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3 mai 2025
QUEL AVENIR POUR L’AFP ET LE PS DANS BENNO ?
Auparavant premiers alliés de Macky Sall, Moustapha Niasse et Aminata Mbengue Ndiaye semblent aujourd’hui rétrogradés par le leader de l’Alliance pour la République au profit d'Idrissa Seck et d'Oumar Sarr, ses deux frères libéraux
« Isolés » depuis les retrouvailles d’une bonne frange de la famille libérale, Macky Sall-Idrissa Seck et Oumar Sarr en l’occurrence, l’avenir de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et du Parti socialiste (Ps) dans Benno Bok Yaakar est en jeu. Une nouvelle redistribution des cartes politiques s’impose à la coalition Benno Bokk Yaakar…
Auparavant premiers alliés de Macky Sall, Moustapha Niasse et Aminata Mbengue Ndiaye semblent aujourd’hui rétrogradés par le leader de l’Alliance pour la République au profit de Idrissa seck et de Oumar Sarr, ses deux frères libéraux. En effet, depuis le ralliement de And suxali de Oumar sarr et de Rewmi de Idrissa dans la mouvance au pouvoir, les rapports de force ont changé au sein de la coalition Benno Bokk Yaakar. Le « chef » de la coalition présidentielle semble beaucoup miser aujourd’hui sur ses « frères » libéraux que sur alliés socialistes tels que Moustapha Niasse et Aminata Mbengue Ndiaye. Car, depuis quelques temps, Macky sall ne s’affiche qu’avec le leader dans les différentes manifestations officielles qu’il a présidées notamment la rencontre du CAMES et de la rencontre sur les technologies. Cela risque, selon le professeur Moussa Diaw, de provoquer une scission dans la majorité, notamment parmi les acteurs de cette coalition comme le Ps et l’AFP. « La question fondamentale est de savoir qu’elle est la finalité de ce rapprochement. S’agit-il d’une convenance idéologique formelle qui n’entame en rien la configuration de la majorité plurielle ? Ou bien d’un recadrage qui pourrait bousculer les relations avec des alliés tentés eux aussi par des regroupements d’affinités politiques. Il semble traduire des calculs purement politiques et conjoncturels dans une perspective électoraliste », pense l’enseignant chercheur en politique à l’Université Gaston berger de Saint-Louis, Moussa Diaw.
MOMAR DIONGUE : « Le Ps et l’Afp n’ont de l’avenir que dans Benno »
Les retrouvailles entre certains membres de la famille libérale semblent changer les rapports de force au sein de la majorité. Le Parti socialiste et l’Alliance des forces du progrès sont « mis à l’écart » depuis un bon bout de temps. Pour le professeur Moussa Diaw, si la tendance se confirme à travers une mise à l’écart dans les initiatives politiques « alors cela peut poser des problèmes de susceptibilités et de convenance. » Mais reste, selon lui, à observer le comportement des arrivants et de leurs actions dans la majorité conformément à la pluralité de sa composition et de la nécessité de préserver sa stabilité. Le journaliste Momar Diongue, lui, ne croit pas que Moustapha Niasse soit dans une logique maximaliste. Et même s’il reste leader du parti, il ne pourra plus se présenter à une élection présidentielle. Il dit aussi avoir comme l’impression que Aminata Mbengue Ndiaye soit dans une logique minimaliste. « Ils peuvent se complaire dans une logique d’ambition présidentielle. Tout dépend de l’ambition nourrie par ceux qui sont à la tête de ces partis. Ce sont des partis qui peuvent se complaire. Soit on est maximaliste c’est-à-dire qu’on a des ambitions pour se présenter aux prochaines élections. Soit on est dans une logique minimaliste c’est-à-dire qu’on se contente de rester dans Benno Bokk Yaakar sans bruit », soutient le journaliste Momar Ndiongue qui dit ne voir l’avenir de Aminata Mbengue Ndiaye et de Moustapha Niasse que dans Benno Bokk Yaakar.
