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30 avril 2025
Éducation
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À 10 ANS, ELLE OFFFRE UNE LUXUEUSE MAISON À SES PARENTS
Comédienne talentueuse et extravertie, depuis l’âge de 5 ans, la star de youtube, Emmanuela gagné suffisamment d'argent au point d'offrir cette maison cossue et stylée à ses parents comme on le voit dans cette vidéo. Et elle ne veut pas s'en arrêter là.
Dans sa pièce de théâtre Le Cid, Pierre Corneille (l'auteur) à fait dire à Rodrigues (un de ses personnages) : «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette assertion devenue célèbre et se dégustant à toutes les sauces ou presque s’applique de fort belle manière à l’histoire de cette enfant nigériane, Emanuela SAMUEL .
Comédienne talentueuse et extravertie, déplus l’âge de 5 ans, star de youtube, Emmanuela gagné suffisamment d'argent au point d'offrir cette maison cossue et stylée à ses parents comme on le voit dans cette vidéo. Et elle ne veut pas s'en arrêter en si bon chemin. Emmanuela prévoit encore d’autres surprises à ses pauvres et dignes parents qui voient, du coup, leur niveau de vie passer pratiquement de zéro à héro. Très populaire de la chaine Mark Angel Comedy, la jeune enfant promet notamment une voiture à son père. Son autoportrait est dressé grâce à BBC Pidgin (créole nigérian).
La jeune nigériane réussi ce pari grâce à son talent, sans doute, mais surtout à l'honnêteté de son oncle Mark Angel qui lui a mis le pied à l'étrier dans son projet une fois qu'il a décelé son talent. Comédien, scénariste et producteur de vidéos youtube, Mark Angel est surtout connu pour la série de courts métrages Mark Angel Comedy sur YouTube, où il met souvent en vedette des enfants comédiens dont sa nièce Emanuella Samuel.
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CANNE INTELLIGENTE POUR NON VOYANTS
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élève de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement.
Deux jeunes sénégalais Malick Fall ( non voyant) et Kenny Kane, tous élèves de « The Senegalese American Bilingual School » ont inventé une canne intelligente en vue d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement à la grande surprise de leurs ensignants. Cette canne munie d’un dispositif super sonique fonctionne comme de la géolocalisation.
La canne émet un signal à son détenteur à partir d’une certaine distance pour lui signaler la présence d’un obstacle devant lui. Ainsi, il peut prendre des précautions pour éviter l’obstacle. Voici qui va donner une nouvelle autonomie pour les non-voyants. Mais au-delà de l’orientation, cette canne a aussi une autre fonction pour aider à sauver la vie de son détenteur. Explications dans cette vidéo.
ALLOCATIONS SPÉCIALES POUR ÉTUDIANTS MALVOYANTS
Les allocations spéciales destinées aux étudiants malvoyants doivent être davantage vulgarisées auprès des potentiels bénéficiaires dont les demandes sont généralement toutes acceptées, a indiqué lundi à Dakar le directeur des bourses Khalifa Gaye
Dakar, 30 août (APS) - Les allocations spéciales destinées aux étudiants malvoyants doivent être davantage vulgarisées auprès des potentiels bénéficiaires dont les demandes sont généralement toutes acceptées, a indiqué lundi à Dakar le directeur des bourses Khalifa Gaye.
"D’habitude pour ces allocations spéciales destinées aux malvoyants, nous ne procédons pas à la sélection. Nous prenons toutes les demandes que nous recevons. L’année passée, le gouvernement avait offert 18 allocations spéciales aux malvoyants", a précisé M. Gaye.
M. Gaye s’exprimait lors d’une rencontre d’échanges et d’information pour mieux préparer neuf étudiants sénégalais malvoyants, bénéficiaires d’allocations spéciales, équivalant les bourses d’excellence, pour suivre leurs études supérieures en France.
Le directeur des bourses a insisté sur la nécessité de vulgariser davantage cet appui de l’Etat aux apprenants malvoyants, établis notamment dans les régions de l’intérieur du Sénégal, pour qu’ils puissent postuler en nombre et bénéficier de ces allocations spéciales.
En règle générale, la direction des bourses valide toutes les demandes reçues, sans qu’il soit plus que cela besoin de recourir à des critères, selon le directeur des bourses.
