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3 mai 2025
Éducation
LE PRIVÉ FAIT CHANTER LES PARENTS D’ELEVES
Des établissements réclament, malgré une subvention de trois milliards de francs reçue de l’Etat, le paiement de trois mensualités - couvrant de la période d’avril à juin - aux parents d’élèves. Lesquels refusent de payer pour un service non effectué
Le privé… privant les élèves d’une rentrée scolaire ce jeudi, les acteurs de l’Etat et les associations de consommateurs tranchent en faveur des parents d’élèves…
Malgré la subvention de trois milliards de francs allouée par l’Etat aux écoles privées fortement impactées par la crise liée à la pandémie de Covid-19, des établissements réclament le paiement de trois mensualités — couvrant de la période d’avril à juin — aux parents d’élèves. Lesquels refusent de payer pour un service non effectué. Une situation inacceptable selon des acteurs de l’Education qui plaident en faveur des parents.
De l’école privée à la privation… d’école ! A trois jours de la rentrée scolaire, des élèves du privé risquent de ne pas reprendre les cours ce jeudi. Le « fichu » virus de Covid19, qui a bon dos, a été saisi comme prétexte par les établissements privés d’enseignement pour exercer un chantage éhonté sur les élèves et leurs parents. Des parents qui n’ont pourtant pas été épargnés par la pandémie à laquelle ils ont payé un lourd tribut sanitaire et économique. Alors qu’on note une tendance baissière des cas ces derniers jours, dans l’enseignement privé, les parents d’élèves subissent durement ces jours-ci les conséquences de la pandémie de Covid-19. En effet, beaucoup d’écoles privées refusent d’inscription les élèves dont les parents n’auraient pas acquitté trois mois de scolarité pour un service non effectué, l’inscription non inclue.
En effet, le 16 mars dernier, le gouvernement avait procédé à la fermeture de toutes les écoles, publiques comme privées, sur toute l’étendue du territoire national dans le but d’éviter une propagation du coronavirus. Une fermeture qui a duré trois mois avant de faire place à une réouverture partielle qui n’avait concerné que les élèves en classes d’examen (Cm2, troisième et Terminal). Alors que l’année académique 2020-2021 pointe le bout du nez, directeurs d’écoles privées et parents d’élèves sont à couteaux tirés. Une rentrée chaude s’annonce donc dans le privé. A l’origine de cette pomme de discorde, le refus par les parents de payer la scolarité des mois d’avril, de mai et de juin durant lesquels leurs enfants sont restés la maison. Et n’ont même pas bénéficié de télé-enseignement dans la plupart des cas ! Durant cette période, l’Etat avait demandé de retenir les enfants à la maison. Mais des écoles privées qui ont reçu la subvention classique et ou spéciale de l’Etat continuent de demander le beurre et l’argent du beurre. Sans avoir effectué de prestation en contrepartie.
« Les écoles privées, autorisées comme reconnues, font un service public qu’elles vendent à des parents pour leurs enfants. C’est pour dire que ces établissements sont régis par la loi d’orientation. Ils exercent dans l’éducation et la formation avec des normes bien établies. Donc c’est l’Etat qui a eu le pouvoir de fermer les écoles. Pour cette période d’avril à juin, le service n’a pas été effectué, il n’y a pas eu de prestation à cause de la situation de pandémie et d’état d’urgence », a expliqué le secrétaire général du Cusems (Cadre unitaire de l’enseignement moyen secondaire)/Authentique qui trouve que les écoles privées ont tort de réclamer des mensualités à des parents alors qu’il n’y a pas eu de cours dans les classes intermédiaires.
