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3 mai 2025
LA TENDANCE BAISSIÈRE SE MAINTIENT
Les cas testés positifs ce, lundi, ont connu une baisse considérable. Ils sont passés de 40 le dimanche 27 septembre à 10 ce lundi 28 septembre 2020, sur un échantillon de 929 tests réalisés.
Les cas testés positifs ce, lundi, ont connu une baisse considérable. Ils sont passés de 40 le dimanche 27 septembre à 10 ce lundi 28 septembre 2020, sur un échantillon de 929 tests réalisés. Des chiffres assez faibles qui attestent que la maladie a pris la courbe descendante.
Parmi ces 10 nouveaux cas, 3 sont des contacts suivis, 1 cas importé répertorié à l’Aéroport international Blaise Diagne et 6 cas communautaires. Lesquels sont issus de la Hann-bel air, Kédougou, Khombol, Mermoz, Popoguine, Sicap Dieupeul. Les cas graves ont également connu une baisse. Ils sont, à ce jour, d’après le directeur de la prévention, El Hadji Mamadou Ndiaye au nombre de 14. Le nombre de guéris est également 100 fois plus nombreux que les cas déclarés positifs. Il y a eu 118 patients qui ont été déclarés positifs. Mais, il y a eu 1 décès qui porte le bilan macabre à 309.
A ce jour, 14919 cas déclarés positifs dont 12231 guéris et 2378 sous traitement. Le ministère de la Santé et de l’Actio sociale exhorte les sénégalais à respecter les mesures barrières.
IBRAHIMA NIANE, KREPIN DIATTA ET CHEIKHOU KOUYATE DECISIFS
Les joueurs sénégalais qui évoluent dans l'élite française, italienne, anglaise et belges se sont illustrés ce week-end en club
Les joueurs sénégalais qui évoluent dans l'élite française se sont illustrés ce week-end en club, lors de la cinquième journée du championnat. Metz a été accroché par Marseille de Pape Guèye (1-1). En Angleterre, malgré le but de Cheikhou Kouyaté, Crystal Palace s’est incliné devant Everton, (2-3). Du côté de la Belgique, avec l'absence de Youssouph Badji, le Club Bruges a compté sur le talent de Krépin Diatta pour arracher les points de la victoire devant Cercle Bruges. Alors qu'en Italie, Naples de Kalidou Koulibaly a laminé Genoa (6-0).
FRANCE : ET DE TROIS POUR IBRAHIMA NIANE
Après avoir battu Reims de Boulaye Dia lors de la précédente journée, Metz a partagé le point du nul devant Marseille, (1-1) ce week-end en cinquième journée de la ligue 1 française. Malgré l’ouverture du score par Ibrahima Niane à la 71’, (0-1), les Messins n'ont pas trouvé les ressources nécessaires pour conserver leur avance. Dans les ultimes minutes de la fin du temps règlementaire, Morgan Sanson remet les pendules à l'heure, (1-1). A noter que Habib Diallo, Pape Ndiaga Yade côté messins et Pape Guèye, côté Marseille ont fait leur apparition dans cette rencontre. En déplacement, Rennes a ramené la victoire contre Saint-Etienne, (3-0). Malgré l’absence de Mbaye Niang, les Bretons continuent leur parcours sans faute depuis l'ouverture de la saison. De son côté, Sada Thioub a participé à la victoire de Angers face à Brest (3-2). Titulaire, le milieu de terrain a livré une copie propre. Il a été remplacé à la 70’ minute. Dans les autres rencontres, Dijon d’Alfred Gomis a fait match nul devant Montpellier (1-1). Hier, Reims de Boulaye Dia a été défait par le Paris Saint-Germain de Gana Guèye, (0-2). Le milieu de terrain sénégalais n'a pas participé à cette rencontre pour cause de blessure.
ANGLETERRE : KOUYATE BUTEUR
En Premier League, Crystal Palace de Cheikhou Kouyaté a perdu ses premiers points en championnat. Face à Everton, les hommes de Steve Bill ont chuté (2-1). Malgré le but du capitaine des Lions, les Eagles se sont finalement inclinés à domicile. En championship, Ismaïla Sarr a fait ses débuts cette saison en championnat. Même si l’attaquant des Lions est resté muet lors de cette rencontre, il a beaucoup contribué à la victoire de Watford face à Luton Town (1-0).
SADIO MANE ATTENDU AUJOURD’HUI
Vainqueur le week-end dernier de Chelsea (2-0), Liverpool joue aujourd’hui face à Arsenal. Une rencontre qui s'annonce déjà difficile pour les hommes de Jürgen Klopp. Auteur d'un doublé, Sadio Mané sera attendu dans cette partie. Actuellement à la cinquième place du championnat, les Reds partent ainsi avec la faveur des pronostics.
