L’Union des centristes du Sénégal (Ucs) a été admise au sein de la grande famille des centristes et démocrates du monde. Face à la presse hier, les responsables du parti, visiblement dopés par cette adhésion, ont réaffirmé leur ancrage dans l’opposition et dénoncé la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappe leur leader.
L’Union des centristes du Sénégal (Ucs) dirigée par le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, est désormais membre de la grande famille des centristes et démocrates du monde. Cette admission semble doper Abdoulaye Baldé et les autres membres de cette formation politique créée en juillet 2012 qui ont réaffirmé, hier, leur ancrage dans l’opposition.
« Nous sommes toujours ouverts à l’ensemble de l’opposition républicaine, mais aussi à la société civile », déclarent-ils lors d’une conférence de presse présidée par la présidente des femmes de l’Ucs, Mme Ndèye Khady Diop.
Créée depuis 1961, l’internationale des démocrates et des centristes (Idc) est aujourd’hui une puissante et dynamique organisation politique internationale qui compte dans ses rangs le parti populaire européen et l’organisation démocrate-chrétienne d’Amérique. Le congrès qui a consacré l’adhésion de l’Ucs a eu lieu au Mexique.
Les centristes sénégalais ont fustigé l’absence de l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines à ces assises. « Le président Baldé invité à prendre naturellement part à cette importante session n’a pu s’y rendre pour avoir été interdit de sortir du territoire national », ont dénoncé les responsables.
Les leaders de ce parti ont rappelé que depuis sa création, l’Ucs a axé ses activités dans le travail de massification et d’organisation. « Aujourd’hui, notre parti est présent et structuré sur l’ensemble du territoire national », soulignent-ils.
Selon eux, cette démarche a été consacrée par les résultats aux dernières élections locales qui a vu l’Ucs engranger près d’un millier de conseillers, une douzaine de mairies et deux conseils départementaux.
Ils rappellent aussi que leur parti est membre fondateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr). Il est aussi partie prenante dans l’initiative d’un nouveau front avec les autres partis de l’opposition démocratique.
Ndèye Khady Diop et les autres membres du parti promettent de poursuivre « la lutte contre la recrudescence des coupures d’électricité, les pénuries d’eau, les licenciements massifs avec les fermetures d’entreprises, la faim qui sévit dans de larges contrées du monde rural, etc. ».
‘’80 % DES OFFRES DE SERVICES DE LA MICRO-FINANCE SONT CONCENTRÉS ENTRE DAKAR, THIÈS ET LA CÔTE’’
Dakar a abrité, les 29 et 30 juin dernier, la Semaine africaine de la micro-finance (Sam). Au Sénégal, même si la micro finance a connu un essor ces dernières années, elle reste, selon Mansour Ndiaye, expert en micro-finance et directeur d’Assistance and consulting for development (Ascodev), inégalement repartie.
Vous venez de sortir de la Semaine africaine de la micro-finance (Sam) dont le thème de cette édition est : « Innover pour accélérer la finance rurale en Afrique ». Quel est l’état des lieux de la micro finance au Sénégal ?
La micro finance au Sénégal apporte un supplément de soulagement aux populations défavorisées. Pour preuve, aujourd’hui, le taux de pénétration de la micro finance est de 15 %alorsquecemêmetauxestde7% pour les banques. La micro-finance propose plus d’accès, plus de solutions et de produits que les banques. Toutefois, en dépit de cet essor, il subsiste des contraintes liées au taux d’intérêt qui est encore élevé et les coûts des ressources qui sont très rares.
Sur ce point, l’accès par les institutions de micro finance à des ressources avec des taux assez bas est extrêmement difficile dans le contexte actuel. Cela provoque un renchérissement du taux d’intérêt qui est appliqué. La micro-finance se propose d’être plus à portée que les banques. On la retrouve dans l’ensemble des villages du Sénégal et à proximité des populations locales. Aussi, malgré son essor, force est de constater que la micro-finance au Sénégal reste encore littorale. 80 % de l’offre de service sont concentrés entre Dakar, Thiès et la côte.
Il y a un travail de fond à faire pour investir les localités très reculées du Sénégal. Cela, conformément à l’Acte 3 de la décentralisation qui veut que l’économie locale soit organisée pour des terroirs. Il faut faire aujourd’hui des équilibrages dans notre pays pour que la micro-finance puisse embrasser le maximum et pénétrer les différentes localités.
Enfin, l’autre difficulté réside dans le fait que des programmes de l’Etat concurrencent la micro finance dans sa prouesse. Souvent, certains programmes mettent à la disposition des populations gratuitement de l’argent sans une certaine méthodologie appropriée. C’est une chose qui porte atteinte à la crédibilité du secteur de la micro-finance.
Ces types de politiques risquent d’entamer la micro finance parce que ce sont des fonds qui auraient dû être placés dans des institutions de micro-finance et ainsi permettre de nouer une relation beaucoup plus responsable entre le client et l’institution d’un point de vue partenarial.