DAME MBODJ : « Le ministre Mamadou Talla attise le feu, et Macky Sall doit donner des instructions fermes »
Pourtant, et malgré les indignations et autres lamentations des parents, certaines écoles continuent de retenir les bulletins de notes des élèves et refusent l’inscription de ces derniers pour l’année 2020-2021. Une attitude « irresponsable », selon Dame Mbodj qui dit avoir toujours accompagné ces écoles privées pour que l’Etat augmente la subvention de trois milliards pour la rapprocher de l’enveloppe de 12 milliards demandée. « Je croyais que c’était en compensation. Mais ils doivent comprendre que les parents, dont la plupart ont perdu leurs emplois, sont aussi impactés. Donc, ces directeurs d’établissements privés n’ont pas le droit de renvoyer les élèves ou retenir leurs bulletins de notes », martèle Dame Mbodj avant de qualifier l’acte du ministre de l’Education nationale de « fumisterie ». Dans cette situation de guerre entre parents d’élèves et déclarants responsables d’écoles privées, dit-il, c’est M. Mamadou Talla qui attise le feu. « Il a d’abord reçu les parents pour leur dire qu’on ne peut pas réclamer de l’argent pour un service non effectué, pour ensuite recevoir les directeurs d’écoles privées pour leur dire que oui, vous êtes impactés mais on doit vous payer parce que l’Etat n’a pas les moyens. C’est de la fumisterie ! » s’exclame le syndicaliste. Il demande au ministère de « trancher dans le sens de la vérité en sortant une note circulaire pour dire que ces trois mensualités ne devraient pas être payées et que tout contrevenant va voir son école fermée ». Selon Dame Mbodj, un Etat ne doit pas opter pour le pourrissement. Sur ce, il demande au chef de l’Etat Macky Sall « qui avait fermé les écoles » de donner des instructions fermes à son ministre. En attendant que l’Etat tranche, certainement en faveur des élèves qui seuls pourraient être les plus grands perdants, Tamsir Bakhoum du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) demande aux parents d’assumer leurs responsabilités et de ne pas payer les mensualités réclamées. Surtout qu’il y a des enseignants, vacataires comme permanents, qui n’ont pas été payés par les directeurs d’établissements privés. M. Bakhoum rassure les parents quant à la possibilité d’un transfert des élèves concernés dans des écoles qui seraient déjà prêtes à les accueillir. En tout cas, dans ce bras de fer, les associations de consommateurs ont déjà tranché en faveur des parents d’élèves à qui ils demandent de ne pas payer ces mensualités exigées par certaines écoles privées. Me Massokhna Kane juge « illégal » le fait d’exiger la contrepartie d’un enseignement non effectué pour un contrat bilatéral.
L’ASCOSEN SE RANGE DU COTE DES PARENTS D’ELEVES
Le président de l’Association des consommateurs sénégalais (ASCOSEN) se rallie à la cause des parents d’élèves qui sont actuellement en croisade contre les établissements privés. Ces derniers réclament aux parents d’élèves de payer les mois d’avril, mai et juin avant de pouvoir faire inscrire leurs enfants pour la rentrée scolaire 2020- 2021. Momar Ndao appelle les parents d’élèves à refuser de payer s’il n’y a pas eu de prestation durant les mois en question. « Il faut systématiquement refuser de payer s’il n’y a pas de prestation. Dans un souci d’apaisement, nous leur (Ndlr, aux directeurs d’établissements privés) avons dit que s’il y a eu des cours en ligne, on peut aviser. Nous avons indiqué que, dans toutes les écoles où il n’y a pas eu de prestations du tout, ni cours en ligne, ni cours en présentiel, ces mois ne devront pas être payés dans la mesure où c’est inscrit dans un contrat. En terme de contrat, il y a ce qu’on a appelle l’exception de l’inexécution qui figure dans l’article 104 du code des organisations civiles et commerciales. Cet article précise que si vous avez un contrat avec quelqu’un et si ce dernier n’honore pas ses engagements, vous n’êtes pas tenu de payer. Il faut aussi que le gouvernement se prononce de manière claire afin que l’on puisse vraiment régler de manière globale la situation » s’est exprimé le président de l’Association des consommateurs du Sénégal, Momar Ndao, sur les ondes de Zik Fm.
CONDITIONS MINIMALES POUR UNE BONNE RENTRÉE DES CLASSES
Près de 95.000 élèves, tous niveaux confondus, et 3.500 enseignants reprennent cette semaine le chemin de l’école à Kaffrine
Kaffrine 9 nov (APS – La région de Kaffrine a rempli les ‘’conditions minimales’’ pour une bonne rentrée des classes, a rassuré, lundi, son inspecteur d’académie (IA), Aboubacry Sadikh Niang.
Près de 95.000 élèves, tous niveaux confondus, et 3.500 enseignants reprennent cette semaine le chemin de l’école dans toute l’étendue de cette région située au centre du pays, a-t-il précisé, au terme d’un comité régional de développement (CRD) axé sur la préparation de la rentrée des classes, prévue le 12 novembre.
