La fin du terrorisme pour bientôt. C’est ce que prédit Adoum Gargoum, ministre délégué du Cameroun qui prend part à la Foire internationale de Dakar (Fildak)
En marge de la cérémonie d’ouverture officielle de la 24e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak), le débat sur le terrorisme a été soulevé. Une occasion pour les acteurs de se prononcer sur les menaces qui entravent le développement économique africain à l’exemple, de ce mal qui gagne de plus en plus du terrain, qu’est le terrorisme.
De ce fait, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures du Cameroun et représentant spécial du président camerounais Paul Biya à ladite cérémonie, a tenu à rassurer sur cette menace. «Le Cameroun est confronté, à l’instar de plusieurs autres pays du continent et du monde, à une menace d’envergure pour son intégrité territoriale, imposée par un acteur non conventionnel et transfrontalier à savoir le groupe terroriste Boko Haram», a-t-il déclaré avant de rassurer que «bientôt, ça ne sera qu’un mauvais souvenir. Nous sommes en train de combattre ces gens qui n’ont ni loi ni foi et qui veulent enseigner l’islam à leur guise».
Néanmoins, il a appelé à une unité des Africains pour freiner l’avancée du terrorisme. «Nous avons besoin d’être forts et unis face aux multiples défis qui s’invitent désormais à notre quotidien. Il faut une solidarité agissante, vis-à-vis de tout ce qui peut être des facteurs de déstabilisation, développer nos conseils de défenses mais également des renseignements pour vaincre ce mal du siècle», a recommandé M. Gargoum.
Dans un autre registre, le ministre délégué camerounais s'est réjoui du choix porté sur son pays à titre d'invité d’honneur de cette 24e édition de la Fidak. «Le Cameroun est l’un des rares pays africains à être invité à ce rendez -vous du donner et du recevoir économique et culturel. Nous sommes contents de la relance économique sud /sud».
MARY TEUW NIANE ANNONCE PLUS DE 50% D’ADMIS EN PREMIERE ANNEE`
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marie Teuw Niane, a montré, hier, à l’Assemblée nationale, lors du vote du budget de son département, la place qu’occupe l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) dans l’enseignement supérieur. Il a, en effet, dit aux députés qui l’ont interpellé sur la question que l’Uvs est un outil important pour l’accès au savoir.
«L’Uvs est un enjeu majeur pour notre pays. Il faut porter le savoir à la proximité des jeunes, des populations, des communautés. Nous avons voulu aussi que l’Uvs soit un élément parmi les universités publiques sénégalaises. Cette université n’est pas une université à côté qui est traitée comme une université particulière et spécifique», a-t-il expliqué.
D’après M. Niane, les filières de l’Uvs qui font désormais partie des 18 choix proposés aux nouveaux bacheliers dans leurs orientations a commencé a livré de bons résultats. «Les premiers résultats des examens au niveau de l’université virtuelle prouvent que l’encadrement est bon. Les résultats sont au-delà de 50% d’admis en première année. Ça, c’est lié à l’encadrement de proximité. Dans le cadre de l’université virtuelle, lorsqu’un exercice est proposé, le tuteur est obligé de faire la correction de chaque solution proposée par chaque étudiant. C’est un encadrement personnalisé qu’il y a à l’université virtuelle», a renseigné M. Niane.
Le ministre reconnaît des difficultés
Toutefois, le fonctionnement de l’université virtuelle souffre de plusieurs obstacles. «Il y a des difficultés. Ces difficultés sont liées à l’obtention de l’ordinateur portable, à la connectivité Internet, l’obtention des clefs Internet a été aussi un casse- tête toutes ces années. La difficulté est que la structure qui doit donner les clefs doit les donner à temps», a reconnu le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Sur les anomalies constatées, Mary Teuw Niang a livré les solutions envisagées pour l’année universitaire 2015-2016. «La solution qu’on a trouvée sur instruction du chef de l’Etat c’est de donner plus de tonus à l’Université virtuelle du Sénégal. La troisième cohorte aura gratuitement les tablettes. Les étudiants n’auront à donner aucun franc. Pour tous les étudiants de l’Uvs, ils auront gratuitement la connexion pendant 14 mois (de novembre 2015 à décembre 2016)», a annoncé le Pr Niane, selon qui, c’est pour permettre à l’Uvs d’être plus à l’aise dans sa mission.
En ce qui concerne ces tablettes qui seront gratuites pour les étudiants de l’Uvs dès cette rentrée, Mary Teuw Niang envisage de changer de fusil d’épaule pour éviter les couacs constatés les années passées. «Nous allons mettre des puces 3G plus, les puces de l’Adie pour ce qui sont dans les zones couvertes», a assuré le ministre qui a confirmé la création des Espaces numériques ouverts (Eno) pour assurer la socialisation des étudiants de l’Uvs qui vont se connaître. Pour ce faire, la tutelle a prévu de réaliser dans tous les départements du Sénégal une Eno, soit 52 espaces composant chacun 200 postes de travail, un amphithéâtre de 200 places, des salles de visioconférences et des salles techniques dont une dédiée à la télémédecine.
