Karim Wade répond à Macky Sall «Que Macky s’occupe des problèmes des Sénégalais»
«Pas de grâce pour Karim», avait titré hier «L’As» qui a recueilli la confidence du chef de l’Etat à un de ses hôtes. Hier, jour de visite pour le célèbre prisonnier de Rebeuss, Karim Wade, ses nombreux sympathisants se sont arraché votre quotidien préféré comme de petits pains. L’information a défrayé la chronique toute la journée à Rebeuss. Mais, la réaction de Wade-fils ne s’est pas fait attendre. Recevant hier de nombreux visiteurs qui l’ont interpellé à ce sujet, l’ancien ministre de la Coopération internationale a déclaré de manière évasive : «Dites à Macky Sall de s’occuper des problèmes des Sénégalais». Karim Wade a indiqué qu’il ne se préoccupe même pas de grâce. Ce qui l’intéresse, c’est que le président de la République résolve les problèmes des Sénégalais qui souffrent beaucoup. Comme, il aime à le rappeler, il indique que ce qui le préoccupe, c’est Dieu et les Sénégalais. Par ailleurs, Karim Wade a reçu Babacar Mbaye Ngaraf en compagnie d’une délégation de la convergence des enseignants pour un Sénégal meilleur avec Karim, puis Oumar Sarr, Aïda Mbodj l’ancien ministre Cheikh Tidiane Sy, le marabout Serigne Abdou Khoudous Mbacké, le journaliste Mouth Bane etc… Karim Wade a également reçu Lamine Bâ de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl).
178 élèves engrossées entre 2011 et 2014 à Saint-Louis
A Saint-Louis, les nombreux cas d’élèves victimes de grossesse préoccupent les responsables des écoles de la région. Le rapport d’une étude présentée hier au lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall de Saint-Louis par le Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (Geep) fait état d’une recrudescence du phénomène qui a des conséquences fâcheuses pour les victimes contraintes de quitter l’école. La déperdition scolaire prend de l’ampleur du fait de ce phénomène. Sur les 130 établissements ciblés (Ndlr, 96 Cem et 34 lycées), les résultats enregistrés sont édifiants à plus d’un titre. D’autant qu’il y a 178 filles engrossées entre 2011 et 2014. Dans la commune de Saint- Louis, 27 cas ont été dénombrés, et à Dagana 49 cas. Le nombre le plus élevé a été enregistré dans le département de Podor où 102 cas de grossesses ont été notés. Ces résultats inquiètent beaucoup les membres du Groupe d’étude et d’enseignement pour la population (Geep).
178 élèves engrossées entre 2011 et 2014 à Saint-Louis (bis)
Face à cette situation, ils invitent les parents à prendre leurs responsabilités à propos des tenues indécentes de certaines élèves. Pour les membres du Geep, la provocation peut être à l’origine de ces dérives sexuelles notées dans les établissements scolaires. Ils préconisent des actions dissuasives à l’encontre de certains enseignants qui entretiennent ou qui tentent d’avoir des relations intimes avec leurs élèves et plaident pour un climat sain au sein de l’école. Par contre certains parents d’élèves pensent que les enseignants d’aujourd’hui ont presque le même âge que leurs élèves. Par conséquent, il y aura de la tentation, parce la différence d’âge entre les professeurs et les élèves est petite. Cette étude a été menée dans les 14 inspections d’académie du pays.
Grève au lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick
Le syndrome de Noël refait surface au Lycée Coumba Ndofféne Diouf de Fatick où les élèves ont renoué hier avec leurs vieilles habitudes en anticipant sur les vacances de fin d’année. C’est devenu une tradition, avec ou sans plateforme revendicative valable, pour les élèves dudit établissement à chaque approche des fêtes de Noël. L’année scolaire 2015-2016 ne fera hélas pas l’exception. Hier, es élèves ont décrété un mot d’ordre de 72 heures renouvelable. Au cours de l’assemblée générale, ils ont évoqué, entre autres raisons de leur mouvement d’humeur, la fermeture de l’infirmerie et l’état de la salle informatique. Et pourtant, ces revendications n’ont pas été portées à la connaissance de l’administration qui regrette que les élèves soient partis en grève avant les vacances de Noel.
