SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 mai 2025
Santé
«C’ETAIT UN DEVOIR POUR MOI DE CONSTRUIRE CET HOPITAL»
Lancés en 2019, les travaux de l’hôpital deBambaly, construit par l’international Sénégalais Sadio Mané ont touché à leur fin. hier, le joueur formé à Génération Foot a procédé à l’inauguration de cette infrastructure d’une valeur de 350 millions.
Lancés en 2019, les travaux de l’hôpital deBambaly, construit par l’international Sénégalais Sadio Mané ont touché à leur fin. hier, le joueur formé à Génération Foot a procédé à l’inauguration de cette infrastructure d’une valeur de 350 millions. Par ailleurs, le joueur de Liverpool est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à la réaliser
Une bonne nouvelle pour la population de Bambaly mais également de Sédhiou. Ainsi pour faciliter les soins médicaux dans le Sud du pays, Sadio Mané a construit un hôpital d’une valeur de 350 millions de FCFA. Il y a quelques jours, l’international sénégalais a été reçu par le Chef de l’Etat. Lors de cette audience, il lui a informé de sa décision d’offrir l’infrastructure sanitaire à l’Etat du Sénégal.
Hier à Bambaly, lors de la cérémonie de l’inauguration, le numéro 10 des Lions est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à réaliser cette infrastructure. « Je suis né et j’ai grandi ici. Je connais les réalités de ce village. Personnellement, j’ai vu ma sœur naître à la maison et vraiment, ce n’était pas bien. C’est l’une des raisons qui m’a poussé. J’avais vu également ma mère souffrir ainsi que d’autres mamans qui sont dans cette localité. C’était un devoir pour moi de construire cet hôpital », a fait savoir Sadio Mané. Avec les difficultés que traverse la population dans ces zones, pour le joueur formé à Génération Foot, c’était une obligation pour lui. « Quand je suis devenu footballeur, créer un hôpital a été l'un de mes rêves. Et quand j’ai eu les moyens de le faire, je n’ai pas hésité pour la réalisation. Je suis heureux d’avoir réalisé cette infrastructure», a-t-il ajouté.
Ainsi, selon le joueur de Liverpool, chacun doit contribuer pour le développement du pays. « Si chacun essaye de contribuer pour la réalisation de ces infrastructures, je pense que ça sera bénéfique pour le Sénégal. Peut-être que c'est Bambaly qui a de la chance, mais dans le futur, vous verrez. Je n’aime pas me prononcer sur ce que je compte faire. En tout cas je ferai de mon mieux pour contribuer au développement de mon pays », a dit le numéro 10 de Liverpool
3 JOURS SANS DÉCÈS
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale
De 74 hier, les nouvelles contaminations ont connu une légère baisse, chutant à 71, ce dimanche, 20 juin, sur 1899 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,74%, d’après le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le document fait état de 27 contacts suivis, aucun cas importé et 44 issus de la transmission communautaire.
Dakar en compte 36, contre 43 hier, dont sept aux Maristes, trois à la Cité Sonatel et à Ouest-Foire ; deux aux Almadies, à Amitié 1, à Mermoz et à Yoff ; un à la Cité Alioune Sow, à la Cité Asecna, à la Cité Fadia, à Dalifort, à Gueule Tapée, aux Mamelles, à la Médina, à Ngor, à Nord-Foire, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Sacré Cœur, à Sangalkam, à la Sicap Baobab et à Zac Mbao.
Les autres régions en recensent huit ce matin contre deux hier dont trois à Pété, deux à Thiès, un à Kolda, à Popenguine, et à Sédhiou.
58 patients, contre 60 hier, suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre sept cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Par contre, aucun décès n’a été répertorié au Sénégal ces dernières 72 heures.
A ce jour, 42 404 cas ont été déclarés positifs dont 40 875 guéris, 1 158 décédés et donc 370 patients sous traitement, contre 357 hier.
Les services d’Abdoulaye Diouf Sarr informent, par ailleurs, que 489 950 personnes ont été vaccinées depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti Covid-19 en février dernier.
