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26 avril 2025
Politique
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LES COUPS D'ÉTAT MILITAIRES SONT DES CUL-DE-SAC
Le philosophe et historien camerounais Achille Mbembe parle de la fondation de l'innovation pour la démocratie lancée ce jeudi 6 octobre 2022 en Afrique du Sud. L'initiative faisait partie des recommandations du dernier sommet Afrique-France à Montpellier
Près d’un an après le sommet Afrique-France de Montpellier, les travaux continuent en Afrique, avec des cycles de forums prévus dans différents pays. Un premier dialogue est organisé en Afrique du Sud à partir du 7 octobre, autour du thème de la démocratie.
Et c’est à cette occasion que le philosophe et historien camerounais Achille Mbembe, cheville ouvrière du sommet, lance l’une des propositions phares de son rapport remis au président français Emmanuel Macron.
MANIFESTATION DE SOUTIEN AU CAPITAINE TRAORÉ À OUAGADOUGOU
Les manifestants, agitant des drapeaux russes et burkinabè, se sont réunis en début d'après-midi devant le siège de la RTB. Ils ont dit être sortis spontanément pour défendre le nouvel homme fort du pays contre des généraux qui voudraient le destituer
Plusieurs centaines de jeunes burkinabè ont manifesté jeudi après-midi à Ouagadougou pour soutenir le nouvel homme fort du pays, le capitaine Ibrahim Traoré, après des rumeurs de contestations internes à l'armée, a constaté l'AFP.
Les manifestants, agitant de nombreux drapeaux russes et burkinabè, se sont réunis en début d'après-midi devant le siège de la radio télévision nationale RTB en centre-ville. Ils ont dit être sortis spontanément pour défendre le capitaine Traoré contre des "officiers généraux" qui voudraient le destituer.
"Nous avons appris que les généraux sont en concertation pour nommer l'un d'entre eux à la place du capitaine Traoré. Ca ne passera pas! Ni aujourd'hui, ni demain", selon Amadou Congo, commerçant.
Ibrahim Traoré a renversé vendredi le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par la force en janvier. Ce dernier s'était d'abord opposé à sa destitution après la déclaration du putsch vendredi soir, avant de finalement démissionner et quitter le pays dimanche soir.
Des rumeurs ont depuis couru à Ouagadougou sur une présumée division au sein de l'armée entre d'une part les officiers subalternes dont le capitaine Traoré porterait les aspirations, et d'autre part les haut-gradés de l'armée, dont le lieutenant-colonel Damiba faisait partie.
Après environ une heure de rassemblement, un militaire est venu rassurer les manifestants en verve, les assurant que "ce qui est en train d'être dit, pour telle ou telle chose, ce n'est pas cela, on se calme".
Le gouvernement a démenti en fin d'après-midi "des informations qui circulent depuis ce matin sur les réseaux sociaux (faisant) état de généraux en réunion à l'état-major et des véhicules militaires qui descendraient" sur Ouagadougou.
"Ces informations sont infondées", selon le communiqué signé du secrétaire général du ministère de la Communication, reçu par l'AFP. Le calme est progressivement revenu au Burkina Faso après le putsch de vendredi et le week-end agité qui s'en est suivi.
Les nombreux drapeaux russes brandis ont mis au centre du coup d'Etat la question de la lutte d'influence entre l'ancien colon français et la Russie. Le capitaine Traoré, jusqu'alors président de la junte militaire qui avait porté au pouvoir Damiba et dont il a pris la place, a été officiellement désigné président mercredi soir.
LANCEMENT D'UNE FONDATION POUR LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE
Une fondation pour la démocratie en Afrique, dont le principe avait été décidé il y a un an lors du sommet Afrique-France à Montpellier, a été lancée officiellement jeudi à Johannesburg et sera présidée par le philosophe Souleymane Bachir Diagne
Une fondation pour la démocratie en Afrique, dont le principe avait été décidé il y a un an lors du sommet Afrique-France à Montpellier, a été lancée officiellement jeudi à Johannesburg et sera présidée par le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne.
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé en octobre 2021 la création d'un fonds d'innovation avec une «gouvernance indépendante», pour aider les «acteurs du changement» sur les questions de gouvernance et de démocratie. Sa dotation a été accrue à 50 millions d'euros sur cinq ans.
Ce fonds, qui a ensuite pris la forme de cette fondation, était l'une des principales propositions de l'intellectuel camerounais Achille Mbembe, penseur majeur du postcolonialisme, chargé de préparer le sommet.
