Un Sénégalo Suisse du nom d’Aiman Steiner, accuse des agents de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) de lui avoir demandé la somme d'un million de F CFA pour la confection de deux cartes d'identité nationales (Pour lui et sa sœur).
Dans deux vidéos reprises par nos confrères de Seneweb, Aiman Steiner, basé en Espagne, explique comment des agents de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) ont tenté de lui soutirer un million de F CFA. «Depuis le 14 juin 2018, ma sœur et moi avons déposé une demande pour obtenir des cartes nationales d'identité sénégalaises auprès du Consulat sénégalais de Madrid. Chaque fois qu’on appelle au Consulat pour vérifier si les cartes sont sorties, ils nous disent : ‘Pas encore’. Neuf mois après, le Consulat nous a demandé de contacter la DAF pour savoir quel est le problème. On a contacté la DAF via l’hôtel de police», a confié le Sénégalo-Suisse. Avant d’ajouter : «Quand nous avons appelé l'hôtel de police de Dakar, un certain monsieur Seck a pris l'appel. Je lui ai communiqué nos données personnelles. Ainsi, il nous a mis en rapport avec un de ses collègues qui travaille à la DAF, M. Mangane. Ce dernier nous apprend que nos cartes n'ont pas encore été validées, et pour que cela soit fait, il fallait contacter monsieur Thiam. Ce dernier m'a dit : ‘Tu m’envoies 1500 euros, l’équivalent d’un million de francs CFA pour avoir les cartes. Sinon, vos dossiers seront rejetés’. J'ai refusé cette forme de corruption. Il nous a parlé comme un bandit. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas reçu nos cartes».
Aly Ngouille exige toute la lumière sur cette affaire
Ensuite, Aiman Steiner dit avoir contacté une dame qui lui a dit : ‘Oui les cartes sont sorties, elles sont au Consulat sénégalais à Madrid’». «Quand on est allé làbas, ils nous ont dit : ‘Non, elles ne sont pas encore arrivées’. J’ai aussi contacté le ministère de l'Intérieur. Quand j'ai appelé, le standardiste, C. Ndiaye, m'a demandé de lui envoyer la somme de 200 000 francs Cfa pour valider nos cartes d'identité». La dernière personne qu’il a eu à contacter, à l’en croire, est «monsieur A. Touré qui travaille au ministère des Affaires étrangères». «Il m'a clairement fait savoir que nos cartes d'identité n'ont même pas encore été saisies», se désole-t-il. Aiman Steiner - qui dit être sénégalais de par sa mère - voulait investir au Sénégal. «Malheureusement, la corruption et les escrocs dans l'administration freinent l'élan de beaucoup de personnes qui veulent développer et créer des emplois au Sénégal», dénonce le Sénégalais-Suisse. Joint par Seneweb, Fiacre Badiane, le nouveau patron de la DAF, a révélé que le ministère de l'Intérieur a donné des instructions à la police judiciaire pour qu'une enquête soit ouverte afin de tirer au clair ces graves accusations de corruption.
LA MAJORITE ATTEND DE SE CONCERTER POUR DONNER SON AVIS
Le duo Pr Babacar Guèye-Mazide Ndiaye sont proposés pour diriger le dialogue
Adama Aïdara KANTE (Vox Populi) |
Publication 18/05/2019
Après les avancées significatives notées en ce qui concerne le dialogue politique, avec l’acceptation par la majorité, de la demande de l’opposition consistant à mettre en place une Commission cellulaire indépendante, la société civile a pris la balle au rebond.
Depuis avant-hier, elle a, par la voix de Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’ONG 3D, proposé le duo Pr Babacar Guèye-Mazide Ndiaye, assisté d’universitaires. «Le professeur Babacar Guèye avait dirigé la Commission cellulaire ayant mené à la mise en place de la CENA (Commission électorale nationale autonome). Le doyen Mazide Ndiaye a eu à diriger le Comité de veille en 2011. Au-delà, les deux personnalités dirigent actuellement la plateforme de la société civile pour les élections», a-t-il expliqué.
Une proposition qui a reçu l’assentiment du Front de résistance nationale (FRN), qui regroupe l’essentiel des partis de l’opposition. Ladite entité dit n’avoir aucune objection à faire par rapport à cette proposition qu’elle trouve pertinente. Du côté de la majorité, on attend de se concerter avant de prononcer. «Je voudrais faire une première précision sur la dénomination du cadre. Nous avons dit à la concertation (jeudi) que la majorité est d’accord pour que le Comité qui réalise le dialogue politique soit dirigé par une ou des personnalités indépendantes. Mais, nous ne savons pas exactement quel est le contenu qu’on est en train de mettre dans cette Commission cellulaire», a déclaré, hier, Cheikh Sarr, plénipotentiaire de la majorité présidentielle, sur la RFM.
A l’en croire, ils sont d’accord sur la proposition de nommer la structure Cadre de concertation sur le processus électoral. Et d’ajouter : «Nous connaissons le Pr Babacar Guèye et Mazide Ndiaye pour tout ce qu’ils ont fait pour ce pays-là. Sur la matière politique, nous travaillons ensemble de manière permanente. Mais, je ne peux pas me prononcer sur eux, parce qu’il n’y a pas encore de réunion de la majorité pour apprécier ces personnalités. On n’a pas de fixation. La majorité est dans les dispositions de dialoguer».
