DE LA CRISE DES GRANDS PARTIS A LA RECOMPOSITION POLITIQUE, A LA VEILLE DE 2017 : La révoLtedes seconds couteaux
Moins d’une année avant la présidentielle de 2017 (si Macky Sall réussit son référendum), les grands partis qui se partagent l’électorat, depuis 2000, sont traversés de part et d’autre par des « crises » internes qui présagent d’une probable reconfiguration dynamique du champ politique. Du Parti socialiste (Ps) où le parfum de scission entre Ousmane Tanor Dieng (Sg du parti) et Khalifa Sall (maire de Dakar) se sent de loin, à l’Afp de Moustapha Niasse où l’exclusion de Malick Gakou (Sg du Gp) est aujourd’hui consommée, en passant par le Pds de Me Abdoulaye Wade où la fronde de Modou Diagne Fada a fait perdre au parti son groupe parlementaire, voire Rewmi d’Idrissa Seck où la rébellion d’Oumar Sarr n°2 est un véritable défi à l’ancien Pm et maire de Thiès, des leaders aux dents de loups cherchent vaille que vaille à bousculer la hiérarchie dans leur parti respectif. Souci d’alternance générationnelle, luttes de positionnement ou processus irrépressible vers la recomposition de l’espace politique, à la veille de 2017 ! Sud Quotidien pose, dans ce dossier, le débat sur la pomme de discorde entre jeunes leaders aux ambitions parfois démesurées et dinosaures de la scène politique toujours déterminés à s’accrocher au fauteuil de leader de parti. Tout en requérant l’analyse d’observateurs très au fait de la problématique, en l’occurrence Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, et Mouhamadou Tidiane Kassé journaliste éditeur et formateur.
INVENTAIRE DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE TRADITIONNELS : 72 objets à préserver
Pour arriver à cette étude, entamée en 2013, et qui révèle que l’on trouve quelque chose comme 72 instruments de musique au Sénégal, il aura fallu faire appel à 738 représentants de communautés. Les résultats de cette recherche ont été dévoilés hier, lundi 1er février au Grand Théâtre National, en présence du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui songerait même à un musée de la musique traditionnelle, quand on sait que certains de ces instruments auraient tendance à disparaître… Ou alors n’y a-t-il que des personnes âgées, pour pouvoir encore les utiliser…
JOURNÉE DÉDIÉE À CHÉRIF CHEIKHNA CHEIKH MAKHFOUSS : La communauté musulmane rend hommage à un érudit de l’islam
En prélude à la ziarra du saint homme de la famille chérifienne, Chérif Cheikhna Cheikh Mahfouz, prévu le 27 février à Baya (Kolda), le guide religieux, Chérif Mohamed Abdoulaye Aïdara et les fidèles musulmans ont organisé, le samedi 30 janvier, à la Place du Souvenir (Dakar), une journée pour rendre hommage au prodige de l’Islam. La 2ième édition de cette manifestation religieuse qui a eu comme parrain le grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a permis de découvrir le parcours, le vie et les enseignements de cet érudit de l’Islam
PELERINAGE 2016 : Craintes d’une édition ratée
Le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam a été dramatique en 2015. Marqué au début par de nombreux couacs au Sénégal avec l’abandon de 131 candidats au Hajj régulièrement inscrits, il s’est terminé par une tragédie. La bousculade meurtrière de Mina a coûté la vie à 62 Sénégalais (officiellement) qui resteront à jamais en Arabie Saoudite. La gestion cahoteuse de ce dossier a précipité la dissolution du Commissariat général chargé de l’organisation du pèlerinage. En attendant l’ouverture de larges concertations, avec les différents acteurs, pour la mise sur pied d’une nouvelle structure plus adaptée, des islamologues et autres prédicateurs diagnostiquent les failles de la défunte commission et dessinent les contours de la nouvelle entité annoncée pour une meilleure organisation du Hajj. D’ailleurs, selon nos sources, une équipe dirigée par le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, Amadou Kébé, s’est rendue en Arabie Saoudite pour une visite. d’inspection
LES MARCHES DU QUOTIDIEN : SAGNA ouvre son grand Robert
Ses fortes convictions en bandoulière et le propos mesuré, l’ancien ministre d’Etat socialiste, Robert Sagna, a monté, jeudi dernier, Les Marches du Quotidien pour se confier sans langue de bois. Le leader du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/Taaku defarat Senegal (Rsd/Tds) et président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc) a réaffirmé, entre autres, dans la première partie de cet entretien, son opposition à une réduction du mandat présidentiel. Il évoque aussi le choix d’alors de Tanor par Diouf pour diriger le Ps, la gestion de ce dernier, les remous qui secouent actuellement son ancienne formation politique et l’absence de son parti du gouvernement. Se refusant de condamner les transhumants, Robert Sagna ne peut s’empêcher de* s’interroger sur leurs motivations.
CONCERT A BERCY EN 2016 : Waly double Pape Diouf
Les suspicions vont bon train au sujet du prochain grand concert de Bercy. Si certains parlent juste de concurrence entre les deux artistes, d’autres affirment que Pape Diouf qui avait à un moment dit son envie de faire Bercy s’est fait dribbler par le fils de Thione Seck qui a officiellement annoncé son prochain spectacle dans cette salle parisienne. Waly Seck a misé gros cette fois-ci, en convoitant la mythique salle de Bercy qu’il compte remplir le 4 juin prochain. Ce sera un saut vers un nouveau sacre, à la hauteur du «prince de Bercy», Youssou Ndour. Cela, au grand dam des inconditionnels de l’enfant de Pikine, Pape Diouf, qui pourtant avait aussi pour ambition de faire cette salle après son mentor de «Roi du mbalax». Ce ne sera plus le cas. L’homme au «sac à main», qui a une longueur d’avance, semble bien sur ce coup lui ravir la vedette à son aîné. Bien d’observateurs estiment que «Pape Diouf dort sur ses lauriers alors qu’il a du potentiel»
REDUCTION DES EFFECTIFS DE L’ONUCI : Le contingent sénégalais pas concerné
Les Nations-Unies ont décidé de ne pas réduire les effectifs des soldats sénégalais évoluant dans les rangs de l’Opération des Nations- Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Une décision que les «Jambaars» doivent surtout à «leur professionnalisme et leur engagement» sur le terrain, loués du reste par les autorités onusiennes.
DECES DE SOULEYMANE NDIAYE : Le journaliste des paysans retourne à la terre
Le monde de la presse est en deuil. Le journaliste Souleymane Ndiaye dit Grand Jules, décédé dimanche dernier, a été inhumé hier à Saint- Louis, sa ville natale. Parents, amis et proches l’ont accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Thième
SORTANTS 2013 DE FASTEF : 4 grévistes de la faim encore évacués
Dans les locaux de la Fastef (Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation), certains membres de la promotion 2013 continuent leur diète. Depuis vendredi dernier, le nombre d’évacués vers les structures sanitaires est passé à quatorze : quatre se sont en effet ajoutés aux dix premiers évacués. Pourtant, les grévistes n’ont reçu aucune nouvelle du gouvernement depuis la visite du ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
TOURNOI PREOLYMIQUE DE BASKET : Gorgui Sy Dieng proche d’un forfait
Logée dans une poule de feu en compagnie de la Turquie et du Canada, l’Equipe nationale de basket risque d’enregistrer un forfait de taille pour le tournoi préolympique qui se joue à Manille, aux Philippines. Il s’agit du pivot des Wolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng, qui souhaite prendre des vacances en juillet prochain, après six ans sans repos
thierno bocoum en immersion à ugb
Manifestement, Rewmi ne veut pas lésiner sur les moyens pour conquérir le pouvoir. Au moment où Idrissa Seck sillonne la banlieue dakaroise depuis quelques jours pour convaincre les populations de l’incompétence de Macky Sall et de son régime, son poulain Thierno Bocoum est à l’intérieur du pays.
Le week-end dernier, il a été aperçu par nos radars à Louga à la salle Oumar Bongo où il a présidé une réunion. Sitôt après, le responsable des jeunes de Rewmi s’est rendu en immersion à l’université Gaston Berger où il a passé la nuit dans les chambres des étudiants et partagé le temps d’un week-end leur nourriture. L’objectif du député Thierno Bocoum est de faire rallier le maximum d’étudiants à la cause de son mentor, en perspective des prochaines élections.
amath suzanne Camara
Entre Amath Suzanne Camara et certains de ses collègues enseignants, ce n’est pas le parfait amour. Le coordonnateur national adjoint du réseau des enseignants de l’Apr, qui briguait le poste de coordonnateur local dans son fief politique de Kounghueul, n’a pas eu les coudées franches pour imposer sa suprématie. Bien au contraire, indique Oumar Thiam, le chargé de communication de la structure, le tonitruant instituteur a été mis en minorité et a voulu user de subterfuge pour s’imposer. La réunion s’est terminée en queue de poisson. Son challenger Abdoulaye Ndoye dit Soumaré Ndao n’a pas pu aller au vote. Toutefois, cette version est balayée d’un revers de la main par les proches de Ahmed Suzanne Camara qui indiquent que la majorité des supporters de Ndao ne dispose pas de cartes.