Le Cusems version Dame Mbodj va déterrer la hache de guerre
Le Cadre unitaire des syndicats des enseignants du moyen et secondaire (Cusems) est très remonté contre le Gouvernement qui n’a pas, jusqu’à présent, respecté ses engagements notamment dans la délivrance des actes. D’après Dame Mbodj, les autorités font du dilatoire pour ne pas respecter leurs engagements. A titre d’exemple, il déclare que le rapport sur le système de rémunération n’a pas été partagé dans son intégralité. C’est pourquoi, dit-il, si les autorités n’honorent pas leurs engagements, le réveil va être brutal et l’école sénégalaise risque de replonger dans les perturbations cycliques. Dès le mois de janvier, promet le syndicaliste, lui et ses camarades vont déterrer la hache de guerre si les autorités ne bougent pas. A cette frustration s’ajoute le rapport tronqué présenté aux syndicats sur l’étude du système de rémunération des agents de la Fonction publique. Tout cela fait que les enseignants, du moins ceux du Cusems ruminent leur amertume en attendant le début du nouvel an.
Ministre de l’Intérieur
C’est toujours le flou autour de la tenue de la prochaine élection présidentielle. Malgré la sortie du Président Macky Sall annonçant un référendum en mai 2016, le ministre de l’Intérieur a indiqué hier qu’il ne figure pas dans le calendrier républicain la tenue des législatives et une présidentielle en 2017 et des élections locales pour l’année 2019. Lors d’une visite de travail à la Commission électorale nationale autonome (Cena), Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré que s’il était décidé d’un référendum ou autres élections en 2017, ses services et la Cena ne seraient pas surpris. Aujourd’hui, les services du ministère de l’intérieur sont aguerris pour l’organisation d’élections libres et transparentes. Mais, pour le moment, ce n’est pas le cas. Par ailleurs, le ministre de l’intérieur a annoncé une révision du Code électoral dans le premier trimestre 2016 avec tous les acteurs politiques. Le ministre de l’intérieur a déploré la pléthore de partis politiques au Sénégal qui sont au nombre de 225 pour une population de 13 millions d’habitants. Il pense qu’il faudrait aller vers une rationalisation des partis.
Des proches des députés Sadaga et El pistolero en garde-à-vue
A Touba, l’appel à l’unité lancé par le Président Macky Sall en direction de ses partisans est tombé dans l’oreille d’un sourd. Hier, Tapha Diouf alias «Mbeur» et Oumar Kâ, deux gardes corps du député Abdou Lahad Seck Sadaga, et Modou Fall Kalla, un lieutenant du député Moustapha Cissé Lô ont été interpellés par la gendarmerie et déférés au parquet dans la soirée. Selon nos informations, les trois personnes étaient hier en garde-à-vue au violon du commissariat de Mbacké en attendant de savoir le sort que va leur réserver le juge d’instruction. Pour rappel, le partisan de Cissé Lô est accusé d’avoir tabassé Khady Guèye, une responsable apériste proche du député Abdou Lahad Seck. Celle-ci a porté plainte contre lui. En représailles, les deux autres gardes du corps de Abdou Lahad Seck auraient séquestré et tabassé Modou Fall Kalla qui a déposé une plainte contre eux.
Transhumance politique
L’annonce de la transhumance politique du maire de Ndoga Babacar à l’Apr a fait réagir le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’artisanat (Apda). Selon Ibra Ndiaye, les résultats officiels des élections locales de la commune de Ndoga Babacar placent, certes, le Pds en tête avec 1252 voix, soit 34 sièges suivi de l’Apr : 1186 voix, soit 10 sièges et du Psa : 250 voix, soit 02 sièges. Toutefois, explique-t-il, «le maire Oumar Dème du Pds qui a décidé aujourd’hui de rallier l’Apr n’avait même pas battu campagne lors de ces élections». Ibra Ndiaye déclare, lui, avoir fait un deal pour détrôner l’ancien Pcr libéral qui avait comptabilisé deux mandats. En contrepartie, le maire devait rejoindre la mouvance présidentielle. «C’est vrai que cette première condition a tardé à se réaliser, mais c’est de bonne guerre, car nous travaillons tous pour le Président Macky. Il faut aussi signaler que le poste de 1er adjoint est occupé par un enseignant de L’Apr. Donc, nous ne pouvons que saluer l’arrivée de Oumar Dème dans notre parti», a dit Ibra Ndiaye qui dit détenir la bande audio quand le maire signait ce pacte. En outre, renseigne- t-il «l’ancien Pcr de cette commune, Tountou Diallo, qui est le principal artisan de la victoire du Pds lors des dernières élections locales a aussi rejoint depuis le samedi 10 octobre 2015 l’Alliance pour la république grâce à lui».
