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30 avril 2025
International
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LA FRANCE EST-ELLE RESPONSABLE DES PROBLEMES DE L'AFRIQUE
Depuis l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, des émeutes violentes ont éclaté au Sénégal, provoquant 5 morts. Les manifestants s'en sont pris à des enseignes françaises.
Depuis l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, des émeutes violentes ont éclaté au Sénégal, provoquant 5 morts. Les manifestants s'en sont pris à des enseignes françaises. Le poids du colonialisme explique-t-il encore aujourd'hui les problèmes africains ?
QUE SE PASSE-T- IL AVEC LE VACCIN ASTRAZENECA ?
Ce jeudi, ces pays ont suspendu jusqu'à nouvel ordre l'utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins (thrombose) chez des personnes vaccinées.
Le Danemark, l'Islande et la Norvège ne veulent prendre aucun risque. Ce jeudi, ces pays ont suspendu jusqu'à nouvel ordre l'utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins (thrombose) chez des personnes vaccinées. Le Danemark l'a annoncé en premier via son autorité sanitaire, avant d'être suivi par les deux autres pays. Une "pause", tout en rappelant" qu'"à l'heure actuelle, on ne peut pas conclure à l'existence d'un lien entre le vaccin et les caillots sanguins".
Deux semaines minimum de pause
Cette suspension, qui sera réévaluée d'ici deux semaines, chamboule le calendrier de la campagne d'immunisation danoise. Copenhague prévoit désormais d'avoir vacciné sa population adulte mi-août, contre début juillet annoncé précédemment, indique l'autorité sanitaire.
"Il existe une documentation importante prouvant que le vaccin est à la fois sûr et efficace. Mais avec l'Agence danoise des médicaments, nous devons réagir aux informations faisant état d'éventuels effets secondaires graves, à la fois au Danemark et dans d'autres pays européens", selon le directeur de l'Agence nationale de la Santé danoise, Søren Brostrøm. Le Danemark indique par ailleurs avoir enregistré un décès d'une personne qui avait reçu le vaccin. Une enquête est en cours auprès de l'EMA.
"Nous faisons une pause en Norvège dans la vaccination avec AstraZeneca", a déclaré un haut responsable de l'Institut national de santé publique, Geir Bukholm, lors d'une conférence de presse. "Nous attendons des informations pour voir s'il y a un lien entre la vaccination et ce cas de caillots sanguins".
Suspension d'un lot spécifique dans plusieurs pays
Il s'agit ici d'une première, même si l'Autriche avait annoncé lundi avoir cessé d'administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d'une infirmière de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après l'avoir reçu.
Quatre autres pays européens, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, avaient suspendu dans la foulée les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million de vaccins.
Seulement 22 cas de thromboses en Europe
Mercredi, une enquête préliminaire de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a souligné qu'il n'existait aucun lien entre le vaccin d'AstraZeneca et le décès survenu en Autriche.
En date du 9 mars, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans l'espace économique européen, selon l'agence européenne.
Le gouvernement britannique a défendu ce jeudi le vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca, le jugeant "sûr" et "efficace" et assurant qu'il resterait utilisé au Royaume-Uni. "Nous avons été clairs sur le fait que (le vaccin) est à la fois sûr et efficace", a déclaré un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson à la presse, ajoutant : "Lorsque les gens sont invités à se présenter pour le recevoir, ils doivent le faire en toute confiance".
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HAMED BAKAYOKO EST DÉCÉDÉ
Hospitalisé depuis le début du mois de mars à l’Hôpital américain de Paris et transféré en urgence en Allemagne dans la matinée du 6, le Premier ministre ivoirien a succombé à un cancer fulgurant, ce mercredi 10 mars
Jeune Afrique |
Baudelaire Mieu et Benjamin Roger |
Publication 10/03/2021
Son état de santé s’était brusquement dégradé ces derniers jours. Souffrant d’un cancer en phase terminale et hospitalisé depuis le début du mois de mars à l’Hôpital américain de Paris, Hamed Bakayoko avait été transféré dans un état grave dans un établissement de Fribourg, en Allemagne, dans la matinée du 6 mars, pour y suivre un traitement expérimental. Il a finalement succombé, ce 10 mars, à l’âge de 56 ans.
