Inadmissible ! Irrecevable ! Impardonnable ! Il faut condamner Me Wade avec vigueur, avec énergie, sans haine ni passion. Au nom de la République, au nom de l’État, au nom de la démocratie, au nom de la Nation, au sens culturel du terme.
Les propos de l’ancien président de la République rapportés par la presse de ce mercredi 25 février ne reposent sur aucune base acceptable parla société sénégalaise, ni politique, ni politicienne, ni morale, ni déontologique.
Si le jeu politique conçoit certaines attaques crypto-personnelles, il rejette toute allusion aux ascendants, vénérés comme proches de la substance divine. Me Wade s’est livré à une attaque en règle contre le président de la République et, par-delà sa personne, à ses parents dans des termes que la morale réprouve et qu’il faut éviter de répéter.
L’ascendance renfermée dans des termes d’exclusion sociale telle que l’avance l’ancien président de la République n’est pas partie prenante du jeu politique. Les regrets tardifs manifestés par son cabinet visitant les rédactions pour demander une censure des propos du vieux ne doivent pas faire illusion :
le 24 février dernier, devant le mouvement “Karay Karim“, Me Wade a convaincu le Sénégal et les Sénégalais qu’hier comme aujourd’hui, et peut-être moins que demain, il demeure cet éternel jusqu’au-boutiste ne sachant jamais jusqu’où il faut aller loin.
Et les populations de Dakar interrogées après coup ne s’y sont pas trompées. Il faut s’indigner des propos outrageants de Me Wade et les condamner sans appel. Au nom de la paix et de la cohésion sociales.
Pathé MBODJ M.Sc ,Journaliste, sociologue
LE DG DE L'ITA DÉPLORE LE DÉFICIT DE TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES
Paris, 28 fév (APS) – L’agriculture sénégalaise souffre d’un déficit de transformation de ses produits, une étape importante qui a été sautée dans la chaine de valeurs agricoles, a déploré vendredi à Paris le directeur général de l’Institut de technologie alimentaire (ITA), Mamadou Amadou Seck, qui participe au 52ème Salon international de l’agriculture (SIA).
‘’Au Sénégal, nous ne mettons l’accent que sur deux aspects de la chaine de valeurs agricoles : la production et la consommation. Nous produisons beaucoup et on se contente de consommer tout ce que nous avons produit sans pour autant passer par la transformation. Nous avons sauté une étape’’, a analysé M. Seck dont la structure propose beaucoup de produits dérivés au stand du Sénégal.
Avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), l’ITA est l’autre structure qui s’occupe de recherche et d’analyse agro-alimentaires au Sénégal. Son travail est axé notamment sur la transformation des produits locaux avec un accent sur l’homologation pour une meilleure promotion du label sénégalais. Ses produits sont exposés au stand du Sénégal au SIA.
‘’On traine beaucoup dans le domaine de la transformation qui peut nous faire valoir de plusieurs dérivés qui permettent plusieurs gains financiers’’, a soutenu le directeur de l’ITA qui se dit ‘’affligé’’ par l’argent ‘’dépensé chaque année pour acheter du blé ou du riz’’.
‘’Le Sénégal achète près de 500 000 tonnes de blé par an pour 96 milliards de francs CFA. C’est encore pire pour le riz où les dépenses annuelles avoisinent les 126 milliards FCFA, sans compter les autres produits que nous importons’’, a-t-il fait observer.
Estimant que la transformation est une ‘’pierre angulaire’’ d’une politique économique, Mamadou Amadou Sevck a promis que l’ITA va accentuer son travail dans ce domaine et va ‘’surtout élargir le partenariat pour une politique dynamique’’ de transformation des produits locaux.
Le SIA 2015 s'est ouvert le 21 février, en présence du président français François Hollande. Il se poursuivra jusqu'au 1er mars.
L’élevage, la gastronomie, les filières végétales, les métiers et services de l'agriculture sont au rendez-vous de ce salon, où sont représentés toutes les régions de France et de nombreux pays.
Le Sénégal, qui y participe pour la 14ème fois, est représenté par une quarantaine d’exposants encadrés par une délégation pilotée par l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (UNCCIAS) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, ainsi que plusieurs autres structures d’appui.