Réplique des maîtres élèves
Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam aura fort à faire avec les 690 élèvesmaitres qu’il accuse d’avoir fraudé pour réussir au concours. Selon nos informations, ces derniers sont très remontés contre lui et particulièrement contre les députés qui ont encouragé le ministre de l’Education à ne pas respecter l’arrêt de la Cour Suprême. Aujourd’hui, certains élèves-maîtres vont se faire entendre au siège du Grande Cadre. Les clients de Me Aliou Sow vont apporter la réplique à leur ministre, mais aussi s’indigner de l’attitude des députés qui sont les législateurs, en demandant à un ministre de ne pas respecter une décision de justice. C’est l’état de droit qui est mis à rude épreuve.
Macky adoube la Diaspora sénégalais de France
Le Président Macky Sall a profité de son dernier séjour à Paris pour rencontrer ses militants au bord de la Seine. En effet, il a nommé Dr Abdourahmane Koïté, un responsable apériste originaire du pays Soninké, consul à Bordeaux. En outre, l’ancien ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Alioune Ndao Fall est nommé secrétaire national chargé de la Diaspora de l’Apr. Amadou Talla Daff, expert en immigration, est nommé ambassadeur itinérant. Et l’ancien député du Pds chargé de la diaspora a été recyclé comme conseiller du Premier ministre chargé de la diaspora.
Maison des outils chez Mahammad Dionne
Gossas va étrenner à partir d’aujourd’hui sa Maison des outils. Le ministre de la Formation professionnelle, Mamadou Talla et le directeur national, Maodo Malick Mbaye vont se rendre dans le fief du Premier ministre à Gossas. Selon nos informations sur les 37 maisons des outils que compte le Sénégal, seuls deux étaient opérationnelles sous Wade. Désormais, le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle est en train de s’activer pour faire fonctionner ces maisons au profit des jeunes qui vont y recevoir des formations.
Thiès, 8 dec (APS) - L’ambassadrice de la Suisse au Sénégal, Dagmar Schmidt Tartagli a salué, lundi à Thiès, l’esprit artistique des lissiers et cartonniers des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD).
Cet esprit artistique et innovateur est le reflet d’un savoir-faire et d’une créativité d’œuvres d’art originales, a estimé Mme Tartagli en visite aux MSAD.
L’ambassadrice était accompagnée par l’ensemble du personnel de la représentation diplomatique suisse dans cette visite qui entre le cadre de ses sorties annuelles en décembre.
Elle a, par ailleurs, magnifié les tableaux et fresques murales des tapisseries en basse et en haute lice qui ornent la salle d’exposition des MSAD de Thiès.
La diplomate a également salué le travail abattu par les lissiers et cartonniers et relevé que les œuvres d’art de hautes factures des MSAD pourraient bien intéresser le secteur privé suisse.
"Cette éventualité va offrir aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès un potentiel marché d’écoulement", a retenu Mme Tartagli.
"L’équipe de l’Ambassade est fortement émerveillée par les œuvres fantastiques réalisées par les MSAD et qui traduisent la culture sénégalaise, voir africaine (...)", a-t-elle indiqué.
Le directeur général des MSAD de Thiès, Aloyse Diouf, a souligné que "de telles visites effectuées par de hautes personnalités donnent de la reconnaissance au talent et à l’originalité des oeuvres réalisées par les acteurs des manufactures".
"Les visites faites par le chef de l’Etat, Macky Sall et par la secrétaire générale de l’OIF, Michaël Jean ont permis aujourd’hui a plusieurs autres personnalités de s’intéresser aux MSAD", a estimé Aloyse Diouf.
