SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 avril 2025
POLITIQUE CONJOINTE ET STRATÉGIE CONTRE LA MIGRATION IRRÉGULIERE AU SÉNÉGAL
Les flux migratoires en provenance des pays du Sahel inquiètent de plus en plus l’Europe et cherchent des solutions pour y remédier. Cela se matérialise par la mise en place de projets de développement dans différents pays.
Les flux migratoires en provenance des pays du Sahel inquiètent de plus en plus l’Europe et cherchent des solutions pour y remédier. Cela se matérialise par la mise en place de projets de développement dans différents pays. Ces initiatives visent notamment à donner du travail aux jeunes afin de les inciter à rester sur place. Au-delà de ces initiatives, les acteurs se rendent comptent que la question migratoire mérite une intervention conjointe. En effet, entre le 11 et 23 février dernier, plusieurs délégations de l’union européenne se sont rendues successivement à Dakar, pour non seulement s’enquérir de l’état d’avancement des différents projets initiés, mais comment trouver une solution commune au phénomène migratoire.
En l’espace de deux semaines (11 au 23 février 2022), Dakar a accueilli différentes délégations de l’Union européenne pour trouver une solution durable au problème migratoire. La récente visite du ministre des Affaires étrangères grec Nikos Dendias en est une. Au-delà de la signature du protocole d’entente de la tenue de « consultations politiques régulières » entre Dakar et Athènes, M. Dendias et son homologue Aïssata Tall Sall ont évoqué la question migratoire. La Grèce est l’une des portes d’entrée des flux migratoires en Europe. Malgré les moyens déployés pour y faire face, ce phénomène persiste. Le ministre des Affaires étrangères grec a été très pragmatique lors de son discours. « L’Europe a intérêt à écouter l’Afrique sur la question migratoire ».
Cette courte phrase sous-entend la nécessité de multiplier des luttes conjointes, pour trouver une solution durable. Quant à son homologue Madame Tall Sall, elle s’est contenté de dire que « l’Europe ne devrait » pas fermer ses frontières de façon unilatérale. « Ceci favorise l’immigration clandestine avec toutes ses formes possibles. Si les pays passent leur temps à fermer leurs frontières, à empêcher les gens d’entrer, ils finiront par trouver une autre voie. Cette voie malheureusement, c’est celle des trafiquants, des réseaux de délinquants internationaux et de ceux qui organisent une véritable traite humaine contre les migrants », a estimé la ministre des Affaires étrangères sénégalaise. Selon l’avocate, la meilleure façon est d’ouvrir la migration légale, et essayer avec des politiques de soutien au maintien de ces jeunes dans leur territoire respectif.
Les mécanismes de lutte contre la migration irrégulière
Fonds fiduciaire d’urgence, Gmd, Pasped, Frontex, …
Ces dernières années, l’Etat du Sénégal a initié plusieurs projets de lutte contre la migration illégale. Cela se manifeste à travers la formation et l’employabilité des jeunes. Sur le plan de l’assistance et du contrôle aux frontières, il s’est engagé dans le démantèlement des réseaux de trafics, à travers le renforcement du contrôle des embarcations, le contrôle de l’espace maritime national, l’identification et le démantèlement systématique des réseaux de passeurs. Ces avancées sont facilitées par l’Union européenne, avec la mise en place en 2018 du projet de lutte contre la migration irrégulière à travers l’appui au secteur privé et la création d’emplois au Sénégal (Pasped).
Ce programme tripartite entre l’Italie, l’Union européenne et le Sénégal vise à donner aux jeunes une perspective de vie meilleure dans leur pays. Il est financé à hauteur de 27 milliards de Francs CFA et vise à faciliter la formation pratique, l’orientation et l’insertion professionnelle de 1200 jeunes sénégalais, dans six régions du Sénégal. Ce projet entre dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence (Ffu), en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique. Ce fonds a été créé en 2016 après le sommet de La Valette sur les migrations.
Le 18 mars 2022, lors du Salon international des industries et techniques agroalimentaires (SIAGRO) qui s’est déroulé au centre international du commerce extérieur (CICES), un agent de l’agence nationale de l’aquaculture (Ana) nous a confié que la plupart des jeunes qui tentent la migration irrégulière sont ceux qui habitent dans les régions côtières. « Avec la rareté du poisson la seule alternative pour eux, c’est de tenter l’immigration ». D’après l’agent, l’Etat a mis en place des fermes piscicoles dans ces régions. « Cela a permis d’insérer non seulement des migrants au retour mais aussi ceux qui veulent tenter ce voyage périlleux. « L’objectif est de créer plus de 1000 emplois ».