« J’ai l’immense douleur de vous annoncer la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko ce mercredi en Allemagne des suite d’un cancer », a annoncé Fidel Sarassoro, directeur de cabinet du président ivoirien, dans un communiqué lu sur la RTI, la chaîne de télévision nationale, ce mercredi soir.
« Notre pays est en deuil », a déclaré Alassane Ouattara, dans un message publié sur les réseaux sociaux. « Je rends hommage au Premier Ministre, Hamed Bakayoko, mon fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection », continue le chef de l’État, rendant hommage à « un grand homme d’État, un modèle pour notre jeunesse, une personnalité d’une grande générosité et d’une loyauté exemplaire ».
Un transfert en Turquie, où il était question que le Premier ministre ivoirien subisse une greffe en urgence, avait également été envisagé dans la journée du 4 mars, avant d’être finalement abandonné, les médecins ayant estimé qu’il n’était plus opérable.
Batterie de tests médicaux
Hamed Bakayoko avait été évacué en France le 18 février. Ces derniers mois, il avait contracté le Covid-19 et souffert d’une grosse crise de paludisme, mais il se disait surtout très fatigué. Lors d’un premier séjour à Paris, fin janvier, il avait effectué une batterie de tests médicaux à l’Hôpital américain sans qu’aucun diagnostic précis ne soit communiqué.
Difficile de dire pour l'instant si sa libération mettra un terme à la tourmente en cours à Dakar et dans d'autres villes. Pour de nombreux Sénégalais, cette contestation dépasse désormais la personne d’Ousmane Sonko.
Avant la décision du juge de libérer le député, l’opposition et les organisations de la société civile avaient lancé un appel à la désobéissance civile.
Un juge de Dakar a ordonné lundi la libération sous contrôle judiciaire du député Ousmane Sonko dont l'arrestation la semaine dernière a déclenché des émeutes meurtrières à travers le Sénégal.
M. Sonko, 46 ans, avait été arrêté mercredi alors qu'il se rendait au tribunal pour répondre à une convocation dans une affaire où il est soupçonné de viol. Il clame son innocence et devra répondre devant le tribunal à une date ultérieure, vu qu'il a été inculpé.
Difficile de dire pour l'instant si sa libération mettra un terme à la tourmente en cours à Dakar et dans d'autres villes. Pour de nombreux Sénégalais, cette contestation dépasse désormais la personne d’Ousmane Sonko.
"Nous avons faim, nous avons soif, cette situation est plus qu’insupportable". Ces mots sortent de la bouche d'un père de famille qui crie au secours. Il a du mal, dit-il, à joindre les deux bouts, à cela s'ajoute une situation socio-politique délétère.
Il n'est pas le seul Sénégalais qui dit vivre un certain malaise en ce moment. Des personnes tuées, des centaines de blessés, des biens publics et privés saccagés, cet habitant de Dakar dénonce le discours du ministre de l'Intérieur qui a attisé le feu, d’après lui.
"Le discours du ministre de l'Intérieur n'a aucun sens. On s'attendait à ce qu'il nous tienne un discours de paix, d'apaisement. Mais au contraire il a envenimé la situation", fustige-t-il.
Le président sénégalais Macky Sall fait un geste en s'adressant à la réunion d'été de l'association patronale MEDEF au complexe hippique de Longchamp, à Paris le 27 août 2020.
Les plus jeunes sont entrés dans la danse et dénoncent la mauvaise conjoncture économique, le chômage, entre autres calamités.