Au total, quatre nouveaux bacheliers, cinq étudiants dont un inscrit en licence et admis en master, ont bénéficié de cette allocation spéciale destinée à leur prise en charge en France et à couvrir leur frais d’assurance et de transport.
Ils vont en plus toucher une allocation mensuelle de 650 euros (425.000 francs CFA), en vue de les mettre dans un environnement propice aux études en mettant à leur disposition des outils adaptés.
Au cours de cette rencontre, M. Gaye a détaillé aux étudiants les composantes de leur bourse, les modalités et dispositions idoines à prendre avant le départ pour la France et les dispositions pratiques mises en place par ses services, sur place, à Paris.
Il a rappelé que juste après la tenue de la commission d’attribution des bourses d’excellence, la même instance va se retrouver pour l’octroi des allocations spéciales.
Il a également rappelé à ses interlocuteurs qu’une bourse étrangère est suspendue dès que le bénéficiaire dépasse les 30 ans ou redouble deux fois dans un même cycle. Elle est aussi suspendue lorsqu’il change de filière ou est rétrogradé au niveau de sa formation.
"Par contre, maintenant, il y a des spécificités réservées aux étudiants qui parfois, sont confrontés à des difficultés majeures, occasionnant un retard dans leur formation. Ce qui fait que nous leur accordons certains privilèges. On n’a pas trop d’exigences sur les redoublements, même si, quand même, ils ne doivent redoubler deux fois dans un cycle", a-t-expliqué.
"Nos étudiants, une fois en France, trouveront sur place le service de gestion des étudiants à Paris, qui en plus de leur payer les bourses, se charge de les accompagner, les orienter, les guider et les suivre pour mieux réussir leur formation", a-t-il expliqué.
Les étudiants bénéficiaires de ces allocations spéciales ont tous magnifié les efforts de l’Etat à leur endroit ainsi que son accompagnement, compte tenu de leur situation de handicap.
"Nous sommes reconnaissants de cet effort du gouvernement, du chef de l’Etat. Nous sommes sûr que cet appui va nous permettre d’aller jusqu’au bout de nos rêves", a réagi Oumar Baïlo Diallo, un des bénéficiaires.
Cet étudiant au département d’espagnol à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a assuré de l’engagement des bénéficiaires à s’investir comme il faut pour répondre aux attentes placées en eux.
"Nous ambitionnons, après notre formation, de rentrer contribuer au développement de notre pays", a-t-il ajouté.
«L’ECOLE N’EST PAS SIMPLEMENT UNE QUESTION DE CONNAISSANCES, ELLE EST AUSSI UNE QUESTION DE VALEURS»
Selon Aymérou Gningue, maire de Mérina Dakhar, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar et parrain de l’évènement, l’éducation est une fonction partagée
Les violences notées dans l’espace scolaire ont fait l’objet de débat le week-end dernier à Kelle, lors de la célébration de l’excellence. Selon Aymérou Gningue, maire de Mérina Dakhar, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar et parrain de l’évènement, l’éducation est une fonction partagée. «Ce n’est pas simplement une question de connaissances, mais c’est surtout une question de valeurs».
«J’espère que les formes de violences que nous avons connues dans les écoles ne sont que des épiphénomènes et ne vont pas s’inscrire dans la durée». C’est le sentiment du maire de Mérina Dakhar Aymérou Gningue, qui était le parrain de la célébration de l’excellence à Kelle.
Pour le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, l'éducation est une fonction partagée qui implique aussi bien l'éducateur (l'enseignant) que le parent d'élèves, mais aussi la société. Il poursuit : « Nous devons faire la différence entre l'instruction et l'éducation. L'éducation demande à ce que des valeurs soient prises en compte, parce que ce sont ces valeurs-là qui nous permettront demain de pouvoir changer qualitativement notre pays. Ce n’est donc pas simplement une question de connaissances, mais surtout une question de valeurs. Ces valeurs cardinales qui font que notre pays résiste à tous les assauts, à toutes les agressions, et que le Sénégal, aujourd'hui, est un îlot de prospérité, en tout cas dans le monde qui nous entoure. Nous devons sauvegarder ce qui est important pour nous ».