Il a noté que les sénégalais commencent également à s’approprier cette institution culturelle, grâce au concept "un service, un tapis" lancé par le chef de l’Etat.
Aloyse Diouf a, par ailleurs, annoncé l’ouverture très prochaine de l’atelier en céramique et batik, qui va accueillir les 15 étudiants en fin de formation en tapisserie pour montrer la diversification des produits des MSAD.
L'information a défrayé la chronique toute la journée à Rebeuss. Mais, la réaction de Wade-fils ne s'est pas fait attendre. Recevant hier de nombreux visiteurs qui l'ont interpellé à ce sujet, l'ancien ministre de la Coopération internationale a déclaré de manière évasive : "Dites à Macky Sall de s'occuper des problèmes des Sénégalais."
Karim Wade a indiqué qu'il ne se préoccupe même pas de grâce. Ce qui l'intéresse, c'est que le président de la République résolve les problèmes des Sénégalais qui souffrent beaucoup. Comme, il aime à le rappeler, il indique que ce qui le préoccupe, c'est Dieu et les Sénégalais.
Par ailleurs, Karim Wade a reçu Babacar Mbaye Ngaraf en compagnie d'une délégation de la "Convergence des enseignants pour un Sénégal meilleur avec Karim", puis Oumar Sarr, Aïda Mbodj l'ancien ministre Cheikh Tidiane Sy, le marabout Serigne Abdou Khoudous Mbacké, le journaliste Mouth Bane, etc. Karim Wade a également reçu Lamine Bâ de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl).
UNE MOTION DE DEFIANCE LANCEE POUR DESTITUER AWA WADE…
Ça sent la scission au sein du Syndicat démocratique des enseignants du Sénégal (Uden). En effet, des responsables dudit syndicat ont reproché au Secrétaire général Awa Wade de mener une gestion solitaire. Et en réaction, ils ont décidé de créer un autre cadre syndical.
Les démons de la division ont frappé à la porte du Syndicat démocratique des enseignants du Sénégal (Uden). Alors que la centrale syndicale vient fraîchement de sortir d'un congrès national, les guerres de positionnent ont éclaté. Et rien ne va plus entre le Secrétaire général de l’Uden, Awa Wade, et le chef des frondeurs, Daouda Faye et sa bande.
Au sortir d'une rencontre, hier, Daouda Faye, au nom des dissidents a chargé Awa Faye. «Notre camarade Awa Wade a fait une gestion solitaire de notre syndicat en procédant à un tripatouillage de nos textes. Les textes devraient être peaufinés à travers une Commission. Mais elle s'est enfermée dans son bureau pour faire ce qu'elle veut et déposer le document au ministère de l'Intérieur et autres», a déploré le chef des frondeurs qui a soutenu, sur la Rfm, que la majeure partie des membres dudit syndicat se sont prononcés pour qu'elle (Awa Wade) démissionne.
Déterminé à éjecter Awa Wade de son siège, Daouda Faye fulmine : «Lors de la réunion du Comité administratif, nous avons proposé une motion de défiance pour demander qu'on la destitue. Mais elle a refusé de soumettre la motion au vote. Alors que dans nos textes, la motion de défiance est prévue. Ce que nous avons décidé maintenant, c'est de tenir une Assemblée générale ordinaire consécutive d'un nouveau syndicat. Nous voulons mettre en place un nouveau syndicat», a prévenu Daouda Faye.
…Qui assimile ses frondeurs à de mauvais perdants
Toutefois, le Secrétaire général de l'Uden, fraîchement élu pour un nouveau mandat, au sortir d'un congrès national, n'a pas mis du temps pour rejeter, en bloc, les allégations de Daouda Faye et ses camarades.
«Ce sont mes anciens détracteurs contre qui j'ai voté au 5e congrès que j'avais gagné. Hier, ils ont proposé un congrès extraordinaire disant qu'il y a beaucoup de dysfonctionnements dans ma gestion. L'Assemblée a majoritairement rejeté ce congrès extraordinaire. Je leur demande d'être de bons perdants. Ils n'ont qu'à me laisser gérer ce syndicat», a lancé Awa Wade.
