C’est un Pape Diop particulièrement virulent à l’endroit du Président Macky Sall et de son régime qui s’est adressé aux militants de Bok Gis-Gis de Mpal et de Rao. L’ancien président du Sénat a déploré les attaques de certains responsables du pouvoir contre les membres de la Cnri.
Le leader national de Bokk Gis-Gis, Pape Diop, a effectué ce week-end une tournée politique à Mpal et Rao. Ces militants, l’enthousiasme en bandoulière, voient en leur leader le 5ème Président du Sénégal. Après avoir critiqué le Plan Sénégal Emergent, Pape Diop a vertement condamné les détracteurs de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). «Personne n’a le droit de soumettre un travail à des gens et d’ignorer leurs conclusions.
La manière dont on a traité Amadou Makhtar Mbow est inélégante, et surtout de la part du parti au pouvoir. Des gens sont sortis pour traiter de n’importe quoi ce grand fils du Sénégal», s’est désolé le leader de Bok Gis-Gis avant d’ajouter : «notre parti est du même avis que la Commission Mbow car nous pensons qu’il faut réduire le mandat présidentiel, limiter les mandats électifs. Nous sommes aussi d’accord pour que le président de la République ne soit plus dirigeant d’un parti politique, car les charges pour diriger un pays sont énormes».
«L'argent de la Chine émane des projets de Wade»
A propos des financements que le Sénégal a récemment obtenus de la Chine, Pape Diop estime que Macky Sall et son régime ne doivent pas crier victoire. «Il faut dire la vérité au peuple sénégalais dans la mesure où les 2000 milliards complètent tous les projets qui avaient été retenus par la Chine au moment où le Président Abdoulaye Wade était encore au pouvoir. Parmi les projets financés, figurent les arènes nationales qui faisaient déjà partie du lot de projets devant être financés par la Chine», soutient l’ancien président du Sénat. Qui poursuit : «ce sera la même chose pour le Groupe Consultatif de Paris. Ce sont des projets déjà identifiés et le Groupe Consultatif appelle tous les pays amis du Sénégal qui énoncent les promesses qu’ils avaient faites. Il ne faut pas que les gens se trompent. Il ne s’agit pas de 2.500 milliards à financer à partir de maintenant. Il s’agit d’anciens et de nouveaux projets».
Si le gouvernement «n’a pas jugé utile d’éclairer la lanterne des Sénégalais», fulmine Pape Diop, «c’est dans le seul but d’entretenir la confusion dans l’esprit des Sénégalais pour les pousser à adhérer à l’Apr, car les citoyens se sont massivement détournés du Président Macky Sall et de son parti».
MONDIAL-2014: LA CAF LANCE UN APPEL EN FAVEUR DE SES CINQ REPRÉSENTANTS
Dakar, 24 fév (APS) - La Confédération africaine de football (CAF) a lancé un appel pour un soutien aux cinq sélections africaines (l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria) qualifiées à la Coupe du Monde 2014, annonce son site officiel qui faisait le compte-rendu de la réunion de son Comité exécutif tenu vendredi au Caire (Egypte).
A côté de cet appel au soutien, l’instance dirigeante du football africain a pris une série de mesures comme la mise à leur disposition de son Centre d’excellence basé à Mbankomo (Cameroun) pour la période souhaitée.
Elle a décidé par ailleurs de couvrir les frais liés au séjour de ces cinq équipes, rapporte la même source.
Dans le même ordre d’idées, le Comité exécutif a salué le rapport sur la réunion tenue au Caire le 21 février 2014 entre la CAF et les représentants des cinq sélections africaines qualifiées à la Coupe du Monde 2014.
En outre, un groupe d’experts médias composé du directeur média de la CAF et des officiers média des sélections africaines qualifiées se chargera d’effectuer des reportages exclusifs et de communiquer un maximum d’informations sur les activités respectives des cinq représentants du continent à Brésil 2014.
''Ceci permettra d’apporter un maximum d’informations aux supporters du football africain'', ajoute la même source.
LE DUO BA-CISSE D’ATTAQUE
GROUPE CONSULTATIF DE PARIS
Oumar KANDE (Envoyé Spécial à Paris) |
Publication 24/02/2014
En direction du Groupe consultatif qui démarre ce matin à Paris, Amadou Bâ et Mouhamadou Makhtar Cissé respectivement ministre de l’Economie et des Finances et ministre du Budget, sont confiants. L’argentier de l’Etat et son collaborateur se sont réjouis de l’engouement autour de la rencontre et de la question économique. Pour eux, c’est le bon moment pour notre pays de s’inscrire dans l’émergence.
A quelques heures du jour tant attendu du Groupe consultatif de Paris, le ministre de l’Economie et des Fiances et son homologue du Budget affichent un énorme optimisme. Au cours d’une rencontre avec la presse présente dans la capitale française, Amadou Bâ a rappelé l’importance du rendez-vous d’aujourd’hui dans la mobilisation de fonds pour la période 2014-2018. «On pourrait faire beaucoup de choses avec cet argent», a dit le ministre de l’Economie et des Finances.