Le projet de « renforcement de la gouvernance inclusive de la migration au Sénégal », financé par l’Union européenne entre également dans ce cadre. Ce projet conjoint entre l’Etat du Sénégal et l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid) vise les migrants de retour et les potentiels migrants qui souhaitent investir dans l’aquaculture, l’aviculture et l’artisanat.
Le 23 février dernier, une délégation de cinq députés du Parlement européen de la Commission des budgets était en visite de terrain à Dakar. L’objectif était d’échanger avec les acteurs, sur les résultats et l’impact du Fonds fiduciaire d’urgence (Ffu). Lors de leur différente prise de parole, la phrase « nous ne refusons pas la migration, mais nous voulons une migration légale », revenait souvent. Rappelons aussi que du 09 au 11 février 2022, en prélude au Sommet Ue-Ua (17 et 18 du même mois), des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, ont effectué une visite à Dakar.
Au cours de la conférence de presse, Ylva Johansson, la commissaire européenne chargée des affaires intérieures a émis l’idée du déploiement d’agents Frontex au Sénégal. Une première en Afrique, si cela se concrétise. « En cas d’accord du gouvernement sénégalais, l’UE pourrait envoyer des équipements de surveillance tels que des drones et des navires », a proposé madame Johansson. D’après la Commissaire européenne chargée des affaires intérieures, ces agents Frontex seront déployés aux côtés des forces maritimes sénégalaises pour lutter contre le réseau des passeurs. « C’est mon offre et j’espère que le gouvernement sénégalais est intéressé par cette occasion unique », a déclaré Ylva Johansson. La balle reste dans le camp du Sénégal pour concrétiser ce projet.
Fonds fiduciaire d’urgence (Ffu), en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière
Irène Mingasson, Ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, lors de sa visite de terrain avec les délégations du parlement de l’UE, du 23 février 2022.
« Nous voulons la migration qui n’est pas une aventure dangereuse »
« Ce fonds a été mis en place il y a quelques années pour répondre à une situation de crise de la migration irrégulière. Il accompagne les différents pans de la stratégie européenne et africaine, pour aborder toutes les problématiques et les questions qui sous-tendent la question de la migration. L’objectif principal, c’est de mieux gérer la migration mais dans le domaine positif.
L’objectif numéro 2, c’est de lutter contre la migration irrégulière c’est-à-dire lutter contre les trafiquants et les réseaux. Nous avons beaucoup développé la question avec le Sénégal et nous continuerons à le faire dans le domaine de la sécurité. Le troisième volet, c’est de développer la bonne gestion de la migration, les voies légales de la migration. Et pour cela, il faut s’entendre sur ce qui est une migration bénéfique de part et d’autre. Nous voulons la migration qui n’est pas une aventure dangereuse. Une tentative de migration qui coûte la vie aux personnes et beaucoup d’argent à leur communauté.
Le dernier volet, c’est celui de la création d’opportunités et surtout du choix. Il ne faut pas que la migration soit le résultat un peu incontournable d’une absence d’autres alternatives. Nous allons continuer à mettre cette création d’opportunité pour la jeunesse sénégalaise, au cœur de notre partenariat. Je parle au nom de toute la team Europe. Au cours des dernières semaines, nous avons reçu la présidente de la Commission de l’union européenne, accompagnée de cinq Commissaires européens, pour rappeler la centralité de cet enjeu jeunesse, cette priorité que nous accordons ensemble à la jeunesse africaine ».
Témoignages
Ibrahima et Amadou, deux jeunes qui ont tenté la migration irrégulière. Le premier n’a pas survécu. C’est sa mère et son ami qui ont témoigné comment Ibrahima a perdu la vie dans la méditerranée. Quant à Amadou, un migrant de retour revient sur ses deux tentatives sans succès.
