BESANéON, (AFP) - Une rétrospective de l'oeuvre du célèbre sculpteur sénégalais Ousmane Sow a été inaugurée samedi à Besançon, marquant la dernière exposition de sa collection en France avant son retour à Dakar.
L'exposition, du 15 juin au 15 septembre à la citadelle et au musée des Beaux-Arts de Besançon, rassemble toutes les sculptures appartenant encore à l'artiste. Elles rejoindront ensuite le "musée des grands hommes" qu'Ousmane Sow est en train de construire à 70 km de Dakar.
"Il expose à Besançon toute son oeuvre, y compris la série des grands hommes, ce qui est une première en France", a indiqué Béatrice Soulé, commissaire de l'exposition et compagne de l'artiste.
Les sculptures géantes de Nelson Mandela et du Général De Gaulle,
appartenant à la série en cours de création "Merci - Les grands hommes", sont présentées pour la première fois au public. En vêtements de gardien de but de l'Afrique, Mandela fait un "geste de la main droite pour écarter les chefs d'Etat africains pourris", explique Ousmane Sow, connu pour ses statues monumentales crées avec une pâte granuleuse particulière, faite de matériaux divers.
La statue géante de Victor Hugo, dont le bronze est installé depuis 2003 sur l'Esplanade des Droits de l'Hommes de Besançon, fait partie de cette série qui doit prochainement être enrichie de Martin Luther King, Mohamed Ali ou Gandhi.
L'artiste, aujourd'hui âgé de 78 ans, entend ainsi rendre hommage aux grands hommes qui l'ont "aidé à ne pas désespérer du genre humain". Son propre père Moctar Sow, décédé en 1956, en fait partie, mais cette statue "ne quittera jamais Dakar", précise-t-il.
Outre des petites figurines du peuple Nouba, la rétrospective présente également une partie des fameuses séries portant sur les ethnies Masaï, Zoulou et Peulh, qui ont fait la renommée d'Ousmane Sow lors d'une exposition à Paris sur le Pont des Arts en 1999.
Mardi prochain à Besançon le sculpteur sénégalais doit dévoiler un nouveau bronze baptisé "L'homme et l'enfant", spécialement réalisé pour être installé dans un parc à côté du monument aux morts de la ville. Cette statue de 2,30 m d'un anonyme cachant et protégeant un enfant symbolise l'espoir et le devenir du monde.
"J'ai un lien particulier avec Besançon, et c'est un plaisir de faire cette dernière exposition ici avant de rentrer à Dakar", a déclaré l'artiste, qui a tissé des "liens d'amitié" avec le maire de la ville Jean-Louis Fousseret.
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LE COUP DE GUEULE D'UN ANCIEN GARDE DU CORPS DE MANDELA
JOHANNESBURG, (AFP) - Nelson Mandela "est un homme très seul", a déclaré samedi l'un de ses gardes du corps à l'AFP, accusant l'équipe médicale de l'icône de la lutte anti-apartheid de vouloir contrôler ses visites comme si Mandela était de "nouveau en prison". Récemment limogé pour avoir dévoilé le nom de l'hôpital de Prétoria où a été admis M. Mandela dans un état grave, Shaun van Heerden, membre d'un service d'élite de la police de protection présidentielle, ne mâche pas ses mots.
Alors que l'Afrique du Sud et le reste du monde retiennent leur souffle, une semaine après la nouvelle hospitalisation du héros national, l'ex-garde du corps de Mandela ne mâche pas ses mots.
Sa cible: l'équipe médicale de Mandela dirigée par le chirurgien-chef de l'armée, le général Vejay Ramlakan, qui exerce un contrôle inutilement très strict, selon lui, des visites à l'ancien président.
"Parfois, on avait l'impression qu'il (Mandela) était de retour en prison", a déclaré van Heerden à l'AFP, dans une allusion aux vingt-sept années de prison purgées par Mandela sous le régime de l'apartheid.
Avant sa dernière hospitalisation le 8 juin dernier, Nelson Mandela, dont la santé est très fragile, recevait des soins à son domicile de Johannesburg.
"Même avant son admission à l'hôpital, rares étaient les personnes autorisées à le voir. Et certains de ses vieux amis étaient interdits de visite", selon son ancien garde de corps.
M. Van Heerden a également accusé des membres de l'équipe médicale de Mandela de se comporter comme des "célébrités" et d'outrepasser leurs prérogatives lorsqu'ils étaient à son chevet, et de chercher à se mettre en valeur en prenant la pause pour des photos à ses côtés.
"J'en ai même vu certains qui mettaient sous son nez des copies de ses mémoires +Un long chemin vers la liberté+ pour qu'il signe", s'est ému l'ex-garde du corps.
"Ceci est incroyable, et je ne l'ai pas apprécié", a lancé l'ancien ange gardien de Mandela qui a veillé pendant dix ans sur son protégé.
"Un gentleman"
Mandela était selon lui un "gentleman qui se préoccupait vraiment de ceux qui l'entouraient".
