A la lecture de la formation du nouveau gouvernement du Sénégal, il ressort que le président de la République, Macky Sall veut s’appuyer sur une équipe aguerrie pour accompagner son candidat désigné, Amadou Ba.
Il s’est efforcé, autant que faire se peut, de s’arc-bouter sur des piliers historiques de sa formation, tout en respectant les équilibres politiques de sa majorité. Un changement dans la continuité, avec quelques entrées remarquées donc.
Ce gouvernement est essentiellement fait de têtes connues, sur fond de dose de renouvellement, par quelques nouveaux visages. Un jeu de chaises musicales à outrance qui rappelle un peu le «Tournez manège» avec le sentiment de tourner en rond. En prenant son temps, Macky Sall a joué la montre pour anticiper sur la campagne présidentielle. Une stratégie déjà pratiquée dans les joutes électorales précédentes.
A quelques quatre mois de l’élection présidentielle, le camp du pouvoir n’a pas cru nécessaire de changer de politique et de pratique. Ce gouvernement s’inscrit dans la continuité avec en renfort certaines personnalités marquantes, du parti au pouvoir. Daouda Dia, frère du milliardaire Harouna Dia, intègre le gouvernement et hérite ainsi du portefeuille de l’Elevage. A travers ce choix, le président donne un gage de coopération sincère à son allié historique non moins bienfaiteur, dans les moments d’opposition, le richissime homme d’affaires Harouna Dia.
L’arrivée de Thérèse Diouf Faye au ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale contribue à canaliser la jeunesse de l’Apr. En effet, malgré quelques malentendus, avec une frange, elle demeure globalement très introduite, dans les différentes organisations de jeunesse du parti, où ses « poulains » occupent des positions stratégiques.
Les ministères régaliens sont tous confiés à des personnalités politiques de premier rang. Sidiki Kaba est nommé au ministère de l’Intérieur, entité chargée de l’organisation des élections, le ministère de la Justice revient à Aissata Tall Sall, département chargé de la proclamation des résultats de l’élection, Oumar Youm prend les rênes des Forces Armées, Doudou Ka est bombardé ministre de l’Economie, Ismaela Madior Fall est affecté aux Affaires Étrangères. Les alliés du Parti Socialiste (PS), de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), maintiennent leurs postes dans le gouvernement et Momar Samb du Rassemblement des travailleurs africains- Sénégal (RTAS) devient ministre auprès du ministre de la Justice.
Ce gouvernement de Ba 2 fait aussi preuve d’un certain équilibre, ou du moins d’une représentation des différentes forces politiques de la majorité présidentielle. Macky Sall peut ainsi s’appuyer sur une équipe loyale sur laquelle il sait pouvoir compter. Mais qu’en sera-t-il du gain politique ?
VIDEO
SONKO RÉTABLIT DANS SES DROITS
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor a annulé la radiation de l'opposant du fichier électoral, a déclaré ce jeudi soir, Me Étienne Ndione, l’un de ses avocats, à l'issue d'une audience marathon
avec Farid Akélé de SenePlus |
Publication 12/10/2023
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, a déclaré, jeudi, Me Étienne Ndione, l’un des avocats de l’opposant.
‘’Le juge a pris ses responsabilités en disant qu’Ousmane Sonko doit être réintégré, réinscrit par les services compétents du ministère de l’Intérieur’’, a dit Me Ndione à la presse.
"Le juge a fait montre d'un courage énorme. C'est une fierté. Tout le monde a été surpris et déçu par l'attitude de l'État du Sénégal qui après avoir nommé un juge, propose sa récusation en pleine audience. Comment est-ce que cela a pu se faire ? Est-ce que le juge a refusé de céder aux tentations ? Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que c'est un vent de liberté et d'indépendance qui souffle dans les rangs des magistrats. Ce vent de liberté inspirera d'autres juges parce que j'ai dit, j'ai dit qu'il existe dans ce pays des juges fiers, des juges honnêtes, des juges indépendants, des juges courageux", a pour sa part réagi son collègue maître Ciré Clédor Ly.
