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27 avril 2025
THIERNO ALASSANE SALL RÉAGIT À L’ARRESTATION D'ABDOU NGUER
Selon le leader de La République des valeurs, tous les Sénégalais savaient que l'arrestation d'Abdou Nguer n'était qu'une question de jours. Il déplore que "les tribunaux pour mal-pensants fonctionnent à plein régime".
L’arrestation de l’activiste Abdou Nguer, survenue cette semaine, continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique. Le leader de La République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a réagi ce jeudi, estimant que cette interpellation était attendue : "Tous les Sénégalais savaient que son arrestation n’était qu’une question de jours", écrit-il dans un message diffusé sur le réseau X.
"Ce qui le rend insupportable, c’est qu’il allie une (im)pertinence caustique à une maîtrise de ses sujets qui insupportent au plus haut point l’exécutif, le Pastef et bon nombre de ses militants, pourtant habitués à en proférer des vertes et des pas mûres. Après bien d’autres, le voilà désormais aux prises avec le procureur", poursui-t-il.
Au-delà de cette arrestation, Thierno Alassane Sall appelle à une réévaluation des priorités du pays. Il déplore que "les tribunaux pour mal-pensants tournent à plein régime" alors que d'autres secteurs importants, comme l'économie et l'enseignement supérieur, peinent à avancer.
"Pendant ce temps, l’économie piétine, les entreprises se languissent, et l’enseignement supérieur accumule près d’une année de retard", précise-t-il.
DIARRA SOW, HYDRAULICIENNE HAUT DÉBIT
Une femme engagée, qui a une vision, très orientée dans ses objectifs et qui croit en ses convictions. C’est ainsi que se définit Diarra Sow.
L’hydraulique, c’est son domaine. Très tôt, Diarra Sow a été guidée par son amour pour la géographie. Pour l’eau également. Une idylle qui n’a souffert d’aucune avarie jusqu’à sa nomination, en mai dernier, à la tête de l’Office des lacs et des cours d’eaux (Olac) ; une structure qu’elle rêve de placer au cœur du dispositif étatique.
Une femme engagée, qui a une vision, très orientée dans ses objectifs et qui croit en ses convictions. C’est ainsi que se définit Diarra Sow. « À l’intérieur, je sais que je suis une femme, comme toutes les femmes. Mais à l’extérieur, je me dis que je suis un homme, surtout du point de vue de mon travail, mais aussi de mes relations professionnelles, parce que je fonctionne comme un homme », avoue-t-elle. « D’une manière générale, je me définis comme une femme forte, engagée, très dynamique et qui sait très bien où elle va », assure la native de Saint-Louis, qui a très tôt compris qu’elle pouvait réussir sans sortir de son cocon natal. Tout son cursus scolaire (ou presque) elle l’a fait à Saint-Louis ; même si à un moment, l’envie de suivre les traces de ses camarades partis poursuivre leurs études à l’étranger lui a traversé l’esprit. Ses parents s’y étaient fermement opposés. « J’ai été couvée par mes parents qui ne voulaient pas que je voyage.
Après le baccalauréat, j’avais, comme la plupart de mes camarades de classe, voulu voyager parce que j’étais une excellente élève et je sais que j’avais des possibilités d’obtention de bourse. Mais quand j’en ai parlé à mon père, il m’a déconseillé de partir. Je suis donc restée parce que j’ai toujours cru que je pouvais rester au Sénégal, réussir et servir mon pays. Et je pense que ça s’est réalisé aujourd’hui », confesse Diarra Sow.
L’hydrologie, un choix complexe
A l’université, Diarra Sow a opté pour la géographie jusqu’au doctorat. Après la maîtrise, vu aussi la situation familiale, elle a choisi d’aller enseigner, tout en poursuivant ses études. « J’ai pu réussir le Dea et le doctorat en étant professeur d’histoire et de géographie. Et c’est à ce titre aussi que j’ai également été recrutée comme vacataire à l’Université Gaston-Berger où je donnais des cours de Travaux dirigés en hydrologie », fait-elle savoir. Diarra Sow s’est encore perfectionnée en faisant un Master 2 en gestion intégrée des ressources en eau à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Burkina Faso. Et elle ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a rejoint la Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation (Fastef) où elle a décroché un Certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire (Caes). Jusqu’à sa nomination à la tête de l’Office des lacs et des cours d’eaux (Olac), elle était professeur d’histoire et de géographie au lycée de Rao. Mais pourquoi donc le choix d’un domaine aussi complexe que l’hydrologie ? Pour Diarra Sow, ce sont des circonstances qui l’ont menée sur cette voie.