MACKY SALL, A L’EPREUVE DES CONCLUSIONS
A l’image du président Diouf qui a appliqué la trentaine de points d’accord issus du dialogue de 1992, avec comme résultat le “Code consensuel“ Kéba Mbaye, l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall est mis à l’épreuve
Une des conditions posées par le Front de résistance nationale (Frn) pour prendre part au dialogue politique, reste l’engagement écrit du président de la République, Macky Sall, d’appliquer les conclusions qui sortiront des concertations pilotées par une commission cellulaire dirigée par une personnalité neutre. A l’image du président Diouf qui a appliqué la trentaine de points d’accord issus du dialogue de 1992, avec comme résultat le “Code consensuel“ Kéba Mbaye, l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall est mis à l’épreuve.
Va-t-il, oui ou non, accepter de prendre l’engagement d’appliquer l’ensemble des points d’accord issus du dialogue politique dirigé par la commission cellulaire qui sera pilotée par une personnalité supposée neutre ? La question mérite tout son pesant quand on sait qu’une telle démarche adoptée en 1992 par le président Abdou Diouf avait permis d’apaiser le climat politique, tendu à l’époque par différentes crises. En effet, coincé par la crise universitaire, à savoir l’année blanche de 1988, celle diplomatique avec les tensions avec la Mauritanie voisine en 1989, ou encore celle politique avec le boycott des élections municipales par l’opposition, le président Diouf avait affiché, après 1991, la volonté d'adapter le pays et le Parti socialiste (Ps) aux exigences d'une démocratie «moderne». A cet effet, il désigne le juge Kéba Mbaye, accepté par les autres acteurs politiques, pour diriger la Commission cellulaire, entouré de quelques experts triés sur le volet, afin de mener les concertations politiques sur le processus électoral.
Après plusieurs semaines d’âpres discussions émaillées d’empoignades et de confrontations, même si les acteurs ont eu des points de désaccord, notamment l'incompatibilité entre la fonction présidentielle et la fonction de chef de parti, ou encore l'instauration d'un Sénat, des initiatives proposées par l’opposition, il n’en demeure pas moins qu’une trentaine de points d’accord a été retenu et appliqué intégralement par le président Diouf. Pour ces concertations politiques à venir, l’opposition dite «significative» a obtenu du régime l’acceptation de la mise sur pied d’une Commission cellulaire neutre. Certes, ladite ouverture du régime milite en faveur de décrisper le climat politique marqué par un manque de confiance entre les acteurs politiques, l’équation réside toutefois sur l’application des résultats issus de ce dialogue politique. Une demande de l’opposition qui, du reste, parait légitime au regard du sort réservé aux travaux de la Commission nationale des réformes institutionnelles (Cnri). L’on se rappelle que l’actuel président, Macky Sall avait tiré le Professeur Amadou Makhtar Mbow de sa retraite, pour lui confier la Cnri avec un budget de 700 millions.
Mieux, en confiant au président Amadou Makhtar Mbow cette responsabilité, il lui a donné des termes de références qui devaient guider le travail de la commission pour le rééquilibrage des institutions, mais aussi pour des principes liés à l’efficacité du service public, à la gouvernance et à la transparence. Même si les attaques par presses interposées n’avaient pas manqué contre la Cnri, notamment sur sa pertinence, sa légitimité ou son efficacité, il reste évident qu’aucun désaccord n’existait sur les termes de référence de la Cnri. Hélas ! Le travail fait durant plus de 6 mois sera rangé au tiroir. La raison, la Cnri aurait outrepassé les termes de référence qui lui avaient été fixés par le président.
Selon certains quotidiens qui avaient cité les propos tenus par le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec ses alliés de Macky 2012, en septembre 2014, Macky Sall aurait soutenu «n’avoir jamais demandé à la Cnri de proposer une nouvelle Constitution, mais juste de réformer des dispositions de l’actuelle charte fondamentale». Par conséquent, juste quelques aspects ont été puisés des travaux du Professeur Mbow pour faire partie des points du référendum de 2016. Qu’adviendra-t-il des conclusions de ces concertations politiques. Mystère et boule de gomme !
LA CLASSE POLITIQUE RECHERCHE SON MESSIE
A peine la majorité a-t-elle lâché du lest au sujet de la demande de l’opposition de créer une commission cellulaire et de désigner une personnalité indépendante pour conduire le dialogue, que la question du profil de ce dernier se pose
A peine la majorité a-t-elle décidé, dans le cadre des concertations sur le processus électoral initiées la semaine dernière en prélude au dialogue national prévu le 28 mai prochain, de lâcher un peu du lest au sujet de la demande de l’opposition d’une personnalité indépendante et de la mise en place d’une commission cellulaire devant conduire ces concertations, voilà qu’une autre question se pose. Il s’agit du profil de cette personnalité indépendante devant présider ces pourparlers autour du processus électoral. Interpellés hier, vendredi 17 mai par Sud quotidien, Moussa Sarr, porte-parole de la Ligue démocratique, Daouda Guèye, porte-parole du Grand parti et Babacar Ba, porte-parole adjoint du Parti Rewmi semblent adopter le même avis autour du profil du futur patron des concertations politique.