Nelson Mandela fait l'objet d'une véritable vénération dans son pays, pour avoir négocié la fin du régime ségrégationniste de l'apartheid, au début des années 1990, en évitant des massacres interraciaux.
A bientôt 95 ans, le leader s'est progressivement affaibli. Il a de nouveau été admis dans un hôpital de Pretoria aux premières heures de samedi dernier pour une infection pulmonaire récurrente. Il s'agit de sa quatrième hospitalisation depuis décembre.
La sécurité de la clinique spécialisée privée où il est soigné a été renforcée, avec une fouille systématique des voitures et des personnes s'y rendant pour le visiter.
"La santé de Madiba continue de s'améliorer mais son état demeure grave", a déclaré jeudi le président Sud-africain Jacob Zuma dans un communiqué, appelant son illustre prédécesseur par son nom de clan, en signe de respect et d'affection.
Ces derniers jours, ses proches se sont succédé à son chevet au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, sans livrer la moindre indication à son sujet.
Malgré cela, Van Heerden estime que "Mandela est un homme très seul" qui aurait beaucoup aimé voir près de lui quelques uns de ses amis de ses années de lutte.
"Lorsqu'il était chez lui, il aurait souhaité recevoir la visite de vieux amis, mais cela n'était pas autorisé", a-t-il regretté.
"Sûrement", a-t-il poursuivi, "des mesures sanitaires auraient pu être mises en place si on craignait que des personnes extérieures puissent apporter des infections".
La semaine dernière, le porte-parole du président, Mac Maharaj a démenti les rumeurs selon lesquelles sa famille aurait réclamé de limiter les visites au chevet de Mandela, notamment les leaders du parti ANC au pouvoir.
Les bulletins sur sa santé ont été irréguliers, alimentant les spéculations sur l'état exact de l'homme considéré comme le père de l'Afrique du Sud moderne.
Libéré de prison en 1990, Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu l'oppression.
Retiré de la vie politique, il n'est plus apparu en public depuis 2010.
JOHANNESBURG, (AFP) - "Je pensais qu'il allait mourir avant la fin de la semaine et que ce tour serait une sorte d'hommage." Nelson Mandela est toujours vivant à l'hôpital, mais Lorraine Keenan a tenu à marcher sur ses pas samedi, dans le Johannesburg où il fut avocat dans les années 1950.
La balade dans le quartier où Mandela a tenu le premier cabinet d'avocats noirs d'Afrique du Sud était prévue depuis longtemps, raconte la guide Jo Buitendach, qui organise régulièrement des tours dans Johannesburg.
"J'amène de nombreux touristes ici, car ils s'intéressent beaucoup à Mandela", comme la plupart des visiteurs de la métropole sud-africaine, explique-t-elle. "La plupart d'entre eux sont très déçus par Robben Island", l'île-prison située au large du Cap où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles de l'apartheid.
Il n'y avait qu'un seul touriste étranger samedi, parmi la vingtaine de personnes venues marcher deux heures sur les traces du grand homme dans ce quartier qui fut un haut lieu de la résistance à la ségrégation raciale. La plupart étaient des Sud-Africains, les autres des étrangers résidant dans le pays.
Isabel Nel, une retraitée d'Hemanus (sud-ouest), explique qu'elle comptait venir de toute façon, agonie de Mandela ou pas. "Je suis sud-africaine. J'ai grandi sous l'apartheid et je suis contente que ça soit fini. Nous devons vraiment savoir ce qui s'est passé. Mandela fait partie de notre histoire!"
Un protea pour Mandela
Le petit groupe s'élance de lieu de mémoire en lieu de mémoire: d'abord par le bureau des pass, ces passeports intérieurs que les Noirs devaient toujours porter sur eux. "Quand Nelson Mandela était avocat, il s'occupait surtout de problèmes de pass", rappelle Jo Buitendach.
On arrive ensuite devant John Vorster Square (aujourd'hui Commissariat central de Johannesburg), un bloc de béton où de nombreux militants anti-apartheid sont morts dans les années 1970 et 1990. L'un d'entre eux a officiellement "glissé sur une savonnette", un deuxième a "glissé dans les escaliers", un autre "est tombé de la fenêtre du 10ème étage"...
A deux pas de là, le tribunal d'instance. Et juste en face s'élève Chancellor House, un joli bâtiment des années 1940 qui vient d'être restauré.
C'est là que Nelson Mandela a ouvert son cabinet en 1952 avec son ami Oliver Tambo, qui dirigera plus tard le Congrès national africain (ANC), leur parti --et dont l'aéroport de Johannesburg porte aujourd'hui le nom.
Le panneau "Mandela & Tambo, avocats" a été recréé à la fenêtre de leur ancien bureau, au 2ème étage. Et les vitrines du rez-de-chaussée ont été garnies de panneaux racontant l'histoire des deux hommes et de la lutte contre l'oppression du pouvoir blanc dans les années 1950. Un musée extérieur accessible à tous.