Pour le représentant de l’Inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF) de Tivaouane, jadis la violence à l’école résultait d’une action collective, à travers la grève, les mouvements d’humeur, mais force est de constater que de nouvelles formes sévissent actuellement dans l’espace, notamment la violence individuelle contre le corps enseignant. C’est suite au bouleversement dans les rapports entre élèves et maîtres et il s’en est suivi un fait social, un épiphénomène dont les causes sont multiples. Il indexe la responsabilité de l’éducation au niveau de la famille, les discours très chargés, servis à travers les médias sociaux et qui sont en total déphasage avec les canaux traditionnels d’éducation, mais aussi l’effritement des références traditionnelles dans ce domaine. Mais selon lui, une lueur d’espoir est née à Mérina Dakhar à travers les récipiendaires de cette célébration de l’excellence et qui ont fait honneur à toute une communauté. En effet, sur les 96 mentions « très bien » obtenues dans le pays cette année, la commune de Mérina Dakhar en compte 2 et 6 mentions « bien » et « à bien ».
C'est la raison pour laquelle, dit-il, «nous avons tenu à fêter cette excellence, en récompensant tous les élèves qui ont eu « la mention ''Très Bien'', ''Bien'' » ou ''A Bien'' au niveau de la commune qui compte 4 300 élèves. De la même façon, nous avons voulu aussi récompenser 10 des meilleurs candidats de chaque centre de la circonscription communale, ayant décroché le Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM). Mais nous avons même récompensé des élèves qui ne sont pas de la commune mais qui étudient dans notre commune, parce que nous avons voulu en faire une fête qui dépasse Mérina Dakhar, qui embrasse donc Ngaye Mékhé, Pékesse, Ndande et d'autres localités. Il s’est agi d’en faire une fête du Cayor».
Le Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar souligne d’ailleurs qu’il est le précurseur des journées de l’excellence au Sénégal. Il explique à ce sujet : « J'étais le Directeur commercial de la Soboa quand j'ai lancé la première Journée de l'Excellence à Ziguinchor. Si je l'avais brevetée, protégée, personne n'aurait pu l'utiliser. Donc au Sénégal je suis le précurseur et tout le monde l'a copié sur Aymérou Gningue.
Et ici au niveau de la commune de Mérina Dakhar, j’ai organisé à trois reprises cette cérémonie de «Sargal» (hommage) dédiée aux meilleurs élèves ». Il a doté les récipiendaires d’ordinateurs et de tablettes, avant de les exhorter à redoubler d’efforts dans les études, pour jouer pleinement leur partition dans le pays et dans leur localité. Selon lui, la célébration va s’inscrire davantage dans la durée d’autant que par la Grâce de Dieu, il sera réélu au lendemain des prochaines élections locales de 2022, pour continuer à gérer la commune de Mérina Dakhar. En tout état de cause, il souligne que par rapport aux candidatures, il va respecter scrupuleusement les directives du président de la République.
DEBAT CONTRADICTOIRE SUR LE PROGRAMME NATIONAL DE DOTATION DE TENUES SCOLAIRES
Le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal (FNDPIAS) se dit indigné
Le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal (FNDPIAS) qui tenait Samedi 28 août dernier, à Kaolack, un point de presse est foncièrement en colère contre une partie des acteurs de l’école et certains autres hommes politiques de l’opposition. La décision de ces personnes de s’opposer au programme national de dotation aux établissements scolaires du pays en tenues et proposer d’autres priorités de financement constituent les principaux motifs de la colère manifeste de ces artisans.
Ainsi très remontés par ce qu’ils qualifient aujourd’hui d’égoïsme, ces artisans ne peuvent concevoir que des citoyens sénégalais quelles que soient leurs propositions pour la bonne marche de l’école et un enseignement de qualité puissent tenter de freiner ou détourner un projet d’une importance aussi capitale. autant pour le processus d’éducation dans les établissements, l’égalité sociale devant exister entre élèves d’un même établissement que pour les parents qui peinent tous les ans à offrir un habillement adéquat pour donner un comportement physique acceptable à leurs enfants dans les écoles.
