Selon un rapport du cabinet Dalberg, cité, hier, à Dakar, par le président du club Directeurs des systèmes informatiques (Dsi) Sénégal, une augmentation de 10 % de la bande passante peut occasionner 1,38 % de point de croissance.

Citant le rapport Dalberg sur les Tic et le développement, le président du club Directeurs des systèmes informatiques (Dsi) Sénégal, Jean Jacques Ntap, a soutenu qu’une augmentation de 10 % de la bande passante peut occasionner 1,38 % de point de croissance pour le cas du Sénégal. Cependant, il faut une politique à deux étages impliquant l’Etat et les entreprises, a-t-il ajouté. C’est tout l’importance des notions comme le cloud computing, la sécurité, l’Internet mobile ou encore le processus des entreprises, qui constituent d’ailleurs le thème central de cette quatrième édition de «Cio mag it forum», tenu, hier, à Dakar. A son avis, il faut s’appuyer sur ces concepts pour développer nos pays. Pour étayer ses propos, M. Ntap a cité un rapport de Boston consulting group selon lequel le centre de gravité des Tic est passé des pays développés vers les pays émergents et que le nombre d’internautes a augmenté de 238 millions à 1,3 milliard de FCfa. A sa suite, le directeur de publication de «Cio mag», Mohamadou Diallo, a soutenu que le «cloudcomputing» va s’imposer et imposer un changement de paradigme. Selon le directeur de cabinet du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Ababacar Guèye, le cloud computing va s’imposer au nom de l’externalisation et de la mutualisation des infrastructures. Cette solution permettra d’accéder à des niveaux de performances jamais égalés, a-t-il fait savoir. C’est pourquoi M. Guèye a invité toutes les entreprises sénégalaises à  s’intéresser à cet élan d’innovation et de modernité. Les conclusions des travaux contribueront à la stratégie nationale de développement de l’économie numérique.

Il a rappelé aussi la volonté des autorités à accompagner toutes les initiatives visant l’éclosion d’une société numérique inclusive. Selon lui, le rôle des Dsi n’est plus celui de gestionnaire de système d’information de l’entreprise. Le directeur de cabinet a, en outre, appelé les Dsi à s’impliquer dans la dématérialisation des procédures administratives et de la modernisation de l’Etat.

Les représentants de la société civile ne sont pas pour le moment convaincus de l’impact positif qu’auront les Accords de partenariat économique (Ape) avec l’union européenne sur les économies des pays ouest-africains. Ils proposent la mise en oeuvre d’un tarif extérieur commun (Tec) plus protecteur des économies.

« Les études qui ont été commanditées par la Cedeao montrent que ces accords ne sont pas profitables pour notre région. Et à l’heure actuelle, nous sommes au début du renforcement de notre intégration régionale. Des politiques sectorielles, comme celle agricole commune, ont été élaborées et sont en phase de mise en oeuvre. En plus, nous avons un sérieux problème de sécurité alimentaire, dû justement à l’incohérence des politiques », a souligné le vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest (Roppa), Ibrahima Coulibaly. C’était à l’occasion d’une réunion de consultation organisée, vendredi et samedi, à Dakar, par la Cedeao, en partenariat avec Enda Cacid. Pour ce dernier, la région doit d’abord mettre en place un Tarif extérieur commun (Tec) plus protecteur et créer les conditions pour que nos principaux produits de base soit bien protégés. « Pour nous, le Tec est la priorité des priorités. C’est pourquoi nous voulons le mettre en oeuvre afin de protéger nos frontières mais aussi développer la fluidité de nos échanges internes, pour qu’il y ait une dynamique dans l’économie sous-régionale », a soutenu M. Coulibaly. A son avis, il faudra d’abord construire notre économie régionale, le secteur agricole, le secteur des transports, la monnaie commune et la mise en place du Tec avant de parler d’accord de libre-échange.

« L ’Europe veut que nous lui donnions tout l’avantage préférentiel que nous donnerions à un partenaire des pays du Sud comme la Chine, l’Inde, le Brésil et autres, mais cela serait en contradiction avec notre volonté de diversifier nos partenaires commerciaux », a souligné le directeur exécutif du centre africain pour le commerce international et le développement (Enda Cacid), Cheikh Tidiane Dièye. « Nous devons laisser nos économies évoluer et aller dans la direction qui est la plus utile pour elle », at- il ajouté.

Se ressaisir pour pouvoir profiter des Ape

Le commissaire en charge du Commerce, des douanes et de la libre circulation au sein de la Cedeao, Ahmed Hamid, a noté que l’organisation a déjà exprimé sa position lors de la Conférence extraordinaire des chefs d’Etat tenue à Dakar en octobre dernier. « Nous avions exprimé notre position par rapport à l’offre d’accès au marché. Nous avions dit que nous ne pouvons pas aller au-delà de 75 %. Auparavant, nous étions à 70 % et nous avons évolué de cinq points pour décrisper les négociations. Nous attendons que notre partenaire observe une certaine flexibilité pour qu’on puisse trouver un point de rencontre », a-t-il souligné.

Les Ape peuvent bien profiter à la sous-région à condition que les pays membres de la Cedeao saisissent leur chance. « Si nous ne faisons rien d’exceptionnel, s’il n’y a pas de nouvelles impulsions économiques, s’il n’y a pas de nouvelles réformes économiques profondes, si nous ne nous ressaisissons pas et continuons à dormir comme on l’a fait par le passé, ce sera la catastrophe pour nous. Mais si nous nous révoltons économiquement, nous allons y arriver et cela va être positif pour nous », a-t-il soutenu.

Les pays africains réaliseraient des performances économiques s’ils parvenaient à exploiter les services offerts par les innovations technologiques et les avantages compétitifs dans les secteurs d’activités. C’est ce qu’a préconisé l’économiste chinois Justin Yifu Lin qui faisait une communication axée sur l’« Émergence en Chine et prospérité en Afrique : idées et opportunités».