« C’était mon unique garçon sur qui je comptais »
Ibrahima, un jeune de 28 ans avait quitté Sénégal en en fin août 2021 pour le Maroc. D’après sa mère, son fils ne lui a jamais parlé de son projet de voyage. « Il me disait tout le temps, qu’il doit m’aider à sortir de cette pauvreté », a confié sa mère. Le jeune célibataire n’avait aucun métier. Seul le Football qu’il pratiquait à fond. D’après son ami proche Naby, il raconte qu’Ibrahima a été contacté par un ami, en liaison avec un réseau de passeur établi au Maroc.
« C’est la veille de son départ qu’il m’a informé de son voyage par Avion. Si j’avais suffisamment d’argent j’aurais pu y aller avec lui, car je nourris depuis longtemps l’envie de me rendre en Europe », a confié Naby. Selon les informations recueillies auprès de ses parents établis à Castors (commune de Grand Yoff), une fois au Maroc, le Jeune homme a été orienté vers une pirogue qui se trouve à Dakhla (ville située au Sahara occidental) et qui doit rallier l’Espagne. « Ibrahima nous a contactés en nous demandant de mobiliser de l’argent pour ne pas qu’il rate cette opportunité. Mes filles et moi, avons pu lui envoyer 500 mille FCFA », raconte sa mère, inconsolable. Malheureusement, deux jours après, la famille a reçu l’appel annonçant que le « bateau » dans lequel Ibrahim se trouve, vient de chavirer. Une information qui tombe comme un couperet. « Moi il ne m’a jamais dit qu’il voyage en pirogue, mais plutôt en bateau. C’est l’unique garçon sur qui je comptais. Voilà qu’il est parti, ma vie ne sert à rien », regrette la vieille dame.
Amadou Touré, candidat à l’immigration illégale et actuellement commerçant au marché castors
« Aujourd’hui, grâce à mon petit commerce, je me suis marié et père de trois enfants »
Au marché castors (Dakar) Amadou Touré, un jeune d’une trentaine d’années vend des téléphones et accessoires au marché Castors. Ce jeune qui a tenté l’migration irrégulière, ne se hasarde plus jamais à tenter un tel périple. La première remonte en 2017, où lui et son ami Yankhoba ont profité de l’inattention de la sécurité portuaire pour s’engouffrer dans un navire qui se rendait au Brésil. « Ça a marché, je ne sais pas exactement le temps du trajet, mais on avait fait plus de deux semaines. Un bidon de 10 L d’eau, plus la farine de maïs faite à base de la patte d’arachide constituaient notre provision », raconte Amadou.
Mais leur séjour à Rio n’a duré que quelques heures. Dès que le bateau a accosté, les deux voyageurs ont été interpellés et mis dans un avion pour Dakar. « Si on parlait portugais ou anglais, on ne serait pas rapatrié car nous saurions bien nous défendre. En plus il n’y avait aucun traducteur pour faire passer notre message », confie le jeune homme. Pourtant, ce périple n’a pas calmé l’ardeur d’Amadou. Deux ans après cette aventure, il a été mis au parfum d’une pirogue à Mbour, qui cherche des candidats pour l’Espagne. « Le gars m’a dit qu’une pirogue doit se rendre en Espagne moyennant 450 mille.
Comme j’avais économisé pour mon projet de voyage, je n’ai pas hésité une seule fois », a expliqué le jeune homme. A l’en croire, ils étaient plus de 300 dans la pirogue. Beaucoup d’enfants et de femmes. La pirogue a démarré vers 4 heures du matin. Mais quelque chose va se passer, car le cinquième jour du voyage, le capitaine leur annonce qu’il a perdu le contrôle de la boussole et le mieux, c’est de rebrousser chemin. « Cette annonce a suscité des grincements de dents, après tant d’efforts fournis. Certains disent qu’il n’est pas question de retourner à Dakar, car ils ont fait un prêt. Mais quand le capitaine a dit qu’il ne veut pas voir tout ce monde perdre la vie y compris lui, tout le monde s’est ressaisi. « Au retour, la pirogue commence à prendre de l’eau. Une équipe s’est constituée pour évacuer de l’eau », relate le jeune Amadou.
Les onze nouveaux nés, qui ont perdu la vie dans l’incendie enregistré dans la nuit du mercredi au jeudi 26 mai, au niveau de la Pédiatrie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, seront inhumés, ce dimanche
Les onze nouveaux nés, qui ont perdu la vie dans l’incendie enregistré dans la nuit du mercredi au jeudi 26 mai, au niveau de la Pédiatrie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, seront inhumés, ce dimanche, si l’on en croit notre confrère Seneweb.