ECHOS DE LA TANIERE : WEEKEND DES LIONS : Souaré à l’épreuve de Diafra et Kouyaté
La Premier League offre, à l’occasion de sa 27ème journée, deux chocs fratricides. Crystal Palace de Pape Ndiaye Souaré tentera de se reprendre face à West Ham de Diafra Sakho et Kouyaté, tandis que Mame Biram Diouf offrira l’hospitalité à Dame Ndoye et Hull City
«Mathématiquement, une place européenne est encore possible. Nous allons nous battre jusqu’à la fin pour une place européenne». Ces propos de Cheikhou Kouyaté traduisent la ferme volonté des Hammers de rester sur leur belle lancée et, à terme, de disputer l’une des prestigieuses coupes européennes. Ce samedi, c’est Crystal Palace de Pape Ndiaye Souaré qui se dressera sur leur route. à en juger par leur forme du moment, les hommes de Sam Allardyce partent sans doute avec les faveurs des bookmakers. les coéquipiers de Diafra Sakho restent sur un échec face aux Spurs pour avoir été rejoints au score après avoir mené par deux buts à zéro grâce aux deux Sénégalais, mais les Hammers ont bien de quoi pavoiser avec une 8ème place qu’ils n’espéraient sans doute pas avant le début de la saison. Cette prouesse est aux antipodes du spleen de Souaré et des eagles glaziers qui sont à la 13ème place et sans succès durant leurs trois dernières rencontres de championnat. à suivre surtout la prestation de Souaré qui a souffert le martyre lors de ses deux premiers matchs avec Crystal Palace, notamment avec un penalty concédé face à Arsenal lors de la 26ème journée (défaite 2-1). Pour une fois qu’il aura en face de lui une équipe du deuxième wagon, l’arrière-gauche des lions ne manquera sans doute pas cette occasion pour montrer un autre visage. le soutien de ses coéquipiers ne sera pas éternel.
Dame pour la confirmation
Stoke face à Hull City sera l’autre match qui opposera deux Sénégalais, à savoir Mame Biram Diouf et Dame Ndoye. Dame Ndoye a retrouvé une seconde jeunesse depuis son transfert chez les Tigers, avec déjà deux buts en trois matchs. l’international sénégalais marche sur l’eau pour ses débuts en Pl. Son but à la 89ème inute lors de la 26ème journée a mis Hull City à 4 points de la zone de relégation. Hull est désormais 15ème et rêve de maintien avec la venue du Sénégalais. le déplacement au Britania de Stoke City pourrait, toutefois, être une autre paire de manches pour les coéquipiers de Dame Ndoye. Mame Biram et les siens sont à la 10ème place et ont renoué avec la victoire lors de la 26ème journée grâce notamment à l’international sénégalais pour sa 7ème réalisation de la saison. Pour sa part, Southampton de Sadio Mané ira défendre sa cinquième place à West Bromwich Albion. le milieu sénégalais qui n’avait pas été titularisé lors du déplacement à liverpool (0-2) devra retrouver sa place de titulaire ce samedi. Papiss et Newcastle (11ème) recevront Aston Villa (19ème).
En Ligue 1 française, idrissa gana guèye et lille (12ème) n’auront pas la tâche facile face au leader lyonnais. les coéquipiers du Sénégalais évolueront à domicile, mais les gones qui ont désormais retrouvé leur buteur Alexandre lacazette ne boxent plus dans la même catégorie que les Dogues qui connaissent une saison bien morose. Bordeaux (6ème), qui a encore perdu Henri Saivet, tentera, ce samedi face à reims (15ème), de se reprendre de son nul de la semaine passée face à lille. Nantes de Djilobodji et issa Cissokho recevront des guingampais récemment éliminés en seizièmes de finales de l’europa league par le Dynamo Kiev. à espérer que les coéquipiers de Moustapha Diallo et Younousse Sankharé ont déjà digéré ce revers pour désormais se concentrer sur la l1 dans laquelle ils occupent la 8ème place.
En Super lig turque, Demba Bâ et le Besiktas, auréolés de leur qualification en 8ème de finale de la C3, tenteront, face à Balikesirspor, de consolider leur place de second, galatasaray ayant assuré sa place de leader avec sa victoire, à domicile, sur erciyespor (3-1).
MALICK GACKOU ENTRE DANS UNE PHASE DE «TRANSITION»
Au moment où son exclusion est à l’étude au niveau de la Direction de l’Alliance des forces de progrès (Afp), le leader politique à Guédiawaye, El Hadji Malick Gackou, a officialisé, hier, le lancement de la Fondation, «Maternité solidaire».
Une nouvelle initiative qui, au plan social, permettra, sans nul doute, à l’ex N°2 de la formation politique de Moustapha Niasse, de consolider sa proximité avec les quartiers populaires, les couches sociales défavorisées. Une belle transition qui lui permet de plonger, en douceur, dans le social, comme d’autres Fondations…
Ce après avoir rencontré publiquement le maire socialiste de la capitale, Khalifa Ababacar Sall, à l’hôtel Terrou-bi. Il faut toutefois noter que la Fondation «Maternité solidaire», qui a été lancée hier, trouve sa raison d’exister, à travers une contribution dans l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant.
«A titre indicatif, le taux actuel est de 392 pour 100 000 naissances vivantes sur l’ensemble du territoire. Et cela correspond à peu près à 2000 décès maternels par an, soit 1 décès toutes les 4 heures.» Selon Malick Gackou, cette «Maternité Solidaire, a été créée pour qu’aucune femme, ne meurt plus jamais au Sénégal, en donnant la vie.