Professeur d’économie à l’Université de Pékin, conseiller spécial du gouvernement chinois et économiste en chef de la Banque mondiale (2008-2012), Justin Yifu Lin, en visite au Sénégal, a animé une conférence économique sur «l’émergence en Chine et la prospérité en Afrique». Selon cet expert, le continent africain gagnerait des performances économiques en s’investissant dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic), mais aussi en exploitant les avantages compétitifs qu’offrent certains secteurs d’activité. A son avis, la réalisation d’un développement économique suppose l’existence d’industries performantes, productives et qui reposent sur l’innovation technologique. Cette dernière, a-t-il soutenu, reste déterminante dans le processus de transformation structurelle, par exemple dans le secteur agricole où on peut relever le niveau de production avec des rendements considérables. Ce qui permet d’obtenir des produits à hautes valeurs ajoutées. Cependant, a relevé l’économiste, cette innovation à effectuer dans les Tic reste confrontée à des problèmes liés aux risques et aux coûts.

L’expérience des parcs industriels en Afrique

Outre les innovations technologiques, les Etats africains peuvent également exploiter les secteurs d’activité dans lesquels ils disposent d’avantages compétitifs. Ce qui leurs permettra, selon le professeur Yifu Lin, de demeurer dynamiques et compétitifs sur le marché international. A ce titre, a-t-il indiqué, les pays pourront intéresser les investisseurs étrangers à ces domaines d’activité. Donnant l’exemple de l’Ethiopie en ce qui concerne les avantages compétitifs, le conférencier a expliqué que dans ce pays, les autorités ont très vite mis l’accent sur les produits manufacturiers, avec une importance capitale accordée à l’industrie des chaussures qui leur permet, aujourd’hui, d’exporter. Par conséquent, des chiffres d’affaires importants ont été enregistrés par l’Ethiopie dont le taux de croissance se situe autour de 8 % et est resté stable pendant plusieurs années. L’autre avantage noté par le spécialiste chinois, c’est la main d’oeuvre à bon marché des pays africains qu’il juge « très importante », avec une population estimée à près d’un milliard et majoritairement jeune.

Justin Yifu Lin est considéré comme l'un des principaux théoriciens du concept de « Parcs industriels », plus connu sous le nom de Zones économiques spécialisées (Zes). Il a déclaré que cette découverte a favorisé l'émergence dans plusieurs pays asiatiques mais aussi contribué à relever fortement la croissance dans beaucoup d’Etats africains, comme l’Éthiopie, le Rwanda, le Nigeria... A cet effet, le conférencier a invité les pays africains à prendre des mesures pour attirer les investissements directs étrangers en provenance des nations modèles et établir des incubateurs d'entreprises.

Des commerçants du marché Ndiarème sis à Guédiawaye ont organisé un sit-in hier pour protester contre la décision du préfet du département de faire quitter une partie de leurs collègues occupant un espace de plus de 2000 mètres carrés. Ils ont ainsi affiché une détermination à mener un combat contre l’autorité préfectorale.

Des commerçants du marché Ndiarème de Guédiawaye ont révélé qu’ils occupent le marché depuis 1972, et que par conséquent, le quitter brusquement dans les conditions imposées par le préfet de Guédiawaye leur porterait un énorme préjudice. C’est la raison pour laquelle ils se sont mobilisés hier sur le site pour manifester leur détermination à continuer à occuper le marché. Fougueux, les plus jeunes ont laissé entendre qu’ils sont prêts à y laisser leurs vies au cas où l’autorité préfectorale ne renoncerait pas à cette décision de les faire partir.

Un des responsables des commerçants répondant au nom d’Ameth Cissé a indiqué que le préfet leur a donné un ultimatum qui prendra fin le 30 janvier pour quitter la zone. Néanmoins, les propriétaires des 103 cantines ou étals ont déclaré qu’ils ne comptent pas bouger d’un iota. Dès lors, un bras de fer s’est engagé entre les deux parties. A ce titre, les manifestants ont révélé que les commerçants des autres marchés que compte le département de Guédiawaye leur ont promis leur soutien.

Les commerçants ont aussi affirmé que ce n’est que la semaine dernière que le préfet de Guédiawaye est venu leur remettre des sommations pour quitter le site au plus tard le 30 janvier. Cependant, les commerçants ont révélé que « d’autres préfets qui ont précédé l’actuel ont déjà tenté la même chose, mais pas un seul ne l’a encore réussi ». Nous avons tenté d’entrer en contact avec le préfet de Guédiawaye, mais son téléphone sonnait continuellement dans le vide.

Voici le Monde en bref du vendredi 24 janvier 2014 :

KIEV - L'opposition a reconnu sa déception jeudi après des négociations avec le pouvoir, qu'elle espérait décisives mais qui n'ont donné lieu qu'à de maigres concessions, et a enjoint les manifestants à tout faire pour éviter une nouvelle flambée de violences. Des milliers de manifestants ont envahi jeudi les administrations des gouverneurs de plusieurs régions de l'ouest de l'Ukraine, mettant la pression sur les relais du pouvoir en province.

WASHINGTON - Le vice-président des États-Unis Joe Biden a appelé le président ukrainien Viktor Ianoukovitch au téléphone jeudi pour le presser de trouver une "solution pacifique" à la crise dans son pays.

BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel a téléphoné au président ukrainien Viktor Ianoukovitch et lui a demandé de retirer les lois limitant les droits des citoyens à manifester.

BANGUI - La nouvelle présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, élue lundi par le parlement pour ramener la paix dans un pays déchiré par des violences interreligieuses, a pris ses fonctions jeudi après avoir prêté serment sur la constitution.

GENEVE - Les émissaires du président Bachar al-Assad et membres de l'opposition en exil vont s'assoir à la table des négociations à Genève pour des premiers pourparlers de paix aux chances minimes de succès, après presque trois ans de conflit en Syrie.

DAVOS (Suisse) - Le président iranien Hassan Rohani a cherché jeudi à Davos à séduire les investisseurs du monde entier, évoquant les nouvelles perspectives en Iran, une évolution que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ensuite niée à la même tribune.

CITE DU VATICAN - Le président François Hollande rencontre vendredi au Vatican le pape François, un entretien qui devrait être marqué par des convergences sur les crises internationales et la justice sociale, mais un désaccord profond sur les évolutions sociétales.