Dans cette sortie, le Front national pour la défense et la promotion des intérêts des artisans du Sénégal a cité la Cosydep, le G7, le Sels authentique, Cusems et d’autres responsables de l’opposition comme Cheikh Bamba Dièye. Des personnes et structures qu’ils accusent de manœuvrer en fonction d’un détournement d’objectifs organisé. Comme si elles ont vite oublié que ce sont les artisans qui leur offrent maisons, mobilier, habillements, bref les dépannages de toutes les formes d’anomalies techniques dans leurs concessions.
Dans un contexte de crise économique due à la pandémie de Covid 19 où les artisans sénégalais doivent être accompagnés et soutenus moralement et économiquement, ce sentiment de mépris dont ces artisans se disent victimes les pousse à réitérer leurs remerciements au chef de l’Etat pour ce programme mûrement réfléchi tout en lui demandant de centraliser les fonds dans chaque chambre de métiers des régions. Aussi, à travailler directement avec les tailleurs pour éviter toute sous-traitance, source d’exploitation.
Compte tenu de la situation qui continue encore de fâcher, cette rencontre qui mobilisait les ténors de la coupe et la couture a pour autant inspiré les artisans à se battre et obtenir une ou des places à l’assemblée nationale pour mieux défendre et préserver les intérêts des artisans au Sénégal.
NDATÉ YALLA MBODJ, HÉROÏNE DE LA RÉSISTANCE À LA COLONISATION PAR FAIDHERBE
Longtemps oubliée de l’histoire sénégalaise et africaine, dernière grande reine du royaume du Waalo commence à être petit à petit réhabilitée grâce à la mobilisation d’historiens et de sociologues
Elles ont combattu l’oppression coloniale ou s’érigeaient et s’érigent encore contre la domination masculine. Elles portent haut le combat contre les mutilations génitales ou les stéréotypes de genre. Portrait de ces résistantes, souvent dans l’ombre, voire oubliées de l’histoire….
Au Sénégal, Ndaté Yalla Mbodj est la dernière grande reine du royaume du Waalo entre 1846 et 1855 - un royaume dans la vallée du fleuve Sénégal, au nord du pays. Mais elle est surtout la première à résister à la conquête coloniale française dirigée par le général Faidherbe à la moitié du 19ᵉ siècle.
Longtemps oubliée de l’histoire sénégalaise et africaine, elle commence à être petit à petit réhabilitée grâce à la mobilisation d’historiens et de sociologues.
LA COSYDEP DECLINE SES «11 MESURES ANTICIPATOIRES»
La Cosydep plaide la réorientation des 30 milliards annoncés pour l’acquisition d’uniformes scolaires vers l’amélioration de l’environnement des apprentissages
La Cosydep recommande au gouvernement la réorientation des 30 milliards annoncés pour l’acquisition d’uniformes scolaires vers l’amélioration de l’environnement des apprentissages. La coalition a émis de fortes recommandations dans la perspective de l’ouverture prochaine dont la mise à disposition et à temps, les budgets de fonctionnement des établissements scolaires, mais également de diligenter le paiement des indemnités liées aux examens scolaires de cette année.
La Cosydep plaide la réorientation des 30 milliards annoncés pour l’acquisition d’uniformes scolaires vers l’amélioration de l’environnement des apprentissages. La coalition préfère avoir avec ces ressources financières 1 école, 1 point d’eau, 1 bloc sanitaire. D’autre part, elle souhaite l’augmentation du budget d’investissement.
A travers une déclaration qui contient «11 yobel u vacances ou mesures anticipatoires», la coalition recommande aux autorités publiques d’engager les services déconcentrés dans l’amélioration de la qualité de l’environnement scolaire et la préparation de la prochaine rentrée scolaire (écoles vertes, désinfectées, salubres, sûres et fonctionnelles), mais aussi de solder le passif découlant des accords avec les enseignants.
Aux ministères en charge et/ou à impact sur l’Education et la Formation, la coalition suggère d’établir un bilan inclusif et exhaustif des deux années scolaires sous le Covid-19. Il s’agit aussi de commanditer une étude en vue de cerner le phénomène de la violence en milieu scolaire et universitaire, sur la base d’une approche inclusive, impliquant l’ensemble des acteurs, y compris les élèves et leurs parents.
