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25 avril 2025
Politique
PAR François Soudan
LE SORCIER MACRON ET LES PETITS DÉMONS
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente de masquer un échec politico-sécuritaire
Jeune Afrique |
François Soudan |
Publication 11/10/2022
Depuis sa première édition, en 1946, on a entendu à l’Assemblée générale de l’ONU deux types de discours. Ceux – la grande majorité – qui passent inaperçus, prononcés à une heure tardive devant une poignée de délégués somnolents. Et ceux, beaucoup plus rares, dont l’Histoire se souvient de par la densité de leur contenu et la personnalité de leur auteur : Yasser Arafat en 1974, Nelson Mandela en 2004, mais aussi Ahmed Sékou Touré et Fidel Castro en 1960.
La légitimation par la surenchère
Celui qu’a prononcé, le 24 septembre 2022, le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim du Mali, est une sorte d’ovni qui ne relève d’aucune de ces deux catégories. Quoiqu’en disent ses thuriféraires sur les réseaux sociaux et la foule de Maliens enthousiaste qui lui a réservé un accueil de héros à son retour à Bamako trois jours plus tard, ce discours vindicatif n’entrera dans la petite histoire que sous un aspect assez peu mémorable : celui d’un déni de réalité et d’une quête effrénée de légitimité de la part de ce fils de général de 41 ans, qui n’a jamais combattu ni participé aux putschs perpétrés par ses collègues, formé en France, où réside une partie de sa famille, citateur de Victor Hugo, d’Alfred de Vigny et des philosophes des Lumières, et ancien fonctionnaire de la Cedeao – autant dire que dans le Mali d’aujourd’hui, en proie à toutes les fièvres nationalistes, il a beaucoup à se faire pardonner.
La légitimation par la surenchère est un phénomène connu, tout comme l’est le recours à la violence verbale pour camoufler la vacuité de la vision, l’ineptie de la pensée et le tragique de la réalité. Qualifier de « junte » un gouvernement démocratiquement élu quand on est le porte-parole d’un quarteron de colonels biputschistes ; mettre en doute la nationalité d’un chef d’État étranger en un remugle acide des concepts sectaires et xénophobes de l’ivoirité, de la congolité et de toutes les idéologies racistes du repli identitaire ; brocarder les troisièmes mandats quand on est le Premier ministre d’un régime d’exception issu de coups d’État, qui est à la démocratie ce que la justice militaire est à la justice… En quoi ce résidu appauvri des grands discours anti-impérialistes d’autrefois mériterait-il d’entrer dans l’Histoire ?
Et pourtant : loin de passer inaperçue, la diatribe onusienne du colonel Maïga a atteint son but. Encensée avec zèle sur les comptes d’influenceurs afro-souverainistes dont l’ultra-violence verbale et l’hypertrophie du moi cachent une course frénétique aux followers, elle a eu, sur les réseaux sociaux, presque autant de succès que le clash entre Booba et Maître Gims.
Un clash générateur de buzz en ce monde où il ne s’agit plus de débattre, encore moins d’argumenter, mais de choisir son camp : telle est sans doute la meilleure définition que l’on puisse donner d’un discours construit sur la base de la victimisation, ce constituant majeur de « l’écriture africaine de soi », nous dit Achille Mbembe, laquelle se déroule « selon la trame d’un complot toujours fomenté par des forces hors de toute atteinte ».
Posture révolutionnaire
Afficher des positions anti-françaises et invoquer la complicité de l’ex-colonisateur permet aux entrepreneurs politiques et aux animateurs de l’afrosphère militante de se donner une posture révolutionnaire sans grands risques. Une attitude qui permet aussi aux dirigeants maliens d’éviter de se pencher sur leurs propres responsabilités en agissant comme un couteau suisse de la mauvaise foi : elle offre réponse à tout.
Ainsi, et puisqu’il leur est impossible de nier l’augmentation inquiétante du nombre des victimes de la guerre menée contre les groupes jihadistes tout comme la perte de contrôle de pans entiers du territoire national, les dirigeants de Bamako accusent une « junte française » à la perversité sans limites de fournir « renseignements, armes et munitions » aux terroristes responsables de la mort de 59 de ses propres soldats.
L’imputation, qui n’est pas récente et n’a jamais été étayée par aucune preuve, rappelle irrésistiblement en modèle réduit les délires complotistes d’un Pierre Péan accusant Paul Kagame d’avoir sciemment provoqué le génocide des siens afin d’accéder au pouvoir.
Alors que le ministre de la Justice théorisait, lors de l’émission Jury du dimanche de iRadio, sa déchéance de son mandat de député si elle continue à s’opposer au pouvoir, l’ancienne Première ministre a répliqué
Si l’Assemblée nationale adopte sa proposition de loi « limitant l’exercice de responsabilités dans les institutions en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République », Aminata Touré estime que cela constituerait une « avancée significative dans le cadre de l’amélioration de notre système de gouvernance ».