M. Mbembe, qui enseigne à l'université de Witwatersrand à Johannesburg où la fondation siégera, fera partie de son conseil d'administration, précise un communiqué de la fondation qui a un statut d'ONG. Elle aura aussi trois antennes régionales en Afrique ainsi qu'à Marseille, précise ce texte.
«Nous sommes fiers d'accueillir cette initiative africaine pour une réflexion collective et innovante, soutenant les dynamiques endogènes dans le domaine de la démocratie en Afrique», affirme Zeblon Vilakazi, vice-chancelier de l'Université de Witwatersrand.
Elle «vise à mettre en relation la jeunesse africaine de tous horizons (...) Ses programmes et outils seront dédiés à un large public, des chercheurs aux artistes, des entrepreneurs sociaux aux gestionnaires d'ONG qui sont actifs dans le domaine de la démocratie», explique M. Diagne, professeur à l'université américaine de Columbia, dans ce communiqué.
M. Mbembe, pour préparer le sommet de Montpellier, avait lancé une soixantaine de «dialogues» sur plusieurs mois dans douze pays africains, sur des thèmes comme la santé, le climat, le colonialisme, l'égalité, la démocratie.
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LES GRANDES ANNONCES DE MACKY À TIVAOUANE
En prélude à la célébration de l’édition 2022 du Gamou de Tivaouane prévue samedi prochain, le chef de l’Etat s’est rendu jeudi dans la cité de Seydi El Hadj Malick Sy pour effectuer son ‘’ziarra’
n prélude à la célébration de l’édition 2022 du Gamou de Tivaouane prévue samedi prochain, le Chef de l’Etat, Macky Sall, s’est rendu jeudi dans la cité de Seydi El Hadj Malick Sy pour effectuer son ‘’ziarra’. Une occasion pour le président de la République de faire de fortes annonces pour Tivaouane.
Lors d’une cérémonie à la suite d’un tête-à-tête avec le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, Macky Sall, accompagné d’une forte délégation, a informé que la mobilisation du financement pour la réalisation de l’autoroute Dakar-Thiès-Tivaouane-Saint-Louis est en très bonne voie et le démarrage des travaux ne devrait pas tarder. Il a également annoncé la construction d’un grand centre de formation aux métiers de l’avenir pour les jeunes de la cité religieuse. Pour ce dernier projet, le chef de l’Etat a précisé que le financement est déjà disponible.
QUI EST LE CAPITAINE IBRAHIMA TRAORÉ, LE PLUS JEUNE CHEF D'ÉTAT AU MONDE ?
"Qui est-ce ?", comme à l'accoutumée en Afrique de l'Ouest, le visage du jeune capitaine était inconnu avant qu'il ne prenne le pouvoir par la force au Burkina Faso vendredi: six jours plus tard, son portrait s'affiche déjà dans les rues de Ouagadougou
"Qui est-ce ?", comme à l'accoutumée en Afrique de l'Ouest, le visage du jeune capitaine Ibrahim Traoré était inconnu avant qu'il ne prenne le pouvoir par la force au Burkina Faso vendredi: six jours plus tard, son portrait s'affiche déjà dans les rues de Ouagadougou.
Au grand marché de la capitale burkinabè, la photo de Traoré, béret rouge de l'armée de Terre sur la tête et tenue militaire, s'affiche désormais sur les étals de photos à vendre aux côtés de celles du héros national Thomas Sankara, président putschiste assassiné en 1987, ou de Jésus.
Le jeune capitaine de 34 ans – ce qui en fait le plus jeune chef d'Etat au monde devant le président chilien Gabriel Boric, 36 ans – a renversé vendredi le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui même putschiste en janvier 2022.
Natif de Bondokuy (ouest), il étudie la géologie à Ouagadougou et rejoint l'armée en 2010. Il est diplômé de l'Académie militaire Georges Namonao, une école de formation d'officiers moins glorieuse que le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) dont son prédécesseur Damiba et nombre de hauts gradés burkinabè sont issus. Il sort vice-major de la promotion nommée "Citoyenneté", raconte un ancien élève qui a étudié avec lui. Il y était "discipliné et valeureux", assure-t-il.
"Respecté"
S'en suivent dix ans de carrière au front: il est déployé dans le nord et le centre du pays frappés par les attaques jihadistes, puis au Mali en 2018 au sein de la mission de l'ONU, la Minusma. Il est nommé capitaine en 2020. Un fait d'armes marquant survient cette année-là quand la ville de Barsalogho, à une quarantaine de km de Kaya dans le centre où il est alors basé, est attaquée par des groupes jihadistes qui menacent de la faire tomber.