Défiguré par des incendies et des dégâts des eaux, le bâtiment était squatté par des sans-abri jusqu'en 2010. "Les propriétaires ne saisissaient pas sa valeur historique", indique la guide. "J'ai entendu dire qu'ils voulaient en faire un parking!"
Le petit groupe traverse alors la rue pour se recueillir devant une toute nouvelle statue haute de six mètres, installée là il y a tout juste trois semaines: elle représente un impressionnant Mandela boxant dans le vide, composée de plusieurs couches de métal peintes qui donnent un effet de 3D.
Et c'est là que Jo Buitendach dépose un protéa, la fleur nationale, en hommage au héros national, qui est soigné depuis une semaine dans un hôpital de Pretoria pour une grave infection respiratoire: "C'est de la part de nous tous, pour tout ce qu'il a fait pour nous." Recueillement.
"Je me sens vivante, enthousiaste, parce que vraiment, je comprends mieux ce qu'il y a dans les livres d'histoires", se réjouit Modjadji, 25 ans, étudiante à Pretoria, et seule Noire présente dans le groupe.
"Je ne savais rien de ce qu'il avait fait à Johannesburg jusqu'à ce qu'il aille en prison", renchérit George Olesen, un étudiant de 20 ans venu d'Angleterre. "Même au Royaume-Uni, Mandela est une source d'inspiration, et un modèle!"
Le tour sur les pas de Mandela coûtait 110 rands (8,30 euros) par personne.
Le dernier acte du championnat de ligue 2 a été posé hier avec la finale opposant Sunéor de Diourbel au Stade de Mbour, sorties premières des deux poules.
A l’issue d’un match très disputé, l’équipe fanion de la ville de Diourbel s’est imposée sur la plus petite marge (1-0). Un but marqué dès la 7e minute par Mamadou Kane. Le reste de la partie sera un jeu de cache-cache entre Mbourois et Diourbelois. Les premiers voulant à tout prix revenir au score, les seconds voulant les en empêcher et mieux, corser la mise. Et ce ne sont pas les occasions qui ont manqué.
Surtout pour Mbour qui a inscrit un but à quelque dix minutes de la fin de la partie, avant que l’arbitre ne refuse de le valider pour position de hors-jeu fortement contesté par le camp mbourois. Dans les arrêts de jeu, le portier de Sunéor a également sauvé son équipe en enlevant de justesse un bon coup-franc qui filait droit dans la lucarne.
Battu en finale, Mbour n’a pas à rougir. Son objectif principal qui était de monter en Ligue 1 est atteint. Le club de la capitale de la petite côte va regagner l’élite après trois ans de purgatoire. Le scénario est le même pour Sunéor qui a redoré le blason du football diourbelois avec sa montée en Ligue 1 et son titre de champion de la ligue 2.
Sept joueurs louent un avion à 40.000 euros pour rentrer dès la fin du match
Pour quitter Monrovia aussitôt après le match, Moussa Sow, Cheikh Mbengue, les frères Lamine et Salif Sané, Pape Kouly Diop, Remy Gomis et Pape Ndiaye Souaré ont loué un avion privé qui va les déposer à Dakar avant qu’ils ne poursuivent leur chemin pour Paris. Un empressement qui fait penser, que ces derniers sont à l’origine de la grève de mardi. Quoi qu’il en soit, le dossier sera tiré au clair. Selon notre source, le ministre des Sports a servi une demande d’explication à la fédération sénégalaise de football depuis jeudi.
C’est une information qui va certainement faire des vagues. Sept joueurs de l’équipe nationale qui affronte demain le Libéria veulent quitter Monrovia en catastrophe après le match. Et pour cela, il n’ont pas lésiné sur les moyens. Selon notre source, Moussa Sow, Cheikh Mbengue, les frères Lamine et Salif Sané, Pape Kouly Diop, Remy Gomis et Pape Ndiaye Souaré ont déboursé la bagatelle de 40.000 euros (26 millions de francs Cfa) pour se payer un vol privé Monrovia-Dakar.
C’est dire qu’ils ne tirent pas le diable par la queue comme le gorgorlou national. Mais si l’on sait qu’ils doivent percevoir deux primes et se faire rembourser leurs titres de voyage, ils n’auront pas à trop dépenser de leur propre poche. Selon notre source, cet empressement à revenir sur Dakar avant de continuer leur route pour Paris par Royal Air Maroc s’explique selon les concernés par la nécessité de «respecter des engagements pris antérieurement». Une explication, qui selon notre interlocuteur, a un lien avec ce qui s’est passé à Accra.
En effet, dans les cercles proches de la tanière, même si on ne tient pas ce groupe de sept formellement responsable du boycott de l’entraînement, on pense que leur empressement à rentrer dès le coup de sifflet final du match de dimanche a pu jouer dans le mouvement d’humeur de mardi, motivé par le décalage du match d’un jour.