CES RÉGIONS OÙ LES POPULATIONS RECHIGNENT À LA VACCINATION
Les 20.000 doses d’AstraZeneca en souffrance à Diourbel sont distribuées aux régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis considérées comme de bons élèves en vaccination contre la Covid-19. Kaffrine, Kédougou, Sédhiou et Diourbel sont très loin du compte
Les populations ne se bousculent pas devant les points de vaccination dans la région de Diourbel. La conséquence, un stock de 20.000 doses est en souffrance dans les lieux de conservation. D’ailleurs, ces doses ont été acheminées vers les régions où il y avait plus de candidats à la vaccination. « Sur les 30.000 doses de Diourbel, 20.000 ont été redéployées vers les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Tambacounda, Kolda et Fatick », informe le Directeur de la Prévention, le Dr Ehadj Mamadou Ndiaye, au cours d’un entretien. Contrairement à Diourbel, les régions de Fatick, Kaolack, Dakar, Saint-Louis ont obtenu des taux satisfaisants de couverture vaccinale. L’analyse des données collectées par les services du Ministère de la Santé et de l’Action sociale confirme qu’en plus de Diourbel, on est encore très loin du compte à Kaffrine, Kédougou, Tambacounda et Sédhiou.
Le faible taux de vaccination a été examiné au niveau central lors d’une réunion organisée par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est ainsi que le département ministériel a suggéré de revoir les stratégies de communication en tenant compte des réalités locales. Cette option semble produire les effets escomptés dans bien des localités.
« À Sédhiou, le gouverneur et le médecin-chef de région ont fait des démarches en convainquant les populations. Et les choses sont en train de bouger. Il faut continuer de discuter avec les populations en essayant de les convaincre pour qu’elles acceptent la vaccination », a indiqué le Directeur de la Prévention.
Le Dr El Hadji Mamadou Ndiaye écarte toute rupture dans le moyen terme. D’autant plus qu’après la dernière dotation de 184.800 doses du vaccin AstraZeneca, le Sénégal attend, en fin juillet, une importante quantité de doses de vaccins. « Nous pensons que jusqu’à la fin juin, les gens vont se vacciner correctement parce que nous attendons une nouvelle commande de doses de Sinopharm qui pourrait arriver au début du mois de juillet », a annoncé le Directeur de la Prévention. Selon lui, à la fin de l’année, des vaccins Johnson & Johnson, AstraZeneca et Sinopharm seront réceptionnés. Ces acquisitions réduiront donc les risques d’interruption du processus de vaccination.
La recherche de l’immunité collective sera plus efficace si elle est combinée au respect des mesures barrières. D’autant plus que tous les vaccins anti-Covid-19 n’ont pas un taux d’efficacité de 100%. « Nous invitons les Sénégalais à se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydro-alcoolique, à respecter la distance physique et à porter le masque. Nous n’avons pas, pour le moment, un seul vaccin qui a un taux d’efficacité de 100 %. Le sujet qui ne respecte pas les mesures barrières court le risque de contracter le virus », argumente le Dr Ndiaye.
L’autre aspect à prendre en considération, aux yeux du Directeur de la Prévention, c’est la circulation des variants qui peuvent ne pas être sensibles aux vaccins homologués par l’Oms et en cours d’utilisation.
L’ALLEMAGNE ALLOUE 20 MILLIONS D’EUROS A L’INSTITUT PASTEUR
En voilà une annonce qui va mettre du baume au cœur des autorités sanitaires du pays.
Ambitionnant de produire des vaccins anti-Covid, l’Institut Pasteur peut compter sur le soutien de l’Allemagne. En visite officielle au Sénégal, le ministre allemand de la Coopération et du Développement a indiqué que son pays va appuyer financièrement la structure à hauteur de 20 millions d’euros (soit 13 milliards FCFA).
En voilà une annonce qui va mettre du baume au cœur des autorités sanitaires du pays. En visite hier au Sénégal, le ministre allemand de la Coopération, Gerd Muller, a soutenu que son pays va contribuer financièrement à l’initiative de l’Institut Pasteur de produire de vaccins anti-Covid au Sénégal.