«En tout cas, je défie quiconque. Personne ne dira qu'Awa Wade a détourné un franc dans ce syndicat. Aucune autorité dans ce gouvernement ne dira qu'Awa Wade est venue négocier des choses sur le dos des enseignants», a répliqué le Secrétaire général de l’Uden chez nos confrères de la Rfm.
Très en verve, Awa Wade de prévenir ces camarades frondeurs qu'elle ne transigera pas sur certaines questions de gestions au sein de la formation. «Ce qu'ils veulent, je ne le ferai pas. Par rapport à certaines questions, on ne me dira pas ce que je dois faire en tant que dirigeante. Vraiment, je les dissuade de poursuivre ce projet. Je ne l'apprécie pas, parce que nous avons traversé des situations complexes. Ça ce n'est pas l'Uden», a ajouté Mme Wade.
L’ONUSIDA LANCE UNE PLATEFORME POUR ATTEINDRE LES CIBLES EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE
L’Onusida a pris l’initiative d’intensifier l’accès au dépistage du Sida ainsi que le traitement antirétroviral. C’est dans ce cadre qu’elle a lancé, hier, une plateforme régionale en vue d’atteindre les cibles de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Une plateforme régionale pour intensifier l’accès au dépistage et au traitement antirétroviral en vue d’atteindre les cibles 90-90-90 dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Aoc), d’ici à 2020, a été lancée, hier, par Onusida et ses partenaires. Elle aidera à la mise en œuvre de l’approche «tester et traiter» pour atteindre les cibles.
L’enjeu est de taille d’après ces experts. Car si les objectifs sont atteints d’ici à 2020, on sera sur la voie de mettre fin à l’épidémie de Sida d’ici à 2030 en tant que problème majeur de santé publique, comme le prévoient les Objectifs de développement durable (Odd), récemment adoptés par la communauté internationale.
Les intervenants ont rappelé l’urgence de mettre en œuvre des stratégies novatrices et efficaces pour accélérer l’accès au dépistage du Vih et au traitement antirétroviral en vue d’atteindre les objectifs précités. Elle jouera un rôle clé pour appuyer les pays à travers des plateformes nationales. Elle cherchera à promouvoir le leadership, le plaidoyer et à mobiliser la volonté politique à haut niveau pour une accélération de la riposte et une pérennisation des financements.
Egalement, elle appuiera la mise en œuvre et le suivi des stratégies et d’interventions novatrices pour intensifier le dépistage et le traitement et rendre accessible la mesure de la charge virale. Elle suscitera aussi le partage d’expériences et la conduite de recherches opérationnelles pour renforcer les connaissances et l’identification de bonnes pratiques et solutions nouvelles. Elle appuiera en outre les pays dans leurs efforts de mobilisation et de gestion efficiente et efficace des ressources financières, indispensables à la réalisation de leurs ambitions.
C’est sous ce rapport que Merskem Grunitzky, directrice du bureau régional d’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a indiqué: «Le monde a enregistré des progrès, mais le problème du Sida n’est pas encore réglé en Afrique et il faut accélérer dans les 5 ans qu’on atteigne les trois 90. Et pour y arriver, il faut changer de stratégies en adoptant des solutions stratégiques en assurant la disponibilité des antirétroviraux avec des solutions stratégiques».
Pour sa part, Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale a confié: «Ils sont partis de rien. Et même quand on avait un malade parfois, on avait du mal à assurer le traitement. Cela pour dire que ce n’est pas en restant assis qu’on va atteindre ces objectifs, il faut qu’on se mette au travail».
10.544 DEMANDES ENREGISTREES, DONT 9.564 CAS TRAITES
Depuis que la baisse des prix des loyers à usage d'habitation est intervenue, les litiges entre les bailleurs et les locataires ne sont pas encore arrangés. En effet, à ce jour, le Service régional du Commerce de Dakar a enregistré 10.544 demandes, dont 9.564 cas traités.
Adoptée à l’unanimité par les députés, en dépit de ses multiples manquements, la loi sur la baisse des prix des loyers à usage d'habitation continue de traîner ses lacunes. En effet, certains bailleurs ne cessent toujours de contourner cette mesure pour maintenir les prix hors surface corrigée.
D'après les informations livrées, hier, par le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Alioune Sarr, il ressort que le serveur mis en place par le Service régional du commerce de Dakar continue d'exploser.