Le ministre des Sports sert une demande d’explication à la Fédé
Alors que l’on se concentre pour le moment sur le match de demain, l’après match va certainement être bruyant. En effet, Me Augustin Senghor et Cie devront s’expliquer sur ce qui s’est passé le mardi dernier à Accra. Selon une source digne de foi, «le ministre des Sports a envoyé avant-hier une demande d’explication à la fédération». La grève capricieuse des Lions a surpris et irrité jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Comme tous les Sénégalais, l’Etat qui n’a ménagé aucun effort pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions n’a pas du tout apprécié cette mauvaise publicité que les Lions ont faite au drapeau du Sénégal. Surtout que le mouvement d’humeur est intervenu au moment où on attendait plus de performances d’eux qu’autres choses.
En quatre matchs, ils ont eu une victoire et trois matchs nuls. Le budget des deux derniers matchs est de 300 millions F Cfa. Pour le premier match contre l’Angola et le match amical qui l’avait précédé, environ 200 millions ont été dépensés entre la France et la Guinée où ont eu lieu les rencontres.
«Yékini, Baboye et Tyson doivent penser à leur âge car La lutte est une affaire de jeunesse»
Le président des amateurs de lutte se réjouit que ce sport bien de chez nous soit exporté en Europe. Seulement, Cheikh Sarr fustige le fait que les chanteurs attitrés de l’arène comme Doudou Yaye Katy, Mayé Ndèb, Khady Diouf soient écartés au profit d’artistes modernes comme Viviane et Papa Ndiaye «thiopète » qui n’incarnent pas le folklore de la lutte. Il pense que leur place est dans les boîtes et non dans l’arène. Par ailleurs, dénonçant le dopage, Cheikh Sarr appelle le Cng à s’impliquer concrètement dans la lutte contre le phénomène. Le président des amateurs indique toutefois la porte de sortie de l’arène des ténors comme Yékiny, Tyson, Baboye car, selon lui, la lutte est une affaire de jeunesse.
Quelle appréciation faites-vous du déroulement de la saison qui tire à sa fin, surtout que cette année on a l’impression qu’il n’y a pas eu beaucoup de combats chocs?
Les avis sont partagés. Mais personnellement et selon plusieurs échos que j’ai eus, les amateurs sont généralement satisfaits. Je ne pense pas que ce soit juste de dire qu’il n’y a pas eu assez de grands combats. C’est vrai qu’on avait peur en début de saison, mais on a eu finalement de grands combats. Si l’on prend les lutteurs dits Vip, on voit que seuls deux ou trois- Gris-Bordeaux, Tyson, Lac de Guiers 2- n’ont pas eu de combats. Tous les autres ont lutté. Ce dont se réjouissent les amateurs. Surtout que les combats ficelés cette saison ont opposé les lutteurs qui ont émergé comme Balla Gaye, Tapha Tine, Eumeu Sène, Modou Lô que les amateurs voulaient voir cette saison.
Il faut comprendre aussi que la donne a changé. Auparavant, quand on parlait de grands combats, on pensait à trois ou quatre lutteurs. Maintenant, il y a un ou plusieurs grands lutteurs dans chaque écurie. Et des combats comme Ness/Gouy-gui, Papa Sow-Baye Mandione sont à mon avis de grands combats.
Et si certains ténors n’ont pas lutté, le problème des cachets y a joué un rôle. La vie est dure maintenant et les promoteurs se font rares. S’ils veulent réclamer des cachets trop élevés, il sera difficile de trouver à tous des combats.
En dehors des combats, la plus grande satisfaction des amateurs est sans doute le recul de la violence. Cette saison, nous sommes particulièrement satisfaits par rapport à la violence qui avait fini de gagner la lutte. Cette année, on n’a eu qu’un cas de violence, lors du combat Garga Mbossé-Lac Rose. Nous osons espérer que cela va continuer. Car si la violence disparaît, je suis convaincu que beaucoup de sponsors vont venir ou revenir. Et si les sponsors arrivent en masse, il y aura plus de promoteurs, donc plus de combats et des cachets plus intéressants pour les lutteurs.
La lutte sénégalaise était le week-end dernier à Bercy. Quel commentaire cela vous inspire ?
J’avais dit que c’est un test qui va déterminer de la pertinence ou non d’exporter la lutte sénégalaise. C’est vrai que c’est une expérience positive sur bien des aspects. Mais ce que je regrette, c’est le fait que pour un évènement aussi important pour la lutte sénégalaise, on ait laissé des gens comme Doudou Yaye Katy, Mayé Ndeb, Khady Diouf, Ndikou Thioune qui incarnent aujourd’hui le folklore de la lutte, pour amener des artistes comme Viviane, Pape Ndiaye Thiopète qui sont d’ailleurs déjà très bien connus dans la diaspora sous un autre registre que la lutte. Je trouve cela inadmissible. Ces gens-là sont les plus dignes représentants de la lutte. Si on doit l’exporter, on ne doit pas les laisser en rade. Je n’ai rien contre Viviane ou Papa Ndiaye Thiopète, mais ils ne peuvent pas incarner le folklore de l’arène, en tout cas pas au même titre que ceux que j’ai cité plus haut. Il faut qu’on respecte à leur juste valeur ces chanteurs qui font vibrer et qui font vivre la lutte au plan culturel. La lutte ne peut pas aller sans ces gens-là.