KREPIN DIATTA BUTEUR
En Belgique, lors de la 7ème journée du championnat, le Club Bruges a conservé les trois points de la victoire face à Cercle Bruges (2-1). C'est Krépin Diatta qui a ouvert les hostilités en mettant les Gazelles sur la bonne direction. C'est la cinquième victoire du champion de Belgique en titre. A noter que son coéquipier Youssouph Badji était absent. En Serie A, Naples de Kalidou Koulibaly a laminé Genoa (6-0). Aligné dans la défense avec Manolas, le roc sénégalais a disputé toute la rencontre. Mais il n'a pas participé au festival de buts qui marque la deuxième victoire d'affilée de Naples qui occupe provisoirement la tête du classement.
LE POUVOIR JUDICIAIRE N’EST PAS INDEPENDANT
Babacar Guèye n’a pas fait dans la demi-mesure, samedi dernier, parlant de l’indépendance de la justice au Sénégal.
L’Université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAb) a bouclé sa série de panels organisés en prélude au Grand Magal de Touba. D’éminents intellectuels ont ainsi animé le dernier webinaire tenu samedi dernier parmi lesquels le constitutionnaliste Pr Babacar Guèye qui, à l’occasion, a beaucoup insisté sur l’importance d’une bonne administration de la justice pour garantir la paix, la sécurité et la stabilité sociale. Dans ce sillage, il a affirmé que le soi-disant indépendance de la justice sénégalaise est une tromperie.
Pr Babacar Guèye n’a pas fait dans la demi-mesure, samedi dernier, parlant de l’indépendance de la justice au Sénégal. A l’en croire, si on se fie à la Constitution, on se rend compte que le pouvoir judiciaire est reconnu véritablement comme un pouvoir à l’instar de l’Exécutif et du Législatif. Seulement, se désole-t-il, quand on regarde les textes qui l’organisent, malheureusement on va comprendre que ce soi-disant indépendance est une tromperie. «Le pouvoir judiciaire n’existe pas au Sénégal. Je me demande même si l’autorité qui existe en France et ailleurs existe au Sénégal. Le pouvoir judiciaire au Sénégal n’est pas indépendant », a regretté l’éminent constitutionnaliste. Il soutient d’ailleurs que c’est ce manque de liberté des juges qui explique le combat de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et de son président Souleymane Téliko. «Je crois que quand le pouvoir judiciaire au Sénégal aura réellement son indépendance, nous ferons un grand pas en termes de démocratie et d’Etat de droit », a déclaré Pr Guèye.
Auparavant, introduisant le thème du webinaire de l’UCAB «Paix, Sécurité et Stabilité sociale», Pr Babacar Guèye a indiqué qu’on ne pourrait aspirer à tout cela dans le Sahel que si l’on se fonde sur trois piliers parmi lesquels le respect du droit en matière de gouvernance. «Si on est dans un pays où les gens abusent du droit, où le fort domine le faible, cela peut être source de conflits. C’est pour cette raison que la justice doit protéger les plus faibles », a-t-il affirmé. Un autre pilier, selon lui, c’est la bonne gouvernance qui exige de la transparence, une efficacité dans l’évaluation des politiques publiques, une lutte ardente contre la corruption, et un combat pour un environnement saint. Et enfin, le dernier pilier, d’après le professeur Babacar Guèye, c’est la décentralisation qui permet de donner plus de pouvoir aux collectivités territoriales et de faire en sorte qu’il y ait une démocratie participative. C’est d’autant plus important que les gens vont se sentir impliqués dans la gestion de la cité. «Nos Etats connaissent très bien ces trois piliers ; mais cela ne les arrange pas parce qu’en les respectant, il ne pourrait y avoir de vols, de détournements et autres actes de mauvaise gouvernance. Malheureusement, nos gouvernants appliquent la politique du ventre : détourner, voler, etc. », a déploré le constitutionnaliste.
«NOTRE EXPERIENCE DE LA DECENTRALISATION, UN ECHEC»
Pour Monsieur Guèye, toutes ces tares sont dues au fait que nos Etats en Afrique sont hérités de la France et qu’ils ont été construits sous la forme d’un Etat jacobin. Il indique cependant que nos pays ne peuvent pas avancer et aspirer au développement tant qu’on ne renversera pas les perspectives. «On doit essayer de construire nos Etats autrement et faire en sorte qu’il y ait plus de décentralisation. Quand le pouvoir est dévolu réellement aux collectivités territoriales et que les populations locales participent à la gestion de la cité, je pense qu’on pourrait à partir de ce moment aspirer au développement », a expliqué Monsieur Guèye. A l’en croire, notre expérience de la décentralisation, entamée depuis le début des années 1990, n’est pas la bonne. Parce que, dit-il, une parcelle de pouvoir a été transférée aux collectivités territoriales sans moyens financiers, ni moyens matériels et encore moins des moyens techniques leur permettant de mettre en exécution leurs politiques. «Toutes les expériences de décentralisation en Afrique de l’Ouest sont des échecs. On doit mieux les renforcer si on veut que cela soit couronné de succès. On assiste à une décentralisation où tout quitte le haut pour venir vers le bas. Or, cela devrait venir du bas pour aller vers le haut», laisse entendre le constitutionnaliste.