DAOUDA GUEYE, PORTE-PAROLE DU GRAND PARTI : «Nous ne faisons pas de fixation sur telle ou telle personne »
«Je pense que nous avons déjà décliné le profil de la personnalité qu’on voudrait voir diriger les concertations, notamment dans le courrier que le Front de résistance nationale a adressé au ministre de l’Intérieur mais aussi dans les différentes requêtes que nous avions formulées et dont la non prise en charge a fait que nous n’avons pas participé aux différents dialogues organisés par le régime en place. Mais, maintenant que le pouvoir a compris que la gestion d’un pays ne se fait pas seulement sur la base d’un rapport de forces et qu’il faut s’asseoir autour de la table pour discuter, nous nous réjouissons de cette décision tout en félicitant les membres de l’opposition et de la société civile qui ont porté ce combat. Je rappelle au sujet de ce profil que nous avions toujours dit, que la personnalité doit être une personne dont on ne connait aucune affiliation politique, il doit être quelqu’un avec de hautes qualités mais aussi qui peut conduire les discussions en toute indépendance et à équidistance des différentes stations politiques. Pour ce qui est des personnalités citées par certains acteurs de la société civile, je dois dire qu’on les connait tous puisqu’ils ont toujours pris part au processus électoral tout en gardant une certaine neutralité transcendant des chapelles politiques tout en jouant un rôle d’observation qui fait qu’aujourd’hui, on ne peut rien leur reprocher. Mais, encore une fois, je précise que nous ne faisons pas de fixation sur telle ou telle personne. Ce qui nous intéresse, c’est le profil pour voir si ces personnes répondent ou non aux critères que nous avons établis dans le cadre du Front de résistance nationale.
MOUSSA SARR, PORTE-PAROLE DE LA LIGUE DEMOCRATIQUE : «Nous avons dans ce pays suffisamment de personnalités capables de diriger les concertations… »
«Je me félicite tout d’abord de la décision de tous les acteurs politiques : majorité comme opposition de répondre à l’appel au dialogue. Nous sommes en démocratie et le dialogue doit être permanent parce qu’il est consubstantiel à la démocratie. C’est pourquoi nous avons toujours demandé à l’opposition de répondre aux différents appels au dialogue pour discuter avec la majorité de toutes les questions qui interpellent la démocratie sénégalaise. Cela dit, je voudrais également me féliciter de la décision de mettre en place un comité de pilotage de ce dialogue. J’ai également vu dans la presse des propositions de noms pour diriger ce dialogue mais pour le moment, je me réserve de proposer tel ou tel sénégalais pour être le coordonnateur du comité de pilotage.
En revanche, je pense que nous avons dans ce pays suffisamment de personnalités capables de diriger les concertations jusqu’à terme. Nous en avions de par le passé au niveau des Assises nationales : le professeur Amadou Makhtar Mbow a eu à diriger ces concertations pendant un an. Plus récemment, nous avons eu son excellence l’ambassadeur Seydou Nourou Ba et il y a eu d’autres personnalités qui ont dirigé à tel ou tel moment de notre histoire politique des concertations. Donc, il ne manque pas dans ce pays des hommes et des femmes capables de piloter des concertations en vue. Le plus important pour nous, c’est d’être d’accord sur le profil de celui qui va diriger et sur sous rapport, celui qui sera désigné devra avoir un vécu autrement dit, une expérience du champ politique sénégalais, il doit également être pondéré, efficace et de niveau intellectuel et d’une expérience qui lui permettent de piloter ces concertations. Il devra également être capable de faire preuve d’une bonne écoute pour s’imprégner des politisions des uns et des autres et d’une égale distance de tous les acteurs politiques».
BABACAR BA, PORTE-PAROLE ADJOINT DU PARTI REWMI : «Le Frn se réunira le moment venu pour statuer et donnera sa position»
«Comme j’ai eu à le dire lors de mes précédentes interventions, le Front de résistance nationale se réunira le moment venu pour statuer et donner sa position sur toutes les questions relatives à ces concertations, y compris celle concernant la ou les personnalités qui constitueront la commission cellulaire. Mais pour le moment retenez que ce n’est pas encore le cas.»
AU-DELA DES CHIFFRES !
Les performances dont le directeur général du Pad Aboubacar Sédikh Bèye a fait état avant-hier, jeudi, avec un bénéfice de 9 milliards de francs Cfa sont loin de la réalité.
En conférence de presse avant-hier, jeudi 16 mai, le directeur général du Port autonome de Dakar a livré les chiffres obtenus par la société portuaire pour l’année 2018. Dressant un bilan reluisant du port, il a fait savoir que la société a réalisé un bénéfice de 9 milliards de francs CFA avant impôt. Certains opérateurs qui s’activent dans le secteur portuaire trouvent que ces performances sont loin de la réalité. Selon eux, contrairement à ce que dit Aboubacar Sédikh Bèye, le port aurait fait perdre à des opérateurs des pénalités estimées à 15 millions de dollars.
