Responsable au sein de l’Alliance pour la République (Apr), Sokhna Awa Diop Mbacké apporte sa contribution au projet du gouvernement de créer 500.000 emplois. Pour jouer sa partition et apporter sa pierre à l’édifice, elle envisage de transformer la zone des Niayes en un bastion de cultures vivrières destinées à l’exportation, afin de lutter contre le chômage. Sokhna Awa Diop Mbacké était en meeting ce samedi dans son fief.
Dans son ambition de créer 500.000 emplois durant son mandat, le président de la République pourra compter sur Sokhna Awa Diop Mbacké. Cette dernière, après avoir longtemps vécu en Europe, est rentrée au bercail avec dans ses valises un programme de développement pour Pikine.
Pour sa première sortie, la responsable apériste a organisé pour décliner son ambition de faire de sa localité un exemple de pôle d’émergence. Revigorée par la forte mobilisation, elle s’en est prise aux hommes politiques avant d’annoncer ses projets. «Je suis fatiguée de la politique politicienne qui consiste à habiller et à convoyer des militants pour applaudir durant les manifestations politiques. Je veux mettre mon expérience au service de ma localité. Je suis porteuse de projets de développement, j’ai opté pour une politique de développement et pour une politique sociale afin d’aider les femmes et les jeunes de Pikine», déclare-t-elle.
Persuadée que le gouvernement ne peut pas tout faire, elle a invité les expatriés et les ressortissants de Pikine à travailler main dans la main pour développer la localité. S’appuyant su l’esprit entrepreneurial, elle entend miser sur l’exploitation des Niayes, une zone arrosée en abondance. Toutefois, elle tient à préciser que sa démarche n’est pas motivée par un couronnement politique au niveau local. «Je ne suis pas là pour briguer la tête d’une quelconque mairie. Je suis là pour œuvrer pour le développement de Pikine, pour contribuer à la réinsertion des jeunes, pour améliorer les conditions de vie des femmes et pour permettre de résorber le taux de chômage», jure-t-elle.
A Pikine, soutient Sokhna Awa Diop Mbacké, les rares familles qui ont un niveau acceptable le doivent à leurs fils partis à l’émigration.
La candidature de Serigne Mboup fortement réclamée, il pose ses conditions
Si le président de la Chambre de commerce de Kaolack accède à la requête de ses proches et sympathisants, Madieyna Diouf aura alors un challenger de taille lors des élections locales. Serigne Mboup subit un intense lobbying de la part de ses partisans afin qu’il présente sa candidature pour le fauteuil de maire de Kaolack. Pour le moment, le boss du Ccbm a adossé sa réponse à un certain nombre de conditions.
Jouissant d’une certaine influence dans la sphère économique de Kaolack dont il est le président de la Chambre de commerce, Serigne Mboup pourrait faire son entrée sur la scène politique. En tout cas, ses amis et proches ne rêvent que de cela. Eux qui souhaitent le voir succéder à Madieyna Diouf à la mairie de Kaolack.
A les en croire, depuis l’arrivée de Serigne Mboup à la tête de la chambre consulaire, ils se sont rendu compte que l’heure de libérer la ville de l’emprise des politiciens qui ont montré leurs limites a sonné. Pour eux, «il est temps de confier les destinées de la ville à un acteur de développement de la trempe de Serigne Moup afin d’attirer les investisseurs et partenaires pouvant octroyer à Kaolack les moyens financiers de son essor». Fatou Mbengue indique qu’elle et ses amis vont inciter à leur «président» et désormais leader à se présenter.
Pour sa part, Serigne Mboup pose tout de même un certain nombre de conditions. Il souhaite d’abord finaliser ses projets de développement au niveau de l’institution consulaire. Ce qui lui permettrait de se décharger de certaines fonctions afin d’être un maire résident qui va s’attaquer aux problèmes de Kaolack. En attendant, il promet de participer d’une manière ou d’une autre aux élections locales en instituant un comité d’audition de tous les candidats à la municipalité. Histoire de contribuer à une meilleure gestion
Le fonds de solidarité pour la promotion des daaras lancé
Par ailleurs, Serigne Mboup a consacré sa visite dans la capitale du Saloum au Fonds de solidarité pour la promotion des daaras. Pur produit des daaras (écoles coraniques), il a eu une séance de travail avec de nombreuses personnalités locales, parmi lesquelles des maires et maîtres coraniques et l’imam de la grande mosquée de Médina Baye, Cheikh Tidiane Aly Cissé pour alimenter le fonds de solidarité pour la promotion des daras. Séance tenante, il a décaissé cinquante millions comme contribution personnelle. A sa suite, d’autres bonnes volontés comme l’imam de la mosquée, l’opérateur économique Lamine Tall… ont tenu à apporter leur contribution.
UNE UNIVERSITÉ AMÉRICAINE DÉCOUVRE UNE PLANTE CAPABLE D'ÉRADIQUER LE PALUDISME
Ngaparou (Mbour), 16 juin (APS) – Une université américaine a découvert une plante dénommée Nepeta Cataria qui ''pourrait être une solution'' pour l’éradication du paludisme au Sénégal, en Afrique et en Amérique latine, a révélé le chimiste français Franck Phélippeau.