ADDIS ABEBA - Le gouvernement sud-soudanais et les rebelles menés par l'ex-vice président Riek Machar ont signé jeudi soir un accord de cessez-le-feu, qui doit être appliqué sous 24 heures.

SEOUL - La Corée du Nord a appelé vendredi à la fin de toutes les hostilités avec Séoul dans une lettre ouverte à la Corée du Sud, envoyée sur ordre du numéro 1 nord-coréen Kim Jong-Un.

MONTREAL (Canada) - Un violent incendie s'est déclaré au milieu de la nuit jeudi dans une résidence pour personnes âgées de l'Isle-Verte au Québec (est du Canada), faisant cinq morts selon un bilan qui pourrait s'alourdir considérablement, 30 personnes étant toujours portées disparues.

CALCUTTA - Une femme de 20 ans a été victime d'un viol collectif ordonné par un conseil de village en Inde en représailles d'une relation amoureuse, une nouveau crime sexuel dénoncé après le viol en réunion d'une étudiante qui avait scandalisé l'Inde en décembre 2012.

WASHINGTON - La Banque mondiale a annoncé jeudi une aide d'urgence de 100 millions de dollars pour la Centrafrique afin de tenter de répondre à la crise humanitaire dans ce pays déchiré par les violences interreligieuses.

RIO DE JANEIRO - Le budget officiel pour les jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro s'élève à 2,9 milliards de dollars, a annoncé jeudi le comité organisateur.

Mod’Lô et Eumeu Sène à la 2STV, ce vendredi à 20 heures
Avant leur confrontation du vendredi 31 janvier au stade Demba Diop, les deux adversaires se retrouveront ce soir à partir de 20 heures dans les locaux de la 2STV. Un face to face qui sera animé par le présentateur de Bantamba, Bécaye Mbaye, Modou Lô et Eumeu Sène répondront ainsi aux questions des journalistes qui feront déplacement. Un événement qui sera retransmis en direct sur la première chaîne de télévision privée au Sénégal, la 2STV.

Aladji Mbaye Guéweul très courtisé
Aladji Mbaye Guéweul a marqué les esprits en prenant le dessus sur Boucher de l’écurie Mor Fadam. C’était en lever de rideau du combat entre Lac Rose et Garga Mbossé. Depuis cette belle victoire, le coéquipier d’Ama Baldé est très courtisé par les promoteurs. Ses nombreux supporters ne doivent pas être surpris s’il obtient assez un nouveau combat.

Prince, Aziz et Gaston en retard
Lors de la réunion convoquée par Mamadou Bâ conseiller technique du ministre des Sports et Moustapha Ndiaye directeur du stade, les promoteurs sont venus en retard. Seul Kandji Productions et Pape Abdou Fall sont arrivés à l’heure. Prince, Aziz Ndiaye et Gaston Mbengue les principaux concernés ont débarqué bien après le début de la rencontre. Plus de ponctualité pour défendre ses intérêts.

Beau Gars / Gora Sock régularisé jeudi passé
Le promoteur Serigne Mor Ndiaye de Guéweul Productions a régularisé ses combats du 8 février 2014. C’était depuis le mercredi passé devant le directeur administratif du CNG, Ndiamé Diop. Le grand combat de cette première journée de Serigne Mor Ndiaye mettra aux prises Beau Gars et Gora Sock. Les autres combats sont : Mbeuss (Door Doorat) / Mame Balla 2 (Pape Diop), Thier (Keur Massar Mbollo) / Diamalaye (Yoff Mbollo), Balla Sègue (Boy Niang) / Lumière (Djimboring), Elton Jr (Balla Gaye) / Karbala (Rock Energie) et Reuw (Pape Diop) / Boy Malika.

Le CNG à Palmarin pour le gala de Khalifa Sow
L’instance dirigeante de la lutte sera ce samedi 25 janvier 2014 à Palmarin pour le gala de lutte simple organisé par Khalifa Sow. Alioune Sarr et son équipe vont en profiter pour confectionner des licences à certains lutteurs trouvés sur place. Pour rappel, la mise proposée par Khalifa Sow pour ce gala est de 500.000 FCFA.

Mbaye Tyson pète la forme 
Mbaye Tyson était au stade municipal de Yoff vendredi passé. C’était lors du combat qui avait opposé Van Damme (Rock Energie) à Gaïnako (Boy Bambara). Le poulain de Tyson avait accompagné un des parrains qui, selon lui, est son ami. Les amateurs qui l’ont aperçu ont bien apprécié son état de forme. Vivement un combat pour Mbaye Tyson.

Parcelles croit à la victoire finale
Si à Pikine, les supporters pensent que la victoire est déjà en poche, que dire des habitants des Parcelles Assainies. Au fief du Roc des Parcelles, on ne pense même pas une seconde à une défaite face au Fou de Tay Shinger. Pour eux Modou Lô va battre Eumeu Sène avec la manière et rentrer avec le drapeau Bécaye Mbaye aux Parcelles.

Des banderoles à l’effigie d’Eumeu Sène déployées à Pikine
Le choc du 31 janvier prochain au stade Demba Diop entre Modou Lô des Parcelles et Eumeu Sène de Boul Faalé est parti pour battre tous les records d’affluence. A Pikine, les fans se mobilisent, chacun de son côté, pour soutenir leur idole, afin qu’il dompte Modou Lô. Et c’est l’effervescence, puisque dans toutes les artères de la Ville, des banderoles à l’effigie d’Eumeu Sène sont déployées un peu partout.

Gaston Mbengue quitte la réunion
Venu en retard, Gaston Mbengue a, à peine assisté à la réunion. Il restera juste le temps de prendre la parole. Après quoi, le Don King de l’arène a tout simplement craché son venin, s’offusquant de la procédure avant de prendre congé de l’assistance et de retourner à son travail. Un comportement qui n’a pas du tout été apprécié. 