Aujourd’hui, beaucoup d’institutions, dans certaines localités, sont menacées à cause de ces injections de sommes colossales d’argent. Certaines institutions ont la capacité d’aller sur l’international et de consentir des prêts pour satisfaire leur clientèle. Ce faisant, l’interventionnisme de l’Etat devrait être mieux pensé, surtout en termes d’appuis techniques et d’accompagnements.
Y a-t-il une corrélation entre la micro-finance et la Couverture maladie universelle (Cmu) ?
Par rapport à la Couverture maladie universelle (Cmu), la question fondamentale, c’est celle de l’articulation entre la micro-finance et les autres secteurs comme l’agriculture, la santé et l’environnement. Il s’agit d’une dynamique très poussée et développée dans les pays d’Amérique latine, les pays asiatiques et d’Afrique australe.
Le Sénégal gagnerait à articuler la Couverture maladie universelle avec ce que l’on appelle la micro assurance santé. Laquelle permet à des couches vulnérables d’accéder à des soins de santé. Cela a été testé et a réussi dans pas mal de pays. Le président de la République, dans son discours de fin d’année, faisait état de 178.000 bénéficiaires de la Cmu. Le Sénégal pouvait aller beaucoup plus vite à l’horizon 2017, en articulant la micro finance avec les soins de santé.
Aujourd’hui, plus de deux millions de comptes existent en micro-finance. Sur ces deux millions de comptes, on pourrait avoir une stratégie de portée qui viserait à mettre à la disposition de ces bénéficiaires des services de micro-assurance santé qui permettrait, avec les différents corps (mécaniciens, menuisiers, chauffeur de taxi, agriculteurs, éleveurs ...), de diversifier et d’imprimer une certaine pénétration. Ce sont des services que la micro finance peut aujourd’hui offrir dans le Plan Sénégal émergent dont le troisième trépied est la lutte contre les inégalités.
La micro-finance, dans sa prouesse, dans la diversification et la gamme de services qu’elle propose, a ses différents produits qui permettent d’aller vite par rapport à cet engagement majeur du président de la République. Il n’est pas dit que ce sont les spécialistes de la santé qui peuvent mettre en place exclusivement cette Cmu, il faut une synergie entre le ministre de la Santé, celui de la micro-finance ainsi que les différents ministères pour permettre de réaliser ce rêve de rapprocher ce service de micro assurance santé de l’importante majorité de notre population.
Et comment la micro-finance peut-elle accompagner, de manière efficace, le Plan Sénégal émergent (Pse) ?
L’articulation entre la micro finance et les différents secteurs pourrait permettre d’arriver à plus d’impacts. Par exemple, dans le Plan Sénégal émergent (Pse), il est prôné un retour vers l’agriculture. La micro-finance pourrait jouer un rôle extrêmement important auprès des jeunes par rapport au démarrage de leur entreprise agricole.
Aussi, si l’on diversifie la micro finance avec d’autres segments comme la micro finance islamique, on disposerait d’instruments assez pertinents et cohérents pour favoriser ce retour des jeunes à la terre et à l’auto-emploi à la place de l’oisiveté qui sévit aujourd’hui.
Le taux de chômage est assez élevé. Il ne peut être résorbé par le secteur privé et l’Etat. Le gouvernement devait aller dans une dynamique de favoriser l’auto-emploi des jeunes.
60 MILLIONS PERSONNES DEPLACEES EN 2014
CONSEQUENCES DES CATASTROPHES NATURELLES ET CRISES
60 millions de personnes ont été forcées de quitter leurs lieux d’habitation en 2014. Les chiffres sont d’un rapport des Nations unies cité par le Représentant résident adjoint du Fond des Nations unies pour la population (Fnuap) au Sénégal. Boureima Diadie qui s’exprimait avant-hier, samedi 11 juillet, à l’occasion de la Journée internationale de la population, relève qu’au Sénégal 364.602 personnes ont été affectées par les inondations en 2012 et 24.485 déplacées. Le thème de cette année est: «Les populations vulnérables dans les situations d’urgence».
A cause des catastrophes naturelles et autres situations d’instabilité, 60 millions de personnes ont été obligées de quitter leurs lieux d’habitation en 2014. Les chiffres sont contenus dans un rapport des Nations unies cité par le Représentant résident adjoint du Fond des Nations unies pour la population (Fnuap) au Sénégal, Boureima Diadie. Il a pris part avant-hier, samedi 11 juillet, à la célébration de la Journée mondiale de la population. Cette année, le thème de la journée est axé sur, «Les populations vulnérables dans les situations d’urgence».
Pendant les situations de crises, les femmes et les adolescentes sont plus exposées aux dangers à cause de l’absence de services de santé et autres services de soins, a indiqué le Représentent résident du Fnuap. Boureima Diadie précise, par ailleurs, qu’en ces moments, les complications en santé procréative sont parmi les causes de mortalité et de morbidité chez les femmes en âge de procréer. Pis, il a aussi indiqué qu’une femme sur cinq est probablement enceinte. Souvent les victimes font face aussi à des sévices et de l’exploitation sexuelle.