Moussa Diaw : « Je ne crois pas que le PS et l’AFP vont accepter de se faire marginaliser sous le prisme d’une retrouvaille des libéraux »
L’Alliance des forces pour le progrès et le Parti socialiste risquent d’être les agneaux du sacrifice avec les retrouvailles de la famille libérale. Pour beaucoup, Idrissa Seck a plus de chance d’être le candidat de Benno à la prochaine joute électorale que le Ps ou l’AFP qui se sont dissous au sein de l’APR. Mais, l’enseignant chercheur en politique Moussa Diaw, lui, ne croit pas que le Ps et l’AFP vont accepter de se faire marginaliser sous le prisme d’une retrouvaille des libéraux. « De toute façon la confrontation idéologique n’aura pas lieu car Benno en tant que coalition est conçue sur une base élargie politiquement. Maintenant, reste la bataille de positionnement par rapport à des intérêts et des enjeux électoraux qui se dessineront prochainement », soutient le professeur Moussa Diaw. Le journaliste Momar Diongue estime malgré que certains membres de l’Afp veulent évaluer leur présence dans Benno en vue des échéances futures, rien ne va changer. « Vous avez entendu Pape Sagna Mbaye dire que l’Afp aura un candidat en 2024. Il dit également que si le Président Macky Sall se présente en 2024, il sera leur candidat. Vous voyez !» indique le journaliste qui pense que ces deux partis vont aller à l’encontre de Benno que si une frange beaucoup plus jeune fasse dans la dissonance et aller jusqu’au bout en exigeant d’avoir un candidat lors des prochaines échéances électorales.
Par Moussa KAMARA
INDISCIPLINE
Le port correct du masque, le lavage des mains au savon ou gel et d’éviter les rassemblements ; ces mesures simples correctement suivies peuvent sauver des vies. Alors qu’est-ce qui empêche les gens de s’y soumettre ?
Cette année a été terriblement morose pour les âmes charitables que nous sommes tant la dose de consternation a fini d’atteindre des pics inouïs. On aura tout à faire pour l’oublier et ce sera pratiquement impossible avec cette liste de morts qui ne veut guère se fermer.
Alors tant que faire se peut, notre intérêt est d’éviter et fuir ce maudit virus avec les moyens édictés par le corps médical. Le port correct du masque, le lavage des mains au savon ou gel et d’éviter les rassemblements ; ces mesures simples correctement suivies peuvent sauver des vies. Alors qu’est-ce qui empêche les gens de s’y soumettre ?
L’indiscipline de nos compatriotes est si évidente que ça désespèrerait nos forces de l’ordre de les contraindre à respecter les lois. Et malheureusement cette indiscipline n’est point spécifique aux jeunes ! On a vu et entendu des personnes au- dessus de tout soupçon invectiver les policiers, menacer pompeusement de les transformer en cafards s’ils s’essayaient à empêcher leur cérémonie et même d’envoyer des djinns au palais de la République.
Quand des personnes d’un âge certain se mettent à sortir ces inepties pour aussitôt les regretter quelques jours plus tard, elles ouvrent des boulevards aux plus jeunes pour fustiger, vilipender, saccager et détruire ce que la société a peiné à assoir. Avec le grand banditisme qui se développe tous les jours contre les agences de banque et les grands commerçants, nos forces de sécurité ont de quoi s’occuper plutôt que de se voir transformés en cafards. Cette pandémie que l’on espérait voir disparaitre en septembre ou octobre continue de sévir en aggravant les cas et en rallongeant les listes macabres.
Du premier cas venu de France détecté à Dakar qui s’était auto-confiné chez lui au cas de cet émigré rentré au pays et qui a contaminé sa famille, plus de quatre cents de nos compatriotes ont été terrassés par cette Covid19. Vouloir rentrer éperdument chez soi malgré les interdits démontre et révèle une terrible indiscipline. Ces indisciplinés notoires, au moment où ils accomplissent leurs actes insensés, sont sourds et aveugles, comme dans un état second. Et c’est souvent après avoir commis l’irréparable, qu’ils viennent se confondre en excuses devant le peuple. Qui pardonne souvent en feignant d’oublier.