FRANCE L1 : LILLE / RENNES À 19H30 - Gana et Souaré pour rebondir
Après une brillante fin d’année 2013, Lille d’Idrissa Gana Guèye et Pape Ndiaye Souaré n’a pas débuté 2014 sous les meilleurs auspices. Les Nordistes qui restent sur deux défaites consécutives face à Reims et Saint-Etienne sont distancés dans la course au titre par la PSG et Monaco. La 3ème place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions est ainsi loin d’être assurée avec la menace de St-Etienne et Marseille.
3ème de la Ligue 1 française à seulement 4 points du Paris SG à la trêve hivernale, Lille d’Idrissa Gana Guèye et Pape Ndiaye Souaré est maintenant à 10 longueurs du leader parisien. Avec deux défaites de suite en championnat contre la modeste formation de Reims à domicile (1-2) et un des rivaux pour une place européenne, Saint-Etienne (2-0), les Dogues ne sont plus aussi irrésistibles qu’avant. Distancé pour la 2ème place directement qualificative à la Ligue européenne des champions par Monaco qui compte 5 longueurs de plus, le club des anciens pensionnaires de Diambars, Gana Guèye et Pape Souaré, est aussi sous la menace de des Verts de Saint-Etienne qui n’ont plus que 5 points de retard sur Lille. Sans oublier Marseille qui, avec 32 points et un match à disputer, n’a pas encore dit son dernier mot. La seconde partie de saison risque d’être très difficile pour les hommes de René Girard qui commencent à perdre leur atout principal qui était leur bonne défense.
Victoire impérative ce soir
Avant l’hiver, les Nordistes se basaient sur une défense hermétique pour écoeurer leurs adversaires avant de leur donner le coup de grâce. Pape Souaré et les siens n’avaient encaissé que 8 buts. Une performance qui faisait d’eux la meilleure défense de la Ligue 1 devant les grands favoris comme le Paris SG et Monaco. Aujourd’hui encore, l’arrièregarde lilloise (12 buts encaissés) est toujours la moins perméable du championnat de France mais ne compte plus que 2 buts encaissés de moins que le PSG et son dauphin, Monaco (14 buts encaissés). Alors qu’il reste encore 17 journées à disputer en Ligue 1, Lille doit se remobiliser au plus vite pour éviter d’être distancé par les équipes de tête qui impriment un rythme infernal, très difficile à supporter. Les coéquipiers de Gana et Souaré ont aussi intérêt à surveiller leurs arrières car d’autres formations sont à l’affût pour leur subtiliser la 3ème place qualificative au tour préliminaire de la Champions League européenne. C’est pourquoi la victoire est quasi impérative, ce soir, face à Rennes de Cheikh Mbengue et Cheikh Tidiane Ndiaye.

OM : Diawara agacé par certains de ses coéquipiers
Diawara fait aussi partie des anciens très agacés par le comportement de certains de ses coéquipiers. Barré par Lucas Mendes la saison passée, «Souley» avait montré l’exemple et n’avait pas bronché. Les états d’âme des nouvelles recrues, surtout quand elles frôlent la vingtaine d’années, le rendent furieux. Quelques réactions parfois immatures de Giannelli Imbula avec ses coéquipiers, conjuguées aux retards et à la nonchalance de Benjamin Mendy, avaient eu du mal à passer. Les errements défensifs des deux jeunes recrues, laissant Mandanda et Diawara seuls face aux vagues niçoises mardi, n’ont fait qu’enfoncer le clou.

Lens : Ndiaye Dème apprécie la Coupe de France
Face à Avranches au tour précédent de la Coupe de France, Ndiaye Dème Ndiaye avait été décisif lors de son entrée en jeu, en étant à l’origine du deuxième but lensois et buteur sur le troisième. Et mardi face au SC Bastia, l’ailier lensois a remis ça en inscrivant un superbe but d’une frappe énorme à la 94ème minute, permettant aux Sang et Or de se qualifier pour les 8èmes de finale de la Coupe de France. Dème Ndiaye, qui joue peu en Ligue 2, aura peut-être marqué quelques points pour grappiller du temps de jeu dans les semaines à venir.

Ballon d’Eau fraîche 2013 : Omar Daf candidat
Le Ballon d’Eau fraîche, pendant 100% positif du Ballon de Plomb, récompense un parmi les joueurs qui font encore aimer le football. Porteurs d’un peu de légèreté, de fidélité et de bonne mentalité, ils font du bien à un sport en mal de personnalités positives et à un pays fâché avec ses footballeurs. Dix candidats ont été désignés: Zoumana Camara (Paris SG), Omar Daf (Sochaux), Romain Danzé (Rennes), Vincent Enyeama (Lille), Bafétimbi Gomis (Lyon), Cédric Hengbart (Auxerre / AC Ajaccio), Lionel Mathis (Guingamp), Loïc Perrin (Saint-Étienne), José Saez (Valenciennes), Jérémy Sorbon (Caen / Guingamp).

Newcastle : la délivrance approche pour Cissé
Papiss Cissé s’apprête à quitter Newcastle. Barré par la concurrence du côté de St James’s Park, l’attaquant sénégalais devrait rejoindre dans les prochaines heures Besiktas. Si l’on en croit le Daily Mail, un prêt jusqu’en fin de saison pourrait être conclu entre les Magpies et l’écurie turque. En cas de transfert, la direction du Besiktas serait même prête à débourser 7,5 millions de livres, soit plus de 9 millions d’euros, pour s’attacher les services du footballeur âgé de 28 ans. Depuis le début de saison, l’ancien Messin n’a été titularisé qu’à six reprises en Premier League par Alan Pardew (un but), la faute à la présence du Français Loïc Rémy.

