Le chef de l'état sénégalais, Macky SALL a défendu bec et ongles à Bruxelles - devant le monde de la haute finance - l'ambitieux projet des pays de la planète dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un leadership dans ce domaine qui se confirme aux côtés du Président congolais, Denis Sassou N'Guesso.
Le Président sénégalais Macky SALL est à la pointe du combat contre le réchauffement climatique. Il vient de porter la voix du continent africain en marge des Journées économiques et de développement de Bruxelles où il était l’invité d’honneur du gouvernement belge. Son engagement constant vis-à-vis du dossier épineux du risque climatique qui va bouleverser les territoires de la planète, vient d’être réitéré sur la très stratégique place diplomatique et économique de l’Europe.
Respect des accords de la COP21- Paris
Du 30 novembre au 12 décembre 2015, la capitale française, au Bourget, avait organisé la plus grande conférence au monde sur le réchauffement climatique. La COP 21 avait permis de conclure un accord engageant 195 États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ledit accord « de Paris »,il faut le préciser, est depuis entré en vigueur le 4 novembre 2016.
À la différence de la position affligeante de Donald Trump, qui a défrayé la chronique et qui risque d’exacerber les lignes diplomatiques entre les différentes régions du monde, le Chef de l’Etat sénégalais est monté à la tribune pour affirmer l’ancrage des pays africains dans l’accord de Paris.
Devant un parterre de dirigeants politiques et d’hommes d’affaires européens qui se sont retrouvés à Bruxelles, le Président Macky SALL a réitéré l’engagement du continent à poursuivre le combat pour le respect des accords de Paris, dont l’ambition est de parvenir à mobiliser les contributions des États signataires (différentes d’un pays à un autre) afin de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C.
Signalons que la quasi-totalité des Parties ont remis leurs engagements nationaux (INDC) aux Nations-Unies. Son discours audacieux sur ce dossier climatique rejoint la position du Président Denis Sassou N’Guesso, qui a ces dernières années, donné de la voix pour sauver l’Afrique de ces cataclysmes.
Au moins huit personnes sont mortes lors du passage mercredi d'une violente tempête dans la région touristique du Cap, qui a entraîné la fermeture de plusieurs routes et de nombreuses évacuations, selon les autorités de cette province du sud-ouest de l'Afrique du Sud.
"Il y a huit morts dans la région du Cap-Occidental", a déclaré James-Brent Styan, l'un des porte-parole de la province. "Quatre d'entre elles sont mortes dans le quartier de Kraaifontein dans l'incendie de leur maison causé par la foudre. Une autre est morte après l'effondrement d'un bâtiment".
Trois autres personnes sont décédées près de la ville de Knysna, toujours sur la côte sud du pays, à quelques centaines de kilomètres du Cap, elle aussi frappée par ces intempéries.
Selon les services de gestion des risques de la ville, plus de 2.500 personnes ont été touchées par cette tempête, particulièrement dans certains townships.
Plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient mercredi matin le front de mer du Cap battu par la pluie, de forts vents et d'immenses vagues ainsi que plusieurs arbres arrachés dans diverses rues de la métropole.
Si la pluie s'était calmée mercredi après-midi, les rafales de vent faisaient craindre des risques d'incendie dans plusieurs zones de la région. Les services météorologiques sud-africains ont maintenu leur niveau d'alerte jusqu'à jeudi, mettant notamment en garde contre des vagues pouvant aller jusqu'à 12 mètres.
Cette tempête survient alors que la région du Cap traverse sa pire sécheresse depuis un siècle.
COTE D'IVOIRE : LIBERTÉ PROVISOIRE POUR UN EX-MINISTRE PRO-GBAGBO
Hubert Oulaye, un ex-ministre ivorien, proche de Laurent Gbagbo, a bénéficié d’une mesure de liberté provisoire après deux ans de détention pour « assassinat et complicité d’assassinat », ont annoncé mercredi son avocat et le Procureur d’Abidjan.
« La chambre d’accusation a rendu une ordonnance acceptant la mise en liberté provisoire de M. Hubert Oulaye », dans la mesure où l’ex-ministre « presente des garanties de présentation », a déclaré à la presse, le procureur général du tribunal d’Abidjan Aly Yéo.
M. Oulaye, interpellé en mai 2015, accusé d’assassinat et complicité d’assassinat de militaires de l’Onuci dans l’ouest du pays, devrait donc « comparaitre libre devant les assises prochaines », a souligné son avocat, Me Rodrigue Dadjé, sans donner de date.