364.602 personnes affectées par les inondations et 24.485 déplacées au Sénégal
Le Sénégal bien qu’étant parmi les pays où il n’existe pas de grand mouvement de population, reste au moins confronté aux problèmes des inondations qui ont occasionné de nombreuses victimes ces dernières années. Selon Boureima Diadie, les situations d’urgence liées aux inondations, ces dernières années, ont concerné la quasi-totalité du pays. Ainsi, 364.602 personnes ont été affectées en 2012. 24.485 personnes ont été déplacées. Ainsi, pour une solution définitive à ce phénomène naturel, Boureima Diadie, trouve que les autorités gouvernementales doivent trouver les moyens nécessaires afin d’organiser la riposte. A son avis, le Sénégal dispose de beaucoup de mécanismes et de politiques de prise en charge des crises mais il importe toutefois d’augmenter les capacités des populations à la résilience.
LE OUI... MAIS DE MOMAR SAMB
LOI MODIFIANT LE REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE
La durée du mandat du président de l’Assemblée nationale portée à 5 ans, ainsi que l’impossibilité pour un député de quitter un groupe parlementaire pour en créer ou rejoindre un autre, sont des dispositifs progressifs. C’est du moins l’avis de Momar Samb, secrétaire général du Rassemblement des travailleurs africains du Sénégal (Rtas), qui a toutefois fustigé le recul démocratique, matérialisé par l’augmentation du nombre de députés indispensable pour la création d’un groupe parlementaire. Il était l’invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm, du dimanche 12 juillet.
Le débat sur la loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne tarit toujours pas. Invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 12 juillet dernier, Momar Samb, secrétaire général du Rtas, a diversement apprécié cette loi tant controversée. Pour lui, le Rtas est en phase avec tout ce qui est progressif. Ainsi, M. Samb estime qu’il y a deux dispositifs progressifs dans ladite loi. Il s’agit d’abord «de la durée du mandat du président de l’Assemblée qui doit rester à 5 ans». Mieux, pour le Sg du Rtas, il faut que ce dispositif soit constitutionnalisé pour que ce soit impersonnel. Poursuivant sur le second aspect, le professeur de lettres modernes trouve que pour l’éthique, il était important de mettre des garde-fous pour stopper net la transhumance politique. Pour ce faire, il a ainsi loué le fait «qu’un député qui sort d’une liste qui l’avait porté à l’Assemblée, ne puisse pas se constituer en groupe contre celui-ci et qu’il reste un non inscrit».
Toutefois, Momar Samb a regretté un troisième élément compris dans ledit règlement. Et d’affirmer : «je pense que c’est un recul démocratique, le nombre de députés porté au dixième pour constituer un groupe parlementaire». Moussa Samb a estimé que ceux qui ont augmenté ce nombre «ne se rendent pas compte qu’ils sont en train d’appauvrir la République et le débat». Donnant l’exemple du Mali (5 pour 164 députés), de la Cote d’Ivoire (8 pour 255 députés), ou encore de la Suisse où il faut juste 5 députés, M. Samb trouve qu’il faut chercher le perfectionnement, même si le pays se trouve à un niveau démocratique appréciable.
Par ailleurs, répondant toujours aux questions du journaliste Baye Omar Gueye, le Sg du Rtas ne trouve aucun problème à la candidature plurielle au sein de Bennoo Bokk Yaakaar (Bby). Pour lui, cette volonté de barrer la route à certains qui affichent des ambitions présidentielles «est une vision partisane réductrice, qui n’a pas d’avenir». «Quel est le problème, si c’est la République qui nous intéresse ?», s’est-t-il interrogé.
REDUCTION DU MANDAT, SAISINE DES CINQ SAGES, REFERENDUM OU DEMISSION... : Le Pr Pape Demba Sy clarifie le jeu
Le Conseil constitutionnel ne peut pas aller à l’encontre de l’engagement de Macky Sall pour le quinquennat, pour la simple raison qu’«il n’y a pas d’impossibilité juridique pour réduire le mandat». Et que «Ceux qui veulent du bien à Macky Sall, ne peuvent pas lui proposer de revenir sur sa promesse». Voilà l’un des grands enseignements du Pr Pape Demba Sy, spécialiste en droit constitutionnel, dans cet entretien, à bâtons rompus avec Sud Quotidien dont nous publions un premier volet. Revenant, par ailleurs, sur les grandes questions de l’heure, l’éminent constitutionnaliste clarifie le débat, entre autres, sur la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale dont l’objectif «est d’affaiblir considérablement l’opposition», et sur laquelle «le Conseil constitutionnel va se prononcer…
parce que ça fait partie de ses prérogatives».
COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER : Le Sénégal fait mal au Portugal
Après leur défaite d’entrée de jeu devant l’Argentine (4-3), les Lions se devaient de réagir pour ne pas quitter le sable mouvant d’Espinho. C’est chose faite ! Les poulains d’Ibrahima Ndiaye «Chita» se sont relancés en s’imposant devant le Portugal, pays hôte (6-5). Ils doivent batailler ferme pour composter leur ticket cet après midi devant le Japon, vainqueur de l’Argentine (4-3).