«En ce qui concerne la baisse des prix des loyers à usage d'habitation, les réclamations relatives à l'application des mesures prévues par la loi ont porté sur 10.544 demandes, dont 9564 cas traités», a souligné Alioune Sarr.
Toutefois, même si tous les contrats conclus après l'adoption de cette loi devraient être bâtis sur le décompte de la surface corrigée, des dysfonctionnements ont été constatés dans son application. Ce qui a poussé certains députés qui se sont prononcés sur la question à exiger une évaluation de ladite loi. De plus, ils ont réclamé la réglementation des pratiques de courtage et de cautionnement dans ce domaine.
Mais Alioune Sarr a tenu à rassurer tout le monde que son département est sur le point d'organiser un atelier d'évaluation avec l'ensemble des acteurs. Cela, pour discuter sur la modernisation des pratiques de courtage et de cautionnement relevées dans ce domaine.
Au terme des débats, le projet de budget du ministère du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Petites et moyennes entreprises (Pme) s'élève à la somme de 10,80 milliards de francs Cfa, contre 11,76 milliards en 2015. Soit une baisse de 960,35 millions en valeur absolue et 8,16% en valeur relative.
Dakar, 8 déc (APS) - Plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS font état d’incertitudes sur la tenue du référendum devant porter sur la réduction de 7 à 5 ans du mandat présidentiel, à la lumière des dernières déclarations du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
"En visite de contact hier, à la Commission nationale autonome (CENA), le ministre de l’Intérieur a avoué son incertitude quant à la tenue du référendum" sur la réduction du mandat présidentiel, pourtant annoncé pour mai 2016 par le chef de l’Etat, Macky Sall, rapporte le quotidien Enquête.
Si l’on en croit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, cité par le quotidien Le Soleil, "aucune date" n’a été encore retenue pour le référendum qui devrait porter sur la réduction du mandat présidentiel.
"Abdoulaye Diallo installe le doute", note le journal Le Quotidien, avant de rappeler, à son tour, que le président de la République avait pourtant annoncé qu’il se tiendrait en mai 2016. "Macky oublie son référendum de 2016", renchérit Walfadjri.
Abdoulaye Daouda Diallo "vient de lever un coin du voile sur la tenue ou non d’un référendum", écrit le même journal, selon lequel le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique "s’est réfugié derrière le calendrier républicain pour affirmer que rien n’est prévu".
De cette manière, il "confirme le flou", souligne pour sa part le quotidien Le Populaire. "Le calendrier, tel qu’il existe aujourd’hui, ne fait état que de la tenue d’une élection législative en 2017", insiste le journal, citant le ministre.
La même information fait la une de Grand Place et de La Tribune. "Quand entre les deux tours de la présidentielle de 2012, le président de la République s’était engagé à réduire son mandat de sept à cinq ans, il n’avait peut-être pas imaginé qu’une fois au pouvoir, les choses n’allaient pas être si linéaires", commente La Tribune.
"En dépit de son engagement ressassé, de ses assurances données ici et ailleurs et du satisfecit d’une certaine communauté internationale qui a salué un +exemple+, le voilà toujours à la case départ. Rien ne bouge" sur ce sujet, constate La Tribune.
48 heures après son ouverture officielle par le Premier ministre, la 24e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak), est toujours sujette à des problèmes. Entre les stands qui ne sont pas prêts et les problèmes pour l’électrification, les soucis ne manquent pas, même si la direction du Cices se veut rassurante.
La Foire internationale de Dakar (Fidak), ouverte samedi dernier, vit dans une grande sobriété, mais aussi avec beaucoup de problèmes. Certains pavillons sont, en effet, encore en travaux, tandis que d'autres présentent des stands vides. Au pavillon «Brun», celui réservé aux institutions administratives, on note un désordre total.
En effet, le pavillon était occupé par un commerçant qui y avait stocké une énorme quantité de riz et n’a été libéré les lieux que vendredi dernier. Cela, après des navettes sans fin de plusieurs dizaines de camions pour évacuer le riz vers un autre site. Ainsi, des menuisiers et des électriciens sont venus pour les derniers préparatifs.