«Aujourd’hui, lors de notre déplacement à l’Institut Pasteur de Dakar, le ministre Amadou Hott m’a fait une proposition qui permettrait d’aider des centaines de millions de citoyens africains à rester en bonne santé et à lutter contre la Covid-19. Et l’Institut Pasteur qui a une renommée mondiale est capable de le faire. L’Allemagne est prête à soutenir cette initiative de production de vaccins avec un financement initial de 20 millions d’euros», a indiqué le ministre allemand lors d’une conférence de presse tenue après la signature d’un protocole d’accord qui vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans différents domaines notamment dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Selon le ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération du Sénégal, la décision de l’Allemagne de soutenir l’Institut Pasteur pour la production de vaccins anti-Covid est capitale. «Cette contribution de la République Fédérale d’Allemagne est un don non remboursable. Cette subvention est extrêmement importante pour permettre au Sénégal de produire les vaccins les moins chers. Cette annonce représente un signal fort à toute la communauté des acteurs du développement qui interviennent en Afrique et en particulier au Sénégal. C’est aussi un signal fort pour les partenaires de l’Institut Pasteur qui voient à travers cet appui de l’Allemagne une sorte de validation de ce projet très important», a souligné Amadou Hott qui souhaite le décaissement très rapide de ces fonds.
En outre, il a ajouté que son département va travailler très rapidement pour que les ressources soient disponibles et que l’Institut Pasteur puisse continuer le travail qu’il a déjà entamé. «Il faut aller très vite, parce que l’objectif, c’est de produire les vaccins à la fin du premier trimestre de 2022 au plus tard. Et l’Institut Pasteur est sur une très bonne voie. Et le soutien de l’Allemagne va booster le projet», a indiqué le ministre sénégalais de la Coopération qui rappelle que le Président Macky Sall souhaite que ce projet soit réussi dans les meilleurs délais. Au-delà de la subvention qu’elle a annoncée, affirme Amadou Hott, l’Allemagne va travailler avec les initiatives d’acquisition de vaccins pour l’Afrique afin qu’elles achètent leurs vaccins à partir du Sénégal.
LÉGÈRE BAISSE DES NOUVEAUX CAS
De 88 cas, hier, les nouvelles contaminations sont passées à 53, aujourd’hui, avec un taux de positivité de 3,7%, sur 1416 tests réalisés
Une légère baisse des cas de Covid-19 a été notée, ce vendredi. De 88 cas, hier, les nouvelles contaminations sont passées à 53, aujourd’hui, avec un taux de positivité de 3,7%, sur 1416 tests réalisés. 22 parmi eux sont des contacts suivis. Il n’y a pas de cas importés et 31 sont issus de la transmission communautaire dont 28 à Dakar et les 3 autres sont localisés à Bakel, Ourossogui et Sédhiou.
D’après le bulletin épidémiologie du ministère de la Santé, 66 patients ont été déclarés guéris et 6 cas graves pris en charge. Aucun décès lié à la pandémie n’a été enregistré, ce jeudi 18 juin, 2021.
À ce jour, 42 259 cas ont été contrôlés négatifs au Sénégal dont 40 767 guéris, 1158 décès, et 333 sous traitement.
Par ailleurs, les responsables en charge de la Santé informent que 486 606 personnes ont été vaccinées sur l’ensemble du territoire depuis le lancement de la campagne de vaccination.
LA STRATEGIE DU RENFLOUEMENT DES STOCKS DE SANG
Le Sénégal a fait face l’année dernière à un déficit de 65 000 poches de sang sur un besoin annuel de 170 000 dons
Le Sénégal a fait face l’année dernière à un déficit de 65 000 poches de sang sur un besoin annuel de 170 000 dons. Un gap à combler pour différentes raisons, selon le directeur du Centre national de Transfusion sanguine, Pr Saliou Diop, qui liste les stratégies mises en place pour pouvoir renflouer les stocks dans nos banques de sang.