Mimi Touré ignore Pr Ismaïla Madior Fall. Alors que le ministre de la Justice théorisait, lors de l’émission Jury du dimanche de iRadio et iTv, sa déchéance de son mandat de député si elle continue à s’opposer au pouvoir, l’ancienne Première ministre a répliqué en déposant une proposition de loi sur la table du président de l’Assemblée nationale.
Bref, Aminata Touré garde toujours en travers de la gorge sa déception d’avoir été zappée de la candidature de Bby au perchoir, le 12 septembre dernier, au profit de Amadou Mame Diop. La députée non-inscrite, qui a toujours justifié que ce choix de Macky Sall était dicté par des « liens familiaux », a déposé hier, après-midi, une proposition de loi « limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République ». Pour l’ancienne tête de liste de la coalition Benno bokk yaakaar lors des Législatives du 31 juillet, une telle loi constituerait une « avancée significative dans le cadre de l’amélioration de notre système de gouvernance ».
Dans l’article 1 de son exposé des motifs, Aminata Touré écrit que « l’existence de liens de parenté ou d’alliance avec le président de la République est incompatible avec l’exercice des fonctions de président d’institution, Premier ministre, ministre, Secrétaire d’Etat, chef d’Etat-major des Armées, directeur ou directeur général d’un établissement public ou d’une société ou l’Etat dispose d’une part majoritaire des actions ; ambassadeur, consul ». Dans l’article 2, l’initiatrice de la proposition de loi précise que les incompatibilités et interdictions concernent « les ascendants du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les descendants du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les frères et sœurs du président de la République et/ou ceux de son conjoint, les descendants des frères et sœurs du président de la République et/ou ceux de son conjoint ». L’ancienne Première ministre signale que « les conditions d’application de la présente loi seront définies et précisées par décret ». Un autre cran dans sa rébellion contre Macky Sall et Benno bokk yaakaar.
PR ISMAËL MADIOR FALL S’ATTIRE LES REPLIQUES SALEES D’ABDOUL MBAYE ET DU PR NGOUDA MBOUP
Après ses menaces de déchoir Mimi Touré de son mandat de députée sous certaines conditions, Pr Ismaïla Madior Fall, continue de susciter un tollé dans les médiats et sur la toile.
Si, de par son comportement, son discours, son attitude et son positionnement, mais aussi par les votes qu’elle aura à effectuer à l’Assemblée nationale, Mimi Touré agissait comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera déchue de son mandat de député. Parce que la constitution est claire, tout député qui démissionne de son parti sera automatiquement déchu de son mandat ». Cette sortie du garde des Sceaux, Pr Ismaïla Madior Fall, continue de susciter un tollé dans les médiats et sur la toile. Parmi les innombrables réactions enregistrées par ces propos du ministre de la Justice revenu en grâce après avoir été écarté du Gouvernement, on retiendra celles l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et du constitutionnaliste Pr Ngouda Mboup. Lesquels « corrigent » littéralement le professeur de droit Ismaïla Madior Fall.
24h après la sortie du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, annonçant qu’Aminata Touré sera déchue de son mandat de député si elle décide de se dresser contre la majorité, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup a apporté des précisions sur cette possibilité de priver la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) lors des dernières législatives de son mandat de député.
Sur sa page Facebook, le constitutionnaliste rappelle que « l’interdiction du mandat impératif est une règle élémentaire et infranchissable dans l’Etat actuel du droit constitutionnel sénégalais. Prendre pour « démission de fait » le refus de subordination d’un député, ce n’est pas une interprétation, mais une tentative de fraude à la Constitution », estime l’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Ngouda Mboup. Ce dernier ajoutera plus tard sur sa page Facebook que « Le mandat d’un député est représentatif et non impératif. C’est un mandat global, libre et en principe irrévocable.
Dans l’affaire des 9 députés togolais du 07 octobre 2011 (arrêt n°ECW/CCJ/JUD/09/11), la Cour de justice de la CEDEAO a déjà posé le régime juridique de la démission d’un député. Le Droit constitutionnel Canada dry ressemble à du droit constitutionnel mais ce n’est pas du Droit constitutionnel…».
ABDOUL MBAYE : « Une large publicité doit être faite à l’international sur cette position imbécile exprimée »
Depuis que l’ancienne Première ministre a affiché sa position contre le troisième mandat du président Macky Sall en 2024, Abdoul Mbaye continue de marquer son affection à l’égard de cette dernière. Qui fut pourtant son ennemie la plus intime ! Comme le dit l’adage «l’ennemi de mon ennemi est mon ami». Or, les deux anciens Premiers ministres ont aujourd’hui un ennemi commun qui est leur ancien patron à savoir le président de la République Macky Sall.