Les exposants indexent la direction du Cices et parlent de manque d'organisation de la part des gérants. C'est le cas d'Assane Thiouf, de la Direction du matériel et du transit administratif au niveau du ministère des Finances. Venu pour participer à la 24e édition de la Foire internationale de Dakar, il s'est désolé de la situation.
«Ces lenteurs sont dues à un manque d'organisation au niveau de la direction du Cices. On est venu depuis le matin, mais il reste beaucoup de choses à faire et elles seront peut être achevées demain ou après-demain», a déclaré M. Thiouf.
Même cri du cœur chez Mamadou Sall trouvé à ce même pavillon «Brun» du Cices. Dans tous ses états, il fulmine : «C'est inadmissible que deux jours après l'ouverture de la foire on soit toujours en phase d'installation. Il y a un manque d'organisation notoire de la direction. Il faut que la direction revoit son organisation. Même quand le Premier ministre était là samedi, il n'a pas pu accéder au pavillon ‘Brun’. Il y a même des stands qui ne sont pas électrifiés. Même dans une semaine, les travaux ne vont pas être achevés». Pour cela, il pense que la Direction générale du Cices doit revoir son organisation et laisser les gens venir s'installer 5 jours avant l'ouverture de la foire.
Pour sa part, Vieux Bandia Doumbia, prestataire de services de son état, a trouvé la situation normale. Car, selon lui, «c'est tout une procédure et ce n'est pas évident de tout régler. L'attribution des stands se fait au niveau du service commercial. Après, il faut rencontrer la direction technique. La foire est chargée des pré-travaux. C'est tout un processus assez complexe».
Au niveau de la Direction technique du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), Moussa Vidal, le directeur technique et administratif rassure : «On a connu quelques retards cette année, mais nous sommes à pied d'œuvre pour que tout rentre dans l'ordre».
En ce qui concerne l'électrification des stands, il fait savoir : «Nous avons plus de 2000 stands et il faut tout illuminer. Nous sommes en travaux avec les agents de la Senelec pour que l'électricité soit au point demain ou après-demain au plus tard».
SIMON DIOKH AVAIT DROGUE LA FILLETTE AVANT D'ENTRETENIR PLUSIEURS RAPPORTS SEXUELS AVEC ELLE
Elève en classe de Cm2, M. L. S. gardera, à jamais, les séquelles des assauts répétés de Simon Diokh qui l'a droguée avant d'abuser d'elle durant toute une nuit. L'affaire, appelée à la barre, est renvoyée au 14 décembre prochain, pour la comparution de la partie civile.
En attendant la date de son jugement, Simon Diokh a intérêt à méditer sur son sort et à peaufiner sa stratégie de défense, lui qui a tenté de faire prospérer à la police, la thèse du consentement de la fillette. Il ignore sans doute que le consentement d'une mineure est nul et non avenu.
Devant les enquêteurs, la fille a expliqué que tout a commencé lorsqu'ils ont quitté le domicile familial. Déplacée pour cause d'inondation, la fillette, en classe de Cm2, raconte que Simon Diokh qu'il a connu sur place, lui a fait des avances, avant de lui proposer des relations intimes. Ce qu'elle dit avoir refusé. Mais face à son insistance, la fille a finalement cédé en lui donnant son numéro de portable. Elle poursuit en indiquant que ce dernier l'a menacée de ne rien dire à ses parents.
"Il a réussi à connaître mon école et m’a offert un téléphone portable pour le joindre à son domicile qui se situait près du marché castors", raconte la fille. Plus tard, la fille l'a rejoint à son domicile où, il l'a forcée de coucher avec lui, de même que le lendemain du 26 novembre. "On a entretenu des rapports sexuelles toute la journée, car il m’avait demandé de lui ramener le portable qu’il m’avait offert.
Il faut à ce propos signalé que le mis en cause a forcé la fillette à passer la nuit avec lui. Occasion, qu'il a saisie pour faire boire à la fille la boisson qui l’a rendue inerte avant d'entretenir avec elle plusieurs rapports sexuels. Si la victime parle de viol, son bourreau quant à lui parle de consentement.