‘’Partout à travers la région de Kaffrine, des engagements fermes suivis d’effet sont en train d’être mis en œuvre sur le terrain. Au moment où nous parlons, les conditions minimales pour une bonne rentrée des classes sont réunies. Et ceci, en parfaite compréhension avec les exigences du protocole sanitaire’’, a rassuré l’IA de Kaffrine.
Le CRD, présidé par le gouverneur de Kaffrine, William Manel, a enregistré la présence des chefs d’établissement, des parents d’élèves, des autorités administratives, des syndicalistes, des chefs de service, des élus locaux.
La coordonnatrice régionale de la Coalisation des organisations en synergie pour la défense de l’’éducation publique (COSYDEP), Aïssatou Sanou Gaye Mbodj, a également assisté à la rencontre.
‘’La désinfection des établissements, la mise à disposition des intrants pédagogiques et la mise à disposition du matériel de lutte contre la COVID 19 sont déjà pris en compte. Pour une bonne rentrée des classes, nous avons prévu de mettre en place tous les dispositifs nécessaires’’, a ajouté Aboubacry Sadikh Niang.
Selon lui, ‘’par rapport à la longue pause des élèves due à la maladie à coronavirus, l’académie de Kaffrine mettra cette année en place un dispositif qui puisse permettre de consacrer les premières semaines de cette rentrée à un dispositif de renforcement et de remédiation pour pouvoir mettre les élèves dans le bain et aborder sereinement les nouvelles acquisitions’’.
‘’En attendant d’avoir la situation de la phase 2 du recrutement au CI [Cours d’initiation], nous sommes en mesure de dire à titre indicatif que la région de Kaffrine attend près de 95.000 élèves tous niveaux confondus’’, a-t-il informé. Un peu moins de 3.500 enseignants sont concernés par la rentrée des classes.
‘’Cette année, en termes d’enseignants, la région de Kaffrine a enregistré 169 départs, 84 arrivés. Donc, nous avons besoin de 85 enseignants’’, a relevé Aboubacry Sadikh Niang. Il a plaidé pour une dotation en personnels enseignants pour la région de Kaffrine aussi bien pour l’élémentaire que pour le moyen secondaire.
Lors du CRD, la COSYDEP a offert des kits d’hygiène à l’IA de Kaffrine, un geste selon sa coordonnatrice, Aïssatou Sanou Gaye Mbodj, destiné à mettre les élèves et les enseignants dans de bonnes conditions et éviter les risques de contamination à la COVID 19.
‘’La COSYDEP a fait un noble geste. Elle est une importante organisation qui nous accompagne à rendre possible le démarrage des cours dès les premiers jours de la rentrée. Nous nous félicitons de cette initiative de la COSYDEP’’, a magnifié l’IA de Kaffrine.
TENSION A L'UGB
Les affrontements avec les forces de l'ordre se sont soldés par 4 blessés et un bus incendié hier nuit
Quatre étudiants blessés et un bus incendié, c'est le bilan des échauffourées entre étudiants et forces l'ordre hier nuit à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).
Pendant plus d'une heure, les étudiants ont bloqué la RN2 pour réclamer les bourses d'accompagnement pour les étudiants en Master 2 et l'augmentation du débit de l'eau alloué au campus social par la société SEN EAU.
En effet, les étudiants de Sanar jugent insuffisant le débit de 250 m3 mis à leur disposition. Autre revendication brandie par les pensionnaires de l'Université Gaston Berger, c'est le paiement des bourses d'accompagnement des étudiants en Master 2.
Le président de la coordination des étudiants de Saint-Louis, Oumar Chérif Diallo, met en garde les autorités. Si leurs revendications ne pas satisfaites, ils comptent passer à la vitesse supérieure dans les prochains jours pour avoir gain de cause.
QUAND LA COVID-19 AGGRAVE LA PAUVRETE ET LA VULNERABILITE DES ENFANTS
Les bureaux Sénégal UNICEF et Savez The Children ont partagé les recommandations d’une note d’analyse (policy brief) sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur les enfants, avec le nouveau Gouvernement du Sénégal.
Les bureaux Sénégal UNICEF et Savez The Children ont partagé les recommandations d’une note d’analyse (policy brief) sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur les enfants, avec le nouveau Gouvernement du Sénégal.