Sept Casques bleus nigériens de l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) et huit civils avaient été tués en juin 2012 non loin de Guiglo, une région dont est originaire l’accusé.
Hubert Oulaye était rentré fin 2014 du Ghana où il vivait en exil depuis la fin de la crise politico-militaire et intégré le camp contestataire des cadres du FPI, secoué des mois par une crise interne entre des rénovateurs qui veulent tourner la page Gbagbo et des contestataires « historiques » qui restent sur une ligne d’opposition dure boycottant les différents scrutins électoraux et se présentant comme les « gardiens du temple ».
Laurent Gbagbo, qui avait refusé de reconnaitre sa défaite életorale en 2010, est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité » présumés commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
COTE D'IVOIRE : LAURENT GBAGBO ACCUSE LA FRANCE D'AVOIR SABOTÉ SA PRÉSIDENCE
Laurent Gbagbo est toujours aussi accusateur vis-à-vis de la France. Incarcéré depuis six ans à la Cour pénale internationale, l’ex-chef de l’Etat est notamment accusé de crimes contre l’humanité. Dans une interview exclusive au journal en ligne Mediapart, il affirme que c’est la France qui l’a renversé et qui est responsable de son sort.
Après six ans d’incarcération à La Haye, Laurent Gbagbo n’en démord pas : la France a toujours tiré les ficelles pour lui nuire. Dans une interview au journal en ligne Mediapart, il explique «avoir su depuis le début» que Paris était derrière la rébellion de 2002 et que son président de l’époque, Jacques Chirac, jouait double jeu.
Silvio Berlusconi, président du Conseil italien de l’époque, l’aurait averti que le chef de l’Etat français « lui planterait un couteau dans le dos ». En 2003, aux accords de Marcoussis, la France lui aurait imposé des ex-rebelles dans le gouvernement. « Je me suis retrouvé avec des ministres illettrés », raconte l’ancien chef d’Etat.
Même chose sous Nicolas Sarkozy. Selon lui, la présidentielle de 2011 était un prétexte pour faire gagner Alassane Ouattara, soutenu par Paris depuis 1989. L’entreprise française SAGEM aurait été imposée par Paris pour les opérations techniques, sous-entendu pour organiser une fraude. Laurent Gbagbo accuse même les Français d’avoir levé des mercenaires dans la région et promis 12 millions de francs CFA à chacun s’ils réussissaient à le faire chuter.
Laurent Gbagbo se dit « otage » et non prisonnier
Au cœur de ses accusations : le néocolonialisme de Paris. Laurent Gbagbo était, selon lui, « trop indépendant » vis-à-vis de Paris. « Si on se passe des Français, c’est comme si on les agresse. La France veut dicter la voie à suivre à la Côte d’Ivoire », reproche-t-il. Il aurait même déclaré à Jacques Chirac en 2006 : « Je ne suis pas un sous-préfet ».
Laurent Gbagbo accuse Paris d’avoir voulu « étouffer » les Ivoiriens après l’adoption d’un budget limitant les aides extérieures, pour n’avoir rien à demander à personne, dit Laurent Gbagbo. Il aurait aussi été puni pour avoir acheté des armes à la Libye et l’Angola.
Aujourd’hui, Laurent Gbagbo ne dit pas être un prisonnier mais un « otage », « pour permettre à Alassane Ouattara d’être à la présidence » et aux Français de garder la mainmise sur le pays, notamment grâce au franc CFA et à son armée.
AFRIQUE : LA BANQUE MONDIALE EXPLIQUE COMMENT STIMULER LES INVESTISSEMENTS PRIVÉS DANS LE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ
Dans un nouveau rapport rendu public aujourd’hui, la Banque mondiale appelle à augmenter les investissements privés dans les infrastructures de transport et de distribution d’électricité encore sous-développées d’Afrique, faute de quoi le continent ne pourra pas atteindre ses objectifs énergétiques.
Sachant qu’à peine 35 % de la population africaine ont accès à l’électricité, et ce avec des capacités de production de seulement 100 GW, le continent est en retard sur le reste du monde. Le niveau de consommation des Africains raccordés à l’électricité est en général relativement faible et le service peu fiable et coûteux.
Les infrastructures de transport sont un élément clé de la chaîne de valeur du secteur de l’électricité. Parallèlement à la production et à la distribution du courant, l’amélioration des infrastructures et leur déploiement sont essentiels pour remédier aux problèmes d’accès. Jusqu’ici, le transport d’électricité en Afrique a été financé sur fonds publics et les nouveaux modes de financement faisant appel au secteur privé n’ont pas reçu une attention suffisante de la part des décideurs ou des investisseurs.