J’ai toujours dit que ces artistes qui viennent faire des play-back vont à la longue tuer le charme de la lutte. Ils ne peuvent pas faire mieux que ceux et celles qui sont là toute leur vie.
Les orchestres veulent profiter de la popularité de la lutte. Ils savent que le public est maintenant dans la lutte et ils veulent en profiter pour se faire une audience. C’est pourquoi ils accourent dès qu’on les invite. Mais à la longue, ils vont tuer les chanteurs de l’arène qui devraient être privilégiés lors des manifestations concernant la lutte. Nous ne voulons pas de play-back ou d’orchestre. Si on voulait voir un play-back ou un orchestre, on irait à Yeungoulène ou ailleurs. Qu’on nous amène des chanteurs de l’arène, des bakks et tout ce qui est typiquement lutte !
L’autre grande actualité, c’est le retour annoncé de Yékini. Qu’en pensez-vous ?
Je ne pense pas que son retour puisse apporter quelque chose de particulier. La vie d’un sportif est souvent marquée de retrait et de retour. On l’a déjà vu dans l’arène avec Manga 2, pour ne citer que lui. Ce qui est sûr, c’est qu’il va retrouver dans l’arène des jeunes talentueux et ambitieux. Et je pense qu’il doit pouvoir les affronter, comme il lui reste un à trois combats. Mais je pense que Yékini et d’autres lutteurs de sa génération doivent aussi penser à leur âge. Ce sont des lutteurs âgés, or aujourd’hui il n’y a que des jeunes dans l’arène. Lui, Baboye, Tyson, sont tous âgés. C’est vrai qu’ils se maintiennent encore, mais la lutte, c’est avant tout une affaire de jeunesse et de force physique.
Mais Yékini est connu comme quelqu’un qui ne prend pas des décisions à la légère. S’il a décidé de revenir, c’est parce qu’il est certainement convaincu qu’il peut relever le défi. Il a toujours sa place dans l’arène, mais encore une fois, la lutte, c’est avant tout une affaire de jeunesse.
Le dopage est de nos jours un problème réel dans l’arène. Que faut-il faire à votre avis pour le combattre?
J’ai l’impression que les lutteurs n’ont pas encore pris conscience du danger que cela représente pour eux. Rien n’est plus rassurant et sécurisant pour un lutteur que de garder son poids naturel. D’ailleurs, ils se font une fausse idée en pensant que plus on est gros, plus on est puissant. On a vu des lutteurs nettement désavantagés par le poids terrasser des colosses. Ça ne sert à rien de prendre des produits dopants si ce n’est s’attirer des problèmes de santé. Je pense que le Cng doit prendre la question à bras le corps. Mais il faut reconnaître que le Cng n’a pas non plus les moyens pour faire les contrôles comme au football par exemple. Quoi qu’il en soit, il est temps qu’il se lance carrément dans la lutte anti-dopage. Il y va de la santé des lutteurs. Il y a des ressources humaines de qualité au Cng. Ils doivent davantage s’impliquer dans la sensibilisation des jeunes, avec des forums, des plateaux télé et radio, des rencontres d’échanges…
Si on doit rester les bras croisés et se contenter de parler sans agir concrètement, un jour viendra où un lutteur va mourir du phénomène.
POLÉMIQUE AUX USA SUR L'UTILITÉ DE LA VISITE D'OBAMA EN AFRIQUE...
ET SON COÛT ÉLEVÉ EN TEMPS DE CRISE, ENTRE 30 ET 50 MILLIARDS CFA
WASHINGTON : La Maison Blanche a défendu, hier, l'utilité de la tournée africaine que doit entreprendre le président Barack Obama à la fin du mois, mais a refusé de l'envisager sur l'angle du coût pour le contribuable, après des informations de presse publiées la veille.
Le Washington Post a affirmé, jeudi, que le voyage que doivent effectuer M. Obama et son épouse, Michelle, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Tanzanie fin juin et début juillet coûterait entre 60 et 100 millions de dollars, au moment où l'Etat fédéral subit une cure d'austérité.
Le conseiller adjoint de la sécurité nationale de M. Obama, Ben Rhodes, a refusé de confirmer ou de commenter ces informations tirées, selon le journal, d'un document confidentiel transmis par "une personne préoccupée du montant des ressources nécessaires pour ce voyage".