Ainsi, pour permettre aux universités du Sénégal qui accueillent plus de 10 000 étudiants venus de plusieurs pays, d’accéder convenablement à l’Internet, la tutelle a élargi la bande passante. «Nous avons, aujourd’hui, pour l’enseignement supérieur, une bande passante de plus de 310 Mo. C’est la plus grande bande passante en Afrique au Sud du Sahara, sauf l'Afrique du Sud», a-t-il comparé. Et, s’appuyant sur ces données, Marie Teuw Niane a indiqué: «Le Sénégal se positionne bien en Afrique».
Hausse de 19 milliards Cfa pour Mary Teuw Niane
Les députés ont aussi interpellé le ministre sur le coût des inscriptions dans les universités. Et il a expliqué que l’augmentation des droits obéit à une logique de financement de l’enseignement supérieur. «L’enseignement supérieur ne peut pas être un enseignement localisé dans un pays. Nos étudiants entrent en compétition avec les étudiants qui sortent de partout dans le monde. Il est important que la qualité de formation qui se fait chez nous soit au moins équivalente à celle qui se passe ailleurs», a répondu le ministre.
S’agissant des retards constatés dans le paiement des bourses, Mary Teuw Niane a renseigné que ces services travaillent, en rapport avec les scolarités des universités, pour payer les étudiants avant le 5 de chaque mois.
Ainsi, au terme de la plénière, les députés ont voté à l’humanité le budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui est arrêté pour l’exercice 2016 à la somme 149 240 715 300 francs Cfa, contre 130 197 482 440 francs Cfa en 2015. Soit une hausse de 19 043 232 860 francs Cfa en valeur absolue et 14,63% en valeur relative.
LE PM PRONE L’INTENSIFICATION DES ECHANGES COMMERCIAUX INTRA-AFRICAINS
La 24e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) s’est ouverte,ce samedi, au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices). Cette édition, placée sous le thème : «Facilitation des échanges et les développements régionaux : Défis et opportunités», a comme invité d’honneur la République du Cameroun.
Venu présider la cérémonie d'ouverture, le Premier ministre du Sénégal, Mahammad Boune Abdallah Dionne, s’est désolé des échanges commerciaux intra africains qui peinent, selon lui, à «atteindre 12%». Pour cela, il a plaidé pour une mise en place des zones de libre échange.
«Les pays africains doivent mettre en place une zone de libre échange et harmoniser leurs procédures afin d’intensifier le volume des échanges commerciaux intra-africains qui peinent à atteindre les 12%. Car de son avis, seule une zone de libre-échange permettrait aux pays africains d’envisager un saut qualitatif dans l’intensification de nos échanges».
Il a également ajouté qu'«à l’échelle du continent, nous devrons davantage travailler à l’instauration d’une zone de libre-échange et œuvrer à une harmonisation des procédures et à la réalisation des corridors et infrastructures sous régionaux».
Pour sa part, le ministre du Commerce, Alioune Sarr, est revenu sur le choix porté sur le Cameroun comme invité d’honneur. «Entre le Cameroun et le Sénégal, nous avons des échanges commerciaux qui tournent autour de 26 milliards de francs Cfa. L’objectif du thème est de permettre aux secteurs privés des deux pays de se rencontrer, pour amplifier le niveau des échanges, en plus du milieu des affaires. Nous voulons aller au-delà de l’Afrique de l’Ouest, aller en Afrique Central mais aussi au niveau continental», a renseigné Alioune Sarr.
Aussi, a-t-il soutenu : «Nous avons encore des difficultés au niveau des échanges intra africains, ce thème permettra aux petites et moyennes entreprises (Pme) de ne plus avoir des difficultés et des tracasseries administratives au niveau des frontières. Il faut faciliter le commerce intra africain pour permettre à nos entreprises de créer des valeurs mais aussi de l’emploi».
Après la cérémonie d’ouverture de cette 24e édition de la Fidak, les autorités ont procédé à la visite des pavillons. Ainsi, est-il attendu à la Fidak, la participation de 35 pays et plus de 1500 exposants qui vont valoriser leurs produits, cela jusqu’au 20 décembre.
«L’ASSASSINAT DE ME BABACAR SEYE EST UN VASTE COMPLOT»
CLEDOR SENE PARLE
Propos rassemblés par Idrissa Benjamin SANE |
Publication 07/12/2015
Condamné puis amnistié, après qu’il a été reconnu coupable d’avoir trempé dans l’assassinat de Me Babacar Sèye, Clédor Sène a fait des révélations sur Sen Tv. Selon lui, «l’assassinat de Me Babacar Sèye est un vaste complot».