VIDEO
BATAILLE JUDICIAIRE SOUS TENSION À ZIGUINCHOR
Les avocats d'Ousmane Sonko ont contesté ce jeudi sa radiation des listes électorales devant la justice, suscitant des manifestations de ses partisans et des affrontements avec les forces de l'ordre
La situation politique au Sénégal est marquée par une intense bataille judiciaire concernant la candidature d'Ousmane Sonko, un opposant emprisonné et ancien maire de Ziguinchor. Sa radiation des listes électorales l'empêche de participer à l'élection présidentielle prévue en février 2024. Ses avocats ont contesté ce jeudi cette décision devant la justice, suscitant des manifestations de ses partisans et des affrontements avec les forces de l'ordre.
Ils soutiennent que la condamnation de leur client n'est pas définitive, car il a été arrêté depuis sa condamnation en juin. Les conseils du maire de Ziguinchor invoquent les textes en vigueur sur la contumace, qui stipulent que la personne condamnée par doit être rejugée une fois arrêtée. La contestation de sa radiation des listes électorales devant le tribunal représente une dernière chance pour Ousmane Sonko de pouvoir participer à l'élection présidentielle.
Cette affaire soulève des inquiétudes quant à la démocratie et à l'État de droit au Sénégal. Les partisans d'Ousmane Sonko estiment qu'il est victime d'une persécution politique visant à l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle. La décision de le condamner par contumace et de le radier des listes électorales soulève des questions sur l'indépendance de la justice et le respect des droits des opposants politiques.
LE FOOT, SYMBOLE DE LA RÉSISTANCE DES PRO-SONKO
Les stades du pays vibrent désormais aux chants en faveur du maire de Ziguinchor. La sonkorisation est devenue le symbole d'une voix populaire qui refuse d'être réduite au silence, laissant les autorités dans le dilemme
Dans un pays où les libertés politiques sont de plus en plus réduites, les supporteurs pro-Sonko ont trouvé dans les matchs de football une tribune inattendue pour exprimer leur opposition au pouvoir en place. La "sonkorisation" est devenue un mouvement de résistance dynamique, où le sport devient un moyen de revendiquer des valeurs politiques et de maintenir l'espoir d'un changement au Sénégal.
Les stades du pays vibrent désormais aux chants en faveur d'Ousmane Sonko, l'opposant emprisonné. Les supporteurs, vêtus de vert et blanc, les couleurs associées à Sonko, se rassemblent pour montrer leur soutien et affirmer leur refus de l'autoritarisme. Ce phénomène a pris de l'ampleur, au point de devenir une véritable force politique alternative.
Lors du récent match amical entre le Sénégal et l'Algérie, les chants pro-Sonko ont résonné bien avant le coup d'envoi, créant une atmosphère électrique dans le stade. Les supporteurs ont saisi cette occasion pour dénoncer les injustices et les atteintes aux libertés fondamentales. Des vidéos de ces moments de "sonkorisation" se sont rapidement propagées sur les réseaux sociaux, touchant un large public et alimentant le mouvement.
Ce qui était autrefois considéré comme une simple manifestation sportive est devenu une tribune politique dynamique. La sonkorisation ne se limite plus aux matchs de football, mais s'étend également à d'autres événements culturels et sociaux. Les partisans de Sonko se font entendre lors de concerts, de mariages et de rassemblements populaires, utilisant chaque opportunité pour exprimer leur refus du statu quo.
Le mouvement de sonkorisation n'est pas directement initié par le parti politique de Sonko, mais il trouve sa source dans l'aspiration collective à la justice sociale et à la démocratie. Les supporteurs se sont approprié cette forme de protestation pacifique et créative pour résister à l'autoritarisme croissant et à la répression politique. La sonkorisation est devenue le symbole d'une voix populaire qui refuse d'être réduite au silence.