Les performances dont le directeur général du Pad Aboubacar Sédikh Bèye a fait état avant-hier, jeudi, avec un bénéfice de 9 milliards de francs Cfa sont loin de la réalité. Contrairement à ce que fait croire le directeur général, l’entreprise portuaire traverse aujourd’hui une crise. C’est du moins l’avis de certains opérateurs qui ont relevé que le port a fait enregistrer durant l’année 2018 des pertes estimées à 15 millions de dollars, soit 9 milliards de francs Cfa. «L’année dernière, il y a une quinzaine de milliards de dollars perdus par les opérateurs. Et d’ailleurs, les plus impactés sont les cimentiers. Aujourd’hui, le port de Dakar est un vrai problème et les opérateurs souhaitent vivement pour que le port de Sendou démarre demain et qu’il soit capable de prendre en charge l’ensemble des flux vaques qui vont décongestionner le port de Dakar. En ce moment, le port pourrait retrouver sa compétitivité. Mais dans les trois années à venir, il n’y a aucune solution envisageable », ont indiqué différentes sources.
Selon eux, le bilan dressé par le directeur général du Pad Aboubacar Sédikh Béye est loin d’être exhaustif. « Quand on fait le bilan du port, il faut être exhaustif. On ne peut pas seulement s’arrêter à faire un focus sur les états financiers d’une structure qui a aussi un impact transversal de notre économie. On peut dire qu’ils ont peut-être gagné de l’argent mais en même temps ils en ont fait perdre aux autres. Même si le port était capable de régler ces problèmes-là, nous n’aurions pas pu perdre dans l’année 15 millions de dollars », se désolent certains. Pour eux, les performances d’un port s’apprécient non seulement par rapport aux résultats financiers mais aussi en comparaison avec l’impact que ce port a sur les autres activités. «Quand on fait un bilan économique des performances du port, on ne peut pas faire abstraction de l’impact des contreperformances du port sur la communauté des utilisateurs. Aujourd’hui, quand on regarde seulement les importateurs de produits vraques au Sénégal, on parle d’une quinzaine de millions de dollars de pénalité en 2015, soit 9 milliards de francs Cfa», font-ils part.
Poursuivant, ils confient: «on a créé toutes les conditions pour que l’accès au port soit complétement privatisé et rendant plus difficile les gros flux. Pour le moment il n’y a aucune solution technique possible. Chacun planifie ses approvisionnements dans l’année en fonction de ses contraintes d’exploitation et des enjeux par rapport à son propre budget ». Selon nos interlocuteurs, le dynamisme d’un port se mesure également par la mise en place d’un plan d’extension et d’investissement de massifs. «Quels sont les investissements sur de nouvelles installations, de nouvelles infrastructures en dehors de Dubai Port World ? Donc, où sont les plans de développement et gestion du port ? Il n’y en a pas ! Il faut que les gens sachent que le port est un problème plutôt qu’une structure qui apporte des solutions», ont-ils tenu à relever.
LE SENEGAL REMPLACE LA GUINEE
Ainsi en a décidé le Conseil disciplinaire de la CAF, lors de sa réunion tenue le 12 mai dernier sur l’affaire dite de fraude supposée sur les âges des joueurs Ahmed Tidiane Keïta et Aboubacar Conté lors du match Sénégal-Guinée du 18 avril 2019
Les «Lionceaux» du Sénégal vont danser la «samba» à la place du «Syli» Cadets. Ainsi en a décidé le Conseil disciplinaire de la CAF, lors de sa réunion tenue le 12 mai dernier sur l’affaire dite de fraude supposée sur les âges des joueurs Ahmed Tidiane Keïta et Aboubacar Conté dans le cadre du match Sénégal-Guinée du 18 avril, au tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations U17 (Tanzanie). La Guinée ne sera non seulement pas au Brésil, mais elle sera aussi privée des deux prochaines CAN de cette même catégorie. Prise en flagrant délit, la Féguifoot a pourtant décidé d’introduire un recours auprès de la commission de recours de la CAF.
L’information livrée en exclusivité hier, vendredi 17 mai, par le journal Sud Quotidien, a créé une onde de choc en Guinée où certains responsables ont même tenté de nier l’évidence. Mais, c’est peine perdue. Pour cause, une copie est disponible sur la décision du Conseil disciplinaire de la CAF du 12 mai dernier, qui a pris huit (8) sanctions à l’encontre de la Fédération Guinéenne de Football reconnue coupable de fraude sur l’âge de deux de ses joueurs. La première sanction prise par ce Conseil présidé par M. Raymond Hack, concerne les deux joueurs, Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keita qui «n'étaient pas éligibles pour participer avec la Guinée au tournoi final de la CAN U17 disputée en Tanzanie». Conséquence immédiate : «en raison de leur participation, l’équipe est exclue de la compétition et tous ses résultats et réalisations au cours de la compétition doivent être annulés», selon le conseil disciplinaire. Deuxièmement, le conseil estime que «la Fédération Guinéenne de Football, à la suite de sa disqualification, est empêchée de représenter la CAF lors de la Coupe du Monde FIFA U17 ans qui aura lieu en 2019». Troisièmement, «conformément aux règlements de la CAN U17, la Fédération Guinéenne de Football est bannie des deux (2) prochaines éditions de la CAN U17 de la CAF». Quatrièmement, «les joueurs Aboubacar Conté et Tidiane Keïta sont interdits d’exercer toute activité liée au football pour une période de deux (2) ans».
