Diouf, 4 buts.
Devenu remplaçant à Stoke City, il n’a disputé que 21 matchs de Premier League dont 11 comme titulaire. L’ancien attaquant de Manchester United a inscrit 4 buts en championnat.
Henri Saivet, 4 buts.
Avant d’arriver à Newcastle, Henri Saivet a marqué 2 buts en Ligue 1 française, 1 en Europa League, 1 en Coupe de la Ligue avec bordeaux. Chez les Magpies, Saivet n’a pas marqué en 4 matchs.
Cheikhou Kouyaté, 4 buts.
Auteur d’une excellente saison 2015- 2016, «yadel» a disputé 26 rencontres de Premier League avec west Ham. Le milieu de terrain compte 4 buts.
Amara Baby, 3 buts.
Avant de signer au Sporting Charleroi, Amara baby a disputé 3 matchs avec Auxerre et marqué 1 but en L2. En Jupiler League belge, le joueur de 27 ans a joué 21 matchs et inscrit 2 buts.
Zargo touré, 3 buts.
En 25 rencontres de championnat depuis l’entame de la saison, Zargo Touré a inscrit 3 buts pour Lorient. Un total respectable pour un défenseur central.
Kara Mbodj, 2 buts.
Avec Anderlecht, le défenseur central Kara Mbodj a inscrit 1 but en Jupiler League belge et 1 autre en Europa League.
Issa Sarr, 2 buts.
En Premier Soccer League sud-africaine, Issa Sarr, milieu de terrain des Orlando Pirates, a disputé 18 matchs et trouvé 2 fois le chemin des filets.
Idrissa Gana Guèye, 1 but.
Même si Aston Villa se morfond dans la zone rouge de la Premier League, Gana Guèye fait bonne figure. L’ancien pensionnaire de Diambars compte 1 réalisation en FA Cup.
Open-press Konia :Mame Balla 2 absent
Mame Balla 2 était à l’open-press de Boy Niang 2 p our manifester sa pikinité, derrière ses aînés. Mais il s’est absenté lors de l’open-press de Konia, tenu mercredi dernier au terrain Serigne Mansour Sy. Cela prouve qu’il prend très au sérieux son combat contre Doumboul.
Ama Baldé plaide pour Aliou Mané
Ama Baldé prie pour un combat d’Aliou Mané. Le fils de Falaye Baldé a fait une plaidoirie dans ce sens, à l’occasion de l’openpress de Konia. Le récent vainqueur de Gouye Gui déclare que tout Pikine attend ce combat. Et, promet-il, tout le monde sera derrière lui lors de sa prochaine sortie
Konia, Batista et Domou Walo : Trio de feu de Habib Ndiaye
L’avenir de l’école de lutte Habib Ndiaye est entre les mains de trois champions : Konia, Batista et Domou Walo. Ils affichent une entente parfaite empreinte de suspicion. S’ils continuent sur cette lancée, ils feront mal dans l’avenir. Mieux, ils pourront honorer leur coach, Habib Ndiaye.
Alliance Baldé rejette Papa Boy Djiné
Alliance Baldé a révélé à Sunu Lamb que Papa Boy Djiné (Walo) a remis une somme de 200.000 FCFA à un promoteur pour qu’il puisse sceller son combat contre lui. Mais le pensionnaire de l’école de lutte Habib Ndiaye rejette l’époux de Ndèye Guèye. Pis, il lui fait savoir qu’il n’a encore rien prouvé pour l’affronter.
500.000 FCFA à Loul Sessène
Les 8 et 9 avril 2016, le quartier Darou du village de Loul Sessène organise 48h de lutte sans frappe avec une mise globale de 500.000 FCFA (200.000 pour les légers et 300.000 pour les lourds). Mame Miniane Sarr et Cie attendent un monde fou et des stars de la lutte.*
Youssou Ndour en verve
Le 6 mars dernier, au stade Demba Diop, lors du gala organisé par Alpha Samb, il avait fait son apparition après une longue absence mais était sorti après deux victoires. Mais Youssou Ndour de Ndakaru est en train de faire feu de tout bois dans les galas de lutte à l’intérieur. Il a remporté un tournoi à Dioffior et perdu en finale dans un autre.
Fodé Sarr enlève Baboucar
écarté des enceintes par une blessure pendant plusieurs mois, Fodé Sarr reprend petit à petit du service. Lundi passé, l’enfant de Palmarin a remporté un tournoi de lutte simple à Baboucar, en battant en finale un teigneux lutteur de Cimal.
Des kilos en plus pour Boy Baol
Le prochain adversaire de Konia est revenu des USA avec des kilos en plus. Boy Baol a vraiment pris du poids pour son prochain face-à-face avec le Pikinois. Avec cette morphologie, le lutteur de l’Olympique de Ngor pourra-t-il imposer une bagarre acharnée comme il l’a indiqué lors de son open-press ?