Le rapport Linking up: Public-Private Partnerships in Power Transmission in Africa s’intéresse aux investissements initiés par des opérateurs privés à travers le monde, avant d’examiner si une telle stratégie serait applicable en Afrique subsaharienne, en s’inspirant de l’expérience réussie dans de nombreux pays d’Amérique latine et d’Asie.
« L’Afrique pourrait bénéficier de ces financements privés qui ont facilité le déploiement d’infrastructures de transport d’électricité dans de nombreuses régions du monde. Mais pour attirer les investisseurs, les gouvernements doivent adopter des politiques capables de sous-tendre cette stratégie et mettre en place un environnement commercial, réglementaire et juridique adapté afin de nourrir leur intérêt », souligne Riccardo Puliti, directeur principal du pôle mondial d’expertise en Énergie et industries extractives à la Banque mondiale.
On estime qu’entre 3,2 et 4,3 milliards de dollars d’investissements par an seraient requis pour étendre le réseau de transport d’électricité, et ce sur la période 2015-40. Il s’agit d’opérations critiques pour fournir une énergie fiable et bon marché aux ménages et aux industries.
Le rapport s’est penché sur des projets indépendants de transport d’électricité dans cinq pays (Brésil, Chili, Inde, Pérou et Philippines), où des réformes d’envergure pour privatiser le secteur de l’énergie ont été engagées. Ainsi, le recours à des lignes de transport financées par des intérêts privés au Brésil, au Chili, en Inde et au Pérou a permis de lever globalement plus de 24,5 milliards de dollars d’investissements privés entre 1998 et 2015 et, ce faisant, de déployer pratiquement 100 000 kilomètres de nouvelles lignes de transport.
Le rapport met en avant une série de recommandations que chaque pays pourra adapter à son contexte spécifique et souligne les dix étapes à suivre pour ouvrir le secteur du transport d’électricité à des opérateurs privés indépendants. Il faut notamment mettre en place un cadre juridique et réglementaire adapté à ces projets, introduire de nouveaux modèles de prêts à conditions de faveur, instaurer des processus d’appels d’offres, assurer un flux adéquat de recettes et prévoir des instruments de rehaussement de crédit à l’appui des projets ou encore bien sélectionner et monter les projets en vue d’attirer des investisseurs internationaux.
SOUPÇONS DE VERSEMENT D'UN MILLION DE DOLLARS A UN GROUPE PROCHE D’AL-QAÏDA
POURQUOI LE SÉNÉGAL A RAPPELÉ SON AMBASSADEUR AU QATAR
Le Sénégal s’est rangé du côté de l’Arabie Saoudite en rappelant à Dakar son ambassadeur au Qatar. Malgré les dénégations, il est aujourd'hui sûr que Doha a versé au moins un million de dollars à des groupes affiliés Al-Qaïda.
«Le gouvernement du Sénégal suit avec une vive préoccupation la situation en cours dans la région du Golfe. Le Sénégal exprime sa solidarité agissante à l’Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes unis, au Bahreïn et à l’Égypte. Le Sénégal décide, à compter de ce jour mercredi 07 juin 2017, de rappeler en consultation son ambassadeur du Qatar. »
Tel est le contenu du communiqué laconique publié par le ministère sénégalais des Affaires étrangères hier. Le Sénégal, bien qu’étroitement lié au Qatar qui abrite même le « prisonnier » Karim Wade dont on s’interroge maintenant sur le sort, a pris ses responsabilités pour apporter son soutien à l’Arabie Saoudite et autres pays qui accuse Doha de financer le terrorisme.
Des accusations qui sont aujourd’hui prouvées et pour cause. Le quotidien financier britannique The Financial Times (FT) a révélé que les autorités du Qatar avaient versé environ un milliard de dollars aux responsables de la sécurité iraniens et à des groupes djihadistes affilés à Al-Qaïda en Syrie pour assurer la libération de 26 membres de la famille royale, dont de nombreux cousins de l’émir du Qatar.
Ces derniers avaient été enlevés, alors qu’ils chassaient le faucon en décembre 2015 dans le sud de l’Irak, par le groupe islamiste chiite irakien Kata’ib Hezbollah, soutenu par l’Iran et qui les a remis au gouvernement irakien en avril dernier.
Le Financial Times s’est entretenu avec les personnes impliquées dans l’opération d'échange d’otages, des deux côtés, à savoir: deux responsables gouvernement aux irakiens dans la région, trois dirigeants de la milice chiite irakienne Kata’ib Hezbollah et deux membres de l’opposition syrienne.