"Ce combat va au-delà de l'affaire Ousmane Sonko. Il y a tellement de choses à pointer du doigt. Rien ne marche dans ce pays", affirme un jeune ayant requis l’anonymat.
Ailleurs, Doudou Diop, un menuisier, dit qu'il n'apprécie guère les violences, les agressions et les cas de vols constatés au quotidien. Pour lui, il faut préserver la paix sociale qui a toujours été la force du Sénégal.
"Il faut que les Sénégalais se calment un peu et surtout qu’ils arrêtent les pillages. Prenons l'exemple de Auchan ou encore de Total, de nombreux Sénégalais y travaillent et risquent de tout perdre. Cela va plonger davantage le pays dans une crise économique sans précédent. Tout ceci me fend le cœur, il faut qu’on se calme", supplie-t-il.
Avant la décision du juge de libérer le député, l’opposition et les organisations de la société civile avaient lancé un appel à la désobéissance civile. Le mot d'ordre sera-t-il annulé ? Difficile de le dire pour l'instant. Entre temps, l’armée sénégalaise a été déployée à Dakar avec des blindés pour parer à toute éventualité.
LES AMBASSADEURS DE L'UE APPELLENT À LA RETENUE
Ils rappellent que "le Sénégal a une longue histoire d’Etat de droit, de démocratie participative, de tolérance et de respect des droits humains, autant de valeurs que nous partageons"
Les ambassades de l’Union européenne et de ses Etats appellent à la retenue et à éviter la violence dans l’affaire du député Ousmane Sonko, le leader de PASTEF/les Patriotes
L’opposant, arrêté mercredi pour trouble à l’ordre public, a bénéficié d’une levée de sa garde à vue.
Il doit être présenté ce lundi au doyen des doyens des juges, après une plainte d’une employée d’un salon de massage dakarois pour viols et menaces de mort.
Après son arrestation, de nombreuses manifestations ont éclaté à Dakar et dans plusieurs autres villes du pays, entrainant des destructions de biens publics et privés. Au moins cinq personnes ont été tuées.
Un nouvel appel à manifester a été lancé pour une durée de 72 heures, par des partis d’opposition et des mouvements de la société civile.
Dans un communiqué rendu public dimanche, les ambassadeurs de l’UE et de ses Etats membres appellent à "la retenue, à éviter la violence, à la protection des personnes et des biens ainsi qu’à une restauration pacifique du calme et du dialogue".
Il rappelle que "le Sénégal a une longue histoire d’Etat de droit, de démocratie participative, de tolérance et de respect des droits humains, autant de valeurs que nous partageons".
Ils disent observer "avec préoccupation les incidents de violence" de ces derniers jours dans le pays. "Nous déplorons les victimes et exprimons nos condoléances à leurs familles et à leurs proches."
DÉCÈS DE DJIBRIL TAMSIR NIANE
L’écrivain et historien guinéen est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Dakar, des suites d’une longue maladie
L’écrivain et historien guinéen Djibril Tamsir Niane est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Dakar, des suites d’une longue maladie, indiquent plusieurs médias sénégalais.
Spécialiste de l’Empire du Mali, Djibril Tamsir a notamment écrit Soundjata ou l’épopée mandingue.
Djibril Tamsir Niane est le père de Katoucha Niane, l’une des premières mannequins noires internationale.
LE RAS-LE-BOL GÉNÉRALISÉ DES POPULATIONS
Un collectif d’artistes et universitaires sénégalais lance un appel pour que cessent la répression que mène actuellement le régime du président Macky Sall et l’impunité internationale dont il bénéficie. Macky installe un climat de terreur au Sénégal
Un collectif d’artistes et universitaires sénégalais lance un appel pour que cessent la répression que mène actuellement le régime du président Macky Sall et l’impunité internationale dont il bénéficie.