APRES SA VICTOIRE CONTRE LE Portugal : Le Sénégal se repositionne au Mondial de Beach Soccer
La Coupe du monde de beach soccer qui s’est poursuivie, ce weekend, sur la plage d’Espinho, au Portugal, est marquée par la victoire du Sénégal sur le pays hôte. Un succès qui redistribue les cartes dans ce groupe où tout le monde compte 3 points après la victoire du Japon sur l’Argentine.
REMISE DU PALLIUM D’ARCHEVEQUE METROPOLITAIN : Mgr Benjamin Ndiaye renouvelle son engagement à servir l’Eglise
Mgr Benjamin Ndiaye, l’archevêque métropolitain de Dakar a, comme prévu samedi à la cathédrale de Dakar, reçu le pallium des mains du Nonce apostolique. L’insigne distinctif des archevêques
rappelle au pasteur de l’archidiocèse sa mission pastorale envers toutes les brebis que le Seigneur a mises à sa disposition.
FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE : Macky Sall au Sommet d’Addis Abeba
Le président de la République, en sa qualité de président du Comité du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), est arrivé, hier, à Addis-Abeba, en Ethiopie où se tient, à partir d’aujourd’hui, la Conférence des Nations unies sur le financement du développement
APRES LES INONDATIONS A KAFFRINE : Le ministre Diène Farba Sarr au chevet des sinistrés
Quarante-huit heures après les inondations qui ont mis la commune de Kaffrine sous les eaux, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du cadre de vie Diène Farba Sarr s’est rendu dans la capitale du Ndoucoumane, en compagnie de ses proches collaborateurs. Une visite qui a permis à M. Sarr, accompagné du gouverneur Moustapha Dieng et de toute une délégation, de se rendre dans les zones inondées ainsi que sur les sites de recasement, avant de tenir une séance d’évaluation dans la salle de délibération de la mairie de Kaffrine
CASAMANCE : Les 17 exploitants forestiers libérés sains et saufs
C’est la fin de la prise d’otages survenue mercredi dernier dans la forêt de Sansamba, située entre les villages de Koling et Gnaguène. Des éléments supposés appartenir à la fraction favorable à Salif Sadio du Mfdc avaient pris en otage 17 exploitants forestier de la scierie de Django, dans le département de Bignona. Cela, pour signifier leur opposition à l’exploitation de la forêt casamançaise en générale, celle de Sansamba en particulier
PARTI POLITIQUE : L’Ucs admise à l’Internationale des démocrates et centristes
L’Union des centristes du Sénégal (Ucs) a été admise au sein de la grande famille des centristes et démocrates du monde. Face à la presse hier, les responsables du parti, visiblement dopés par cette adhésion, ont réaffirmé leur ancrage dans l’opposition et dénoncé la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappe leur leader.
INVENTEURS DE CHEZ NOUS BABA DIARRA : Concepteur d’une mini-centrale électrique à faible consommation d’énergie
La vie suit son cours. Baba Diarra enchaîne les inventions. Après le dispositif anti-fraude « Karangé », des moulins et des batteuses, l’inventeur a convié, le samedi 4 juillet 2015, à Thiès, ingénieurs, spécialistes des technologies, amis et parents au test de sa nouvelle invention : « la tornade ». C’est une sorte de mini-centrale électrique qui peut produire 40 KW de façon continue, durant toute la journée, avec moins de 5.000 FCfa de consommation de gasoil. Cette invention offre la possibilité de multiplier la puissance par relais. Baba Diarra soutient qu’avec 10 mini-centrales, il peut sécuriser la consommation de la ville de Thiès en énergie.
ECHOS DE LA TANIERE - DIOUF, DIAO, FERDY, BOUBA DIOP, BÈYE, FADIGA, ALIOU CISSÉ…
L’Angleterre n’a pas toujours été un eldorado pour les Lions
La Premier League anglaise est devenue la destination privilégiée des Lions. Chaque année, le contingent de Sénégalais évoluant dans l’élite anglaise s’accroît. Cependant, le prestigieux championnat anglais n’a pas toujours été un paradis pour les joueurs sénégalais qui s’y sont aventurés. Beaucoup ont échoué au pays de la reine Elisabeth 2.
El Hadj Diouf, l’envol brisé chez les Reds
Arrivé à Liverpool après le Mondial 2002 pour un transfert estimé à 18,5 millions d’euros (12 milliards de FCFA), El Hadj Diouf était attendu comme la future star des Reds. Cependant, le Ballon d’Or africain 2001 et 2002 ne s’est jamais imposé aux côtés de Steven Gerrard et compagnie. Pour sapremière année, Dioufy avait disputé 29 matchs de championnat pour ne trouver le chemin des filets qu’à 3 reprises. La deuxième année est même catastrophique puisqu’il n’a inscrit aucun but en 26 matchs disputés. Sa saison moyenne et ses relations tendues avec Gerard Houiller poussent les propriétaires d’Anfield à le prêter à Bolton, pour la saison 2003-2004. Présenté alors comme la nouvelle star des Wanderers, ses statistiques n’ont cependant pas été impressionnantes. En quatre saisons, le vice-champion d’Afrique 2002 avait inscrit 21 buts en 114 rencontres. Loin des performances d’un Demba Ba, auteur de 7 buts en 12 matchs avec West Ham (2011) et 16 buts la saison suivante avec Newcastle en 34 matchs (2012). En 2008-2009, la Bad Boy prenait la direction de Sunderland où il rejoignait l’ancienne star de Manchester United, Roy Keane. En 14 matchs de championnat joués avec les Blacks Cats, il ne marquait aucun but. L’aventure anglaise de Diouf en Angleterre se termine à Blackburn où il a évolué de 2008 à 2011 inscrivant 4 buts en 60 rencontres. Le quart-finaliste de la Coupe du monde 2002 jouera ensuite en division inférieure à Doncaster (2011-2012) et Leeds (2012-2014).