La route étant réputée minée, le capitaine Traoré entame alors avec ses hommes un "rallye commando" à pied, raconte un officier supérieur anonymement, pour libérer la ville. Le genre de décisions qui font que l'homme est "respecté de ses hommes et a fait parler de lui dans différentes opérations", souligne la même source à l'AFP.
Ironie de l'histoire, le parcours récent de Traoré s'est inscrit dans les pas de celui du lieutenant-colonel Damiba, qu'il a fini par renverser. Lors du putsch contre le président d'alors Roch Marc Christian Kaboré, le 24 janvier, qui a porté Damiba au pouvoir, Traoré est membre de la junte putschiste, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
En mars, le président Damiba le nomme chef d'artillerie du régiment de Kaya, d'où viendra petit à petit la grogne. Nommé par ses camarades porte-parole des membres du MPSR sur le terrain, il est mandaté plusieurs fois à Ouagadougou pour plaider un changement de stratégie auprès du président.
C'est finalement faute d'avoir été entendu, disent plusieurs de ses soutiens, qu'il aurait marché sur Ouagadougou vendredi, quelques jours après une énième attaque, cette fois contre un convoi de ravitaillement escorté par l'armée dans le nord. Bilan, 27 morts militaires et 10 civils tués.
"Exaspération"
"Le capitaine Traoré est le symbole de l'exaspération des militaires subalternes et des hommes de rang", ceux qui sont au front, par opposition aux gradés réputés friands des salons feutrés, estime le consultant en sécurité Mahamoudou Savadogo.
Traoré aura la lourde tâche de reprendre l'ascendant dans la lutte contre les groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda d'autres à l'Etat islamique, qui ne cessent de gagner du terrain depuis qu'ils ont débuté leurs attaques au "pays des hommes intègres" en 2015. Il a promis de faire "dans les trois mois" ce "qui aurait du être fait dans les huit mois passés", une critique directe de son prédécesseur.
Militaire renversant un autre militaire, Traoré est une nouvelle preuve, selon Savadogo, de "la dégénérescence de l'armée qui n'existe presque plus et qui a fini de se déchirer avec cet énième coup d'Etat". Sa prise de pouvoir s'inscrit également dans une lutte globale d'influence entre France et Russie en Afrique francophone, où les anciennes colonies françaises sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers Moscou.
Les manifestants qui l'ont soutenu à Ouagadougou ce week-end en brandissant des drapeaux russes et en scandant des slogans anti-France, ont fait du coup d'Etat de Traoré un élément de plus dans "la remise en cause de l'influence française en Afrique de l'ouest", estime une source diplomatique africaine au Sahel.
Reste qu'après sa prise de pouvoir, Traoré est, selon de nombreux interlocuteurs de l'AFP à Ouagadougou, porteur d'un nouvel espoir, un nouveau départ dans un pays qui ne cesse de s'enfoncer dans la guerre sahélienne depuis 2015. Lundi, L'Observateur Palgaa, journal burkinabè, titrait bibliquement: "Ibrahim, l'ami intime de Dieu, pourra-t-il nous sauver?"
Des escarmouches à la guerre totale !
La guerre froide entre Mimi et Macky est loin de connaître son épilogue. Elle est d’ailleurs en passe de dégénérer en vrai conflit armé…de mots pour le moment !
La guerre froide entre Mimi et Macky est loin de connaître son épilogue. Elle est d’ailleurs en passe de dégénérer en vrai conflit armé…de mots pour le moment !
Le bras de fer se poursuit entre le président Macky Sall et la tête de liste de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) lors des élections législatives du 31 juillet dernier. Dans un tweet rédigé le lundi 03 octobre dernier, le président Macky Sall a réitéré son soutien aux acteurs et actrices de la lutte contre les cancers féminins à l’occasion de l’Octobre Rose 2022. « Ensemble, continuons la mobilisation pour le dépistage et le traitement précoces du cancer », avait écrit le président de la République. Mme Aminata Touré, qui ne semble vouloir lui laisser aucune chance de marquer des points, a réagi au Tweet du président Sall à travers un Tweet elle aussi. « Au-delà des discours, il faut plus de ressources et des programmes de dépistage jusque dans nos villages pour lutter efficacement contre le cancer du sein », a répliqué sèchement l’ancienne Première ministre sur le réseau social à l’oiseau.