Cette note rendue publique lors d’un petit déjeuner de presse conjoint organisé hier, vendredi 6 novembre, a pour objectif de fournir un aperçu de l’impact socio-économique de la crise sanitaire de Covid19 sur les enfants et de proposer des recommandations afin de continuer à atténuer cet impact sur les enfants et les familles les plus vulnérables.
Les bureaux Sénégal Unicef et Save The Children ont publié une note conjointe d’analyse (policy brief) dont l’objectif est de fournir un aperçu de l’impact socio-économique de la crise sanitaire de Covid-19 sur les enfants et de proposer des recommandations afin de continuer à atténuer cet impact sur les enfants et les familles les plus vulnérables.
C’était hier, vendredi 06 novembre, lors d’un petit déjeuner de presse conjoint sur «L'impact de la crise Covid19 sur les enfants au Sénégal», afin de contribuer aux réflexions et actions sur une relance socio-économique intégrant les besoins des enfants les plus vulnérables, de leurs familles et de leurs communautés.
Selon Silvia Danailov, représentante de l’Unicef au Sénégal, «l'impact de la Covid-19 constitue une réelle menace sur les progrès réalisés au Sénégal en faveur des droits des enfants. Nous saluons les efforts de l'Etat du Sénégal et de tous les acteurs œuvrant pour l'assistance et la protection des enfants les plus vulnérables. Nous espérons que nos analyses et initiatives pourront contribuer à soutenir la mise en œuvre des actions déjà identifiées dans le cadre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A)».
Kenneth Rhodes, directeur pays (Sénégal) de Save The Children a indiqué, pour sa part, que «les enfants sont surtout touchés par les effets cachés de la pandémie. La perturbation du mode de vie, la perte de revenus et la fermeture prolongée des écoles ont des répercussions qui risquent de ramener en arrière les progrès réalisés depuis plusieurs années, surtout pour les filles. Il est évident que personne ne dispose de toutes les réponses pour la gestion de cette crise mondiale et de ses conséquences. Il en va donc de notre responsabilité collective de concilier relance économique et développement social».
Les deux organisations renouvellent leur engagement pour la promotion des droits de l’enfant, aux côtés de l'Etat qu’elles accompagnent à différents niveaux dans la mise en œuvre de la stratégie de réponse à la crise à travers la reprogrammation de leurs interventions et la mobilisation de nouvelles ressources.
Aussi appellent-elles à investir ensemble dans les communautés et les familles et en faveur des enfants et des jeunes ; «c’est un pas en avant pour atténuer l'impact de la crise et renforcer l'espoir d'un monde meilleur pour toutes les filles et tous les garçons du Sénégal».
UN ÉTUDIANT BLESSÉ PAR BALLE
Le pire a failli se produire lors des affrontements avec les forces de l’ordre. L’un des étudiants a été blessé par balle. Ce que ses camarades dénoncent avec la dernière énergie.
Comme ils l’avaient prévu hier, les étudiants en Master 2, promotion 2017 – 2018, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), sont descendus sur le terrain, ce vendredi, 6 novembre, pour réclamer le paiement de leurs bourses d’accompagnement. Le pire a failli se produire lors des affrontements avec les forces de l’ordre. L’un des étudiants a été blessé par balle. Ce que ses camarades dénoncent avec la dernière énergie.
Forts de ce fait, ils comptent de nouveau descendre sur le terrain demain, précisant qu’ils ne s’arrêteront que lorsqu’ils recevront des messages pour le démarrage du paiement.
Ils devaient percevoir leurs bourses depuis fin octobre 2020. Les bourses d’accompagnement sont réservées aux étudiants impactés par les retards des enseignements en master 2.
Aux dernières nouvelles, le blessé a été évacué à l’hôpital. De nombreux étudiants comme Bassirou Faye et Fallou Sène, sont tombés au front, en réclamant le paiement de leurs bourses.
L’UNIVERSITÉ DE THIÈS PORTERA LE NOM DE IBA DER THIAM
Macky Sall était, cet après-midi, à la maison du défunt Iba Der Thiam pour présenter ses condoléance. Il a aussi annoncé que l’université de Thiès portera le nom du professeur
Le président de la République, Macky Sall était, cet après-midi, à la maison du défunt Iba Der Thiam pour présenter ses condoléances. Une occasion qu’il a saisie pour annoncer une décision de taille qu’il a prise. Il a annoncé que l’université de Thiès portera le nom du professeur Iba Der Thiam, décédé à l’âge de 83 ans des suites d’une courte maladie.