Kassé mobilise 70 cars
Le responsable communal de Apr de Tambacounda Mamadou Kasséa battu le record de mobilisation du parti présidentiel au Sénégal oriental. Selon des témoins, plus70 cars venus de tous les coins du département ont été mobilisés par le Conseiller technique du chef de l’Etat en Urbanisme, samedi dernier dans son quartier du Plateau. Il a réussi à rassembler l’ensemble des coordonnateurs de l’Apr frustrés d’avoir été laissés en rade depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir pour leur remonter le moral. Mais la colère transparaissait dans leur discours. Le clou de la manifestation est la déclaration fracassante du maire de Tamba contre le garde des Sceaux Sidiki Kaba au sujet de l’homosexualité. Auparavant, un récital de Coran a été organisé au domicile du fils du Pr Moustapha Kassé pour le repos de l’âme de l’ancien maire Oury Bâ
les enseignants apr de thiès et les véhicules climatisés
Le bureau du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr) de Thiès, récemment défenestré par le bureau national continue de mener ses activités comme si de rien n’était. D’ailleurs, il a organisé un meeting le week-end dernier au quartier Hersent. Selon le Coordonnateur Mamadou Diène, «la décision du président de la République Macky Sall de réduire son mandat doit d’emblée interpeler toutes les consciences «apéristes», à taire leurs querelles internes, pour s’unir autour de l’essentiel, à savoir la vulgarisation des actions du régime et l’animation du parti. L’heure est venue de sonner la fin de la récréation, car rien ne peut être gagné dans la division. Retournons dans nos bases respectives pour prendre en charge les préoccupations des populations. Le Président Macky Sall ne peut pas être partout, il faut que les responsables sortent de leur bureau, descendent de leurs véhicules climatisés pour être plus proche de la base».
les enseignants apr, les responsables et (bis)
Avec leur slogan : «Un enseignant, un comité», les enseignants républicains de la ville de Thiès comptent sillonner les 52 quartiers de Thiès au courant de l’année 2016, pour contribuer à la réélection du Président Macky Sall. Explications de Mamadou Diène : «actuellement, la seule bataille qui mérite d’être menée c’est celle de la réélection du Président Macky Sall quelle que soit la date des élections ». Dans ce sillage, il s’est félicité du «comportement républicain du secrétaire général du Parti socialiste (PS) Ousmane Tanor Dieng qui est constant dans sa dynamique de cohésion dans le Benno Bokk Yakaar. Après quatre ans de gestion commune avec le président de la République, le PS aura certainement un candidat et ce sera naturellement Macky Sall».
la route Dahra-linguère, véritable mouroir
Long de 40 kilomètres, le tronçon Linguère-Dahra est sur toutes les lèvres au Djolof où il est considéré comme un véritable mouroir. Rallier les deux communes relève d’un parcours du combattant. L’état de la route est si cahoteux qu’on peut craindre le pire à tout moment. Si le président Macky Sall réfléchit sur les pistes pour se faire réélire, il devrait sans doute mettre la pression sur Henan Chine qui, depuis mars 2015, peine à terminer les travaux de Touba. Conséquences : les gens tombent malades à cause de la poussière. Sinon ce sont des véhicules qui tombent en panne à cause d'un manque de déviations. Gravissime.
léna Fall Diagne n’est plus
L'ancienne sénatrice, Léna Fall Diagne, qui a été maire de Fass Colobane-Gueule-Tapée est décédée hier à l’hôpital Principal de Dakar des suites d’une maladie. Absente de l’espace politique depuis longtemps, la mère de Ndèye Khady Guèye a été sénatrice, députée, mairesse et membre du Conseil économique social au temps des socialistes et des libéraux. «L’As» présente ses sincères condoléances à la famille de la défunte.
Macky 1ertour !
Apparemment les apéristes ne se font plus de doute que la présidentielle se tient en 2017. C’est désormais le branle-bas de combat. La Chambre des élus de l’Apr, qui était en stand-by, a repris du service. Le ministre-conseiller Mor Ngom et ses collègues seront cette semaine au nord du pays. Selon nos informations, le patron des élus de l’Apr va d’abord rencontrer les élus de Saint Louis, Podor et Dagana vendredi prochain, puis suivront ceux de Louga, Thiès, Diourbel et Dakar. Seul mot d’ordre de la Chambre des élus : réélire le Président Macky Sall au premier tour.
30 ans du décès de Cheikh anta Diop
Les universitaires, amis et disciples du Pr Cheikh Anta Diop vont revisiter la pensée de l’égyptologue à partir du 4 février jusqu’ au 31 mars prochain. Plusieurs manifestations culturelles, économiques sont prévues en ce sens pour léguer à la jeunesse le savoir de ce grand panafricaniste. La cérémonie d’ouverture est prévue jeudi prochain à l’Université qui porte son nom. Le Pr Babacar Sall va présenter le Livret illustré de vulgarisations et de synthèses sur la vie et l’oeuvre de Cheikh Anta Diop avant de développer le thème suivant : «Connaître et développer la pensée de Cheikh Anta Diop». Le volet culturel sera assuré par les les frères Guissé, les artistes Abdoulaye Cissokho, Souleymane Faye, Vieux Mac Faye, Shula et El hadj Ndiaye qui se produiront à l’Ucad.
travailleurs de suneor Kaolack
Les travailleurs de Suneor Kaolack sont frappés de plein fouet par la mauvaise campagne de commercialisation de l’arachide. Ces travailleurs et leurs familles sont assurément les véritables victimes de la morosité subie par les huiliers. Las de la situation, ils se sont mobilisés hier avec le soutien des populations de Lyndiane, Kabatoki, et Sibassor pour alerter les autorités de la crise. Car non seulement, une bonne partie des travailleurs est en chômage technique, mais ils n’arrivent plus à assurer la scolarité de leurs enfants. D’où la mobilisation des populations dont l’avenir s’assombrit. C’est la première fois, d’après le secrétaire général du syndicat des corps gras, Samuel Ndour que la Suneor de Kaolack vit une pareille situation, parce qu’elle n’a collecté, pour le moment ; que 3.210 tonnes d’arachides pour un objectif de 140.000 tonnes. Et les travailleurs de Suneor choqués par la déclaration du ministre de l’Agriculture en tournée dans le Saloum, réclament son départ du gouvernement pour avoir échoué dans la campagne de commercialisation. Ils estiment quelque part que le gouvernement est à l’origine de leur calvaire.
Grève des agents des collectivités locales
L’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales va entamer aujourd’hui son second plan d’actions. Un mouvement de grève de 72h est encore décrété. Seuls les permis d’inhumation sont délivrés parce qu’il s’agit là d’une question sensible. Beaucoup de Dakarois à la recherche de documents ne savent plus à quel saint se fier. Ils vont devoir encore patienter pendant deux autres jours. Mais la directrice des Collectivités locales ne comprend pas les véritables motifs de cette grève. D’autant que le gouvernement, d’après Fatou Bintou Camara, était dans les dispositions pour convier l’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales à la table de concertation pour échanger sur leurs difficultés. A ses yeux, ce mouvement d’humeur n’a pas sa raison d’être parce que les questions de retards de salaires ne sont plus à l’ordre du jour, puisque tous les états de salaires ont été apurés. L’Etat avait dégagé 1,5 milliard FCFA pour apurer les retards de salaires et prendre en charge certaines dépenses qui n’étaient pas prises en compte par les collectivités locales. Elle promet que l’Etat va mettre en place des mécanismes pour éviter que pareille situation se reproduise.
accident de Hamady Dieng
Restons dans la zone du Fouta et du Ferlo où les routes sont en très mauvais état pour dire que le directeur des constructions au ministère de l’Intérieur Hamady Dieng a fait un accident qui a coûté la vie à un de ses collaborateurs. «La belle tournée de la R.A.M.P.E ne s'est pas terminée comme on l'aurait aimé. En effet sur le chemin du retour à Dakar, après un week-end à Kanel, la faucheuse a encore frappé fort en emportant avec elle mon ami, frère, confident et fidèle collaborateur Abdoulaye Dème. Je salue la mémoire de ce digne fils de Kanel, fervent croyant qui a consacré tout son temps et toute son énergie dans mes combats politiques jusqu’à son dernier souffle», annonce M.Dieng sur sa page facebook. «L’As» présente ses condoléances à la famille du défunt et à Hamady Dieng
Gakou chez…
Que mijote El Hadji Malick Gakou ? On ne saurait le dire pour l’instant. Mais ce qui est sûr et certain, c’est que le président du Grand parti (Gp) manouvre. Il manœuvre même ferme avec… les libéraux.
