Dakar, 29 jan (APS) - Les gouvernements snégalais et kenyan ont signé, vendredi, à Addis-Abeba (Ethiopie), un accord portant la mise en place d’une commission mixte destinée à faciliter la coopération entre les deux pays, dans les domaines culturel, politique, économique, commercial et technique, appris l’APS.
Selon un communiqué, cet accord a été paraphé par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, et son homologue kanyan Amina Chawahir Mohamed (Affaires étrangères et Commerce international).
Les deux parties ont entériné cet accord en marge de la 28ème session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine (UA), qui se tient actuellement dans la capitale éthiopienne.
La commission instituée va se réunir "tous les deux ans, alternativement au Sénégal et au Kenya. La première session se tiendra à Dakar, au cours du deuxième semestre de l’année 2016", précise le communiqué.
Il annonce que les deux ministres vont par ailleurs finaliser "très rapidement un accord portant sur l’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique".
Touba,29 janv.(APS) - Des disciples mourides ont marché, vendredi, à Touba, pour protester contre la publication d’une caricature de leur guide, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, a constaté l’APS.
Les protestataires ont spontanément pris d’assaut les principales artères de la cité religieuse, après la prière du vendredi, pour marquer leur courroux à l’endroit du magazine basé à Paris.
Un premier groupe de fidèles, parti de la grande mosquée, en a rencontré un autre, aux abords de la route principale 28, venant du marché Ocass.
La foule scandait des slogans hostiles au magazine, appelant à l’interdiction de vente et de la diffusion de l’hebdomadaire sur toute l’étendue du territoire national.
Evoquant la polémique provoquée par le port d’un de sac de femme par l’artiste-chanteur Waly Seck, Jeune Afrique avait posté sur son site Internet une image caricaturale de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie des mourides. L’image retirée finalement du site Internet du journal était accompagnée d’un commentaire jugé désobligeant.
Dans un communiqué, le gouvernement sénégalais dit condamner "avec fermeté" cette caricature et promet de prendre "les dispositions nécessaires" à la protection de l’image des "figures historiques" du pays et de ses "convictions religieuses".
"Le gouvernement renouvelle tout son soutien et sa solidarité au khalife général Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, à la communauté mouride et à tous les hommes de Dieu", écrit son porte-parole Seydou Guèye, dans un communiqué parvenu à l’APS.
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SUJETS SENSIBLES
EXCLUSIF – SANS DÉTOUR (4e Partie) – La position de Modou Diagne Fada sur l’avortement médicalisé, l’affaire Boy Djinné, l’homosexualité, le statut de Touba…
(SenePlus.Com, Dakar) - Dans la quatrième et dernière partie de SANS DÉTOUR, Modou Diagne Fada donne sa position sur l’avortement médicalisé, l’affaire Boy Djinné et le refus de la Gambie de le livrer au Sénégal, l’homosexualité et le statut de Touba. Des questions difficiles compte tenu de leur sensibilité.
Vidéo à suivre.
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LE TEMPS PRESSE POUR FADA
EXCLUSIF – SANS DÉTOUR (3e Partie) – Comment le président du groupe Libéraux et Démocrates compte prendre part aux prochaines Législatives
(SenePlus.Com, Dakar) - N’ayant pas reçu de notification de son exclusion, Modou Diagne Fada se considère toujours comme membre du PDS. Toutefois, il n’écarte pas l’idée de créer un parti au cas où la formation de Wade ne tient pas le congrès qu’il réclame de toutes ses forces. Dans tous les cas, il devrait se déterminer entre la fin de ce mois et début février puisque pour prendre part à une élection, un parti doit avoir au moins six mois d’existence. Et Fada compte diriger une liste pour les prochaines Législatives programmées entre juin et juillet prochains.
Suivez la troisième partie de SANS DÉTOUR, l’émission coproduite par Le Quotidien, Sup’Imax et SenePlus.Com.
(SenePlus.Com, Dakar) - Avec les démissions, les bouderies et les décès de responsables enregistrés dans ses rangs, le PDS s’est enfoncé dans la léthargie depuis 2012 et la perte du pouvoir par Abdoulaye Wade. C’est le constat de Modou Diagne Fada, le président du groupe parlementaire Libéraux et Démocrates.
"L’appareil du PDS s’est affaissé", a-t-il déclaré sur le plateau de SANS DÉTOUR, l’émission coproduite par le journal Le Quotidien, Sup’Imax et SenePlus.Com. Ce qui justifie son projet de réformer le parti de Wade et lui vaut son exclusion de celui-ci.
