LONDRES, 25 fév 2014 (AFP) - Zara Phillips, la petite-fille de la reine Elizabeth II, championne d'équitation, a dérogé à un principe de la famille royale britannique en posant avec sa fille de quelques semaines et son mari contre rémunération pour le magazine people Hello!
Dans le numéro de l'hebdomadaire daté du 3 mars, l'aînée des petites-filles de la souveraine pose tout sourire, allongée aux côtés de son époux, l'ex-international de rugby Mike Tindall, qui tient leur fille Mia née le 17 janvier.
Selon la presse britannique, le couple aurait vendu une série de photos pour quelque 180.000 euros (250.000 dollars).
Le palais de Buckingham, interrogé par l'AFP, s'est refusé mardi à tout commentaire.
La famille royale veille cependant scrupuleusement au respect de sa vie privée. Et les médias britanniques se plient strictement à cette règle depuis le décès de la princesse Diana en 1997 à Paris dans un accident de voiture intervenu pendant qu'elle était suivie par des paparazzi.
La presse britannique avait ainsi refusé de reproduire les clichés volés de l'épouse du prince William, Kate, seins nus, qui avaient fait le tour du monde en 2012. Et les très rares apparitions publiques du prince George, leur fils, troisième dans l'ordre de succession au trône, sont très encadrées.
En revanche, Zara et son frère, Peter Phillips, semblent déroger à ce principe. La jeune femme avait déjà posé pour Hello! en 2002 avec son compagnon de l'époque, tandis que Peter avait vendu les droits photos de son mariage en 2008 au même magazine.
La presse s'était alors faite l'écho du mécontentement de la reine.
Le mouvement navétane de Dakar a bouclé sa saison 2013 qui a empiété sur l’année 2014, c’est l’heure du bilan. Et c’est le président de l’Odcav de Dakar Ababacar Sadikh Ly qui ouvre le bal (en deux jets) d’une série d’interview. Trouvé dans les locaux de l’Odcav de Dakar, sis à Liberté VI extension, M. Ly n’a pas fait dans la langue de bois et a tenté de proposer des solutions à tous les problèmes soulevés durant l’interview.
Waa Sports :Quel bilan tirez-vous, après avoir bouclé vos compétitions?
Nous sommes satisfaits d’avoir débuté nos compétitions et de les avoir terminée dans la paix. C’est vrai que ça a pris du temps et c’est déplorable. Sans compter la désaffection des stades. Ce qui fait que les rencontres se jouaient souvent devant des gradins vides. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est le décès du jeune Moussa Sy lors d’un match de la zone 1 (Damels-Ngaraaf).
Justement, comment avez-vous vécu cet incident ?
De manière terrible. J’étais resté un peu malade. Parce que je ne pouvais pas comprendre que les gosses qui viennent au stade pour être dans la fraternité en arrivent à perdre leur vie. Ce n’était pas le but du jeu. Ca ne va pas estomper si facilement dans nos esprits.
N’aviez-vous pas penser arrêter définitivement à un moment donné?
Absolument oui. Mais nous avions penser à tous ces gens qui pendant des mois préparent la saison. Mais nous avions accepté de prendre du recul pour se parler et sensibiliser tous les acteurs du mouvement.
Vous avez joué cette année plus de matches que la saison écoulée, donc on peut dire que l’Odcav les caisses de l’Odcav sont pleines?
Non pas du tout. Cette année, nous n’avons eu que 11 millions en termes de prélèvement dans les zones. Malgré le faite qu’on ait vendu les tickets à 500 francs et plus. Contrairement à la saison passée où nous avions eu 16 millions en termes de prélèvement. Et pourtant, les tickets se vendaient à 300 et 500 francs. Nous avons noté cette saison, une désaffection considérable des stades.
Les causes ?
On peut l’expliquer par la violence. Surtout qu’il y a une forte médiatisation de cette dernière. C’est pour cela que certains préfèrent rester chez eux et attendre les résultats que de se retrouver au stade avec une tête cassée. Sans compter l’étirement de saison. D’autant qu’à un moment, les gens préféraient faire autre chose.
Mais où va tout cet argent ?
Nous faisons face aux frais d’organisation, de transport, de location de stade, de déplacement des services d’ordre… Chaque journée, on partage les recettes à deux. Les 75% vont aux Asc qui jouent et les 25% à la structure supérieure.
Président, vous avez pris six mois pour terminer vos activités. Comment expliquez-vous tout ce retard ?