‘’Il existe une solution qui permet d’éradiquer le paludisme dans tous les pays d’Afrique, y compris même ceux d’Amérique latine. Cette solution provient du Nepeta Cataria’’, a-t-il notamment précisé, ajoutant qu’une expérience est en cours au Burundi où la plante est cultivée.
Il a fait cette révélation samedi à Popenguine (Mbour) au cours d’un point de presse animée par les responsables de la Fondation Aïdara Chérif. ‘’J'ai essayé d’entrer en contact avec le cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, sans succès.
C’est ainsi que j’ai décidé de récupérer la graine pour la planter afin de la donner aux populations pour leurs problèmes de santé liés au paludisme’’, a-t-il dit. Selon Franck Phélippeau, ''cette plante a une capacité répulsive dans la feuilles, qui est vingt fois supérieure à n’importe quelle autre répulsive actuelle. ‘’Si vous prenez une feuille de cette plante et que vous la passez entre les mains, vous ne serez jamais piqués dans la journée par une moustique’’, a-t-il signalé.
‘’Et pourtant, ça fait maintenant un an qu’elle existe et que rien ne bouge. Cela me rend fou, parce qu’en un an, beaucoup de personnes sont décédées du paludisme. Elles sont 3000 personnes décédées, par jour, du paludisme en Afrique et 5000 individus dans le monde, par jour, et rien ne bouge’’, s’est inquiété le chimiste.
Cette situation s’explique, d’après lui, par la mainmise de l(industrie pharmaceutique. ‘’Tout le monde cherche à déposer un brevet ou à développer des solutions de produits chimiques ou de synthèse’’, a-t-il relevé. ‘’Je n’ai rien inventé moi, mais je suis basé sur une étude qui a été menée il y a deux ans et qui a été publiée par une université américaine.
Quand j’ai voulu les conclusions de l’étude en question, ça m’a rendu fou, parce que je ne supporte pas certaines idées’’, a-t-il dit. ‘’C’est qu’il y a deux ans que cette université américaine s’était rendue compte que cette répulsive était très importante et peut protéger, au moins, 95% de personnes contre la paludisme’’, a dit Franck.
Pour le docteur en Pharmacie, Mohamed Tamba, il faut retourner aux valeurs ancestrales. Il estime qu’il faut ‘’s’enraciner fortement’’ sur les valeurs ancestrales avant de s’ouvrir à l’extérieur. ‘’Il faut que les Sénégalais et les Africains reviennent à leurs valeurs ancestrales’’, a lancé Dr Tamba.
La communauté internationale veut coûte que coûte que le Mali organise une élection présidentielle au mois de juillet. La date initiale du 7 juillet a été repoussée au 28 juillet par le Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, lors de la Conférence des donateurs organisé au mois de mai dernier à Bruxelles. Le gouvernement a confirmé cette nouvelle date pour le 1er tour de l’élection présidentielle et le 2ème tour pour le 11 août.
Réuni en Conseil extraordinaire des ministres, le gouvernement malien a fixé les dates des 1er et 2ème tours de l’élection présidentielle tenant compte de l’état des préparatifs. Ainsi, le collège électoral est convoqué le dimanche 28 juillet 2013, pour le 1er tour, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que le second tour pour le 11 août.
Selon le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités, Moussa Sinko Coulibaly, la liste électorale est fin prête, le matériel aussi ; à l’exception de quelques localités du nord où il faut renouveler les équipements. Cette détermination de l’organe de transition reflète parfaitement la position de la communauté internationale, pressée de voir le Mali recouvrer son intégrité territoriale. Malgré cette volonté affichée des partenaires qui ont récolté plus de 3 milliards d’euros pour la reconstruction du pays et la relance de l’économie, la question de départ, à savoir l’indépendance de l’Azawad, reste encore posée.
La majorité des Maliens et des observateurs croient que la France veut tordre la main à Bamako pour la reconnaissance du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), comme un groupe armé différent des autres. Donc, un groupe avec lequel on peut et doit dialoguer. A cet effet, le Mali a désigné un émissaire qui le représentera autour de la table de dialogue avec le MNLA. Le médiateur Blaise Compaoré a déjà balisé le terrain pour la reprise du dialogue entre l’émissaire Tiebilé Dramé et les rebelles touareg.
Bamako semble prêt pour un dialogue constructif, mais reste ferme quant au désarmement du MNLA et au retour de l’Etat dans la région.
Paris rectifie le tir
Le chef de la diplomatie française s’est rendu, pour la 2ème fois, au Mali depuis l’intervention de l’armée française en janvier. «Je suis venu pour m’imprégner de l’état d’avancement de l’organisation des élections», a expliqué Laurent Fabius, le 28 mai à Bamako. Il a affirmé, à cette occasion, que les élections auront lieu au Mali, y compris à Kidal. Selon lui, il est évident qu’il doit y avoir les élections à Kidal, comme partout ailleurs. «J’ai dit, il y a déjà longtemps, qu’il ne peut pas y avoir deux armées dans le même pays» a-t-il ajouté. «Nous soutenons l’intégrité du Mali, la défense de la laïcité et le processus électoral qui doit s’appliquer partout dans le pays», a-t-il soutenu.