Les autorités gouvernementales sont confrontées à un dilemme complexe face à cette nouvelle forme de résistance. Interdire les chants pro-Sonko lors des matchs de football ou d'autres événements culturels serait une mesure impopulaire et risquerait d'amplifier le mécontentement. Les supporteurs pro-Sonko ont réussi à trouver une sphère d'expression qui leur est difficilement contestable, faisant du football un espace de protestation politique où les idées et les aspirations peuvent être librement partagées.
La sonkorisation est un rappel puissant de l'importance du sport en tant que catalyseur social et politique. Les matchs de football, qui suscitent généralement un fort sentiment d'unité nationale, deviennent le lieu où les frustrations politiques trouvent une voix collective. Ce mouvement incarne l'esprit de résistance et de mobilisation pacifique, alimentant l'espoir d'un Sénégal plus juste et démocratique.
Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles, l'impact de la sonkorisation sur la scène politique reste à voir. Mais une chose est sûre : les supporteurs pro-Sonko continueront à utiliser le football comme une tribune pour exprimer leur engagement en faveur du changement et de la démocratie, transformant ainsi chaque match en un acte de résistance politique.
LE PUR MISE SUR ALIOU MAMADOU DIA
Le Parti de l’unité et du rassemblement a désigné le fonctionnaire international Aliou Mamadou Dia, très peu connu des Sénégalais, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024
Le candidat de ce parti d’opposition semble avoir des atouts à faire valoir à une élection présidentielle en raison de son parcours, qui l’a conduit à des rôles de premier plan dans la résolution et la prévention des crises en Afrique centrale et dans le Sahel.
Le quinquagénaire a servi plusieurs agences spécialisées de l’ONU, dont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans ces deux régions du continent. Il est le représentant du PNUD au Cameroun depuis avril 2023.
Auparavant, le fonctionnaire international a occupé des postes à responsabilités, celui de coordonnateur des agences des Nations unies au Togo, par exemple, pendant plusieurs années.
Depuis une vingtaine d’années, M. Dia est au service des Nations unies. De nombreux Sénégalais se sont demandé qui était celui-là lorsque le PUR a déclaré l’avoir désigné candidat à l’élection présidentielle de 2024.
‘’C’est quelqu’un de très attaché à son terroir. Il ne peut pas mener des activités politiques en raison de sa carrière de fonctionnaire international, mais il n’a pas été parachuté. C’est un militant qui travaille en douce pour notre parti’’, a témoigné Cheikh Tidiane Youm, le secrétaire général national du Parti de l’unité et du rassemblement.
‘’Il n’est pas tombé du ciel’’, assure M. Youm en rappelant que M. Dia a grandi à Thiadiaye (ouest) et y a fait l’école primaire et le collège comme lui, avant de rejoindre le lycée Demba-Diop de Mbour (ouest).
La gouvernance démocratique, la décentralisation, la réforme du secteur public, l’accès à la justice, la promotion de l’État de droit et l’emploi font partie des secteurs dans lesquels il a travaillé.
L’entrepreneuriat, le leadership féminin, la cohésion sociale, la consolidation de la paix et la sécurité font également partie de ses compétences.
Aliou Mamadou Dia est titulaire d’un doctorat de géographie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Il a enseigné à l’Institut des sciences de la terre de la même université et au laboratoire de géosciences de l’université de Marne-la-Vallée, en France.
‘’Il est connu pour sa compétence et sa personnalité. C’est quelqu’un de très intègre et imbu de plusieurs valeurs. Je le connais depuis le collège. C’est un homme très studieux, posé, réfléchi et très brillant’’, témoigne Cheikh Tidiane Youm.
Le PUR, créé en 1998, est l’un des partis politiques les plus actifs de la vie politique sénégalaise des six dernières années.
Seul, il a fait élire des députés en 2017. En 2022, allié au Pasef-Les patriotes d’Ousmane Sonko et à d’autres partis, le PUR a obtenu plusieurs sièges à l’Assemblée nationale. En 2019, son candidat, El Hadji Issa Sall, était l’un des rares – cinq au total – à avoir franchi l’étape des parrainages et à briguer le mandat présidentiel.