Affaire…
Hier soir, la Cbao Attijariwafa Bank a présenté le bilan de son exercice 2013. En marge de la
cérémonie, le Directeur général de cette banque qui est au cœur de l’actualité politico-judiciaire avec l’affaire Aïda Ndiongue, du nom de l’ancien Sénatrice libérale emprisonnée sur ordre du procureur de la République pour enrichissement illicite portant sur 47 milliards, a rompu le silence. Abdelkrim Raghni, dont la banque est accusée de n’avoir pas joué franc jeu dans cette affaire et de presque même de s’être fait complice d’Aïda Ndiongue en ne la dénonçant pas à la Centif, a tenu à mettre les choses au clair. «Les coffres-forts sont loués par les banques pour que les clients puissent y déposer leurs biens en toute liberté. Mais les banques ne gèrent pas les coffres», a-t-il dit à nos confrères de la Rfm. Visez la suite

…Aïda Ndiongue
Se montrant encore plus saignant, le Marocain de souligner en guise de comparaison que «la location des coffres-forts, c’est comme si je vous loue un appartement, je ne peux vous dire ce que vous allez faire de ce logement. Ou si je vous loue une voiture, je ne peux pas vous dire vers quelle destination vous allez partir». Tempérant par la suite son propos, le Dg de la Cbao Attijariwafa Bank de relever que sur un plan général, il ne peut pas parler d’affaires qui font l’objet d’instruction aujourd’hui. «Le coffre- fort, il est loué au client qui en dispose comme il veut et c’est tout ce que je peux dire. Mais nous, on n’a pas violé de loi», se défend-t-il encore sans manquer de lancer que «la vérité n’est pas toujours ce qui est interprété sur la place publique». «Mais je ne peux pas me prononcer sur ce sujet, ni vous dire qui est convoqué et qui ne l’est pas. C’est des sujets que seule la justice peut traiter. Et le pouvoir judiciaire est la seule habilitée à parler de ces sujets», a conclu Abdelkrim Raghni.

Fouille
Ça fait l’actu : Aïda Ndiongue lourdement chargée - 47 milliards, ça pèse énormément - par le Procureur de la République n’est pas au bout de ses peines. Après la charge du procureur qui a fouillé les coins et recoins des comptes et coffres des banques, son domicile a été également fouillé hier par les gendarmes. Selon nos capteurs, les hommes en bleu n’ont laissé aucun «rox» (coin). Ils ont passé au peigne fin la maison de la dame. Que cherchaient-ils ? Notre langue au chat. Mais sûr et certain que la traque de «ndawsi» et de ses biens ne fait que commencer véritablement.

Bijoux d’Aïda
Et à ce sujet de traque des biens de l’ancienne sénatrice, des langues particulièrement venimeuses proches des libéraux l’ont fait claquer grave hier. De quoi blablataientelles ? «Xana» de choses qui, si le procureur les entend, va s’arracher les… cheveux. Ou plutôt se gratter rageusement la calvitie.
Ces langues hyper élastiques balaient d’un revers de la main les accusations du procureur au sujet des bijoux de la responsable libérale que le procureur a estimé à près de 15 milliards. Pour ces contempteurs de Serigne Bassirou Guèye, en lieu et place de tout cela, ce sont deux… grands «mbuus» (sachets) de parures qui ont été retrouvés dans les coffres. Ces contre-arguments ébranleront-ils Proc’ ?

La Cbao fait…
Pour en revenir au Dg de la Cbao Attijariwafa Bank, il faut noter qu’il a profité du cocktail servi, hier, à ses invités et partenaires, pour non seulement présenter les voeux à la clientèle, mais aussi faire un bilan de ses innovations de l’année 2013. A ce propos, le Dg déclare que sa banque a conforté ses acquis en se hissant au sommet du podium, en sa qualité de première banque du Sunugaal avec le premier réseau national étendu au pays de la zone : Burkina, Niger et bientôt Bénin. En plus, de bonnes choses ont été réalisées. Il s’agit, selon le Dg, de l’inauguration de l’académie de formation qui a pour but l’accompagnement de la formation et la préparation des nouveaux cadres. Mais aussi la poursuite du développement du réseau national par l’ouverture de 6 nouvelles agences qui portent à 163 l’effectif du réseau, dont 96 agences et 90 points de vente de transferts. 

…Son bilan 2013
Et ce n’est pas tout, puisque le Dg a aussi annoncé l’ouverture d’une nouvelle future agence au Niger et un nouveau projet est déposé et autorisé par les autorités pour l’ouverture au Bénin. Sans compter le lancement d’une carte prépayée appelée «Kalpé». Après ces réalisations, la Cbao a eu «nak» des récompenses. Elle a été plusieurs fois primée, notamment par l’Uemoa avec le premier prix pour la qualité de service et la performance de la monétique au niveau de la région. Ce qui est une source de motivation pour le Dg qui déclare qu’en 2014, la banque continuera à répondre efficacement à la demande de la clientèle et restera sans cesse à son écoute pour mieux l’accompagner dans ses projets.

Bad
La Banque africaine de développement (Bad), va organiser à «Ndakaaru», les 30 et 31 janvier prochains, un atelier régional de partage et d’apprentissage sur le thème : «L’évaluation au service de l’apprentissage. Cap sur la transformation : leçons de l’expérience». L’objectif visé est de faire un rappel des expériences du passé en ce qui concerne les actions et stratégies pour une meilleure prospective. Les échanges porteront notamment sur trois domaines problématiques en Afrique que sont les Etats fragiles, l’eau et l’assainissement, les infrastructures et l’intégration régionale, le secteur privé.

Démission
La saignée se poursuit à «Rewmi». Après les responsables nationaux, c’est au tour de responsables à la base de quitter le parti de Mara Seck. Après plusieurs mois de gel de ses activités, Ndama Sarr, Secrétaire général départemental des femmes de «Rewmi» à Mbacké vient ainsi de rompre avec le maire de Thiès. Elle dénonce un manque de considération et une léthargie notoire du parti, faisant que l’espoir qu’elle nourrissait sur Idy comme une alternative crédible au Président SMS s’effrite de jour en jour. Ndama Sarr, connue pour ses critiques acerbes contre «El Pistolero» Lo, n’a pas encore révélé sa future destination. Mais tout porte à croire qu’elle pourrait rejoindre le parti de SMS dans un futur très proche.