S’exprimant lui aussi sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye s’indigne des menaces du garde des Sceaux proférées contre l’ancienne envoyé spéciale de Macky Sall M. Mbaye dénonce « une position imbécile qui consisterait à démettre de son mandat un député votant contre les consignes de son parti ». Selon le leader de l’Alliance Pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), une large publicité doit être faite à l’international « sur cette position imbécile exprimée qui consisterait à démettre de son mandat un député votant contre les consignes de son parti ».
Poursuivant, il estime que « notre Sénégal deviendrait définitivement une république bannière avec de tels individus à sa tête! ». Toujours est-il que la réponse du bergère concernée au berger du président Macky Sall n’a pas tardé suite à la sortie du ministre de la Justice. Sa cellule de communication parle d’une « sortie honteuse pour un professeur de Droit vivant dans un pays où règne l’Etat de droit ». Selon ces fédayins de Mimi, leur patronne n’a pas affaire à lui (Ndlr : Ismaël Madior Fall) qu’elle a recruté en 2012 comme consultant lorsqu’elle était Garde des Sceaux et a présenté au président Macky Sall qui ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve », lit-on d’emblée dans un communiqué signé par la cellule de communication de Mimi 2024
Poursuivant, les membres de cette cellule mettent en garde le lointain successeur de leur mentor au ministère de la Justice. « Que Ismaël Madior Fall, qui ne connaît visiblement pas la reconnaissance du ventre, se le tienne pour dit : « non seulement ses menaces n’ont aucun effet sur la détermination de Mme Aminata Touré à poursuivre ses activités de député au service exclusif du Peuple sénégalais mais surtout qu’il sache que lui, Ismaël Madior Fall, qui se vante d’être un tailleur de Constitution de luxe sera poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour instigateur et complice de crimes contre l’humanité si des pertes en vie humaines intervenaient à l’occasion d’un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable du Président Macky Sall» martèle la cellule de communication de Mimi Touré 2024.
MIMI TOURE SAISIT L’ASSEMBLEE NATIONALE
Une loi limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions publiques en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président : voilà ce que propose à l’Assemblée nationale Aminata Touré, députée non-inscrite
Une loi limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République : voilà ce que propose à l’Assemblée nationale Aminata Touré, député non-inscrit. La proposition de loi a été adressée hier, lundi 10 octobre, au nouveau président de l’Assemblée nationale et successeur de Moustapha Niasse.
Aminata Touré, ancienne tête de liste nationale de Benno aux dernières Législatives et démissionnaire du groupe parlementaire dite majoritaire ne compte pas rester les bras croisés à l’hémicycle.
L’ancienne première cheffe du gouvernement sous Macky Sall a saisi en effet hier, lundi 10 octobre, le président de l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le Président de la République.
Comme dans une sorte de croisade contre les raisons qui auraient justifié, selon elle, sa non-nomination au perchoir à la faveur de l’actuel président de l’Assemblée nationale. Une preuve si besoin en était encore que le bras de fer entamé entre Mimi Touré et le pouvoir en place qui menace de la déchoir de son mandat de député est loin de s’estomper.
Dans son exposé des motifs, l’ex-Premier ministre a tenu à rappeler que le Sénégal est l’un des pays précurseurs en matière de législation de la promotion de la bonne gouvernance en Afrique. « C’est à ce titre, a-telle dit, que la République du Sénégal a adopté la loi n°81- 53 du 10 juillet 1981 relative à la répression de l’enrichissement illicite, la loi n°81-54 créant une Cour de répression de l’enrichissement illicite, 22 ans avant la répression de l’enrichissement illicite par la communauté internationale, à travers la convention des Nations-Unies contre la corruption ».
Qui plus est, à côté du dispositif légal contre l’enrichissement illicite, a-t-elle relevé, « le Sénégal a également adopté d’autres lois favorisant la bonne gestion des affaires publiques avec notamment la loi n°90-07 du 26 juin 1990, relative à l’organisation et au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi organique Nº99-70 du 17 février 1999 sur la Cour des comptes, la loi N°2012-13 du 19 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la loi n°2014-17 du 2 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine ».
Toutes choses qui montrent, selon Aminata Touré, que la bonne gouvernance constitue un des principes théoriquement érigés en règle par les autorités publiques face à une exigence citoyenne de plus en plus forte. Raison pour laquelle, a fortement affirmé la nouvelle députée non-inscrite, il urge de renforcer davantage le dispositif législatif « en vue de respecter dans les faits le principe d’égalité des citoyens excluant toute volonté d’accaparement, de népotisme ou de préférence familiale».