La cérémonie funéraire est prévue à partir de 14h00 après la levée des corps à la structure hospitalière. "Toutes les dépouilles seront enterrées dans un même et unique tombeau", ajoute notre source.
MARIE KHÉMESSE NGOM NDIAYE, UNE PRATICIENNE EN MISSION
L’arrivée de la Directrice de la santé à la tête du département ministériel procède d’un souci de confier le secteur à un acteur du sérail. Un vœu longtemps émis par nombre d’observateurs et de citoyens
La nouvelle ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a, sans doute, pour mission de réorganiser et redorer le blason d’un secteur terni par une série de dysfonctionnements et de drames ayant entamé sa crédibilité auprès de l’opinion publique sénégalaise.
Le docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye a hérité jeudi du poste de ministre de la Santé après le limogeage d’Abdoulaye Diouf Sarr à la suite de l’incendie qui a coûté la vie à onze bébés, la veille au soir, à l’hôpital public de Tivaouane, localité située à une centaine de kilomètres de Dakar.
La séquence temporelle de sa nomination donne une indication sur sa principale mission : redonner confiance aux usagers dont la foi au système sanitaire a été sérieusement entamée.
Le drame de Tivaoaune est survenu moins de deux mois après la mort en couches à l’hôpital régional de Louga, dans le nord du pays, de Ndéye Astou Sokhna, une femme enceinte qui avait attendu en vain plus de 20 heures pour subir une césarienne.
Alors que l’émotion et l’indignation étaient encore vives, un nouveau-né, avait, par erreur, été déclaré mort et conduit à la morgue du centre hospitalier régional de Kaolack (centre). Le bébé, après avoir plus tard donné des signes de vie, avait rendu l’âme en dépit des efforts menés pour le ranimer.
Un an auparavant, quatre nouveau-nés avait péri dans un incendie survenu à l’unité de néonatologie de l’hopital public de Linguère, une localité de la région de Louga, dans le nord du pays.
Par ailleurs, nombreux sont les sénégalais qui sont très remontés contre des acteurs du secteur de la santé après avoir vécu des expériences désagréables dans des structures sanitaires. La mise en place, dans la foulée, d’un collectif dénommé ‘’Patients en danger’’ en est une illustration.
L’arrivée de la Directrice de la santé, une praticienne formée à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), à la tête du département ministériel, procède d’un souci de confier le secteur à un acteur du sérail. Un vœu longtemps émis par nombre d’observateurs et de citoyens.
Au regard de sa formation académique, de son parcours administratif et de son passé dans le mouvement associatif et syndical, Marie Khémesse Ngom, en première ligne dans la riposte à l’épidémie de Covid-19 depuis son apparition au Sénégal, est en terrain connu.
Médecin et spécialiste en santé publique et en médecine du travail, elle a dès la fin de sa formation en 1991 à la faculté de médecine de Dakar, rejoint le district sanitaire de Thiès où elle a servi en tant que adjoint du médecin-chef de ce district. Neuf ans plus tard elle intègre le Bureau de suivi des activités des districts au ministère de la Santé.
‘’Je n’ai jamais voulu être loin des activités opérationnelles. Il fallait maîtriser ce qui se passe au niveau opérationnel pour pouvoir prétendre à certains postes de responsabilités’’, a-t-elle récemment déclaré lors d’une interview publiée sur la page Facebook de l’association des Femmes médecins du Sénégal.
C’est que l’ancien médecin-chef du district sanitaire de Dakar (2005-2015), première femme à occuper ce poste, adore les challenges au point de diriger plus tard le service de lutte contre les maladies au niveau de la tutelle.
‘’Il y avait à l’époque beaucoup de défis à relever. J’ai parcouru tout ce long chemin jusqu’à la direction de la lutte contre les maladies pour m’occuper aussi bien des maladies transmissibles que des maladies non transmissibles à soin couteux’’, avait expliqué la native du Baol, localité du centre du Sénégal.
L’engagement de la catholique issue d’une famille sérère s’est également par le passé manifesté dans le syndicalisme au point de gravir les échelons et devenir entre 2006 et 2011 la secrétaire générale du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES).