Agrégé en histoire moderne et contemporaine, il a enseigné à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar du début des années 1980 jusqu’à sa retraite en 2006 et a fait partie du comité de l’Unesco pour la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique. Ministre de l’éducation nationale (1983-1988), Iba Der Thiam a été candidat malheureux à la présidentielle de 1993 et plusieurs fois député à l’Assemblée nationale. Depuis 2013, Iba Der Thiam dirigeait le comité pour la rédaction, toujours en cours, de l’histoire générale du Sénégal, un projet visant à « décoloniser » la vision du passé de cette ancienne colonie française d’Afrique de l’Ouest.
DÉMARRAGE DES INSCRIPTIONS SUR LA PLATEFORME CAMPUSEN
La plateforme informatique ‘’Campusen’’ dédiée à l’orientation des nouveaux bacheliers dans les universités publiques est maintenant accessible aux demandeurs d’admission et de préinscription dans les établissements d’enseignement supérieur du Sénégal
Dakar, 2 nov (APS) – La plateforme informatique ‘’Campusen’’ dédiée à l’orientation des nouveaux bacheliers dans les universités publiques est maintenant accessible aux demandeurs d’admission et de préinscription dans les établissements d’enseignement supérieur du Sénégal, a appris l’APS du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le ministre ‘’porte à la connaissance des nouveaux bacheliers 2020 que les demandes d’admission et de préinscription dans les établissements d’enseignement supérieur du Sénégal sont faites sur le site http://orientation.campusen.sn, du 30/10/2020 à 00h au 15/11/2020 à minuit, délai de rigueur’’.
Il précise que, pour cette année, ’’les demandes d’admission dans les Universités publiques, les Instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) et les Brevets de Techniciens supérieurs publics (BTS) se feront en même temps.’’
Ainsi, explique-t-il, ’’pour valider leur demande d’admission dans un établissement d’enseignement supérieur sénégalais sur Campusen, les nouveaux bacheliers devront choisir, obligatoirement et successivement, trois filières d’admission dans chaque université publique, trois filières d’admission dans chaque ISEP et trois filières d’admission dans les BTS’’.
Le ministre souligne par ailleurs que ‘’les bacheliers doivent formuler leur demande sur le site http://orientation.campusen.sn dans les délais prescrits’’. Aucune demande de dérogation ne sera reçue cette année par la Direction générale de l’Enseignement supérieur (DGES), selon lui.
Toutefois, ’’les établissements d’enseignement supérieur (écoles, instituts, etc.) qui recrutent par voie de concours, test ou entretien conservent leurs procédures particulières d’admission’’, a fait savoir Cheikh Oumar Hann.
Il a demandé aux bacheliers de ne ‘’communiquer, en aucun cas, ces informations de connexion à Campusen strictement personnelles à des tiers, à savoir l’INE, le mot de passe, le numéro de table, l’année du baccalauréat et le numéro de téléphone, qui doivent être soigneusement conservées par le bachelier’’.
’’Il est absolument interdit de recourir à des tiers ou des associations, à quelque titre que ce soit’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que pour ’’toutes informations à propos de l’ouverture de la plateforme ou de la procédure se connecter sur liens suivants : http://orientation.campusen.sn, www.mesr.gouv.sn et www.facebook.com/mesr.sn’’.
LES ÉLÈVES POURRONT SE PROCURER GRATUITEMENT DES MASQUES
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer
Pour la prochaine rentrée académique, les élèves et les enseignants auront droit à des masques, gratuitement. L’assurance est du Directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Moustapha Diagne. Il était l’invité de l’émission Le Jury Du Dimanche (JDD), ce dimanche, 1er novembre 2020.
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer. Une commande de masques et d’autres dispositifs sanitaires ont été effectués. L’objectif reste le même : casser la chaîne de transmission du virus surtout au niveau des écoles. « Il n’y aura pas de pénurie de masques dans les établissements scolaires. L’Etat a déjà fait les commandes. Les Collectivités territoriales vont s’y mettre. D’ailleurs, la 1ère commande n’a même pas encore était épuisée » a fait savoir M. Diagne.
Pour lui, la décision de l’Etat de fixer la date de la rentrée scolaire, après plus de 8 mois sans cours, est une bonne option. Parce que, a-t-il estimé, le meilleur endroit pour la sécurité des enfants reste l’école. En plus, les données sanitaires ont montré que la maladie n’est pas sévère chez les jeunes.