«Après, va se poser le problème de mobilisation et de l’utilisation de la ressource. Il faut que tous ensemble, on puisse créer les conditions d’obtenir ces ressources pour le pays. C’est une lourde responsabilité pour nous de réussir ici et de veiller au niveau du Sénégal à ce qu’on puisse ensemble travailler pour l’intérêt du pays. Je suis très touché parce que je n’ai jamais vu autant de mobilisation pour le pays. On a eu la chance de participer au Gc de 2007, mais il n’y a jamais eu autant de mobilisation pour la question économique. Il faut que les atouts que nous avons sur le plan démocratique soient transformés sur le plan économique», a indiqué Amadou Bâ.
Embouchant la même trompette, le ministre du Budget soutient que «c’est un instant important pour le Sénégal qui se joue à Paris». Et pour Mouhamadou Makhtar Cissé, le Plan Sénégal Emergent est un document bien ficelé, qui peut nous valoir une grande satisfaction. «Le Pse est un plan important pour l’avenir du Sénégal, un plan qui a été scientifiquement élaboré, techniquement testé par les interlocuteurs les plus avisés. Ce plan ne vaudra pas que pour les financements qui seront acquis, mais aussi pour l’utilisation que nous ferons de ces financements. C’est heureux aujourd’hui que le débat au Sénégal puisse être capté par l’économie», a martelé le ministre du Budget.
Pour lui, le Sénégal doit mettre en exergue ses potentialités pour sortir de la pauvreté. «Nous sommes dans une compétition. La Côte d’Ivoire, le Benin, le Togo sont tous passés par Paris. On a un pays avec d’énormes potentialités et il ne faut pas que cela soit un gâchis, et nous tous nous avons cette responsabilité. Des pays comme la Côte d’ivoire ont plus de potentiels économiques que nous, mais nous avons un meilleur profil qu’eux parce qu’il est préférable de vivre à Dakar qu’à Abidjan par exemple», analyse M. Cissé.
Poursuivant, il estime que le choix de Paris pour la tenue de ce septième Groupe consultatif sénégalais n’est pas fortuit. «On aurait pu le faire à Dakar ou ailleurs, mais on n’aurait pas eu le commissaire de l’Union européenne qui pour la première fois va participer à un Groupe consultatif. Si c’était à Dakar, ces responsables nous auraient délégué des seconds couteaux», assure Mouhamadou Makhtar Cissé.
21 projets seront soumis au secteur privé
La deuxième journée du GC (25 février) consacrée au secteur privé est un cadre inédit qui offre l’opportunité à l’Etat du Sénégal d’échanger avec les partenaires du secteur privé international et national sur un portefeuille de projets estimés à un coût global de 1111 milliards de francs Cfa.
Pour convaincre ces partenaires du secteur privé, le directeur de l’Apix Mountaga Sy va présenter un portefeuille de 21 projets et de composantes de projets qui viennent compléter l’ambition du Sénégal pour les objectifs du Plan Sénégal émergent. Ces projets portent pour l’essentiel sur les infrastructures avec trois projets qui sont éligibles au partenariat public privé (Ppp), à savoir le port sec de Kaolack, le Tramway de 35 kilomètres dans la ville de Dakar, le chemin de fer entre la ville de Dakar et l’Aibd (50 kilomètres).
Sur le volet éducation, un paquet de projets est prévu avec comme ambition de faire du Sénégal un hub en éducation et en savoir dans la sous-région avec la seconde université de Dakar. Il est prévu aussi un projet sur la cité du savoir, la construction d’une dizaine de résidences universitaires confiées à la gestion du secteur privé dans les régions du Sénégal et un projet de construction du Dakar campus international pour pouvoir nouer des relations avec les universités internationales et capter le potentiel de la zone.
Sur l’agriculture, des projets vont porter sur des fermes agricoles pour apporter une réponse à la connexion et au développement des 6 pôles de développement économique national sans oublier un autre projet éligible en Ppp sur la construction d’une unité de désalinisation de l’eau de mer.
Pour le tourisme, trois projets de développement des zones touristiques que sont Pointe Sarène, Mbodjiène et la zone de Joal sont au programme. Mountaga Sy proposera aussi le développement des zones économiques intégrées de Diass et de Diamniadio.
AGENDA DU GC
Pour le premier jour, le groupe consultatif proprement dit va se tenir à la Banque mondiale, car organisé par l’Etat du Sénégal en relation avec cette institution et le Pnud (9 heures cérémonie d’ouverture). La salle de l’hôtel des arts et métiers est louée aussi pour recevoir le secteur privé et les membres de la délégation gouvernementale qui n’accéderont pas à la Banque mondiale.
La presse sera présente à la cérémonie d’ouverture d’aujourd’hui, en présence de Macky Sall. Après la cérémonie officielle, il y aura un huis clos entre les membres du gouvernement concernés par les financements recherchés (Energie, Agriculture, Infrastructures, Santé et Protection Sociale, Environnement, Eau et Assainissement et Education), la Banque mondiale et l’ensemble des partenaires publics.