Un discours rassurant pour Bamako qui lève, désormais, l’équivoque sur une quelconque intention de la France néocoloniale qui a redoré son blason auprès du peuple malien. Mais la question touareg a failli ternir une nouvelle image, chèrement payée. Cependant, la France n’exclut pas d’encourager une politique de régionalisation qui reconnait la spécificité administrative à Kidal. Un long processus que seul le dialogue peut aider à concrétiser... Une délégation du MNLA a été reçue par le président Compaoré à Ouagadougou. Les ténors du MNLA ne semblent pas exclure une reprise du dialogue mais ne semblent pas, non plus, renoncer à l’autonomisation de l’Azawad. C’est donc, autour de cette cruciale question que Bamako et Kidal reprendront les discussions. Pour la majorité des Maliens, c’est une perte de temps de favoriser de nouveaux cadres d’échange autour de la question touareg.
Quelle couleur pour le scrutin de juillet ?
La préparation matérielle de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain ne causera certainement pas de problèmes. Les propositions financières fusent de partout pour rassurer. A la Conférence des donateurs à Bruxelles, le Mali a obtenu plus de promesses qu’il ne s’y attendait pas. Plus de 3 milliards d’euros promis par les bailleurs pour la reconstruction du pays. A cela s’ajoutent d’autres appuis dans le cadre de l’aide au développement. La Banque Mondiale vient d’allouer une aide additionnelle de 66 milliards Fcfa pour appuyer le système éducatif, la sécurité sociale et l’Agriculture. De son côté, la Suisse vient de promettre un soutien de 3 millions de franc suisse au processus électoral tandis que le PNUD promet le recensement de l’ensemble des réfugiés pour leur participation au scrutin.
L’autre avancée notoire dans l’organisation du scrutin, c’est l’existence du matériel électoral qui avait été distribué dans les localités avant le coup d’état du 22 mars 2012. Celui-ci a été détruit dans les régions du Nord par les groupes armés mais son renouvellement ne pose aucun problème.
Mais, la grande question reste jusqu’ici, la présence du MNLA à Kidal. L’armée malienne avait promis d’entrer à Kidal avant le 15 mai dernier. Des questions internes ont dû empêcher la réalisation de ce projet cher aux Maliens. Pourquoi nos militaires ne sont pas encore à Kidal ? Telle est la question fondamentale que l’on se pose dans les rues de Bamako et partout ailleurs, dans le pays. Pour la 1ère fois depuis l’intervention française et de la communauté internationale, la population de Gao a manifesté pour contester contre la position confuse de la France face à la question des rebelles touareg. A la Place de l’Indépendance de Gao, on pouvait lire, sur des pancartes, le 30 mai 2013, «Oui à l’Opération Serval, mais non à la partialité de la France dans la crise du Nord».
C’est dans cette même cité des Askia, Gao, où avaient commencé les manifs anti-islamistes, l’année dernière. En rehaussant le ton face la question touareg, on risque d’assister à un nouveau développement du conflit malien.
Que pensent les Maliens des dates de la Présidentielle ?
A quelques semaines du scrutin, la majorité des Maliens qualifie de «juste» et de «mal choisie» la date des échéances électorales. Parce qu’elle ne donne pas suffisamment de temps pour l’organisation matérielle et une localité comme Kidal est toujours occupée par des groupes armés. Elle est aussi «mal choisie» puisqu’elle coïncide avec la saison des pluies et le mois de Ramadan, risquant d’influencer négativement sur la participation des fidèles musulmans et des agriculteurs. S’y ajoute l’accès difficile à certaines localités à cause de la pluie.
«En cas de pluies, certaines personnes, notamment celles âgées, risquent de ne pas franchir leur portail», telle est l’inquiétude d’Oumar Macalou, exploitant agricole. Il y a aussi la préparation psychologique, interpelle Samba Diarra, un jeune cadre. «Si je devrais donner une consigne, je demanderai de voter pour ceux qui ont suffisamment "mangé". Et pour cause, ils sont déjà rassasiés et devront donner le meilleur d'eux-mêmes. Mais si c’est un néophyte, une fois au pouvoir, il cherchera à se remplir ses poches», dit M. Diarra. Safiatou Maïga, résidente de Bamako, originaire de Gao, renchérit : «Seul le peuple malien peut sauver le Mali. Lui seul est maître de son destin. Alors, ensemble, nous devrions entamer des marches à l'instar de la population de Gao pour faire entendre notre volonté, celle de libérer tout le Mali et d'étouffer le projet balbutiant d'autonomie à propos de Kidal et ses environs».