En dehors du problème d’infrastructure et l’arrêt d’un mois suite au décès de Moussa Sy, il y avait l’indisponibilité parfois des services d’ordre. Avec les grands événements religieux du pays (Magal Touba, Gamou…). On a perdu dans cette période presque 40 jours. Si on déduisait ses 40 jours de la date de la finale (19 février), on pouvait jouer la finale dans l’année 2013.
Mais pourquoi passé par les tours préliminaires en phase départemental au lieu de prendre les 15 champions zonaux en plus de la tenante du titre?
D’habitude ça ne se passait comme ça. Mais cette année, nous avions pris deux représentants par zones, dans le cadre de la recherche d’apaisement dans les finales. C’était une manière de différer les velléités de confrontations des finalistes. D’autant que l’année dernière, les zones 3, 6 et 9 n’avaient pas joué leur finale à cause d’échauffourées entre finalistes. Même avec ça, on pouvait terminer le championnat en 21 jours. Parce que les équipes ne se reposaient qu’une journée. Mais l’enjeu pour nous qui était le plus important était de jouer toutes nos finales dans la quiétude. Et Dieu a fait que ça s’est passé à l’exception de la finale de la zone 7/B (Hlm Grand-Yoff – Asc Grand Yoff).
Le combat de trop c’est comme le verre de trop. Ces centilitres qui font perdre la raison et le sens des réalités renvoient à la fatale condition d’impuissance et de vide en soi qui habite le champion tombé dans la déchéance.
Quand on a les ressorts cassés, l’influx nerveux tari, la volonté exsangue, pour n’être plus que l’ombre de ce qu’on fut, sombrer dans le néant en étant trahi par ses illusions est la dramatique fin qui guette souvent les champions qui finissent mal. Zale Lô n’y a pas échappé.
En apprenant sa décision de quitter l’arène sur une énième défaite devant un lutteur qui n’était pas né ou qui mouillait encore ses couches quand il enchantait le public à la fin des années 1990, on pousse un ouf de soulagement.
La déchéance de Zale Lô a été une longue dérive où le champion n’était plus qu’un pantin désarticulé. Une victime expiatoire qu’on roulait dans le sable. Un tapis où les novices venaient s’essuyer les pieds pour monter vers les échelons supérieurs.
Chaque sortie de Zale, au cours de ces sept à huit dernières années, était comme une descente aux enfers qui consumait les sublimes images d’un prodige de la lutte dont les hagiographes garderont sans doute quelques moments de gloire ayant illuminé les soirs de bonheur dans l’arène.
On se souvient de ce moment au stade Assane Diouf, qui vit Zale Lô ceinturer Gambien (aussi fort et aussi élancé que lui) au niveau du buste, pivoter avec lui, réussir un calage extérieur de sa jambe, le faire plier comme un baobab creux et l’envoyer au soleil en l’enserrant dans son étreinte mortelle.
Zale avait fini dans les bras d’un Mbaye Guèye sans voix devant la limpidité du geste technique. Quand il reprit son souffle, le «Tigre de Fass» annonça à la cantonade qu’on n’avait encore rien vu. C’était au milieu des années 1990.
Mbaye Guèye n’avait pas tort. Le plus beau survint un après-midi, au stade Iba Mar Diop, où Zale Lô harcela Mouhamed Ali, lui imposa sa jeunesse et sa fougue pour terminer son œuvre par un balayage limpide qui envoya l’un des lourds les plus prestigieux de l’arène bouffer le gazon et prendre le chemin de la retraite. Il est vrai qu’Aly avait la quarantaine sonnée et n’était plus que résistant de la dernière heure, mais il faisait toujours un combattant de valeur.
Jusqu’alors, la trajectoire de Zale Lô avait été une ligne droite vers les sommets. On ne se doutait point qu’ayant quitté l’écurie Fass, pour voler de ses propres ailes, il avait quitté les rails de la gloire pour prendre les parallèles inverses de la déchéance.
Force tranquille, l’écurie qu’il avait créée, l’engagera dans le fatal chemin des désillusions et du déshonneur. Revenir à Fass ne lui redonnera pas le feu sacré. Pas plus que ses errances ultérieures.
Zale Lô aura simplement été un gâchis. Un génie en qui l’œuvre de Mbaye Guèye et de Moustapha Guèye aurait de se reproduire, pour la continuité d’une histoire qui, à ce jour, reste la plus belle qu’on ait connue dans l’arène.