Contexte de l’assassinat de Me Babacar Sèye
«L’assassinat de Me Babacar Sèye est un vaste complot qui restera gravé dans l’histoire politique du Sénégal. Pourquoi les gens se sont limités sur des détails, sans exprimer la volonté d’aller au fond des choses, au fond de l’enquête ? Comment peut-on juger une affaire, et que cette dernière continue toujours d'alimenter le débat judiciaire et politique ? C’est parce que le jugement n'a pas été clair. Et même si le jugement était clair, la population sénégalaise a besoin de savoir la vérité sur cette affaire, les gens ont besoin de savoir de quoi tout cela retourne et comment ça a tourné. Parce que ça fait plus de 20 ans que cette affaire s’est passée, mais elle continue toujours d’alimenter les débats. Et cela fait plus de 10 ans que nous sommes libres… Pour mieux comprendre cette affaire, il faut remonter à 1988, une année charnière dans la lutte estudiantine, avec des grèves dans tous les secteurs, une année blanche, une crise économique et sociale aiguë.
Tous ces événements se sont produits, parce que le Parti démocratique sénégalais (Pds) avait gagné la Présidentielle, et cette victoire du Pds avait été confisquée par le Parti socialiste (Ps). La vérité des urnes n’a pas été respectée. Nous avons tous observé le ballet entre la commission de recensement des votes, dirigée par Andrésia Vaz, et le Conseil constitutionnel, dirigé par feu Kéba Mbaye, qui a suivi la Présidentielle de 1993. A un moment donné, Mme Vaz et Kéba ont démissionné. Mais, la première citée s’était ravisée, après une audience au Palais et moult pressions. Je vous jure que c’est l’opposition incarnée en son temps par Me Abdoulaye Wade qui avait gagné la Présidentielle. Pour preuve, le fait que le recours formulé par Me Wade et compagnie n’ait jamais été examiné. Après le renvoi du délai de trois jours formulé par Kéba Mbaye, pour que les résultats soient proclamés, le magistrat Vaz n’a jamais voulu valider la victoire de Me Wade. Ce qui a conduit à la démission de Kéba Mbaye… Wade est resté plus de 7 jours sans parler, parce que, s'il avait dit un mot, le pays aller brûler, et il a pris une décision sage, en demandant qu'on aille aux Législatives, étant entendu que le pays était en état de siège».
Interrogations autour de l’assassinat
«A-t-on vu une seule fois un crime aussi grave commis contre un haut magistrat en fonction ? Ce crime a été jugé par les confrères du défunt, leur patron dans la hiérarchie de la magistrature. Alors pourquoi n’ont-ils (les juges) pas été sévères dans leur jugement ? Pourquoi n’ont-ils pas appliqué la perpétuité ou la peine de mort qui était encore en vigueur dans notre pays ? Pourquoi des gens comme Djibo, Tanor et Madieng Khary Dieng qui en savent plus que tous sur l’affaire Me Sèye n’en parlent jamais ? Djibo Ka avait formulé des menaces à l’endroit du Président Abdou Diouf. Il avait menacé de tout révéler lors du dernier sommet de la Francophonie tenu à Dakar. Le jugement qui nous a condamnés a blanchi le Pds et Me Abdoulaye Wade. Alors, si ce n’est ni le Pds, ni le Ps, qui a donc tué Me Babacar Sèye ? Quel intérêt devrions-nous avoir à le faire ? On ne peut pas tuer une personne et avoir une vie tranquille. J'ai fait plus de 10 ans de prison, et j'ai bien vu des gens qui ont tué : ils hallucinent, parce qu’on ne peut pas tuer une personne et avoir une vie normale... Et ça, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh nous avait prévenus, en disant que Dieu va punir ici-bas, et dans l'au-delà, ceux qui ont tué Me Sèye».
Demande d’abrogation de la loi Ezzan
«Je demande solennellement aux députés de l’Assemblée nationale de voter une nouvelle loi abrogeant la loi Ezzan. Afin que l’on puisse permettre l’éclatement de la vérité dans cette affaire. Je demande au procureur de la République, tout comme les magistrats qui le souhaitent, de faire la lumière sur la mort de leur collègue, en ouvrant une nouvelle enquête.
Concernant le pouvoir politique, j’invite le Président Macky Sall à tenir sa promesse électorale en abrogeant la loi Ezzan. Nous avions des garanties de sortir de prison, quel que soit celui qui aurait gagné la Présidentielle de 2012. D’ailleurs, désormais, plus personne ne passera par moi pour mener sa bataille politique».
Relations avec Macky Sall et Idrissa Seck
«Je connais Macky Sall, mais nous ne sommes pas des amis. Nous avons, cependant, un ami commun, qui se trouve être Baïla Wane. J’avoue qu’il n’y a jamais rien eu entre nous. Mais, je le remercie du coup de main qu’il m’a donné, lorsqu’il était Premier ministre. Je ne connais pas Idrissa Seck, parce qu’il est très effacé, et ne s’occupait que de ce qui le regarde. (…) Nous n’avons rien reçu. Si c'était le cas, on aurait de l'argent et on serait riche. D'ailleurs, depuis que nous sommes libres, nous n’avons jamais rencontré Me Abdoulaye Wade».