«LE PROBLEME EN AFRIQUE, CE SONT LES DIRIGEANTS»
Par ailleurs, interpellé sur la culture de la paix dans nos pays, Pr Babacar Guèye affirme qu’il y a des pratiques au Sénégal qui consolident cela. Juste que, constate-t-il, le principal problème en Afrique, ce sont les dirigeants et un manque de leadership. «Il faut regarder le dénouement de la crise au Mali ; tout le problème à la base, c’est un manque de gouvernance et de leadership. Avec un chef d’Etat qui n’avait plus aucune légitimité, les Maliens ont eu le courage de le déboulonner en mettant en place un nouveau gouvernement. Espérons que le gouvernement de transition puisse accomplir la mission qui lui a été assignée», a souligné le constitutionnaliste. Sur le même sujet de la culture de la paix, la sociologue Dr Selly Ba laisse entendre que ce cousinage à plaisanterie est menacé dans les zones urbaines, notamment chez les jeunes. «Ils ne pratiquent plus ce cousinage à plaisanterie. Or, cela fait partie des piliers qu’il faut intégrer dans la politique éducative », soutient-elle. Poursuivant, Dr Ba indique que pour développer la culture de la paix, ces piliers comme le cousinage à plaisanterie doivent être intégrés dans les écoles et les maisons. Non sans dire qu’il faut impérativement que le Sénégal soit doté d’une politique de la famille pour l’intégrer dans les maisons. «Ce qui permet de construire la société et ses composantes. Il est temps qu’on bâtisse des individus, des hommes de valeurs épris de paix. Mais on se rend compte que nos Etats investissent uniquement sur les infrastructures : BRT par-ci, TER par-là, en oubliant les personnes qui doivent les utiliser doivent avoir une bonne éducation et être soucieuses du bien public », a conclu Dr Selly Ba à ce propos.
MANSOUR FAYE, L’OFNAC ET D’AUTRES SUJETS EN EXERGUE
Dakar, 28 sept (APS) – Le refus déclaré du ministre Mansour Faye de déférer à une éventuelle convocation de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et d’autres sujets occupent les journaux parvenus à l’APS, lundi.
‘’Si l’OFNAC me convoque, je n’irai pas. L’OFNAC n’a pas vocation à convoquer un ministre. Cela ne fait pas partie de ses compétences. En tant que ministre je ne répondrai pas’’, a notamment déclaré la veille, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale dans une émission diffusée sur la RFM, une radio privée basée à Dakar.
Une sortie publique largement commentée par la presse quotidienne à l’image du journal Enquête qui ne passe par quatre chemins : ‘’Mansour Faye invalide l’OFNAC’’, écrit-il à sa Une.
‘’Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale n’entend pas répondre à une convocation de l’OFNAC, dans le cadre de la gestion du fonds de riposte contre les effets du Covid-19. Si Mansour Faye explique que l’organisme n’a pas les prérogatives de convoquer un ministre les textes régissant la structure disent le contraire’’, soutient ainsi la publication dans ses colonnes.
‘’Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté (présidente de l’OFNAC)’’, relaie à son tour le quotidien L’Info en évoquant cette affaire partie de deux plaintes visant le maire de Saint-Louis auprès de l’OFNAC pour sa gestion de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence financée à partir de fonds publics (Force Covid-19).
Cette affaire est prétexte pour l’Observateur d’évoquer les ‘’failles’’ décelées dans les attributs ou prérogatives de l’OFNAC.
Crée le 28 décembre 2012, l’OFNAC peine à jouer pleinement son rôle de vigie de la bonne gouvernance, alors que le chef de l’Etat l’avait vendu comme efficace organe de lutte contre la corruption, pointe ainsi le journal qui prolonge le débat en donnant la parole à des spécialistes.
‘’L’OFNAC, un simple machin’’, ironise de son côté La Tribune qui montre de façon stirique Mansour Faye ignorant les interpellations de la présidente de l’OFNAC et coordonnateur du comité de suivi du fonds Force Covid-19 tout en courant pour répondre au président de la République assis sous un arbre.