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OUMAR SARR A ÉTÉ IMPRUDENT
EXCLUSIF - SANS DÉTOUR (1re Partie) – Le président du groupe parlementaire Libéraux et Démocrates, Modou Diagne Fada, est l’invité du 5e numéro de l’émission coproduite par le journal Le Quotidien, l’institut de formation Sup’Imax et SenePlus.Com
(SenePlus.Com, Dakar) - Le président du groupe parlementaire Libéraux et Démocrates, Modou Diagne Fada, est l’invité du 5e numéro de l’émission SANS DÉTOUR, une coproduction du journal Le Quotidien, l’institut de formation Sup’Imax et SenePlus.Com.
Dans cette première partie de son face-à-face avec les éditorialistes Momar Seyni Ndiaye et Saliou Guèye, de SenePlus, Jean-Meïssa Diop (MediaVoice.Net et Enquête) et Abdoulaye Thiam (Redchef de SUD Quotidien), le président du conseil départemental de Kébémer, qui est exclu du PDS, aborde l’actualité brûlante : le projet de réforme constitutionnelle, l’affaire des 78 milliards qui opposerait Abdoulaye Wade et Idrissa Seck et l’emprisonnement d’Oumar Sarr (qui bénéficie d’une liberté provisoire)...
Sur ce dernier point, Fada estime qu’en reprenant "sans gants", les accusations selon lesquelles Macky Sall aurait profité de l’argent de la corruption, le coordonnateur du PDS s’est montré imprudent.
(SenePlus.Com, Dakar) - Exclu du PDS pour avoir défié la direction du parti, en refusant de s’effacer de la tête du groupe parlementaire Libéraux et Démocrates au profit d’Aïda Mbodji, choisie par Wade, et en demandant la tenue d’un congrès de renouvellement des instances de la formation libérale, Modou Diagne Fada ne regarde pas pour autant dans le rétroviseur. Ses yeux sont rivés devant. Sur son avenir. Loin de Wade et Cie.
Invité du 5e numéro de l’émission Sans Détour, une coproduction du journal Le Quotidien, l’école de formation Sup’Imax et le site SenePlus.Com, le président du Conseil départemental de Kébémer annonce sur le plateau, en exclusivité, qu’il va créer son propre parti politique. Quand ? Avec qui ? Pour quels objectifs ?
Fada, qui était face à quatre éditorialistes, Momar Seyni Ndiaye et Saliou Guèye de SenePlus, Jean-Meïssa Diop (MediaVoice.Net) et Abdoulaye Thiam (Rechef de SUD Quotidien), donne rendez-vous dans les jours à venir pour davantage de détails sur son projet. En attendant la diffusion de l’émission en intégralité, nous vous proposons la bande-annonce.
«NE PAS FAIRE DE DECLARATION QUI ENGAGE LE PDS CONCERNANT LA REVISION CONSTITUTIONNELLE»
Le secrétaire général du parti démocratique sénégalais (pds), me Abdoulaye, a adressé une lettre aux responsables politiques de son parti pour leur demander de ne pas trop s’épancher sur le projet de réformes constitutionnelles initié par le président Macky Sall. Constatant que ce dernier ne les a ni consultés, ni saisis officiellement sur le contenu du projet, le pape du sopi demande aux responsables libéraux de s’abstenir de toute déclaration qui engage la position du pds concernant la révision constitutionnelle.
C’est un secret de polichinelle de dire que Me Abdoulaye tire, depuis Versailles en France, les ficelles dans la gestion du Parti démocratique sénégalais (Pds). Dans sa retraite au pays de Marianne, il n’est toutefois pas en retrait de la vie politique sénégalaise. Il ne manque jamais l’occasion de dire ce qu’il pense de la situation nationale du pays et de guider son parti. C’est ainsi qu’il a envoyé une correspondance aux responsables de Pds pour leur indiquer la démarche à avoir par rapport au débat sur la révision constitutionnelle entreprise par son successeur au Palais de l’avenue Léopold Sedar Senghor.
Remarquant certaines sorties des libéraux sur la question des 15 réformes institutionnelles prévues par Macky Sall, Me Wade écrit dans sa missive dont nous détenons copie : «l’économie du message que j’avais envoyé et dont vous n’avez pas reçu le document attaché, c’est ceci : M. Macky Sall ne nous a pas consultés sur le projet de constitution et ne nous l’a pas envoyé officiellement ».