Zale est progressivement devenu un combattant de l’impossible. Un compétiteur qui a vu sa prodigieuse destinée lui filer entre les doigts et qui n’a jamais fini de courser son ombre perdue dans des choix de carrière qui l’ont porté à se fourvoyer.
Fass ne lui offrait peut-être pas assez de certitudes derrière l’ombre tutélaire de Tapha Guèye ; il lui assurait cependant le cadre de confiance qui lui a manqué par la suite. Un sportif n’est pas seulement un concentré de talent.
C’est aussi une particule dans un environnement qui lui tisse la toile de confiance et de détermination pour porter son talent à une expression optimale au moment déterminant. Il s’agit là d’une réalité plus ancrée dans les sports individuels et encore davantage dans les disciplines de combats.
Le plus dur commence pour ce champion qui a raté ses ultimes marches dans l’histoire et pris la mauvaise porte de sortie. Ce n’est pas une question de dernière défaite qui le condamne. Il est rare qu’un combattant sorte de sa carrière sur les pieds, les bras levés au ciel. Il lui faut sentir l’âcre saveur de la défaite, se pénétrer de la conscience d’être arrivé au bout du rouleau, pour se forcer à l’évidence.
Le pire, c’est quand l’entêtement le pousse vers les enchaînements qui mènent au ridicule. L’erreur de Zale Lô est de n’avoir pas compris qu’il était fini depuis longtemps. Ou plutôt de ne pas s’être résolu à cette triste réalité.
La retraite d’un champion est souvent triste. Devenir ordinaire, quitter la peau de héros, vivre chichement quand on a pu dépenser sans compter, redescendre sur terre quand on a flotté dans les nuages est d’une grande tristesse.
D’aucuns sont montés haut pour ensuite gérer l’inévitable pente descendante sans briser l’icône qu’ils ont été au bas de la montagne. Leur réussite sociale a été assurée par le pactole qu’ils ont pu amasser, à moins que la reconnaissance du milieu qu’ils quittent ne continue à valoriser leur expertise pour leur assurer subsistance.
Il serait dommage que ce qui fut exceptionnel dans la carrière de Zale Lô ne finisse dans les décombres de l’histoire.
L'EX-FEMME DU PATRON DE L'AS MONACO INTERROGÉE SUR LE VOL D'UNE BAGUE EN DIAMANT
NICOSIE, 25 fév 2014 (AFP) - L'ex-femme du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, patron du club de football AS Monaco, a été interrogée par la police à Chypre, soupçonnée du vol d'une bague en diamant de plusieurs millions d'euros, avant d'être relâchée, a indiqué la police mardi.
La famille Rybolovlev a déposé une plainte contre Elena Rybolovlev l'accusant du vol d'une pièce de joaillerie, d'une valeur de 25 à 50 millions d'euros, appartenant à un fonds familial.
Elena Rybolovlev, qui arrivait de Suisse à bord d'un jet privé, a été arrêtée lundi matin à l'aéroport de Larnaca (sud), puis interrogée par la police à Limasssol (sud), avant d'être relâchée dans la soirée sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle.
Un porte-parole de la police chypriote a indiqué à l'AFP que l'enquête était toujours en cours, mais qu'il n'y avait pas de raison de maintenir pour le moment Mme Rybolovlev en garde à vue.
Le couple -qui a été marié pendant 23 ans et s'était uni à Chypre- se déchire depuis 2008 sur les conditions de leur divorce. Elena réclame plusieurs milliards de dollars au patron de l'AS Monaco, dont la fortune est estimée à 9 milliards de dollars.
M. Rybolovlev, qui a fait fortune dans la potasse, était l'un des principaux détenteurs russes de comptes à la Bank of Cyprus, dont les dépôts au-dessus de 100.000 euros ont dû subir une ponction de 47,5%, dans le cadre du plan de sauvetage accordé à l'île en mars 2013.
Le fonds familial a été mis en place au bénéfice des filles du couple, Katia et Anna.
29 MORTS DANS L'ATTAQUE D'UN LYCÉE PAR BOKO HARAM, SELON LA POLICE
KANO (Nigeria), 25 fév 2014 (AFP) - Le dortoir d'un lycée du nord-est du Nigeria a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi par des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram qui ont ouvert le feu et tué 29 personnes, a déclaré le chef de la police locale.
M. Sanusi Rufai n'a pas immédiatement précisé à l'AFP si toutes les victimes étaient des élèves de l'établissement situé dans la ville de Buni Yadi, dans l'Etat de Yobe.