Selon les informations obtenues par le FT, les membres de la famille royale qatarie ont été enlevés afin de constituer une monnaie d’échange pour la libé- ration de membres de Kata’ib Hezbollah qui avaient été, eux, enlevés par des militants djihadistes du groupe Tahrir al-Sham, une antenne d’Al-Qaïda en Syrie.
Le fait que le Qatar ait décidé de payer une rançon à la fois aux responsables de la sécurité iraniens et aux djihadistes pour libérer les otages, a provoqué un tollé dans les capitales du Golfe. L’émirat est de fait accusé de financer le terrorisme par le biais de ce genre de rançons.
Selon certaines estimations, Doha aurait versé jusqu’à 140 millions de dollars au groupe Tahrir al- Sham et environ 80 millions de dollars au groupe Ahrar al-Sham, autre allié d’Al-Qaïda. Un responsable arabe a cependant déclaré au FT que le montant total de la rançon versée aux groupes islamistes s’élevait probablement à 300 millions de dollars. « Si vous ajoutez cette somme aux autres 700 millions de dollars qu’ils [les autorités de Doha] ont payés à l’Iran, cela signifie que le Qatar a en tout dépensé environ un milliard de dollars dans cette affaire», a ajouté la même source.
Une rançon pour libérer des membres de la famille royale pris en otage « Si vous voulez savoir comment le Qatar finance les djihadistes, vous n’avez qu’à regarder cet accord pour la libération des otages », a déclaré au FT un membre de l’opposition syrienne qui a travaillé avec un médiateur d’Al-Qaïda sur les échanges d’otages en Syrie.
Selon cette source, ce n’est pas la première fois que ce genre d’accord est passé depuis le début de la guerre en Irak et en Syrie. Une autre source du gouvernement qatari a confirmé au FT que la rançon avait bien été versée. Doha n’a pour le moment pas confirmé les faits officiellement.
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Akon Lighting Africa s’introduit en bourse à Wall Street
Le rappeur Akon envisage l’introduction en Bourse du fonds qui finance ses activités dans les énergies renouvelables, à savoir Solektra International LLC. L’objectif est de financer ses projets d’expansion intercontinentale.
Il faut rappeler que l’initiative Akon Lighting Africa a pu atteindre 203.200 projets solaires à petite échelle en Afrique en seulement trois ans. Cette société lancée par Akon avec deux autres cofondateurs de la diaspora africaine aux USA se préparerait à être introduite (IPO) à la bourse de Wall Street.
Le rappeur a précisé que des projets pilotes sont déjà en cours au Brésil, d’autres sont à l’étude en Chine, en Inde et possiblement aux États-Unis.
Notons que pour lancer son projet, Akon a réussi à obtenir une ligne de crédit d’un milliard de dollars auprès de partenaires chinois, dont principalement China Jiangsu International Group et Ecobank. A ce jour, l’entreprise a signé environ 400 millions de dollars de transactions.
Akon Lighting Africa coopère avec les gouvernements locaux et les banques pour créer des partenariats public-privé pour financer des projets d’énergie solaires. Il s’agit principalement de panneaux solaires fournis par des entreprises chinoises.
Pour soutenir son initiative en Afrique, Akon et ses partenaires pensent lever des fonds sur les marchés des capitaux et discutent en même temps avec des investisseurs en actions et en dette. Source Financial Afrik
OBJECTIF MARS, LA NASA PRÉSENTE 12 FUTURS ASTRONAUTES
La Nasa a dévoilé mercredi sa dernière sélection de candidats astronautes, sept hommes et cinq femmes, dont certains pourraient être les premiers à aller sur Mars, lors d'une cérémonie au Centre Spatial Johnson à Houston (Texas).
Sélectionnés parmi plus de 18.300 aspirants, ces futurs astronautes comptent un médecin, un chirurgien, deux géologues, un océanographe, un professeur d'ingénierie électrique, un cadre supérieur de la firme SpaceX, quatre anciens pilotes d'essai et un ingénieur nucléaire.
Ils suivront deux années de formation intensive avant de pouvoir être qualifiés pour de futures missions et rejoindre le corps des 44 astronautes actuellement actifs.
Les douze futurs astronautes pourraient effectuer des missions dans la Station spatiale internationale (ISS) et à bord des nouveaux vaisseaux commerciaux de SpaceX et de Boeing devant voler fin 2018 ou début 2019.
Ils pourraient également effectuer des vols autour de la Lune à bord de la nouvelle capsule de la Nasa Orion qui doit être lancée par la fusée de grande capacité "Space Launch System".