LE PLAN D’ACTIONS DE FEU DE L’INTERSYNDICALE DES AGENTS DES COLLECTIVITES LOCALES
TOURNEES, SIT-IN, MARCHES, GREVE GENERALE ILLIMITEE
Victimes de l’Acte III de la décentralisation, les travailleurs des collectivités locales en ont marre d’avaler des couleuvres. Sidya Ndiaye et ses camarades qui ne comprennent pas l’inertie des autorités gouvernementales et locales face aux maux qui les assaillent ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour obtenir gain de cause.
Depuis la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation, les travailleurs municipaux vivent une situation inédite qui découle de la substitution d’employeur, suite à la dévolution du patrimoine et au redéploiement du personnel par arrêté préfectoral.
Les répercussions de cette nouvelle donne sont néfastes pour les agents des collectivités locales : retards et arriérés de salaires, absence de couverture médicale, absence de régularisation au niveau de l’Ipres et de la caisse de sécurité sociale, non-paiement des allocations familiales, non-paiement des indemnités de départ à la retraite aux ayants droit, pertes des primes et heures supplémentaires, etc.
Face au non-respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement qui a initié cette réforme et qui a pris des engagements quant au respect des droits acquis des travailleurs, ces travailleurs qui refusent d’être les «agneaux du sacrifice» ont pris la résolution de se faire entendre bruyamment.
C’est ainsi que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales, dirigée par Sidya Ndiaye, a décidé de répliquer par une mobilisation sociale qui sera axée autour de tournées, de sit-in, de marches de protestation. Le tout sera ponctué par une grève générale illimitée.
Les tournées vont démarrer le mardi 08 décembre 2015, journée au cours de laquelle, de 9 heures à 13 heures, le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) et compagnie seront à la mairie de Fann-Point E-Amitié.
Le mercredi 09 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, ils seront à la mairie de Grand-Dakar ; le jeudi 10 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, ils vont investir la mairie de Ngor. Le vendredi 11 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, ce sera au tour de la mairie de la Patte d’oie d’accueillir l’Intersyndicale. Le lundi 14 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, Sidya Ndiaye et son équipe seront à la mairie de Dieuppeul-Derklé.
Le mardi 15 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, ils seront les hôtes de la mairie de Biscuiterie ; le mercredi 16 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, l’Intersyndicale sera à la mairie de Gueule tapée-Fass-Colobane.
Le jeudi 17 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, les syndicalistes des collectivités locales vont manifester leur courroux au niveau de la mairie de Cambérène ; le vendredi 18 décembre 2015, de 9 heures à 13 heures, la protestation aura lieu à la mairie des Parcelles assainies.
Au terme de ce programme, l’Intersyndicale observera une pause. Avant de reprendre du service en janvier. Les mairies de Ouakam, Yoff, Dakar-Plateau, Sicap-Liberté, Mermoz-Sacré-cœur, Médina, Grand-Yoff, Gorée et Hlm, vont successivement recevoir les leaders syndicaux des collectivités locales.
Moustapha Cissé Lô
En perspective de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam communément appelée Gamou, des mouvements politiques se font entendre. Le responsable du mouvement Sellal, Mame Abdou Mbaye a câblé «L’As» hier pour demander à l’Etat de ne plus envoyer le député Moustapha Cissé Lô eprésenter l’Etat à Louga. Le jeune petit-fils de Mame Cheikh Mbaye pense que l’Etat doit au moins envoyer un ministre à Louga pour représenter le gouvernement au Gamou annuel Louga.
Pr Mary Teuw Niane
Le ministre de l’Enseignement Supérieur Mary Teuw Niane était devant les députés hier dans la matinée pour l’examen du budget de son département. Le budget du département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a connu une hausse de 19 milliards par rapport à celui de l’année en cours. Ainsi, le Pr Mary Teuw Niane va gérer une somme de 150 milliards. Il a fait le point devant les parlementaires de l’avancement des chantiers des Espaces Numériques Ouverts (Eno) dans différentes localités du pays. L’objectif, selonle Pr Mary Teuw Niane, est de construire 52 Eno sur l’ensemble du territoire. Il a donné des assurances sur le fonctionnement de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé également des concertations avec son collègue de la Santé, le Pr Awa Marie Coll Seck pour voir comment mettre en pratique la télémédecine à partir des Eno. Aussi, il a révélé que le contrat liant son département ministériel et Ecobank pour le paiement des bourses des étudiants prend fin au mois de février. Des discussions seront engagées pour voir comment diversifier les banques afin de faciliter davantage le paiement des bourses. En tout cas, la diversification des banques sera la bienvenue chez les étudiants qui souffrent le martyre pour retirer leurs bourses. Ce qu’a toujours recommandé le médiateur de l’Ucad, le Pr Mamadou Ndiaye.