LA GUINEE SOMMEE DE RETOURNER SES MEDAILLES DANS 21 JOURS
Qui plus est, «toutes les médailles reçues en tant que «finalistes» doivent être retournées à la CAF dans un délai de vingt et un (21) jours. A défaut, une sanction financière de 20.000 USD (vingt mille dollars Américains), plus de 11 millions F CFA, sera imposée». Outre la peine infligée à la Féguifoot, «la Commission d’Organisation sera invitée à réintégrer le Sénégal et le Comité Exécutif d’approuver la participation du Sénégal en tant que 4ème représentant de la CAF à la Coupe du Monde de la FIFA U17 qui se jouera en 2019», au Brésil. Il a été également suggéré que «la personne responsable de la saisie de la date de naissance des joueurs concernés dans le tournoi final de la CAN U17 soit sanctionnée, conformément à l'article 135.2 et être interdite d’exercer toutes les activités liées au football pour une période de deux (2) ans».
UNE AMENDE DE PLUS DE 11 MILLIONS A PAYER
Par ailleurs, «la Fédération Guinéenne de Football est sanctionnée d’une amende de 100.000 USD (cent mille dollars américains) pour la falsification des informations communiquées concernant la participation des joueurs au tournoi AFCON U17 organisé en Tanzanie». Néanmoins, «La moitié de cette amende, notamment 50.000 USD (cinquante mille dollars américains) est suspendue pour une période de quatre (4) ans à condition que la Fédération Guinéenne ne soit pas coupable d'une infraction similaire au cours de cette période», plaide le conseil disciplinaire.
RAPPEL DES FAITS
À la suite d’une plainte déposée par la Fédération Sénégalaise de Football concernant le match joué entre le Sénégal et la Guinée, lors du tournoi final de la CAN U17 Tanzanie 2019, le 18 Avril 2019, la Fédération Sénégalaise s'est opposée à la participation des joueurs Ahmed Tidiane Keita et Aboubacar Conté. Et ce, compte tenu du fait que les dates de naissance indiquées dans la liste des joueurs et la feuille du match reflètent les dates de naissance des deux joueurs comme étant nés en 2002. Ces dates de naissance étaient contraires à la fiche d'informations de l'équipe lors de la Coupe internationale des moins de 16 ans disputée au Japon en 2017. La fiche d’information de l’équipe Guinéenne indique: Joueur no. 12 Aboubacar Conté – Date de Naissance en 2001 ; Joueur no. 6 Ahmed Tidiane Keita - Date de Naissance en 2001.
OBSERVATIONS
L’article 32 des règlements de la Coupe d’Afrique des nations U17 stipule que : «si la CAF apprend, quelle que soit la source, qu’une fraude et ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et / ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) nationale (s), une enquête sera ouverte». L’article 135 du Code Disciplinaire de la CAF stipule que : «Celui qui, dans le cadre d’une activité liée au football, crée un titre faux, falsifie un titre, fait constater faussement dans un titre un fait ayant une portée juridique ou utilise pour tromper autrui un titre faux sera puni..». À la suite de ce qui précède, l’administration de la CAF a ouvert une enquête sur cette allégation et a adressé plusieurs courriers au Secrétaire Général de la Fédération Japonaise de Football (JFA), demandant des informations à ce sujet, notamment si la Fédération japonaise était en possession des formulaires nécessaires pour obtenir un visa d’entrée au Japon, reflétant les dates de naissance des deux joueurs concernés. En réponse aux correspondances de la CAF, la Fédération Japonaise de Football a fourni à la CAF les copies des passeports des deux joueurs concernés, à savoir Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keita. Selon les copies des passeports transmis à la CAF, le joueur Ahmed Tidiane Keita a obtenu un passeport de la République de Guinée sous le numéro de référence 00252540 le 11 avril 2017. Ce passeport indiquait que sa date de naissance était le 31 décembre 2001. La copie du passeport délivré à l'égard du joueur Aboubacar Conté est sous le numéro de référence 00253147, ce passeport ayant été délivré le 11 avril 2017 avec la date de naissance le 13 Novembre 2001. Les informations sur ces passeports correspondent aux fiches d’information de l’équipe Guinéenne lors de la Coupe internationale des moins de 16 ans.
En ce qui concerne le système d’enregistrement de la CAF (système CMS), la Fédération Guinéenne a soumis les passeports pour participer au tournoi final de la CAN U17. Le passeport de M. Aboubacar Conté est sous le numéro 00401191, dans lequel la date de naissance de M. Conté est indiquée: le 13 Novembre 2002, et le joueur Ahmed Tidiane Keita, sous le numéro de passeport 00401166, où sa date de naissance est indiquée comme étant le 31 Décembre 2002. Suite à ce qui précède, le Secrétaire Général de la CAF a adressé une lettre à la Fédération Guinéenne de Football, le 29 Avril 2019, pour l’informer de l’ouverture d’une enquête et l’inviter à prendre position et à répondre aux allégations concernant la divergence entre les dates de naissance des joueurs entre les informations soumises lors de la Coupe internationale des moins de 16 ans au Japon et les informations soumises à la CAF pour le tournoi final de la CAN U17 organisée en Tanzanie.