La capsule Orion et ce lanceur sont susceptibles d'effectuer une première mission habitée vers la planète Mars, à l'horizon 2030, au plus tôt.
LE CHEF DE LA MAISON BLANCHE DÉMASQUÉ
Donald Trump FBI Justice Amériques Témoignage accablant de l'ancien chef du FBI, James Comey, contre Donald Trump
James Comey, ex-directeur du FBI limogé par Donald Trump, affirme que ce dernier lui a demandé d'abandonner l'enquête sur les liens avec la Russie d'un membre du gouvernement.
À la veille de son audition publique au Sénat, James Comey, ancien chef du FBI limogé par Donald Trump début mai, a livré mercredi 7 juin une déposition écrite de sept pages à l'institution américaine. Elle est accablante pour le président américain.
James Comey affirme que le milliardaire lui avait demandé d'abandonner toute enquête sur Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale mêlé à l'affaire de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle et évincé en février.
>> À lire aussi : Trump annonce le remplaçant de James Comey à la tête du FBI
Racontant une rencontre en tête-à-tête, le 14 février dans le Bureau ovale, l'ancien directeur du FBI écrit que Donald Trump lui a parlé de l'enquête sur Michael Flynn et a déclaré : "J'espère que vous pourrez trouver une façon d'abandonner cela, de lâcher Flynn. C'est un homme bien".
Selon James Comey, cette requête concernait toute investigation relative aux "fausses déclarations de M. Flynn concernant ses conversations avec l'ambassadeur russe en décembre", et non l'enquête plus large sur l'éventuelle collusion entre la Russie et la campagne du républicain.
"C'était toutefois très inquiétant, étant donné le rôle du FBI comme service d'investigation indépendant", note James Comey.
"J'ai besoin de loyauté"
L'ex-chef de la police fédérale raconte aussi en détail un dîner à la Maison Blanche du 27 janvier, lors duquel Donald Trump lui aurait dit : "J'ai besoin de loyauté, je m'attends à de la loyauté".
"Je n'ai pas bougé, parlé ou changé l'expression de mon visage", écrit l'ancien grand policier, décrivant "un silence gênant". Et quand le président, en fin de repas, l'a relancé sur la question de la loyauté, James Comey a répondu qu'il "aurait toujours de l'honnêteté de sa part", acceptant ensuite la demande de Donald Trump d'une "honnêteté loyale".
Ces faits minutieusement détaillés confirment des informations publiées dans la presse depuis le limogeage soudain de James Comey, et qui avaient conduit plusieurs élus du Congrès à soupçonner une tentative d'entrave à la justice et, pour quelques uns, à réclamer l'ouverture d'une procédure de destitution. Afin de protéger l'indépendance de l'enquête du FBI sur la Russie et une éventuelle collusion avec les équipes de campagne Trump, la Justice a nommé un procureur spécial, Robert Mueller, le 17 mai.
Avec AFP
MICHAËLLE JEAN SALUE LE PROJET
Création d'une force conjointe des pays du G5 Sahel
Dakar, 7 juin (APS) - La Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, salue le projet de création et de mise en opération d’une force conjointe des pays du G5 Sahel chargée de combattre le terrorisme, le trafic de drogue et le trafic de personnes.
‘’Déployer une force conjointe des pays du G5 Sahel, aux côtés de la MINUSMA et de l’opération Barkhane, est un pas décisif dans la lutte contre toutes ces menaces asymétriques qui frappent les populations et déstabilisent les pays de la région du Sahel’’, a-t-elle souligné dans une déclaration reçue à l’APS.
‘’Il faut tout engager pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, une priorité absolue et un axe majeur de la Francophonie dans ses actions de prévention des crises et des conflits’’, a ajouté la Secrétaire générale de la Francophonie.
Le projet de création et de mise en opération d’une force conjointe des pays du G5 Sahel a été entériné à Bamako, mardi, par le Conseil des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Michaëlle Jean dit soutenir ‘’pleinement l’initiative de la France, qui a soumis mardi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à faciliter le déploiement de cette force". Elle dit encourager "fortement son adoption’’.
‘’Je salue les efforts des partenaires internationaux et régionaux, et en particulier l’importante contribution financière de l’Union européenne pour la création de cette force des pays du G5 Sahel’’, a-t-elle ajouté.
Elle a réitère la disponibilité de la Francophonie à ‘’mobiliser son expertise en vue d’appuyer les efforts des pays du G5 Sahel pour la réussite de la mission assignée à la Force conjointe’’.