Bouclant l’économie de sa proposition de loi, Mimi Touré a fait remarquer qu’elle vise à renforcer le dispositif de promotion de la bonne gouvernance du Sénégal en garantissant les principes et règles sus-rappelées.
par Awa Gueye Thioune
DUBAÏ, LA FORCE D’UNE VISION
Au-delà de la beauté, lorsqu’on visite Dubaï, on a envie de savoir ce qui sous-tend cette réussite, ce qui a pu mobiliser les émiratis, cette envie de réussir, d’aller encore et encore plus loin dans la satisfaction des besoins individuels et collectifs
La sérénité et le bien-être qui transparaissent sur le visage des gens,
La courtoisie et la rapidité dans la délivrance des services,
La ponctualité et l’envie d’aller plus loin,
L’ordre, le beau et la luminosité,
L’émerveillement et l’enthousiasme,
La résilience et la richesse de la diversité,
Le sens du devoir et l’acceptation de l’autre et des autres cultures,
L’engagement des personnes et l’architecture révolutionnaire,
Le leadership clair et affirmé des dirigeants,
La concision dans les interventions,
Lorsque je soulève la tête en regardant l’architecture, aucune limite à la création humaine ne semble s’imposer,
Au-delà de la beauté, de la propreté et des lumières, lorsqu’on visite Dubaï, on a envie de savoir ce qui sous-tend cette réussite, ce qui a pu mobiliser les émiratis,
Cette envie de réussir, d’aller encore et encore plus loin dans la satisfaction des besoins individuels et collectifs,
Cette recherche du bien-être, du mieux-être et du bonheur,
Ce sens du partage et ce devoir d’aider,
J’ai compris en observant, en écoutant et en lisant le legs extraordinaire des pères fondateurs,
J’ai prié pour les pères fondateurs visionnaires que je n’ai connus que par leurs écrits et leurs idéaux,
J’ai appris à apprécier, Son Altesse Mohamed bin Rashid al Maktoum, uniquement de par son histoire, son héritage et sa vision, la force de sa vision,
Il a poussé et amené ses compatriotes à croire à cette vision léguée et adaptée,
J’ai envie de repartir chez moi et de garder ce sentiment extraordinaire de la fierté d’un peuple, de la force d’une vision partagée et appropriée, d’un leadership fort et affirmé, d’un humaniste et d’un perfectionniste,
Merci pour ces leçons de vie, merci de mettre votre pouvoir, le pouvoir mis entre vos mains par Dieu au service exclusif du bonheur de votre peuple et du monde entier.
Chapeau bas Son Altesse Mohamed bin Rashid al Maktoum et qu’Allah Glorifie Sheikh Rashid bin Saeed Al Maktoum !!
The serenity and well-being that shine through on people's faces,
Courtesy and speed in the delivery of services,
Punctuality and the desire to go further,
Order, beauty and brightness,
Wonder and enthusiasm,
The resilience and richness of diversity,
The sense of duty and acceptance of others and other cultures,
The commitment of people and revolutionary architecture,
Clear and assertive leadership of Managers,
Conciseness in interventions,
When I raise my head while looking at the architecture, no limit to human creation seems to be imposed,
Beyond the beauty, cleanliness and lights, when you visit Dubai, you want to know what underlies this success, what has been able to mobilize the Emiratis,
This desire to succeed, to go even further in the satisfaction of individual and collective needs,
This search for well-being, wellness and happiness,
This sense of sharing and this duty to help,
I understood by observing, listening and reading the extraordinary legacy of the Founding Fathers,
I prayed for the visionary Founding Fathers whom I knew only through their writings and ideals,
I have come to appreciate, Mohamed bin Rashid al Maktoum, only because of his history, his legacy and perspective, the strength of his vision,
He pushed and led his compatriots to believe in this vision bequeathed and adapted,
I want to go home and keep this extraordinary feeling of the pride of a nation, the strength of a shared and appropriate vision, a strong and assertive leadership, a humanist and a perfectionist,
Thank you for these life lessons, thank you for putting your power, the power put in your hands by God at the exclusive service of the happiness of your people and the whole world.
Hats off Mohamed bin Rashid al Maktoum and may Allah Glorify Sheikh Rashid bin Saeed Al Maktoum !!
par Jean Pierre Corréa
LA CONFIANCE N’EXCLUT PAS LE CONTRÔLE ÉCONOMIQUE
L’Unacois règne en maître absolu sur les circuits de distribution, au risque de tuer, le consommer local, le produire local, sans aucune régulation du ministère du Commerce, qui devrait pointer son nez dans ces facturations hasardeuses
« L’indépendance n’est pas l’acte isolé d’un jour, mais un combat permanent, qui se gagne également sur le front de la sécurité alimentaire. C’est ce qui ajoute à la souveraineté nationale un surcroit de liberté ». Macky Sall
Le diable a déserté les rues du Sénégal, non pas à cause de la puanteur qui les a envahies, mais du fait qu’il se cache des Sénégalais qui tous s’évertuent désespérément à vouloir le tirer à eux par la queue. Les complaintes sont unanimes et sans détours, la vie est chère, trop chère et tous les commerçants expliquent aux populations cette cherté de la vie par la faute à Poutine. Ben voyons !