En effet, six jours après sa deuxième visite en l’espace d’un mois à Rimka à la prison de Rebeuss, il s’est rendu chez son père, à Versailles.
Eh oui ! Gakou était, hier, à Paris, en France, pour, a-t-il dit, rendre "une visite de courtoisie au Président (3W)", chez lui à Versailles. "Comme d’habitude, j’ai été agréablement accueill par la famille Wade. C’est bien évidemment avec une joie inégalée que je l’ai rencontré», commente Gakou qui parle de 3W comme quelqu’un qui "reste toujours un homme profondément attaché aux valeurs de la République et du panafricanisme agissant".
…3W à Versailles
Le leader du Gp dit avoir "profité de l’occasion pour échanger sur les contours de la vie politique nationale et sur les voies et moyens d’engager notre pays sur le chemin de la démocratie et du développement". Soutenant que c’est toujours un plaisir pour lui "d’écouter les conseils d’un sage aussi avisé que prestigieux sur le caractère et le sens qu’il convient de donner à mon action politique pour le (Sunugaal)", il dit remercier "infiniment" 3W et sa famille pour "ces moments forts qu’ils m’ont consacrés". Nos capteurs pensent savoir que cette rencontre entre Gakou et 3W est le prolongement des entretiens du leader du Gp avec Wade-fils à Rebeuss. Pour dire que quelque chose se trame bel et bien entre ses trois-là.
Grève générale
La première journée des 72 heures de grève générale décrétées par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales a été couronnée de succès, à en croire Sidya Ndiaye. «Nous sommes très satisfaits de cette première journée. Les camarades ont respecté le mot d’ordre de grève. Nous allons nous battre jusqu’au bout. Parce que nous avons l’impression que l’Etat avait pris notre patience pour de la faiblesse», a confié le président de l’Intersyndicale à nos capteurs. Sidya Ndiaye de tonner par la suite : «Il est de la responsabilité de l’Etat de publier les listes d'intégration dans la Fonction publique locale, pour que les maires et les présidents de département puissent prendre les arrêtés d'intégration. Pour ce qui est des salaires, l’Etat a dit avoir dégagé 2, 5 milliards de F Cfa. Qu’est-ce qui les empêche de payer ?».
Grève générale (bis)
A en croire le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs de Sunugaal (Fgts), «à Pikine, 34 agents courent derrière 11 mois d'arriérés. Dans le département de Sédhiou, une vingtaine de communes doivent 2 mois d'arriérés de salaires aux agents». «Nous exigeons le paiement des salaires et une garantie pour la sécurisation des salaires, conformément aux engagements de (SMS). Nous exigeons aussi le paiement immédiat des indemnités de départ à la retraite. Nous sommes ouverts, mais nous restons fermes», martèle le tonitruant syndicaliste qui annonce une radicalisation de l’Intersyndicale, au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en charge, au terme des nouvelles 72 heures de grève générale.
Proposition
Membre de la Conférence des leaders de la Coalition «Les républicains ‘doomi rewmi’», Habib Ndao, a joint nos capteurs, hier, pour faire une proposition qui, selon lui, pourrait régler à l’amiable le différend qui oppose la Communauté mouride à «Jeune Afrique» (JA). Il suggère au magazine précité de mettre sur le marché une édition spéciale retraçant la vie et l’œuvre de Khadimou Rassoul pour se faire pardonner. Selon Habib Ndao, des références religieuses comme Serigne Touba doivent être élevées au rang de patrimoine commun. «Ce sont de puissants lobbies homosexuels qui veulent déstabiliser (SMS), à cause ses positions sur l’homosexualité. Nous ferons face. Nous ne l’accepterons pas», fulmine ce compagnon de la première heure de «Kor» Marième Faye.
2 Guinées voulaient…
Si l'Europe fait rêver les jeunes sunugaaliens quitte même à laisser leur vie dans la mer Méditerranée, il faut dire que le Sunugaal fait tout autant rêver, notamment deux jeunes Guinéens qui étaient prêts à tout pour y débaquer. Selon le site "ramatoulaye.com" de Guinée, Mamoudou Camara, âgé de 16 ans a étudié jusqu’en sixième année à l’Ecole primaire et Minkaïlou Bangoura alias Minka, âgé de 15 ans, a fréquenté les écoles coraniques. Ces jeunes décrits aux physiques frêles ont voulu coûte que coûte se rendre à Kédougou (l'eldorado pour beaucoup) au Sunugaal sans l'accord de leurs parents.
…Emigrer à pied
Ainsi, ils quittent Conakry le mardi, 19 janvier 2016 et font leur périple… à pied. Faut dire qu'ils ne paient pas de mine puisqu'en seulement 6 jours ils ont réussi à parcourir 120 Km à pied avant d'être interceptés lundi, 25 janvier 2016, dans la préfecture de Mali en Moyenne Guinée, par les agents du Commissariat central de la localité. Six jours pour 120 km, cela fait en moyenne 20 km par jours. Débrouillards, ils ont dormi dans des mosquées, sous des vérandas des boutiques entre les préfectures de Mamou et Mali. Ils ont été réembarqués vers Conakry le mercredi 27 janvier dernier.
Référendum
Le Mouvement des «apéristes’ authentiques (Maa 26%) de Grand-Dakar exhorte, à travers une déclaration, toutes les cellules des différentes localités de ladite structure, y compris la diaspora, á «voter massivement et á l’unanimité Oui au référendum». Le Maa 26% réitère également son soutien «indéfectible» à SMS dans sa volonté de «maintenir», de «renforcer» et de «consolider» la démocratie. Les «apéristes» authentiques recommandent au parti de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une représentation effective dans toutes les commissions de révision électorale, contrairement á l´année précédente», et interpelle, à cet effet, le chargé des élections de l´Apr.
Agriculture et…
Du 1er au 3 février 2016, pour la première fois, une équipe du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (Gafsp), séjourne au Sunugaal pour visiter les réalisations du Projet d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa Lou-Ma-Kaf), annonce le ministère de l’Agriculture qui rappelle que le Gafsp, est un fonds fiduciaire multi-donateurs, mis en place par le G20 avec l’appui de 7 pays et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Il intervient dans 25 pays pour réduire la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire. Via la Bad, le Gafsp assure 81% du financement global de 48 millions d’Us dollars du Pasa Lou-Ma-Kaf. Les régions de Louga, Matam et Kaffrine bénéficient des réalisations du Pasa Lou-Ma-Kaf. Cette zone d’intervention est caractérisée par sa vulnérabilité physique et socio-économique (pluviométrie entre 350 et 750 mm, récurrence des feux de brousse, indice de pauvreté entre 45,2% et 63,8% et taux de malnutrition aigüe globale entre 11 et 14%). Elle abrite 1 960 000 habitants et 3 500 000 ruminants.
…Sécurité alimentaire
Les systèmes de production y sont de type extensif pastoral à agro-pastoral. Ainsi, après 2 années de mise en œuvre, le Pasa Lou-Ma-Kaf a réalisé de nombreuses infrastructures dont 7 bas-fonds, 15 fermes, 7 forages agricoles, 10 bergeries, 5 étables laitières, 5 étables, 1 mini-laiterie, 14 forages, 20 poulaillers, 345 km de pare-feu, 10 hangars de stockage de fourrage, 40 parcs de vaccination, plus de 6 000 mètres linéaires de cordons pierreux et 15 000 mètres linéaires de digues de séparation et brise vents et 2 campagnes de lutte contre les feux de brousse... Aussi, 10 269 agro-éleveurs ont aussi été formés sur différents domaines portant sur la dynamique organisationnelle, la gestion financière, la riziculture, le maraîchage et les productions animales. 158 Organisations communautaires de base ont été mises en place ou renforcées. Elles ont permis de démarrer la riziculture pluviale sur 955 ha pour produire plus de 2000 tonnes de riz, de mener sur 100 ha des cultures hivernales de pastèques, du niébé et d'arachide, d’appuyer le développement de la filière laitière à Dahra, la production de moutons de Tabaski, etc.
Innovation
Le site d’informations générales «Dakarswagg» innove en se mettant au diapason des Tics. Maintenant, pour les gens qui ont des smartphones, des tablettes, androïdes, ils peuvent télécharger l’application pour mieux être au parfum de la swagg du Sunugaal et de l’international. Selon l’administrateur dudit site, Baye Arona Ndiaye, c’est pour mieux faciliter aux gens l'accès à l’information. "Puisque nous sommes aussi à l’ère du numérique, il faut s’y mettre dans le souci de mieux travailler avec professionnalisme et de façon responsable", dit-il.