Douche froide pour Mariama Sarr
Hier soir, les députés ont adopté le budget du ministère de la Femme qui est de 17, 671 998 060 francs, contre 16, 045 741 300 francs. La ministre de la Femme et de l’Enfance, Mariama Sarr a été critiquée surtout pour son indisponibilité. Selon des députés appartenant au même parti qu’elle (Apr), Mariama Sarr est injoignable au téléphone et ne répond pas aux sollicitations de ses soeurs. Certains ont même proposé son départ du ministère au profit du ministre délégué à la Micro Finance qui l’a éclipsée. Moustapha Diop, le ministre délégué à la Micro Finance qui était dans son jour, dit-on, a été chaleureusement félicité par les orateurs.
Licenciement de Mamadou Goudiaby
Le syndicaliste Mamadou Goudiaby est dans de beaux draps. Selon des sources dignes de foi, la société Dakar Dem Dikk a adressé à l’Inspection du Travail une demande de licenciement contre Mamadou Goudiaby pour faute lourde. Il est, en effet, reproché au syndicaliste d’avoir photocopié et divulgué un rapport destiné au Conseil d’administration à des personnes étrangères à Dakar Dem Dikk, en totale violation des textes de l’entreprise, notamment en son article 17. Ainsi, Mamadou Goudiaby fera face à l’Inspecteur du Travail demain mardi pour savoir le sort qui lui sera réservé à la suite de ce geste qualifié de gravissime par l’administration. Un pari risqué pour le bouillant syndicaliste qui ne manquera pas de se faire entendre dans les jours à venir pour sauver sa peau.
Evasion spectaculaire de «Modou Djiné»
Le site «dakarposte.sn» a relaté le film de l’évasion spectaculaire intervenue à Rebeuss la semaine dernière. D’après notre confrère, le jeune Modou Fall alias Modou Djiné a été repéré à Touba peu après son évasion. Surpris avec un téléphone portable, il a été mis en isolement à la prison de Rebeuss et c’est de là qu’il a pris la poudre d’escampette. Selon certaines sources de «dakarposte », il est fort probable qu'il ait profité de la pénombre, c'est à dire juste après la l’extinction des lumières à la citadelle du silence dès minuit. Toutefois, cela laisse présager de certaines complicités, parce que la prison de Rebeuss est dotée de quatre miradors. Et devant ces miradors, des gardes sont en faction 24h/24 sur les lieux. Et ils se relaient sur les miradors. Escalader le mur de la prison sans se faire remarquer par un garde parmi les quatre en faction sur les miradors ou bien un quelconque passant, avouons que c’est extraordinaire. Le personnel pénitentiaire ignore pour l’heure comment le fugitif s'est taillé. L'enquête ouverte devrait le déterminer.
Maire Bamba Fall de la Médina
Comme annoncé par «L’As», l’Asc Santhiaba de la Médina finaliste des phases départementales de la zone 1 de la Médina, a reçu hier ses 5 millions promis par le maire Bamba Fall. L’édile de la Médina, en présence du ministreconseiller Youssou Ndour, a remis à chacun des 20 footballeurs de l’équipe une somme de 100.000 Fcfa et trois millions en guise de soutien à l’équipe. Bamba Fall a réaffirmé sa volonté de hisser la commune de la Médina plus haut. Le ministre Youssou Ndour a promis d’œuvrer pour le développement de la commune sans parti pris parce que la Médina reste son seul et unique parti politique. Et il a déclaré que personne ne l’attende désormais sur le terrain des invectives. You se dit fier du maire de la Médina.
Babacar des Jds va claquer la langue
Le jeune responsable socialiste et président des Jeunesses pour la démocratie et le socialisme (Jds) va claquer la langue pour montrer de quel bois il se chauffe. Babacar Diop fera face à la presse cet après-midi à la maison du Parti socialiste. Et sûr qu’il ne manquera pas de décocher encore des flèches, surtout qu’il se susurre qu’il fait l’objet de sanctions de la part du Ps pour ses sorties fracassantes contre le régime de Macky Sall.
Gala des Meilleurs sportifs de l’Anps
La presse sportive sénégalaise a sacrifié encore à la tradition en désignant, comme chaque année, les meilleurs sportifs de l’année dans toutes les disciplines. A cet effet, la 10e édition du gala des meilleurs sportifs 2015 sera organisé le vendredi 11 décembre prochain dans un grand hôtel de la place. La manifestation sera en même temps l’occasion de célébrer le 45e anniversaire de l’Association nationale de la presse sportive (Anps).
Gala des meilleurs sportifs de l’Anps (bis)
C’est le jeune footballeur de l’équipe nationale du football, Sadio Mané qui a décroché la palme d’or. Le milieu offensif de Southampton surplombe les autres lauréats parce qu’il est désigné par la presse sportive ballon d’or Sénégal. Le titre de meilleurs sportifs de la saison 2014-15 revient aux «Lionnes» du basket qui ont été sacrées championnes d’Afrique. Sans doute le Roi des arènes, Serigne Ousmane Dia alias Bombardier reste le meilleur lutteur au moment où Ibrahima Sory Keita de l’As Douanes remporte le titre de meilleur footballeur local.