Salif Diao, freiné par des blessures récurrentes
Après une bonne saison à Sedan et une brillante Coupe du monde 2002 avec les Lions, Salif Diao a aussi pris le chemin de l’Angleterre où Liverpool avait déboursé 7 millions d’euros (4,5 milliards de FCFA) pour le recruter. Freiné par des blessures récurrentes et la forte concurrence au milieu des Reds, Salif Diao ne s’est jamais imposé chez le club aux 18 titres de champion d’Angleterre. En 2005, son prêt à Birmingham est peu concluant. Il n’y dispute que deux matchs. Salif Diao prendra part à 13 rencontres lors de son second prêt à Portsmouth. Prêté de nouveau à Stoke City (2006) avant d’être définitivement transféré, le milieu sénégalais jouera 106 matchs entre 2006 et 2012. En 10 ans de présence en Angleterre, Salif Diao a disputé 182 matchs, toutes compétitions confondues, soit une moyenne de 18 matchs par saison.
Aliou Cissé, l’aboyeur s’est tu en Premier League
Avec El Hadj Diouf et Salif Diao, il est l’un des nombreux Lions à débarquer en Angleterre après la brillante Coupe du monde 2002. L’ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal ne s’est jamais imposé comme titulaire indiscutable dans les clubs de Premier League où il a évolué. Entre 2002 et 2004, il n’a disputé que 37 matchs avec Birmingham. Son passage à Portsmouth n’a pas aussi marqué les esprits. L’ancien Parisien n’y a joué que 27 matchs en deux saisons. Aliou Cissé quitte l’Angleterre en 2006 pour retourner en France où il rejoint Sedan.
Ferdinand Coly, un match et c’est tout
Titulaire indiscutable à Lens où il dispute 64 matchs entre 1999 et 2002, Ferdinand Coly est prêté à Birmingham pour six mois avec option d’achat. Le passage de l’homme aux dreads locks chez les Blues de Birmingham City se résume en une seule rencontre perdue contre Arsenal sur le score de 4-0. Le défenseur sénégalais retourne à Lens où il joue 10 rencontres avant de prendre la direction de l’Italie (Pérouse, Parme).
Pape Bouba Diop, le géant aux pieds d’argile
C’est en 2004 que le géant sénégalais rejoint l’Angleterre pour signer à Fulham. Il y passera trois saisons pendant lesquelles il jouera 74 matchs avant de rejoindre Portsmouth. De 2007 à 2010, Pape Bouba Diop, souvent blessé, a disputé 53 matchs. Il quittera l’Angleterre pour la Grèce et AEK Athènes avant de revenir pour signer à West Ham.
Habib Bèye entre relégation et prêt
Après un brillant parcours à l’Olympique Marseille où il a disputé 174 matchs et porté le brassard de capitaine, Habib Bèye a signé à Newcastle en 2007. Les Magpies avaient déboursé 4 millions d’euros (2,6 milliards de FCFA) pour la venue du défenseur international sénégalais. Bèye y dispute 54 matchs avant que le club ne soit relégué en division inférieure en 2009. Il rejoint ensuite Aston Villa pour 3 ans contre un chèque de 2,9 millions d’euros (1,9 milliard de FCFA). Il sera très peu utilisé par les Villans qui le prêteront à Doncaster en 2011 avant de le libérer.
Henri Camara, le «Lapin Flingueur» perd ses munitions
Le «Lapin Flingueur» a débarqué en 2003 à Wolverhampton, promu en Premier League, après avoir fait les beaux jours de Sedan, Grasshopper, Neuchatel et Strasbourg. Le montant du transfert s’élevait à 2,2 millions d’euros (1,4 milliard de FCFA) pour un contrat de 4 ans. Pour sa première saison, Henri inscrit 7 buts en 30 matchs de championnat. Cela ne convainc pas les Latics qui, relégués en D2, le prêteront au Celtic Glasgow la saison suivante, avant de le céder à Southampton en 2005. Le meilleur buteur de l’histoire des Lions ne s’éternisera pas chez les Saints puisqu’il n’y passe qu’une saison durant laquelle il inscrit 4 buts en 12 rencontres. Nouveau promu en Premier League, Wigan sollicite l’enfant de Karack qui signe un nouveau contrat (2005-2006). Il marque 12 buts en 29 matchs et contribue à sauver son club de la relégation. Cependant, le joueur formé au Jaraaf ne confirme pas la saison suivante (2006- 2007) avec seulement 6 réalisations en 23 matchs. Prêté à West Ham (2007-2008), Henry est confronté à une cascade de blessures qui gâchent sa saison. Le détenteur du record de sélections en équipe nationale (99) ne dispute que 10 matchs au cours desquels il ne parvient pas à scorer. De retour à Wigan (2008-2009), le «Lapin Flingueur» est confiné au banc à cause de la rude concurrence de joueurs comme Emil Heskey et Amr Zaky. Il sera de nouveau prêté à Stoke City (2008-2009) où il ne dispute que 4 rencontres pour aucun but inscrit. L’aventure anglaise d’Henry Camara se termine à Sheffield United (2009-2010), en Championship. Le club échoue dans sa tentative de montée et Henri quitte définitivement l’Angleterre pour la Grèce.