Pendant ce temps, Sud Quotidien analyse l’attribution aux gouverneurs du pouvoir de valider des délibérations d’affectation ou de réaffectation de terre portant sur au moins 50 hectares.
Le journal parle d’un décret de la controverse en se demandant si le président de la République n’avait-il pas mis la charrue avant les bœufs dans sa volonté de lutter contre la spoliation foncière en permettant aux gouverneurs d’approuver les délibérations municipales.
Des administrateurs civils marquent leur étonnement de voir les gouverneurs déjà écartés du contrôle de la légalité par la suppression des régions comme collectivités territoriales, dans l’Acte 3 de la décentralisation, approuver des délibérations dans les circonscriptions administratives où ils n’ont pas la qualité de représentant de l’Etat, explique le journal.
La question foncière préoccupe également Le Quotidien à travers une enquête consacrée au déboisement et constructions sur la Bande des Filaos ;
"La bande des filaos Guédiawaye étouffe sous la pression démographique. Le seul espace d’extension pour ce département né en 2002, aiguise ses appétits, alors que la procédure pour accéder au foncier dans cette forêt classée n’est pas toujours respectée. Avec l’avènement de la VDN 3, les mairies, avec la complicité d’agents des domaines, du cadastre et des autorités déconcentrées, multiplient les délibérations au moment où le président de la République donne plus de pouvoirs aux gouverneurs, préfets dans l’affectation des terres’’, soutient ainsi la publication.
S’intéressant également à la décentralisation, +Source A+ révèle l’existence d’un rapport sur l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation sur la table du chef de l’Etat.
Le président de la République a maintenant à sa disposition un rapport portant sur l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation. Le cabinet d’experts choisi pour faire ce travail a fait à Macky Sall deux recommandations de taille : la création de grandes régions et la suppression de certaines communes, croit savoir le journal.
Pour sa part, Walf Quotidien plonge déjà dans l’ambiance du grand Magal de Touba, manifestation religieuse commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. Le journal publie notamment une interview du président de la commission communication et culture de l’évènement prévu le 6 octobre.
‘’Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la pandémie du Covid-19. On ne voudrait pas au sortir du Magal qu’il perde ne serait-ce qu’une place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba, la région de Diourbel comptabilise en tout 7 cas actifs’’, fait valoir Abdou Lahad Mbacké dit ‘’Gaindé Fatma’’.
Le Soleil, de son côté, replonge ses lecteurs dans l’histoire en proposant un reportage sur la localité d’Orkadiéré, ancienne cité des Satigi qui porte encore la mémoire des Deenyanke.
‘’Dynastie régnante du Fuuta de 1512 à 1776, les Deenyanke avaient fait d’Orkadiéré, situé à une soixantaine de kilomètres de Matam, sur la route de Bakel, leur fief (dans le nord du pays). Deux stèles l’une sur la place publique du village, l’autre à l’arrière-village, rappellent cet épisode’’, explique par exemple le journal.
C’EST UN ÉNORME GACHIS DE LAISSER CES JEUNES INOCCUPÉS
Venu dans le cadre du concept «Vacances agricoles patriotiques» (Vap), Ousmane Sonko a réitéré son appel à un retour à l’agriculture
Les jeunes du Pastef des départements de Louga et de Kébémer ont accueilli leur leader. Venu dans le cadre du concept «Vacances agricoles patriotiques» (Vap), Ousmane Sonko a réitéré son appel à un «retour à l’agriculture». Pour lui, c’est un gâchis de laisser les jeunes inoccupés.
La caravane du leader de Pastef était ce week-end dans les départements de Louga et de Kébémer. Dans ces localités, Ousmane Sonko a eu à visiter des champs entretenus par des militants de son parti, dans le village de Keur Samba, département de Louga. «C’était une visite de proximité, de supervision, de constatation de ce qui a été fait par les militants de Pastef, consécutivement à mon appel au retour à l’agriculture, dans le cadre du concept « Vacances agricoles patriotiques » (Vap). Le concept allie trois mots : vacances, agriculture et patriotisme. C’est une belle moisson», a déclaré Ousmane Sonko à la fin de sa visite. Pour le leader de Pastef, les jeunes doivent avoir une occupation. «C’est un gâchis de laisser tous ces jeunes qui sont en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels inoccupés ou de n’avoir comme occupation que des activités culturelles et sportives pendant la période des vacances. Et c’est pour cela que nous avons lancé cet appel à cette jeunesse à se mobiliser et retourner vers l‘agriculture. C’est l’essence même ou la base de tout système économique. Même pour faire de l’industrie, vous avez besoin d’un secteur agricole performant car l’essentiel de ce qui est transformé y est prélevé», a-t-il indiqué.
UN BILAN POSITIF A L’ETAPE DE LOUGA ET KEBEMER !