Toutes les quatre heures, une femme meurt au Sénégal en donnant la vie. C’est un constat qui est inacceptable et inadmissible. Nous devons renverser cette tendance. Nous en avons les moyens, la conviction, la détermination et l’engagement.
Ces défis sont complexes, mais ne sont pas irréversiblement impossibles à relever, rien n’est impossible pour des femmes engagées, pour des hommes engagés.» Les initiateurs de ladite Fondation, indiquent que leurs cibles prioritaires, ce sont les populations qui vivent des dans zones défavorisées, surles 5 ans à venir.
Au plan géographique, les actions à dérouler, ciblent les régions de : Dakar, Matam, Kaolack, Diourbel, Fatick, Ziguinchor et Kaffrine.
Relativement aux financements des activités de la Fondation «Maternité solidaire», les initiateurs expliquent qu’ils viendront des voies habituelles pré- vues pour de telles structures. L’objectif étant de mobiliser plus de 4 milliards et de construire un hôpital de niveau 3.
LANCEMENT DE LA FONDATION «MATERNITE SOLIDAIRE» : Malick Gackou entre dans une phase de «transition»
Au moment où son exclusion est à l’étude au niveau de la Direction de l’Alliance des forces de progrès (Afp), le leader politique à Guédiawaye, El Hadji Malick Gackou, a officialisé, hier, le lancement de la Fondation, «Maternité solidaire ». Une nouvelle initiative qui, au plan social, permettra, sans nul doute, à l’ex N°2 de la formation politique de Moustapha Niasse, de consolider sa proximité avec les quartiers populaires, les couches sociales défavorisées. Une belle transition qui lui permet de plonger, en douceur, dans le social, comme d’autres Fondations… Ce après avoir rencontré publiquement le maire socialiste de la capitale, Khalifa Ababacar Sall, à l’hôtel Terrou-bi.
LE PONT D’OUEST-FOIRE PERCUTE PAR UN COMION GROS PORTEUR : Les populations s’exposent au danger
Les populations d’Ouest-Foire s’exposent au danger. Le pont, se situant à proximité de la station Shell a été percuté mercredi dernier, vers 17 heures par un camion gros porteur, détachant du coup les dalles. Une fois au dessus, le piéton peut voir à travers les fissures, comme avec une loupe d’appareil photographique, le passage des véhicules sous le pont. Les garde-à-fou qui se détachent donnent de la sueur froide aux passants.
INTERDIT DE SIT-IN, LE SAES ACCUSE : « Serigne Mbaye Thiam rame à contre-courant de la volonté du président, Macky Sall »
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) poursuit son mouvement de grève de 72 heures. Il continue de protester contre la loi-cadre sur les universités, votée le 26 décembre dernier. Ces derniers, s’inscrivant dans une logique de radicalisation du mouvement, avaient entrepris de tenir un sit-in, hier, devant le Ministère de la Fonction publique. Un vaste rassemblement, interdit par les autorités étatiques, oblige le syndicat à manifester un désir de mettre sur pied un front unitaire pour la défense de l’école sénégalaise.
DRAME AUX PARCELLES ASSAINIES : Un ressortissant haïtien se suicide dans sa chambre
Il a fait foule, avant-hier, jeudi, devant l’immeuble R+1 N. 364 sis à l’unité 24 des Parcelles assainies de Dakar. Un des locataires de la bâtisse a été trouvé mort dans sa chambre située au niveau du rez-de chaussée de la maison.
UTILISATION DES TIC - DANS L’AGRICULTURE, PROBLEMATIQUE DES MALADIES INFECTIEUSES : Les recommandations des académiciens du Sénégal
La tournure «problématique et endémique» que prend certaines maladies qui sévissent en permanence dans la vallée du fleuve Sénégal et les profits que le Sénégal peut tirer des Tic, notamment favoriser la création d'emplois dans le secteur agricole en exploitant de manière «plus optimisée» les opportunités qu’ils offrent, ont été au menu d’une conférence organisée hier à Dakar par l’Académie national des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), dans le cadre des rencontres qu’organise chaque dernier vendredi du mois.
DR. ABDOURAHMANE SECK, ENSEIGNANT-CHERCHEUR A L’UGB SUR L’UNIFICATION DE LA GAUCHE : «Stratégiquement, rien ne dit que l’Apr ne soit pas intéressée... par cette mouvance»
Maintes fois annoncée sous les chaumières mais jamais définitive, l’unification de la Gauche au sénégal entamée tout dernièrement avec le lancement d’un Observatoire républicain pour la démocratie et la citoyenneté (ORDC) suscite pas mal d’appréciations. Dans cet entretien à bâtons rompus avec sud quotidien, le Dr. Abdourahmane seck, enseignant-chercheur à l’UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication (CRAC) de l’Université Gaston Berger, élucide les divers niveaux de la question. Non sans analyser l’impact de cette nouvelle dynamique sur le devenir de la coalition Bby et le projet de la candidature unique du chef de l’Etat.