Khalilou Fadiga, le «gaucher magique» sans la bonne formule
Après son transfert avorté à l’Inter Milan, en 2003, à cause d’une arythmie cardiaque, Khalilou Fadiga signe àBolton (2004) où il rejoint El Hadj Diouf. Le «gaucher magique » est alors victime d’un malaise à l’échauffement lors d’un match de Coupe de la Ligue anglaise entre Bolton etTottenham. Le cardiologue qui l’avait opéré avait alors estimé qu’il s’agissait d’un «sérieux signe d’arrêt de sa carrière de footballeur». Cependant, Fadiga reprend la compétition avec l’équipe réserve de Bolton fin décembre 2014, puis l’équipe première en fin décembre 2004. Il jouera 5 matchs avec les Wanderers lors de la saison 2004-2005. À l’entame de la saison 2005-2006, l’ancien Auxerrois est prêté à Coventry, en D2, où il joue 4 matchs avant de retourner à Bolton pour y terminer la saison. Fadiga est malheureusement victime d’une rupture des ligaments croisés. Ces performances sont à la baisse et Bolton décide de le libérer. Après plusieurs essais à Portsmouth, Watford et Hull City, il s’engage avec Coventry, le 23 février 2007, pour quatre mois. À la fin de ce contrat, il quitte définitivement l’Angleterre pour finir sa carrière en Belgique.
Les amateurs en communion hier
Comme prévu, les amateurs de lutte sans frappe, avec à leur tête doudou Faye et Ousmane Ndour, ont organi sé hier un e co nf éren ce-ndog ou. I l y avait beaucoup de monde , d es hommes comme des filles et dames. l’arène Adrien Senghor était représentéepar Seng hor, Barthélémy et Mamadou diouf.
Balla Diouf et son ndogou
le lutteur de Yoff est très social en ce mois béni de ramadan. Balla diouf et ses amis d’enfance ont organisé samedi dernier un ndogou à la rue 5 de la Médina. le menu du petit déjeuner était très consistant. le lutteur n’a certainement pas manqué de demander qu’on prie pour sa victoire sur Konia.
Bidew recadre Serigne Ndiaye 2
«On a lu dans Sunu Lamb une so rtie de Serigne Ndiaye 2 de Fass, qui soutient que j’ai refusé de le croiser. L a pr emière fois qu’on a voulu nous mettre aux prises, c’était en lever de rideau de Gris / Tyson. Mais il a refusé. La deuxième fois, on voulait organis er notre combat en dix jour s s eulement. C’est pourquoi on n’avait pas accepté de lutter. On veut lui faire savoir qu’on ne l’a jamais fui», explique Bidew de l’écurie Fékké Maci Boolé.
Niokhobaye remercie le monde de la lutte
Rétabli de sa maladie qui l’a cloué au lit pendant plusieurs mois, le micr o central Ibou Ndiaye Niokhobaye tient à remercier le monde de la lutte : «Je remercie le Bon Dieu et je prie sur Son prophète Mouhamed (PSL). Je me porte à merveille maintenant. Je remercie toutes les personnes qui m’ont soutenu et prié pour moi.»
À quand le retour d’Amina Sakho ?
depuis quelques années, Amina Sakho a totalement disparu de la circulation. l’ancienne promotrice qui a organisé par le passé des combats de lutte avec frappe a déchiré depuis sa licence pour se consacrer exclusivement à la politique, notamment avec son maître Karim Wade. Quand va-telle signer son retour dans l’arène pour reprendre sa licence de promotrice ?
Zoss ne badine pas !
Pour son combat contre Tapha Tine du 26 juillet prochain, on nous apprend que Zoss ne badine point. Malgré le mois de Ramadan, il se défonce comme un lion pour être fin prêt le jour-J. Avec deux défaites de rang contre Ama Baldé et Gouye Gui, le Show Man veut la victoire à tout prix pour ne pas prendre la dernière place du tournoi.
Mbaye Diop remercie les acteurs de la lutte
le président de Fass Be nno a off ert un ndogou aux acteurs de lutte, vendredi dernier. Une invitatio n qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Puisque managers,lutteur s, ch anteur s avaient tous rép ond u prés ents. «J e su is vraiment satisfait de la présence de tous ces gens. Même Doudou Ndiaye Coumba Rose, qui est notre doyen, était présent. À travers Sunu Lamb, je remercie toutes les personnes qui ont fait le déplacement», informe Mbaye diop, président de l’écurie Fass Benno.