Deux contrats en même temps, la bonne pioche de Ndauf
Les années blanches successives concédées par ce lutteur sont de vieux souvenirs. Cette saison, Ndauf va réaliser une bonne affaire. Il a signé deux contrats à la fois. D’abord, il compte croiser Paul Maurice à Abidjan avant d’affronter Ibou Senghor 2.
VIDEO
APRÈS LES PAROLES, LES ACTES !
VIDÉO SENEPLUS – Son projet de révision de la Constitution adopté, les Sénégalais attendent le Président Macky Sall dans la mise en œuvre des réformes
(SenePlus.Com, Dakar) – Le référendum a vécu. Selon la Commission nationale de recensement des votes, le "Oui" l’a remporté avec 62,71% des suffrages pour une participation de 38,26%.
Les Sénégalais saluent l’adoption du projet de révision de la Constitution, mais attendent le chef de l’État au tournant de la mise en œuvre effective des 15 points de la réforme. SenePlus leur a tendu le micro.
Voir la vidéo.
PAR IBRAHIMA FALL DE SENEPLUS
SORTI DE SA "TORPEUR"
PROFIL – Ousmane Ngom s'éloigne encore plus d'Abdoulaye Wade pour Macky Sall
IBRAHIMA FALL DE SENEPLUS |
Publication 24/03/2016
Macky Sall lui avait demandé de sortir de sa "torpeur". Ousmane Ngom ne s’est pas fait prier pour se signaler après une longue période de retrait de la scène politique.
Cohérence
Après avoir réussi avec Djibo Kâ, Macky Sall vient une nouvelle fois de frapper un grand coup aux dépens de l’opposition. Lors de l’inauguration du nouveau siège de la Sonatel, il avait invité le leader de l’URD, sans l’air d’y toucher, à rejoindre la majorité présidentielle. Celui-ci en rigola, mais s’exécutera quelques jours plus tard. Profitant d’une réunion de ses anciens compagnons de l’opposition, il annonça son changement de casaque.
Aujourd’hui c’est au tour d’Ousmane Ngom. Quelques semaines après le "sortez de votre torpeur, le Sénégal a besoin de vos compétences" du chef de l’État lancé à son endroit, l’ancien ministre de l’Intérieur de Wade vient de rendre son mandat de député, obtenu dans le cadre de la coalition Sopi dirigé par le PDS. Il a officialisé sa décision dans une correspondance laconique adressée au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Il y dit : "Je viens très respectueusement vous informer, par la présente, de ma démission, à compter de ce jour, de l’Assemblée nationale en ma qualité de député non-inscrit pour raisons personnelles. Je vous prie de bien vouloir m’en donner acte et d’en informer l’Assemblée conformément aux usages."
Sur les ondes de la RFM, Ousmane Ngom s’est voulu plus explicite sur les raisons de son départ. Il invoque un souci de cohérence : "J’ai décidé de démissionner de mon poste de député parce que j’appartenais au courant libéral et puisque lors du référendum dernier, j’ai appelé à voter 'Oui' alors qu’au Pds on a voté 'Non', je ne pouvais plus rester député pour le compte du PDS."
Le contraire aurait surpris. Car non content d’avoir pris le contrepied de ses frères de parti à propos de la consultation de dimanche dernier, il a clamé haut et fort que les partisans du 'Non'- donc l’état-major du PDS compris-, en relation avec des organisations terroristes, fomentaient un coup d’État. Le parti de Wade aurait difficilement laissé passer une insinuation aussi grave de la part de quelqu’un qui occupait sous ses couleurs un siège de député bien qu’ayant pris ses distances depuis plus d'un an avec la formation libérale.
Coup dur
"J’ai choisi délibérément de ne plus participer aux activités du PDS, ni même aux réunions du Comité directeur et ceci, jusqu’à nouvel ordre, avait-il déclaré au mois de mars 2015. Toutefois, je garde aujourd’hui plus que jamais mon engagement politique et toute mon ambition pour mon pays, le Sénégal. Je n’ai aucun problème particulier avec le Président Abdoulaye Wade, mais on ne se voit plus régulièrement puisque j’ai décidé de prendre du recul."
En rendant son mandat de député, Ousmane Ngom creuse davantage le fossé avec le PDS. Mais en fin tacticien politique, champion dans l’art de brouiller les pistes, il maintient le suspense quant à la forme de son compagnonnage avec le chef de l'État. Sibyllin, il lance : "J’ai décidé ouvertement de soutenir le Président Macky Sall dans sa politique de faire fonctionner le Sénégal et viser l’émergence, mais je suis toujours libéral de souche et j’appartiens jusqu’à présent au Parti démocratique sénégalais."