« Au lycée, j’étais très bien en histoire et en géographie, et surtout en géographie. C’est ce qui a fait qu’après le baccalauréat, pour l’université, j’ai coché la géographie pour mes deux premiers choix. À partir de la licence, on avait un module hydrologie avec le professeur Adrien Coly. C’est ce module-là qui a réveillé ce qui dormait en moi, cet amour pour l’eau et de sa gestion », informe-t-elle. « Quand il s’agissait de choisir un sujet à partir de la maîtrise, je me suis rapprochée du docteur Adrien Coly pour lui dire que je voulais travailler spécifiquement dans l’hydrologie, malgré ma spécialisation en environnement », renseigne-t-elle. Le professeur Adrien Coly et bien d’autres techniciens du ministère, de la direction de l’hydraulique de Saint-Louis, de la Saed ont contribué à sa formation, à cet amour qu’elle nourrissait pour la gestion de l’eau.
« C’est un domaine très masculin parce qu’on voit peu de femmes qui exercent dans le domaine de l’hydrologie. Mais c’est également un challenge, un défi que j’ai toujours et je pense que je vais continuer sur cette lancée », promet Diarra Sow. Sa nomination à la tête de l’Olac peut être considérée comme une consécration politique, mais aussi un choix bien réfléchi par rapport à son profil, commente-t-elle. « Je suis géographe à la base. J’ai fait la géographie jusqu’au doctorat et je m’étais spécialisée, depuis la licence, en environnement et conservation des écosystèmes. Et à partir de la maîtrise, tous mes travaux étaient relatifs à l’hydrologie », explique-t-elle. Diarra Sow a donc travaillé sur des thématiques relatives à l’hydrologie des milieux aménagés dans la moyenne-vallée du fleuve Sénégal, de Podor jusqu’à Bakel. Et plus spécifiquement sur le Doué, un défluent du fleuve Sénégal.
« Vu mon cursus, mon profil, on peut dire, que c’est l’homme qu’il faut, ou bien la femme qu’il faut, à la place qu’il faut. Parce que durant tout mon cursus, toutes mes études, je m’étais spécialisée en géographie, mes travaux c’était dans l’hydrologie, donc je suis dans mon domaine qui est la gestion intégrée des ressources en eau », estime-t-elle.
Femme de terrain
Engagée et dévouée, Diarra Sow est une femme de terrain, qui ne se contente pas de se cloîtrer entre quatre murs. Débordante d’énergie, elle ne rechigne jamais à la tâche et descend régulièrement sur le terrain pour des missions de supervision. « J’ai parcouru tout le Sénégal et je suis allée partout où il y a de l’eau pour mieux m’enquérir de la situation, mais aussi avoir des projections à court et long terme sur les travaux de mobilisation que je compte mettre en œuvre », indique-t-elle.
Et elle compte bien poursuivre dans cette dynamique pour mieux servir le Sénégal et « concrétiser nos objectifs et la vision que nous avons d’ici 2050 de créer un Sénégal juste, souverain et prospère ». Diarra Sow est aussi engagée politiquement. Elle s’est jetée dans la mare en 2017 pour rejoindre ses camarades de promotion de l’Ugb qui avaient déjà adhéré au parti Pastef. « Je me retrouvais dans la vision de Pastef et je ne regrette pas mon engagement politique, parce que ça m’a permis de contribuer à la naissance d’une nouvelle génération capable d’être à la tête de ce pays », se félicite Diarra Sow qui milite dans la section communale de Pastef Saint-Louis où elle s’active dans l’animation et la massification du parti. Le don de soi toujours en bandoulière, elle invite les femmes à s’engager aussi en politique afin qu’elles puissent apporter leur contribution au développement du Sénégal.
« Avant, les gens faisaient de la politique pour avoir de l’argent, pour changer de statut social ; aujourd’hui, il y a une nouvelle donne. On fait de la politique pour participer à la gestion des affaires publiques. Et pour pouvoir y arriver, il faut faire de la politique, s’imposer, mais aussi occuper des postes de responsabilité », assure-t-elle. À son avis, les femmes doivent se déterminer à s’engager en politique mais aussi à occuper des postes de responsabilité. Aujourd’hui, Diarra Sow ambitionne de repositionner l’Olac en faisant en sorte qu’il soit au cœur du dispositif étatique. Et son rêve le plus grand est qu’il y ait de l’eau partout et pour tous, mais aussi que le Sénégal devienne un pays prospère, qui rayonne en Afrique et un peu partout à travers le monde.