Au Sénégal, les besoins en don de sang sont estimés à environ 170 000 dons par an. L’année dernière, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) avait prélevé 105 000 dons de sang. Soit un gap de 65 000 poches à trouver. Ces collecteurs avaient réussi à avoir 61,76% des besoins annuels en termes de poches en sang. Toutefois, il y a encore un gap de 38,24%. Un déficit à combler, d’autant plus que les besoins ne fléchissent pas. Au contraire, l’utilisation du sang voit une augmentation progressive chaque année à cause de l’apparition de nouvelles maladies chroniques. De nouvelles maladies en plus des besoins traditionnels liés à l’accouchement des femmes, et la situation chez certains enfants, sollicitant beaucoup le sang comme produit thérapeutique. C’est le cas dans le traitement des cancers, des hémodialyses, de la chirurgie cardio vasculaire... Il y a également la survenue de l’épidémie de Covid-19 en mars 2019, pour le cas spécifique du Sénégal. D’ailleurs le directeur du Centre national de Transfusion sanguine révèle que la structure, sur le plan des besoins en transfusion, est encore beaucoup plus sollicitée. Pendant la période de la pandémie, dit-il, « il y avait plus d’actes médicaux qui étaient programmés et qui ont été reportés ».
Au niveau de ce centre, le constat est que, avec la survenue de cette pandémie de Covid, les prescriptions, les demandes en produits sanguins, avaient augmenté. Une période de Covid qui a beaucoup ébranlé le système de santé en général. Particulièrement le système de transfusion sanguine qui en a beaucoup souffert. « Nous sortons de cette période avec des demandes et des prescriptions qui sont plus importantes. Nous devons nous adapter à cette situation », selon le Pr Diop qui a mis en place des stratégies pour permettre de « renflouer nos stocks ». Une situation qui appelle aujourd’hui à une relance des activités de don de sang. C’est d’ailleurs ce qu’ont compris les services dudit centre qui, à l’occasion de la journée mondiale du don de sang, ont organisé, hier, une journée de collecte de sang avec un objectif d’un minimum de 500 poches de sang à collecter. Ils demandent la contribution de tous pour pouvoir renflouer les stocks. Ce, en faisant en sorte que le mois de juin soit comme une occasion d’avoir des stocks assez suffisants « pour préparer la période des vacances universitaires où malheureusement la plupart de nos donneurs rentrent dans les villages.
Et c’est très difficile d’avoir des dons de sang pendant cette période », a dit le Pr Diop qui a mis en place des stratégies de collecte de poches de sang pour avoir installé des sites de collectes au niveau national où tous les jours, il y a en moyenne une trentaine de sites de collecte ouverts dans le pays. Ce qui, pour lui, constitue une opportunité à tous ceux qui veulent donner du sang. Dans le cadre des activités déployées au niveau des collectivités locales, ils ont beaucoup travaillé dans la collecte, mais surtout la sensibilisation communautaire. « Le don de sang, c’est l’affaire de la collectivité. Il est donc important que les maires des communes d’arrondissement qui sont tout près de la collectivité puissent nous appuyer à mieux sensibiliser les populations. Nous avons commencé depuis le début du mois de juin à aller dans les communes, dans les quartiers et à faire des site fixes avancés sur une place, et nous y restons trois à quatre jours d’affilés en relation avec la mairie, les collectivités locales, qui connaissent mieux les détails de différents quartiers. Ce qui nous permet d’être plus proches des populations, d’être là, et de leur parler du don de sang et recruter de nouveaux donneurs de sang », a expliqué le directeur du Cnts dont la seule politique aujourd’hui, c’est de rendre le sang disponible le plus près du patient.