Depuis l’agression du Nord du pays, sous Amadou Toumani Touré jusqu’à la reprise du dialogue entre Bamako et le MNLA en passant par le règne des islamistes et l’appui de la communauté internationale, le Mali se cherche. Il a besoin d’une élection libre et transparente. Un scrutin bâclé pourrait ramener le pays à la case de départ, avec le risque d’un nouveau putsch ou une crise post-électorale. «Si on a pu donner un an à l’organe de transition pour recouvrer l’intégrité territoriale du pays, alors pourquoi anticiper les élections alors que Kidal n’est pas encore libéré ?». Telle est la grave interrogation que se posent les Bamakois, dans les grins (grand’ place) autour des tasses de thé.
Ce qui est sûr, la communauté internationale, qui vient de renouveler son appui au Mali lors de la Conférence des donateurs, a désormais son mot à dire pour ce qui concerne toute question susceptible de faire avancer le processus de reconstruction du pays. Les élections auront-elles lieu à la date du 28 juillet ? Rien n’est moins sûr, malgré la détermination du président Dioncounda Traoré et de son équipe…
Alain Giresse : ‘’Nous avons eu l’efficacité et l’engagement tant recherchés’’
Monrovia, 16 juin (APS) - Alain Giresse, le sélectionneur national commentant la victoire (2-0) de son équipe, s’est félicité de ''l’efficacité et de l’engagement'' des joueurs dans cette rencontre jouée contre le Liberia dans un contexte difficile.
‘’Avec la pelouse, nous n’avions pas besoin d’esthétique, il fallait être efficace et engagé dans la partie. C’est ce qu’on a vu ce soir’’, a expliqué le sélectionneur national trouvé dans le bus qui ramène les joueurs à leur hôtel.
''Le contexte et les conditions étaient difficiles mais les joueurs ont fait un match d’homme en faisant le dos rond et réussissant les gestes qu’il fallait'', a-t-il dit, soulignant qu’il y avait de l’engagement et de la prise de décision.
‘’Je suis très content d’avoir gagné cette première rencontre dans un tel contexte’’, a-t-il affirmé, relevant qu’après avoir dominé le match contre l’Angola, ''il fallait retrouver l’efficacité ce soir''. ''Ce que l’équipe a réussi et il faut s’en féliciter et continuer de travailler par la suite, a-t-il précisé.
Giresse a affirmé que tout le groupe est à féliciter des partants aux remplaçants. ‘’C’était une bataille de tous les instants et personne n’a lâché’’, a indiqué le sélectionneur national qui dit avoir eu des sueurs froides en début de 2-ème période quand l’arbitre siffla systématiquement contre le Sénégal. Il a conclu que ''dans un tel contexte avec une équipe si jeune, il faut saluer le comportement des joueurs''.
Me El Hadji Diouf et Moussa Fall : deux frères utérins en course pour une même mairie
ELECTIONS LOCALES 2014 SOUS HAUTE TENSION A KAOLACK
La ville de Kaolack sera certainement celle où la conquête de la coquette mairie sera âprement disputée en 2014. Quelques semaines après l’annonce de la candidature de Me El hadj Diouf, son frère utérin Moussa Fall crée son parti nommé APRODEL (Alliance pour la Promotion du Développements Local) et déclare officiellement sa candidature. Les deux frères qui ont cheminé ensemble depuis la mise sur pied du Parti des travailleurs et du peuple (PTP) de Me El Hadji Diouf, se sont séparés récemment pour des causes non encore élucidées.
Pour la première fois de son histoire, la ville de Kaolack enregistrera au départ de la ligne pour la course à la Mairie deux frères. Me El Hadji Diouf aura comme adversaire principal son frère Moussa Fall, secrétaire général de l’Alliance pour la promotion du développement local (APRODEL).
Une dualité inimaginable. Il y a quelques mois, les deux frères s’entendaient à merveille. Ils ont travaillé ensemble depuis la création du PTP. Moussa était le bras armé du parti de son grand frère à Kaolack. Il était chargé de la massification du parti dans la région. Une mission que ce dernier considère comme accompli avec des visites de proximité qui ont abouti à la grande mobilisation organisé par le PTP pendant la campagne électorale 2007 pour la réélection du président Wade. «A la veille de ce grand meeting j’avais amené El Hadji au lieu où devait se tenir l’évènement et quand il a vu l’étendue de la place il m’a posé cette question : es-tu sûr de remplir cet endroit ? Le jour-j la place a refusé du monde » se rappelle Moussa avec le sentiment du devoir accompli.
«BOUROU SALOUM» LE TITRE DE LA DISCORDE
Cette période est aujourd’hui loin derrière et les frères rivaux vont livrer une lutte sans merci pour la conquête de la mairie de Kaolack. Il semblerait que la conquête de la mairie est l’une des principales causes de la rivalité farouche qui existe entre les deux frères. Selon certains militants proches des deux frères, Moussa a toujours exprimé ouvertement son désir de devenir maire de la ville. Son frère El Hadji était d’accord sur le principe. Mais dernièrement, ce dernier a changé de discours et a voulu être le candidat du PTP aux locales dans le Saloum. Une décision que le jeune Moussa a pris comme une trahison.