Le président Macky Sall lui-même a dû monter au créneau pour dire que ça suffisait comme ça, de tout mettre sur le dos du locataire du Kremlin, vu que cela avait d’ailleurs commencé bien avant, au moment de la pandémie du Covid-19, période qui avait fait exploser les prix, notamment des transports de nos produits importés.
Certes, les produits comme le ciment, l’huile, le sucre, la farine de blé, considérés comme homologués, ont des prix fixés, surveillés, mais n’échappent pas à des inflations artificielles, au détriment des consommateurs, à la faveur de pratiques injustes, illégales, voire mafieuses, du fait d’un consortium de commerçants souvent regroupés dans l’Unacois et qui n’apportent aucune valeur ajoutée à notre économie, et ne favorisant surtout la création d’ aucun emploi dans les secteurs agroalimentaires.
Le pire, c’est qu’à la faveur de décisions étatiques aux injonctions paradoxales, ces mêmes commerçants importateurs participent à asphyxier des entreprises qui durant ces trois années, ont donné plus que leur part pour soutenir le pouvoir d’achat des Sénégalais. Les importations de concentré de tomates en provenance de la Chine ont certes enrichi le paysan chinois, mais ont fait mourir naguère la fructueuse SOCAS qui faisait vivre 500 000 personnes dans le Walo et ses alentours. Tant pis si cette faillite a pu enrichir quelques opportunistes planqués dans les couloirs des ministères attributaires de certaines lignes de crédit à leur profit.
Aujourd’hui, une entreprise comme la Compagnie Sucrière Sénégalaise fait face à l’importation de ce qui représente parfois des mois de production de sucre, qui leur reste sur les bras et dont l’impossible commercialisation menace des milliers d’emplois et la mort d’un tissu social patiemment construit et devenu exemplaire. On continue pourtant à distribuer des autorisations d’importation de sucre, en échange parfois de rétrocommissions… politiciennes dirons-nous. L’essentiel en l’occurrence étant justement de pouvoir se…sucrer !!!
Les capacités de nuisance de ces commerçants devront être jugulées et combattues par la puissance publique, qui ne peut plus accepter que des prix de certaines denrées augmentent de 50 à cent pour cent, sans que l’on sache d’après quel calcul et selon quel contrôle cela s’est justifié. L’Unacois règne en maître absolu sur les circuits de distribution, au risque de tuer, le consommer local, le produire local, sans aucune régulation du ministère du Commerce, qui devrait pointer son nez dans ces facturations hasardeuses, remplies de faux frais qu’il convient d’entourer de guillemets. Le contrôle des prix, qui existait naguère, est redevenu nécessaire, pour que ces commerçants sans foi ni loi, ne puissent plus en faire qu’à leur guise et selon leurs seuls intérêts, et il faut prier pour que la création d’une brigade de plus de 1 000 contrôleurs des prix ne soit pas que de la cosmétique et les ramène, s’ils en sont capables, à plus de patriotisme économique. Les aides devront aller vers ceux qui créent et des emplois et de la valeur ajoutée. Le « consommer local » et le « produire local » ne doivent plus seulement relever que de l’incantation, parce que ce serait criminel économiquement que de ne pas les soutenir.
Maintenant que le diable est identifié… Il ne reste plus qu’à lui tirer la queue… Pardon ! Les oreilles !
ABDOUL MBAYE TANCE ISMAILA MADIOR FALL
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux a été interrogé sur le comportement de Mimi Touré qui a soutenu qu’elle va voter contre un éventuel projet d’amnistie pour Karim Wade.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux a été interrogé sur le comportement de Mimi Touré qui a soutenu qu’elle va voter contre un éventuel projet d’amnistie pour Karim Wade. Lors de l’émission Jury du Dimanche, Ismaïla Madior Fall, a déclaré : « Si Mme Aminata Touré se considère comme non-inscrite et qu’elle décide par son comportement, par son attitude, par son discours et par son vote de se dresser contre la majorité, elle ne fait plus partie de la majorité. Autrement dit, si elle cumule un comportement par le discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député ».