Lors de cette visite, Ousmane Sonko a tiré un bilan positif. «Les champs que nous avons visités ont été une initiative spontanée. Les jeunes se sont cotisés et se sont organisés. Et cela s’est fait dans presque tous les départements du pays. C’est le sens du pacte et du contrat que nous voulions avoir avec eux. Le don de soi pour la patrie. C’est le sacrifice que chacun de nous est prêt à consentir pour être sur les rails du progrès », dira-t-il. Alors que les «VAP» ont fini de gagner le pays, son initiateur estime que le projet n’est qu’à ses débuts. « Nous voulons contractualiser dès maintenant avec cette jeunesse, les orienter vers des activités qui servent à leurs parents, à eux et à la population. Ce concept a été suivi largement par les jeunes et les femmes. L’initiative des «Vap» est à l’année zéro. La première année va démarrer en 2021», a fait savoir Ousmane Sonko.
OBJECTIF DE 2 500 A 4 000 HECTARES POUR 2021
A en croire le leader de Pastef, cette initiative qui est à sa première phase s’étend sur trois ans. « Nous allons tirer expérience de tout ce qui s’est passé cette année pour travailler les huit mois à venir, afin de tout mettre en place en termes de matériel agricole, de semences et d’engrais pour multiplier par 10 les superficies qui ont été cultivées. Nous avons près de 450 ha, des surfaces de riz, de maïs, de mil, de sorgho, d’oseille et de pastèques cultivées par nos sympathisants à travers tout le pays. Notre objectif est de pouvoir faire 2 500 voire 4 000 hectares l’année prochaine », a-t-il déclaré, tout en assurant qu’ils vont continuer avec les cultures de contre-saison. Ousmane Sonko a profité de cette étape de Louga pour annoncer d’autres projets et pas des moindres. Il informe le lancement prochain de l’apiculture, de la pisciculture et de l’agriculture urbaine. «Nous allons lancer ce concept et mettre en compétition les communes pour voir qui va faire plus et mieux», renseigne le leader de Pastef.
LE SYNACOM ASSOMME DIATTA
Le Syndicat National des Agents de l’Administration du Commerce qui avait fondé beaucoup d’espoir sur la nomination d’Aminata Assome Diatta quant à sa capacité à mettre en œuvre les politiques commerciales se dit très déçu
La montagne a finalement accouché d’une souris. Le Syndicat National des Agents de l’Administration du Commerce (SYNACOM) qui avait fondé beaucoup d’espoir sur la nomination d’Aminata Assome Diatta quant à sa capacité à mettre en œuvre les politiques commerciales se dit très déçu. A les en croire, après un an passé à tête du Ministère du Commerce, ils constatent que tous les actes qu’elle a posés jusqu’ici annihilent, de plus en plus, tous les efforts consentis par les autorités et les agents du Département. A cet effet, les syndicalistes invitent l’Etat à plus de vigilance dans ses choix.
Le style managérial d’Aminata Assome Diatta récuse la morale. C’est du moins le sens du communiqué du Syndicat national des Agents de l’Administration du Commerce reçu hier à la Rédaction dans lequel il dénonce le tâtonnement et la gestion clientéliste et solitaire de leur ministre. Mieux, d’après le Secrétaire général et ses camarades, la «liquidation» du Directeur du commerce intérieur et du Secrétaire général du ministère s’inscrit en droite ligne dans cette logique. A titre illustratif, au sujet du clientélisme politique qui sévit au sein du ministère, le Synacom dénonce la nomination d’un photographe avec un titre de Conseiller technique du ministre dans un Département en charge du commerce. En outre, les syndicalistes fustigent la gestion solitaire du successeur d’Aliou Sarr qui, disent-ils, défient même les règles élémentaires d’un leadership orienté vers le progrès. «En effet, sa toute dernière trouvaille concerne la vague d’affectations de Commissaires aux Enquêtes Economiques basées sur ses humeurs du moment et sans aucune objectivité. Avec cette dame, la rancune, le copinage, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots de sa politique managériale, foulant au pied les règles élémentaires d’un bon fonctionnement d’une administration », accablent Adama Mohamed Mbaye et ses camarades. Ainsi, soulignent-ils, quand la compétence n’est plus un facteur de promotion des agents, le désordre devient la règle, détournant ainsi les agents de leurs missions régaliennes. Mieux, le comble de l’ironie, pestent-ils, ce sont les affectations, suivant une démarche « originale » et indiscrète, décidées par un groupe d’arrivistes et diffusées à travers les réseaux sociaux et non par le canal administratif habituel.