Consultation
Le Groupe de réflexion pour le développement de Ndothie (Crdn), une localité située dans la commune de Kamb (département de Linguère), a initié, avant-hier, une journée de consultations gratuites au bénéficie des populations. L’équipe médicale composée de 3 médecins, 10 infirmiers et 3 matrones, a consulté gratuitement 331 personnes souffrant principalement de cataracte, d’hypertension artérielle, de diabète, entre autres. Selon le Dr Baba Diop, coordonnateur des activités du Crdn, "cette journée a été initiée pour aider les villageois à se faire examiner par un spécialiste". En effet, à Ndothie, les populations éprouvent d’énormes difficultés pour accéder aux soins de santé, faute d’un poste de santé et d’une ambulance pour les évacuations sanitaires. C’est une piste de production très laborieuse qui relie ce village historique à la ville de Dahra distante de 18 km. L’école élémentaire de Ndothie qui date de 1962 souffre, elle, de l’absence d’un mur de clôture et de salles de classes suffisantes. Les populations demandent un Cem de proximité pour réduire le taux d’abandon et de déperdition scolaire dans ce village qui n’est pas jusqu’à présent raccordé au réseau électrique.
Me Aïssata Tall
Depuis la France où elle est en voyage privé, la députée socialiste Me Aïssata Tall Sall marque, à travers une déclaration, sa solidarité à ladite communauté musulmane, et plus particulièrement au Khalife général Cheikh Sidi Moctar Mbacké suite à la caricature de Cheikh Ahmadou Bamba par le journal "Jeune Afrique". "La Liberté ne doit jamais être synonyme d’offense à la croyance intime des uns ou des autres", écrit la députée maire socialiste de Podor pour qui, "le (Sunugaal) doit préserver ses valeurs de liberté de la presse, mais il serait nécessaire d’encadrer, à l’avenir, cette liberté en préservant la paix sociale par le respect de nos valeurs culturelles, religieuses et de foi sincère".
(SenePlus.Com, Dakar) - La Sonatel n’a pas attendu longtemps pour réagir. Accusé dans l’édition de ce lundi du journal Le Quotidien de tripatouiller ses résultats financiers, l’opérateur de téléphonie s’est fait entendre en début de soirée. Et c’est pour brandir la menace d’une plainte contre le titre du groupe Avenir Communication.
"Nous avons lu ce lundi 1er février 2016, dans l’édition du journal Le Quotidien n°3894, plusieurs articles concernant le groupe Sonatel, annonce le numéro 1 des Télécoms au Sénégal dans un communiqué reçu à SenePlus. L’un de ces articles, intitulé ‘Orange pris en flagrant délit de sous-déclaration’ accuse notre entreprise d’être l’auteur de ‘fausses déclarations comptables’. Sonatel tient à informer l’opinion publique nationale, internationale et les acteurs des marchés financiers que cette information est dénuée de tout fondement."
L’opérateur de téléphonie n’a pas réagi sur le fond des accusations portées contre lui. Il s’est limité à clamer sa bonne foi : "Conformément aux dispositions légales applicables, Sonatel, cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) d’Abidjan, respecte l’obligation légale de porter à l’attention de ses actionnaires et des autorités fiscales des informations financières vraies délivrées en toute transparence dans un rapport annuel largement diffusé."
Et comme preuve que ses comptes sont nickels, la Sonatel cite des témoins : "Des cabinets comptables indépendants de renommée internationale assurent plusieurs fois par année un contrôle de ces résultats qui sont ensuite entérinés par l’Assemblée Générale de ses Actionnaires chaque année. L’administration fiscale effectue aussi régulièrement un contrôle sur ces résultats financiers."
Pour finir, la société dirigée par Alioune Ndiaye brandit la menace contre Le Quotidien : "Face à ces accusations particulièrement graves et diffamatoires, et pour préserver notamment les droits de l’ensemble de ses actionnaires disséminés à travers le monde, Sonatel se réserve le droit de porter l’affaire devant la justice."
Cliquez sur SENEPLUS pour lire ou relire l'intégralité du dossier du Quotidien sur la Sonatel
IL FAUT RATIONALISER LES RÉSOLUTIONS ET PRENDRE DES DÉCISIONS APPLICABLES
L’Ua, à l’mage de l’Organisation des Nations unies (Onu), se caractérise par une pléthore de résolutions, sans qu’il y ait souvent une mise en œuvre. C’est pourquoi le ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, appelle à rationaliser et prendre des décisions applicables. Par ailleurs, le déploiement de 5.000 éléments au Burundi en proie à une crise depuis plus de 8 mois, a été au centre des discussions lors du sommet. Si Bujumbura ne veut pas de cette intervention qui passe pour une ingérence dans ses affaires intérieures, l’Ua ne fera pas de forcing, selon Mankeur Ndiaye. Pour lui, l’Organisation ne cherche qu’à appliquer le principe de la solidarité.
L’Afrique tarde à décoller malgré de multiples réformes. Qu’est ce qui l’explique à votre avis ? Pensez vous que ce sommet puisse induire de véritables changements ?
On a envisagé des réformes institutionnelles au sein de l’Ua et ses organes. Qu’est ce qui n’a pas marché ? Il faut reconnaître qu’il y a des organes qui n’ont pas été mis en place depuis que l’organisation continentale a été créée. Aujourd’hui, on parle des réformes monétaires au sein de la Banque centrale. D’autres réformes sont prévues mais il faut rationaliser.
Nous nous pensons qu’il faut éviter la démultiplication des structures. Nous devons également mettre en application le principe de solidarité. Dans cette optique, s’il y a des choses que les organisations régionales et sous-régionales savent mieux faire que l’Ua, elle est tenue de leur déléguer cette tâche.
Parce que les piliers de l’Union, ce sont les organisations régionales. Il ne faut pas qu’elle fasse ce que ces mêmes structures font. S’il y a des questions qui peuvent être mieux traitées par les communautés économiques, par la Cedeao ou par d’autres organes, il faut respecter leurs décisions.
L’Union africaine doit se concentrer sur les questions politiques fondamentales, la mobilisation des ressources pour le développement de l’intégration, la libre circulation des biens et des personnes, le développement des infrastructures, la mise en œuvre du Nepad qui est son programme de développement économique. C’est très important.
Le président Macky Sall assure la présidence du comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement. Il l’a dit dans son rapport qu’il va soumettre au prochain sommet qui se tiendra au mois de juillet prochain à Kigali.
D’habitude, les rapports sont soumis immédiatement mais décision a été prise de différer la présentation du rapport au prochain sommet. Il présentera son rapport mais il faut que l’Union se mobilise pour la mise en œuvre de ce programme de développement des infrastructures, infrastructures ferroviaires, infrastructures routières dans le domaine de l’énergie, dans le domaine de l’interconnexion électrique.
L’un des axes majeurs du Nepad porte sur ce volet, le continent africain à la traine sur le plan infrastructurel ?
L’Afrique est enclavée. Le transport aérien pose problème. Parfois pour venir dans un pays africain, on est obligé de remonter jusqu’en Europe. La question du transport est vitale. Pourquoi l’Afrique, malgré tous les moyens dont elle dispose, ne peut pas transformer son transport aérien. Il faut qu’au niveau de la sous-région, des communautés économiques sous-régionales, cette question du transport soit prise à bras le corps.
Dans l’espace Cedeao, des initiatives ont été prises. Le président Ouatara a été désigné champion dans ce domaine car on essaie de voir comment développer le transport aérien en Afrique. L’Afrique a les moyens de le faire parce que s’il n’y a pas de transport aérien, s’il n y a pas de chemin de fer.
L’Afrique est considérée comme une championne en matière de résolution et la mise en œuvre semble être une utopie.
On a tenu compte de cette dimension. On en a parlé. Il y a trop de résolutions. C’est comme aux Nations unies, il n’y a pas de mise en œuvre. Nous sommes très faibles quand il est question de mise en œuvre. Il nous faut rationaliser et prendre des décisions qui sont applicables.
L’Union africaine, dans sa nouvelle architecture, doit prévoir des mécanismes de suivi et d’application. Il faut également que les commissaires travaillent davantage et entrent en interaction avec les Etats, descendent sur le terrain et travaillent avec les chefs de départements ministériels dans les domaines qui leur sont confiés au sein de la commission. Et que les commissaires travaillent également avec les commissaires dans les communautés économiques régionales.
Au niveau de la Cedeao, nous avons quinze départements économiques et 15 commissaires. Il faut que ceux-là qui s’occupent des questions sous-régionales puissent être en interaction. Nous avons également besoin, lors des grandes rencontres, comme les sommets de l’Ua, d’alléger les ordres du jour pour permettre aux chefs d’Etat d’aller à l’essentiel et de donner les grandes orientations. Cela permettra aux ministres d’approfondir certaines questions et de mieux préparer les délibérations des chefs d’Etat. C’est en substance ce que le Sénégal pense du fonctionnement de l’Ua.
La situation au Burundi préoccupe la communauté internationale. Des positions divergentes ont été notées sur ce point. Bujumbura ne veut pas toujours des forces de maintiens de l’Ua. Qu’en dites-vous ?