ALIOUNE TINE PLAIDE POUR UNE LIBÉRATION SOUS CAUTION DE FARBA NGOM ET TAHIROU SARR
Le fondateur d'Afrikajom Center appelle à étendre la libération sous caution aux deux hommes d’affaires, estimant que la justice doit être cohérente et non discriminatoire, quel que soit le statut ou la fortune des personnes mises en cause.
Alioune Tine, fondateur de Think-Thank Afrikajom Center a, à travers un post sur X (anciennement Twitter), lancé un appel, ce jeudi en faveur de Farba Ngom et Tahirou Sarr.
Le membre de la société civile souhaite que la libération sous caution accordée à des personnes arrêtées pour détournement présumé de derniers publics dans le cadre du rapport de la Cour des comptes, soit appliquée « aux milliardaires » Farba Ngom et Tahirou Sarr. Selon lui, ce serait cohérent et juste de l’appliquer pour eux.
Pour le défenseur des droits de l’homme, l’application des textes ne devrait absolument pas être discriminatoire.
« Il nous faut une politique pénale plus respectueuse de la dignité de la personne humaine. Notre politique pénale répressive et peu respectueuse de la dignité humaine est héritée du colonialisme. Il faut la repenser », a-t-il ajouté.
Par Oumar NDIAYE
LE PIEGE DE THUCYDIDE SE FORME ET SE FERME
La fréquence des passes d’armes verbales entre les États-Unis et la Chine rappelle bien les séquences décrites par Graham Allison dans son ouvrage sur « Le Piège de Thucydide ».
La fréquence des passes d’armes verbales entre les États-Unis et la Chine rappelle bien les séquences décrites par Graham Allison dans son ouvrage sur « Le Piège de Thucydide ». Depuis plus d’une décennie, il est rare de voir une période d’accalmie ou un moment de répit entre les deux pays qui, sur presque tous les sujets internationaux, sont à couteaux tirés sauf sur de rares sujets tels que le climat.
La récente recrudescence de la guerre commerciale re-déclenchée par la nouvelle administration américaine remet ainsi sur orbite la rivalité/dualité entre la Chine et les États-Unis, moteur et marqueur de la scène internationale. Dans cette saga à rebondissements qu’est la nouvelle taxation imposée par Donald Trump sur les droits de douane, il arrive comme au théâtre des suspens surréalistes et des revirements spectaculaires. Mais pour la Chine, le niveau des taxes s’envole même. C’est dire que dans cette nouvelle stratégie commerciale et économique américaine, la Chine reste l’unique cible à faire plier. Alors que les exportations chinoises vers les États-Unis représentent 15 % de son volume de marchandises expédiées à l’étranger, il est clair que les Chinois peuvent se trouver d’autres marchés alternatifs. Ce qui fait que la Chine pourrait se passer, même si ce sera difficile, du marché américain alors que l’inverse semble être plus difficile.
Ces tensions jusque-là contenues sur le terrain commercial sont symboliques et symptomatiques de la rivalité/dualité sino-américaine décrite et prédite depuis plus d’une dizaine d’années par des oracles diplomatiques et des cénacles universitaires. Après la technologie, place maintenant à l’économie pour arbitrer la compétition que ces deux pays se mènent au plan mondial. Chacun cherche ainsi à contenir l’autre dans ces deux domaines. Ainsi, face au « containement » américain dans le domaine de la technologie, les Chinois ont été obligés de « muscler » leur riposte avec des investissements conséquents pour se prémunir de « l’endiguement technologique » mené par les États-Unis. Sur le plan économique aussi, au-delà de renforcer sa consommation domestique, la Chine est en train de se constituer de nouveaux alliés, d’abord dans son environnement immédiat.
Actuellement en tournée dans des pays asiatiques, le président chinois Xi Jinping est en train de se renforcer avec des voisins comme le Viet Nam, la Malaisie, dont certains sont concernés par son mégaprojet « La Ceinture et la Route ». Censé servir d’interconnexion, ce projet est en train de construire des infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et industrielles qui ont aujourd’hui du sens et peut-être donneront à la Chine des chances dans sa course économique. De son côté, les États-Unis adoptent une politique d’endiguement dans toutes les parties du monde où la Chine a pris de l’avance sur lui. Ces compétition et confrontation résultent du pivot opéré par les États-Unis de la politique étrangère sous la présidence Obama avec un focus sur l’Asie-Pacifique et principalement la Chine.