M. Rhodes a, en revanche, affirmé qu'il était "grand temps" pour M. Obama d'effectuer une tournée en Afrique subsaharienne. Depuis le début de son premier mandat, il y a cinq ans, il n'a visité qu'une seule fois le continent noir, au Ghana, en juillet 2009. "L'Afrique est une région extrêmement importante. Nous y avons des intérêts énormes. Certaines des économies qui croissent le plus vite sont situées en Afrique (...) Nous travaillons avec des pays africains sur des dossiers de sécurité cruciaux", a ajouté le conseiller. "Donc, pour les Etats-Unis, cela n'a pas de sens de dire que nous sommes un leader mondial, sauf sur ce continent (...). Il nous faut être présents en Afrique", a-t-il ajouté, en faisant valoir que la Chine, la Turquie et le Brésil y avaient développé leur présence ces dernières années.
"Les Etats-Unis cèderaient leur position prépondérante dans le monde si le président des Etats-Unis n'était pas sérieusement engagé en Afrique", a-t-il insisté, en assurant que l'absence, jusqu'ici, de voyage en Afrique de M. Obama, né aux Etats-Unis d'un père kényan, avait "beaucoup déçu" sur le continent.
M. Rhodes a toutefois refusé de s'étendre sur le coût de ce voyage, alors que le Washington Post a évoqué un budget gonflé par le déploiement de "centaines d'agents du Secret Service", la police d'élite protégeant M. Obama et sa famille, l'envoi par avion de 56 véhicules, dont 14 limousines, ainsi que de feuilles de verre blindé pour renforcer les fenêtres des hôtels où les Obama séjourneront. Le journal a aussi assuré que la présidence avait renoncé à un safari des Obama dans un parc national lors de l'escale tanzanienne de la tournée présidentielle.
"Ce n'est pas nous qui déterminons le coût de la sécurité du président", a dit M. Rhodes. "Le Secret Service prendra les mesures qu'il estime nécessaires pour protéger le président". "Mais d'un point de vue de politique étrangère, des gens estiment qu'il était grand temps que ce voyage ait lieu", a-t-il expliqué. "Et franchement, le retour sur investissement sera excellent, parce que lorsqu'on se rend dans des régions comme l'Afrique, qui ne reçoivent pas beaucoup de visites présidentielles, les effets de la visite ont tendance à durer longtemps".
En prison depuis le 24 octobre dernier, Luc Nicolaï a recouvré la liberté ce vendredi 14 juin. Une liberté accueillie avec beaucoup de soulagement par les acteurs de la lutte avec frappe. Lutteurs, promoteurs, managers et techniciens ont tous magnifié la sortie de prison du patron de «Luc And Co»
Pape Faye, Gaston et Aziz Ndiaye parlent de «soulagement»
Pour Pape Faye, le chargé de communication de la structure «Luc And Co», la libération de Luc est un vrai soulagement pour lui et les Sénégalais. «On s’est réjoui de cette décision. Je pense que tous les Sénégalais sont contents à l’idée de le revoir parmi nous. C’est un vrai soulagement», a laissé entendre M. Faye. À l’instar de Pape Faye, Gaston Mbengue n’a pas caché sa joie à l’annonce de la libération de son collègue promoteur. «C’est une bonne nouvelle pour sa famille et pour la lutte. Il a duré en prison, alors que sa place était ici et on est très soulagé», a-t-il déclaré. Pour Gaston Mbengue, «l’incarcération de Luc relève de la volonté divine. L’erreur est humaine et il ne pouvait pas échapper à son destin». Maintenant, ajoute-t-il, «Luc a recouvré la liberté et on lui souhaite un bon retour parmi nous». Son homologue Aziz Ndiaye embouche la même trompette: «Je suis content et très soulagé de cette nouvelle. Luc est un vrai gentleman et sa sortie fera du bien à la lutte».
Bombardier : «j’ai jubilé comme si je venais de remporter un combat»
Serigne Ousmane Dia «Bombardier» n’a pas pu se retenir à l’annonce de la nouvelle. «J’ai jubilé comme si je venais de remporter un combat», a confié le récent tombeur de Baboye au bout du fil. D’après le B52 de Mbour, s’il a tenu à manifester sa joie de la sorte, c’est parce qu’au-delà de son statut de promoteur, Luc Nicolaï est une bonne personne qu’il a toujours considérée comme un grand frère. «Je suis tellement ému que je ne peux pas décrire ce que je ressens actuellement», dit-il. Le lutteur estime que le retour de Luc Nicolaï dans l’arène sera très bénéfique. «C’est un homme qui a beaucoup apporté à la lutte. Son retour nous fera du bien, j’en suis sûr. Nous avons besoin de plusieurs promoteurs. Et l’Abondance de promoteurs ne nuit pas», dit-il.
Lui emboîtant le pas, Ness de l’écurie Lansar n’a pas tari d’éloges à l’endroit de Luc Nicolaï. «Ma joie est incommensurable. Luc est un homme de défi et d’événement». Le pensionnaire de Lansar pense que le retour du promoteur mbourois dans l’arène sera comme une bouffée d’oxygène pour la lutte. «C’est une bonne nouvelle pour nous. Car il a toujours œuvré pour la lutte et je suis sûr qu’il va continuer à se battre pour ce sport», dit la baleine de Lansar.