LE MENSONGE DE LA FEGUIFOOT
En réponse à ce qui précède, la Fédération Guinéenne de Football a indiqué qu’en ce qui la concerne, les passeports présentés pour la CAN U17 étaient corrects et établis à partir de documents d'actes de naissance légaux et de tests IRM reconnus par les autorités. Les responsables de la Fédération Guinéenne de Football ont en outre indiqué que la Fédération Japonaise de football n'était en possession d'aucun autre passeport ni d'aucun autre test IRM et que, par conséquent, ils ne voyaient pas d'autre problème que celui de "déceptions sportives". Le Jury Disciplinaire a recherché des preuves auprès de la Commission médicale de la CAF, qui avait indiqué que les tests d’IRM ne vérifiaient pas un âge particulier, mais confirmaient simplement que le niveau de croissance du joueur n’avait pas dépassé le niveau 6. La Fédération Guinéenne de Football ne s’est pas faite représenter à l’audience du Jury Disciplinaire de la CAF malgré qu’ils aient été invités à prendre part à la réunion par une correspondance adressée à leur Secrétaire Général le 5 Mai 2019.
En conséquence, considérant les dispositions des règlements de la CAN U17, en particulier l’art. 27.3 (deuxième paragraphe) qui stipule «Si, une personne visée à l'art. 2(2) du code disciplinaire de la CAF a été jugé d’avoir violé la clause 1 de l’article 135 en ce qui concerne tout test d'IRM, alors cette (ces) personne(s) sera interdite de toute activité de football pendant une période de 4 (quatre) ans. Qui plus est, les dispositions de l’art.32 des règlements de la CANU17 de la CAF, de l’article 135 (1), (2) et (3) du code disciplinaire de la CAF ont été également activées. En raison de l'existence de deux passeports différents pour chacun des joueurs concernés ! Un passeport qui a été utilisé pour la Coupe internationale des moins de 16 ans organisé au Japon, l'année de la date de naissance étant 2001, et un autre pour le tournoi final de la CAN U17 en Tanzanie, qui a indiqué l'année de naissance comme étant 2002. Toutes choses qui montrent clairement qu'il y a eu falsification
L’AFFAIRE DE CORRUPTION PRÉSUMÉE À LA DAF ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE
Dakar, 18 mai (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers se sujets se rapportant à une affaire de corruption présumée à la direction de l’automatisation du fichier (DAF), à la fiscalité, au dialogue politique, entre autres.
’’Corruption présumée à la direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’Etat ouvre une enquête’’, selon Le Quotidien. ‘’Dans une vidéo, un Sénégalo-suisse informe que certains fonctionnaires de la DAF lui ont demandé de l’argent pour lui confectionner une carte d’identité nationale. En écho à ces accusations, le ministre de l’Intérieur a annoncé l’ouverture d’une enquête’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’un scandale de corruption éclabousse la DAF’’. ’’Un Sénégalo-suisse accuse des agents de lui avoir réclamé un million pour la confection de deux pièces d’identité’’, selon le quotidien qui ajoute : ‘’Plusieurs agents cités, le ministre de l’Intérieur annonce une enquête pour tirer l’affaire au clair’’.
Le journal Enquête met en exergue ‘’une étude sur le potentiel fiscal’’ et affiche à sa Une : ‘’Les lacunes du Sénégal’’. ‘’La dernière étude sur le potentiel fiscal du Sénégal, publiée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), montre que sur un potentiel fiscal de plus de 3000 milliards de francs Cfa, les régies financières ne parviennent à recouvrer que 1 845 milliard’’, souligne la publication.
Elle ajoute : ’’Au-delà des limites de la douane et de la direction générale des impôts et domaines (DGID), ce sont les politiques même de l’Etat qui sont épinglées’’. ‘’Le Sénégal, selon le journal, fait certes des efforts en matière de recettes fiscales, mais il lui reste encore beaucoup à faire’’.
L’As déplore la ‘’cascade’’ de morts par accident et titre : ‘’Oumar Youm livre ses solutions’’.
’’Face à la recrudescence des accidents de la route, le ministre des Transports a décidé de prendre le taureau par les cornes en prenant des mesures hardies. En visite, vendredi, à la gare des Baux maraîchers, Oumar Youm a annoncé l’audit des auto-écoles et la régulation des mécanismes d’obtention et de délivrance des permis de conduire afin de freiner les nombreux accidents routiers’’, écrit le journal qui rapporte que, depuis le début de l’année, plus de 120 personnes ont trouvé la mort sur les routes sénégalaises.
En politique, Sud Quotidien et Walfadrji abordent le dialogue entre pouvoir et opposition.
Walf évoque ‘’le statut chef de l’opposition’’ et écrit : ‘’La loi consacrant le statut du chef de l’opposition a été votée depuis avril 2016. Mais le chef de l’Etat traine encore les pieds pour la mettre en pratique. Peut-être que les discussions en cours dresseront son profil’’.
Après l’acception par la majorité d’une personnalité neutre pour diriger les travaux du dialogue politique, ’’il reste maintenant l’engagement par écrit du président de la République, Macky Sall, d’appliquer les conclusions qui sortiront des concertations pilotées par une commission cellulaire dirigée par une personnalité neutre’’, estime Sud Quotidien.
’’A l’image du président Abdou Diouf qui a appliqué la trentaine de points d’accord issus du dialogue de 1992, avec comme résultat le +code consensuel+ Kéba Mbaye, l’actuel chef de l’Etat (…) est mis à l’épreuve’’, ajoute le journal.