Il était en route mardi vers le lieu de l'attaque, accompagné du gouverneur de l'Etat Ibrahim Geidam.
Selon l'armée, des militants islamistes ont ouvert le feu dans un dortoir du lycée en pleine nuit.
"Il y a eu une attaque à l'école de Buni Yadi vers deux heures du matin" (01H00 GMT) mardi, a déclaré un porte-parole de l'armée de l'Etat de Yobe, Lazarus Eli.
Des attaques similaires à celle de Buni Yadi, à une soixantaine de kilomètres de Damaturu, la capitale de l'Etat, ont fait des dizaines de morts dans la même région l'an dernier.
Selon le porte-parole militaire qui ne disposait pas d'un bilan, le raid s'est produit au Collège du gouvernement fédéral de la ville, un établissement accueillant des élèves âgés de 11 à 18 ans.
Les assaillants "ont ouvert le feu dans le dortoir", a ajouté M. Eli.
"Les informations sont encore partielles en raison du manque d'accès téléphonique et on ne sait pas combien de lycéens ont été concernés par l'attaque", a-t-il dit.
Le nom du groupe islamiste signifie "l'éducation occidentale est interdite" par le Coran et les islamistes ont attaqué de nombreuses écoles dans le nord du Nigeria depuis le début de leur insurrection en 2009.
En septembre, 40 élèves au moins avaient été tués dans un collège d'enseignement agricole dans la ville de Gujba, dans l'Etat de Yobe. Des militants de Boko Haram avaient attaqué des dortoirs et tiré sur les élèves dans la nuit.
Yobe est l'un des trois Etats du nord-est du Nigeria placés depuis mai sous l'état d'urgence et où l'armée poursuit une vaste offensive contre le groupe islamiste.
Les violences se sont néanmoins poursuivies et plus d'un millier de personnes ont été tuées dans la région depuis cette date.
Boko Haram, classée parmi les organisations terroristes par le Nigeria et les Etats-Unis, dit combattre pour la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria à dominante musulmane.
La rencontre de Paris, du Groupe Consultatif pour le Sénégal, a répondu aux attentes. Et C’est avec un visage satisfait, serein et confiant, que le président Macky Sall s’est adressé hier soir à la presse internationale et aux médias sénégalais, dans les locaux de la Banque Mondiale qui, au cours d’une journée longue et particulière, a abrité la réunion technique entre l’équipe conduite par le chef de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.
Convaincus par la qualité, la pertinence et les axes ambitieux du Plan Sénégal Emergent (Pse), les bailleurs de fonds ont généreusement répondu aux attentes de la partie sénégalaise.
Venu défendre un plan et une vision économiques, le Président Macky Sall a obtenu, en termes d’engagements fermes, 3719 milliards de FCfa, soit le double de l’enveloppe de 1.853 milliards qui était attendue des partenaires au développement.
En soit, un magnifique succès a ainsi été obtenu sur les bords de la Seine par une équipe de compétences issues principalement du Ministère de l’Economie et des Finances, mais aussi des différents ministères techniques et de certaines structures gouvernementales.
Aujourd’hui, le Sénégal étant à la croisée des chemins du développement, le président Macky Sall a développé et défendu une vision économique qui a séduit les partenaires au développement qui, dans un bel élan de coopération, soutiennent les projets qui leur ont été présentés, dans un ensemble cohérent et une dynamique pertinente.
Le président Macky Sall a salué ce grand succès comme étant « celui de tous et de tout le Sénégal ». En effet, les 27 projets prioritaires inscrits dans le Pse sont vitaux pour l’économie sénégalaise et concernent des secteurs aussi variés que les infrastructures, l’électricité, l’agriculture, la santé, l’éducation et la formation, etc.
Leur forte capacité à influencer positivement et durablement l’économie nationale et leur fort potentiel de croissance en font des locomotives pour une croissance durable. Il est évident que le développement national ne peut, dans un contexte de mondialisation et de forte concurrence, continuer à souffrir d’un taux de croissance économique moins important que le croît démographique annuel.
L’ambitieux Plan Sénégal Emergent porté de mains de maître par le Ministre de l’Economie et des Finances et celui chargé du Budget, validé en amont de la rencontre de Paris par d’influents partenaires techniques et financiers, ne pouvait trouver meilleur écho dans la capitale française.
Le président Macky Sall a néanmoins, par delà cette appréciation de la confiance des bailleurs, soutenu avec conviction que « le Sénégal ne doit pas décevoir les espoirs ». Son message est clair : les importants financements doivent désormais ouvrir la voie à la création de richesses et d’emplois, pour un développement homogène et inclusif, au bénéfice des populations.