Depuis le 3 mars, et l’arrestation de la principale figure de l’opposition Ousmane Sonko, le Sénégal est le théâtre de manifestations populaires massives. Le président du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), accusé par une employée d’un salon de massage de « viol et menaces de mort », avait vu son immunité parlementaire levée en fin février après le vote d’une commission ad-hoc principalement composée de députés de la majorité. Alors qu’il se rendait au tribunal pour répondre à la convocation du juge d’instruction, Sonko fut arbitrairement arrêté et placé en garde à vue pour « troubles à l’ordre public ». La goute de trop qui embrasa le pays.
Les manifestations vont cependant bien au-delà du cas d’Ousmane Sonko. Dans la rue et sur les réseaux sociaux, l’on entend aussi bien « Libérez Sonko » que « Macky dégage » et « Libérez le Sénégal ». Chômage massif des jeunes, accroissement des inégalités, scandales de corruption, le tout accentué par une gestion répressive de la crise sanitaire : il s’agit bien d’un ras-le-bol généralisé d’une population qui désavoue la gestion du pays par sa classe politique dirigeante.
Un climat de terreur
Depuis plus d’un mois, pas un jour ne passe sans que les forces de l’ordre n’arrêtent des opposants au régime, aussi bien militants du PASTEF, membres du mouvement FRAPP (Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine) que divers citoyens engagés. La torture, legs de l’administration coloniale maintenu par tous les régimes depuis l’indépendance, est également utilisée comme arme de renseignement. Le 4 mars, la directrice de la maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel, Khadidiatou Ndiouck Faye, déclarait ainsi que les prisonniers politiques récalcitrants étaient parqués dans des cellules punitives. « Là-bas, dit-elle, la règle est que le détenu se suicide ».
De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International ont d’ailleurs appelé les autorités sénégalaises à « cesser les arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes, respecter la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression, et faire la lumière sur la présence d’hommes armés de gourdins aux côtés des forces de sécurité ». En plus des restrictions d’accès aux réseaux sociaux, confirmées par l’observatoire numérique NetBlocks, elles ont en effet procédé à couper le signal de plusieurs chaines de télévisions et radios privées. Et, pour mater les immenses foules regroupées à travers le pays, de nombreux miliciens en civil, munis de gourdins et d’armes à feu, ont été mobilisés pour terroriser les manifestants. De nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux font état de véritables chasses à l’homme. Dans certaines régions, l’État sénégalais a même fait appel à l’armée. Le bilan macabre est déjà d’au moins sept morts et des centaines de blessés graves.
Ce 5 mars, après une troisième journée de mobilisation, à laquelle avait notamment appelé le collectif Y’en a marre plusieurs jours auparavant, la déclaration face à la presse du ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome n’a fait que confirmer la détermination du régime du Président Macky Sall à ne reculer devant rien. M. Diome est allé jusqu’à qualifier les manifestants de « terroristes », manipulés par des « forces occultes ». Idrissa Seck, ancien opposant à Macky Sall arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2019, et qui a rallié le gouvernement en fin 2020, a renchéri en dénonçant des supposés « intérêts encagoulés, nationaux comme internationaux ».
Impunité internationale
Depuis son indépendance, le Sénégal a toujours trouvé des alliés à l’international, à commencer par la France. La création de l’image d’un « modèle de démocratie », îlot de stabilité dans le tumulte sahélien, par son premier président Léopold Sédar Senghor, lui-même à la tête d’un régime au parti unique réprimant l’opposition, a toujours la peau dure. Le pays s’est ouvert au multipartisme dans les années 1980 et a organisé deux alternances de parti au pouvoir, en 2000 et en 2012, mais, jadis opposants, les nouveaux hommes forts, Abdoulaye Wade (2000-2012) et Macky Sall (depuis 2012), s’inscrivirent tous deux dans la continuité de leurs prédécesseurs.