En fin de compte, la nouvelle ministre de la Santé, une ancienne militante de la Coix rouge, sait de qui tenir. Son défunt père travaillait dans l’administration, sa défunte mère était une couturière réputée de Mont-Rolland.
‘’C’est une grande bosseuse. Elle aime le travail bien fait et est d’une grande loyauté’’, a témoigné à son sujet, un de ses collègues, le docteur Babacar Guèye, dans un film documentaire réalisé par l’Amicale des femmes du ministère à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme.
KAMARA N’A JAMAIS HÉSITÉ ENTRE LES BLEUS ET LE SÉNÉGAL
Boubacar Kamara, qui vit actuellement son premier rassemblement avec les Bleus, a assuré n’avoir jamais hésité entre l’équipe de France et le Sénégal, malgré ses origines familiales
Passé par toutes les sélections jeunes de l’équipe de France depuis les moins de 17 ans, Boubacar Kamara a été appelé pour la première fois par Didier Deschamps avec les A, la semaine dernière, pour les matchs de la Ligue des nations prévus au moins de juin contre le Danemark, l’Autriche et la Croatie.
Le défenseur de l’OM aurait pu choisir de jouer pour le Sénégal, le pays de son père, mais il assure que la question ne s’est pas posée. "Je n’ai jamais hésité avec le Sénégal. Certes on m'a vu sur les réseaux sociaux avec un maillot du Sénégal, mais c’était pendant la CAN, parce que mon père est sénégalais et qu’une partie de moi est sénégalaise", a-t-il expliqué ce dimanche en conférence de presse.
RACHEL KÉKÉ, LA FEMME DE MÉNAGE FRANCO-IVOIRIENNE QUI VEUT ENTRER À L'ASSEMBLÉE NATIONALE EN FRANCE
Pendant deux ans, elle a été le porte-voix de la grève contre le groupe hôtelier Accor. Les 12 et 19 juin, cette Franco-Ivoirienne à la détermination sans faille représentera le parti de Jean-Luc Mélenchon lors des législatives françaises
Jeune Afrique |
Manon Laplace |
Publication 29/05/2022
Rachel Kéké est une femme occupée. À quarante-huit ans, l’infatigable Franco-Ivoirienne cumule les casquettes. En plus de son emploi de femme de chambre et des obligations parentales qu’impose l’éducation de cinq enfants, cette habitante de Chevilly-Larue, en région parisienne, s’est lancée ce jeudi 19 mai dans la course aux législatives des 12 et 19 juin. « Je suis une guerrière. Des batailles, j’en ai déjà menées. Je suis prête pour celle-là », garantit-elle au téléphone, sur le seuil du collège de sa benjamine, où elle a rendez-vous.
Investie par La France insoumise (LFI), la formation de Jean-Luc Mélenchon, pour représenter la NUPES, la coalition de gauche, dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, cette représentante de la société civile n’est pas une inconnue. Entre 2019 et 2021, elle fût la voix et le visage des femmes de chambres de l’hôtel Ibis Batignolles, sis dans le 17e arrondissement de Paris. Des employées en sous-traitance devenues célèbres en France pour avoir mené la grève la plus longue de l’histoire de l’hôtellerie.
Deux ans de bataille
« La sous-traitance est trop souvent utilisée pour priver les travailleurs de leurs droits. Nos conditions de travail étaient tellement pénibles que ça nous a poussé à nous syndiquer et à faire grève », se rappelle l’ex-porte-parole des grévistes. La lutte durera vingt-deux mois, un record. « Les syndicats nous avaient prévenues : un groupe comme Accor ne plie pas facilement. On s’attendait à devoir se battre quelques semaines ou quelques mois », s’amuse-t-elle.
Il faudra finalement près de deux ans, donc, avant d’obtenir gain de cause. Et qu’importe la fatigue, le mépris, les intimidations et les insultes, à l’époque, Rachel Kéké n’entend rien céder. « J’ai tout vu dans cette lutte. On nous a infantilisées, humiliées, insultées. Souvent, on a douté, mais on n’a jamais baissé les bras. » Il faut dire que pour elle, l’abandon n’est pas une option. « Je tiens ça de ma mère », assure-t-elle, évoquant le souvenir de celle qui, pour nourrir ses sept enfants, était vendeuse de vêtements sur le marché d’Adjamé, à Abobo.