Les milliards dépensés pour lutter contre cette pandémie ont fait le bonheur des uns et beaucoup de malheureux oubliés dans la distribution de ces biens alimentaires. C’était bien prévisible car le bonheur de tout un chacun est difficile à assurer. Même les batteurs de tamtam ont été servis là où des chauffeurs ont été omis. Un peuple éduqué est plus apte à se développer, à émerger, qu’un peuple indiscipliné et toujours grognon.
A l’année prochaine, sans Covid19 et à dieu ne plaise !
«PLUS DE 50% DES DECES DU COVID-19 SONT LIES A DES COMORBIDITES»
Selon le directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé, Dr Babacar Guèye, le Sénégal est confronté à un double fardeau.
Les maladies non transmissibles constituent un fardeau pour les Etats surtout les pays en voie de développement comme le Sénégal. Pour faire face à ce fléau, le Sénégal a dernièrement mis en place un comité multisectoriel qui s’est réuni hier pour dérouler sa feuille de route pour lutter contre ces maladies.
Les Maladies Non Transmissibles (Mnt) font des ravages dans le monde et particulièrement au Sénégal. La dernière enquête Steps montre une prévalence assez élevée de l’hypertension artérielle avec (29,08%) et du diabète (3,4%). Selon le directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé, Dr Babacar Guèye, le Sénégal est confronté à un double fardeau. «Beaucoup d’efforts ont été faits pour maitriser les maladies infectieuses notamment la tuberculose, l’infection à Vih mais on fait face aussi à la propension des maladies non transmissibles parmi lesquels le cancer, le diabète, les infections respiratoires chroniques, les maladies cardiovasculaires mais aussi la maladie rénale chronique et certaines maladies génétiques», dit-il.
La particularité de ces maladies, explique-t-il, c’est qu’elles ont en commun des facteurs de risques que sont la mauvaise alimentation, la sédentarité, l’usage nocif d’alcool, le tabagisme et la pollution atmosphérique. Il ajoute que le secteur de la santé ne peut pas agir seul. «Et il est important, dans le cadre de la multisectorialité, de faire intervenir l’ensemble des secteurs qui sont concernés pour lutter contre ces facteurs de risque. Il y a le ministère des Sports, de l’Agriculture. Ce qui relève du ministère de la Santé, c’est juste 30% mais les 70% restant relève d’autres départements ministériels, c’est pourquoi nous sommes réunis pour valider une feuille de route afin d’arriver à la maitrise de ces maladies non transmissibles, à la réduction de l’incidence de ces maladies.
La feuille de route identifiera par rapport à chaque secteur quelle sera sa contribution pour maitriser les facteurs de risques des maladies non transmissibles». Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, souligne Dr Babacar Guèye, ’une chose est d’assurer la pandémie et une autre de continuer les soins de service. «En 2017, une enquête avait montré que 41% des décès était due aux maladies non transmissibles, mais avec la Covid nous voyons que les cas de décès qui surviennent sont étroitement liés aux comorbidités, plus de 50% des décès sont liés à des comorbidités», affirme-t-il.
Pour lui, le Sénégal doit faire face à certains des défis. «Le défi majeur reste la prévention et surtout l’éducation par rapport aux comportements sains dès le bas âge. Car, ce sont des maladies à soins couteux et nous sommes dans des pays en voie de développement».
L’ARTP ENVOIE L’ADDITION À PLUSIEURS GROUPES DE PRESSE
Plusieurs groupes de presse ont reçu des commandements de payer émis par l’agent comptable particulier de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes
Plusieurs groupes de presse ont reçu des commandements de payer émis par l’agent comptable particulier de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). Elle a envoyé une mise en demeure à D. Média pour lui réclamer la rondelette somme d’1 186 170 362 francs CFA (2017, 2018 et 2019) aux titres des redevances sur les fréquences.
D. Média, informe Libération, n’est que la partie visible de l’iceberg. Selon le journal, un premier lot de commandements, datés du 21 décembre 2020, a été envoyé par l’agent comptable particulier de l’ARTP à des éditeurs. Sont concernés : Futurs médias (194 271 256 francs CFA), Vibe radio (9 170 068 francs CFA), Sud communication (34 763 616 francs CFA) et Walf (168 740 248 francs CFA). Ces médias étaient sommés de payer sous huitaine.