En cause, un système hyper-présidentialiste hérité d’une part de la 5ème République française de 1958, et d’autre part de la Constitution sénégalaise de 1963 qui supprima le poste de Premier ministre après l’éviction du chef de gouvernement d’alors, Mamadou Dia, concentrant ainsi les pouvoirs dans les mains de l’exécutif. Une pratique confirmée par Macky Sall lui-même, dans une intervention en wolof à la télévision nationale le 31 décembre 2020 : « Si jamais le Président sait que l’arrestation d’[une] personne [impliquée dans une affaire de corruption] entrainera la mort de personnes, est-ce qu’il va tout de même l’arrêter ? Peut-être y a-t-il un autre chemin à emprunter [pour régler le problème] ».
A la vue des caméras du monde entier, la « vitrine démocratique » du Sénégal est aujourd’hui en éclats. Et il faut que cesse l’impunité internationale du régime de Macky Sall. En 2018, la cour de justice de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) avait condamné l’État du Sénégal pour la violation des droits de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et prétendant à l’élection présidentielle de 2019, dans son procès pour détournement de fonds. Face à la crise politique que traverse le pays actuellement, les Nations Unies ont quant à elles appelé « tous les acteurs à la retenue et au calme ». Mais de simples déclarations ne suffisent plus face à l’ampleur de la répression. Comme l’exhorte Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal : « L’usage excessif de la force, et un usage contraire aux normes internationales des armes létales et le recours aux milices privées seraient inacceptables. […] Toute personne mise en cause, civile ou militaire, fera face à la justice. Au Sénégal ou devant des juridictions internationales ».
Signataires (49) :
Maky Madiba Sylla, artiste ;
Dip Doundou Guiss, artiste ;
Fou Malade, artiste ;
Khadim Ndiaye, historien ;
Moussa Sene Absa, artiste cinéaste ;
Wasis Diop, musicien ;
Thiat Kër Gui, artiste ;
Demba Moussa Dembele, économiste ;
Kilifa Kër Gui, artiste ;
Xuman, artiste ;
Simon, artiste ;
El Hadj Samba Ndiaye, professeur assimilé agrégé des facultés de droit (UCAD) ;
Hamidou Dia, chercheur (IRD) ;
Babacar Faye, professeur d’anglais ;
Khady Tamba, maitre de conférences titulaire en linguistique anglaise (UCAD) ;
Khalil Diallo, écrivain sénégalais ;
Abdoul Aziz Diouf, professeur assimilé agrégé des facultés de droit (UCAD) ;
Bathie Samba Diagne, historien ;
Sun Sooley, artiste ;
Ndiouga Benga, maitre de conférence titulaire d’histoire moderne et contemporaine (UCAD) ;
Nitt Doff, artiste rappeur ;
Sidy Alpha Ndiaye, professeur assimilé agrégé des facultés de droit (UCAD) ;
Alpha Oumarou Ba, maitre de conférence titulaire de littérature orale (UASZ) ;
Dread Wone, artiste ;
Big D, artiste ;
Ass Malick, artiste ;
El Hadj Abdoulaye Sall, maitre de conférences assimilé en lettres modernes (UCAD) ;
Binou Ndoye, analyste financière ;
Malick Diagne, professeur assimilé de philosophie (UCAD) ;
Alune Wade, musicien ;
Pape Ibrahima Ndiaye, danseur ;
Alioune Gueye, inspecteur vérificateur, secrétaire national à la vie politique et administrative du parti R3D (Regards différents pour un développement durable) ;
Ombrezion, artiste ;
Tchiko, artiste ;
Mamadou Coulibaly, enseignant-vacataire en physique (UCAD) ;
Djibril Keïta, sociologue ;
Boc’s Amandla, artiste ;
Dread Maxim, artiste ;
El Hadji Malick Sy Camara, maitre de conférences titulaire de sociologie (UCAD) ;
Bamba Diop, cinéaste ;
Stefane Kabou, artiste ;
Max Barry, artiste ;
Alioune Ndiaye, ex-inspecteur d’académie, secrétaire général du parti R3D (Regards différents pour un développement durable) ;
Abel Proença, artiste ;
Amilcar Barsely, écrivain.