La position qui a été adoptée par l’Union africaine, c’est celle du Conseil de paix et de sécurité qui avait décidé de l’envoi de 5.000 éléments au Burundi dans le souci de l’aider. Tout ce que nous pouvons faire, c’est aider le Burundi, l’accompagner, pacifier la situation, encourager le dialogue politique entre les acteurs. Nous cherchons à faire dans la prévention pour éviter le pire.
L’Union africaine cherche à prendre ses responsabilités dans ce dossier. Le Conseil de sécurité a dépêché, il y a une dizaine de jours, une importante mission qui a discuté avec les différents acteurs. Cette mission, en rentrant à New York, est passée par Addis Abeba pour discuter avec les responsables de l’Ua sur la situation au Burundi. Mme le ministre des Affaires étrangères du Rwanda a souligné, dans son intervention, qu’il y a de sérieuses inquiétudes sur ce qui passe au Burundi. Il faut éviter le pire, prévenir, favoriser le dialogue politique et demander au Burundi d’accepter les propositions faites par l’Ua.
L’Ua a décidé d’être plus conciliante ?
Oui parce que le Burundi a réaffirmé sa position. Nous espérons qu’il y aura un espace de dialogue pour trouver une solution. Il faut toujours penser au peuple burundais. C’est très important. Il faut toujours, dans tout ce que nous entreprendrons, mettre en avant les intérêts du peuple burundais, sa sécurité.
MUGABÉ EXIGE LA RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU
Robert Mugabé, a servi un véritable réquisitoire à l’encontre du système des Nations unies
Fidèle à sa ligne de conduite, le chef de l’Etat du Zimbabwé, Robert Mugabé, a servi un véritable réquisitoire à l’encontre du système des Nations unies et de l’Occident, en général, du Conseil de sécurité en particulier, réclamant la réforme de l’organe.
C’est un président sortant de l’Union africaine, très en verve, qui a transformé la salle où se tenait la cérémonie d’ouverture de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements, ce 30 janvier, en un univers de diatribes à l’encontre de la politique occidentale notamment celle des Nations unies. Le « sage » qui n’a pas voulu s’encombrer de protocole, a eu un droit à un standing ovation.
Si les chefs d’état membres de l’Ua se désolent du fait que le Conseil de sécurité tarde à opérer des réformes, le chef de l’Etat, Robert Mugabé, a osé servir un discours incisif au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui est, lui aussi, au terme de son mandat.
En effet, se prononçant, suite à son homologue de la Palestine, Mahmoud Abbas, qui a réclamé, de nouveau, un soutien de la communauté internationale pour le respect des accords signés avec l’israel, Mugabé n’a pu contenir ses émotions.
Il s’est adressé au secrétaire général des nations unies, Ban Ki-moon, en ces termes, « pendant combien de temps, allons nous continuer à écouter les cris du peuple palestinien et ceux du président de la Palestine. Quand cela cessera-t-il ?
Vous nous quittez sans que ce problème ne soit résolu. Quand cela prendra-t-il fin ? » Des interrogations sans réponse qui ont dû l’inciter à exiger un nouveau type de partenariat nord-sud.
Le président sortant, qui est nouvellement nommé rapporteur de l’Ua, s’est permis, en la circonstance, de revisiter le passé du continent africain. « Nous sommes libres aujourd’hui. Mais nos ancêtres ne l’étaient pas. Nous avons été des colonies. Nos ancêtres ont été déportés, ils ont été asservis, des noirs ont traversé l’atlantique, d’autres sont restés dans la mer. Aujourd’hui, nous avons Obama. Mais qu’exprime sa voix ? Il parle leur langue, il agit dans le même sens ».
Il incite les Africains à affiner des stratégies plus intelligentes dans la mesure où « les Occidentaux sont partout présents. S’ils ne le sont pas physiquement, ils sont là par le truchement des Ong, des espions, des imposteurs qui prétendent venir ici pour nous aider. Mais quelle aide nous apportent-ils ? Quel pouvoir attendre d’eux. Nous devons être libres. Quel pouvoir attendre d’eux ?
Le ton a été plus virulent avec le Conseil de sécurité des Nations unies qui tarde à répondre aux exigences des gouvernants africains. « Au siège des Nations unies, nous faisons, chaque année, des discours, mais le Conseil de sécurité nous fait comprendre que vous n’aurez jamais le même pouvoir que nous qui sommes les membres permanents », s’est-il plaint.
« Ceux qui disent que Mugabé n’est pas à sa place, qu’il doit partir, nous voulons quelqu’un d’autre, doivent se taire. Dites-leur de la fermer, c’est cela la démocratie ? Le siège des Nations unies à New-York est mal placé. Il y a 1,2 milliard de personnes en Inde, 1,3 milliard en Chine, un milliard en Afrique. Mettez les visages blancs avec de grands nez en comparaison, ils sont tous pareils. Et ces gens osent encore parler de changement de régime », a-t-il dit.
A l’adresse de Ban Ki-Moon, il a dit : « Vous êtes un homme bon. Mais vous ne pouvez pas vous transformer en notre combattant, ce n’est pas votre mission. Nous sommes des membres artificiels des Nations unies. Nous exigeons d’être des membres égaux. M. Ban Ki-moon, leur avez-vous déjà dit que nous sommes aussi des êtres humains, que nous ne sommes pas des esprits. Que nous avons un organe qui regroupe des personnes très respectées. L’Afrique ne veut plus de cette situation d’esclavage. »
Par ailleurs, le président du Zimbabwé s’est dit prêt à accompagner son successeur jusqu’à ce que « Dieu le rappelle » pour libérer le continent du joug du colonialisme. « M. Ban Ki-moon, laissez-moi exprimer mon mépris du sommet sur les migrations de La Vallette avec nos amis européens. J’ai trébuché sur cette expression, mais j’ai finalement réussi à la prononcer « nos amis européens ». Nous avons appris que seuls certains d’entre nous seraient invités. Bien que nous soyons affectés différemment par les migrations, nous devons avoir une approche collective », a-t-il rappelé.
Le chef de l’Etat, président en exercice de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Macky Sall, a quitté Addis-Abeba, hier. C’était au terme de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Ua qui s’est tenu, ce week-end, dans le cadre du 26e sommet de l'Union Africaine. Pour Macky Sall, l’Afrique a mille et une raisons d’être optimiste.
Le continent africain est en train d’aborder un tournant décisif. Une conviction des chefs d’Etat africains, membres de l’Ua, qui est largement partagée par le président de la République sénégalais, Macky Sall. Interpellé juste avant son départ, à son hôtel, il a exprimé sa satisfaction pour ce 26e sommet de l’institution continentale axé sur le thème : « 2016 année des droits de l’homme, avec un accent particulier sur les droits de la femme ». Une énième rencontre qui légitime, selon lui, la posture d’organisation très respectée de l’Ua sur la scène mondiale.
Pour autant, pour le chef de l’Etat sénégalais qui a présidé plusieurs rencontres d’envergure et accepté différentes demandes d’audience, l’Afrique doit dépasser le stade des discours et œuvrer pour son unité. « L’action commence d’abord par l’unité. La force de l’Afrique réside dans cette unité. Elle doit parler d’une seule et même voix pour prendre part au concert des grandes nations. Il faut que les Africains apprennent à prendre des mesures difficiles, parce qu’il y a les principes sacro-saints de l’ingérence. On ne doit plus laisser les autres agir à notre place. Nous pouvons garder l’espoir de savoir que nous sommes, malgré tout, sur la bonne voie », a-t-il fait savoir.
Le chef de l’Etat sénégalais s’est aussi réjoui de cette « conscience nouvelle africaine » qui témoigne de remarquables capacités de prendre son destin en main. Mais, pour lui, une prise de conscience est nécessaire. Car, « nous devons comprendre nos difficultés et les surmonter » même si, a-t-il noté, « il y a lieu d’être optimiste pour l’avenir de l’Afrique. Nous avons une unité politique, nous avons des programmes économiques communs ».
Pour le président de la République, l’Afrique est capable de jeter de nouvelles bases pour un continent fier de son indépendance économique. Il souligne : « le financement des activités de l’Afrique peut être résolue. La Cedeao a, par exemple, réglé ce problème communautaire sur les importations. Mais si nous voulons nous inscrire dans cette dynamique, nous devons aussi nous focaliser sur les questions de gouvernance. Parce que qui paie commande. Un pays ne peut pas dégager des ressources substantielles et ne peut contrôler ce qui se passe. Il nous faut une gouvernance appropriée et avancer vers des solutions positives ».
INTENSE BALLET DIPLOMATIQUE CHEZ LE CHEF DE L’ETAT
Durant son séjour dans la capitale éthiopienne, le chef de l’Etat sénégalais a accordé plusieurs audiences. Parmi lesquelles, celles de Mme Hawa Bangura, secrétaire générale adjointe, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, chargée des violences sexuelles en période de conflits ; son excellence Seiji Kihara, ministre d’Etat pour les affaires étrangères du Japon et son excellence Ndick Hurd, ministre pour l’Afrique au ministère pour le développement international du Royaume uni.