L’engagement des bailleurs a été certes très généreux, mais exerce une autre pression sur notre pays. Loin de verser dans l’autosatisfaction, le président Macky Sall indiqué hier, le ton grave, que l’étape la plus cruciale vient de s’enclencher avec la prochaine et imminente mise en œuvre des projets retenus au chapitre des financements de nos partenaires.
« Il m’appartient de veiller scrupuleusement à la bonne exécution de ce Plan Sénégal Emergent », a-t-il indiqué. Une unité spéciale sera mise en place, chargée du monitoring, du contrôle et du suivi de l’état d’avancement de chacun des projets.
C’est sur ce plan que notre pays a longtemps péché. Les nouveaux défis que portent les autorités sénégalaises, le Président de la République en premier, est donc de réussir la concrétisation de ces projets, dans les délais requis. Le Premier Ministre, le Ministre de l’Economie et des Finances, les ministères sectoriels concernés, etc., auront, chacun, une importante partition à jouer dans ce processus de mise en œuvre.
Les délais sont serrés, les attentes nombreuses en termes de création de richesses et d’emplois, dans des secteurs vitaux, à même de booster l’économie nationale.
De nouveaux défis, non moins importants que la mobilisation des ressources nationales et internationales, interpellent le Sénégal : développer et exhiber de réelles capacités concernant la mise en œuvre et la concrétisation de cette trentaine de projets du Pse qui, par les importants effets induits attendus, vont considérablement placer l’économie sénégalaise sur les rampes de l’émergence, c'est-à-dire sur les voies d’un développement cohérent, durable et endogène, faisant du secteur privé le moteur d’une croissance forte et soutenue, dont les fruits, à moyen et long terme, seront partagés et feront le bien être de populations laissées pendant longtemps en rade du processus de développement.
UN PAS VERS LA PAIX EN CASAMANCE
AVANCÉES DES DISCUSSIONS ENTRE DAKAR ET LA RÉBELLION
ROME, 25 fév 2014 (AFP) - Des avancées ont été réalisées dans les discussions entre les autorités sénégalaises et les rebelles de Casamance avec la signature de "mesures de confiance", a annoncé mardi à Rome la communauté Sant'Egidio, médiatrice dans ce long conflit touchant le sud du Sénégal.
Une délégation mandatée par le président Macky Sall, et une autre du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), mandatée par l'un de ses chefs militaires, Salif Sadio, ont débattu pendant deux jours, vendredi et samedi, au siège de cette communauté catholique proche du Vatican, dans le quartier romain du Trastevere.
"Dans un esprit constructif et de franchise", elles ont abordé le premier point de l'agenda adopté le 3 novembre dernier sous l'égide de Sant'Egidio et approuvé un document relatif aux "mesures de confiance mutuelle".
En vertu de ce document, il a été décidé de "rendre publique la position du gouvernement sénégalais qui a indiqué par écrit qu'il n'existe aucun mandat d'arrêt à l'encontre de Salif Sadio", membre de la frange la plus radicale du mouvement.
"Des mesures garantissant la libre circulation, dans le cadre des négociations de paix, de Salif Sadio et de ses mandataires" ont été acceptées.
Toujours dans le but de favoriser la confiance, les deux parties "se sont engagées à adopter un comportement qui puisse favoriser les négociations pour le retour de la paix en Casamance et réduire les souffrances des populations".
Les deux délégations ont convenu de continuer leur travail à Sant'Egidio "suivant des dates déterminées d'un commun accord".
Depuis l'élection de M. Sall en 2012, les tractations pour parvenir à une solution à ce vieux conflit ont semblé retrouver une dynamique, en dépit de difficultés persistantes.
Les rebelles du MFDC mènent dans cette région séparée du nord du Sénégal par la Gambie, un conflit indépendantiste depuis près de trente ans. La région a connu des périodes de troubles et de relative accalmie, en dépit de plusieurs accords signés entre Dakar et les rebelles.
La communauté Sant'Egidio s'est fait une spécialité des médiations discrètes un peu partout dans le monde. Elle est notamment connue pour avoir négocié un accord de paix mettant fin à la guerre civile au Mozambique en 1992. En décembre 2012, huit otages des rebelles de Casamance avaient été libérés grâce à son entremise.