Parce que, explique le ministre de la Justice, la Constitution est claire. « Tout député qui démissionne de son parti sera automatiquement déchu de son mandat. Maintenant, ce n’est pas seulement l’acte formel de démissionner mais on peut, à partir de son comportement, de son attitude, de son discours, montrer qu’on a démissionné. Moi, je considère qu’elle est de bonne foi et qu’elle est toujours de la majorité même si elle est non-inscrite », a-t-il répond. Cette sortie du Garde des sceaux a fait réagir la classe politique, notamment l’ancien Premier ministre et non moins Président de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (ACT), Abdoul Mbaye. Sur sa page Twitter, il a écrit : « une large publicité doit être faite à l’international sur cette position imbécile exprimée qui consisterait à démettre de son mandat un député votant contre les consignes de son parti. Notre Sénégal définitivement une république bananière avec de tels individus à sa tête ! »
L'ÉCONOMIE FRANÇAISE EN DÉCLIN SUR LE CONTINENT AFRICAIN
Après le Mali, c'est maintenant au Burkina Faso que « la mainmise de la France » est dénoncée dans la rue ou par des leaders d’opinion. L’ancienne puissance coloniale est régulièrement accusée de piller l’Afrique au moment où sa présence économique recule
Presque un pays africain sur trois a été, à un moment de son histoire, sous le joug de la France. Cela laisse des traces en termes culturel, militaire, et bien sûr économique. Mais sur ce plan, soixante ans après les indépendances, la France n’est plus du tout la puissance dominante. Son déclin est significatif depuis le début des années 2000. En 20 ans, elle a été déchue de son titre de premier fournisseur, puis de premier investisseur du continent. En valeur, les exportations françaises vers l'Afrique ont fortement augmenté. Mais leur poids relatif a été divisé par deux, passant de 12% à 5% entre 2000 et 2021. Cette dilution est due à l'explosion de la demande des Africains, elle a été multipliée par quatre ; et à l'émergence de nouveaux concurrents. Depuis le début des années 2000, la Chine grignote de nouvelles parts de marché, elle détrône la France en 2007. La Chine s'arroge aujourd'hui 17% du marché continental, trois fois plus que la France.
La France n'est même plus le premier fournisseur européen du continent africain
C'est désormais l'Allemagne qui occupe la première place depuis cinq ans. Pour les investissements, ce sont les Pays-Bas. Beaucoup de multinationales étrangères ont un siège néerlandais pour alléger leurs impôts, cela explique en partie le bon classement de ce pays. En examinant de plus près les chiffres du commerce extérieur de la France, on découvre que ses principaux partenaires africains ne sont plus issus de ce qu'on avait coutume d'appeler le pré carré de l'Afrique francophone de l'Ouest. Sur les 5% de parts de marché françaises, ces pays pèsent moins de 1%. Aucun d'entre eux ne figurent parmi les premiers partenaires commerciaux africains de la France. Le Maroc, l'Algérie et la Tunisie sont dans le trio de tête, suivis de deux pays anglophones, le Nigeria et l'Afrique du Sud.
Le responsable moral du Dahiratoul Moustarchidina wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, qui était au Champ de courses de Tivaouane pour les besoins du Mawlid, après avoir magnifié la présence symbolique à ce Gamou, de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi, conduite par Khalifa Sall, avec à ses côtés Ousmane Sonko, Aïda Mbodji, Cheikh Tidiane Youm, entre autres, et souligné «la nécessaire poursuite de notre compagnonnage avec cette coalition jusqu’à la magistrature suprême», s’en est pris à ses détracteurs.
Que dire ? Le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, reste le même. Le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a aujourd’hui plus que jamais réaffirmé son ancrage sans réserve dans la Coalition Yewwi askan wi. «Jusqu’à ce que nous arrivions à nos fins», à savoir la conquête du pouvoir à la prochaine Présidentielle de 2024. Le guide religieux, qui a insisté sur «l’irrévocabilité» de sa qualité de membre à part entière de la Coalition Yewwi askan wi, s’engage à accompagner ses «camarades» jusqu’au résultat final qui sera sanctionné par la prise du pouvoir par la grâce d’Allah. Aussi, le Cheikh a lancé des piques à ses détracteurs. «Macky Sall, mon seul adversaire, ne m’empêchera pas de me hisser plus haut et d’atteindre mes objectifs. J’ignore qui va nous jouer un sale tour, mais c’est sûr que ce ne sera pas lui. D’ailleurs, avant-hier, lors de sa visite auprès du khalife, il a évité de passer devant ma maison, croyant que les gens allaient le huer. Qu’il sache que je ne suis pas indiscipliné», assène Serigne Moustapha Sy, qui ne manque pas d’inviter la Coalition Yewwi askan wi à «davantage resserrer la ceinture, d’autant que l’Assemblée nationale doit être le cadet de leurs soucis».
Dans la perspective de la Présidentielle de 2024, Serigne Moustapha Al Makhtoum d’inviter ses alliés de la Coalition Yaw à «faire face aux obstacles, car ils seront nombreux, mais les capacités de les esquiver sont réelles».