POURSUIVI POUR OUTRAGE, DIFFAMATION SUR CORPS CONSTITUES, VIOLENCE ET VOIE DE FAIT : Mamadou L. Massaly, finalement placé sous mandat de dépôt
Mamadou Lamine Massaly, le leader des jeunesses wadistes a été finalement placé sous mandat de dépôt hier, vendredi, à l’issue de son faceà- face avec le Procureur. Après avoir passé toute la journée à la cave du palais de Justice, le jeune libéral qui avait été entendu la veille par la gendarmerie pour ses propos tenus à une rencontre du Pds, mardi dernier, a été mis aux arrêts et devrait passer sa première nuit à la maison d’arrêt et de correction de Reubeus. Il est poursuivi pour outrage à agent de force publique dans l’exercice de ses fonctions, diffamation sur corps constitués (gendarmerie), violence et voie de fait
PUBLICATION D’OUVRAGE : « DROIT CIVIL, DROIT SéNéGALAIS… » : Amsatou Sow Sidibé partage les fruits de ses connaissances juridiques
« Droit Civil, Droit sénégalais, Introduction à l’étude du droit, état des personnes, famille. » C’est l’intitulé de l’ouvrage que vient de publier le Pr Amsatou sow sidibé. Pour parler comme le Pr Abdoullah Cissé, l’auteur de la Préface,Amsatou sow sibibé fait découvrir aux lecteurs « les charmes de la science juridique et les subtilités de la règle de droit, comme elle a pris du reste le pli de le faire dans ses cours et conférences »
QUALIFICATION AFROBASKET 2015 SENEGAL / MALI CE SAMEDI A DEMBA DIOP : Opération rachat !
Une semaine après la lourde défaite concédée à Bamako (65-43), l’équipe nationale du Sénégal va aller à l’assaut de celle du Mali qu’elle affronte ce samedi au stadium Marius Ndiaye, en match retour qualificatif à l’Afrobasket 2015. Les Lions ont l’obligation de se racheter devant leur public en effaçant les 22 points et d’empocher le ticket pour le rendez-vous continental et aux prochains Jeux africains. Au risque d’espérer un «wild Card », invitation que la Fiba délivre à une équipe non qualifiée dans le but de rehausser la compétition
PAR NDIAGA SYLLA
INDIGNONS-NOUS CONTRE L’OFFENSE AU PRÉSIDENT ET AU PEUPLE !
La posture du Président Wade, à quelque semaines du verdit du procès l’enrichissement illicite, suscite quelques interrogations et révèle des failles dans les deux camps.
« Mentir pour son avantage à soi-même est imposture, mentir pour l’avantage d’autrui est fraude, mentir pour nuire est calomnie : c’est la pire espèce de mensonge. Mentir sans profit ni préjudice de soi ni d’autrui n’est pas mentir; ce n’est pas mensonge, c’est fiction. » Rousseau, Rêveries…,4e promenade
Les propos de Wade, fourmillant d’indécences sont vraiment condamnables. C’est encore plus regrettable que l’auteur de tels propos est un ancien Président de la République et, de surcroît octogénaire.
Il est certain que s’il ne jouissait pas de « l’IMMUNITE» que le Président Sall lui avait accordée et réitérée à la vielle du sommet de la francophonie, on l’aurait arrêté et probablement inculpé d’offense au Chef de l’Etat et diffusion de fausses nouvelles comme de jeunes leaders politiques furent emprisonnés pour ces délits durant les régimes successifs.
Il est vrai que l’attitude de Wade est anormale et amorale, mais elle ne relève aucunement d’une démence « Wade nit ndiay la ». La démarche a été certainement mûrie qui procède d’une stratégie de provocation. Face au tournant décisif de l’Affaire Karim Wade, le père veut pousser le pouvoir à l’interpeller ou l’arrêter, ce qui provoquerait une plus forte mobilisation des sénégalais et de la communauté internationale à sa cause.
Une telle démarche est inélégante, maladroite, mesquine, sordide, donc blâmable. L’on est en mesure de comprendre le cri de désespoir d’un père dont le fils est écroué mais il est indigne d’user d’armes non conventionnelles et déstabilisantes des valeurs et principes fondateurs de notre Ré- publique dans le but de diaboliser son adversaire.
Avoir recours à des clichés, intégrés parles banalités de la société sénégalaise, qui ont longtemps vicié les relations au sein des communautés et, pour paraphraser Waltako, brisé des unions, ménages et amitiés jusqu’à ce que l’avènement de la République sacralise la dignité humaine, garantisse l’égalité de tous les citoyens, bannisse toute forme de discrimination et prône le respect de la personne humaine.