REVOILÀ LES COUPURES D'EAU
SUSPENSION DE LA DISTRIBUTION À DAKAR JEUDI ET VENDREDI
Les villes situées sur l’axe Keur Momar Sarr/Pout, Dakar-ville, Dakar-banlieue et le département de Rufisque vont subir des perturbations dans la distribution de l’eau, les jeudi 27 et vendredi 28 février. C’est la Sénégalaise des eaux (Sde) elle-même qui en en a fait l’annonce hier, à travers un communiqué parvenu au journal Le Quotidien.
Mais, les services de communication de la Sde ont précisé que c’est «la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) (qui) procédera avec la société Degremont, au revêtement intérieur de la pièce en acier de l’usine de Keur Momar Sarr, le jeudi 27 février 2014».
Et que c’est à cause de ces travaux, que «la Sde procédera à l’arrêt de l’usine de Keur Momar Sarr». Ce qui aura comme conséquences des perturbations dans la distribution de l’eau aux dates indiquées ci-dessus.
«Les habitants des zones concernées sont invités à constituer des réserves d’eau durant cette période. Un dispositif d’approvisionnement par camions citernes sera mis en place.
La situation devrait revenir à la normale dans la soirée du samedi 1er au dimanche 2 mars 2014», lit-on encore dans le document.
La nuit n’a pas été longue pour Boy Niang 2 qui a réussi son examen de passage en prenant le dessus sur Baye Mandione, dimanche passé. Trouvé chez lui, hier, à la Cité Icotaf 1 de Pikine, le fils de De Gaulle revient sur son combat, avant de décliner ses ambitions.
«Il fallait le piéger et user de mon intelligence pour le battre»
«Je rends grâce à Dieu. Je remercie mes deux parents, mes supporters, coéquipiers et voisins. J’avoue que toutes les victoires sont belles, mais il y a certaines qui ont une saveur particulière. C’est le cas de celle-là que je viens d’enregistrer sur Baye Mandione. Il n’est pas n’importe quel adversaire. Donc ça
fait plaisir de le battre. C’est une victoire très spéciale pour moi. Je savais que je pouvais le battre, depuis que le combat a été ficelé. Pour ce combat, je pense que c’est l’aspect technique qui a été le plus déterminant. Il avait bien bossé, j’ai senti sa force lorsqu’on s’est accroché. Pour le battre, il fallait le piéger, en utilisant mon intelligence. C’était cela les consignes de mon staff. Je les ai appliqués à la lettre et Dieu m’a donné la victoire».
«Mandione a pu déjouer toutes mes actions…»
«Il m’a effectivement demandé de me fixer lors du combat. Mais j’avais reçu comme consignes de me déplacer et de le bouger. Et ça a payé. On m’a toujours dit qu’un lutteur ne doit pas ne doit pas faciliter les choses à son adversaire en le suivant dans sa stratégie, mais plutôt lui imposer sa propre stratégie pour l’aspirer et le battre. Quand j’ai eu l’ouverture, je l’ai exploitée. Baye Mandione est physiquement puissant, il a su déjouer toutes mes quatre actions grâce à sa force. S’il n’était pas physiquement prêt, il n’aurait pas résist é à mes assauts. Il a pu échapper au caxabal grâce à sa puissance physique. Il a de la résistance. On s’est bagarré lors de ce combat. Chaque combat nécessite une stratégie propre. Quand je me suis saisi de Baye Mandione, on était dans l’enceinte, c’est l’action qui a continué jusque derrière les sacs. Dans un combat, il faut s’attendre à tout. ».
«Je l’ai étudié mon adversaire»
«Comme mon adversaire l’a fait, moi aussi j’ai pris le soin de l’étudier. C’est bien normal, chacun étudie son adversaire à partir des images de ses derniers combats. Avant que le combat ne soit ficelé, j’étais aux Etats-Unis où je me suis bien préparé. J’étais prêt à combattre dès mon retour. Il y a eu 5 autres mois de préparation en plus. Mais tout ceci n’était que du bonus».
«Il y a eu une succession d’actions jusqu’à la chute»
«Le combat a, certes, duré trois minutes, mais c’est normal. En préparant un combat, je m’attends à tous les cas de figure. C’est pour cette raison que je fais tout pour être physiquement au top. La chute a eu lieu près des sacs, mais il n’y a eu aucun risque. Je précise au passage que parmi mes adversaires, seul Less 2 a chuté près des sacs. Toutes les autres chutes ont eu lieu bien loin des sacs. Il y a eu une succession d’actions jusqu’à la chute de Baye Mandione qui a lieu près des sacs».