D’après Libération, si certains d’entre eux ont entamé des négociations, d’autres refusent systématiquement de passer à la caisse.
8 DÉCÈS ET UN TAUX RECORD DE POSITIVITÉ DE 13%
Sur les 1402 échantillons analysés, 195 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 81 sont des contacts suivis.
Le coronavirus ne recule pas au Sénégal. Les chiffres de ce mercredi 31 décembre 2020 en témoignent. Un taux record de 13,9 % de positivité a été noté. Les cas graves sont en hausse en passant de 34, hier mardi, à 42, ce mercredi. Ce bilan négatif est couronné par les 8 cas de décès enregistrés, ce mardi 30 décembre 2020.
Sur les 1402 échantillons analysés, 195 sont revenus positifs. Parmi ces nouvelles infections, 81 sont des contacts suivis. Il n’y a pas de cas importé, ce jour, et 114 sont issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : Dakar Plateau 9, Kaolack 9, Touba 9, Mbour 5, Diourbel 4, Louga 4, Ouakam 4, Sacrée Coeur 4, Grand Yoff 3, Guediawaye 3, Hlm 3, Parcelles Assainies 3, Saint Louis 3, Thiadiaye 3, Fann 2, Fatick 2, Keur Massar 2 , Liberté4 2, Liberté6 2, Mamelles 2, Maristes 2, Linguère 2, Point E 2, Rufisque 2, Sangalkam 2, Yoff 2, Bopp 1, Bambeye 1, Dagana 1, Liberté2 1, Mbacké 1, Scat Urbam 1, Sicao baobab, Diamniadio 1, Dieuppeul 1, Foundiougne 1, Kaffrine 1, Mermoz 1, Nord Foire 1, Ouest Foire 1, Yeumbeul 1, Front de Terre 1, Guinguinéo 1, Podor 1, Darou mousty 1, Matam 1.
Sur le bilan épidémiologique du jour, 53 patients ont été déclarés guéris.
A ce jour, 19 140 cas positifs ont été enregistrés au Sénégal. 17 254 ont été guéris et 410 décès notés. Actuellement, 1475 sous dans les structures sanitaires.
L’ETAT A DEPENSE PLUS DE 669 MILLIARDS FCFA
L’heure est au bilan. Le ministre des finances et du Budget a fait le point hier du Programme de résilience économique et Sociale (PRES) mis en place par le gouvernement pour atténuer les effets de la Covid-19 sur l’économie nationale.
L’heure est au bilan. Le ministre des finances et du Budget a fait le point hier du Programme de résilience économique et Sociale (PRES) mis en place par le gouvernement pour atténuer les effets de la Covid-19 sur l’économie nationale. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, l’Etat a mobilisé jusque-là un montant estimé à 774,172 milliards FCFA et dépensé 669,234 milliards FCFA dans le cadre du PRES
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a souligné que 669,234 milliards FCFA ont été dépensés dans le cadre du Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES). A l’en croire, pour le pilier 1 du programme, 77,8 milliards FCFA étaient prévus en termes de dépenses. Mais, dit-il, seuls 89,946 milliards FCFA ont été dépensés. « Concernant le deuxième pilier, celui de la résilience sociale, un montant de 103 milliards était prévu. Aujourd’hui, le montant dépensé est de 99,590 milliards FCFA », a révélé Abdoulaye Daouda Diallo.
Dans la même veine, l’argentier de l’Etat renseigne qu’un montant de 370 milliards FCFA était prévu au troisième pilier. Il a fait cette annonce lors de son passage hier, à l’Assemblée Nationale pour l’examen du projet de Loi portant ratification des ordonnances relatives aux mesures fiscales en soutien aux entreprises, et à l’admission en franchise des droits et taxes à l’importation de matériels et équipements sanitaires destinés à la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Il indique que sur la totalité de la somme mobilisée (774,172 milliards FCFA), le Fonds Monétaire International (FMI) a contribué à hauteur de 266 milliards FCFA.