Les populations de Kaolack choisiront leur maire mais ces élections qui se profilent à l’horizon, resteront inédites dans cette vieille ville qui portait glorieusement le nom de Saloum, à sa tête un roi connu sous le nom de « Bourou Saloum » qui veut dire roi du Saloum. Un titre que Maitre El Hadji Diouf reprend souvent à son compte en se glorifiant et se bombant le torse : «Je suis le roi du Saloum » a-t-il l’habitude de dire. Mais d’aucuns pensent dans cette vieille ville du Saloum, Moussa Fall présente les meilleurs aptitudes pour porter ce nom si évocateur de «Bourou Saloum». Et aujourd’hui comme dans les grandes royautés le futur maire de Kaolack sera sûrement le vainqueur de ce duel sans merci que ces deux frères sont en train de se livrer.
VIDEO
Les Lions dominent le Lone Star (2-0) et reprennent la première place
Dakar, 16 juin (APS) - L'équipe nationale de football du Sénégal a repris la première place du groupe J des éliminatoires du Mondial 2014, suite à sa victoire (2-0) sur le Liberia, dimanche à Monrovia.
Les deux buts du Sénégal ont été inscrits par Papiss Demba Cissé aux 18e et 53-ème minutes de jeu.
Le Sénégal a 9 points, devançant l'Ouganda, son prochain adversaire, d'une longueur.
DP WORLD INTRANSIGEANT, MACKY RECULE
EXCLUSIF SenePlus : UN ACCORD DEVRAIT ÊTRE SIGNÉ CE LUNDI : PAS DE 10% POUR LE SÉNÉGAL ET LEVÉE DE LA MISE SOUS ADMINISTRATION PROVISOIRE
En exclusivité, SenePlus.COM est en mesure d'annoncer que l'Etat du Sénégal et DP World se dirigent inexorablement vers la signature d’un accord qui satisfera la société émiratie mais pas tout à fait l’Etat du Sénégal. En effet, après plusieurs jours de négociations laborieuses avec une délégation de haut niveau envoyée par DP World à Dakar, l’Etat du Sénégal a fini par abdiquer en renonçant aux 10% qu’il comptait arracher au concessionnaire du port autonome de Dakar en plus du reliquat de 24 milliards FCFA. Selon une source proche du dossier contactée par SenePlus.Com, «un accord sera probablement signé» ce lundi entre les deux parties. Cet accord devrait également inclure la suspension de la mesure de placement sous administration judiciaire de DP World Dakar.
Selon les informations en possession de SenePlus.Com l'Etat du Sénégal aurait renoncé à sa participation de 10% dans le capital de DP World contre le paiement du reliquat du ticket d'entrée pour un montant de 24 milliards de francs CFA. La même source précise que cet accord en vue, inclue «un engagement du Sénégal à annuler la mesure d'administration judiciaire prise contre DP World Dakar», cité dans le cadre de la traque des biens mal acquis d’être en connivence avec l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, incarcéré à la mi-avril pour enrichissement illicite présumé.
Après de laborieuses négociations entreprises avec Dubai Port World à Dakar sur les «conditions de la participation sénégalaise» dans les projets de la société dans le pays, les autorités sénégalaises ont fini par lâcher du lest face à « l’intransigeance» de la société émiratie, indique la source de SenePlus.Com. En effet, cette dernière s’est refusée tout compris consistant à céder 10% à l’Etat du Sénégal après qu’elle a pris l’engagement le 7 juin dernier de rendre 24 milliards de reliquat de son droit d'entrée à l’Etat du Sénégal.
SenePlus.Com annonçait en exclusivité la semaine dernière que ces négociations sont menées discrètement à l’abri de tout bruit, a fortiori de la moindre camera fouineuse. Nous précisions que le «point d’achoppement» entre le Sénégal et DP World, dans ces difficiles négociations, était justement ces fameux 24 milliards de reliquat.
En effet, avant le démarrage des activités au port autonome de Dakar Dubaï Port World à Dakar, le concessionnaire du terminal à conteneur avait fait deux propositions à l’Etat du Sénégal : soit Dakar acceptait une part de 10% dans le capital de la société, soit il recevait le montant de 24 milliards de DP World. Le Sénégal avait opté pour la seconde proposition.
Notons que DP World n’avait pas versé une partie du reliquat si ce n’est la semaine dernière qu’elle a pris l’engagement de le faire. Mais une fois que l’engagement est pris pour le versement de ce reliquat, logiquement, l’Etat du Sénégal ne devrait plus attendre autre chose dans le cadre de ce contrat. Mais Dakar ne voyait pas les choses de la même manière.
Le Sénégal voulait et le reliquat de 24 milliards et les 10%. Une concession que DP World n’est pas prête à faire comme elle l’a démontré dans ces négociations.
Pour rappel, la société avait envoyé la semaine dernière une délégation de haut niveau avec son conseiller juridique, lequel était au cœur de ces négociations difficiles.