Poursuivant, l’ancien locataire du Palais de la République de marteler : «Nous entendons cependant des militants du Pds se prononcer publiquement sur cette question. C’est une grave erreur». Pour éviter que les libéraux n’abordent cette question comme une armée mexicaine, l’ex-chef de l’Etat «demande à toutes les militantes, les militants et aux responsables de ne pas faire de déclaration qui engage le parti sur la position du Pds concernant la révision constitutionnelle ».
Pour lui, les responsables n’ont pas à se prononcer sur la question, car le président de la République ne les a pas encore impliqués. «Je leur demande d’attendre que le chef de l’Etat notifie officiellement le document pour réunir les instances adéquates, organiser un débat démocratique et adopter la position du Parti», indique le chef des libéraux. Cependant, Wade ouvre une petite brèche pour ceux qui veulent se prononcer à tire personnel. «Je pense que les militants peuvent donner leur avis personnel, s’ils n’ont pas la patience d’attendre que le Parti se prononce, mais ce faisant, il faut qu’ils évitent d’engager le parti.
En attendant, je veux échanger avec certains responsables dont vous-même, de façon officieuse pour connaître votre avis», écrit Me Wade dans le document envoyé à quelques responsables de la formation bleue Commentant un des points de la réforme envisagée par son successeur, Me Abdoulaye Wade pense que Macky Sall qui veut établir un statut pour le chef de l’opposition est mal parti parce que pour une réforme d’une telle envergure, il n’a pas consulté le principal parti de l’opposition.
«Vous aurez remarqué que Macky Sall a repris l’idée du statut du chef de l’opposition dont le pilier principal est le dialogue avec le pouvoir, mais il est en pleine contradiction avec son projet de constitution parce qu’il ne nous a pas consultés sur le projet et ne nous l’a pas transmis officiellement», relève le secrétaire général du Pds.
Série de meurtres au Congo Brazzaville
Début d’année meurtrier pour les Sénégalais partis faire fortune au Congo Brazzaville. En quelques jours, l’ambassadeur Batoura Niang a dénombré deux de nos compatriotes tués froidement. Alors que la communauté sénégalaise, soutenue par l’Ambassade, venait d’enterrer Seydou Bâ tué la semaine dernière à bout portant par trois sbires, tous entre les mains de la justice, une autre personne a été retrouvée morte dans sa boutique baignant dans une mare de sang. Ousmane Touré a été tué avec une arme blanche dans sa boutique. Agé d’un peu plus de quarante ans, l’expatrié est originaire du village de Ari Gabou, commune de Bélé, département de Bakel. Il laisse derrière lui quatre enfants et une veuve. Une enquête a été ouverte pour retrouver ses meurtriers. Et sa famille est en train de s’organiser pour le rapatriement du corps qui nécessite au moins quatre millions Fcfa. Jointe au téléphone, l’ambassadeur Batoura Niang renseigne que l’insécurité est de plus en plus galopante à Brazzaville, plus particulièrement dans certains quartiers de la banlieue. «J’ai demandé à nos compatriotes d’éviter ces quartiers et nous leur avons même donné un numéro de sécurité. Ce qui fait qu’à chaque fois que quelque chose leur arrive, s’ils appellent, la police arrive dans les dix minutes», a-t-elle dit avant d’indiquer qu’elle suit de très près les dossiers. Et cela, de concert avec les familles des victimes.
7 personnes meurent dans un incendie au Port
Un incendie s’est déclaré dans un bateau au Môle 10 du Port de Dakar hier dans la matinée. Selon le communiqué du Port, «le bilan aurait fait 7 victimes parmi lesquelles six de nationalité sénégalaise, une de nationalité ghanéenne, en plus de 3 blessés admis dans les hôpitaux». Le Service de Communication du Port explique : «A l’origine du sinistre sur ce navire appartenant à la société Delta Shipping et cédée à un tiers, l’explosion d’un groupe électrogène favorisée par la présence d’un produit inflammable à l’intérieur de la cale dudit navire qui était en opération de découpe». Informé des faits, renseigne la même source, le directeur général du Port Autonome de Dakar (Pad) a vite instruit la Capitainerie du Pad de prendre les dispositions idoines en relation avec le Centre opérationnel polyvalent, le groupement des Sapeurs pompiers assistés par les Marins pompiers français qui ont permis de maîtriser le feu et de circonscrire l’incendie. Le transfèrement du navire a pu être ainsi opéré par remorquage au niveau du banc de la résolue (cimetière des navires) pour éviter son coulage dans le plan d’eau. Ce qui a permis de limiter les risques.