A ces contributions, s’ajoutent celles de la Banque Africaine de Développement (57,6 milliards FCFA), de l’Agence Française de Développement (50 millions d’euros), de la Banque ouest-africaine de développement (21,1 milliards FCFA), de l’Union européenne (81,068 milliards FCFA), de la Banque mondiale (71 milliards de FCF) et de l’Allemagne (65,596 milliards de FCFA). « L’État du Sénégal quant à lui, dans le cadre des Covid-bonds, a mobilisé 102,250 milliards de FCFA alors que l’UEMOA a participé à hauteur de 500 millions FCFA », ajoute le ministre des Finances et du Budget, avant d’annoncer par ailleurs qu’un reliquat de 19 milliards de FCFA était encore attendu de la Banque Islamique de Développement (BID).
Revenant sur la Loi de ratification, Abdoulaye Daouda Diallo a précisé qu’il s’agit de respecter la procédure établie par la Constitution. D’autant que, rappelle-t-il, dans le cadre de la Loi d’habilitation, des Ordonnances avaient été prises par le chef de l’État, qui devraient permettre au ministre des Finances et du Budget de soumettre pour approbation celles relevant de son domaine.
MACKY AU SECOURS DU SECTEUR TOURISTIQUE
Le chef de l’Etat a certainement entendu l’appel des acteurs touristiques fortement impactés par la pandémie de Covid-19.
Le chef de l’Etat a certainement entendu l’appel des acteurs touristiques fortement impactés par la pandémie de Covid-19. Ils avaient d’ailleurs dénoncé les dernières restrictions liées à la seconde vague du virus. En réunion du conseil des ministres hier, Macky Sall a consacré une bonne partie de son discours au secteur en annonçant une série de mesures.
La seconde vague de Covid-19 avait fini de doucher les espoirs de relance du secteur touristique. Les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration du Sénégal s’étaient d’ailleurs levés en boucliers pour dénoncer les restrictions à l’encontre des bars et restaurants. Parce que, disaient-ils, le secteur touristique commençait à reprendre un nouveau souffle avec la clientèle locale. Leurs réclamations ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Hier, en réunion du conseil des ministres, le Président Macky Sall a fait état de la nécessité de relancer l’économie avec le déploiement du Plan d’Action Prioritaire Ajusté et Accéléré (PAP2A). Sur ce, il a encouragé la reprise et l’intensification des activités économiques sur l’ensemble du territoire national, en particulier au niveau des sites de production (artisanale et industrielle) et des zones touristiques. Il indique ainsi toute l’importance qu’il accorde à la stabilité sociale et à la relance du secteur du tourisme. Il demande, à ce titre, au ministre du Travail, en relation avec le ministre du Tourisme et les partenaires sociaux, de consolider le dialogue permanent entre toutes les parties prenantes afin de protéger les droits des travailleurs du secteur de l’hôtellerie durant cette période difficile, liée à la pandémie de la COVID19. Dans la foulée, le chef de l’Etat a engagé le gouvernement, les ministres en charge du Travail, de l’Economie et du Tourisme notamment, à initier la conclusion d’un «Pacte de stabilité sociale» dans le secteur du Tourisme ; secteur qui doit jouer un rôle majeur dans la relance économique. A ce propos, il demande enfin au ministre du Travail de préparer la tenue, en 2021, de la troisième édition de la Conférence sociale, selon un format innovant et inclusif.
LANCEMENT DES TRAVAUX DU PORT DE NDAYANE LE 1ER SEMESTRE DE 2021
S’agissant par ailleurs du suivi de la coopération et des partenariats, le Président Sall n’a pas caché son envie de voir très vite le port de Ndayane prendre forme. A cet effet, il a demandé à ses équipes de prendre toutes les dispositions appropriées afin d’assurer le lancement effectif, au cours du 1er semestre de 2021, des travaux de ce nouveau port en eaux profondes, développé par l’Etat du Sénégal, le Port Autonome de Dakar et le Partenaire Dubai Port World (DPW). Il a exhorté aussi le gouvernement à finaliser, en priorité, le Plan Directeur d’Urbanisme de cette nouvelle zone portuaire stratégique, avec son interland (Bargny-Sendou - Yène - Toubab Dialaw - Daga Kholpa - Popenguine - Ndayane), qui deviendra un Pôle économique et industriel international de référence.