Prix spéciaux de l’Anps
Restons toujours avec l’Anps pour dire qu’à côté des meilleurs sportifs, des prix spéciaux ont été décernés à des sportifs. Les médaillés d’or des Jeux africains de Brazzaville de pétanque Fara Ndiaye en a bénéficié ainsi que Mame Fatou Thiaw du karaté, Adama Diatta de la lutte. Un prix spécial est décerné également à l’équipe nationale triplette de pétanque, l’équipe nationale football U 23 actuellement en compétition africaine, Bineta Diédhiou du taekwondo et Youssou Diouf du handisport. Il s’y ajoute des personnalités du monde sportif comme Mamadou Diagna Ndiaye, nouveau membre du Comité international olympique, Lamine Diack, ancien président de l’Iaaf, le Pr Sakhir Thiam propriétaire de chevaux et leader dans le milieu des courses hippiques sénégalaises, Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de handball et l’équipe féminine de handball. Une centaine de personnalités ont été désignées également comme des légendes du sport sénégalais.
Université du 3e âge
Le président de l’université du 3e âge, Sidi Khayrou Camara, a soutenu, face à la presse hier que dans dix jours, lui et ses camarades accueilleront l’assemblée générale extraordinaire de l’université du 3e âge plus précisément du 13 au 20 décembre. D’éminentes personnalités vont prendre part à la rencontre. Parmi celles-ci, on peut citer Yuan Xinli, président des universités de Chine qui compte 200 millions de membres, le professeur Parsuramen de l’Ile Maurice, le président de la Ligue de l’Enseignement en France etc. «C’est grâce au dynamisme de notre association qu’on a intégré l’internationale lors de la rencontre en Espagne. Notre principal but, c’est de réussir l’organisation du 2e cours inaugural sur le thème : «les universités du 3ème âge, enjeux et perspectives», déclare le président Camara. Au finish, selon le président Sidi Khayrou Camara, l’objectif de l’association c’est de faire en sorte que les vieillards ne tendent plus la main pour résoudre leurs problèmes. La retraitée Adji Tall souligne que le slogan de l’université du 3e âge du Sénégal est «on vieillit quand on cesse d’apprendre». Ils envisagent de créer une coopérative pour que chaque retraité ait au minimum un terrain.
L’affaire de la fraude lors du concours des élèvesmaîtres en 2014 a occupé une bonne partie des débats à l’Assemblée nationale, lors du passage du ministre de l’Education nationale pour le vote du budget de son département. Serigne Mbaye Thiam, qui a reçu le soutien de la majorité des députés, n’envisage pas de se conformer à la décision de la Cour suprême rendue en faveur des 690 élèves-maîtres.
Le ministre de l’Education nationale n’envisage pas la réintégration des 690 élèves-maîtres qu’il avait exclus pour fraude malgré la décision rendue par la Cour suprême en sa défaveur. Serigne Mbaye Thiam, qui a reçu lors de son passage à l’Assemblée nationale le soutien de la majorité des députés sur cette question, a consacré plusieurs minutes à des explications qui fondent sa décision.
Selon le ministre de l’Education nationale, les preuves de la fraude sont irréfutables. «On me dit M. le ministre vous deviez annuler le concours dans sa totalité. On annule le concours dans sa totalité quand on ne peut pas identifier les auteurs.
Par exemple, s’il y a une fuite et que les épreuves s’éparpillent dans la ville, vous annulez le concours parce que vous ne savez pas qui a bénéficié de la fraude ou pas. Mais là on a pris la copie, le relevé de notes, cela a été fait candidat par candidat et les 690 candidats sont dans un rapport.
On a auditionné celui qui saisissait les notes à l’informatique, on a le procès-verbal d’audition qu’il a signé disant que c’est lui qui a falsifié les notes. Je ne vais pas quand même prendre la décision d’exclure 690 élèves qui n’ont rien fait. La fraude est établie», a-t-il fait savoir.
S’agissant de la décision de la Cour suprême, Serigne Mbaye Thiam explique que les élèves-maîtres fraudeurs n’ont pas nié la fraude, mais ont attaqué le ministère sur la forme. M. Thiam estime que les conséquences de la réintégration de ces élèves-maîtres seraient désastreuses pour le système éducatif. «690 élèves qui n’ont pas le niveau, supposons que chaque élève-maître prenne 60 élèves par classe, c’est 41 mille 400 élèves qu’ils forment dans l’année. Supposons qu’ils aient une carrière de 20 ans, c’est 828 mille élèves sacrifiés», a-t-il martelé.