In fine, SenePlus.Com apprend qu’un « accord est en vue entre les deux parties ce lundi 17 juin. En clair, le Sénégal se résigne à se limiter à ses 24 milliards de reliquat. Toutefois, certains observateurs proches de ce dossier estiment que l’Etat du Sénégal en acceptant, cet accord fait perdre environ 15 milliards de francs CFA comparé à celui assigné sous l’exercice de l’ancien président Me Abdoulaye Wade.
Pour mémoire, c’est dans le cadre de la traque des biens mal acquis que les relations entre le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Dakar et les autorités sénégalaise ont commencé à connaitre quelques incertitudes. Le fils de l’ancien chef d’Etat Karim Wade, qui était au faîte de sa puissance quand la société dubaiote commençait à s’installer au Sénégal via sa filiale DP World Dakar, est soupçonné d’être le propriétaire de DP World Dakar.
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) attribue au fils d’Abdoulaye Wade une fortune importante évaluée à 694 milliards de francs CFA, composée sociétés diverses, compte offshore, biens immobiliers entre autres. Sur toutes ces propriétés qui lui sont attribuées, DP World Dakar représente à elle seule plus de 300 milliards de FCFA.
Les revenus faibles ont-ils enfin trouvé la solution ?
Utile mais cher. Tel pourrait être l’intitulé de la perception du rapport entre les populations à faibles revenus et l’Assurance. Aujourd’hui, la Micro-assurance, avec ses coûts bas et ses modalités simples, semble en mesure d’apporter les réponses adéquates.
«L’assurance ? Ce n’est pas pour les petites bourses. J’emploie au moins 15 tailleurs, mais honnêtement, on n’est pas assuré. Il m’est arrivé de demander des renseignements, mais les prix qu’on m’a donnés étaient trop chers. Je n’y ai plus pensé…». Ces propos de Babacar Samb, Maitre tailleur, dans une petite entreprise employant au moins une vingtaine de personnes, suffiraient pour décrire la conception que bon nombre de gérants de petite entreprise ou évoluant dans des secteurs d’activités à faible capacité financière ont de l’assurance.
Aujourd’hui, les chiffres sont effarants. En effet, près de 80% de la population sénégalaise vit sans assurance-maladie. Pire, certains ne savent même pas à quoi cela renvoie. Et certains ne prennent conscience de son importance qu’après un dommage. C’est l’exemple de Mor Fall, ce vendeur de bois au Parc Lambaye de Pikine. Situé au cœur du Parc, M. Fall a vu à deux reprises, son magasin prendre feu, pendant la nuit. Et à chaque fois, les pertes sont estimées à coup de millions qui partent en fumée mais qui n’ont jamais été dédommagés. Parce que tout simplement, monsieur n’est pas assuré.
«La première fois que j’ai eu cette mésaventure, une compagnie d’assurance s’est approché de moi. Mais, c’était cher ce qu’ils me demandaient de payer alors que je venais de connaitre un tel désastre. Un malheur ne venant jamais seul, j’ai connu un autre incendie deux mois après. Là, je connais l’importance de l’assurance, mais c’est encore cher. J’en connais beaucoup qui sont intéressés depuis que j’ai eu ce problème, mais avec la conjoncture, ce n’est pas évident…», soutient-il.
Avec cette cherté, beaucoup avaient recours à l’assurance à crédit, mais depuis que l’Article 13 du code CIMA est entré en vigueur et interdisant le crédit, la donne a changé.
C’est l’exemple de ce gérant de restaurant au Marché Gueule Tapée. «Je travaillais avec un monsieur qui est dans une compagnie d’assurance, il me donnait l’assurance et je payais par tranches. Maintenant, il me dit que ce n’est plus possible», explique-t-il non sans ajouter que depuis lors, il n’est plus assuré.
Aujourd’hui, la réalité sur le marché de l’Assurance est que les cibles ne sont pas très variées. Aussi nombreuses soient-elles, les compagnies ont en commun de viser les personnes et les entreprises très structurés, à l’assise solide. Ce qui impacte considérablement sur les coûts.
Agent de développement communautaire et assistante sociale, cette dame, la cinquantaine, qui a requis l’anonymat, fait partie de celles qui ne voient pas l’intérêt de l’assurance. «On a une mutuelle de santé, c’est tout. Mais, je ne suis pas assurée, ni moi, ni ma famille. C’est cher, je pense que les autorités devraient plus voir les possibilités d’offrir des services beaucoup plus adaptés au pouvoir d’achat des Sénégalais», lance-t-elle.
La Micro-Assurance, la solution miracle ?
S’ils reconnaissent, presque toutes, l’importance de l’Assurance, les populations déplorent, en même temps, qu’elle reste encore chère et très souvent inadaptée à leurs besoins. Si pour les entreprises formalisées, la chose semble plus simple, ce n’est pas le cas pour le secteur informel. Alors, quelle stratégie pour toucher et intéresser ces populations à la taille non négligeable ? Les assureurs semblent avoir trouvé la réponse. C’est du moins la mission première du Pool Micro-Assurance Santé (PMAS). Lancé par six compagnies que sont NSIA, CNART, CGA, ASS, ASKIA et SALAMA, elles s’engagent à faciliter, aux côtés des autorités, l’accessibilité aux services de soins à l’ensemble des populations, en passant par les groupements organisés du secteur informel.