Le président de la République a ainsi rappelé l’urgence de la mise en cohérence de ce Plan Directeur d’Urbanisme avec le Plan National d’Aménagement et de développement des Territoires (PNADT) adopté en Conseil des Ministres le 24 janvier 2020.
En outre, abordant l’évolution de la Pandémie de la Covid-19, le président de la République a invité les populations à redoubler de vigilance, à observer en permanence les gestes barrières, de même que la limitation généralisée des rassemblements et réunions, afin d’arrêter la circulation actuelle du virus.
Le Chef de l’Etat demande, à cet effet, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’améliorer, au quotidien, la sensibilisation des communautés et de veiller à une prise en charge adéquate des patients dans les Centres de Traitement et les services des hôpitaux. Il invite également le ministre de la Santé et de l’Action sociale à accélérer les réformes du système de Santé, en vue de sa transformation rapide dans tous les domaines, en veillant à l’entretien adéquat des infrastructures et équipements, ainsi qu’à la productivité optimale des personnels de santé.
L’OMS ALERTE SUR L’APPARITION DE NOUVEAUX VARIANTS DE LA COVID-19
Le ministère de la Santé a annoncé que sept personnes sont décédées du coronavirus dans la journée du mardi 29 décembre. Pendant ce temps, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur l’apparition de nouveaux variants de la Covid-19.
Même si le Sénégal est très loin des centaines de morts enregistrés dans d’autres pays du monde, la situation devient de plus en plus inquiétante. Dans la journée du mardi 29 décembre, sept personnes sont décédées du coronavirus, dont trois dans le district sanitaire de Touba. Dans leur communiqué rendu public hier, les autorités du ministère de la Santé renseignent que 41 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation, dont 09 à Touba.
D’après le texte, dans le bilan d’hier (mercredi 30 décembre), 139 sont revenus positifs sur 1 379 tests réalisés, soit un taux de positivité de 10,08 %. «Les cas positifs sont répartis comme suit : 43 cas contacts suivis par nos services ; 1 cas importé enregistré à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass ; 95 cas issus de la transmission communautaire répartis comme suit : Kaolack (12), Touba (10), Richard-Toll (6), Tivaouane (6), Médina (5), Thiès (5), DakarPlateau (4), Guinguineo (4), Mermoz (3), Sacré-Cœur (3), Cité Biagui (2), Fann-Résidence (2), Fatick (2), Kaffrine (2), Keur-Massar (2), Louga (2), Matam (2), Mbacké (2), Mbour (2), Parcelles-Assainies (2), Almadies (1), Amitié-2 (1), Bambey (1), Centenaire (1), Cité-Keur-Gorgui (1), Diourbel (1), Foundiougne (1), Kédougou (1), Khombole (1), Liberté-4 (1), Mamelles (1), Nioro (1), Pikine (1), Pété (1), Point-E (1), Yoff (1) et Ziguinchor (1)», détaillent les services du ministère de la Santé dans le document.
Soulignant que 105 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs estiment que depuis le 02 mars dernier, 18 945 cas ont été déclarés positifs dans le pays et 402 sont décédés de la covid-19. Cependant, au moment où le ministère de la Santé a publié ces statistiques, l’OMS a réagi sur son site internet pour alerter sur une récente apparition dans la Région africaine de nouveaux variants de la Covid-19 qui semblent avoir une transmissibilité plus forte.
Appelant les pays à renforcer la surveillance et l’analyse génomique à travers le réseau africain de laboratoires de séquençage du génome afin de détecter toutes nouvelles mutations et de renforcer les efforts pour enrayer la pandémie, l’entité sanitaire de l’ONU affirme que l’Afrique du Sud a récemment détecté un nouveau variant du SARS-CoV2, qui semble se transmettre plus facilement et est probablement lié à l’augmentation actuelle d’infections à la COVID-19 dans le pays. Précisant que davantage d’analyses sont en cours pour déterminer la signification épidémiologique de cette mutation, l’OMS fait savoir que le Nigeria procède aussi à plus d’investigations sur le variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre.