Awa Marone, heureuse maman
Journaliste au quotidien La Tribune, Awa Marone nous a annoncé avant-hier samedi la naissance de sa fille jeudi dernier. Félicitations aux deux parents et longue vie au bébé. Notre consoeur, absente depuis un moment, va nous revenir bientôt.
Ama pour la libération de Bathie Seras
lors de son séjour carcéral, Ama Baldé a bénéficié du concours et de l’aide du lutteur de Guinaw Rails, Bathie Seras. Seulou Bou Ndaw a profité de son entretien avec Sunu lamb, juste à sa sortie de prison, pour souhaiter la libération de Bathie Seras.
EMIRATS: TROIS NIGÉRIANS ARRÊTÉS POUR "CYBERCRIME"
Abou Dhabi, 12 juil 2015 (AFP) - La police des Emirats arabes unis a démantelé une cellule de trois hackers nigérians accusés d'avoir accédé à des comptes bancaires aux Etats-Unis, a annoncé dimanche le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Le trio a été appréhendé à la suite de renseignements fournis par la police en Californie sur des "activités de cybercriminalité basées aux Emirats arabes unis", selon ce communiqué. La cellule a pris pour cible des individus et des institutions aux Etats-Unis en piratant leurs emails et leurs comptes pour détourner des données privées.
Lorsque la police a effectué une descente dans le repaire des trois hommes dans l'Emirat d'Ajman, elle y a découvert une liste de plus de cinq millions de comptes bancaires électroniques.
Le cerveau de cette cellule est âgé de 24 ans et les deux membres autres ont 26 ans. Ils étaient entrés aux Emirats comme touristes. Aux Emirats, les cybercrimes sont punis de peines d'emprisonnement et d'amendes allant jusqu'à deux millions de dirhams (545.000 dollars).
Il est vivement recommandé aux futurs pèlerins de s’entrainer physiquement plusieurs mois avant de se rendre au Pèlerinage. Il faut savoir qu’une fois aux lieux Saints de l’Islam, le pèlerin sera soumis aux rituels obligatoires suivants : TAWAF : faire 7 fois le tour de la KAABA, parcourir 7 fois la distance SAFAA et MARWA ; va-et-vient entre hôtels et mosquées ; aller lapider les JAMRA... Ces épreuves et autres nécessités feront faire, quotidiennement, plusieurs kilomètres de marche et nécessitent une aptitude à l’endurance. S’entrainer par une marche quotidienne, d’au moins 30 minutes par jour, est recommandée. Cependant la durée de la marche peut être allongée et atteindre une heure selon les capacités du futur pèlerin. Sont tout aussi efficaces : le jogging, la natation, le vélo. Les sédentaires chroniques devront entamer graduellement cet entrainement.
La visite médicale des futurs pèlerins est obligatoire. Elle permet de dépister et de prendre en charge certaines pathologies invalidantes. Cette prise en charge médicale facilite un bon suivi et va aider à la réhabilitation du candidat pèlerin.
Les vaccinations contre la méningite et la fièvre jaune sont obligatoires. Celle contre la grippe saisonnière est recommandée ; même si l’on sait que la vaccination antigrippale ne protège pas à 100%, car les virus qui en sont responsables, varient d’une année à l’autre. Mais leur similitude permet aux vaccins de rendre moins sévère une éventuelle maladie grippale contractée.
Particulièrement pour les personnes âgées, la famille doit préparer le départ (passeport, carnets de vaccination et de santé, et argent bien gardés dans un sac particulier). Il faut s’assurer que les médicaments prescrits et leurs ordonnances ne sont pas oubliés, notamment pour les maladies chroniques. Les pèlerins qui sont sous traitement et régime antidiabétique, antihypertenseur ou autre, devront continuer à les respecter.
Avant de se rendre aux Lieux Saints de l’Islam, le pèlerin devra se doter de quelques médicaments comme les produits antidouleurs (pommades, gels, comprimés prescrits), les complexes multi vitaminiques, un anti-diarrhéique et des médicaments contre le rhume et les allergies, du papier-toilette (surtout pour les étapes à passer en dehors de la Mecque et de Médine). Pour ce faire, les médecins et pharmaciens seront des conseillers privilégiés.
Il faut rassurer le pèlerin qui n’a jamais pris l’avion.
AUX ETAPES DE MEDINE et MAKKA
L’alimentation doit être équilibrée, variée et sans excès. Il faut manger 3 repas principaux complets par jour, à des heures régulières. Des exemples de composition de ces repas sont proposés aux tableaux A et B (en annexe). Evitez les fritures (de viande, poisson, volaille, pomme de terre).
Cette année encore, il va faire chaud durant le pèlerinage. Il faut boire au moins 2 litres d’eau par jour et éviter les boissons commerciales sucrées qui augmentent, en plus de la transpiration, la production d’urines, et favorisent ainsi la déshydratation et le diabète.