« Il y a une courbe descendante de la pandémie après les examens. Grâce au ministère de la Santé, nous avons finalisé un nouveau protocole sanitaire qui prend en compte un certain nombres de dimensions (...) Tout le monde sait qu’actuellement les apprenants sont plus en sécurité à l’école que dehors. La Covid-19, comme je l’ai toujours dit, n’est pas une maladie qui tue les jeunes qui sont bien portant.
De mars à nos jours, il y a 324 morts au total. En tout état de cause, nous continuerons à faire respecter les mesures barrières à l’école. C’est-à-dire, le port de masques, le dispositif de lavage des mains, gel hydro alcoolique, la distanciation physique tant que c’est possible », a-t-il déclaré.
DECES DU PROFESSEUR IBA DER THIAM
L’information est confirmée par des proches de la famille. Il a succombé à l’hôpital Principal des suites d’une courte maladie. Maitre de conférences titulaire en histoire moderne et contemporaine à la retraite, Iba Der Thiam fut ministre de l’Education
Le Pr Iba Der Thiam est décédé. L’information est confirmée par des proches de la famille. Il a succombé à l’hôpital Principal des suites d’une courte maladie.
Iba Der Thiam, né le 26 février 1937 à Kaffrine, est un professeur d’université et homme politique sénégalais. L’ancien fondateur de la Cdp/Garab-Gui a continué à servir à l’université même après sa retraite en 2003 et des années durant. En plus des cours qu’il dispensait, il encadrait également des travaux de recherches.
« Personne dans ce pays, je dis bien personne, ne maîtrise l’histoire contemporaine du Sénégal mieux que Iba Der Thiam. J’ai eu le privilège d’avoir été son étudiant en année de maîtrise, je puis témoigner de son savoir encyclopédique. J’ai beaucoup de respect pour l’enseignant qu’il est », disait de lui le journaliste El Hadji Ibrahima Thiam du journal Le Soleil. Il décède à l’âge de 83 ans.
Maitre de conférences titulaire en histoire moderne et contemporaine à la retraite, Iba Der Thiam fut ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur de 1983 à 1988 sous le magistère du président de la République Abdou Diouf.
Fondateur du parti politique CDP/Garap-Gui (Convention des démocrates et des patriotes, Iba Der Thiam a également dirigé des organisations comme le Syndicat unique de l’enseignement laïc du Sénégal (Suel) et le Syndicat des enseignants du Sénégal (Ses). Le Ses était issu de la fusion entre le Suel et Syndicat des professeurs africains au Sénégal (Spas) en 1969.
SOUPÇONS DE «MAGOUILLE» DANS LES RECOURS
Le mouvement de mutation des personnels enseignants 2020, n’a pas fait que des heureux. Ou du moins, ça rouspète du coté de Ziguinchor.
Déclarés attributaires provisoires des postes de Principal au Collège CFA de Bignona, Principal au CEM de Thionck Essyl, ou encore Adjoint au CEM Tété Diadhiou, les professeurs Ousmane Diallo, Jean Regis Diatta et Marius Abass Diatta se sont vus retirés lesdits postes respectifs, à cause d’un recours de leur collègue de l’Inspection d’Académie (IA) de Saint-Louis, Atoumane Dione. L’objet du recours n’est rien d’autre que le poste de Principal au Collège Francoarabe (CFA) de Bignona 2 avait été donné à un non bilingue. Un critère nouveau aux yeux des professeurs lésés, qui sentent la magouille dans cette affaire.
Le mouvement de mutation des personnels enseignants 2020, n’a pas fait que des heureux. Ou du moins, ça rouspète du coté de Ziguinchor. En effet, des professeurs qui avaient gagné provisoirement des postes dans ce dit mouvement de mutation se sont vus tout bonnement retirer les attributions. Il s’agit d’Ousmane Diallo qui avait gagné le poste de Principal au Collège Franco-arabe (CFA) de Bignona 2, Jean Régis Diatta celui de Principal au CEM de Thionck-Essyl, ou encore Marius Abass Diatta, le poste d’Adjoint au CEM Tété Diadhiou. Pour cause, un recours introduit par leur collègue, Atoumane Dione de l’Inspection d’Académie (IA) de Saint-Louis.