Dans l’après midi, il est prévu une ouverture de la rencontre avec une conférence de presse. Le mardi 25, c’est le jour de la rencontre avec le secteur privé (forum des investisseurs). Une rencontre qui sera organisée par l’Etat du Sénégal à l’hôtel des arts et métiers de Paris. Dans la soirée du mardi, un dîner est prévu entre le ministère de l’Economie et des Finances et les journalistes pour l’évaluation du groupe Consultatif.
Par Madiambal DIAGNE
LE SOLEIL SE LÈVE EN CHINE ET NE SE COUCHE PAS À PARIS…
Alea jacta ! Ce lundi 24 février 2014, le Sénégal fera face à la Communauté internationale, par le truchement de la réunion du Groupe consultatif des bailleurs de fonds pour chercher à lever des financements pour ses projets d’investissements, pour la période 2014-2018. L’objectif d’investissements publics est fixé à 1864 milliards de francs Cfa.
Le lendemain mardi 25 février, le secteur privé sera sollicité pour des financements de l’ordre 1111 milliards de francs Cfa. On peut considérer que cette opération se révélera être un véritable succès, tant l’engouement constaté au niveau de la communauté des bailleurs de fonds est réel.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, réussira sans doute ce grand challenge. Il commençait d’ailleurs à avoir l’embarras du choix, eu égard à la bousculade des investisseurs potentiels qui cherchaient une place à l’une ou l’autre rencontre.
Dire que des demandes d’invitation ont même été refusées pour cause de trop-plein ! Qu’est-ce qui expliquerait ce brusque intérêt pour investir au Sénégal ? Les atouts ne manquent pas. Mais aussi, la barre a été élevée très haut.
L’idée du Président Macky Sall de passer d’abord par la Chine pour une visite d’Etat, à l’occasion de laquelle les autorités chinoises se sont montrées très généreuses à l’endroit du Sénégal, semble avoir été un coup de bonne inspiration.
Cette étape pékinoise semble avoir pour conséquence de mettre la pression sur les bailleurs de fonds occidentaux qui ne voudraient pas faire moins que les Chinois. La lutte d’influence économique constitue un nouvel enjeu dont des pays comme le Sénégal pourraient tirer grandement profit.
Le Président Macky Sall avait présenté en Chine, une liste de huit projets prioritaires pour le Sénégal et tous ont recueilli des promesses de réalisation de la part de partenaires chinois pour un montant total d’investissements de plus de 4,5 milliards de dollars. La moisson était si belle qu’un membre de la délégation sénégalaise pouvait risquer ce commentaire : «Même si on obtenait rien au Groupe consultatif de Paris, on pourrait revenir en Chine et réaliser les investissements prévus.»
Il s’y ajoute que la Chine a décidé de considérer le Sénégal comme une «destination touristique autorisée». Cette nouvelle disposition pourrait permettre l’arrivée en masse de touristes chinois au pays de la Téranga.
Faudrait-il cependant, que les infrastructures d’accueil hôtelières et les conditions de voyage et de séjour soient favorables. La seule maldonne du voyage en Chine aura été l’attitude désopilante des hommes d’affaires sénégalais qui, à la vérité, étaient pour la plupart en villégiature dans ce pays.
Les offres de partenariat des hommes d’affaires chinois avaient été peu bien accueillies à l’exception de la société Senbus qui a conclu un partenariat en vue de la fabrication de véhicules automobiles. Les autorités publiques sénégalaises n’avaient pas manqué d’être heurtées par le fait que le groupe d’hommes d’affaires, ayant fait le déplacement de Pékin, eût quitté les lieux du forum économique juste après la cérémonie d’ouverture présidée par le Président Macky Sall. Ces hommes d’affaires avaient préféré se bousculer à la résidence réservée au chef de l’Etat à Beijing.
De toute façon, la Chine entend signer avec de l’encre de Chine, son nouvel engagement de coopération avec l’Afrique dont le Sénégal. Le ton est donné par le Président Xi Jimping qui clame son béguin pour l’Afrique.
Le chef de l’Etat chinois tient à montrer la place de plus en plus grandissante que l’Afrique occupe dans les transactions commerciales de son pays. Ce partenariat commercial se chiffre déjà à 200 milliards de dollars par an et garde une grande marge de progression.
Pourtant ce commerce avec l’Afrique se limitait à 1% du volume du commerce de la Chine il y a dix ans. Cette année, ce volume commercial représente 16% du commerce de la Chine et ce pays devient le premier partenaire commercial du continent noir.
En vue de mieux pénétrer le marché africain, la Chine voudrait se trouver un allié de taille, les médias. Le gouvernement chinois est en train de tester une opération de drague en direction des médias africains. Le postulat des chinois est simple, les médias occidentaux ne relaieraient pas convenablement les informations sur la Chine.
Ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l’image de la Chine et le développement de ses affaires. En conséquence, la Chine offre à des médias de dix pays africains d’accréditer des journalistes à Pékin qui seront totalement pris en charge par la Chine pour la durée de leur mission d’une année.
En Afrique, un journal du Ghana et Le Soleil du Sénégal bénéficient de cette opération. Les autres journalistes viennent de Zambie, du Soudan, de la Tanzanie, du Kenya, du Rwanda, de l’Egypte, de l’Afrique du Sud et du Cameroun.