Se prononçant sur la situation, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a déclaré : «L’apparition de nouveaux variants de la COVID-19 est un phénomène courant. Néanmoins, ceux avec une vitesse supérieure de transmission ou une potentielle pathogénicité élevée sont préoccupants. Des enquêtes essentielles sont en cours pour pleinement comprendre le comportement des nouveaux virus mutants et adapter la riposte en conséquence.»
Par Amadou BA
BON DEBARRAS, SANS REGRET
Covid, confinement, port obligatoire de masque, couvre-feu, Etat d’urgence, éclaboussures politiques, alliances et mésalliances, 2020 qui finit son dernier jour ce soir est une année de catastrophe et de tragédies pour les terriens
Covid, confinement, port obligatoire de masque, couvre-feu, Etat d’urgence, éclaboussures politiques, alliances et mésalliances, 2020 qui finit son dernier jour ce soir est une année de catastrophe et de tragédies pour les terriens.
Tout compte fait, cette année de pandémie n’a pas seulement été celle d’une catastrophe sanitaire à l’échelle planétaire, elle a aussi été un vrai désastre économique pour le monde en général et pour le Sénégal en particulier. 2020 était pourtant bien partie pour être l’une des plus belles années de notre très jeune nation, selon les prévisions officielles qui tablaient sur un taux de croissance de 6,8%.
Le rêve s’est effondré dès le premier trimestre de l’année. Il n‘est pas exclu qu’il va se transformer en cauchemar. Déjà, notre pays a frôlé la récession, avec 0,7% de croissance, malgré tous les efforts consentis par le Président Macky Sall et son gouvernement. Avec le rêve brisé, bien des espoirs se sont envolés. Les jeunes athlètes sénégalais âgés de 15 à 18 ans ont été foudroyés par l’annonce du report des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2022. Après la déception, le désespoir, l’angoisse des lendemains a pris le relais. Depuis lors, le quotidien de notre pays est pris dans une spirale infernale faite de tourbillons permanents.
Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, les frontières ont été fermées, pénalisant le tourisme médical, les échanges économiques, la diplomatie obligée de se rabattre sur la vidéo conférence. Une chose qu’on pensait ne jamais vivre jusqu’à l’extinction du soleil. Très vite, les médias avaient commencé à faire la part belle aux «vrais experts» dans leurs journaux, leurs radios et leurs plateaux de télévision. A la place des musiciens, des sportifs et des comédiens, les médecins étaient devenus les stars du petit écran et des réseaux sociaux.
Le Sénégal a également connu l’état d’urgence, le couvre-feu, la fermeture des établissements scolaires, la fermeture des lieux de cultes. La liste est longue. L’autorité de l’Etat a par moments été mise à rude épreuve. Une défiance caractérisée par des manifestions à travers le pays pour réclamer la réouverture des mosquées, la fin du couvre-feu et la levée des restrictions dans le secteur du transport. L’histoire retiendra qu’en 2020, les artistes, même ceux qui chantent pour la plupart du temps les louanges des gouvernants, ont envahi la place de la Nation pour crier leur ras-le-bol.
Le Sénégal, en plus d’être affaibli par le virus venu de Chine, a perdu d’illustres fils. Papa Malick Sy, porte-parole du khalife général des Tijanes, Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, Idrissa Diallo, maire de Dalifort, Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur, Seyda Mariama Niass, fille de Baye Niass, Pierre Ndiaye, Secrétaire général du Ministère de l’Economie, et Papa Bouba Diop, ancien international sénégalais. 2020 est également l’année où le khalife général des Layènes a perdu trois de ses enfants en moins de 24 heures. C’est aussi l’année où, Pr Iba Der Thiam, éminent historien et l’icône du journalisme Babacar Touré, président fondateur du groupe Sud, l’ancien ministre Bamba Ndiaye et l’ancien président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, ont rendu l’âme. Bref l’année 2020 est macabre. L’Economie est à terre, la société chancelle et la politique semble perdre le repère avec le revirement spectaculaire de Idrissa Seck devenu président du Cese.