Les autres recommandations sont de prendre les mesures requises pour mettre à disposition et à temps les budgets de fonctionnement des établissements scolaires, mais également de diligenter le paiement des indemnités liées aux examens scolaires de cette année.
La Cosydep invite les partenaires techniques et financiers à appuyer le système dans l’utilisation du numérique dans les enseignements et apprentissages. Aux Collectivités territoriales, elle appelle à contribuer au renforcement de la sécurité et de la salubrité (1 école, 1 gardien, 1 femme de ménage) et d’organiser des camps de vacances en faveur des élèves, coupables de comportements violents et en rapport avec le service civique national. Les partenaires des médias sont quant à eux exhortés à renforcer la diffusion d’émissions éducatives sur des problématiques à enjeux (performances scolaires, état civil, violences en milieu scolaire) et à valoriser de bonnes pratiques et des acteurs modèles en lien avec la sensibilisation sur le Covid-19, l’amélioration de l’environnement scolaire…
Les Ong, Ocb, syndicats et Ape sont priés d’assurer la mobilisation des acteurs pour la préparation de la rentrée et de renforcer la sensibilisation sur la violence scolaire et la pandémie du Covid-19. Un bref regard sur les résultats des deux années antérieures a permis à la coalition de constater une baisse des taux de réussite : pour le Cfee de 72% à 62,14%, pour le Bfem de 74,52% à 67,96% et pour le Bac de 48,22% à 45,27%. La Cosydep signale l’urgence de s’atteler à l’orientation et à l’affectation de tous les admis pour éviter que leur joie actuelle ne soit vaine. La coalition invite à répliquer l’initiative du Conseil départemental de Kolda pour la dotation en tables-bancs et salue la décision du président de la République d’ouvrir des classes préparatoires, «une initiative qui permet d’offrir aux élèves un cadre approprié pour renforcer leur compétitivité». A un mois et demi de la rentrée, la Cosydep considère important d’anticiper sur les problèmes éventuels, dans le cadre de la préparation de la prochaine année scolaire.
En effet, la pandémie de Covid-19 qui sévit encore et les menaces des maladies ayant pour cause l’insalubrité et le manque d’hygiène (choléra, Ebola, Marburg, conjonctivite) sont autant de motifs qui doivent inciter à la mise en œuvre, dans la réflexion comme dans l’action, d’approches prospectives susceptibles de prévenir les problèmes au lieu de les subir
DIÉNABA DIALLO DÉCHIRE LE PROJET D'UNIFORME SCOLAIRE
Diénaba Diallo, 21 ans, première de la promotion 2021 de l’Université Amadou Moctar Mbow de Dakar avec une moyenne semestrielle de 16,58, se joint au concert d’indignation contre le projet des tenues scolaires à coût annuel de dix milliards F CFA. L’urgence est ailleurs, tranche l’étudiante en 1ère année à la grande École des Sciences et Techniques de l’Ingénierie.
"Les uniformes à l’école, c’est bon. Cela empêche les filles démunies surtout, de tenter de paraître comme les autres sans se soucier du comment obtenir des vêtements. C’est faisable dans certaines localités. Mais chez nous, la priorité est ailleurs. C’est dans l’accès au TIC (Technologies de l’information et de la communication). J’en ai beaucoup souffert à l’Université. J’y suis allée sans aucune notion informatique alors que là-bas, nous sommes traités comme si tout le monde maitrisait cet outil", argumente-t-elle, reprise par le journal LeQuotidien.
Poursuivant, elle ajoute : "la dotation suffisante des écoles en tables-bancs est également une priorité dans nos zones. Si le choix est laissé aux académiciens, Kolda devra reporter pour des années encore la généralisation du port de l’uniforme en attendant de régler les problèmes d’accès universel aux TICS, de résorption du gap en tables-bancs et de la suppression des abris provisoires dans les écoles.
La jeune femme, née à Vélingara, où elle a obtenu le Bac avec mention Bien, veut se spécialiser en Systèmes énergétiques et électriques.