Revenant sur le limogeage de certains cadres du Ministère dont le Secrétaire Général du Ministère et le Directeur du Commerce intérieur, le SYNACOM regrette l’utilisation d’une méthode cavalière qui traduit une certaine arrogance érigée en règle de conduite. Ulcéré par le tâtonnement et la précipitation dont fait montre le Ministre du Commerce dans sa gestion de certains dossiers dans le but de donner un semblant de gages d’efficacité et de performances, les syndicalistes se réservent d’épiloguer sur les autres dossiers à travers lesquels son incompétence, son laxisme et son ignorance se sont révélés jusque dans les salons du Conseil des ministres. A titre illustratif, la gestion de la distribution du pain avec ses projets «JAYMA MBOUROU» et «JEGGUE» qui, disent-ils, sont voués à un échec retentissant car d’application impossible. Pour eux, le Ministre fait peser une menace sur la stabilité sociale par le biais d’une mesure illégale, inédite, unilatérale et sournoise. Il s’agit, selon le SG de Synacom et ses camarades, de celle qui vise à faire bénéficier à des non ayants droit des avantages portant sur le produit des amendes, pénalités, transactions et confiscations établies en matière de contentieux économique, au moment où les agents de la Direction du Commerce intérieur (DCI) sont engagés aux côtés d’autres administrations dans la lutte contre la COVID-19.
L’ETAT INVITE A PLUS DE VIGILANCE DANS LE CHOIX DES HOMMES
Après avoir mis à nu la gestion catastrophique du Ministre du Commerce, le Synacom invite d’une part l’opinion publique et d’autre partles autorités du pays à plus de vigilance dans le choix des hommes. « En effet, notre organisation est en phase avec tous les intellectuels qui invitent le président de la République, dans le choix de ses collaborateurs, à exercer son pouvoir discrétionnaire sur une liste restreinte de cadres rigoureusement sélectionnés », recommande Adama Mohamed Mbaye et ses collègues. Avant d’indiquer que cette démarche va aider l’Etat à éviter de mettre à la tête de nos administrations des personnes aussi étroites d’esprit. A cet effet, rappellent-ils, si la ministre était mue par l’intérêt général, les résultats engrangés depuis 2012 au titre de la veille sur le niveau de l’offre et en matière de négociations commerciales pouvaient être fortement renforcés. Au passage, ils n’ont pas manqué d’appeler les corps de contrôle, les autorités du Comité de suivi de la « Force COVID-19 » à dresser un bilan détaillé et justifié du fonds de riposte mis à la disposition du Département, à l’instar des autres ministères. Et enfin, pour faire face à la situation qui lui est imposée, le Synacom entend user de tous les moyens de droit pour le respect des acquis sociaux et la défense des intérêts de ses membres et du consommateur sénégalais.
JE N’IRAI PAS À L’OFNAC
Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, dit n’avoir pas de compte à rendre à l'OFNAC
Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, dit n’avoir pas de compte à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Invité du Grand Jury de Rfm, ce dimanche, 27 septembre, il est très clair, indiquant que si toutefois il est convoqué, il ne déférera pas à la convocation.
"Je ne serai pas à l’OFNAC. Parce que l’OFNAC ne peut pas convoquer un ministre. Si l’OFNAC me convoque, je n’irai pas. C’est cela la réalité, nous n’avons rien à nous reprocher."
En l’état, se défend-il, l’attribution des marchés du transport des vivres a été faite en toute transparence, concernant les plaintes déposées à son encontre à l’OFNAC.
"Ces plaintes-là, je les ai suivi à travers les média. En tout cas, je n’ai pas été convoqué. C’est du bruit pour rien du tout. Dans la plainte, semble-t-il, ils ont évoqué la question du transport des vivres. Je puis vous affirmer aujourd’hui que Diop SY n’a signé aucun contrat de prestation avec le ministère. Les gens pensaient qu’il y avait conflit d’intérêt. Non du tout. UCG faisait partie des prestataires de transport. Rien n’interdit à Diop SY propriétaire, que sa structure gérée par une autre personne de se présenter. C’est ça la réalité. Les gens se sont trompés malheureusement sur cette question. Donc, il n’y a aucun problème. Nous avons choisi plusieurs prestataires de transport. L’UCG n’était pas la seule, il y en a au moins cinq ou six".
UN ETUDIANT TUÉ À COUPS DE COUTEAUX
Ahyi Joël Célestin Philippe, étudiant, a été tué à coups de couteaux par des agresseurs. Le drame s’est produit vers 21 heures, samedi soir, vers la petite porte de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Ahyi Joël Célestin Philippe, étudiant, a été tué à coups de couteaux par des agresseurs. Le drame s’est produit vers 21 heures, samedi soir, vers la petite porte de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Une nouvelle qui attriste Mohamed Charababil, chef du département d’Agroforesterie à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, qui était d’ailleurs le président du jury lors de la soutenance de Master, en Agroforesterie à l’UASZ, du défunt. Dépeint comme "un jeune et brillant intellectuel".