Permettez-moi, par moment, de m’adresser solennellement au Président Abdoulaye WADE. Excellence, Maître, vous souvient-il que le préambule de la Constitution dont vous êtes l’inspirateur proclame le profond attachement du peuple du Sénégal souverain à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale ainsi que sa conscience de la nécessité d’affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l’Etat.
Au reste, Wade, insaisissable par ses multiples rôles et fonctions, se transforme tantôt en Doyen de la classe politique, Professeur émérite, Homme d’Etat ou ancien Président de la République, tantôt en Chef de parti, Opposant irréductible, Polémiste redoutable, Père de famille ou Avocat et Défenseur d’un détenu devenu trop encombrant.
A force de se métamorphoser, dans ses multiples rôles, Wade a fini par s’identifier, de manière trop excessive, à l’un d’eux et frôler ainsi la dégénérescence à tel point qu’il veuille asservir tout un peuple devenu à ses yeux son esclave. Voilà le nouvel état d’esprit que les psychologues seraient à même de déceler et d’analyser.
Cette-fois, vous avez vraiment perdu le sens de la mesure, du compromis et des nuances du discours politique dont vous étiez pourtant le Maitre. Vos paroles sont si offensantes pour le Chef de l’Etat et le peuple sénégalais. Or vous devez leur rendre tout le respect, la gratitude et la considération qu’il vous accorde. Non, Maître, refusez de faire de la calomnie et de la médisance vos dernières armes. Ces armes, vous le savez mieux que quiconque, ne sont guère acceptables encore moins redoutables ou rentables dans le champ politique. Vous devrez, comme vous le suggère Serigne Khadim Lo Gaydel, vous armer de la même patience qui vous a guidé pendant les longues et rudes années de quête du pouvoir.
Par ailleurs, la posture du Président Wade, à quelque semaines du verdit du procès l’enrichissement illicite, suscite quelques interrogations et révèle des failles dans les deux camps.
En émettant de sérieuses doutes sur le respect de la légalité et des principes de neutralité du système judiciaire en vigueur, et singulièrement sur l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique, Wade semble convaincu que cette justice, instrumentalisée, condamnera son fils.
Dans ce cas, ne serait-il pas en train de poser des actes qui corseraient la sentence et bloqueraient toute possibilité dialogue ? Excellence, Maître, agissez plus en homme d’Etat et de Droit, Grand-père de la nation qu’en simple père de famille ou chef de clan. Tout de votre formation, votre parcours politique et votre expérience vous prédestine à rester un vrai démocrate et humaniste.
De plus, les sorties désobligeantes et quelque fois injurieuses de certains caciques du régime démontrent, d’une part, un manque de sérénité dans le camp présidentiel. En effet, il existe toujours dans l’entourage du Président de la République, tous régimes confondus, des va-t-en guerre qui optent, en tout temps, pour la confrontation.
L’on se rappelle que des partisans du Président A. Diouf, voulant confisquer la victoire du peuple, n’ont jamais digéré son coup de fil passer à Wade pour accepter le verdit des urnes. Sous le règne des Wade, des faucons, partagés entre combines et manipulations, s’évertuaient à faire les vilaines besognes.
D’autre part, les modérés de chaque camp, plus réalistes et conciliants, à la dimension de Souleymane Ndéné Ndiaye ou Alioune Badara CISSE pour ce cas-ci auront la difficile mission d’imposer la sérénité, la tolérance, la réconciliation et la concorde nationale. C’est le lieu de saluer l’attitude du Président SALL empreinte de lucidité et de l’esprit dépassement qui sans nul doute contribuera à baisser la tension.
Toujours est-il est encore urgence d’œuvrer au dialogue dé- passionné et constructif avant que le Sénégal n’inaugure un cycle de violences plus dévastatrices. C’est tout le sens de notre dernier appel à la médiation pour préserver la paix sociale qui constitue un gage de la stabilité et du développement.
Parce que les grandes réformes institutionnelles, économiques et sociales devront être engagées de manière inclusive et consensuelle dans un climat apaisé. Veuillez donc attendre, Maître, sereinement avec le peuple sénégalais, le verdict !
L’analyse du procès à l’aune des principes généraux du procès pénal et de la jurisprudence internationale sur le procès équitable et les restrictions aux droits civils et politiques, édifiera sur l’indépendance et la crédibilité de la justice sénégalaise déjà mises à rude épreuve. Et demain, il va falloir engager l’autre bataille, celle de la Réhabilitation… « Une médisance anonyme est peut-être plus honteuse qu’une calomnie signée. »
SUNEOR : La mort d’un fleuron
Les performances de l’équipe de foot étaient la preuve de la santé financière de Sonacos. Ass Birane Cissé, Racine Kane, feu Karim Sèye faisaient vibrer de joie le coeur de plusieurs sportifs et férus du ballon du Sénégal. Elle était soutenue par une société florissante. Aujourd’hui, la Suneor, qui a succédé à la Sonacos, est moribonde. Cette mort a été précipitée par la cession de l’entreprise au groupe Advens. Retour sur un passé glorieux réduit à néant par une privatisation sur mesure.