Cela est ainsi bien expliqué par l’ancien Secrétaire d’État adjoint Kurt Michael Campbell dans son ouvrage « The Pivot : The Future of American Statecraft in Asia » (Le Pivot : l’avenir de la politique américaine en Asie), paru en 2016. Cette valse d’évènements qui continue de tourner montre clairement que nous ne sommes pas éloignés du « Piège de Thucydide » comme théorisé par Graham Allison dans son livre « Vers la guerre : La Chine et l’Amérique dans le Piège de Thucydide ? », publié en 2019. Avec un regard lucide et placide, Pr Allison évoque que la Chine et les États-Unis se dirigent vers une guerre dont ils ne veulent pourtant ni l’un ni l’autre. Selon lui, « le Piège de Thucydide » se met en place quand une puissance émergente vient défier la puissance régnante. Pour étayer sa thèse, il a puisé ses exemples de l’histoire au cours des cinq derniers siècles, cette configuration du « Piège de Thucydide » qui s’est présentée seize fois avec à la fin une guerre à douze reprises. C’est dire qu’aujourd’hui, avec cette veillée d’armes commerciales, ce Piège est en train de se former et peut-être de se fermer…
L’ADMINISTRATION APPELÉE À MONTRER L’EXEMPLE EN MATIÈRE D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
Le Premier ministre a procédé, ce jeudi, à l’installation officielle des premiers gestionnaires de l’énergie dans les services publics. Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie nationale de réduction des dépenses énergétiques.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a invité, jeudi, l’Administration à se donner en exemple en matière d’économie de l’énergie, soulignant que la rationalisation des dépenses est au cœur de [son] action.
”L’Administration sénégalaise doit être un exemple en matière de gestion de l’énergie. Si tu veux être suivi, il faut être le premier à te donner en exemple’’, a t-il déclaré.
Le Premier ministre s’exprimait lors de la cérémonie d’installation officielle de la première cohorte de gestionnaires de l’énergie dans les Administrations publiques.
”On ne peut pas demander aux Sénégalais de faire des efforts dans le cadre de l’économie de la consommation de l’énergie alors que l’Administration […] ne se montre pas en exemple”, a-t-il insisté.
Le Premier ministre a relevé les nombreux gaspillages dans l’Administration en appelant à la révision de ‘’nos comportements, nos habitudes’’ pour aider l’Etat, selon lui, à faire des économies qui peuvent être orientées vers les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures.
Installation de 9000 gestionnaires de l’énergie
La directrice générale de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Mame Coumba Ndiaye, s’est réjouie de l’installation officielle de la cohorte de gestionnaire de l’énergie dans l’administration.
Cette initiative vise, selon elle, à ”stimuler la maîtrise de l’énergie, lutter contre le gaspillage et réduire la facture publique d’électricité” grâce à la mobilisation de 9000 gestionnaires de l’énergie dans l’ensemble des administrations sénégalaises à l’échelle du territoire.
Selon Mme Ndiaye, cette première cohorte cible les 100 plus gros consommateurs d’énergie de l’administration sénégalaise parmi lesquels figurent ‘’17 ministères’’.
Relevant le rôle crucial du gestionnaire de l’énergie dans la mobilisation des économies d’énergie, dans les administrations publiques, Mame Coumba Ndiaye a déclaré que la mise en place de tous les réseaux permettra à l’Etat de réaliser une économie annuelle de 6,7 milliards de FCFA sur les factures.
Elle a rappelé que ”l’AEME ambitionne de réduire au moins de 10 à 15% par an la facture publique d’électricité et jusqu’à 40% avec le déploiement des programmes d’investissement dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments”.
Le Premier ministre avait pris, le 30 août 2024, à la suite d’un conseil interministériel sur l’économie d’énergie, deux mesures importantes. Il s’agit de l’élaboration d’une circulaire aux différentes administrations pour la notification à l’AEME, de la désignation d’un gestionnaire de l’énergie pour chacun des plus gros consommateurs.
Le Premier ministre avait aussi décidé de la mise en place graduelle d’un réseau national de gestionnaire de l’énergie couvrant 9000 polices d’abonnement de l’Etat, avec une première phase en 2025 sur les listes déjà identifiées.