Le Soleil revient sur la participation du chef de l’Etat au salon Vivatech à Paris. A sa Une, le journal se fait écho de ces propos du président de la République : ‘’L’Afrique n’exporte pas que des sportifs’’. Selon le chef de l’Etat, ‘’l’Afrique dispose d’atouts pour développer le numérique’’.
LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR OUVRE UNE ENQUÊTE
C’est une vidéo qui est devenue virale sur le net. Sans se cacher, un Sénégalo-suisse prénommé Aiman Steiner accuse des fonctionnaires de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) d’être corrompus.
Dans une vidéo, un Sénégalo-suisse informe que certains fonctionnaires de la Daf lui ont demandé de l’argent pour lui confectionner une carte d’identité nationale. En écho à ces accusations, le ministre de l’Intérieur a annoncé l’ouverture d’une enquête.
C’est une vidéo qui est devenue virale sur le net. Sans se cacher, un Sénégalo-suisse prénommé Aiman Steiner accuse des fonctionnaires de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) d’être corrompus. Il dit : «Des fonctionnaires de la Daf m’ont demandé un million de francs Cfa pour confectionner les cartes nationales d’identité de ma sœur et moi.» Ces accusations gravissimes interpellent les autorités étatiques qui ont déci- dé d’ouvrir une enquête pour en connaître les tenants et les aboutissants.
Joint par téléphone, Fiacre Badiane, fraîchement nommé à la tête de la Daf, avance que c’est une affaire prise très «au sérieux» par le ministre de l’Intérieur : «C’est un dossier qui sera traité avec diligence parce que c’est le ministre (Aly Ngouille Ndiaye) qui a demandé l’ouverture de cette enquête. La police judiciaire a été saisie par la direction.» Il rappelle que les faits datent d’avril 2019, même s’ils viennent de connaître leur déchaînement public. Un dossier dont il aurait pu se passer en accédant à ce poste très névralgique au ministère de l’Intérieur.
En tout cas, il promet une investigation impartiale pour tirer cette affaire au clair. Car les accusations du Suisse sont extrêmement détaillées même s’il ne s’agit évidemment que de simples présomptions. Interrogé par Seneweb, M. Steiner a maintenu l’accusation en donnant les détails de l’affaire. «Le 14 juin 2018, ma sœur et moi avions déposé une demande pour obtenir des cartes nationales d’identité sénégalaises auprès du consulat sénégalais de Madrid. Neuf mois après, nous ne les avions toujours pas reçues. C’est là que le consulat nous a demandé de contacter la Daf via l’hôtel de police de Dakar», dit-il.
Il explique qu’il a suivi les conseils donnés par le consulat de Madrid. «Quand nous avons appelé à l’hôtel de police de Dakar, un monsieur a pris l’appel. Je lui ai expliqué ce que je voulais et lui ai communiqué nos données personnelles. Ainsi, il nous a mis en rapport avec un de ses collègues qui travaille à la Daf. Ce dernier nous apprend que nos cartes n’ont pas encore été validées et pour que cela soit fait, il fallait contacter Monsieur T... Ce dernier m’a alors demandé 1 million de francs Cfa pour avoir les cartes. Sinon, nous dit-il, les dossiers de ma sœur et moi seraient rejetés. J’ai refusé cette forme de corruption», raconte-t-il. M.
Steiner annonce qu’il a contacté le ministère de l’Intérieur. Là aussi, dit-il, les choses ne sont pas déroulées comme il le souhaitait : «Quand j’ai appelé pour me plaindre, un standardiste m’a demandé la somme de 200 mille francs Cfa pour valider nos cartes d’identité. La dernière personne que j’ai eu à contacter est M. T. qui travaille au ministère des Affaires étrangères. Il m’a clairement fait savoir que nos cartes d’identité n’ont même pas encore été saisies, donc elles ne sont même pas dans les machines.»
De mère sénégalaise, Aiman Steiner, issu de la famille Steiner, propriétaire du Groupe Steiner, spécialisé dans le secteur du génie civil et du bâtiment, voulait obtenir une carte d’identité nationale pour pouvoir «investir au Sénégal». «Malheureusement, la corruption et les escrocs freinent l’élan de beaucoup de personnes qui veulent développer et créer des emplois au Sénégal», regrette-t- il. Et l’enquête pourra éclairer tout ça, surtout que l’accusateur cite des noms, joint des conversations écrites, vocales entre lui et les supposés agents suspects de la Daf et divulgue des photos de leurs prétendus profils WhatsApp.
TROIS TOURNOIS AU MENU DES LIONS
Les Lions vont participer à trois tournois de préparation en perspective de la prochaine Coupe du monde de la discipline prévue en Chine du 31 août au 15 septembre, annonce le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye.
«Nous envisageons d’avoir une quarantaine de jours de préparation avec trois tournois majeurs en Italie, en Turquie puis en Chine", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS. Ce programme constitue "une bonne préparation avant la phase finale de la compétition où il faut le reconnaître, le Sénégal doit faire face à de grandes nations de basket avec le Canada, la Lituanie et l’Australie", a dit le président de la FSBB. "Cela ne veut pas dire qu’on ira là-bas pour faire de la figuration", a relevé Babacar Ndiaye, selon qui l’ambition du Sénégal est de se qualifier pour le second tour de cette compétition, comme lors de la précédente édition en Espagne. "L’objectif ultime, c’est de faire partie des 23 meilleures nations pour prendre part au tournoi de qualification olympique (TQO)", a-t-il indiqué, sachant que les sept meilleures nations masculines de la Coupe du monde 2019 en Chine seront directement qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo (Japon) en 2020. Il signale qu’un "accord de principe" a été trouvé avec Abdourahmane Ndiaye dit Adidas, pour qu’il conduise l’équipe nationale masculine lors de la Coupe du monde en Chine. Le technicien sénégalais a fait des propositions. "Nous lui porterons nos contrepropositions", a-t-il dit, assurant qu’il est toutefois acquis que c’est ce technicien qui va conduire les Lions en phase finale de Coupe du monde en Chine.