Le ministre tenait à lui faire un briefing sur l’initiative « Energy africa », dans la 34e réunion du comité du Nepad. Le chef de l’Etat sénégalais a également reçu Son excellence Edgar Chagwa Lungu, président de la République de Zambie, son excellence Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne.
Mme Helene le Gal, conseillère pour l’Afrique du président de la République française a été reçue par Macky Sall, de même que son excellence Mikhail Bogdanov, Vice-ministre des affaires étrangères de la Russie et représentant spécial du président russe pour le Moyen- orient. Ibrahima Thiaw, Directeur exécutif adjoint du Pnue, Michel Sidibé, Sous-secrétaire général des Nations unies et directeur exécutif, ont aussi rencontré le président de la République.
Il a aussi accordé une audience à Mme Gayle Smith, administrateur de l’Usaid accompagnée de Mme Linda Thomas Greenfield, Sous-secrétaire d’état américain aux affaires africaines. Son excellence Mme Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement de l’Union européenne, Li Yong, Directeur général de l’Onudi ont aussi échangé avec le président en exercice de la Cedeao, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.
IDRISS DEBY, NOUVEAU PRESIDENT EN EXERCICE DE L’UA
chef de l’Etat Tchadien, Idriss Deby, a été élu président en exercice de l’Union africaine. Il va succédé au président du Zimbabwé, Robert Mugabé, qui s’est fait distingué lors de la conférence des chefs d’état et de gouvernement par son franc-parler légendaire.
L’Afrique du sud a passé le relais à l’Afrique centrale pour assurer la présidence en exercice de l’Union africaine (Ua). C’était samedi dernier lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence des chefs d’état et de gouvernement de l’Ua. Le nouveau président de l’Ua, Idrissa Deby a encouragé, dans son discours d’acceptation, ses pairs à s’engager dans la « restructuration d’une union africaine engagée depuis une décennie, laquelle doit être soutenue et accélérée ».
Il a rendu, en premier, un hommage mérité à son prédécesseur. « Je n’ai pas le franc parler et le langage direct de mon illustre prédécesseur et frère, l’infatigable militant de l’indépendance et de la dignité humaine, son excellence Robert Mugabé qui a mené son mandat avec passion et détermination. Je voudrais vous dire tout de suite que je n’ai pas la prétention, ni les moyens, et encore moins le temps de changer le cours des événements en Afrique. A défaut de changer les choses, j’ai au moins cette latitude de vous dire ce que je crois utile pour l’Afrique et pour les Africains, même si cela doit se réaliser dans le très long terme », a-t-il dit.
Pour le président en exercice de l’Ua nouvellement élu, l’Afrique a intérêt à adopter une « démarche cohérente, loin des longs discours et multiples résolutions, pour réaliser son développement économique ».
« Notre organisation fonctionne toujours comme il y a 20 ou 30 ans. Nous nous réunissons trop souvent, nous parlons toujours trop, nous écrivons toujours beaucoup, mais nous n’agissons pas assez et parfois pas du tout. Nous subissons plus les événements que nous les anticipons. Nous attendons toujours tout de l’extérieur », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il a invité les dirigeants africains à rompre avec un certain manque de volonté politique et à consolider les valeurs portées par les pères fondateurs qui s’appuient, entre autres, sur la solidarité, une dynamique d’unité et d’intégration.
« Nous avons bâti l’Ua sur les cendres de l’Organisation de l’union africaine (Oua), mais force est de constater qu’elle n’a pas encore répondu à toutes les attentes. A sa décharge, je dirai que nous, les Etats africains, ne lui avons pas donné les moyens de réaliser les objectifs que nous lui avons assignés, parce que nous ne voulons rien céder de nos souverainetés respectives. L’union que nous appelons de tous nos vœux serait vide de sens si les Africains n’ont pas le sentiment d’appartenir à un même espace géographique, s’ils ne circulent pas librement, s’ils ne sont pas détenteur d’un passeport unique, s’ils ne s’entraident pas », a ajouté Idriss Déby Itno.
Préserver les intérêts du continent
Pour le président Tchadien, qui a été le candidat de l’Afrique centrale au poste de président en exercice de l’Ua, « l’Afrique qui est au centre de toutes les convoitises », doit être en mesure de se réorienter vers de nouvelles perspectives en vue de préserver ses intérêts. « Il nous faut nous adapter à la nouvelle dynamique mondiale où la solidarité et la complémentarité sont les meilleures armes contre la pauvreté et les menaces transnationales », a-t-il soutenu.
Si l’autonomie financière de l’Ua est au centre des débats, le président tchadien trouve « inadmissible que le fonctionnement de notre organisation ainsi que certaines de ses activités soient financés par l’extérieur alors que l’étude lancée depuis plusieurs années sur les sources alternatives de financement censées mettre un terme à cette dépendance piétine et s’enfonce dans des débats sans fin ».
Lutter contre le terrorisme
Sur la question du terrorisme, il a avancé que « vu que le terrorisme se nourrit de la pauvreté, notre organisation doit consacrer l’essentiel de ses efforts sur les régions du sahel, du Lac du Tchad et de la corne de l’Afrique qui constituent le terreau fertile à l’expansion du phénomène terroriste. »
Se prononçant sur les crises qui minent le continent noir, il fera savoir que tout ce que nous entreprenons maintenant et même plus tard sera vain si nous laissons se perpétuer en Afrique les crises, parfois insupportables : Soudan du sud, Libye, Somalie, Burundi, Sahel, Bassin du Lac Tchad. « Nous devons, par la diplomatie ou par la force, selon la nature et l’ampleur de la crise, mettre un terme à ces tragédies de tous âges », a-t-il martelé.
Il a encouragé, dans la même optique, la mise en place d’un comité des chefs d’Etat, soutenu par l’Onu en vue de parachever les efforts faits par l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye. Il a invité le conseil de sécurité de l’Onu à accélérer les réformes « parce que nous ne pouvons plus nous complaire dans cette injustice et parce que nous voulons exercer notre droit légitime à décider de notre destin. Le changement que nous voulons voir s’opérer au sein de la commission de l’Union africaine est tributaire des changements à mener dans nos propres états. »
Il nous faut modifier notre manière de penser et de gérer nos difficultés, notre manière de pratiquer la coopération. Il nous faut changer nous-mêmes. Nous devons penser africain, agir africain, parler africain et pourquoi pas consommer, s’habiller ou se distraire africain.
Se faisant, nous récréerons une personnalité et un esprit africains qui, malheureusement, se diluent progressivement dans la mondialisation. Nous contribuerons également à booster l’économie africaine et à diminuer sensiblement le chômage des jeunes.
Déjeuner gargantuesque de Marième Faye
Ballet de grandes dames au Palais samedi dernier à l’occasion du déjeuner annuel que la Première Dame offre à l’association des femmes ambassadeurs et ambassadrices accréditées au Sénégal. Cette année, Marième Faye Sall a élargi la palette en conviant également des femmes leaders et des épouses de leaders. Nos radars y ont aperçu, en plus des divas de l’Apr (Aminata Tall, Me Nafissatou Diop Cissé, Aminata Touré), Coumba Kâ, l’épouse de Djibo Kâ, l’ex-Pm Mame Madior Boye, la magistrate Dior Fall Sow, la femme d’affaires Oulimata Dioum , la sociologue Fatou Sow Sarr, la femme d’affaires Adja Dior Diop etc . Comme à son habitude, Marième Faye Sall a mis les petits plats dans les grands en distribuant des sourires à tout le monde. En réalité, elle est en train de perpétuer une tradition qui date de Senghor où la Première Dame organise une cérémonie de présentation de voeux le 30 janvier de chaque année. A l’occasion, les hôtes viennent avec les mets de leur pays. Avant-hier, la Première Dame leur a servi des plats made in Sénégal à son tour. C’était une sorte de goûter partagé. D’après nos informations, c’est du riz au poisson (Ceebu Jen) et du Yassa qui étaient au menu du déjeuner.
«Jeune Afrique»
Le numéro de «Jeune Afrique» qui devrait être distribué à Dakar à partir d’aujourd’hui est très attendu. Non seulement du fait de la note d’excuse que l’on attend avec impatience de la direction de l’hebdomadaire, mais aussi du fait que le magazine panafricain consacre sa Une sur le Sénégal. Nos radars n’ont certes pas pu voir le contenu. Mais déjà «Ja» annonce la couleur en barrant à sa manchette : «Terrorisme : Pourquoi le Sénégal a peur ?».