DES MILLIERS DE DEMANDES D'AIDE FINANCIÈRE OU MATÉRIELLE POUR LA TABASKI
Ces derniers jours, des milliers d’enveloppes ont été déposées à la présidence, à la fondation de la Première Dame ou encore à l'attention du président du Conseil économique, social et environnemental
Au Sénégal, la Tabaski ou Aïd el Kébir, est prévue en juillet mais elle commence déjà à se préparer. Ces derniers jours, des milliers d’enveloppes ont été déposées à la présidence, à la fondation de la Première Dame ou encore à l'attention du président du Conseil économique, social et environnemental.
À l’intérieur des enveloppes, se trouvent des demandes « d’aide financière ou matérielle » pour la fête du mouton. Selon les vendeurs de formulaires, les demandes doivent être faites avant la fin de ce mois de mai. Le dépôt est garanti mais pas l’attribution.
« Après, ce sont eux qui doivent choisir »
Petit attroupement donc aux abords de la place de l’Indépendance… Sur le capot d’une voiture, Mr Ba montre les différents formulaires. Il les vend 200 FCFA: « On met le nom, l’adresse, le numéro de téléphone. Après, ce sont eux qui doivent choisir de combien ils peuvent t’aider. Ils le feront, je pense mais je ne sais pas si c’est sûr. […] Peut-être que oui, peut-être que non.»
LES DISCOURS CRITIQUES VIS-À-VIS DE LA JUNTE MALIENNE PRENNENT DE L'AMPLEUR AU MALI
Samedi, les sympathisants du chef religieux ont tenu une assemblée à Bamako et ils ont tenu un discours très musclé. Les partisans de l’imam Mahmoud Dicko sont très critiques face à la gouvernance actuelle au Mali. Pour eux, le pays est dans l’impasse
Au Mali, les partisans de l'imam Mahmoud Dicko se montrent de plus en plus critiques vis-à-vis de la junte. Leur mentor avait donné le ton jeudi dans la capitale malienne en taclant les autorités de la transition qu’il avait publiquement qualifiées « d’arrogantes ». Plusieurs associations politiques, membres du M5, ont également réclamé la démission de l'actuel Premier ministre, Choguel Maïga.
Samedi, les sympathisants du chef religieux ont tenu une assemblée à Bamako et ils ont tenu un discours très musclé. Les partisans de l’imam Mahmoud Dicko sont très critiques face à la gouvernance actuelle au Mali. Pour eux, le pays est dans l’impasse.
Youssouf Daba Diawara, coordinateur général de la Coordination des mouvements, associations de sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) explique qu’ils ne resteront pas les bras croisés face à l’impasse dans laquelle se trouve le pays: « Cela fait plus de vingt-deux mois que les autorités de la transition sont là et vraiment, il n’y a pas eu de changement notoire que nous, nous avons constaté. Les intimidations qui sont en cours aujourd’hui ne nous feront pas changer d’avis. »
Une plainte en diffamation contre certains activistes
Aucun doute, l’imam Mahmoud Dicko prend de plus en plus de distance vis-à-vis de la junte malienne. Et ses partisans tiennent de plus en plus un discours politique. « Nous avons constaté aussi, ces derniers temps, l’installation d’une atmosphère défavorable à la liberté d'expression, précise Youssouf Daba Diawara. Ceux qui attaquent l’imam sur les réseaux sociaux sont le plus souvent des activistes qui sont à la solde du régime. »
L’incendie qui a dévasté le service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz SY Dabakh a tué 17 personnes et non 11 nourrissons. La révélation est de Amath Soumaré, sur iRadio.
L’incendie qui a dévasté le service de néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Aziz SY Dabakh a tué 17 personnes et non 11 nourrissons. La révélation est de Amath Soumaré, sur iRadio. « Nous avons des sources d’informations qu’on a recoupées, par exemple, si vous allez sur les sources des sapeurs-pompiers. C’est eux qui prennent les corps qui sont calcinés, on voit qu’à ce jour, il y a eu 17 morts. Ce qui fait que quand vous recoupez les sources, on voit que ce qu’on annonce et ce qui se passe, ce n’est pas les mêmes chiffres ».