RELATIONS AMOUREUSES : Les dessous d’un couple réussi
L’initiative ravit les âmes déçues. Dans un pays où les divorces flambent, les réussites sentimentales deviennent exceptionnelles. Et les cerbères de la société essaient de monter la garde pour inverser la tendance. La foire aux secrets d’un mariage réussi a rassemblé les spécialistes en «amour» pour offrir toutes les bonnes recettes afin de raffermir les liens du couple.
ABSENCE DES OFFICIELS A OUAGA : Le Sénégal zappe la cérémonie d’ouverture
Les rideaux se lèvent ce samedi sur l’édition 2015 du Fespaco. A Ouagadougou, l’absence à la cérémonie d’ouverture du dernier pays ayant remporté l’Etalon de Yennenga sera ressentie. Les officiels sénégalais, avec à leur tête le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye, ne seront pas dans les tribunes. Et pour cause : l’impréparation, l’absence de vision, la mauvaise coordination…
JUSTICE - POUR OUTRAGE A AGENTS ET DIFFAMATION : Massaly placé sous mandat de dépôt hier
Le jeune Libéral a passé hier sa première nuit à Rebeuss. Le Parquet a retenu les délits d’outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions et de diffamation d’un
corps constitué. Massaly sera jugé par le Tribunal des flagrants délits lundi
BASKET -MATCH RETOUR SENEGAL-MALI, CET APRES-MIDI (17H) : Marius, parquet d’exploit
Les Lions du basket affrontent cet après-midi à 17h le Mali en match retour des éliminatoires de l’Afrobasket 2015 prévu en Tunisie. Une rencontre couperet où les hommes de Cheikh Sarr, battus à l’aller (43-65), devront gommer un retard de 22 points. Tout Marius Ndiaye croit à l’exploit.
DRAME A LINGUERE : Trois enfants périssent dans des incendies
L es populations de Thylla, village situé dans la commune de Warkhokh à 10 km du chef-lieu du département de Linguère et celles de Taudel dans la commune de Gassane, sont dans la psychose. Et pour cause. Trois enfants ont péri dans des incendies séparés dont on ignore encore les causes.Le 1er incendie s’est déclaré vers 14 heures à Thylla. Selon le commandant des Sapeurs-pompiers, l’adjudant Médoune Diop, le feu a calciné le corps d’un enfant de 6 ans répondant au nom de Mamadou Ba. Le corps sans vie du défunt a été déposé à la morgue de l’hôpital Maguette Lo. Au moment où les populations de Thylla étaient sous le choc, celles de Taudél pleuraient encore leurs morts. En effet, vers les coups de 17 heures, un feu d’une rare violence s’est déclaré dans la concession des parents de Ngoné Sow et Amadou Sow. Agés respectivement de 8 et de 3 ans, les deux chérubins ont été calcinés par les flammes. Sur ordre du procureur de la région de Louga, les victimes, en état de totale décomposition, sont inhumées sur place par les soldats du feu. La gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête pour élucider les véritables causes de ces sinistres. À signaler que depuis quelques jours, un vent violent souffle sur toute l’étendue du territoire départemental.
WADE
Selon ce que nous rapportent des personnes qui ont pu rencontrer Me Abdoulaye Wade, ce dernier ne montre aucun regret. “Il n’y a en tout cas chez lui aucun signe qui montre qu’il est confus ou gêné”, nous souffle une source qui lui a rendu visite, jeudi. Dans une logique de guerre, il aurait même confié à un proche : “C’est à la guerre comme à la guerre.” Mieux, Me Wade semble entrevoir la possibilité d’attaquer à nouveau les Sall en utilisant des “armes” du même type. C’est dire que ceux qui s’attendent à des excuses peuvent patienter.
SILENCES
Qu’il est intrigant le silence des grandes maisons religieuses après les attaques virulentes signées par Me Wade. En effet, quatre jours après, seule Touba semble réagir, du bout des lèvres. Pourtant les propos de Gorgui sont “haram”. Traiter un homme de “dëmm” est banni par l’islam. Qu’est-ce qui se passe donc pour qu’aucune forte personnalité de ces grandes maisons ne sorte du bois ? Un autre silence tout aussi “bavard”, c’est celui de Macky Sall. Une posture qui, loin d’apaiser Me Wade, l’énerve davantage.