Analysant la situation, le ministre de l’Education nationale soutient que le gouvernement est tiraillé entre deux étaux : l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction. Selon lui, cette éthique de responsabilité se situe à deux niveaux. «Dans un Etat de droit, la responsabilité voudrait que la décision de justice soit respectée. En tant que ministère de l’Education nationale, garant de la qualité de l’enseignement, la responsabilité voudrait que ces élèves-maîtres ne puissent pas enseigner», a-t-il dit.
Et Serigne Mbaye Thiam de s’interroger : «On a la conviction que ces types ne peuvent pas enseigner dans le système. Comment un enseignant qui a intégré le système de cette façon peut après donner des cours d’éducation civique et de morale à ses élèves ?»
Pour M. Thiam, on arrive à «une situation où on se dit : Est-ce que des mesures ne peuvent pas être indispensables pour garantir la qualité, l’intégrité des concours par la préservation de la qualité de notre système éducatif ?»
Serigne Mbaye Thiam défend «ses protégés»
Lors du passage du ministre de l’Education nationale à l’Assemblée nationale, les députés ont attaqué les enseignants accusés de prendre en otage l’école en privilégiant leurs propres intérêts. Face à la série d’attaques à l’endroit des enseignants, Serigne Mbaye Thiam a pris leur défense.
Selon M. Thiam, il ne faut pas jeter «l’opprobre sur les enseignants». «En tant que leur ministre de tutelle, je leur rends hommage. On a vu des enseignants se dévouer pour dispenser des cours, ils n’avaient même pas de bloc d’hygiène. Ces enseignants, nous devons les rendre hommage. C’est en les rendant hommage qu’on va rappeler à l’ordre ceux qui ne sont pas sur la bonne voie», a-t-il dit.
Selon lui, «il faut reconnaître les efforts de la majorité d’entre eux et le travail qu’ils font dans des conditions difficiles».
Le budget en hausse de 6,166 milliards
Le budget du ministère de l’Education nationale, pour la gestion de 2016, a été voté samedi à l’Assemblée nationale. Il s’élève à 376 milliards 909 millions 114 mille F Cfa contre 370 milliards 742 millions 561 mille 060 F Cfa en 2015. Le budget de 2016 a connu une hausse de 6 milliards 166 millions 552 mille 940 F Cfa.
Il faut noter que lors du vote de ce budget, le ministre de l’Education nationale a été interpellé sur les constructions et les réhabilitations d’infrastructures scolaires.
A ce propos, Serigne Mbaye Thiam a souligné qu’il a été inscrit 272 millions de F Cfa dans le budget, «une enveloppe nettement insuffisante, car la seule réhabilitation du lycée Charles De Gaulle se chiffre à plus de 200 millions de F Cfa». «Les réhabilitations doivent s’effectuer de manière progressive.
Un marché de 61 millions est programmé pour refaire les salles de classe fermées du lycée de Matam. Lac de 200 écoles élémentaires, dont 11 à Kanel, est en cours, les régions bénéficiaires de ces écoles sont Kaffrine (37), Thiès (8), Matam (29) et Diourbel (30)», a-t-on fait savoir.
Le chef de l’Etat n’entend pas accorder de répit aux délinquants financiers, qui ont dépouillé le pays de ses richesses, sous le magistère d’Abdoulaye Wade. C’est du moins la confidence que Macky Sall a faite à un de ses hôtes qui se souciait du sort qui sera réservé à Karim Wade, condamné pour enrichissement illicite, à une peine de six ans de prison ferme.
Selon le chef de l’Etat, preuve a été apportée par la justice que Wade fils a profité du magistère de son père pour déstructurer l’économie du pays. Ainsi l’idée de lui accorder la grâce ne lui effleure même pas l’esprit.
«Grâce ! faudrait-il d’abord qu’il en fasse la demande», a répondu Macky Sall de manière humoristique. «Plus sérieusement, je n’y pense même pas. Je pense que le Sénégal a besoin de rupture pour se développer, on ne peut pas jouer impunément avec les deniers publics», a dit le président de la République.
Karim Wade ayant déjà dit qu’il n’entend nullement formuler une demande de grâce, il faut dire que sa sortie de prison ne devrait pas intervenir avant 2019 quand il aura fini de purger sa peine de six ans confirmée par la Cour Suprême il y a quelques mois.
«LE VOLUME D’ECHANGES INTRA-AFRICAINS PEINE A FRANCHIR LES 12%»
C’est parti pour deux semaines, au rythme des grandes foires commerciales. La 24ème édition de la Foire internationale de Dakar s’est ouverte samedi 5 décembre 2015, au centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), sous le thème : «Facilitation des échanges et développement régional: défis et opportunités», avec comme invité d’honneur la République du Cameroun.