Il reste que la Chine est courtisée par tout le monde. La dernière preuve de cet état de chose est le fait que la firme française Psa Peugeot ne doive son salut qu’à la forte entrée dans son capital du constructeur automobile chinois Dong Feng. Pourquoi pas alors les Africains ?
LA BANQUE MONDIALE LOUE LA DIMENSION SOCIALE DU PSE
Paris, 24 fév (APS) – La Banque mondiale (BM) a salué lundi la dimension sociale du Plan Sénégal émergent (PSE) qu’elle considère comme "un instrument stratégique de réduction des inégalités".
"La marginalisation d’une frange de la population, qui ne bénéficie pas d’un partage équitable des richesses, est une menace à ne pas ignorer. A ce titre, nous saluons le Plan Sénégal émergent qui nous semble être un instrument stratégique de réductions des inégalités", a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la BM pour l’Afrique.
S’exprimant à l’ouverture de la table ronde organisée par le Sénégal à Paris (France), il a salué l’extension de la protection sociale du gouvernement sénégalais qui s’est matérialisée par la distribution de bourses familiales aux couches les plus démunies de la société.
Makhtar Diop a aussi, en présence du président Macky Sall, loué la couverture maladie universelle, le programme mis en œuvre par le gouvernement sénégalais pour baisser le coût des soins de santé.
Cependant, "ces efforts salutaires ne sont cependant pas suffisants, car il faut une croissance dans des secteurs créateurs d'emplois, y compris dans le secteur informel", a-t-il relevé.
La BM, l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Etat du Sénégal, se réjouit de la priorité que donnent les autorités sénégalaises à l’agriculture.
"Il est heureux de constater que les politiques publiques se réorientent vers le développement du secteur agricole, à travers l’amélioration de la gestion foncière et de l’irrigation", a souligné Makhtar Diop.
Il estime que "c’est dans l’agriculture que résident, au moins pour le moment, l’un des plus gros gisements de création d’emplois et de réduction de la pauvreté".
"Nous sommes aussi convaincus qu’il faut encore augmenter de façon significative les ressources allouées au secteur agricole", a insisté le vice-président de la BM pour l’Afrique.
"Dans cette logique de création d’emplois, je ne peux manquer de souligner la nécessite de relancer le secteur manufacturier", a-t-il ajouté.
M. Diop signale que "le Sénégal a des avantages comparatifs qui, dans d’autres pays, ont produit des effets positifs durables".
Il a tenu à énumérer ces avantages comparatifs : un capital humain de qualité, une stabilité politique, de fortes institutions, une bonne gouvernance, une ouverture sur le reste du monde et une grande capacité d’adaptation et de mise en œuvre des politiques économiques.
Ces avantages comparatifs "sont les caractéristiques des pays qui ont réussi cette transition vers l’émergence" économique, que vise le Sénégal, a indiqué le vice-président de la BM.
Il a par ailleurs rappelé que "la Banque mondiale a opéré un retour en force dans le secteur de l’enseignement supérieur" au Sénégal, où "les performances dans le secondaire et le primaire exigent un enseignement supérieur de qualité". "Et tous les espoirs sont permis" dans ce domaine-là, au Sénégal, a-t-il affirmé.
Macky Sall a présenté le PSE aux partenaires financiers rencontrés lundi à Paris, où son pays organise une table ronde dans l’objectif de mobiliser auprès des bailleurs une partie des financements nécessaires à la mise en œuvre de ses projets et programmes de développement.
L’objectif assigné au PSE est de conduire le Sénégal à l’"émergence" économique, à l’horizon 2035.
Pour y arriver, le pays doit profiter des bases d’une croissance durable de l’ordre de 7% par an, à compter de 2017.
Le PSE est présenté par le ministère de l’Economie et des Finances comme "le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme".
Son coût été arrêté à 10.287,6 milliards de francs CFA, pour lequel il est recherché un financement additionnel de 2.964 milliards de francs CFA, dont 1.853 milliards auprès des partenaires techniques et financiers, et 1.111 milliards auprès du secteur privé.
Ainsi, un portefeuille de 21 projets et programmes sera présenté aux investisseurs lors d’un forum prévu mardi, au lendemain de la réunion du Groupe consultatif, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de Paris.
MIMI TOURE ACCELERE LA CADENCE POUR LE CONTROLE DE LA COMMUNE DE GRAND YOFF
OUVERTURE D’UNE CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE, REMISE DE MATERIEL ORTHOPEDIQUE A L’ASSOCIATION DES HANDICAPES SUR FOND DE PROMESSES
Aminata Touré fonce droit sur Mamadou Mbaye, le maire socialiste qui dirige actuellement la commune de Grand Yoff. Outre l’ouverture d’une clinique ophtalmologique à l’intention des populations qui souffrent de problèmes de la vue, elle a offert dans la soirée de samedi dernier un lot de matériel orthopédique à l’association des handicapés.