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BIDEN SUR LES RUINES DE LA GOUVERNANCE TRUMPIENNE
Collaboration entre Démocrates et Républicains, un leurre ? Trump candidat en 2024 ? Anthony Blinken annonce une politique étrangère pour le peuple américain - L’actu de la semaine aux USA avec : Claude Porsella, René Lake, Dennis Beaver et Herman Cohen
Donald Trump à la grand-messe conservatrice : “je ne fonderai pas un nouveau parti. Mais se représentera-t-il ? il laisse planer le doute ;
- L’offre de Joe Biden d’une collaboration bipartisane avec les républicains pourrait bien être une grande illusion ;
- Anthony Blinken annonce une politique étrangère pour le peuple américain : qu’est-ce que cela veut dire exactement ?
- Ce mois-ci, tous les Américains parlent français…ou presque. Entretien sur le mois de la francophonie aux Etats-Unis avec Sarah Diligenti, directrice de l’Alliance française à Washington.
Le Point USA présenté par Claude Porsella avec comme éditorialistes René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur judiciaire à Bakersfield et Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain sous Bush père.
"Point USA" est une émission de French Buzz TV, basée à San Francisco en Californie.
LA CEDEAO LANCE UN APPEL AU RESPECT DE LA LIBERTÉ DE MANIFESTER PACIFIQUEMENT
La Commission de la CEDEAO dit suivre ‘’avec attention l’évolution de la situation au Sénégal et condamne les violences survenues dans plusieurs villes du pays, qui ont entraîné des morts, des blessés et des destructions de biens’’
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) invite à la retenue les parties concernées par les violentes manifestations au Sénégal et appelle les autorités sénégalaises à ‘’apaiser les tensions’’ et à garantir le droit à la liberté de manifester pacifiquement.
‘’La Commission de la CEDEAO appelle toutes les parties à la retenue et au calme’’, déclare l’institution d’intégration économique dans un communiqué reçu samedi à l’APS.
‘’Elle invite les autorités à prendre les mesures nécessaires pour apaiser les tensions et garantir les libertés de manifester pacifiquement, conformément aux lois en vigueur’’, ajoute-t-elle.
La Commission de la CEDEAO dit suivre ‘’avec attention l’évolution de la situation au Sénégal et condamne les violences survenues dans plusieurs villes du pays, qui ont entraîné des morts, des blessés et des destructions de biens’’.
Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS) a également réagi à l’actualité politique sénégalaise en déplorant ‘’une montée de la violence entraînant des pertes en vies humaines, des pillages d’unités économiques (supermarchés, stations d’essence, institutions financières, etc.) ou la destruction d’infrastructures socioéconomiques de base et de biens privés’’.
Dans un communiqué, elle invite les ‘’forces politiques de tous bords et de la société civile militante, ainsi que la presse nationale et étrangère [à] un débat utile et serein [et à] une communication axée sur le retour au calme’’.
Son président de conseil d’administration, Amacodou Diouf, appelle le gouvernement sénégalais à faire ‘’une lecture sereine de la tension actuelle qui (…) est symptomatique d’une frustration généralisée, d’une jeunesse pauvre et en quête d’un avenir meilleur’’.
Des violences ont éclaté dans plusieurs villes du Sénégal après l’arrestation, mercredi 3 mars, de l’opposant Ousmane Sonko, accusé par une employée d’un salon de beauté et de massage de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’.
M. Sonko, député et candidat à l’élection présidentielle de 2019, est également accusé de ‘’trouble à l’ordre public’’ et de ‘’participation à une manifestation non autorisée’’. Inspecteur des impôts et domaines, il a été radié en 2016 de la fonction publique par le président de la République, Macky Sall, pour non-respect de l’obligation de réserve et de discrétion professionnelle.