MACKY SALL « AMINATA TOURÉ A SES HABITUDES, ELLE VA, ELLE VIENT »
Cette passe d’armes entre Macky et Mimi est la énième entre les deux « ex » frère et sœur. Entre le Président et son ancienne Première ministre. Le 15 septembre dernier, lors d’une réunion avec les leaders de Benno Book Yaakar, le président Macky Sall en avait profité pour expliquer son choix porté sur Amadou Mame Diop au détriment d’Aminata Touré pour occuper le poste de président de l’Assemblée nationale. « Quand je confectionnais la liste, je n’avais promis à personne d’être tête de liste de notre coalition. C’est vrai que j’ai demandé à Aminata Touré la copie de sa carte d’identité, mais elle ne savait même pas qu’elle serait la tête de liste », avait-il déclaré.
Avant d’ajouter : « je n’ai promis à aucun des candidats qu’il serait tête de liste. Chaque candidat méritait d’être tête de liste. Aminata Touré a ses habitudes, elle va, elle vient. Nous, on avance, on a des échéances devant nous ». Une raclée que Mimi n’avait pas laissé passer. Elle avait profité de son point de presse, le 25 septembre dernier, pour démonter Macky Sall. « Je n’ai jamais parlé de ma relation avec Macky Sall en 10 ans. Il arrive toutefois des moments où il faut faire le point. J’avais ainsi discuté avec Macky Sall, avant le début de la campagne, pour être la présidente de l’Assemblée nationale. Ce fut d’ailleurs le cas lors qu’il devait me nommer à la présidence du CESE. Voilà la vérité », affirmait l’ancienne Première ministre.
MIMI TOURÉ « SI MACKY FORCE, IL AURA UN RÉSULTAT PIRE QUE CELUI DE ME WADE EN 2012 »
Depuis lors, celle qui parlait d’ « accélérer la cadence » lorsqu’elle dirigeait le Gouvernement, n’a pas décéléré dans ses attaques contre son ancien patron. Aminata Touré saute sur toutes les occasions pour tirer sur son « ex-ami » Macky Sall. Lequel semble touché par les missiles de l’ancienne ministre de la Justice qui avait osé emprisonner le tout-puissant Cheikh Béthio Thioune et faisait trembler les dignitaires du Pds du temps de la traque aux biens mal acquis. Ce, dans la mesure où beaucoup de ses souteneurs regroupés dans un anonyme « Comité Spécial d’invectives et d’insultes » sont montés au créneau pour répondre à celle qui veut devenir la première femme présidente de la République du Sénégal en 2024.
Le président du groupe parlementaire de Benno Book Yaakar, Me Oumar Youm, quelques jeunes et autres responsables du parti présidentiel, l’Apr, étaient obligé de répliquer à Aminata Touré qui semble atteindre de plein fouet leur « chef » Macky Sall. Mais, Mimi semble en avoir cure. À preuve, le leader de « Mimi 2024 » a internationalisé son combat contre Macky Sall avec des sorties successives dans des médias occidentaux. Et une de ses armes de combat est le troisième mandat de Macky Sall. Elle se dit convaincue qu’il n’y a aucune raison que le président de la République Macky Sall se présente à la présidentielle de 2024. Et si d’aventure il s’entêtait à le faire, prédit-elle, il s’en sentirait avec un score pire que les 35 % récoltés par le président Abdoulaye Wade lorsqu’il avait voulu forcer pour obtenir un troisième mandat en 2012. « Alors, je peux vous demander de faire de la recherche documentaire, je n’ai pas cessé de dire que la question du troisième mandat était derrière moi. Et le président Macky Sall disait qu’il allait se prononcer juste après les élections d’ailleurs.
Pour moi, c’était évident qu’il n’y ait aucune raison pour qu’il dise « je vais me présenter ». Aucune raison ! Il l’a dit sur toutes les télévisions, africaines, mondiales. Et puis ce n’est juste pas possible », avait-elle martelé sur Rfi. Poursuivant, la députée rappelait que cela n’a pas été accepté il y a dix ans, lorsque le président Abdoulaye Wade avait voulu faire un troisième mandat. « Il est allé aux élections, il a eu 35 % au premier tour, je crois que ce serait pire pour le président Macky Sall. Et puis, il y a des risques sur la stabilité du Sénégal. Il n’a pas le droit le Président Macky Sall », avait-elle notamment ajouté. La guerre froide entre Aminata Touré et Macky Sall commence depuis quelques jours à devenir une vraie guerre. A ce rythme, d’’ici à 2024, on risque d’assister entre les deux à une déflagration thermonucléaire !