JA, le Cheikh et les talibés
Le directeur de la rédaction de «Jeune Afrique», François Soudan, a pris sa plume pour se féliciter de l’esprit de dépassement du khalife général des mourides Serigne Sidi Mokhtar Mbacké après l’utilisation d’une photo de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké pour un article portant sur un sujet aussi sensible que l’homosexualité. Il affirme que cette représentation a été vécue par de nombreux fidèles de celui qu’on appelle aussi Serigne Touba comme un choc et une agression. Devant le tsunami de protestations, le dessin de Glez a été supprimé du site au bout de quelques heures, dit-il, sans que ce retrait et les excuses qui l’accompagnaient ne mettent un terme aux réactions parfois menaçantes qu’il a suscitées. François Soudan rappelle aux gens qui ont eu des réactions demeurées que «Jeune Afrique» a pour règle de n’insulter la foi et les convictions de personne. Cette conviction, dit-il, a été répétée lors du drame de «Charlie Hebdo» parce que le droit au blasphème n’est ni un devoir, ni consubstantiel à la liberté d’expression. Ainsi, loin d’eux de blesser, encore moins de porter atteinte à la figure vénérée du Cheikh. En revanche, M. Soudan de faire observer qu’il est des moments où le regard du lecteur est en totale contradiction avec les intentions de l’auteur. Dans ce cas, il faut savoir battre sa coulpe.
J.A., le Cheikh et les talibés (bis)
Rappelant le soufisme et la résistance anticoloniale du fondateur du mouridisme, le patron du journal panafricain dira que Cheikh Ahmadou Bamba incarnait un Islam de paix, de dialogue et de modération. A cet effet, en appelant au calme et en acceptant leurs regrets, les responsables de la confrérie des mourides, son Khalife général en tête, se sont placés dans le sillage des enseignements de Serigne Touba. Seulement, s’offusque-t-il, il n’en va pas de même, hélas, de ceux qui se sont distingués par des appels à la censure contre le Journal. François Soudan termine par un hadith : «Lorsque l’un de vous se met en colère, qu’il se taise !» a dit le Prophète. Car «Allah est doux et il aime la douceur en toute affaire».
Malick Noël Seck fusionne avec Yoonu Askan wi
L’ancien secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noel Seck, va cheminer désormais en politique avec les dissidents d’alors d’Aj/Pads. Préférant rester dans la gauche, le bouillant secrétaire général du Front national de salut public/ Mom Sa Reew va fusionner son parti avec le parti Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’autonomie populaire. Un protocole sera paraphé en ce sens demain entre les deux organisations à la permanence nationale Kër Askan Wi. Après avoir scellé la fusion, les deux responsables Malick Noël Seck et Madièye Mbodj, délégué général adjoint et porte-parole de Yoonu Askan wi vont se prononcer sur des sujets d’actualité.
Collectif des sortants de la Fastef 2015
Ultime arme de protestation dans le passé, la grève de la faim est en passe de devenir la méthode de lutte la plus courante. Le Collectif des sortants 2015 de la Fastef menace d’entamer une grève de la faim dans les prochains jours. Ils reprochent au Gouvernement d’avoir refusé leur recrutement dans la fonction publique alors qu’ils sont admis à la Fastef par voie de concours. Ce qui est une aberration à leurs yeux. Après une longue période d’accalmie suite à des médiations entamées par de bonnes volontés, les sortants de la Fastef promotion 2015 vont rejoindre les sortants de 2013 de la formation payante dans la lutte. Las d’atteindre et déçus par l’attitude du gouvernement, particulièrement du ministre de l’Education nationale, ils vont observer une diète.
Collectif des sortants de la Fastef 2015 (bis)
Les membres du collectif sont abasourdis par l’attitude des autorités d’autant qu’ils sont tous titulaires du Caem ou du Caes dans des disciplines diverses, notamment en histoire- géographie, physique-chiomie, Svt et Espagnol. Les multiples alertes n’ont servi à rien, puisque les autorités continuent de faire la sourde oreille. Le Président Macky Sall a été saisi d’une lettre qui est restée sans réponse. Pourtant, le collectif est d’avis que le système éducatif a plus que jamais besoin de professeurs en qualité et en quantité. Et le gouvernement, au lieu de combler ce gap, préfère surcharger aussi bien les heures de cours que les élèves dans les salles. Aujourd’hui, le gouvernement ne leur laisse aucun choix. Et par conséquent, leur ultime recours reste la grève de la faim au prix de leur vie pour que pareille situation ne puisse se reproduire au Sénégal.
Le Collège des délégués de Sénégal Airlines
Le Collège des délégués de Sénégal Airlines multiplie les actions pour le sauvetage du pavillon national. Il a adressé une lettre au Président Macky Sall pour solliciter une intervention personnelle et urgente. Car, cela fait bientôt trois ans que le gouvernement s’était engagé à sauver la compagnie dont la restructuration et le redressement, maintes fois, annoncés tardent à se concrétiser. Ces années d’attente sont comme un chemin e croix pour le personnel. Selon le collectif, au-delà du symbole que représente le pavillon national, c'est un drame social que vit le personnel dont une centaine est en chômage technique avec des arriérés de salaires et plus d'un millier d'emplois indirects menacés sur la plateforme aéroportuaire. Aujourd’hui, Sénégal Airlines est sans avion et 75% de son effectif initial ont démissionné ou mis en chômage technique. Aussi, le collectif réclame la déclassification du rapport du cabinet international Rolland Berger qui prévoyait un avenir radieux pour Sénégal Airlines si toutefois les corrections idoines étaient apportées. Il est inconcevable aux yeux du collectif d’ouvrir un aéroport d’envergure tel que l’Aibd sans une compagnie nationale forte. Le collectif demande une audience dans les meilleurs délais avec le président de la République et l’implication du personnel dans le processus de restructuration de la compagnie.
Mairie Sacré-Cœur et Sonatel
La commune de Mermoz Sacré- Coeur et Sonatel ont noué un partenariat. Cette collaboration a été matérialisée hier à travers une randonnée pédestre qui a débuté devant le siège de la société de téléphonie. L’initiative entre également dans le programme de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse). Le maire de Mermoz Sacré-Coeur, Barthelemy Dias, qui a participé à la randonnée, a souhaité une large diffusion dans les quartiers et mosquées des activités sportives ciblées par ce nouveau partenariat avec la Sonatel.
Ecoles primaires de Malikounda
Le maire de Malikounda, (département de Mbour) vient de poser un jalon pour résoudre le problème d’équipement des salles de classe dans sa localité. Avant-hier, à l’occasion d’une cérémonie de remise du matériel aux différents directeurs d’écoles primaires, le maire a donné 355 tables bancs et 35 ordinateurs soit une valeur de 25 millions de nos francs. Cet acte à l’en croire vient s’ajouter au programme de lutte contre les abris provisoires que la collectivité a entamée. «Nous avons commencé à construire un programme de 25 salles de classe dans les écoles qui ont des abris provisoires. Les besoins scolaires les plus urgents restent la clôture des écoles, la construction des toilettes, d’équipement des salles de clase, et les besoins de fourniture», énumère-til. Dans cette politique éducative, la mairie alloue une subvention de 8 millions FCFA aux étudiants de la commune qui regroupe 22 villages. «C’est juste un premier pas. Pour les étudiants chaque année, nous leur donnons 8 millions FCFA. Ceci prouve notre volonté politique de faire de sorte que notre commune connaisse un essor en disposant de cadres pour son développement et le développement du Sénégal car l’avenir d’un pays se construit par l’éducation de sa jeunesse. En plus, la construction d’un centre socio culturel qui nous a été fiancée par le ministère des collectivités locales à hauteur de 100 millions a été démarrée et d’ici quelques mois nous allons l’inaugurer» se réjouit le maire. En dépit des efforts consentis par la mairie de Malikounda, le président et le coordinateur du collectif des directeurs des écoles demandent au maire doter les écoles en électricité.«La mairie fait des efforts et cela est incontestable, mais nous demandons d’élargir le réseau électrique».
Gouy-Gui convoqué par le Cng
Gouy-Gui est convoqué par la Comité national de gestion (Cng) de la lutte. Pour le moment, nous ne savons pas les motifs de la convocation du pensionnaire de l’écurie Mor Fadam par l’instance dirigeante de la lutte. Mais, tout porte à croire que la convocation du roi du «Simpi» est liée à son comportement lors de son combat contre Ama Baldé durant la dernière journée du tournoi Tnt. Gouy-Gui qui était surpris par le
coup de poing chaotique de Ama Baldé avait vigoureusement protesté contre l’attitude des arbitres. Sûrement, le Cng va sévir en infligeant une sanction disciplinaire au pensionnaire de l’écurie de Mor Fadam.
Le complexe sénégalais !