Va-t-il rejoindre l’APR ou ressusciter le Parti libéral sénégalais (PLS), fondé en 1998 et fondu dans le PDS trois ans après l’accession de Wade au pouvoir en 2000 ? Ce qui est sûr, c’est que cette décision est un coup dur pour les libéraux. Même si Ousmane Ngom ne pèse pas lourd au niveau de sa base, à Saint-Louis, il reste un tribun remarquable et un As des manœuvres politiciens de haut vol. Il vaut mieux l'avoir avec que contre soi. Surtout que le PDS est confronté en ce moment à la fronde dirigée par Modou Diagne Fada et aux départs vers l’APR de certains responsables.
Et pour ne rien arranger, Mamour Cissé, qui devait remplacer Ousmane Ngom à l'Assemblée nationale, a décliné le poste. Une décision vue comme une manière pour le leader du PSD/Jant Bi de garder intactes ses chances de se rapprocher de Macky Sall.
Grogne
Au sein de la majorité présidentielle, ces mouvements ne sont pas bien vus par tout le monde. Au mois de janvier déjà, Barthélémy Dias fustigeait l’enrôlement de Djibo Kâ et les œillades de Macky Sall en direction d’Ousmane Ngom. Invité de "Face2Face", l’émission de la TFM, le député socialiste martelait : "S’il ne tenait qu’à ces deux-là, il ne serait jamais président du Sénégal. Et Ousmane Ngom a une responsabilité dans la mort de Mamadou Diop, tué lors des manifestations contre un troisième mandat de Wade."
Même au sein de l’APR, l’ancien ministre de l’Intérieur ne devrait pas bénéficier d’un meilleur traitement. Pion central dans la cabale contre Macky Sall au PDS, Ousmane Ngom n’avait pas baissé la garde à l’accession au pouvoir de ce dernier. Le traitant au même titre que son Premier ministre à l’époque, Abdoul Mbaye, de plus grand blanchisseur d’argent. C’était au mois de décembre 2012.
Quelques années plus tard, les temps ont changé. Le ton et la posture avec. Radicalement. Au grand dam de Cheikh Tidiane Sy, ancien ministre de la Justice, considéré avec Ngom comme les bras séculiers du régime de Wade alors aux abois. Dans un entretien avec le quotidien La Tribune, il dit : "S'il y a quelqu'un qui aurait dû rester, comme on dit, être le dernier avec Wade, ça aurait dû être Ousmane Ngom. Je n'en dis pas plus. Je suis meurtri de savoir qu'il est parti. Je suis meurtri. Et quand il lira ce que je dis, il saura décoder le message."
Qu’est-ce qui a poussé Ousmane Ngom à effectuer ce virage à 180° ? D’aucuns pointent l’épée de Damoclès, placée au-dessus de sa tête, que constitue la traque des biens mal acquis. Objet d’une enquête de patrimoine depuis 2012, son dossier est toujours en suspens. Ce, malgré la levée au mois de décembre 2015 de l’interdiction de sortie de territoire qui le frappait au même titre que Madické Niang et Samuel Sarr.
Absolution ?
En démissionnant de son poste de député du PDS et en se montrant de plus en plus commode avec le pouvoir, l’ancien ministre de l’Intérieur verra-t-il les poursuites annulées ? Birahim Seck, membre du Conseil d’administration du Forum civil, y voit plutôt une occasion de réactiver les dossiers le concernant. Dans une déclaration envoyée à la presse, il dit : "La démission de Me Ousmane Ngom de l'Assemblée nationale devient une aubaine. Au-delà du jeu politicien funèbre qui continue, il ne jouit plus de l'immunité parlementaire. L'occasion ne s'est-elle pas présentée pour la justice et/ou l'OFNAC de le mettre en examen sur le marché irrégulier des passeports numérisés d'un montant de 118 milliards qu'il a signé le 3 septembre 2007 ? Que dire aussi du deuxième 'premier Lingot d'or', entre autres dossiers. J'espère juste qu'on ne nous servira pas la formule Dilma-Lula (l’ancien Président brésilien nommé ministre pile au moment où la justice déclenche contre lui des poursuites, Ndlr). Et je pense aussi que c'est une aubaine pour la Crei."
Ousmane Ngom est un habitué des coups politiques retentissants. Numéro 2 du PDS dans les années 1990, l’avocat de 61 ans avait rejoint le gouvernement de Diouf. En 1998, il divorce avec Wade, démissionnaire et futur candidat à la présidentielle de 2000, pour fonder le Parti libéral sénégalais (PLS). Il soutiendra le Président socialiste à la course à la magistrature suprême, contre son ancien mentor. Après la victoire de ce dernier, retour aux sources. Il réussit le rabibochage avec le pape du Sopi et dissout son parti dans le PDS en 2003. La suite on la connaît. La fin, pas encore.