PAR MANSOUR FAYE
TOUT ÇA POUR ÇA
Encore une fois, il n’y a aucun rapport des corps de contrôle de l’Etat qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire sur mon humble personne.
Aux professionnels du Droit, aux Facultés de Droit et autres hommes , femmes du Droit… vos commentaires s'il vous plait !
Je rappelle ceci : je suis un ancien ministre qui, par l’article 101 de la Constitution, dans l’exercice de ses fonctions, bénéficie du privilège de juridiction.
Encore une fois, il n’y a aucun Rapport des Corps de Contrôle de l’Etat qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire sur mon humble personne.
Alors, je prie Mr le Ministre de l’Intérieur du Gouvernement de SAS « demi-dieu », Général de Corps d’Armée, ancien Haut Commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice Militaire, de me dire et de dire aux sénégalais, quel est le texte en vigueur au Sénégal, qui lui donne le droit de me notifier, par Arrêté une telle scandaleuse décision, sans aucune forme d'explication ou de justification?
Dois - je comprendre que le Sénégal n'est plus un État de Droit ? Que nous ne sommes plus en République ? Ou simplement, l'acharnement que je subis, cache maladroitement, une intention malsaine à la limite de l'agression ciblée ?
Les Sénégalais voient... et l'Histoire retiendra!!
MERCREDI DE CONSIGNATION AU 5EME CABINET
Le juge d’instruction du 5ème Cabinet a passé sa journée d’hier… à passer au peigne fin les dossiers et les pièces justificatives des personnes déférées au niveau de son cabinet dans le cadre du dossier Force Covid-19.
Hier, le juge d’instruction du 5ème Cabinet près le Tgi hors classe de Dakar a placé sous contrôle judiciaire certaines personnalités, en acceptant leur consignation. Alors que les 6 cadres du ministère de la Santé ont subi un retour de Parquet.
Le juge d’instruction du 5ème Cabinet a passé sa journée d’hier… à passer au peigne fin les dossiers et les pièces justificatives des personnes déférées au niveau de son cabinet dans le cadre du dossier Force Covid-19. Comme on le disait hier, les prépositions de consignation se sont multipliées pour éviter des mandats de dépôt. Poursuivi dans ce dossier, Mamadou Ngom Niang, ancien Dage du ministère des Sports, a été inculpé pour détournement de deniers publics et placé sous contrôle judiciaire, après avoir consigné la somme de 150 millions F Cfa.
La styliste Alimatou Sadiya Guèye, itou. Elle a bénéficié d’une liberté provisoire assortie aussi d’un contrôle judiciaire, après avoir mis sur la table la somme de 50 millions F Cfa. Même si elle a été inculpée pour détournement de deniers publics.
Alors que Tange Tandian, inculpé pour le même délit portant sur 73 millions F et faux en écritures publiques, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire sans l’autorisation du juge d’instruction.
Par ailleurs, les rendez-vous avec le juge vont se poursuivre, ce jeudi, pour les personnes qui ont subi un retour de Parquet.
Comme les 6 cadres du ministère de la Santé et Abdou Aziz Mbaye, ainsi que l’ex-Dage du ministère de la Culture. Pour certains, il y a toujours cette volonté de proposer une médiation pénale, et pour d’autres, celle de présenter des pièces justificatives manquantes afin d’éviter le mandat de dépôt
JOURNÉE MONDIALE DE L’HÉMOPHILIE, L’ASH ALERTE SUR LE DÉFICIT DE DÉPISTAGE AU SÉNÉGAL
L’Association Sénégalaise de l’Hémophilie a tiré la sonnette d’alarme sur le manque d’accès aux traitements, notamment chez les femmes et les filles.
Ce 17 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie, l’Association Sénégalaise de l’Hémophilie (ASH) a organisé une journée de sensibilisation autour du thème : « Accès pour tous : les femmes et les filles saignent aussi ».
Traditionnellement considérée comme une maladie touchant uniquement les garçons, l’hémophilie concerne aujourd’hui aussi les filles, comme l’ont révélé de récentes études.
Selon Docteure Anta Sarr, première présidente de l’ASH, 450 cas d’hémophilie sont actuellement diagnostiqués au Sénégal. Toutefois, les estimations indiquent qu’environ 1800 personnes seraient en réalité touchées par la maladie, ce qui démontre un important déficit en matière de dépistage.