ME BABACAR NDIAYE PENSE A L’ERECTION D’UNE LIGUE SEMI-PROFESSIONNELLE
La Fédération sénégalaise de basket-ball (FSFBB) envisage des changements dans la gestion des compétitions en lançant au moins une ligue semi-professionnelle dans les années à venir, a fait savoir son président Babacar Ndiaye, seul candidat à sa propre succession. "Quand on voit les chiffres, la plupart de nos clubs paient des salaires et ils sont au-dessus de ceux pratiqués dans le football", a dit le président de la FSFBB, qui a dirigé pendant plusieurs années le Dakar Université club (DUC). Il dit que "de bons salaires sont également pratiqués à l’AS Douanes, à la Ville de Dakar, à Saint-Louis basket, à l’UGB pour ne citer que ces quelques clubs".
En attendant de passer directement au professionnalisme, a-t-il indiqué, il serait bien de franchir un premier palier avec le semi-professionnalisme. Il a annoncé que cette idée sera mise sur la table lors de la prochaine assemblée générale de la fédération prévue le 15 juin prochain.
En plus de ce changement, le président de la FSBB pense à la mise en place d’une 2-ème division d’élite divisée en deux zones comme les Conférences Est et Ouest aux Etats Unis d’Amérique. Toutefois, le gros chantier du prochain mandat (2019-2023) de Me Babacar Ndiaye demeure la reconquête des deux titres continentaux aussi bien chez les filles que chez les garçons. Dans cet objectif, "au vu de la qualité de nos infrastructures avec le Dakar Arena, il y a moyen d’abriter les prochains Afrobasket féminin et masculin", a-t-il estimé. Il a signalé que pour l’Afrobasket féminin prévu en août, la FIBA Afrique n’a pas encore désigné de pays hôte, celui des hommes étant prévu en 2021. "Nous avons le temps de voir venir", a t-il conclu.
IL Y AURA DE LA LUTTE, DE LA BAGARRE
A plus de deux mois de leur combat, Lac de Guiers 2, Le puncheur du Walo a lancé un message fort à Boy Niang fils de De Gaulle.
A plus de deux mois de leur combat, Lac de Guiers 2 et Boy Niang se mesurent par presse interposée. Dans un entretien accordé à Dakaractu, le puncheur du Walo a lancé un mes- sage fort au fils de De Gaulle.
Lacs de Guiers 2 prend très au sérieux son combat contre Boy Niang 2, prévu le 13 juillet prochain à l’Aréne nationale. Suite à la sortie de son adversaire louant ses qualités de « bagarreur », le puncheur du Walo a apporté la réplique. « Je ne peux pas vous dire ce que je vais faire. Mais il faut savoir que tout sera dans ce combat. Boy Niang dit qu’il va se battre contre moi. Il aime ma posture de bagarreur. Je n’attends que ce jour là. Aucun de nous ne va pas attendre son adversaire », a déclaré Lac de Guiers, dans un entretien à Dakaractu.
Considéré comme un derby entre Pikine et Gédiawaye, ce duel sera âprement disputé. « Il y aura de la lutte, de la bagarre. Je suis certain que les amateurs seront contents. Chacun de nous doit aller chez ardo, C’est inévitable. Vous avez vu mon combat contre Eumeu Séne. C’est quelqu’un qui lutte avec le pied droit. Et c’était un combat difficile. Mais que ça soit le pied droit ou gauche, cela m’est égale », a expliqué Lac de Giuers.
Tombeur de Yahya Diop Yékini, Lac de Guiers pense plus que jamais intégrer le cercle des ténors de l’arène. « Je fais partie des cinq meilleurs lutteurs du Sénégal. Il faut attendre le jour du combat, vous allez vous rendre compte. Si j’ai pris Boy Niang, c’est pour lui donner sa chance. Et lutter avec lui n’est pas un risque pour moi Je le connais très bien. C’est vrai qu’il a terrassé pas mal de lutteurs à Guédiawaye. Mais cette fois-ci, ça ne sera pas pareil », prévient le pensionnaire de l’écurie Walo.
Par rapport à la tactique pour sortir vainqueur de ce duel, Lac de Guiers 2 a déjà une idée. Personne ne veut de défaite dans la lutte. Je suis prêt à faire tous les calculs pour sortir vainqueur dans ce duel. Je ne vais pas vandaliser mon combat. « En tout cas, s’il respecte ses paroles, je vais lui mettre KO. En ce qui me concerne, je lutte pour la population de Guédiawaye. Avec ce mois béni du Ramadan, j’ai un planning spécial pour mes entrainements. Tous les lutteurs de Guédiawaye sont réunis comme un seul homme pour ma victoire », a-t-il ajouté.