Les femmes de l’Apr de Thiès dans la tourmente
A Thiès, les femmes de l’Alliance pour la République (Apr) sont actuellement dans la tourmente. Et pour cause, la plupart d’entre elles qui ont reçu des mises en demeure de leur banque, sont dans l’impossibilité d’honorer leur facture pour rembourser des prêts contractés dans le cadre des financements de l’émergence. Certaines pensaient sans doute que c’était un don. Et d’ailleurs elles menacent de sanctionner l’Apr dans la cité du rail.
Toussaint et Cie
Poursuivi pour rassemblement illicite ayant causé des dommages aux biens des personnes et de l’Etat, le secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes (Ujtl), Toussaint Manga devra prendre son mal en patience avant de faire face au juge du Tribunal correctionnel. Evoquée hier en effet, l’affaire a été renvoyée au 24 mars prochain pour la comparution des témoins encore absents à la barre. La prévenue Fatou Ndao a également brillé par son absence. Tout le contraire des autres prévenus en l’occurrence Cheikh Sène, Serigne Mbacké Abou Thiam, Ousseynou Ngom, Abdourahmane Ly et Moussa Mané. Pour rappel, les prévenus ont bénéficié de la liberté provisoire après près de dix mois de détention préventive. Boy Djinné pas djinné En marge de sa visite à la Maison des Avocats, le ministre de la Justice Sidiki Kaba a déclaré au sujet de Boy Djinné qui s’est évadé six fois, que le jeune homme ne dispose d’aucun pouvoir mystique qui lui permettrait de passer entre les mailles des filets. Et qu’il dispose de solides soutiens au sein de l’Administration pénitentiaire. C’est pourquoi, selon le garde des Sceaux Sidiki Kaba, ses services ont diligenté une enquête qui a permis d’identifier les failles et les mis en cause ont été sanctionnés. En outre, il estime que l’enquête suit son cours au sein de l’Administration pénitentiaire pour démasquer les complices mais aussi mettre sur la table les failles du système de manière générale.
Mamour Cissé encense Macky
Absent de l’espace médiatique depuis quelques temps, le patron du Psd Jant Bi réapparait à travers un communiqué de son bureau politique. Au delà des adversités et autres calculs politiciens, le Bureau politique du Psd Jant Bi a tenu d’emblée à saluer «le courage exemplaire du chef de l’Etat sénégalais qui a résolument engagé le processus de réduction de son propre mandat». Selon Mamour Cissé et ses camarades, «ce geste de haute portée, inédit sous nos cieux, où l’on tire plutôt sur les populations, pour prolonger des mandats déjà démesurés, administre à la face du monde, la réalité de « l’exception sénégalaise », forgée au fil du temps, par le génie de notre peuple. Toutefois, le Psd Jant-bi est opposé au quinquennat. « Dans un pays où tout est prioritaire, en termes d’industrialisation, d’éducation, de développement agricole, de santé et d’emploi, prétendre régler toutes ces questions en cinq ans, dont nous savons tous que les deux années seront consacrées à des pré-campagnes électorales, relève de la pure utopie, source de désillusions amères » déclarent Mamour Cissé et Cie. Enfin le Bureau politique du Psd Jant-bi s’est réjoui de la libération de Oumar Sarr et compagnie, «belle opportunité d’ouvrir un dialogue responsable et constructif autour de l’essentiel, loin des invectives et surenchères auxquelles malheureusement, notre Assemblée nationale veut nous habituer désormais».
Khalifa Sall lance une pierre dans le jardin du régime
Peu bavard, le maire de Dakara lancé une pierre dans le jardin du régime de Macky Sall. Faisant la leçon aux apéristes secoués par l’Acte III de la Décentration, Khalifa Sall avance qu’une réforme aussi sérieuse se prépare de manière inclusive. Le responsable socialiste a rappelé sur «twitter» que la Loi 96-O6 a été élaborée pendant 4 ans, 4 mois de concertation en commission. Et elle a fait l’objet de 500 amendements entre la Commission des lois et la plénière. Avant de rappeler que l’Assemblée nationale du Sénégal en sa séance du lundi 05 février 1996 a adopté la loi 96-06 promulguée le 22 mars de la même année portant Code des collectivités locales du Sénégal. Selon le maire de Dakar, le vote de cette loi fut l'aboutissement d'un long processus entamé en 1992 par le Président Abdou Diouf. Il avait représenté le gouvernement lors du vote de la loi en tant que ministre chargé des Relations avec l’Assemblée en compagnie de Souty Touré, ministre chargé de la Décentralisation et Abourahmane Sow, ministre de l'intérieur.