SI ON N’AVAIT DESIGNE QUELQU’UN D’AUTRE J’AURAIS ACCEPTE, MAIS AMADOU BA
L’ancien Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah DIONE ne digère toujours pas le choix de Macky SALL de prendre Amadou BA comme candidat à la présidentielle de Benno Bokk Yakaar (BBY).
L’ancien Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah DIONE ne digère toujours pas le choix de Macky SALL de prendre Amadou BA comme candidat à la présidentielle de Benno Bokk Yakaar (BBY).
Doutant des compétences du candidat de Benno, il estime que les consultations qui ont été confiées à Moustapha NIASS pour choisir le meilleur profil n’ont pas été respectées.
«J’étais le premier parmi tous les candidats en termes d’expérience et de profil», soutient-il. A l’en croire, si le leader de Benno avait choisir un autre à la hauteur, il aurait accepté.
«Je suis passé premier en termes de critère. Qui connaissez-vous dans ce pays qui a une expérience, un profil qui ressemble au mien ou qui a fait plus que moi ? J’ai dirigé durant 5 ans un gouvernement du Sénégal dans la droiture. (…) Un président on l’élit, on ne le nomme pas. Le président Macky SALL ce n’est pas WADE qui l’a élu. Si on n’avait désigné quelqu’un d’autre j’aurais accepté, mais Amadou BA », explique Mouhamed Boun Abdallah DIONE dans un entretien.
Par ailleurs, se définissant comme un homme qui a les mains propres, l’ancien Premier ministre ajoute : «je n’ai pas de milliards, je suis juste, je ne vole pas».
LES SUPPLÉANTS D'OUMAR YOUM ET DAOUDA DIA CONNUS
La rentrée parlementaire est prévue ce samedi à 10h. Le groupe parlementaire aussi connaitra des changements importants puisque son président, Oumar Youm, et le premier questeur, Daouda Dia, ont rejoint le gouvernement.
La rentrée parlementaire est prévue ce samedi à 10h. Le groupe parlementaire aussi connaitra des changements importants puisque son président, Oumar Youm, et le premier questeur, Daouda Dia, ont rejoint le gouvernement. Le suppléant de Youm est le maire de Saly Ousmane Guèye. Alors que Bakary Bine Camara, chef d’entreprise, va prendre la place de Daouda Dia en tant que suppléant sur la liste départementale de Kanel.
MACKY REÇOIT SES DÉPUTÉS CE VENDREDI
Le gouvernement Amadou Ba 2 a vu l’entrée de nouveaux députés de Benno bokk yaakaar. Il s’agit de Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire de cette coalition au pouvoir, et Daouda Dia, 1er questeur de l’Assemblée. Des postes d'enjeu à combler
Le gouvernement Amadou Ba 2 a vu l’entrée de nouveaux députés de Benno bokk yaakaar. Il s’agit de Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire de cette coalition au pouvoir, et Daouda Dia, 1er questeur de l’Assemblée. Alors, le groupe Benno devra choisir leurs remplaçants.
Ce sont là deux postes à gros enjeux et qui pourraient être âprement disputés. Pour éviter des surprises lors de l’ouverture de la session ordinaire unique prévue ce samedi, le président de la République va recevoir, ce vendredi 13 octobre, les députés du groupe parlementaire Bby, à 16h au palais de la République.
PARIS CONFRONTÉE À SES RESPONSABILITÉS DANS LE GÉNOCIDE DES TUTSIS AU RWANDA
Pour la première fois, l'État français se trouve directement confronté à des poursuites liées à son rôle présumé dans ce génocide qui a coûté la vie à un nombre effroyable de personnes, estimé à plus de 800 000 entre avril et juillet 1994
Une étape capitale vient d'être franchie dans la quête de vérité et de justice pour les victimes du génocide des Tutsis au Rwanda. Vingt et un Rwandais, accompagnés de deux associations, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et Rwanda Avenir, ont engagé une procédure judiciaire inédite contre l'État français. Leur objectif est clair : faire établir et juger les actes responsables de la France avant et pendant les événements tragiques de 1994.