«L’Assurance-maladie classique coûte très cher et même le cadre moyen ne peut y accéder. Du coup, il fallait trouver une solution pour 80% des populations qui ne bénéficient pas de couverture médicale. Le PMAS a été créé avec l’appui du Centre International de Développement et de Recherche, de l’Agence Française de Développement et celui du Bureau International du Travail, qui ont accepté d’accompagner le projet financièrement et techniquement. Il a été mis en place pour permettre aux Sénégalais d’avoir accès aux soins de santé avec des coûts d’assurances à leur portée, puisque selon les statistiques disponibles, seuls 20% de la population bénéficie d’une couverture maladie...», a déclaré Abdoul Aziz Fall, Directeur du PMAS lors du lancement du Pool.
Avec le PMAS, la cible est, en priorité, les groupements organisés (artisans, commerçants détaillants du secteur informel, paysans, pêcheurs, artistes, etc.), les élèves des banlieues et des zones rurales… Les garanties assurées vont de la consultation aux interventions chirurgicales en passant par les actes ambulatoires, de laboratoire, de radiologie, les maladies, accidents et médicaments en pharmacie privée. Les tarifs sont compris entre 1 290 et 30 900 Fcfa/ an/ personne. Mieux, les prestations sont effectuées en tiers payant, c’est-à-dire une prise en charge directe des frais de soins. Dans leur entendement, ce système facilite l’accès et le financement des soins de santé en évitant aux clients d’avoir à exposer des dépenses pour ensuite se faire rembourser.
D’après une voix autorisée comme Mamadou Faye, Actuaire et patron de Sen Assurance Vie, la Micro-assurance peut être un tremplin vers la Couverture maladie universelle, mais demande, selon lui, quelques efforts, de part et d’autre.
«Il faudrait mettre en place un système d’Assurance maladie universelle basé sur la solidarité nationale. Tout le monde pourra accéder à un minimum de soins de santé sans être obligé de payer directement de sa poche au moment où il tombera malade, En ce qui concerne les modalités de mise en œuvre, je pense qu’elles doivent être implémentées de façon progressive. Il s’agira chronologiquement du développement d’expériences pilotes pour la couverture des travailleurs de l’économie informelle et des indigents, de la couverture des travailleurs du Secteur public et du Privé. Il sera aussi envisagé l’extension progressive de la couverture pour les travailleurs des secteurs informels et agricoles, pauvres et non pauvres, pour atteindre une couverture totale de la population à moyen et long terme. Le financement pourrait être assuré par l’Etat, ses démembrements, les bénéficiaires du système et les partenaires techniques et financiers», argumente-t-il.
Son confrère et autre expert du secteur, Mamadou Racine Bathily, détaillant les contours de la micro-assurance, estime que ce sont des besoins objectifs, c’est-à-dire, largement partagés, qui sont visés. Par exemple, la délégation de la prise en charge des soins en cas de maladie, la sécurisation des frais de scolarité de l’enfant, la garantie de la reconstitution du capital en cas d’incendie de l’outil de travail, le remboursement du crédit en cas de décès ou d’invalidité de l’emprunteur, etc. Pour lui, «la seule spécificité se trouve dans le niveau des capitaux assurés (et donc des primes), le circuit de gestion, la simplicité relative des contrats pour les adapter à la cible, dans l’ensemble, moins riche et moins éduquée », dit-il.
Un tremplin vers la Couverture maladie universelle
Depuis que le nouveau gouvernement est arrivé en 2012, la Couverture maladie universelle est placée au cœur des priorités. Et si l’on se réfère aux objectifs du PMAS, force est de reconnaitre qu’il peut bien servir de levier. En tout cas, si l’on en croit M. Mor Adj, Président de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA), l’objectif est d’atteindre d'ici 2016, plus de 80% de taux de couverture en soins de santé. Un objectif semblable à celui du gouvernement dans la couverture universelle. Selon le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, à l’heure où seulement 20% de la population sont couverts, le travail à faire est énorme.
«Avec le partenariat scellé avec le PMAS, ce taux pourrait être relevé sensiblement, pour atteindre l’objectif de Couverture maladie universelle. C’est dire que nous sommes en ligne droite par rapport aux souhaits du Chef de l’Etat qui porte personnellement le plaidoyer et place la couverture maladie de base au niveau des priorités de son premier mandat. Le PMAS pourrait apporter le professionnalisme et l’expertise nécessaires aux mutuelles de santé qui ont toujours souffert d’un manque d’accompagnement technique pour leur pérennisation. Nul doute que nous développerons des actions communes pour aller vers une couverture universelle. Nous allons appuyer le PMAS, dans la signature de conventions avec les structures publiques de santé, le cofinancement des cotisations par des mécanismes de subventions des primes d’assurance, en particulier pour les populations les plus vulnérables», a assuré Mme Awa Marie Coll Seck.