Des masques sont remis aux pèlerins. S’ils ne sont pas étanches et de bonne qualité, ils ne vous protègeront pas totalement contre les efflux produits par les multiples toux et éternuements de pèlerins enrhumés. Il faut éviter de se mettre en face de quelqu’un qui tousse ou éternue. Ce ne sera pas facile.
A TOUTES LES ETAPES, prévenir les maladies contagieuses exige de chacun(e) : propreté et précaution dans les contacts. Eviter les excrétions humaines ou animales. Bien et régulièrement se laver les mains au savon.
Tout pèlerin doit, lors de ses déplacements, avoir des repères sur les itinéraires menant aux sites d’hébergement et aux lieux de cultes. Il doit en outre, s’habituer à passer par une seule et même porte d’entrée et de sortie au niveau des mosquées, afin de réduire les risques d’égarement.
Le badge remis par les organismes chargés du pèlerinage constitue un bon élément d’identification. Il est fortement recommandé de ne pas s’en séparer. En outre, il comporte des numéros utiles de téléphone et renseigne sur l’adresse d’hébergement, permettant ainsi de vous guider en cas d’égarement.
En quittant les endroits climatisés pour entrer dans la chaleur ambiante, il faut veiller à se protéger du soleil ardent (parasol, couvre-chef). La température peut se rafraichir brutalement le soir ou au petit matin. Prévoir des habits adaptés dans ce cas (bonnets, écharpe, vêtement chaud).
AUX ETAPES de MINA, ARAFAT et MOUSDALIFA
Les conditions de séjour y sont assez austères, comme l’exige cette partie essentielle de 4 à 5 jours du pèlerinage. Les dettes de sommeil vont s’accumuler à cause des rituels à effectuer ;
La promiscuité, les conditions d’hygiène et l’état des toilettes, font qu’il vaut mieux limiter les besoins d’aller aux WC. Pour cela : réduire les légumes et les fruits et en privilégiant les féculents. (Attention : cette recommandation ne s’applique pas aux diabétiques). Des exemples de composition de repas sont proposés aux tableaux C et D (en annexe). Evitez de consommer des oranges, autres agrumes, aliments riches en fibres et produits laitiers qui, accélèrent le transit.
Sans attendre d’avoir soif, il faut boire régulièrement de l’eau, par petits volumes répétés.
Il faut savoir se reposer en cas de fatigue. Lors des sorties en groupe, il faut marcher à son rythme et éviter de vouloir coûte que coûte suivre les plus aguerris, surtout lorsqu’on est très âgé.
Les sandales de marche doivent être adaptées, adhérentes et pas trop serrées.
Pour les personnes âgées ou à mobilité difficile, il ne faut pas hésiter, à toutes les étapes, à recourir aux services des ‘’pousse-pousse’’. Il est recommandé d’éviter de vouloir faire montre de vaillance au risque de provoquer un épuisement qui peut déclencher des malaises, réveiller des douleurs qui vont obliger à ne pouvoir plus rien faire. Il faut éviter toute bousculade dont les conséquences sont dangereuses. La chute peut survenir à tout moment, engendrant des entorses, des luxations ou, dans les cas plus graves, des fractures qui vous immobiliseront pour une longue période.
Les chutes dans les salles d’eau sont fréquentes, traumatisantes, et invalidantes. Pour se laver les pieds ou faire ses ablutions, il est recommandé au pèlerin de s’asseoir et d’utiliser une bouilloire, afin d’éviter de glisser sur les surfaces carrelées lisses et humides.
L’eau chaude des robinets et des douches peut provoquer des brûlures lors des ablutions et des bains. Il faut demander des conseils pour leur manipulation si on n’en a pas l’habitude.
Il est interdit de fumer dans le périmètre des mosquées saintes de la Mecque et de Médine.
Durant tout le Hadj et à toutes les étapes, des professionnels de la santé sont à la disposition des pèlerins qui peuvent recourir à leurs services à tout moment.
AU RETOUR
Il faut bien se reposer, surtout durant la première semaine. Les effets du décalage horaire, associés à une fatigue insidieuse, peuvent, intensément, réveiller un état maladif ou grippal latent.
De même, certains pèlerins peuvent présenter des toux sèches ou productives persistantes ou des décompensations de pathologies chroniques qui nécessiteront une consultation médicale.
Il faut s’alimenter selon les recommandations des tableaux A et B (en annexe). Evitez les excès alimentaires lors d’éventuels festins familiaux. Evitez aussi les surcharges professionnelles.
HADJ MUBARAK
ANNEXE: EXEMPLES de TYPES d’ALIMENTATION
AUX ETAPES DE MEDINE et MAKKA
Tableau A- Le ‘petit’-déjeuner devrait comprendre :
Aliments
Exemples/Recommandations
1 boisson chaude
Thé/Café/Infusion (+ 1 à 2 morceaux de sucre si nécessaire)
1 produit céréalier
Pain : pain arabe, pain complet, baguette, biscottes (éviter les pains fantaisies : pain au lait, pain de chasse, pain aux noix, viennoiseries etc.)
1 aliment riche en protéine
Fromage à tartiner allégé, blanc de poulet, thon, blanc d’œuf etc.