L’expert en management stratégique global et en intelligence économique qui était l’invité de Alassane Samba Diop sur le plateau de l’émission dominicale "Lr du Temps", ajoute que le même jour du sinistre, il y a eu au total 35 décès dans les hôpitaux dus à des négligences médicales, au Sénégal.
« Il y a 35 morts au niveau de tout le Sénégal. Il n’y avait pas que Tivaouane. Le tort, c’est qu’on minore les choses ».
LES ECUREUILS SERONT MOTIVÉS CONTRE LES LIONS
L’attaquant béninois, Michaël Poté a assuré que ses coéquipiers étaient motivés à l’idée d’affronter le 4 juin à Dakar le Sénégal auréolé du titre de champion d’Afrique lors de la récente CAN organisée au Cameroun.
Dakar, 29 mai (APS) – L’attaquant béninois, Michaël Poté a assuré que ses coéquipiers étaient motivés à l’idée d’affronter le 4 juin à Dakar le Sénégal auréolé du titre de champion d’Afrique lors de la récente CAN organisée au Cameroun.
‘’Avec mon expérience, je puis vous garantir que toutes les conditions sont réunies pour faire un grand match à Dakar’’, a dit l’attaquant évoluant en Turquie.
Au sujet de cette rencontre, l’attaquant de 37 ans qui évolue à Menemenspor (Turquie) s’est interrogé dans un entretien avec une radio locale : ‘’Qui n’est pas motivé en jouant le champion d’Afrique en titre’’.
Absente de la CAN 2021, l’équipe du Bénin a débuté son stage en début de semaine dernière sous la conduite du coach intérimaire, Moussa Latoundji.
Le Bénin quart de finaliste de la CAN 2019 avait été éliminé grâce à un but du milieu de terrain sénégalais, Idrissa Gana Gueye.
Pour le match prévu le 4 juin, les Ecureuils le joueront sans deux cadres majeurs, le défenseur Cédric Hountoundji (Clermont, France) en phase de reprise et le milieu de terrain Jordan Adéoti retenu pour
des raisons familiales.
Aliou Cissé a publié une liste marquée par l’arrivée de nouveaux joueurs, notamment Demba Seck (Torino, Italie) et Ilimane Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).
Alpha Diounkou qui évolue au Barcelone B (Espagne) avait été appelé lors de la double confrontation (2-0 et 1-0) entre le Sénégal et la Guinée Bissau en éliminatoires de la CAN 2021 pour pallier le forfait de Lamine Gassama.
Cet arrière international avait pris part au Mondial U20 en 2019 en Pologne.
UGB, 203 DIPOMES DE L’UFR SEG LIBERES SUR LE MARCHE DE L'EMPLOI
Quelque 203 récipiendaires de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR SEG) de l’Université Gaston Berger ont reçu, samedi, leurs diplômes, au cours d’une cérémonie de graduation
Saint-Louis, 28 mai (APS) - Quelque 203 récipiendaires de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR SEG) de l’Université Gaston Berger ont reçu, samedi, leurs diplômes, au cours d’une cérémonie de graduation présidée par le recteur Ousmane Thiaré, a constaté l’APS
A cette occasion, le recteur a promis d’accompagner les sortants qui entrent dans le cercle des alumni de l’UGB dans leur insertion dans le milieu professionnel après leur formation.
Le professeur Thiaré a exhorté les récipiendaires à faire preuve de persévérance pour réussir cette nouvelle étape de leur vie aussi importante que les autres franchies en dépit des obstacles.
‘’Cette nouvelle existence nous la souhaitons riche et inspirée de vos parrains’’, a dit Pr Thiaré en invitant les nouveaux dipômés à se rapprocher de la Direction de l’innovation et de l’insertion de l’UGB.
Le professeur Abdoul Aziz Ndiaye, directeur de l’UFR SEG a dressé le portrait de la marraine Mme Fatou Diop Sall, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et des parrains notamment Ahmad Aminou Lo, directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), Ali Nar Diop, directeur de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), le prfesseur Adama Diaw de l’UGB et Mohamed Bachir Wade de l’UCAD.
Il a invité les récipiendaires à prendre exemple sur la marraine et les parrains afin de réaliser dans la vie tout en ayant comme sacerdoce la mise en avant de valeurs morales et d’éthique.