Même si elle s’est jusque-là gardée d’alimenter le débat sur ses ambitions pour la Commune de Grand Yoff, Aminata Touré ne perd pas de vue la mairie. Samedi dernier, c’est toute une journée qu’elle y a passée. Après avoir ouvert une clinique à l’intention des populations qui souffrent de problèmes de vue et d’autres maladies liées à l’ophtalmologie, Mimi Touré a dans l’après-midi procédé à la remise d’un lot de matériel orthopédique à l’association des handicapés de Grand Yoff que dirige Fatou Bintou Thiam.
Appel en direction de ceux qui détiennent un bien licite
Il s’agit de 40 fauteuils roulants qui lui ont été offerts par «un bienfaiteur anonyme» et qu’elle a à son tour offert, tout en appelant les autres à suivre l’exemple de ce bienfaiteur anonyme. «Je lance un appel en direction de ceux qui détiennent un bien licite, de prendre un peu de leur fortune pour aider. On n’a pas besoin d’être riche pour donner un peu de ses biens. Il suffit juste de savoir partager», a déclaré le Premier ministre, qui a pris bonne note des doléances soulevées par l’association des handicapés de Grand Yoff et qui tournent essentiellement autour d’un siège fonctionnel, d’une formation pour les aider.
Mimi Touré assure d’ailleurs que dans le cadre de la politique sociale tracée par le président de la République, son gouvernement travaillera à faire de l’égalité des chances évoquée dans le programme social du président de la République une réalité. Elle leur fera, a-t-elle promis, profiter «des cartes de l’égalité des chances», des cartes à même de leur permettre de pouvoir avoir accès aux structures de santé et de bénéficier de soins de santé comme tout le monde. «On ne vous considère pas comme des handicapés. On vous considère comme des citoyens à part entière», a laissé entendre Mimi Touré qui ajoute, toujours au chapitre des promesses, qu’elle sera tous les samedis à Grand Yoff. «C’est là que j’habite. Je reviendrai très souvent pour multiplier ces rencontres avec vous. J’appelle tout le monde donc à se souder, à s’unir pour le bien de l’Apr. Je vous exhorte à le faire dans votre comportement de tous les jours et votre façon de parler».
Un imam lui demande de se présenter aux locales
Séduits par la politique sociale de Aminata Touré en direction des populations de Grand Yoff et par son discours rassembleur, l’imam de la mosquée de Lansar (Cité Millionnaire) ainsi que le Conseiller économique social et environnemental Mbaye Samb lui ont demandé d’être leur candidate pour les prochaines locales.
PARIS GAGNÉ
LE SÉNÉGAL AU GROUPE CONSULTATIF POUR 1853 MILLIARDS
Au premier jour de la rencontre du Groupe consultatif qui doit réunir le Sénégal et ses bailleurs potentiels, l’optimisme semble de mise dans le camp sénégalais. Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, est même obligé de refuser certaines propositions de financement de dernière minute, car cela risque de dépasser de loin les objectifs que le gouvernement s’est imposés pour cette mission.
La rencontre de Paris risque de dépasser en résultats ce que Macky Sall a ramené de Beijing. Le ministre de l’Economie et des Finances
Amadou Ba, qui a tenu samedi dernier, au siège de la Banque mondiale à Paris, une rencontre avec les partenaires techniques et financiers, a pu s’en rendre compte. Selon certains de ses proches collaborateurs, l’engouement des bailleurs de fonds par rapport à la rencontre qui s’ouvre aujourd’hui, est très prometteur.
Ces fonctionnaires affirment même que le ministre a dû, en urgence, refuser certaines propositions de dernière minute, émanant de certains bailleurs, qui ont exprimé les domaines dans lesquels ils voulaient investir.
Même des investisseurs chinois ont voulu prendre date en direction de la rencontre des investisseurs privés qui doit se tenir demain, à la Chambre des métiers de Paris. Deux des plus grandes sociétés chinoises d’exportation se sont manifestées pour essayer de délocaliser une partie de leur activité au Sénégal.
Ces entreprises voudraient profiter des facilités offertes par la loi américaine sur l’Agoa, qui exonère de droits de douane et de quotas les exportations africaines en direction du pays du Président Obama. On sait qu’à ce jour, le Sénégal, qui a été l’un des tout premiers
pays africains éligibles à ce programme, n’a jamais pu en jouir véritablement, du fait de l’obsolescence de son outil de production.
Des bailleurs traditionnels contraints de faire autant que la Chine
Les Chinois, qui ont compris le poids des atouts du Sénégal, en termes de positionnement géographique et d’image à l’extérieur, veulent en profiter rapidement, en tirant la couverture à eux. Il ne restera aux Sénégalais qu’à faire en sorte de pouvoir aussi bénéficier de cet engouement.
Quoi qu’il en soit, tout cela montre à quel point le Président Macky Sall semble avoir frappé un grand coup avec la moisson de Beijing. On sent maintenant que les bailleurs traditionnels du Sénégal se sentent contraints de faire, sinon mieux, du moins autant que les nouveaux investisseurs chinois.