"Ils ont mis fin au rêve de ce jeune homme plein de vertu et d’une belle intelligence reconnue de tous, pleure-t-il, dans les colonnes de Vox Populi. Ils ont mis fin à l’espoir de toute une jeunesse et de tout un peuple qui pouvait compter sur cet enfant exemplaire pour un avenir meilleur. Ils ont mis fin, avec un simple couteau, à l’espoir de ses deux parents dont il est le fils unique", pleure Il ajoute : "Je revois les visages rayonnants de joie de ses parents lors de sa soutenance de Master en Agroforesterie à l’UASZ, le 17 janvier 2020. J’étais le président de son jury et je n’oublierais pas le témoignage de son père sur les qualités humaines de son unique fils. Ahyi a eu son diplôme avec la mention très bien, rien d’étonnant il a été toujours major de sa promotion depuis la Licence 1 en Agroforesterie jusqu’au Master. Ces lâchent ne connaissent rien de tout ça. Ils ont juste vu sa petite sacoche en bandoulière et pensaient s’enrichir avec quelques pièces de monnaies qui s’y trouvaient. Pour cela, ils lui ont ôté sa vie. Malheureusement vu la fréquence de ce genre d’incident, il semble que ce pays se contente de regarder sa jeunesse verser dans le banditisme, la drogue et à tuer leurs frères et sœurs pour 1000 F CFA au moins. Si on ne se réveille pas de notre sommeil de lion, ça ira de pire en pire. Je ne parle pas de politique, c’est juste le cri de cœur d’un professeur anéanti par le tragique assassinat d’un de ses brillants et valeureux étudiants. Si un de ceux qui me lisent est proche de ceux qui nous dirigent, dites-leur que c’est dur pour nous de vivre ça, que nous avons peur pour nos étudiants, nos enfants, et la jeunesse de notre pays, et que ce pays et sa jeunesse ne méritent pas ce sort".
LA RÉINSERTION DES DÉTENUS PAR L’AGRICULTURE
La Maison d’arrêt de Louga offre à ses pensionnaires majeurs en fin de détention et ayant une bonne conduite, l’opportunité de préparer leur réinsertion sociale
Louga, 28 sept (APS) - La Maison d’arrêt de Louga offre à ses pensionnaires majeurs en fin de détention et ayant une bonne conduite, l’opportunité de préparer leur réinsertion sociale à travers des activités champêtres volontaires et rémunérées.
A l’entrée de la ville de Louga, sur la partie faisant face aux installations d’une usine de produits industriels et agricoles s’étendent des champs à perte de vue. C’est ici que ces détenus ont l’occasion d’exercer des activités champêtres.
De loin, on aperçoit de chaque côté des groupes d’individus qui travaillent activement. Ils sont en train de récolter les premières productions de niébé et d’arachide.
L’on se croirait presque dans le cadre de travaux ordinaire, mais à l’approche, des gardes pénitentiaires attirent l’attention. Ils sont en train de surveiller des détenus de la Maison d’arrêt de Louga en plein travaux champêtres.
Certains détenus baissent la tête à notre passage tandis que d’autres s’activent bruyamment et se perdent parfois au milieu des cultures qui dépassent leurs genoux. C’est dans ce champ 10 ha qu’ils préparent leur réinsertion sociale à la fin de leur détention.
’’Nous sommes là aujourd’hui, pour la première récolte de niébé et d’arachide de ce champ d’une superficie de 10 ha. Ces terres appartiennent à la MAC de Louga. C’est une activité de préparation à la réinsertion sociale des détenus’’, a expliqué l’inspecteur régional de l’administration pénitentiaire de Saint-Louis et Louga, Serigne Cheikh Bakhoum.
Selon M. Bakhoum, la MAC exploite ce champ ’’pour permettre aux détenus de s’occuper et de lutter contre l’oisiveté à l’intérieur des établissements pénitentiaires, mais leur permettre d’avoir un pécule pour qu’à leur sortie, ils puissent investir en milieu ouvert’’’.
’’Les ventes issues de cette récolte seront divisées en deux parties. 80% seront destinés aux détenus et 20% à l’amortissement du matériel. Sur ces 80%, les 1/3 reviendront à l’établissement pénitentiaire et les 2/3 aux détenus’’, a-t-il fait savoir.
’’Nous en sommes à notre deuxième année d’exploitation. L’année dernière la pluviométrie n’était pas bonne et nous avions fait une faible production. Mais cette année, nous espérons faire de bonnes récoltes’’, a-t-il dit.