Ass Cissé, manager de Rock Energie : «Modou Lô est très soulagé»
Selon Ass Cissé, manager de Modou Lô qui est réputé très proche du promoteur mbourois, son poulain a accueilli la nouvelle avec une grande joie. «Il m’a appelé pour me dire combien il était content et soulagé de cette nouvelle. Il a toujours été attentif à tout ce qui concerne cette affaire. Et vraiment, c’est un soulagement pour lui et pour tout le monde», a déclaré Ass Cissé qui est aussi un proche collaborateur de Luc Nicolaï. Pour Ass Cissé, le promoteur mbourois va continuer à mettre sur pied de grandes affiches la saison prochaine. «Il a une mission dans l’arène qui est d’aider les lutteurs à s’en sortir et tant qu’il ne l’aura pas réussie, il ne va pas s’arrêter. Il va revenir encore plus fort , dit-il.
Abass Ndoye, président de l’écurie Fass : «j’ai poussé un grand ouf de soulagement»
Quant à Abass Ndoye président de l’écurie Fass, il confie avoir poussé un grand ouf de soulagement à l’annonce de la liberté de Luc Nicolaï. «C’est une bonne nouvelle pour la lutte. C’est le souhait de tout un peuple qui se réalise. Il fait partie de la lutte qui est une famille», a soutenu le patron de l’écurie Fass. Convaincu que la place de Luc Nicolaï n’est pas la prison, le successeur de Momar Ndiaye soutient que le promoteur mbourois a toujours milité pour le développement de ce sport. «Cette année, beaucoup de ténors n’ont pas lutté. Donc, je pense que son retour sera bénéfique pour tous», dit-il, avant d’ajouter : «nous sommes satisfaits de notre saison à 80% à Fass, mais je pense que s’il était là, on aurait été davantage satisfait à 100%».
Omez «Baol Mbollo» : «Avec le retour de Luc, il y aura de la concurrence l’année prochaine»
Omar Diagne dit «Omez», Directeur technique de «Baol Mbollo», a applaudi des deux mains à l’annonce de la libération de Luc Nicolaï. «Je suis content de son retour parmi nous. Luc est un partisan de la lutte, il est bon qu’il retrouve sa place dans ce sport», dit Omez. Pour le Dtn et préparateur physique de «Baol Mbollo», le come-back de Luc est une aubaine pour les acteurs de la lutte. Selon lui, autant il y a plus de promoteurs, autant les affiches seront plus alléchantes et très nombreuses. «Il y aura de la concurrence avec son retour, car un ou deux promoteurs ne peuvent pas tout faire. Et avec Luc, tous les ténors peuvent avoir deux combats dans l’année».
Max Mbargane : «Luc va reprendre sa place dans l’arène»
Max Mbargane qui s’est réjoui de la liberté de Luc Nicolaï pense que son retour dans l’arène sera un plus pour cette discipline. «Sa famille a besoin de lui, tout comme la lutte. Et son come-back sera important pour ce sport», affirme l’ancien champion. Pour le Directeur technique de Lansar, si le come-back de Luc a été souhaité par tous les lutteurs c’est parce que sa relation avec les autres composantes de la lutte dépasse même le cadre de la lutte. «Les lutteurs, promoteurs et Cie l’ont toujours porté dans leur cœur en lui rendant des visites en prison. Siteu était parti le voir en prison et ils ont tous versé des larmes. Pour vous dire ce qui le lie aux lutteurs», dit-il. Max Mbargane est convaincu que Luc Nicolaï va retrouver sa place dans l’arène.
Luc Nicolaï agréablement surpris franchit le seuil de la prison aujourd’hui
Enfin ! Luc Nicolaï a finalement bénéficié d’une liberté provisoire. Hier, la chambre d’accusation a rendu son ordonnance, accédant à la requête des conseils du promoteur de lutte. Mais malgré tout, Luc Nicolaï a passé la nuit en prison. A cause des lenteurs de la procédure, il recouvrera la liberté aujourd’hui.
Luc Nicolaï a dû lancer un «ouf !» de soulagement hier, en apprenant que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar lui a accordé la liberté provisoire. Car ce n’était pas gagné d’avance. A plusieurs reprises, le promoteur de lutte a formulé une requête, devant le Doyen des juges d’instruction ou devant la juridiction de recours, mais il a toujours été éconduit. Cependant, il n’a pas voulu baisser les bras. Ses conseils non plus. La persévérance a été payante pour eux, car hier, la Chambre d’accusation a accédé à leur requête. Et selon un proche du promoteur, même s’il était rempli de joie, il n’a pas voulu trop le manifester. D’ailleurs, il a encore passé la nuit en prison. A cause des lenteurs procédurales, c’est finalement aujourd’hui que Luc Nicolaï va retrouver sa famille.