Les proches collaborateurs de Amadou Ba veulent toutefois la jouer modeste, et affirment que la décision du chef de l’Etat de se déplacer en personne à cette rencontre, semble avoir fortement pesé dans la décision des bailleurs. En tout cas, les perspectives semblent des meilleures au premier jour de cette rencontre, dont l’issue semble déterminante pour l’avenir du Plan Sénégal émergent (Pse).
Si le Sénégal en est à sa sixième rencontre avec ses partenaires financiers à Paris, ce sera bien la première fois que la délégation est conduite par la tête pensante du pays. D’habitude, les délégations étaient dirigées par le ministre de l’Economie et des Finances, sauf les deux dernières, qui furent respectivement dirigées par les Premiers ministres du temps de Wade, Idrissa Seck et Cheikh Hadjibou Soumaré.
Près de 500 chambres d‘hôtel occupées en majorité par la délégation sénégalaise
Macky Sall a choisi de se déplacer avec une bonne partie de la République. Et la majorité de ces gens ont pris leurs quartiers dans l’un des hôtels les plus chics de la capitale française, le Novotel Tour Eiffel, qui se trouve dans le quinzième arrondissement.
Près de 500 chambres de l’hôtel sont occupées en majorité par des membres de la délégation sénégalaise. Dans cette dernière, on trouve, en plus des ministres et des hauts fonctionnaires des ministères, des syndicalistes, des membres du Patronat, de la Société civile, une bonne partie de la presse nationale, ou bien des gens qui semblent être juste venus en villégiature.
Ce qui fait que dans le hall de ce palace parisien, la langue la plus parlée maintenant, semble être le wolof au lieu du français.
«C’EST IRRESPONSABLE DE LAISSER LA SITUATION POURRIR SANS QUE LE GOUVERNEMENT NE LEVE LE DOIGT POUR REGLER LE PROBLEME»
ABDOULAYE BALDE, MAIRE DE ZIGUINCHOR, SUR LE BLOCUS DE LA FRONTIERE AVEC LA GAMBIE
Idrissa B. SANE (Correspondant) |
Publication 24/02/2014
ZIGUINCHOR - C’est depuis Cabrousse, dans le Oussouye, que le président de l’Union centriste du Sénégal (Ucs), s’est prononcé sur la question du blocus observé tout au long de la frontière avec la Gambie par les transporteurs Sénégalais depuis près de deux mois maintenant. Abdoulaye Baldé a dénoncé le mutisme du gouvernement du Sénégal qui tarde à solutionner le problème.
«Je condamne, de la manière la plus vigoureuse, cette situation qui est en train de paralyser l’économie de notre région, qui est en train également de porter un lourd préjudice aux populations, en ce sens qu’elles ne peuvent pas se déplacer librement.
Beaucoup de fausses couches ont été signalées, beaucoup de cercueils ou de cortèges mortuaires ont été bloqués au niveau du bac et le gouvernement est en train d’observer une situation en attendant, en jouant sur le pourrissement», a fustigé le maire de Ziguinchor. Le député-maire centriste de déplorer cette situation qui dure de près de deux mois avant d’interpeller les autorités étatiques.
«Je pense que c’est irresponsable, il faudrait que très rapidement que le gouvernement puisse résoudre le problème. J’interpelle le ministre chargé du Transport et le ministre des Affaires étrangères pour qu’ils prennent langue avec leurs collègues de Gambie. Car c’est une situation qui est déplorable et qui ne peut plus perdurer parce que les populations de la Casamance en souffrent. Il y a même des questions de pénurie pour le ravitaillement de cette région », s’est-il désolé.
L’ancien ministre sous Wade d’appeler, par ailleurs, le gouvernement à entamer très rapidement des négociations pour soulager la souffrance des populations de la Casamance qui empruntent la Transgambienne.
«Il est important que très rapidement des négociations soient menées, qu’on ne laisse pas les transporteurs seuls pour régler cette question qui est une situation nationale, une situation importante. Et je considère que c’est irresponsable de laisser la situation pourrir sans que le gouvernement ne lève une seule fois le doigt pour régler le problème», s’est emporté Abdoulaye Baldé, président de l’Ucs à l’occasion d’une manifestation culturelle à Cabrousse (Oussouye).
Rappelons que, depuis le 3 janvier dernier, un blocus est observé tout au long de la frontière avec la Gambie par les transporteurs sénégalais qui dénoncent l’attitude des autorités portuaires de la Gambie qui exigent le paiement des droits de traversée du bac en Cfa et non plus en Dalassi, la monnaie de Banjul
LA VÉRITÉ SUR LE RAPPORT DE LA CNRI
MISES AU POINT DE MAMADOU LAMINE LOUM, VICE-PRÉSIDENT DE LA COMMISSION
Mamadou Lamine Loum s’est expliqué, hier, sur le rapport que la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), dont il est le vice-président, a déposé sur la table du chef de l’Etat. Et c’est pour des mises au point.
Vice-président de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), Mamadou Lamine Loum, après les multiples critiques qui ont émané de partout, suite au dépôt sur la table du chef de l’Etat du rapport de la Cnri et de l’avant-projet de Constitution, a rompu le silence. Et c’est pour apporter des éclairages sur un certain nombre de propositions dégagées par la Commission dirigée par Amadou Mahtar Mbow et qui ont suscité l’ire de certains hommes politiques, notamment dans le camp du Président Macky Sall.