COURRIERS
Les courriers que le Président Wade a envoyés aux Présidents américain et français ne risquent pas de connaître une suite. Il nous revient en effet que ni Washington, ni Paris ne compte traiter ces courriers qui auraient, pour le cas de la France, été imputés à des services du Quai d’Orsay. Dans la lettre signée par Me Abdoulaye Wade, en qualité d’ancien président de la République, président du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) et Mamadou Diop Decroix, coordonnateur de ladite structure, il est fait état de nombreux dysfonctionnements dans la marche des institutions, surtout judiciaire. Les deux lettres indexent que Macky Sall a pris “d’abord une mesure d’interdiction de sortie du pays contre 25 personnes de l’entourage du Président Wade, d’anciens ministres et Hauts Fonctionnaires, toujours en vigueur depuis 2 ans sans qu’aucune poursuite judiciaire ne soit engagée contre eux”.
COURRIERS (SUITE)
Karim Wade est naturellement au centre des deux courriers. “Karim Wade fut donc accusé de détenir un patrimoine de 1 milliard d’euros, soit 1 131 503 315,305 USD, et jeté en prison sur la base de simples soupçons. A ce jour, il est le seul membre du gouvernement pendant les années du Président Wade à avoir été emprisonné. Il l’est encore aujourd’hui sans aucun fondement sérieux. Et cela fait bientôt deux ans”. Un projet politique pour écarter un adversaire gênant. “Le nouveau Président élu, choisit d’entreprendre un projet de destruction de Karim Wade qu’il considère comme le seul qui pourrait être un adversaire sérieux. Et, comme il croit beaucoup aux féticheurs, ceux-ci lui auraient conseillé fortement de tout faire pour empêcher une éventuelle candidature de Karim Wade.” Les courriers recèlent un brin d’humour, ou même d’ironie, car concernant la “demande d’assistance, aussi bien les Etats-Unis que la France ont eu, “dans un passé récent à apporter au Sénégal une assistance judiciaire pour nous permettre de passer un cap difficile. (…).
PRÉAVIS SUDES
L’année scolaire 2015 a très peu de chance de ressembler à celle de 2014, très calme. Après le cadre unitaire des syndicats d’enseignement du moyen-secondaire (CUSEMS), c’est au tour du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES). Le syndicat a déposé avant-hier un préavis de grève qui couvre la période du 27 février au 31 décembre 2015. Les camarades d’Amadou Diaouné (SG) exigent du gouvernement entre autres points la mise en œuvre intégrale des points du protocole d’accord du 17 février 2014 aux échéances convenues (dans l’immédiat, tous ceux liés à la suppression des lenteurs administratives). La codification de la gestion démocratique du personnel enseignant…
MAMADOU MASSALY
Après avoir passé toute la journée d’hier à la cave du palais de Justice, le jeune libéral Mamadou Lamine Massaly a été finalement placé sous mandat de dépôt suite à son face-à-face avec le Procureur. Il est poursuivi pour outrage à agent de force publique dans l’exercice de ses fonctions, diffamation sur corps constitués (gendarmerie), violence et voie de fait. Ainsi, il a passé hier sa première nuit à la maison d'arrêt et de correction de Rebeuss. Selon des sources proches du dossier, Mamadou Massaly sera jugé mardi par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Pour rappel, mardi dernier, après une plainte déposée par Aminata Tall qu'il a traitée de “prostituée politique”, le militant du Pds avait échappé à un placement sous mandat de dépôt, à la suite de son déferrement. Mais sitôt libéré Mamadou Massaly avait déclaré qu'il n'avait pas été arrêté, mais kidnappé et torturé par la gendarmerie. Ce qui lui a valu une nouvelle arrestation avant-hier par la Section de recherches de la gendarmerie.
SAES/GOUVERNEMENT
Le gouvernement et le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) devaient avoir une séance plénière initialement prévue au plus tard le 27 février, c’est-à-dire hier. Mais, d’après un communiqué du syndicat, le gouvernement lui a adressé une lettre datée du 24 février pour l’informer du report de ladite rencontre. Cette décision prise par le Gouvernement, de manière unilatérale et sans raisons valables, démontre à suffisance que nos autorités qui ont manifestement opté pour la stratégie du pourrissement, ne sont pas pressées de trouver des solutions aux problèmes de l’Université sénégalaise, en déduisent les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, SG. Malgré tout, le SAES prend l’opinion à témoin et affiche sa détermination à aller jusqu’au bout. Ainsi le Bureau national a demandé à ses différentes sections de maintenir les assemblées générales de campus prévues le lundi 2 mars 2015 dans toutes les universités.
MAIRIE DALIFORT
Le budget de la mairie de la commune de Dalifort a été voté hier et à l’unanimité à hauteur de 830 millions. Et les priorités, selon le maire Idrissa Diallo, tournent autour de l’éclairage public, de la santé et de l’éducation. Toutefois, à peine l’adoption du budget pour 2015 voté, le député-maire est revenu et très largement sur ce qu’il appelle une déception car il avait fait une esquisse des besoins de cette localité qui étaient estimés à hauteur de 2,5 milliards après l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation. Ceci s’explique, selon lui, par le fait qu’il y avait des recettes qui étaient prévus et dont ils n’ont pas encore accès. Toute le monde sait que le territoire de Dalifort abrite la gare des Baux maraîchers et du marché central au poisson. Cette gare a créé trop de désagréments dans la commune, des embouteillages, de la pollution de toutes sortes, de l’insécurité. Nous pensons que ce n’est pas bien, et il est temps que les gens reviennent à la raison, a dénoncé le maire qui s’offusque aussi de la gestion du marché central au poisson (MPC).