Il dénonce un complot inter-Etats contre lui
Le guide spirituel des Mou¬tarchidines wal Matar¬chidaty, s’en prenant au régime du Président Macky Sall, de faire état des «multiples complots concoctés contre ma personne par le chef de l’Etat et son régime, de concert avec d’autres Etats, pour m’arrêter». A l’attention de ses partisans, il remarque : «Il vous faut beaucoup de détermination pour arriver à destination, parce qu’ils s’activent inlassablement pour saboter votre travail, ce par tous les moyens imaginables. Il vous faut prendre conscience de l’immensité de vos responsabilités par rapport à l’objectif fixé en 2024, qui demande un engagement sans faille.» Et de poursuivre : «Je suis à présent l’objet de manœuvres souterraines, machiavéliques inimaginables. Lors d’un voyage en terre chérifienne, sur demande du ministre sénégalais de l’Inférieur (sic), le ministre marocain de l’Intérieur avait donné des instructions à ses services pour mon arrestation à mon arrivée à l’aéroport. Mon passeport a été confisqué pour, selon eux, invalidité, alors qu’y figurait le cachet de Paris. Toute une journée, j’ai été retardé à l’aéroport, pour une banale comédie orchestrée, selon les agents assermentés, par les autorités gouvernementales sénégalaises. Mais leur tentative de me rapatrier sera vouée à l’échec.»
Entre autres machinations, Serigne Moustapha Sy évoque «un autre complot orchestré par le gouvernement sénégalais, en complicité avec les autorités de la République-sœur de Mauritanie, pour mon enlèvement par une bande d’inconnus». Le guide religieux dit avoir échappé de justesse à ces manigances grâce à des «alertes reçues de proches dans les services de renseignements». Serigne Moustapha enchaîne les révélations : «Un autre jour, on devait recevoir un hôte Chérif venant d’Algérie, qui souhaite rencontrer les Moustarchidines Wal Moustarchidaty. Tout était fin prêt pour l’accueil, mais à notre grande surprise, il a finement appelé pour dire que leur ambassadeur lui a notifié l’interdiction de ce voyage.» Il poursuit qu’«un jour, un agent dans les services de renseignements secrets m’a appelé me demandant de n’honorer à aucune invitation en Mauritanie d’ici 2024, parce que le gouvernement était en train de concocter un complot pour une invitation à un colloque, ce en vue d’un enlèvement». Toujours dans longue liste de complots contre sa personne, le fils de Al Makhtoum d’évoquer une conférence qui devait s’organiser en Gambie, mais à 48 heures de l’évènement, on lui fait savoir que le Président Adama Barrow, qui se trouvait alors en visite au Sénégal, venait de faire un discours pour interdire toute forme de manifestation en terre gambienne.
Serigne Moustapha, au cours de sa conférence de ce dimanche, au Champ de courses, revenant sur l’actualité, devait mettre en garde certaines ambassades des pays arabes très proches du régime, par rapport à une certaine indifférence affichée à l’encontre du mouvement moustarchidine. Il a annoncé la «fin du régime de Macky Sall» et demandé à ces dernières de «faire très attention, d’autant que les jours de Macky à la tête du pays sont comptés».
ISMAÏLA MADIOR FALL SORT DU BOIS
Demande de révision du procès de Karim Wade, amnistie, troisième mandat, cas Mimi… le nouveau Garde des Sceaux est longuement revenu sur plusieurs sujets ce 9 octobre 2022 dans l’émission Jury du dimanche d'itv
Le gouvernement semble désavouer Karim Wade et ses souteneurs dans le cadre de la mission « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités etle schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote » que le chef de l’Etat a confiée au ministère de la Justice. En effet, invité de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a indiqué que sur cette question son départementtravaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie. Par ailleurs, le Garde des Sceaux a indiqué au sujet de son retour à la tête du ministère de la Justice qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3e mandat mais aussi qu’Aminata Touré sera démise de son mandat de député si elle décide de se dresser contre la majorité…
Karim Wade et ses souteneurs qui exigent la révision de son procès en lieu et place de l’amnistie proposée par le chef de l’Etat lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi 28 septembre dernier, peuvent déchanter. En effet, malgré leur pression médiatique de ces derniers jours, la révision du procès du fils de l’ancien président de la République ne fait pas partie des plans du ministre de la Justice à qui le chef de l’Etat a demandé « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote ».
En effet, invité du jour de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a indiqué au sujet de cette question que l’Etat travaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie. « Pour moi, les voies qui s’imposent et qui nous paraissent possible d’envisager, c’est la modification du Code électoral. Les personnes concernées peuvent contester mais que dit le système judiciaire ?