Dénonciation
Le Collectif des partis de l’opposition sur la revue du Code électoral, qui s’est réuni, hier, au siège de «Rewmi», a fait dans la dénonciation. «Suite à la réunion d’installation de la Commission technique de revue du Code électoral du 20 janvier 2014 à la Direction de l’automatisation des fichiers, la Direction générale des élections (Dge) s’était engagée à mettre à notre disposition un document de base devant servir de support aux travaux de la commission technique, le mardi 21 janvier 2014, au plus tard. Et à ce jour, aucun document n’a été remis par les services compétents», lit-on dans un communiqué qui nous est parvenu, hier. Ledit Collectif dit déplorer «vivement» ce qu’il considère comme un «manquement» qui tend, selon lui, à «installer le doute et la méfiance, et qui pourrait porter préjudice au bon déroulement des travaux de la commission ». «Nous tenons à prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur le fait que l’autorité du ministère de l’Intérieur engage sa responsabilité dans le retard des travaux de la Commission technique», conclut le cadre précité.

Sira Ndiaye
Les sinistrés de l’incendie du quartier Téfess de Mbour ont reçu le soutien de leur député, Sira Ndiaye. En effet, nos capteurs ont filmé cette dernière, hier, dans son fief en train de s’investir dans le social. Le député y était pour venir en aide cinq foyers dévastés par un incendie dans le courant du mois dernier. De ce fait, le député leur a offert des lots de savons, des détergents, de l’eau de javel, des sacs de riz, des cartons d’huile, une enveloppe financière, des tissus et de boubous, entre autres. Un acte hautement salué par les bénéficiaires et le chef de quartier. Ce dernier, au nom des victimes, a remercié la jeune députée Sira Ndiaye pour son engagement envers la population mbouroise, avant d’inviter les populations à la soutenir dans sa «mission et son engagement politique».

Fondation…
Le Président de la Fondation Bill Gates pour le Développement global, Christopher Elias, a exprimé son soutien au Plan Sunugaal Emergent lancé par SMS, renseigne un communiqué qui souligne qu’il considère cette initiative comme une des meilleures voies que doivent emprunter les Etats africains dans la prochaine décennie, pour réaliser leur développement. «J’ai échangé avec le Président (SMS) sur le Plan (Sunugaal) Emergent. Je pense que c’est la voie à emprunter, et je pense qu’il s’agit en
effet d’un excellent plan pour développer le (Sunugaal) et servir d’exemple à toute l’Afrique», a-t-il indiqué à l’issue d’une audience que lui a accordée SMS en marge du Forum de Davos.

…Bil Gates
M. Elias a déclaré partager l’optimisme de SMS, quant au développement de l’Afrique. «Aujourd’hui, sur les sept pays qui réalisent le taux de croissance le plus élevé du monde, cinq sont des pays africains. Je partage aussi son optimisme quant au rôle de la Jeunesse africaine», a dit M. Elias qui a aussi salué la coopération entre sa fondation et Sunugaal, sur les questions de traitement de l’eau, de la santé, de l’éducation, en indiquant que «non seulement cette coopération est exemplaire, mais nous sommes en train de l’appliquer dans d’autres pays. Et en cela, le (Sunugaal) sert d’exemple».

Auditions
Après Bara Sady, l’ex-Dg du Port, c’était autour, hier, de Mouhamed Soumaré, l’ancien financier d’être auditionné. Et contrairement à son ex-boss, Soumaré n’a pas duré dans le bureau du juge. Tout juste une bonne heure au cours de laquelle, rapportent nos capteurs, il n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune responsabilité dans cette affaire, n’étant pas membre de la commission des marchés. Il n’a pas été le seul à nier. Selon nos capteurs, les autres co-inculpés ont tous nié les faits qui leur sont reprochés. 

Gréviste
Le Cadre unitaire des syndicats d’enseignants était ce jeudi à Touba pour une visite chez Serigne Sidi Mactar Mbacké. La délégation composée de Dame Mbodji, Sg du Cusems, Pape Amadou du Sudels et Mafall Fall du Reel a été reçue par le Khalife général des mourides peu après la prière de 14 heures. A sa sortie d’audience, Dame Mbodji, qui faisait face à la presse, dit avoir fait part au guide de la communauté mouride de leur volonté  d’apaiser l’année scolaire en répondant à son appel du Magal. Toutefois, M. Mbodji et ses camarades comptent dérouler un troisième plan d’action. Pour ne pas en arriver à cette éventualité, le grand cadre sollicite du Khalife une intervention auprès de SMS, seul capable, à son avis, de mettre fin à la crise. «Les ministres de l’Education et de la Fonction publique ont fait montre d’une incompétence à résoudre la crise scolaire. Par conséquent, le Président reste notre seul interlocuteur valable», dira Dame Mbodji qui affiche un optimiste quant à une issue heureuse, après les assurances et prières de Serigne Sidi Mactar Mbacké.

Salihou Keita bombardé Sg de l’Anpej
La décision n’est pas encore officielle, mais «L’As» vous la file en mille. Le poste de secrétaire général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) est pourvu. Ceux qui le convoitaient dans l’ombre peuvent se résigner. Macky Sall a porté son choix sur Salihou Keita, ancien Directeur général de l’Agence nationale de recasement des marchands ambulants (Anama). Le chef de l’Etat qui veut aller vite n’a donc pas perdu de temps, malgré le «guedd» (la bouderie) de Birame Faye. Pour lui, dit-on, l’Agence doit commencer à fonctionner le plus rapidement possible. Parce que «nak» le temps presse et la question de l’emploi des jeunes est une bombe. 

Dg de l’Ipres
Le feuilleton de la nomination du directeur général de l’Ipress continue de plus belle. Hier, des conseillers nous ont appelé pour demander à «l’autre camp» d’arrêter la manipulation. Selon eux, tout s’est passé dans les règles de l’art. Il n’y a eu aucun problème durant tout le processus. Mieux, Racine Sy, disent-ils, n’a pas boudé un seul instant. Il est resté du début à la fin de la réunion et les choses se sont déroulées le plus normalement du monde. Ce que confirme Mody Guiro. Selon le Pca de l’Ipres, le processus n’a connu aucun couac. Les deux candidats Mbengue et Guèye (Karim Cissé s’étant désisté) ont été régulièrement auditionnés par les membres du conseil. Le secrétaire général de la Cnts de dire que de l’ouverture à la fermeture de la séance, tout s’est passé dans la plus grande transparence et le plus grand calme. 