Dans ce cadre, la stratégie c’est d’avoir une carte en matière de transfusion sanguine qui épouse la carte sanitaire du pays. C’est pourquoi ils ont élaboré une organisation qui permet un maillage dans le pays. Au-delà du centre de transfusion sanguine qui coordonne toutes les activités transfusionnelles, ils ont aussi prévu des centres régionaux de transfusions sanguines. « Chaque centre doit coordonner des postes de transfusion sanguine qui sont dans les hôpitaux de niveau 1 ou 2. Ce qui fait que, avec cette organisation, même les centres de santé doivent disposer d’un dépôt de sang. Une organisation qui permet à ce que, jusqu’aux poste de santé, qu’on puisse avoir le sang ». Mais qui requiert « un processus », d’après le Pr Diop qui donne « l’exemple de l’hôpital de Kaffrine. Il y a une banque de sang, un poste de transfusion à l’ancien hôpital qui va certainement se déplacer au nouvel hôpital. C’est le cas également à Touba où nous avons des postes de transfusion sanguine. C’est le cas également à Kédougou ».
Dans toutes les nouvelles structures qui sont ouvertes, il y a des structures de transfusion sanguine qui sont là prêtes à se déployer pour pouvoir assurer les besoins des patients. Les produits sanguins sont un élément essentiel de la prise en charge des maladies. La journée mondiale du donneur de sang, édition 2021, c’est « donner du sang pour faire battre le cœur du monde ». Un thème qui fait appel plus aux jeunes de s’investir davantage dans le don de sang.
PR SALIOU DIOP, DIRECTEUR DU CNTS : «IL N’Y A PAS DE RISQUES DE TRANSMETTRE LE COVID PAR LE SANG»
Les services du Centre national de Transfusion sanguine de Dakar (Cnts) ont lancé des activités de collecte de sang dans tout le pays. Pour rassurer les populations sur d’éventuelles contamination en cette période de « queue » de pandémie Covid-19, le directeur de structure de collecte et de stock et de distribution de sang, Pr Saliou Diop tient à rassurer sur le fait que, le Covid ne se transmet pas par voie sanguine. Par rapport au Covid, dit-il, « nous savons que, aujourd’hui, cela ne peut pas être transmis par le sang. Il n’y a pas de possibilités. C’est un virus respiratoire qui ne peut pas être transmis par le sang. Il y a eu des millions et des millions de cas de Covid. Aucun de ces cas n’a été transmis par le sang ». C’est pourquoi, il lance un appel à l’endroit de ceux qui sont guéris du Covid. « Lorsqu’on ne met plus en évidence le virus pendant plus de deux semaines, ces personnes-là peuvent donner du sang. Soit on est guéri du Covid soit on a été vacciné, on peut donner du sang. Donc, il n’y a pas de risque de transmettre le Covid par le sang », a-t-il donné comme assurance.
PENURIE D’OXYGENE MEDICAL, L’AFRIQUE, PARMI LES CONTINENTS EN ALERTE
«Les pénuries d’oxygène médical représentent l’un des aspects tragiques de la pandémie», a soutenu hier l’UNITAID, une agence de santé mondiale.
Même si elle est en nette régression, la Covid-19 fait toujours des dégâts dans le monde. Aujourd’hui, de nombreux patients dans les pays pauvres souffrent sur leurs lits d’hospitalisation, parce que tout simplement l’offre de bouteilles d’oxygène est largement inférieure à la demande
«Les pénuries d’oxygène médical représentent l’un des aspects tragiques de la pandémie», a soutenu hier l’UNITAID, une agence de santé mondiale. Selon l’organisation, ces difficultés d’accès, qui constituaient déjà un problème chronique dans de nombreuses régions du monde avant la Covid-19, ont été exacerbées par la pandémie, mettant sous pression les systèmes de santé fragiles et provoquant des décès qui auraient pu être évités.
Et d’après les dernières estimations, souligne l’UNITAID, environ un million de personnes gravement atteintes de Covid-19 dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont besoin de 2,2 millions de bouteilles d’oxygène (15,1 millions de mètres cube) par jour. Des augmentations alarmantes de ces besoins ont été observées dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, renseigne l’agence de santé mondiale.