PIKINE-OUEST
Le budget 2015 de la commune de Pikine-Ouest, a été voté hier et à l’unanimité. Il s’élève à hauteur de 892 millions de francs Cfa. Et les priorités de cette année, selon Pape gorgui Ndong le maire de cette commune, tournent autour des questions liées au pavage de la commune qui a absorbé une grande part du budget, de la sécurité, et des actions sociales. Le maire a profité de l’occasion pour appeler la population à s’intéresser davantage aux réalisations de la commune et surtout à veiller au suivi des engagements. M. Ndong a annoncé aussi que l’entrée de Pikine va être rebaptisée au nom de l’ancien maire de la ville de Pikine, Mouhamadou Kabirou Mbodji, histoire de lui rendre hommage de son vivant.
FESPACO
Le Prix Thomas Sankara pour le court-métrage figurera désormais au palmarès de la compétition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Créé en novembre 2014 par le cinéaste congolais Balufu Bakupa-Kanyinda, président de la guilde africaine des réalisateurs et producteurs, une association basée à Paris, le Prix Thomas Sankara est doté d'une somme de 3 000 000 francs CFA. Il est le premier créé par une association africaine de cinéastes depuis la création de compétitions au Fespaco, en 1972. Les initiateurs, en partenariat avec le groupe Canal, souhaitent récompenser un des films courts de la sélection officielle du Fespaco 2015. L'idée est d'encourager ensemble le réalisateur et le producteur du film choisi par un jury spécial qui sera composé de 5 professionnels du cinéma et de la télévision. Pour cette année, les lauréats seront connus le 6 mars au cours de la nuit du courtmétrage. Avec ce Prix, la Guilde entend honorer et célébrer la mémoire de Thomas Sankara, ancien Président du Burkina Faso et leader panafricain, qui fut un véritable mentor du cinéma dans le continent noir. La 24e édition du Fespaco s'ouvre aujourd'hui samedi 8 février et prendra fin le 7 mars prochain.
EBOLA : L'EPIDEMIE "N'EST PAS TERMINEE" AU LIBERIA, PREVIENT KERRY
Washington, 27 fév 2015 (AFP) - L'épidémie Ebola n'est "pas terminée" au Liberia même si le nombre d'infections s'est énormément réduit, a prévenu vendredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry en recevant la présidente de ce pays d'Afrique de l'Ouest, Ellen Johnson Sirleaf.
Les Etats-Unis mettent fin à leur mission militaire au Liberia et Mme Sirleaf est venue à Washington remercier le gouvernement américain et le Congrès pour l'aide de 2,5 milliards de dollars et l'envoi de 2.800 militaires.
Le nombre de "nouveaux cas au Liberia a été réduit de 95%. C'est une information remarquable, une bonne nouvelle (...) Mais à la vérité, tant que l'on continue d'enregistrer de nouvelles infections, même à des niveaux faibles, on ne peut pas déclarer que c'est terminé", a expliqué John Kerry lors d'une brève conférence de presse au côté de la présidente du Liberia.
"Nous avons toujours un défi même si d'énormes progrès ont été réalisés", a ajouté le ministre américain des Affaires étrangères. Mme Sirleaf a une nouvelle fois "remercié le président (Barack) Obama pour l'appel à l'action" qu'il avait lancé, ainsi que "l'administration et le Congrès pour (leur) soutien".
"Notre peuple est résistant et déterminé. Nous n'allons pas mourir, nous n'allons pas perdre nos vies, nous n'allons pas perdre le bénéfice de ce que nous avons gagné" dans la lutte contre Ebola, a martelé la présidente libérienne, qui doit être reçue à la Maison Blanche par Barack Obama.
Le Liberia, qui totalise officiellement le plus grand nombre de morts (plus de 4.000 sur près de 10.000), est le plus proche de la fin de l'épidémie, grâce notamment à l'aide américaine.
Le président Barack Obama a accordé 2,5 milliards de dollars au Liberia et envoyé à partir de septembre 2.800 militaires, le plus important contingent américain déployé en Afrique de l'Ouest, pour lutter contre Ebola, dont une centaine restera sur place encore quelques mois.
Cette aide a permis la construction de centres de traitement et la formation de 1.500 soignants. Il n'y a actuellement plus qu'un à trois cas de nouvelles infections chaque semaine et la présidente Sirleaf vise la fin de l'épidémie pour avril.