«J’ai respecté à la lettre les consignes de mon staff»
«J’ai respecté à la lettre les consignes. C’est ce qui m’a valu cette victoire. Je sors d’une défaite et une sanction. Mais je rends grâce à Dieu. Je ne regrette rien de ce qui m’est arrivé la saison passée. Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu de près ou de loin. J’en ai tiré tous les enseignements».
«Eumeu m’a beaucoup soutenu dans ce combat»
«Eumeu Sène m’a beaucoup soutenu, même avant ce combat-là. Lorsque je purgeais ma peine, il me remontait le moral. A chaque fois, il m’appelait au téléphone pour me demander de le rejoindre et boire du thé avec lui. Il m’a bien recadré. Il me rappelait qu’il était resté 3 ans sans lutter. Je prie pour lui, afin que Dieu l’aide à vite se remette de sa défaite contre Modou Lô. J’avais très mal quand Modou Lô a battu Eumeu Sène. Je ne lui souhaitais pas la défaite. C’est un grand frère exemplaire».
Lac 2 ou Modou Lô ? «Je ne défie personne»
«Mon père a parlé sur le feu de l’action en réclamant ma revanche sur Zoss. Je ne vise pas Zoss. Quand on sort d’une belle victoire sur un adversaire d’un tel calibre, on vise plus coté que Zoss. Le fait qu’il m’est terrassé ne me fait rien. Parce qu’il a un palmarès de 8 défaites. J’ai fait mes preuves et je n’ai pas à répondre au défi de Garga Mbossé. Je suis jeune et l’avenir est devant moi. Je ne défie pas Garga, c’est lui qui me défie. Je ne vais pas baisser les bras, je vais reprendre mes entraînements rapidement. Lac 2 ou Modou Lô ? C’est mon père qui les a cités, moi je ne défie personne».
«J’ai eu une déchirure à l’adducteur»
«J’ai eu une déchirure à l’adducteur au moment de faire la technique de la chaise. Je me porte bien présentement. J’ai pris un comprimé et fait des massages. Je vais bien. J’ai encaissé un coup de Baye Mandione à l’oeil. C’est pour cela que je porte des lunettes. C’est normal, il faut parfois encaisser des coups pour bien amorcer une action. Il se dit que je suis limité en boxe ? (Rires) Ok, il n’y a pas de problème. Je suis un jeune athlète et je continue mon apprentissage sans me presser. Ca va venir après alors».
Papa Sow ? «Je ne le cite pas…je suis là pour tout le monde»
«Ceux qui soutiennent que je n’ai pas beaucoup de clés techniques ne me connaissent pas bien. La plupart de ces gens-là ont commencé à me suivre après que j’ai écumé les mbappat. Je ne cible personne et je serai prêt à affronter tout adversaire potentiel. Je m’entraîne et en attendant mon prochain adversaire. Je ne cite pas son nom (On lui a parlé de Papa Sow, Ndlr). Mais que ce soit lui (Papa Sow), vous Dembélé, ou un autre, je n’ai pas le choix. Je suis prêt à combattre contre l’adversaire qui sera devant moi».
«Ama Baldé peut battre Malick Niang»
«Tyson ne m’a pas appelé pour ce combat-là, mais je sais que tous les Pikinois souhaitaient ma victoire. Ama Baldé est un champion, il peut bien battre Malick Niang. C’est un athlète qui se donne à fond dans ses combats. Je suis convaincu qu’il est capable de le vaincre. Pour les conseils que je dois lui donner, j’attends de le voir».
«J’ai montré le visage du Boy Niang new look»
«Le Boy Niang 2 new-look que j’avais promis est arrivé. Celui qui gagne, qui fait le show et qui met l’ambiance. Mes supporters ne ciblent aucun adversaire. Je ne demande pas des cachets exorbitants, quand un promoteur veut mon combat et tombe d’accord avec mon staff, je suis prêt à lutter. Je ne suis pas difficile. Baye Mandione n’a pas perdu parce qu’il ne s’est pas lutter. Loin de là. C’est un bel athlète qui a une bonne puissance physique».
Parti pour recueillir 1853 milliards, le plan de développement initié par le Président Macky Sall a eu plus du double. Ce qui, de l’avis de tous les observateurs présents, est la marque d’un a priori très positif de la part de ses partenaires. Ce qui est interprété comme un bon signe donné aux investisseurs privés, qui doivent se réunir aujourd’hui avec les différents démembrements de la République pour rassembler plus de 1000 milliards de francs Cfa.