Marchands ambulants
L’Association des marchands ambulants de Colobane dénommée «Jappal ma japp» a dénoncé un certain nombre d’anomalie sur le projet de recasement qui avait été initié en 2009 par le Président Abdoulaye Wade. Selon le secrétaire général Abdoulaye Sow, on leur avait alloué une subvention de 30% à hauteur de 900 millions CFA confiée aux institutions financières telles que l’Acep et le Crédit mutuel, chargées de les gérer afin que les recasements soient effectifs et les cantines disponibles affectées aux concernés. Malheureusement, dit-il, le projet est au point mort. «Avec l’arrivée du Président Macky Sall, beaucoup de problèmes ont surgi concernant ce projet de recasement. Les marchands ambulants n’ont plus d’interlocuteurs, mais aussi la subvention allouée avait été reprise par l’Agence nationale d’appui aux marchands ambulants (Anama) qui a été supprimée par l’Etat du Sénégal». Aussi, révèle-t-il, l’argent contenu dans un compte à l’Acep est en train d’être vidé par le liquidateur de l’Agence. D’après lui sur 163,710 millions, 60 millions ont été récupérés en fin Décembre. Donc c’est pourquoi, les marchands ambulants promettent de se faire entendre par des sit-in et des marches les jours à venir.
Gbagbo et Bé Goudé plaident non coupable
Contrairement à Hissène Habré qui a préféré faire le sourd muet devant les juges des Chambres africaines extraordinaires, Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé, poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ont tous plaidé non coupable hier devant la Cour pénale internationale.
«IDY A BOUFFE L’ARGENT DES SENEGALAIS A COUP DE MILLIARDS. IL FAUT QU’IL REPONDE DEVANT LA JUSTICE…»
Face aux journalistes de Saint-Louis, hier, le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), par ailleurs maire de la commune de Ndioum (Podor), s’est prononcé sur plusieurs questions d’actualité dans une émission «Show politique» qu’animent les journalistes de la région, chaque mois, dans le jardin de la radio Téranga Fm. A cette occasion, Cheikh Oumar Hann n’a pas raté Idrissa Seck qui, pour lui, doit répondre à la justice de notre pays.
«Idrissa seck disait que c’était le partage de butin entre des bandits. Un journal a révélé que c’était 74 milliards de francs Cfa et non le montant annoncé par Abdoulaye Wade au moment où ils ont eu des bisbilles. Le débat qu’ils ont posé est seulement une différence sur le montant. La question est déjà réglée par les protagonistes. Maintenant que les gens s’offusquent à cette période-là, il faut qu’Idrissa Seck assume ses responsabilités», a dit Cheikh Oumar Hann.
Pour le maire de Ndioum, le patron de Rewmi «n’a pas voulu être décrié par le peuple sénégalais. Raison pour laquelle, il crie partout. Il vit ailleurs hors du Sénégal avec nos milliards. Et quant ça l’enchante, il revient pour nous taper dessous». Aussi, pour le responsable de l’Apr dans le Fouta, «la justice doit se saisir afin que Idrissa Seck élucide les Sénégalais sur les milliards portés disparus».
«Les gens qui ne sont pas de l’Apr pensent qu’en Afrique, quant le Président Macky Sall travaille pour renforcer la démocratie, on ne pouvait plus permettre que quelqu’un bouffe des milliards de nos francs et qu’il reste tranquille. Aujourd’hui, tous ceux qui bouffent l’argent du Sénégal répondent de leurs actes. Nos dignitaires sont jugés et condamnés. Lui (Idrissa Seck), il a bouffé l’argent des Sénégalais à coup de milliards. Il faut donc qu’il réponde devant la justice pour éclairer la lanterne des Sénégalais», a déclaré le maire de Ndioum.
Concernant l’affaire Karim Wade, Cheikh Oumar Hann se veut très clair. «Si le candidat de l’opposition est crédible, il faut qu’il demande la grâce présidentielle. La justice l’a condamné, parce que pour elle, il y a des preuves tangibles sur ses biens mal acquis. Alors, il doit reconnaître ses erreurs et demander la grâce présidentielle», a dit M. Hann.