20% DES POSTES DE RESPONSABILITÉS DANS LES ÉCOLES CONQUIS PAR LES FEMMES
Le mouvement national est une étape importante dans la gestion de la carrière des enseignants. Cette activité qui concerne les ministères de l’Education nationale et de la Formation professionnelle serait inclusive et démocratique
Après huit jours de travaux, les Assises de la Commission consultative de mutation des personnels enseignants 2021 ont pris fin hier à Saly. Cette année, la part des femmes qui occupent des postes de responsabilité dans le système éducatif a atteint 20%, annonçant une progressive redistribution des cartes.
Le mouvement national est une étape importante dans la gestion de la carrière des enseignants. Cette activité qui concerne les ministères de l’Education nationale et de la Formation professionnelle serait inclusive et démocratique. Chaque année, elle réunit l’ensemble des acteurs de la communauté éducative qui procède à des mutations, à des affectations par rapport aux postes de responsabilité et d’enseignants.
Pendant plus d’une semaine, les services techniques des deux ministères se sont réunis avec les inspecteurs d’académie, les syndicats et les techniciens des différents départements et se sont penchés sur plusieurs demandes introduites par les enseignants. «Cette commission s’est penchée sur plus de 84 mille 796 vœux émis par 23 mille 241 enseignants (22 mille 536 pour le Men et 735 pour le Mefpai), tous corps confondus, et a procédé aux attributions suivantes : 4 578 enseignants mutés en qualité d’adjoints dont 141 pour le compte du Mefpai et 4 437 pour le Men. 1 219 ont été nommés à des postes de responsabilités dont 24 pour le compte du Mefpai et 1 195 pour le Men», détaille Dame Diop.
Le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion insiste sur la particularité de cette année : «Ce que je dois relever et qui me réjouit particulièrement, c’est le nombre important de femmes qui ont gagné des postes de responsabilité. Sur une projection environ de 10%, nous sommes arrivés à près de 20% des femmes qui occupent aujourd’hui un poste de responsabilité sur le système éducatif. On s’en réjouit et on l’encourage, mais également on félicite les femmes qui ont gagné ces postes de responsabilité. C’est 153 postes qui ont été attribués aux femmes dont 7 au profit du Mefpai.» Quels sont les critères mis en place pour procéder au choix ?
«Beaucoup de critères ont été mis en avant, à savoir le grade, l’ancienneté, les notations. Il y a une possibilité de recours pour tous ceux qui veulent le faire. Ils seront examinés. Nous avons le Manuel de procédure que nous améliorons tous les ans», explique Dame Diop. Il note des améliorations dans le déroulement des assises de la Commission consultative de mutation des personnels enseignants. «Je pense qu’il y a une bonne dizaine d’années, alors que j’étais directeur des Ressources humaines, on ne faisait pas moins de 30 jours pour faire ce travail. Aujourd’hui, l’utilisation de l’outil informatique rend cela plus transparent, plus flexible et beaucoup plus rapide parce qu’on est passé de 30 à 8 jours de travaux et nous sommes arrivés aux mêmes résultats. Donc c’est un outil que nous allons au fur et à mesure améliorer pour une gestion transparente et un système éducatif apaisé», promet le ministre qui présidait la clôture de ces assises.
BAC 2021 : L’INSTITUT AL AZHAR RÉALISE UN TAUX DE RÉUSSITE DE 65%
Dakar, 23 août (APS) - L’Institut Al Azhar d’études islamiques a réalisé un taux de réussite de 65% au Baccalauréat 2021, soit 752 admis sur un total de 1 154 candidats, indique un communiqué transmis à l’APS.
"Au total, sur 1154 candidats présentés au baccalauréat, 752 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 65%, largement au-dessus de la moyenne nationale de 44%’’, souligne-t-on dans la même source.
Elle ajoute que l’Institut a obtenu 222 mentions, "grâce à un encadrement rigoureux, des enseignants très dévoués et une administration prête à tout pour hisser le Groupe au rang des meilleures écoles privées du Sénégal".
Selon les responsables de cette école privée, ces performances record ont été obtenues cette année aussi grâce à l’engagement de son corps enseignant et de tous les élèves.
Le communiqué rappelle que l’Institut Al Azhar d’études islamiques compte aujourd’hui 95 000 élèves du préscolaire au secondaire.
Il a été fondé en 1974 par le défunt Cheikh Mouhamadou Mourtada Mbacké, fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.