C’est une pluie de milliards qui s’est abattue hier dans le Macky, depuis Paris en France. Les Sénégalais qui se trouvaient au siège de la Banque mondiale, fonctionnaires, ministres ou même simples invités, avaient du mal à cacher leur jubilation à l’issue d’une séance-marathon avec les partenaires techniques et financiers, qui a commencé vers 9 heures et a pris fin vers 18 heures.
Le gouvernement sénégalais, qui était venu au Groupe consultatif pour avoir 1853 milliards de francs Cfa, en a finalement obtenu plus du double, soit 3729 milliards. Une victoire que le Président Macky Sall, qui a tenu à diriger la délégation de son pays, a voulu présenter comme celui de tout le pays, dans toutes ses composantes, gouvernement, opposition, Société civile.
Ce montant vient s’ajouter aux engagements en cours de 2056 milliards de francs déjà accordés par les bailleurs de fonds. L’Etat sénégalais, pour sa part, s’est déjà engagé à sortir de ses propres fonds, la somme de 4202,6 milliards. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le Sénégal compte pouvoir obtenir de diverses sources, environ 9988 milliards de francs pour réaliser les projets détaillés dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Les sommes que le Sénégal va consacrer à son programme de développement, à travers le financement du Plan d’actions prioritaires (Pap), représentaient 69% du budget initial. Les engagements des bailleurs institutionnels ayant dépassé les prévisions les plus optimistes, des ajustements seront certainement opérés.
Les sommes ainsi annoncées devront aller en priorité à la réalisation d’une matrice de projets, déclinée dans trois axes qui forment les piliers du Pse. Le premier de ces piliers est la transformation de l’économie pour la croissance et l’emploi. Il s’agira pour ce faire, de transformer la structure de l’économie par la modernisation de l’agriculture, le développement des infrastructures, la promotion de l’habitat social, entre autres, afin de, concomitamment, impulser l’emploi, surtout celui des jeunes.
Le second axe porte sur le développement du capital humain, par le renforcement de l’éducation et la formation. Il faudra aussi, dans ce volet, ne pas négliger la protection sociale ainsi que le développement durable. Le troisième axe, qui n’est pas des moindres, porte sur la promotion de la bonne gouvernance, le renforcement des institutions, la paix et la sécurité.
Même si cela n’a pas été dit, les résultats plus qu’encourageants ramenés par Macky Sall de son dernier séjour en Chine, ont fortement influé sur le cours de la rencontre avec les bailleurs institutionnels hier. Les personnes admises dans la salle de conférence de la Banque mondiale déclaraient toutes que cela donnait, à un moment, l’impression que les partenaires financiers rivalisaient entre eux pour savoir qui devait donner le plus d’argent au pays. Ce qui montre le niveau de confiance que suscite le pouvoir de Macky.
Le Président Sall a affirmé que cette confiance des bailleurs met la pression sur le pays et sur son gouvernement. Et dès le matin déjà, il assurait que rien ne le ferait reculer dans sa volonté d’assurer que ce financement sera utilisé à bon escient.
Et pour s’assurer de la réussite de ce plan, une cellule sera mise en place sous l’égide du Président. Selon les mots de Macky Sall lui-même, «nous mettrons en place une delivery unit au sein de mon cabinet, articulée aux services de la Primature et aux points focaux des ministères, pour assurer le suivi-évaluation du Plan Sénégal émergent, tant au niveau de l’orientation stratégique que du monitoring des projets».
Cette affirmation forte s’est ajoutée à la déclaration que cette cellule de monitoring comprendra aussi bien des fonctionnaires de l’Etat que des Sénégalais issus de la Diaspora. Ce qui rappelle que le cabinet Diisso, dont on se rappelle encore les faits d’armes dans le cadre de ce fameux Pse, avait souhaité prendre la tête d’une agence pour diriger le Pse. Une manière de revenir par la fenêtre ?
En tout cas, Abdoulaye Bibi Baldé, le ministre du Plan, déclarait pour sa part hier, en marge des sessions, que c’est dans la mise en œuvre des programmes que l’on pourra déterminer si le programme de suivi-évaluation marche efficacement.
Cet engagement des partenaires institutionnels augure d’un résultat tout aussi satisfaisant ce soir, à l’issue de la rencontre avec les investisseurs privés. On sait que dans ce cadre, le pays escompte intéresser suffisamment de partenaires, pour récolter 1111 milliards de francs sous forme de partenariats publics-privés (Ppp).