Se porter volontaire, avoir une bonne conduite
Selon l’inspecteur Bakhoum, 30 détenus ont été sollicités pour l’activité du jour, mais seule une dizaine est présente régulièrement. Ils sont sélectionnés suivant des critères bien définis.
’’Nous ne prenons pas n’importe qui, mais des détenus majeurs, condamnés définitifs et volontaires. Le volontariat est important. Il ne s’agit pas de faire du travail forcé. Ce sont les détenus eux-mêmes qui se portent volontaire. Il doit aussi avoir une bonne conduite et faire preuve de gage sérieux de réadaptation sociale’’, a-t-il expliqué.
Pour Serigne Cheikh Bakhoum, c’est ’’un devoir’’ pour la société d’apprendre un métier au prisonnier pour sa réinsertion sociale après sa détention.
’’Les prisons regorgent de potentiels qui doivent être exploités. Il y a une main-d’œuvre pénale disponible, jeune rigoureux et en bonne santé, disciplinée. Et pour relever le défi en matière de sécurité alimentaire, nous pouvons faire de la prison le fer de lance de cette politique’’, a estimé Bakhoum.
Cependant, il a précisé, il revient à l’Etat d’appuyer les MAC en matériel agricole tandis que les collectivités locales peuvent mettre les terres à leur disposition.
’’Les collectivités locales doivent lever tout ce qui est stigmate. Les détenus ont vocation de venir un jour dans la société’’, soutient M. Bakhoum qui plaide aussi le partenariat public-privé.
’’Nous tendons la main au secteur privé. Il y a un fort potentiel en prison pour pouvoir réaliser ce qu’on appelle les projets à forte intensité de main-d’œuvre pénale’’, a-t-il souligné.
Réalisations et perspectives
La maison d’arrêt propose plusieurs activités en saison sèche et en saison des pluies, selon son directeur.
’’Durant la saison sèche, nous faisons des activités de maraîchage , de jardinage. L’aviculture est aussi pratiquée, nous avons un poulailler de mille sujets au niveau de la MAC’’, a dit le Lieutenant, Sidy Sall.
’’Un détenu qui est condamné à un an s’il fait un mois, il a épuisé son capital de sommeil qui était en lui, on essaie de l’occuper et de libèrer son esprit et lui permettre d’avoir un pécule pour qu’à sa sortie, il puisse investir dans d’autres secteurs’’, explique-t-il.
Serigne Cheikh Bakhoum rappelle que l’inspection régionale de l’administration pénitentiaire s’étend sur les établissements pénitentiaires de Saint-Louis, Louga Linguère, Dagana et Podor.
’’Ici à Louga, nous faisons de l’agriculture, de l’aviculture, maraîchage . Les femmes font de la teinture et couture et les mineurs font l’enseignement’’, a dit M. Bakhoum.
A Saint-Louis, a-t-il poursuivi, les détenus font de la pisciculture, de l’aviculture. D’ailleurs, 25 d’entre eux ont bénéficié grâce à une convention signée avec le 3FPT, d’une formation en menuiserie bois.
A Podor, l’inspection régionale développe une activité rizicole. Une convention a été nouée avec un GIE pour exploiter trois hectares de riz. A Dagana aussi, les détenus exploitent un champ.
’’Nous voulons gagner en envergure. Nous avions signé une convention avec la SAED et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) pour disposer de terres au niveau des collectivités locales et bénéficier de l’accompagnement de l’Etat’’, informe M. Bakhoum.
L’administration veut développer de projets, cette année, dit-il.
’’Avec le ministre de la Justice, nous avons un projet de faire de l’embouche bovine à Louga. Nous allons faire venir des vaches de la Hollande’’, explique-t-il.
En détention depuis quelques années, Bath Gueye a l’opportunité de préparer sa réinsertion grâce à ces activités champêtres.
’’Le travail se passe bien et nous remercions les gardes pénitentiaires. Nous travaillons en toute tranquillité sans aucune pression. L’année dernière, j’étais là et cette année je suis revenu. S’il y avait une quelconque difficulté, je ne serai pas venu puisque c’est une activité volontaire’’, explique-t-il.
Cette activité revêt une grande importance pour lui et ses codétenus, car étant payés après chaque vente.
’’L’argent gagné, nous le gardons pour préparer notre sortie. C’est ici que j’ai appris le métier d’agriculteur et cette année j’encadre les nouveaux venus’’, dit-il.
Iba Ndiaye, un autre prisonnier abonde dans le sens. ’’Je suis très content. Grâce à cette activité, nous avons la possibilité de sortir, de travailler et de mettre de côté de l’argent. C’est un plaisir pour nous de mener cette activité’’, soutient le détenu qui est à un mois de la sortie après deux années de détention.