Face à cette situation, l’association ambitionne de lever un budget de 300 millions FCFA pour améliorer la prise en charge, garantir l’accès aux soins, mais aussi renforcer les actions de sensibilisation, notamment auprès des femmes et des filles.
Le Docteur Diarratou Sy, médecin biologiste, souligne que « l’hémophilie est une maladie encore très méconnue, même au sein du corps médical », justifiant la nécessité de poursuivre les campagnes d’information et de formation.
Pour Docteur Cheikh Niang, représentant de la Fédération mondiale de l’hémophilie en Afrique francophone, il est urgent d’intégrer davantage les femmes dans les stratégies de prise en charge. Il rappelle qu’une femme sur 100 est atteinte de la maladie de Willebrand, une pathologie voisine de l’hémophilie, qui se manifeste souvent par des règles anormalement abondantes.
Il déplore également un accès insuffisant aux médicaments : « Nos besoins en traitements ne sont pas satisfaits. Nous sommes ouverts à toute forme d’aide pour y remédier. »
Docteur Hann, représentant du ministère de la Santé, a confirmé l’engagement de l’État à améliorer l’accès aux soins pour les personnes hémophiles. Il a annoncé la mise en place de mécanismes de financement et salué la collaboration avec des partenaires, qui a permis de renforcer le dépistage précoce via le Centre international de l’hémophilie, situé à l’hôpital du CNTS.
Par ailleurs, une campagne de recherche active des femmes porteuses est en cours, dans le but d’assurer une prise en charge adaptée.
Magueye, membre de l’Association de lutte contre la drépanocytose, a lancé un appel à la mobilisation collective : « Les citoyens doivent aussi s’impliquer. On ne peut pas tout attendre des associations. C’est ensemble que nous vaincrons la maladie. »
LE MONDE DOIT SE MEFIER, L’AFRIQUE SERA DANGEREUSE
Présent à la Can U17, Arsène Wenger, directeur du Développement du football mondial à la Fifa, s’est exprimé sur le niveau de Maroc 2025.
Présent à la Can U17, Arsène Wenger, directeur du Développement du football mondial à la Fifa, s’est exprimé sur le niveau de Maroc 2025.
«C’est une opportunité exceptionnelle pour faire briller les jeunes. Le tournoi U17 est capital, car c’est la première vraie marche après la formation. C’est là que commence la vraie compétition. J’ai été impressionné par l’intensité des matchs. Le football africain progresse clairement. J’ai vu de bons joueurs, des intentions de jeu intéressantes... On sent une vraie volonté de formation. Cette Can confirme que le développement des jeunes en Afrique s’accélère. Et je le dis très franchement : le reste du monde doit s’en méfier. L’Afrique est en train de se structurer, elle sera bientôt dangereuse au plus haut niveau.»
BIGNONA, UN MILITAIRE PORTÉ DISPARU LORS D’OPÉRATIONS DE SÉCURISATION
Un autre militaire a été blessé lors de ces opérations lancées mercredi 16 avril dans la zone des Palmiers, à la suite d’un braquage armé survenu à Djinaky.
Un militaire a été blessé et un autre porté disparu dans des opérations de sécurisation lancées mercredi par l’armée sénégalaise dans la zone des palmiers du département de Bignona (sud), à la suite d’un braquage perpétré la nuit du dimanche 13 avril par des hommes armés dans le village de Djinaki, a-t-on appris de source sécuritaire.
Le militaire a été porté disparu après que le détachement auquel il appartient a été “pris à partie par un groupe armé, dans le secteur de Mongone, le mercredi 16 avril, alors que l’armée venait de lancer une vaste opération de sécurisation dans le secteur pour traquer les assaillants”, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la DIRPA assure que tous les moyens nécessaires sont mis en œuvre pour retrouver le militaire disparu tandis que les opérations militaires se poursuivaient dans la zone en vue de sécuriser les populations et leurs biens.
Des assaillants armés non identifiés avaient dérobé, lundi, des téléphones portables et dévalisé des boutiques qu’ils avaient attaquées, vers 22 heures à Djinaky, un village du département de Bignona (sud), avant de prendre la fuite.
Les opérations de sécurisation ont démarré ce mercredi dans la matinée, entre les villages de Mongone et de Birkamanding, dans la zone des Palmiers, qui regroupe une quinzaine de localités de la commune de Djinaky, dans le département de Bignona.