Il a d’emblée rappelé que tout ce qui a été fait par la Cnri l’a été à la demande du Président Sall. Tout a été fixé par le décret et les termes de références signés par le chef de l’Etat.
Parlant du projet de Constitution, il a fait valoir que «c’est une Constitution du citoyen sénégalais et non politique. Maintenant, nos dirigeants, nous voulons qu’ils aient un bail à durée déterminée strictement avec nous. Il ne peut pas être question que chacun vienne avec sa Constitution». D’où donc la limite
des mandats à deux fois 5 ans.
Et, évoquant l’âge plafond à 70 ans pour être candidat à la présidence, l’ancien premier ministre d’Abdou Diouf a fait savoir que «c’est une demande sociale. Nous avons une Constitution qui marchait sur un pied parce qu’elle avait légiféré pour le plancher à 35 ans, mais pas le plafond».
Pourquoi 70 ans comme âge plafond ?
Invité de l’émission «Opinion» sur Walf Tv, hier, Mamadou Lamine Loum de souligner que «c’est une question qui revient tout le temps. Donc, il y a deux solutions possibles, pour parler d’options et de fondamentaux dans la Constitution. Il y a des choses fondamentales qui ne peuvent pas être
marchandées, ce n’est pas un catalogue.
Vous avez des choses qui sont optionnelles. L’idée, c’est de dire on peut supprimer les 35 ans et ne rien faire, ni comme plancher, ni comme plafond. Mais on peut aussi dire qu’on choisit un plafond».
Sur les critères qui ont prévalu pour choisir 70 ans comme âge limite, l’ancien ministre du Budget et ancien Premier ministre de dire : «C’est l’âge sur lequel il y a eu un consensus à peu près accepté, disons, par les acteurs politiques et les citoyens. Et deuxièmement, ça correspond à un vécu historique
au Sénégal.
Le premier Président quittait le pouvoir à 75 ans. Si on ramène ça au mandat actuellement de 5 ans, pour quitter à 75 ans, il faut ne pas dépasser 70 ans. Quand on y rentre, cela veut dire qu’on peut être Président jusqu’à 75 ans».
«Il est temps que les équipes qui doivent arriver au pouvoir y viennent plus jeunes»
Aussi, soutient-il, «nous avons aujourd’hui 5% de Sénégalais qui ont plus de 60 ans. Je pense qu’il est temps de faire en sorte que les équipes qui doivent arriver au pouvoir y viennent plus jeunes. Il faut faire en sorte que nous ayons des règles générales impersonnelles. Parce que vous ne pouvez pas dire à quelqu’un vous ne pouvez plus officier comme docteur à plus de 65 ans, vous devez sortir de l’administration à 65 ans, et puis à 75 ans, vous dites je continue à diriger le pays».
Pour Mamadou Lamine Loum, il y a un problème à ce niveau. «5% je vous laisse ce chiffre», a-t-il lancé avant de souligner que, «cela vous donne une idée que même en 2050 nous serons plus de 9% à avoir plus de 60 ans et la classe d’âge des gens de 15 ans à 60 ans passera de 50 à 60 et quelques pour cents. Il faut aujourd’hui qu’on y retrouve quelqu’un de ce prototype pour diriger les affaires et il faut également là aussi qu’on arrête de juger par rapport à l’âge d’un tel ou d’un autre. Personne n’est
sorti de la cuisse de Jupiter pour occuper le devant de la scène».
Rappelant que la «question de l’âge est une vieille question», il ajoute : «Si vous vous reportez à l’histoire du Sénégal, c’est une question qui existe depuis qu’on a rédigé cet âge plancher». Pour M. Loum, «d’ici 2050, cela fera 35 ans et si on s’arrête à la règle des deux mandats, on aura 3 Sénégalais sur le million 500 000 foyers ou les 14 millions de Sénégalais qui auront l’honneur de diriger la République. N’ergotons pas sur l’âge de 70 ans, c’est de peu d’importance».
Plus de Président personne morale de son de parti
Le vice-président de la Cnri a abordé également la question des partis politiques en persistant que le président de la République ne doit plus être la personne morale de son parti. «Si vous êtes partisan de la séparation des pouvoirs, vous ne pouvez pas avoir une séparation réelle des pouvoirs avec un président
à qui on demande de se lever, d’être le champion de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire, etc. et qui doit en même temps s’occuper des questions de son parti et des questions de l’Assemblée nationale, des problèmes de députés, de problèmes de postes.
Si vous voulez avoir un parti qui s’émancipe de son chef, maintenant que les dirigeants sont nommés à durée déterminée, et que dans ce parti émergent d’autres compétences qui, demain, vont prendre la relève, parce qu’au bout de 10 ans ou maximum vous avez un changement, il faut que les partis apprennent à s’émanciper de leur chef, à être des officines de production dans l’offre politique», a défendu M. Loum, avant de préciser qu’«on n’a pas demandé au président de la République de démissionner de son parti.