Dg de l’Ipres (bis)
Maintenant, explique-t-il, le processus continue son cours. Le bureau de l’Ipres va piloter le dossier avant de saisir à nouveau le Conseil. A quand la nomination du Dg ? Mody Guiro demande aux uns et aux autres de laisser le bureau et le Conseil faire leur travail de la manière la plus sereine possible. «Dès que le travail sera terminé, vous serez informés; mais pour le moment, laissez-nous faire le travail», conclut-il. Du côté de Racine Sy, même position. Le magnat de l’hôtellerie a d’abord tenu à expliquer les excellentes relations qu’il entretient avec son grand frère Mody Guiro, avant d’abonder dans le même sens que lui. Selon Racine Sy qui garde malgré les accusations tout son calme, il n’y a jamais eu de bouderie lors de la réunion. «Je suis resté du début à la fin du Conseil, avant de me rendre à une autre réunion». D’autres membres du Conseil soupçonnent le candidat Guèye de vouloir faire pression sur les membres du Conseil mais, assurent-ils, cela ne passera pas.

Sénégal et Afrique du Sud dans le top 10 mondial en matière de parité politique
Abonné aux derniers rangs, le Sénégal se distingue au moins sur le plan de la parité. Selon l’Ocde, notre pays intègre en même temps que l’Afrique du Sud le top ten mondial en matière de parité politique. Mais il est encore loin du Rwanda où la Chambre des députés compte dans ses rangs plus de femmes que d’hommes. Tout de même, il est beaucoup mieux classé que de grands pays de démocratie comme la France qui est au 44ème rang avec seulement 27 % de députées. En tout cas en Afrique le principe de représentation équilibrée devient de plus en plus une réalité, avec des femmes qui occupent de hautes fonctions. Le dernier exemple est Catherine Samba-Panza, chef d’Etat par intérim de Centrafrique. 

Haïdar El Aly entendu par des députés
Le ministre de la Pêche  Haïdar El Aly a le vent en poupe  ces temps-ci, même si dans cette affaire d’arraisonnement de bateaux  où on espérait plus d’un milliard,  les Russes n’ont payé à l’arrivée que 600 millions. En tout cas hier, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar l’a convoqué dans un hôtel de la place avec comme ordre du jour : rencontre d’information et de partage au sujet de l’arraisonnement du Oleg Naydanov, mais aussi échange sur la stratégie nationale de lutte contre le pillage des ressources halieutiques. 

Amadou Tidiane Talla 
Sitôt les plénières terminées, le député apériste de Vélingara est rentré au bercail en vue de la restitution des travaux menés par l’Assemblée. Aussi en sa qualité de  responsable de l’Apr, le député Amadou Tidiane Talla de Médina Gounass a initié, en collaboration avec Chérif Sabaly Pca de Sodagri, Sanghé Mballo , Boubacar Camara président du conseil de surveillance de la case des tout-petits, dans tout le département, des meetings de sensibilisation et de massification du parti présidentiel.  Selon nos radars, pour une fois tous les responsables ont fait bloc sans tendance pour prêcher la bonne parole.  

Aéroport-Syriens
Et nous reparlons des Syriens que les Cap Verdiens disent avoir refoulés au Sénégal samedi dernier. Hé bien, tout porte à croire qu’il n’en est rien. Très réactif, le Commissaire Niang de l’aéroport Léopold Sédar Senghor a dit que cette affaire n’existe pas. Mieux, il a consulté le manifeste de Sénégal Airlines de samedi et il n’y avait que deux Sénégalais et des Cap Verdiens qui ont embarqué du Cap Vert dans le vol de Sénégal Airlines. Le Commissaire Niang d’indiquer que ses services sont très vigilants et travaillent avec toute la rigueur qui sied.  

Keur Mousseu et sa première ambulance
Depuis sa création en 1990, la communauté rurale de Keur Mousseu vient d’étrenner la première ambulance de son histoire. C’est pourquoi la cérémonie de réception a été à la dimension de l’évènement. Auparavant, c’est le véhicule du Président du Conseil rural Momar Ciss et les taxis clandos qui servaient de moyens de transport pour évacuer les malades. Selon le Pcr Momar Ciss, la communauté rurale n’hésitera pas à mettre la main à la poche pour l’entretien, le carburant et le paiement du chauffeur. L’ambulance a été offerte par une association française à la Croix rouge sénégalaise, qui l’a à son tour mise à la disposition de Keur Mousseu. Daniel Lebon, au nom de l’association a également mis à la disposition des populations des semences qui font partie des dernières semences sélectionnées en France. Il s’y ajoute l’électrification de l’Ecole de Sagnafil pour permettre aux élèves d’être au diapason des nouvelles technologies de l’information.

Plan Sénégal Emergent
Excellente nouvelle pour le Plan Sénégal Emergent. Le Président de la Fondation Bill Gates pour le Développement global, Christopher Elias, a exprimé son soutien au Plan. Selon le service de comm de la Présidence de la République, ce Plan est l’une des meilleures voies que doivent emprunter les Etats africains dans la prochaine décennie, pour réaliser leur développement. M. Elias a aussi salué la coopération entre sa fondation et le Sénégal sur les questions de traitement de l’eau, de la Santé, de l’Education, en indiquant : «non seulement cette coopération est exemplaire, mais nous sommes en train de l’appliquer dans d’autres pays et en cela, le Sénégal sert d’exemple».

«Arc-en-ciel» félicite Aïdar…
Dans le cadre de l’affaire du bateau russe qui était sur toutes les lèvres cette semaine, le mouvement «Arc-en-ciel» a félicité le Ministre Ali Aïdar pour la gestion «patriotique» du dossier du navire russe, coupable de pêche illicite dans les eaux territoriales sénégalaises. C’était lors de la réunion du bureau du mouvement.  Mais pour Mamadou Dieng président national du mouvement, il urge d’étudier avec des partenaires des mécanismes d’accès à la ressource, pour éviter la présence quasi permanente des grandes  flottes internationales aux larges des côtes sénégalaises. Il poursuit à travers le communiqué : «le Sénégal, de par sa position géographique, est traversé par les espèces pélagiques migratoires qui demandent une gestion plus réaliste». Par ailleurs, «Arc en ciel» tient à rappeler au ministre  de la Pêche que l’armement national  qu’il entend protéger est quasiment inexistant et que ce sont souvent des navires italiens, espagnols ou français, placés sous notre pavillon national par des mécanismes de prête-nom, qui  pillent  à leur tour et  en toute légalité, les ressources halieutiques.» 