A contrario, le Président Sall a fait le vide autour de lui en se séparant des caciques de son parti à qui l’on prête à tort ou à raison des ambitions de se présenter en 2024. Bref, un air de troisième mandat souffle. Un remake de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et Guinée se profile au Sénégal malgré le silence assourdissant du chef de l’Etat qui a décrété une omerta sur la question du 3ème mandat.
En un mot comme en mille, 2020 est une année zéro, une année à oublier, à enfouir dans nos mémoires. Bon débarras, sans regret. Vive 2021, une année de tous les espoirs. Le groupe Amal groupe (L’As quotidien et lasnews.info) souhaite une bonne et heureuse année 2021 à ses annonceurs et à ses lecteurs.
LA LIGUE PRO CONFIRME LES MATCHS A HUIS CLOS, LES TESTS PAS IMPOSES
Après 10 mois d’arrêt, le football sénégalais reprend ses droits avec le démarrage des championnats du Sénégal, prévu ce samedi 2 janvier.
Après 10 mois d’arrêt, le football sénégalais reprend ses droits avec le démarrage des championnats du Sénégal, prévu ce samedi 2 janvier. En conférence de presse hier, mercredi 30 décembre, Saer Seck, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP ou la Ligue Pro) a défini le protocole retenu pour ce retour à la compétition. Les matchs disputés à huis clos seront accompagnés d’un dispositif sanitaire et organisationnel pour faire face à la pandémie de la Covid-19
En prélude au démarrage de la saison de football 2020-2021, prévue ce samedi 2 janvier, la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP ou la Ligue Pro) a indiqué, hier mercredi, le cadre défini pour la reprise et la décision. Après la journée d’information, de sensibilisation et de partage avec les acteurs du football sur le protocole sanitaire et organisationnel organisée, le mardi 29 décembre, le président de la Ligue Pro a profité de son face à face avec la presse d’hier mercredi, pour rappeler le protocole dégagé. La principale décision du lancement de la saison sera en effet de jouer les rencontres à huis clos. «Nous avons décidé de jouer les matchs à huis clos, en respectant toutes les mesures barrières préconisées par l’État. C’est une des principales décisions. Tout dépendra de notre capacité de respecter ce huis clos et à jouer avec responsabilité», a-t-il souligné.
Le président de la Ligue Pro est revenu sur les autres restrictions notamment sur le nombre de joueurs, officiels et acteurs admis lors des différentes journées de championnat. Pour cette saison, 90 personnes seront autorisées dont 30 par délégation d’équipes et 15 journalistes sélectionnés en collaboration avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS). Le président de la Ligue Pro ajoutera qu’en plus des prélèvements de la température, le port de masque à l’intérieur des stades, la distanciation physique sur les bancs de touche, le lavage des mains et l’utilisation de gels antiseptiques seront obligatoires pour les équipes concernées par cette nouvelle saison.
S’agissant des tests Covid-19 pour les équipes, Saer Seck informe qu’ils ne seront pas imposés. Car, expliquet-il, les clubs ne peuvent pas supporter le coût des tests Covid-19 et que la Ligue ne dispose pas non plus les moyens nécessaires pour financer les tests à chaque équipe, aussi bien de Ligue 2 (L2), de National. La Ligue prévoit, toutefois, pour les cas suspects, l’isolement dans des endroits qui seront aménagés au niveau des stades. Le top départ de la saison nationale de football sera donné, le 2 janvier 2021, avec la première journée des championnats de L1 et de L2. En Ligue 1, on assistera aux rencontres US Gorée Génération Foot, Diambars-Niarry Tally et AS Douanes-Cneps, 16h30 GMT.
LA LSFP EN APPELLE AU SOUTIEN DU PRESIDENT MACKY SALL
Le président Saër Seck a, par ailleurs, indiqué que la pandémie de la Covid-19 contribuera à davantage affaiblir les ressources déjà limitées des clubs professionnels. Tout en se félicitant de l’appui financier de la Fédération sénégalaise de football (FSF), depuis 2 saisons, il a appelé le chef de l’Etat, Macky Sall, à soutenir davantage le football local à l’instar de nombre de secteurs d’activités qui ont bénéficié de fonds pour faire face à la pandémie.