Pour pallier ce problème, l’UNITAID a annoncé hier une coopération avec des fournisseurs d’oxygène pour le bénéfice des pays les plus pauvres. Ces accords ont été signés avec les entreprises Air Liquide et Linde afin d’ouvrir la voie à l’élargissement de l’accès à l’oxygène médical dans les pays à revenu faible et intermédiaire durant la pandémie de Covid-19.
En vertu des deux mémorandums d’accord signés avec Air Liquide et Linde, rapporte le communiqué parcouru par «L’As», chacune de ces entreprises s’est engagée à travailler avec les partenaires pour la santé mondiale associés à l’Accélérateur ACT en vue de favoriser l’accès équitable à l’oxygène dans un certain nombre de pays prioritaires, afin de répondre aux besoins urgents générés par la pandémie de Covid-19. «Si nous n’améliorons pas considérablement l’approvisionnement en oxygène, nous verrons le nombre de victimes de la Covid-19 dans le monde augmenter plus vite encore. Il est donc crucial d’améliorer les partenariats public privé, et l’industrie joue un rôle absolument essentiel à cet égard», a déclaré, dans la note parvenue à la rédaction, Carl Bildt, envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Accélérateur ACT et ancien Premier ministre de Suède.
De son côté, le Dr Philippe Duneton, Directeur exécutif d’UNITAID, s’est félicité de l’engagement dont ont fait preuve Air Liquide et Linde. «C’est la première fois qu’un tel accord est conclu pour favoriser l’accès équitable à l’oxygène, médicament essentiel pour sauver des vies. Nous espérons que d’autres fournisseurs d’oxygène feront de même et se joindront à nous», a-t-il ajouté. «Nous avons une vraie opportunité de changer le cours de l’histoire, aussi bien vis-à-vis de la pandémie de Covid-19 que dans d’autres domaines pour lesquels l’oxygène médical constitue un besoin vital souvent non satisfait : par exemple la lutte contre la pneumonie, la prise en charge des femmes souffrant de complications liées à l’accouchement ou la prise en charge des patients victimes de traumatismes», affirme-t-il.
En outre, il a été indiqué que même avant la Covid-19, la pneumonie était la maladie infectieuse qui faisait le plus de victimes chez les adultes et les enfants à travers le monde, coûtant la vie à 2,5 millions de personnes en 2019. Il n’a pas manqué de préciser que la pandémie a exacerbé ce problème, en particulier dans les pays qui connaissent un «double fardeau», à savoir ceux qui sont confrontés à des niveaux élevés de pneumonie et de Covid-19.
Depuis le début de la pandémie jusqu’à ce jour, 42050 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, 40637 sont guéris, 1156 décès ont été enregistrés et 256 sous traitement
Une baisse aujourd’hui ? C’est ce que les chiffres du jour révèlent. Sur 973 tests réalisés, 27 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,77%. Les cas contacts sont au nombre de 07 et ceux communautaires s’élèvent à 20 et sont répartis entre Dakar avec 14 cas, Ziguinchor 04, Dahra et Matam 01.
46 patients sont déclarés guéris mais 08 cas graves sont en réanimation et 01 décès est enregistré malheureusement.
Depuis le début de la pandémie jusqu’à ce jour, 42050 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, 40637 sont guéris, 1156 décès ont été enregistrés et 256 sous traitement.
480511 personnes sont vaccinées depuis le début de la campagne de vaccination à ce jour.
LA BARRE DES 42 000 CAS POSITIFS FRANCHIE
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires. Sur 1326 tests réalisés, 25 nouveaux cas sont signalés, soit un taux de positivité de 1,59%. Le bulletin épidémiologique de ce lundi, 14 juin, rapporte huit contacts suivis, contre 15 hier, et 17 issus de la transmission communautaire, contre 31 hier.
Quinze cas communautaires sont recensés à Dakar dont deux aux Maristes et un à la Cité Aïnoumady, à la Cité Sonatel, à Dakar-Plateau, à Grand-Yoff, à Guédiawaye, à la Gueule Tapée, à Keur Massar, à Liberté 6, à la Médina, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Rufisque, et à Thiaroye-sur-mer.