Le premier ministre du Sénégal Mahammed Boun Abdahllah Dionne a présidé la cérémonie d’ouverture de la 24ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) samedi 5 décembre au centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices). Prévu du 5 au 20 décembre courant, et placée sous le thème: «Facilitation des échanges et développement régional: défis et opportunités», l’édition 2015 a pour invité d’honneur la République du Cameroun. Se réjouissant de l’événement qui vise à raffermir et à consolider les échanges commerciaux et culturels intra-africains, a invité tout à plus de dynamisme pour rehausser le niveau desdits échanges. Car, «nos performances en matière d’échanges intra africains sont encore bien modestes. Les chiffres qui l’illustrent sont à la fois éloquents et cruels. En effet, alors que le volume des échanges intra-asiatiques et intra-européens tourne respectivement autour de 52% et de 72%, celui des échanges intra-africains peine à franchir les 12%», a soutenu, le premier ministre devant une assistance peu nombreuse à la salle de conférence de l’unité africaine.
L’Afrique, poursuit-il, «à l’exclusion des pays méditerranéens, reste l’une des zones où le commerce international est le plus coûteux. Onze (11) des pays où le coût des exportations est le plus élevé dans le monde sont situés en Afrique, dont un (1) en Afrique de l’Ouest et six (6) en Afrique centrale. En moyenne, il faut 33 jours pour transiter en Afrique sub-saharienne, contre 11 dans les pays de l’OCDE. L’importation d’un conteneur normalisé prend en moyenne 37 jours pour un coût de 2567 dollars, alors qu’il prend 22 jours pour un coût de 958 dollars pour l’Asie du Sud-est et le Pacifique», a-t-il déploré.
Face à ces chiffres éloquents d’enseignements et lourds de défis, dira-t-il «il nous faut agir vite pour lever nos obstacles dont les plus saillants demeurent : la fragmentation géographique et économique, le manque d’infrastructures transnationales, la faiblesse du secteur manufacturier, les nombreux obstacles à la libre circulation des biens».
Satisfait du Sénégal, pour son choix porté à la République du Cameron comme invité d’honneur à cette présente édition, son représentant et ministre des relations extérieures s’est dit «heureux de cette initiative, qui raffermie d’avantage la coopération bilatérale d’une part et d’autre entre l’Afrique de l’ouest et du centre.»
«Nous travaillons à matérialiser la volonté de nos chefs d’Etat respectifs pour la consolidation et le rehaussement du niveau des échanges commerciaux», a-t-il dit.
L’échange artistique et culturel y était bien présent, car les autorités avaient auparavant droit à une belle présentation artistique et culturelle du Cameroun, de la Casamance (Diola) et des Lébou (Ndaw rabine).
Après la cérémonie officielle, le premier ministre a effectué une visite de stands. Mais là, à part les riziculteurs sénégalais, rien de commerçable n’était encore en place notamment dans les pavillons vert orange.
LE PR BABACAR GUEYE REVIENT A LA CHARGE
UN MANDAT PRÉSIDENTIEL UNIQUE POUR UNE ALTERNANCE PACIFIQUE EN AFRIQUE
Le professeur agrégé en droit constitutionnel, Babacar Guèye, a défendu encore le principe d’un mandat présidentiel unique pour le pays africains. S’exprimant samedi dernier, lors d’une conférence publique organisée par la Ligue Démocratique (Ld) sur le thème : «Les transitions politiques en Afrique et la question de la limitation des mandats présidentiels», Babacar Guèye a indiqué que la limitation du mandat présidentiel à deux a montré ses limites.
Le professeur agrégé en droit constitutionnel, Babacar Guèye, tient toujours à son principe d’un mandat présidentiel unique. Invité, samedi dernier, à introduire une communication sur le thème : «Les transitions politiques en Afrique et la question de la limitation des mandats présidentiels», à l’occasion d’une conférence publique organisée par la Ligue Démocratique (Ld), Babacar Guèye a indiqué que la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, enclenchée en début des années 1990, a montré ses limites.
Selon lui, le mandat unique constitue, aujourd’hui, la seule véritable alternative pour les pays africains de lutter efficacement contre le patrimonialisme, le clientélisme politique et la mal gouvernance. Mieux, le président de la plateforme des Organisations de la société civile et de la Commission nationale de Gouvernance estime également que le mandat unique permet le renouvellement du personnel politique mais aussi favorise l’alternance politique pacifique.
«Le mandat unique est, à mon avis, le seul véritable antidote contre les fléaux du patrimonialisme et de la mal gouvernance. En empêchant le Président de briguer un deuxième mandat, supprimant ainsi la possibilité d’un long séjour à la tête de l’État, le mandat unique préserve les populations des nuisances d’un pouvoir présidentiel omnipotent et omniprésent. L’idée de la limitation du nombre de mandats présidentiels est en marge dans la doctrine et peut-être dans un cercle restreint de chefs d’État africains. En définitive, la limitation du nombre de mandats présidentiels pose la question du leadership en Afrique. Car, comme l’a dit l’ancien secrétaire général de l’Onu Koffi Hanan, la grandeur d’un chef d’État est de savoir quitter le pouvoir quand il le faut», a notamment déclaré le professeur agrégé en droit constitutionnel.