Devant les limiers, le sieur Simon Diokh a nié avoir violé la fillette en soulignant qu’il a bel et bien entretenu des rapports sexuels avec cette dernière, mais avec son consentement. «Je m’inscris en faux contre ces allégations, elle est certes venue chez moi le 26, vers les coups de 10h et elle est repartie pratiquement le lendemain, mais j’ignorais même qu’elle est mineure, car son âge ne m’intéressait pas, je voulais seulement entretenir une relation amoureuse avec elle", a expliqué le mis en cause.
Et vu les contradictions notées dans le dossier, le procureur de la République a demandé le renvoi de cette affaire pour la comparution de la partie civile.
La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) a porté, hier, une vive réplique aux détracteurs de son leader.
Les récentes menaces proférées par certains responsables socialistes contre Babacar Diop Coordonnateur de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds), ne sont pas du goût des camarades de ce dernier.
Face à la presse, hier, à la Maison Léopold Sédar Senghor, à Colobane, des membres de la Jds ont fustigé ce qu’ils considèrent comme une vaste campagne de déstabilisation contre leur Coordonnateur.
«Nous avons constaté, depuis quelque temps, qu’il y a à l’intérieur du parti, une campagne fait à l’effet de déstabiliser le Coordonnateur de la Jds, Babacar Diop. Cette campagne se traduit par des attaques mensongères et par des menaces de toutes sortes dirigées contre le Coordonnateur de la Jds», a dénoncé Serigne Assane Kane, porte-parole de la Jds.
Et de renchérir : «En réalité, on veut le sanctionner pour deux délits. Premièrement, le courage qu’il a pour assumer ses idées. Deuxièmement, le choix qu’il a fait de mettre les intérêts et les préoccupations des Sénégalais au-dessus des petits calculs d’une coalition qui est déjà à bout de souffle. C’est la raison pour laquelle, au niveau de la Jds, nous le disons très clairement, même si nous appartenons au Ps, même si notre parti est dans la coalition au pouvoir, aucune menace, aucun calcul, aucune considération politique, n’arrêtera notre détermination à élever de la manière la plus audible notre voix contre les dérives du régime».
La Jds a également saisi l’occasion pour traîner, de nouveau, le régime du Président Macky Sall dans la boue, en dénonçant les dérives de ce dernier.
…Et dénonce la gestion de Macky Sall
«Qu’est-ce qui se passe dans ce pays ? Hier, on se plaignait de la gestion du régime. Depuis 2012, Macky Sall nous impose, non seulement ses frères et ses beaux-frères, mais encore ses oncles. Qu’est-ce qui se passe dans ce pays ? On se plaignait, hier, de la pauvreté et du chômage, aujourd’hui, ces deux phénomènes n’ont cessé de s’amplifier. Alors que le président de la République veut conduire le pays directement vers le chaos, on veut nous réduire au silence, nous ne l’acceptons pas», a asséné Serigne Assane Kane.
En tout état de cause, Babacar Diop et ses camarades entendent continuer à porter la voix de la jeunesse pour dénoncer, chaque fois que de besoin, les «dérives» et les «forfaitures» du régime du Président Macky Sall.
Compte tenu de la situation que vit le pays, «par la faute du régime en place», la Jds invite, «solennellement», le Parti socialiste à quitter la coalition «Benno bokk yakaar» et à rompre les amarres avec Macky Sall.
«Il est temps pour le Parti socialiste de prendre une décision très sage par rapport à son compagnonnage avec le Président Macky Sall. Il est mauvais de cheminer avec Macky Sall dans ses dérives. Nous appelons le parti à quitter la coalition ‘Bby’. Le Parti socialiste doit quitter la coalition au pouvoir et s’atteler à construire avec les forces progressistes une alternative», ont indiqué les animateurs de ladite entité politique.
Annonçant la tenue, pour avril 2016, d’une Conférence nationale, la Jds a renseigné qu’elle n’a pas le temps des invectives.
«Aujourd’hui, nous sommes dans le temps de l’action, nous comptons, après notre prochaine Conférence nationale qui se tiendra en avril 2016, mobiliser 100 000 jeunes adhérents dans tout le pays et dans la diaspora pour accompagner notre candidat vers la victoire et précipiter la fin de ce régime qui a déjà atteint un niveau de désarticulation et de putréfaction tel que personne ne peut empêcher sa chute», a tonné le porte-parole de la Jds.