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 5 OCTOBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 5 octobre 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, est nommé
Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs.
• Monsieur Maguette NIANG, Ingénieur statisticien-démographe de
classe exceptionnelle, précédemment Coordonnateur de la Direction
générale du Budget, est nommé Directeur général du Budget au Ministère des Finances et du Budget, poste vacant.
• Monsieur Ousmane SYLLA, Ingénieur Industriel, est nommé Directeur général de la Société anonyme DAKAR DEM DIK, en remplacement de Monsieur Omar Bounkhatab SYLLA, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Abdoulaye NDAO, Spécialiste des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement local, en remplacement de Monsieur Malal CAMARA, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Djimo SOUARE, Spécialiste en Développement territorial et en Management des organisations de l’économie sociale et solidaire, est nommé Coordonnateur du Programme national des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), poste vacant.
• Monsieur Abdou DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, précédemment Coordonnateur de la Cellule d’Etudes et Planification du Ministère des Finances et du Budget, est nommé Coordonnateur de la Direction générale du Budget, en remplacement de Monsieur Maguette NIANG.
• Docteur Ndèye Yacine Gueye, Economiste de l’Education, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Pape Sambaré Ndiaye appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Mandiaye DIOP, Economiste-Planificateur, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et des Loisirs."
LA MACHINE JUDICIAIRE VA S'EMBALLER DANS L'AFFAIRE SONKO-ADJI SARR
Le juge d'instruction du 1er cabinet du tribunal hors classe de Dakar procédera, dans quelques jours, à l'audition de Sonko. En prévision d’éventuels troubles à l'ordre public, les forces de défense et de sécurité (FDS) sont en alerte maximale
Après plusieurs mois d’inertie due à plusieurs raisons, la justice sénégalaise a décidé de réactiver le dossier Adji Sarr. Selon nos informations, le juge d’instruction du 1er cabinet du tribunal hors classe de grande instance de Dakar compte procéder, très prochainement, à l’audition dans le fond d'Ousmane Sonko dans cette affaire de présumé viol qui l’oppose à Adji Sarr. Quelques dates sont avancées pour ce rendez-vous que nous nous gardons, pour le moment, de publier.
Dans tous les cas, redoutant la répétition des événements de mars 2020 qui ont occasionné des pertes en vies humaines (14 morts) et de nombreux dégâts matériels, un peu partout sur le territoire national, les forces de défense et de sécurité, notamment la police et la gendarmerie, sont en alerte maximale, dit-on. Elles sont en train de s’organiser pour parer à toute éventualité.
Pour éviter tout trouble public qui pourrait survenir lors de ce rendez-vous judiciaire très attendu, la Direction générale de la Police nationale et le Haut commandement de la Gendarmerie nationale ont déjà tenu plusieurs réunions de sécurité, chacun de son côté.
Selon nos sources, l'armée sera aux aguets, en cas de besoin.
D'ailleurs, à cet effet, un plan d'opération sera présenté prochainement à la plus haute autorité du pays, via les ministères en charge des questions liées à la sécurité.
On apprend aussi que les commissariats centraux, spéciaux, d'arrondissement, les postes de police, les brigades de gendarmerie, postes de gendarmerie, sections de recherches, brigades de recherches, légions de la gendarmerie ont été saisis afin que les commandants et commissaires en charge de ces entités puissent mobiliser les moyens humains et matériels à engager pour faire face, en cas de troubles.
Selon toujours des sources dignes de foi, s’agissant de l’articulation du dispositif, des missions, recommandations et consignes particulières, rien n’a été laissé au hasard. Et lesdits points, d’après nos interlocuteurs, sont effectifs, depuis ce samedi avant 12 h.
A signaler que le dernier épisode marquant de cette affaire remonte au jeudi 14 avril 2022, lorsque la plaignante Adji Sarr a été confrontée à Ndèye Khady Ndiaye, la gérante du salon de massage Sweet Beauté où elle était employée comme masseuse, au moment des supposés faits. La jeune femme âgée d’une vingtaine d’années affirme avoir été plusieurs fois violée, dans ce salon de Dakar, par Ousmane Sonko, qui a déclaré y être souvent allé se faire masser, afin de soulager un mal de dos.