… Et dénonce les enfants talibés dans les rues
Toujours dans son analyse des questions brûlantes de l’actualité nationale, le mouvement «Arc-en-ciel» a dénoncé la présence des enfants-talibés dans les rues de Dakar et dans la presque totalité des grandes villes du pays. Dans ce registre Mamadou Dieng et Cie interpellent le Président Macky Sall «pour qu’il prenne la pleine mesure du phénomène devenu une question nationale». En effet, disent-ils, tout le  monde sait que «les enfants-talibés ne fréquentent aucun Daara connu à Dakar et constituent  simplement des instruments d’exploitation de l’enfance déshéritée, sous le couvert de la religion». Pour le Bureau du Mouvement, le phénomène de la mendicité de manière générale et de la mendicité des enfants en particulier, a pris une dimension qu’on ne doit plus tolérer davantage. Car c’est l’image du pays qui est en jeu, et «cela appelle la mobilisation de tout le monde».

Léonie Diabang écope de 10 ans de travaux forcés
Dix ans de travaux forcés et 5 millions d’amende, telle est la peine qui a été infligée hier à l’accusée Léonie Diabang par la Cour d’Assises de Thiès. Domiciliée au quartier Mbour 1, elle a été épinglée le 10 mars 2010 par les éléments de la brigade de recherches du commissariat du premier arrondissement de Thiès. Une grande quantité de chanvre indien avait été découverte dans son domicile, dissimulée dans divers récipients. Alors qu’elle était passée aux aveux lors de l’enquête préliminaire, allant jusqu’à préciser qu’elle s’était ravitaillée au niveau de son village natal en Casamance, elle a tenté de se dérober à la barre. Ce qui ne lui a servi à rien car elle a été condamnée à dix ans de travaux forcés et une amende de cinq millions de francs Cfa, pour détention et trafic de chanvre indien.

Le directeur des systèmes informatiques des douanes, Alioune Dione a apporté quelques éclaircissements sur le processus de dématérialisation des procédures douanières. Dans cet entretien accordé à Seneplus, À Dione il explique les avantages de cette dématérialisation et exhorte les passeurs de pièces à se reformer pour exercer dans les nouveaux métiers qu’engendre le processus de dématérialisation.

Apres la tenue du forum IT de la Douane quels sont les nouveaux chantiers qui s’ouvre a l’administration douanière dans son processus de dématérialisation ?

D’abord je tiens à souligner que nous sommes satisfait de l’organisation de ce forum car nous avons enregistré une forte affluence de participants. Divers milieux intéressés par les techniques de l’information comme les universitaires, les fournisseurs de solutions et l’administration entre autres ont participé positivement dans les échanges. Ensuite pour revenir à votre question, je dirai que les perspectives sont énormes. L’évolution technologique étant permanent nous avons parlé du Cloud, des Plans de reprise d’activité, des technologies vertes etc. Les perspectives sont ouvertes et très intéressantes mais il faut simplement pour l’administration de la Douane y aller avec beaucoup de prudence parce que nous gérons un secteur très sensible.

L’utilisation de l’outil informatique par la Douane a t-elle un lien direct avec l’augmentation des recettes douanières notée ces dernières années ?

Absolument, l’administration douanière est dans un processus de dématérialisation de ses procédures. Et quand on dit dématérialisation cela veut dire que toute la chaine devient numérique il n’y a pas de déplacement, il y’a moins de perte de temps, il y’a plus de fluidité.Ce qui permet de gagner en temps dans l’exécution des procédures et qui gagne en temps gagne forcément en recette. Effectivement l’augmentation importante du volume des recettes est due en grande partie certes à la mobilisation des agents mais surtout à la technologie qui a été mise à la disposition de ces agents.

Ce processus de dématérialisation a-t-elle un intérêt particulier pour les populations en général et particulièrement les déclarants ?

La dématérialisation a un avantage certain pour les populations et les acteurs. L’augmentation des recettes douanières permet à l’Etat de mieux faire face a ses charges. Et sachant que ce processus de dématérialisation a engendré en grande partie la hausse des recettes il est donc évident que la dématérialisation est d’une grande importance pour les populations. Cependant pour les acteurs c’est a dire les commissionnaires en douane agréés les transitaires gagnent en rapidité, notent plus de transparence, ils peuvent tracer et situer les déclarations, ils se déplacent moins et font de moins en moins recours a des services intermédiaires ainsi ils gagnent en temps, économisent plus ce qui entraine une plus grande productivité a leur niveau. Les populations ont aussi senti l’intérêt de cette dématérialisation parce qu’avec le processus le dédouanement d’une voiture qui pouvait prendre à l’époque plusieurs jours se fait maintenant en quelques heures.

Il y’a les porteurs de pièces qui craignent de perdre leurs emplois a cause de ce processus, la dématérialisation ne risque t-elle pas de créer des chômeurs?

C’est vrai que beaucoup de personnes craignent de perdre leurs emplois à cause de la dématérialisation parce qu’ils pensent que l’informatique en agrégeant les fonctions va créer une perte d’emplois. Ce qui n’est pas exactement le cas. Ce qu’il faut noter c’est  qu’il y’a de nouveaux métiers qui se créent. Et la dématérialisation va amener les personnes qui sont dans des métiers qui n’ont plus un grand intérêt a se reconvertir. Il y’a une sorte de balance certains métiers comme les porteurs de pièces vont progressivement perdre leur importance au profit de nouveaux métiers qui émergent comme ceux qui sont chargés de faire le scanning. Il y’a de nouveaux métiers qui émergent et les gens doivent se requalifier en se formant. Nous savons tous que la dématérialisation engendre globalement une augmentation du volume d’affaires. Ce qui veut aussi dire une augmentation du personnel donc une grande offre d’emplois