Thiès s’accapare des deux cas recensés à l’intérieur du pays dont un à Saly.
55 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre huit cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
La Covid-19 a fait une victime supplémentaire ces dernières 24 heures, contre deux dans le précédent décompte.
A ce jour, 42 023 ont été déclarés positifs dont 40 591 guéris, 1 155 décédés et donc 276 patients sous traitement.
Hier dimanche, 635 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 477 957.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au respect "strict" des mesures de prévention individuelles et collectives.
LES ETATS UNIS DECAISSENT 3 MILLIARDS FCFA EN FAVEUR DU SENEGAL
Dans le cadre de sa campagne d’Aspersion Intra-Domiciliaire (AID) pour lutter contre le paludisme sur l’étendue du territoire, le Sénégal va bénéficier du soutien des Etats-Unis.
Dans le cadre de sa campagne d’Aspersion Intra-Domiciliaire (AID) pour lutter contre le paludisme sur l’étendue du territoire, le Sénégal va bénéficier du soutien des Etats-Unis. Le pays de l’Oncle Sam a octroyé une enveloppe estimée environ à 3 milliards FCFA aux autorités sénégalaises.
Mieux vaut prévenir que guérir. A l’approche de l’hivernage, les Etats-Unis ont débloqué environ 3 milliards Fcfa pour permettre aux autorités sénégalaises de mener à bien leur campagne d’Aspersion Intra-Domiciliaire (AID) d’insecticide, un des piliers importants dans la lutte contre le paludisme, qui fait des ravages dans le pays au moment de la saison des pluies. «Le gouvernement américain, à travers l’Initiative du Président des États-Unis contre le paludisme (PMI), appuie la vaste campagne d’aspersion intra-domiciliaire (AID) d’insecticide à effet rémanent dans les régions du Sénégal à forte prévalence de paludisme.
Le PMI a débloqué une enveloppe d’environ 3 milliards Fcfa (5,5 millions de dollars US) pour appuyer cette campagne lancée au début de ce mois de juin, et menée en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action Sociale et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP)», d’après un communiqué reçu par «L’AS». Il faut noter que la campagne d’aspersion intra-domiciliaire consiste à pulvériser une substance insecticide sur les murs intérieurs des maisons pour tuer les moustiques vecteurs du paludisme et protéger ainsi les habitants pendant 4 à 6 mois. «La campagne d’AID est l’un des principaux moyens utilisés pour empêcher la propagation du paludisme au Sénégal et réduire le nombre de décès liés à cette maladie, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Pour cette année, le PMI appuie la campagne d’AID dans les districts médicaux de Kédougou (région de Kédougou), Koungheul (région de Kaffrine), Koumpentoum et Makacolibantang (région de Tambacounda)». Cette campagne, selon le communiqué, fait partie d’un dispositif élargi de soutien mis en place par le PMI pour améliorer la santé publique au Sénégal, dont le montant varie entre environ 12 et 13 milliards Fcfa, chaque année. «Le PMI travaille avec le PNLP dans le cadre d’activités relevant de son plan stratégique, avec récemment l’achat et la distribution de 4 millions de tests de diagnostic rapide et de plus de 2 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII) à longue durée d’action, l’achat d’un million de traitements antipaludéens, de plus de 4 millions de traitements chimio-préventifs saisonniers et la prise en charge des coûts opérationnels y afférents, ainsi que le renforcement des capacités du système de santé», explique le document. Depuis plus de 15 ans, relève le communiqué, le Sénégal fait partie des pays cibles de l’initiative PMI. « Depuis 2005, le PMI a injecté au Sénégal environ 137,5 milliards Fcfa (plus de 250 millions de dollars US), réduisant ainsi, de manière considérable, le fardeau du paludisme et rapprochant le pays de son objectif d’élimination de la maladie.
Le PMI est une initiative mise en œuvre conjointement par l’agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid) et le Centre de contrôle et de prévention des maladies des EtatsUnis (CDC). Elle est présente dans 24 pays dans le monde dont le Sénégal», ajoute le communiqué.