Dans le tableau d’examen des recours, il a été noté que l’objet du recours d’Atoumane Dione est : «poste attribué à un non bilingue au CFA de Bignona». La Commission qui a procédé à l’étude des postes à problèmes a ainsi validé ledit recours, prétextant que le professeur Ousmane Diallo qui avait gagné le poste n’a pas prouvé son «bilinguisme». La décision a eu des répercussions sur les autres attributions, dans la mesure où M. Diallo retourne à son poste au CEM de Thionck-Essyl, au détriment de Jean Régis Diatta qui sera obligé de reprendre son ancien poste d’Adjoint au CEM Tété Diadhiou. Il en sera de même pour Marius Abass Diadhiou qui doit rejoindre son poste d’Adjoint au CEM de Cagnout.
OUSMANE DIALLO FLAIRE UNE MAGOUILLE
Une décision que les professeurs, qui se sentent lésés, n’arrivent pas à s’expliquer. Joint par la rédaction de Sud Quotidien, Ousmane Diallo explique que pour soumissionner, il y a une fiche de compétition à remplir, appelée «Modèle 2», sur la base de pièces justificatives, qui permet de gagner un certain nombre de points. Il dit avoir compéti pour le poste de Principal au CFA de Bignona et qu’il avait 69,99 points. Ce qui le met à la tête de la liste, lui permettant de gagner provisoirement ledit poste. Malheureusement, il se désole d’avoir vu un Ordre de service (OS), le 9 octobre, qui dit que le poste a été attribué à Atoumane Dione, alors que ce dernier se trouve à la 10ème position sur la liste, avec 51 points. Lui qui pensait que c’était une erreur, s’est rendu à l’Inspection d’académique où il lui a été notifié que M. Dione a fait un recours qui souligne que le professeur qui a gagné ledit poste n’était pas bilingue. Il dit être surpris dudit recours car il ne sait pas comment M. Dione, professeur de Lettre Histoire et Géographie a su qu’il n’était pas bilingue, alors qu’il se trouve à Ross Béthio et lui à Bignona. En tant que professeur d’Anglais, il s’étonne qu’on lui notifie qu’il n’est pas bilingue, alors qu’il parle français et anglais. Mieux, M. Diallo fait noter que parmi les critères pour être Chef d’établissement, les diplômes n’y figurent pas, car il lui a été notifié que le professeur Atoumane Dione était diplômé en Arabe. Encore que, selon lui, si ce critère de bilinguisme existait pour gérer un établissement Franco-arabe, il n’a pas été signifié aux candidats, dès le départ. Aussi relèvera-t-il qu’au CEM Thionck-Es syl où il est, il y a des élèves du Franco-arabe. Très remonté contre ce qu’il considère comme une «injustice», Ousmane Diallo, Professeur d’enseignement moyen (PEM), contrairement à Atoumane Dione qui est Professeur d’Enseignement dans les collèges moyens général (PCEMG), dit dépasser de loin M. Dione sur «le plan corps, sur le plan grade et sur le plan expérience et âge». Il dira que «c’est honteux» et que «cela a tout l’air d’un arrangement» car les règles n’ont pas été définies au préalable.
LE DRH DES IA DE ZIGUINCHOR DEGAGE TOUTE RESPONSABILITE
De son côté, le Directeur des ressources humaines (Drh) de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) de Bignona 2, M. Bodian, fait savoir qu’ils ne font que transmettre le dossier et qu’il n’en savait pas grand-chose. Joint aussi au téléphone, le Directeur des ressources humaines des IA de Ziguinchor, Mame Goor Thiam, dégage toute responsabilité dans ledit mouvement de mutation. Il précise tout d’abord que ce n’est pas le CFA de Bignona 2, mais plutôt celui de Bignona 1. Selon lui, Ousmane Diallo n’est pas bilingue et que celui à qui le poste est revenu l’est. Par rapport à la notification du critère de bilinguisme avant le dépôt du dossier, M. Thiam dit ne rien savoir à ce propos. Mais, il reste convaincu que la fiche est claire et qu’elle est mise à la disposition des enseignants sur la «plateforme Mirador». Qui plus est, il indique que les dossiers sont déposés au niveau des Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) et que ce n’est qu’au moment des mouvements qu’il sait qui a demandé tel ou tel autre poste. Mieux, il déclare que, contrairement à ce qu’a soutenu Ousmane Diallo, les diplômes sont demandés.