On lui demande de ne plus occuper la tête». Toutefois, Mamadou Lamine Loum de préciser que la Cnri propose juste que le Président de la République ne soit «pas personne morale» de son parti, mais il en reste membre. «Si demain il y a un problème et qu’on doit dissoudre le parti ou vous sanctionner,
il y aura problème». «La loi sur les partis politiques, si on l’applique, je ne suis pas sûr qu’il y aura un parti qui ne serait pas dissout, si on reste dans l’application stricte des règles qui sont prévues dedans», a asséné M. Loum pour relever le fait que les partis politiques au Sénégal ne respectent nullement
la loi.
«La loi sur les partis politiques, si on l’applique, il n’y aura pas un parti qui ne serait pas dissout»
«Est–ce qu’il serait bon que celui à qui nous avons confié nos destinées et qui sera celui qui sera appelé en responsabilité à trancher, puisse être partie prenante ?», s’est-il aussi interrogé avant de clamer : «Nous avons fait preuve de réalisme, nous avons proposé justement que pour tout ce qui concerne les
partis politiques, pas seulement pour le chef de l’Etat, mais également les autres partis, que la mise en conformité avec les règles qui existeraient et les règles anciennes, se ferait à la fin du mandat actuellement».
«C’est une prise d’effet différée dans le temps encore jusqu’en 2017 et d’ici là nous pensons que largement le président aura les moyens de trouver un remplaçant dans son parti, de trouver celui qui l’aidera à gérer son parti jusqu’à ce qu’il termine son mandat», conseille-t-il.
LES QUOTIDIENS VIRENT A L'HEURE DU GROUPE CONSULTATIF DE PARIS
Dakar, 24 fév (APS) – La réunion des bailleurs de fonds du Sénégal qui s’ouvre ce lundi à Paris fait les choux gras de la presse quotidienne dont Le Quotidien qui affiche : ‘’le Sénégal au Groupe consultatif pour 1 853 milliards : Paris gagné’’.
Le Quotidien signale déjà que ‘’l’Etat rejette des propositions de financement’’ du Plan Sénégal émergent (PSE) dont les autorités vont plaider la cause au cours de cette rencontre de deux jours (24-25 février).
‘’Au premier jour de la rencontre (…) qui doit réunir le Sénégal et ses bailleurs potentiels, l’optimisme semble de mise dans le camp sénégalais. Le ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba, est même obligé de refuser certaines propositions de financement de dernière minute, car cela risque de dépasser de loin les objectifs que le gouvernement s’est imposés pour cette mission’’, rapporte le journal.
Le Soleil publie les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, dont l’ambition est de ‘’transformer nos atouts démocratiques en force économique’’.
Le journal gouvernement gouvernemental précise toutefois que ‘’le décaissement des financements du PSE s’étalera dans la durée’’.
‘’Tout le Sénégal émerge à Paris’’, écrit Le Populaire qui annonce un ‘’lundi crucial pour Macky (Sall) et le Yokkute’’.
Le journal donne la parole au ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba, qui dit n’avoir jamais ‘’vu autant de mobilisation pour le pays’’.
A la Une du même journal, le ministre du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, estime que ‘’c’est un instant très important pour notre pays qui se joue’’.
L’Observateur s’intéresse à la ‘’pléthore de la délégation sénégalaise’’ à cette rencontre et annonce que ‘’la France interpelle Macky’’. Mais précise, le même journal, ‘’le chef de l’Etat ne veut pas de folklore’’, au cours de cette rencontre.
‘’Nos soucis d’argent sont terminés ?’’, s’interroge, de son côté, La Tribune, au sujet de ce financement de 1 853 milliards de francs que tente de décrocher le Sénégal.
De son côté, L’As parle d’une ‘’bataille pour une pluie de milliards sur Dakar’’, avec un enjeu de 2964 milliards.
D’ailleurs, s’interroge, à son tour, Libération, Macky Sall ‘’aura-t-il les 2 964 milliards de FCFA’’ pour financer le Plan Sénégal émergent ?
‘’Aura-t-il plus ou moins dans la capitale française dont tous les grands hôtels affichent … Sénégalais ?’’, se demande encore le journal.
‘’Dans tous les cas, écrit Libération, selon diverses sources généralement bien informées ; les premiers signes annoncent de belles perspectives. Lors d’une réunion, tenue, en début de semaine, avec la Banque mondiale, Amadou Ba et son équipe auraient été félicités par ce principal bailleur de fonds, qui aurait alors promis de casquer’’.
En solitaire, Walfadjri fait sa manchette avec une interview de Mamadou Lamine Loum, vice-président de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), qui dit : ‘’Nous avons été surpris…’’ par les attaques contre les conclusions de cette commission. M. Loum soutient que les membres de la CNRI prennent ‘’avec philosophie ces tirs groupés’’.
‘’Polémique sur la réforme de la Constitution : Abdoulaye Dièye recadre le débat’’, affiche sud Quotidien. Selon lui, si cette réforme aboutit, elle va déboucher sur un saut qualitatif de la démocratie sénégalaise, par le biais du renforcement de l’Etat de droit et une plus grande stabilisation de nos institutions’’.