Luc Nicolaï a été certainement sauvé par les déclarations de l’un des employés, des douaniers, mais surtout de Bertrand Touly, le président directeur général de l’hôtel Lamantin Beach. En effet, ce dernier a affirmé devant le dji n’avoir aucun problème avec Luc Nicolaï. «Jamais, Touly fils n’a chargé le promoteur de lutte», confie notre source. Mais, cela n’était pas suffisant aux yeux de Mahawa Sémou Diouf qui l’a éconduit dernièrement lorsqu’il a introduit sa requête aux fins de mise en liberté provisoire. Devant la Chambre d’accusation, où les avocats avaient aussi argué que le magistrat instructeur avait entendu tout le monde, Luc Nicolaï avait aussi connu la disgrâce. L’une des motivations principales de la juridiction du second degré était que le Dji avait encore des actes à poser.
Les conseils du promoteur se sont alors débrouillés pour avoir un ordonnance du Dji renvoyant le dossier au Parquet pour jugement, avant d’introduire une nouvelle requête. Cette dernière a été la bonne.
Cependant, Luc Nicolaï n’est pas le seul à humer l’air de la liberté. Car la chambre d’accusation a aussi offert le sésame au chef de brigade des douanes de Mbour, Abdou Khadre Kébé. Alors que l’autre douanier avait bénéficié d’une liberté provisoire depuis longtemps, c’est hier seulement que Kébé a pu recouvrer la liberté. Il faut dire que, si l’on en croit nos informations, ses conseils avaient saisi par correspondance la Cour pour souligner un des principes du code de procédure qui est le délai de 6 mois. Car selon notre source, au-delà de 6 mois, la chambre d’accusation devait ordonner la mainlevée du mandat s’il n’est pas jugé.
Les Lions et le groupe Walfadjri en priorité dans les journaux du week-end
Dakar, 15 juin (APS) - Le déplacement de l’équipe nationale de football du Sénégal à Monrovia où elle joue, dimanche, contre le Liberia pour le compte des éliminatoires du Mondial 2014 et le blocage des comptes bancaires du groupe Walfadjiri par le fisc préoccupent les journaux du week-end parvenus à l’APS.
Le quotidien sportif Tout le sport se projette déjà sur la rencontre de dimanche en titrant à sa Une : ‘’Gagnez ou…Gagnez’’, en publiant une photo de quatre joueurs de l’équipe nationale (Papiss Demba Cissé, Idrissa Gana Guèye, Dame Ndoye et Mohamed Diamé). Leader de sa poule avec six points, le Sénégal est obligé de battre le Liberia pour demeurer dans la course à la qualification au dernier tour éliminatoire de la coupe du monde 2014.
Le journal L'Observateur indique que les ‘’Lions (sont) sur un tournant décisif’’, en illustrant avec la photo du match aller remporté par les protégés d’Alain Giresse. Le quotidien Le Soleil va plus loin en exhortant l’équipe nationale à ‘’gagner pour rester leader du groupe’’.
Selon le journal gouvernemental, les Lions, s’ils ne gagnent pas, risquent de perdre définitivement leur première place. Dans le quotidien sportif Stades, le sélectionneur national dévoile son ambition. ‘’L’objectif est de gagner’’, explique Giresse, dans les colonnes du quotidien.
Dans le même journal, l’ancien attaquant des Lions, Henry Camara, avertit : ‘’ Il ne faut pas sous-estimer le Liberia’’. Tout en abordant la rencontre Liberia-Sénégal, Le Populaire et L'As annoncent que sept joueurs de la sélection nationale louent un jet privé pour rentrer à Dakar après le match. ‘’7 Lions louent un jet privé à 40.000 dollars (prés de 22 millions) … pour ne pas compromettre leurs vacances, ils vont décamper à Monrovia juste après le match’’, renseigne Le Populaire.
Plus explicite, le quotidien L'As indique que Moussa Sow, Lamine Sané, Rémi Gomis, Pape Kouly Diop, Cheikh Mbengue, Pape Ndiaye Souaré et Salif Sané vont rentrer sur Dakar, puis Paris aussitôt après Liberia-Sénégal.
A côté du football, le blocage des comptes bancaires du groupe de presse Walfadjri par le fisc est mis en évidence par les journaux du week-end. ‘’Mise à mort du groupe Walfadjiri , Mack(Sall) exécute son plan’’, lance le quotidien du groupe Walfadjiri. Selon ce journal, c’est la fin pour le groupe Walfadjiri de l’amnistie fiscale des entreprises de presse décrétée par le président Abdoulaye Wade en avril 2010. ‘’C’est une injustice, mais on se laissera pas faire’’, souligne le PDG de Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, dans les colonnes du journal.
‘’Les entreprises de presse et le fisc : Walf, l’arbre qui cache la forêt’’, évoque Libération. Il explique que ''d’autres entreprises de presse sont aussi passées à la moulinette’’, en citant Panafricain Systems, la RTS, Le Soleil, COM7, Enquête, DMedia.