Le système judiciaire dit qu’ils sont coupables. S’ils continuent à contester, moi je n’y peux rien. C’est des juges qui ont dit qu’ils sont coupables. Et je disais que pour moi, c’est la meilleure voie sans qu’on puisse nous reprocher d’absoudre le délit de détournement de deniers publics ou d’enrichissement illicite », a-t-il souligné avant d’ajouter. « Il y a aussi la voie de l’amnistie qui est envisageable et qui n’est pas une première. La caractéristique de l’amnistie aussi, c’est qu’elle permet l’apaisement social. Elle a aussi un objectif de réconciliation ou de tourner la page. Dans l’amnistie, on oublie et on efface toutes les condamnations ainsi que les infractions ».
Par ailleurs, interpellé sur la position de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, les deux principales bénéficiaires de cette mesure de réhabilitation des droits de vote mais qui se démarquent de la décision du chef de l’Etat, le ministre de la Justice a indiqué au sujet de la sortie de Khalifa Sall qui dit qu’il n’est pas demandeur, que « je n’ai jamais vu dans l’histoire du Sénégal quelqu’un demander une amnistie. Pourtant, il y a plusieurs lois d’amnistie. Mamadou Dia et les autres n’ont jamais été demandeurs. L’amnistie est une loi générale et impersonnelle ».
Pour ce qui est du cas de Karim Wade dont les partisans exigent plutôt une révision de son procès, le ministre de la Justice a commencé par rappeler que la révision est une voie de droit exceptionnelle basée sur la réunification de certaines conditions. « Il faut des éléments nouveaux qui montrent qu’il y a eu des erreurs dans le premier procès.
Deuxièmement, c’est à l’initiative du Garde des sceaux, de la partie intéressée ou des ayants-droit. Objectivement, je n’ai pas à ma disposition des éléments qui permettent d’envisager une révision », a-t-il précisé.
Poursuivant son propos, le ministre Ismaïla Madior Fall ajoutera : « Le délit d’enrichissement illicite a été confirmé par toutes les juridictions. Ce sont des décisions revêtues de l’autorité de la chose jugée qu’aucun organisme, fût-il international, ne pourrait enlever. Ça, c’est évident et au moment où nous parlons, il n y’a pas d’éléments objectifs qui permettent d’envisager une révision du procès ».
Loin de s’en tenir-là, le ministre de la Justice a par ailleurs, tenu à prévenir à l’endroit de Karim Wade et de ses souteneurs que la révision du procès ne garantit rien mais aussi peut aggraver la situation. « On peut aller dans le sens de la révision d’un procès et que la condamnation soit beaucoup plus sévère. Et qu’il y ait des éléments nouveaux qui renforcent les incriminations et qui peuvent faire en sorte que la personne soit à nouveau condamnée. Donc, la révision ne garantit rien. Ensuite, une révision du procès n’a jamais eu lieu dans l’histoire politique, institutionnelle, judiciaire du Sénégal ».
«SI MME AMINATA TOURE (…), ELLE SERA DEMISE DE SON MANDAT DEDEPUTE»
Quoique démissionnaire du groupe parlementaire de la coalition majoritaire au pouvoir, Benno Bokk Yakaar pour devenir députée non-inscrite, Aminata Touré est toujours dans l’œil du cyclone des responsables du pouvoir en place. Interpellé sur la position ferme de l’ancienne tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives du 31 juillet contre la loi d’amnistie pour Karim Wade, Ismaïla Madior Fall a brandi à son tour la menace de destitution d’Aminata Touré de son mandat de député. « Si Mme Aminata Touré se considère comme non-inscrite et qu’elle décide par son comportement, par son attitude, par son discours et par son vote de se dresser contre la majorité, elle ne fait plus partie de la majorité », a martelé le ministre de la Justice, Garde des sceaux. Et d’insister : « Autrement dit, si elle cumule un comportement parle discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député ».
«JE NE SUIS PAS EN MISSION COMMANDEE POUR UN 3E MANDAT»
Loin de s’en tenir-là, Ismaïla Madior Fall est également revenu sur la controverse suscitée par son retour à la tête du département de la Justice que certains observateurs lient à la question du 3ème mandat. Et c’est pour préciser qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3e mandat tout simplement parce que « la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire » « Aujourd’hui, il y a des questions qui se posent au niveau de la justice et le président veut qu’on les prenne en charge. Je ne suis pas venu pour une question de 3ème mandat. Parce que la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire. Et même si on voulait la réécrire pour faire un 3ème mandat, on n’a pas de majorité qualifiée à l’Assemblée nationale pour faire passer le texte », a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Ça n’a aucun sens qu’on vienne dire qu’il est revenu pourla question du 3ème mandat. Comment ? Je ne suis pas non plus une instance habilitée à me prononcer sur le 3ème mandat. Je ne suis pas en mission commandée pour un 3ème mandat. Non pas du tout ».