Pour la première fois, l'État français se trouve directement confronté à des poursuites liées à son rôle présumé dans ce génocide qui a coûté la vie à un nombre effroyable de personnes, estimé à plus de 800 000 entre avril et juillet 1994. Les requérants demandent une indemnisation substantielle de 500 millions d'euros pour les préjudices subis.
Ce recours révélé par le site Afrique XXI met en évidence des éléments troublants, pointant du doigt les actions et les décisions de l'État français, ainsi que le rôle de certaines personnalités clés de l'époque. Parmi elles, l'amiral Jacques Lanxade, qui occupait le poste de chef d'état-major des armées de 1991 à 1995, et Hubert Védrine, secrétaire général de l'Élysée pendant la même période, sont particulièrement visés. Selon le document déposé devant le Tribunal administratif, l'amiral Lanxade aurait outrepassé ses attributions grâce à une délégation tacite et implicite de M. Védrine, qui lui-même ne remplissait pas ses fonctions. Ces allégations soulèvent des questions cruciales sur la responsabilité de l'État français dans la non-dénonciation de l'accord d'assistance militaire signé avec le Rwanda, un soutien qui aurait persisté pendant le génocide.
Le recours met également en lumière les multiples signaux d'alerte qui auraient dû inciter la France à être plus vigilante quant à son soutien au régime rwandais, compte tenu d'un "climat génocidogène" perceptible par l'administration française bien avant le début des massacres. Les opérations militaires menées par la France, notamment l'opération Turquoise, sont également mises en cause. Alors que l'armée et l'État français ont présenté cette opération comme une mission humanitaire, des témoignages et des travaux de recherche remettent en question cette version officielle. Certains affirment que l'opération Turquoise avait initialement pour objectif de protéger le régime génocidaire contre l'avancée du Front patriotique rwandais (FPR), avant de se parer d'une façade humanitaire lorsque la situation est devenue insoutenable. De plus, des accusations sont portées contre cette opération pour n'avoir pas empêché la diffusion de la propagande génocidaire de la Radio-Télévision des Milles Collines (RTLM) et pour avoir facilité le départ de membres influents du mouvement extrémiste Hutu Power.
THÉRÈSE FAYE DIOUF RÉCOLTE LES FRUITS D'UN ENGAGEMENT POLITIQUE DE LA PREMIÈRE HEURE
L'ancienne étudiante en sociologie à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar nommée ministre du Développement communautaire, fait partie des membres fondateurs de l’APR et des piliers du Mouvement des élèves et étudiants républicains
La nomination de Thérèse Faye Diouf aux fonctions de ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale couronne l’engagement politique précoce de la maire de Diarrère (centre) aux côtés du président de la République, Macky Sall, et de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR).
Étudiante en sociologie à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, elle fait partie des membres fondateurs de l’APR et des piliers du Mouvement des élèves et étudiants républicains.
Elle a dirigé cette instance du parti au pouvoir pendant plusieurs années. Membre du directoire politique de l’APR, Mme Diouf, maire de Diarrère depuis 2014, a été récompensée pour son militantisme, dès l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012 : elle est nommée directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.
Très active dans les associations d’étudiants, Thérèse Faye Diouf s’est fait connaître davantage en mars 2011, lorsqu’elle est accusée en même temps que d’autres étudiants d’une… ‘’tentative de coup d’État’’ par le ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy.
Le parti au pouvoir, le PDS, faisait payer à son mentor, Macky Sall, son ralliement à l’opposition.
Titulaire d’un master en sciences politiques de l’UCAD, l’ancienne employée de l’Assemblée nationale ne manque jamais l’occasion de se prévaloir d’un engagement politique sans faille.
Après l’agence chargée des cases des tout-petits, Mme Diouf a été nommée administratrice générale du très stratégique Fonds de garantie des investissements prioritaires.
Son entrée au gouvernement peut être considérée comme la récompense de son infatigable engagement aux côtés du président de la République et de son parti politique.