par Sidy Moctar Cissé
EN RÉPONSE À IBRAHIMA SÈNE
Malgré ce que vous affirmez, votre analyse montre bien que les valeurs de gauche sont les aspirations des électeurs
En réponse à Ibrahima Sène : « Le rêve utopique de la « réunification de la famille libérale » ! »
M. Ibrahima Sène, j’ai bien lu votre texte.
Malgré ce que vous affirmez, votre analyse montre bien que les valeurs de gauche sont les aspirations des électeurs. Je vous cite : « tous ceux qui ont tenté de s’en tenir à ce clivage, n’ont jamais réussi à accéder au pouvoir, ou, le conserver, par contre, ceux qui ont intégré ce dépassement, », dans leur stratégie de conquête du pouvoir, sous forme de « large rassemblent », sans exclusive, autours « de valeurs républicaines, démocratiques, et de justice sociale », l’ont toujours réussi. »
A mon humble avis, c’est ce rêve brisé qui a fait bouter Wade hors du pouvoir et qui emportera le pouvoir de Macky.
J’ai bien dit « rêve brisé » parce que vous n’êtes pas sans ignorer que les forces des assisards ont largement contribué à l’élection de Macky Sall en 2012. Leur vote pour Macky était fait avec en bandoulières les valeurs de gauche déclinées dans les conclusions des Assises Nationales.
Nous avons applaudi quand Macky Sall fut élu et que dans son premier discours de la nation, il déclina ses ambitions, son engagement de gouverner avec des « valeurs de gauche » et cela s’est traduit par une adhésion en masse à la coalition BBY.
La pratique d’une gouvernance vertueuse qui s’est imprimée dans les premiers actes du gouvernement de Macky Sall a été très vite abandonnée. C’est ce qui a été à l’origine de la mise en place de la CDS. Cette CDS était une réelle menace pour le BBY et monsieur Sall, président du parti APR, a bien vu cela. La machine administrative fut alors mise en branle pour mater ces CDSistes. Au finish, il y eut des « bruits de bottes » au sein des partis de « gauche » membres de la CDS.
Là où je ne peux être d’accord avec vous c’est quand vous « cataloguez » tous ceux qui se sont retirés de BBY de « forces rétrogrades, nostalgiques ». Les forces de gauche ne sont nullement nostalgiques parce que dans le trajet historique de ce Sénégal indépendant, la gauche ne peut rien y trouver qui puisse animer un quelconque sentiment de nostalgie. Nous n’avons jamais connu de gouvernement qui ait eu le cran de mener des politiques hardies de développement du Sénégal. En conséquence, ces « forces de gauche » n’ont jamais arrêté de lutter, comme Sisyphe, pour qu’enfin, dans ce pays les valeurs de gouvernance soient les « valeurs républicaines, démocratiques, et de justice sociale ».
Enfin, vous concluez en faisant un appel pour « barrer la route à ces apprentis sorciers ». Hé bien ces « apprentis sorciers » dont vous parlez, certains d’entre eux, et vous les connaissez, font partie de ceux qui ont contribué largement et en qualité à l’élaboration des conclusions des Assises Nationales. Ils font partie de ceux qui ont fait des propositions réfléchies et pertinentes pour lancer notre pays sur les rampes du décollage socio-économique. Parmi ces « apprentis sorciers » il y en a qui font partie de ceux dont les contributions dans les travaux des Assises Nationales ont inspiré, en tout ou partie, le Yoonu Yokkute et le PSE auquel vous faites référence. Parmi ces « apprentis sorciers » il y en a qui n’arrêtent de réfléchir et d’apporter des analyses et critiques positives pour redresser ce pays. Oui le Sénégal a besoin de redressement, contrairement à vous assertions.
Gauchement, vôtre.
Sidy Moctar Cissé est Coordinateur des cadres de la LD Debout
ACHILLE MBEMBE, COMPRENDRE LE DEVENIR-NÈGRE DU MONDE
Ses textes combinent travail sur la langue et culture de concepts neufs comme la nécropolitique et le brutalisme. Au fil de son œuvre, Mbembe s’intéresse aussi à de nouvelles thématiques
Achille Mbembe est un penseur né au Cameroun en 1957. Après avoir travaillé sur l’histoire du maquis indépendantiste camerounais, il entre dans une démarche plus théorique à partir de 2000 avec la publication d’un essai qui est devenu un classique, De la postcolonie. Ses textes combinent travail sur la langue et culture de concepts neufs comme la nécropolitique et le brutalisme.
Au fil de son œuvre, Mbembe s’intéresse aussi à de nouvelles thématiques. Il s’est notamment penché sur l’habitabilité de la planète.