Mais selon M. Bathily, les moyens de construire et rendre effective cette initiative, article 1 de la vie en commun, « impliquent une gouvernance qui mobilise toutes les ressources nationales, y compris celles qui s’ignorent, celles qui sont enfuies dans la marginalisation, celles qui sont dormantes ou réputées actuellement «inutiles» !…La seule façon d’arriver à une situation aussi révolutionnaire que la matérialisation de cette profession de foi est de restituer le pouvoir aux groupements de base et de leur faire prendre en charge leur implication coordonnée dans le processus. Sur le plan technique, les établissements de soins seront échelonnés et gérés aux niveaux des quartiers, villages, départements, régions et global», analyse-t-il.
Le Sénégal, premier en Micro-assurance en Afrique de l’Ouest
Incluse dans la Micro-finance, la Micro-assurance contribue, elle aussi, à la réduction de la vulnérabilité des ménages assurés et de sécuriser leur revenu.
Aujourd’hui, du fait de leur proximité géographique et de la densité de leur réseau de distribution, les Institutions de Micro-finance (IMF) constituent des canaux appropriés pour distribuer les produits de micro-assurance. «Elles permettent, en effet, de réduire les coûts des transactions et de collecte des primes, facilitant ainsi l’accès des couches défavorisées à la micro-assurance», explique Waly Clément Faye, Responsable Suivi Evaluation à la Direction de la Micro Finance (DMF).
D’ailleurs, des IMF ont développé des produits d’Assurance-santé pour leurs membres. Même si au Sénégal, les chantiers sont énormes, il n’y a pas de quoi envier les autres pays de la sous-région. En effet, selon les chiffres de la DMF, le marché de la micro-assurance est en plein essor au Sénégal qui occupe la 1ère place en Afrique de l’Ouest et la 7ème en Afrique, selon une étude menée par le Fonds pour l’Innovation en Micro-assurance.
Dans le même ordre d’idées, Mamadou Faye informe que «le 05 avril 2012, le Conseil des Ministre de la CIMA a adopté le Règlement portant réglementation des opérations de micro-assurance dans les états membres de la CIMA. Il définit la micro-assurance comme étant un mécanisme d’assurance caractérisé principalement par la faiblesse des primes et /ou des capitaux assurés, par la simplicité des couvertures, des formalités de souscription, de gestion des contrats, de déclaration de sinistres et d’indemnisation des victimes. La micro-assurance vise à protéger les personnes à faible revenu contre des risques spécifiques en contrepartie du paiement de primes ou de cotisations».
M. Bathily poursuit dans le même tempo en estimant que le développement de la Micro finance, dans notre pays, se lit à travers l’évolution de l’épargne collectée et des crédits accordés dans le Système Financier Décentralisé.
«La micro- finance et son développement fulgurant ont démontré, à l’heure de la méga finance internationale, que les petits ruisseaux pouvaient être la source de grands torrents. La révélation de ce marché de demandeurs de ressources pour créer des richesses, qui deviennent progressivement, eux-mêmes, des détenteurs d’un patrimoine dont ils prennent conscience des risques de perte et des moyens de protection, décrit le processus social de transformation d’individus précédemment moins bien armés. Ce qu’il importe de relever ici, en fait de corrélation entre Micro finance et Micro assurance, c’est que le phénomène est une adaptation volontariste, fabriquée, des titulaires de revenus moyens et faibles dans une société capitaliste centrée sur l’individu, dans laquelle les plus faibles, pour survivre, découvrent les vertus de l’union qui fait la force…».
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Prix de Diane: la pouliche Trêve meilleure trois ans française
CHANTILLY (France) (AFP) - La pouliche Trêve montée par Thierry Jarnet a été sacrée dimanche meilleure pouliche de trois ans française en remportant en toute décontraction le prix de Diane sur l'hippodrome de Chantilly (Oise) devant des milliers de spectateurs, dont de nombreuses femmes chapeautées.
La belle pouliche à la robe bai foncée (marron) qui partait avec une cote d'outsider a créé la surprise en laissant sur place ses poursuivantes à 300 mètre du but.
"C'est fabuleux, cette victoire manquait à mon compteur", a dit son jockey Thierry Jarnet, envahi par l'émotion en remportant son premier prix de Diane.
Trêve a devancé de plusieurs longueurs, un autre outsider Chicquita montée par Antoine Hamelin qui n'a jamais pu l'inquiéter dans la phase finale.
Silasol, confiée a Olivier Peslier, a sauvé l'honneur des favorites en terminant troisième de cette course menée à vive allure.
Avec cette victoire au terme d'un parcours sélectif de 2.100 mètres, la jeune princesse de sang a fait preuve d'une endurance à toute épreuve car l'arrivée s'achève par une montée.
Elle a offert à ses propriétaires du haras du Quesnay la somme de 571.400 euros promise au vainqueur sur le million d'allocation totale.
Pour cette 164e édition, aucune étrangère n'est venue défier les Françaises. Depuis que la course est ouverte aux étrangères en 1946, huit visiteuses ont remporté l'épreuve reine, la dernière étant l'anglaise Confidential Lady en 2006.