Les Congolais n’ont vraiment pas tort de qualifier «Jeune Afrique» de sangsue qui pille les sociétés africaines sans retenue. Le numéro 2865 publié du 6 au 12 décembre dernier en est une parfaite illustration. Alors que la presse sénégalaise souffre lamentablement de manque du publicité, le magazine de Béchir Ben Yahmed s’est tapé près d’une dizaine de pages dans notre pauvre pays où, apparemment, complexe du colonisé oblige, on lui déroule le tapis rouge et lui octroie la publicité à son prix, s’il vous plaît. Cela concerne aussi bien le secteur public à l’image des Nsts, du Fongip, du Fonsis, les directions des Douanes et des Impôts et Domaines entre autres, mais aussi et surtout les entreprises privées comme Tigo, le Crédit Mutuel du Sénégal etc. Mais quelle est la cible de ces entreprises sénégalaises en achetant des pages dans «Ja» ? Que cherchent-elles ? Sans doute pas pour taper dans l’oeil du goorgorlou sénégalais qui peine à trouver une piécette de cent francs pour acheter du pain. Cela relève simplement du complexe sénégalais. Et les nombreux talibés qui ont déferlé dans le rues de Dakar, Diourbel et Thiès pour protester contre les caricatures du fondateur du Mouridisme ont raison de s’en prendre aux politiciens qu’ils accusent d’entretenir «Jeune Afrique».
«LE PDS EST VICTIME DE SES COMPLOTEURS ET DE SES COMPLOTS…»
EL HADJI MALICK GUEYE, ANCIEN RESPONSABLE LIBERAL, LEADER DE «SUXALI SINE-SALOUM»
L’ancien député libéral de Latmingué vide son sac. Dans l’entretien-vérité qu’il nous a accordé, El Hadji Malick Guèye - qui préside, aujourd’hui, aux destinées du mouvement «Suxali Sine-Saloum and ak Senegaal» - y va de ses révélations et solde ses comptes.
Après votre départ du Pds, vous avez choisi de créer un mouvement, au lieu de porter sur les fonts baptismaux un parti ou d'en intégrer un autre. Quelles en sont les raisons ?
Tout d'abord, c'est parce que moi, je ne fais pas de la politique pour obtenir des postes. Beaucoup de gens ont créé des partis pour en faire un moyen de chantage afin avoir des postes. Moi, je fais de la politique pour participer au développement de mon pays. La politique est noble. Il ne faut pas que ceux qui s'y engagent perdent de vue cela. Il faut servir les populations et non se servir. Telle est ma philosophie. Le mouvement que j'ai créé, «Suxali Sine-Saloum and ak Senegaal», a, en un temps record, enregistré l'adhésion de plusieurs militants de partis politiques et de membres de la société civile. Le principal objectif de notre mouvement est de contribuer à l'émergence de la région naturelle du Sine-Saloum qui dispose d'énormes potentialités.
Votre départ du Pds a surpris de nombreux observateurs, du fait des forts liens qui vous unissent à Me Wade. Qu'est-ce qui a véritablement motivé votre sortie de la formation libérale ?
Je remercie beaucoup le Président Wade, et prie le bon Dieu de lui accorder une longue vie. C'est des relations de confiance que j'ai toujours entretenues avec Me Wade. Et jusqu'à présent, on continue d'entretenir de bonnes relations. Il m'appelle souvent au téléphone. Je lui dois beaucoup. Il a toujours pris en compte mes conseils et recommandations. Donc, ce n'est pas à cause de lui que j'ai quitté le Pds. On a comploté contre moi, lorsque j'ai refusé de signer la pétition pour le départ de Macky Sall de la tête de l'Assemblée nationale. Le Président Wade m'avait promis un poste de 2e Vice-président à l'Assemblée nationale. Les comploteurs sont allés dire à Me Wade que beaucoup de membres de notre groupe parlementaire n'étaient pas d'accord, parce que j'avais refusé de signer la pétition. On m'a également fait un autre coup bas, lors des dernières élections législatives. Je voulais aller sur une autre liste avec des amis. Quand Me Wade a eu vent de cette information, il m'a fait venir en me disant qu'il allait faire de moi le sixième sur la liste nationale. C'est ainsi qu'il a remis mon dossier à Oumar Sarr. C'est Modou Diagne Fada qui a enlevé mon nom de la sixième place, pour me mettre à la vingt-troisième place. Malgré ce coup bas, j'ai tenu à aller aux élections, surtout à cause de Me Wade à qui je dois beaucoup. Durant les 8 ans que j'ai dirigé la Fédération départementale Pds de Kaolack, nous n'avons jamais perdu des élections.
A vous entendre parler, il y a beaucoup de comploteurs au sein du Pds...
Des comploteurs qui font fi de toutes les valeurs. Des gens qui ne se soucient même pas d'Abdoulaye Wade. Ce qui les intéresse, c'est leurs intérêts. 90% des responsables du Pds ne croient pas en Karim Wade. Ils font tout pour que Karim Wade ne sorte pas de prison. C'est des gens faux et qui n'ont aucune base politique. Ils ont trompé Abdoulaye Wade pour occuper des postes. Lors d'une émission à Walf Tv, j'avais dit à Karim Wade de ne pas se laisser tromper par les gens qui le poussaient à avoir des ambitions politiques. Je lui avais dit de ne pas se presser et de continuer à apprendre aux côtés de son grand-frère Idrissa Seck. Je n'ai jamais cru à cette affaire de dévolution monarchique du pouvoir. Seul Dieu donne le pouvoir. La crise qui secoue, aujourd'hui, le Pds, ne me surprend guère. D'autres crises sont même à prévoir. Le Pds est victime de ses comploteurs et de ses complots. Je les avais prévenus, lorsque nous étions au pouvoir. Les complots ne mènent qu’à des problèmes. Aujourd’hui, l’histoire m’a donné raison. Ils ont tellement comploté, qu’ils y ont laissé des plumes. Les responsables de ce parti font semblant d'être ensemble, alors qu'ils ne s'apprécient pas. C'est un vrai jeu de dupe entre eux. Ils sont ensemble, mais ils n'ont pas la même destination. L'accession de Macky Sall à la magistrature suprême les a surpris. Aujourd'hui, chacun d'entre eux se croit présidentiable. Les gens qui font tout pour creuser davantage le fossé entre Abdoulaye Wade et Macky Sall n’aiment pas le Sénégal. C’est deux grands hommes qui doivent se retrouver dans l’intérêt du Sénégal. Quand le Président Macky Sall m’a reçu, je n’ai senti aucune tension de sa part par rapport à Abdoulaye Wade. Ce que je n’ai jamais compris avec Abdoulaye Wade, c’est que tous les gens qu’il a portés au pinacle, il les a ensuite combattus.
Que pouvez-vous nous dire sur les raisons de la brouille entre Me Wade et Macky Sall ?
Macky Sall a été victime d’un complot savamment orchestré par des responsables du Pds. Au niveau de l’Assemblée nationale, c’est Doudou Wade qui était à la manœuvre. J’en suis témoin. Seuls Wack Ly et moi, avions refusé de signer la pétition pour le départ de Macky Sall de la tête de l’Assemblée nationale. Ce complot contre Macky Sall poursuit encore Me Wade. La vérité, c’est que le Président Wade a été perdu par un entourage diabolique. Un entourage qui, au lieu de lui dire la vérité, passait son temps à le flatter, pour des dividendes politiques. A plusieurs reprises, je l’ai mis en garde contre ce projet de dévolution monarchique du pouvoir. Il m’a, maintes fois, demandé d’accompagner Karim Wade. Je lui rétorquais tout le temps que je ne voulais pas qu’il gâche toutes les bonnes choses qu’il avait faites dans ce pays.
On vous colle souvent l’étiquette de transhumant. Vous en dites quoi ?
Moi, je ne suis pas un transhumant. Macky Sall me connaît très bien. C’est lui-même qui m’avait installé à la tête de la Fédération départementale Pds de Kaolack. Je ne suis pas obnubilé par des postes. Ce qui m’importe, c’est de travailler pour le développement de mon pays. Tous les patriotes doivent accompagner celui que Dieu a mis à la tête du pays. Macky Sall n’a jamais fait l’apologie de la transhumance. Ce qu’il fait, c’est de l’intelligence politique. On ne gagne pas une élection présidentielle avec 26%, le score qu’il avait obtenu au premier tour de la dernière élection présidentielle. S’il n’ouvre pas son parti, comment il va faire pour gagner ? Moi, je l’encourage à davantage ouvrir son parti, plus particulièrement aux libéraux qui font partie de sa famille naturelle. Tous ceux qui lui disent le contraire, lui souhaitent le pire. D’ailleurs, j’aimerais attitrer son attention sur ses alliés. La majorité fait semblant d’être avec lui. C’est ça la vérité. Ils ne le défendent pas. Ils ne sont avec lui que pour gérer leurs intérêts. C’est des alliés de circonstance. Il doit beaucoup se méfier d’eux. Je lui demande d’ouvrir bien les yeux, pour éviter toute mauvaise surprise. Il doit, aujourd’hui, pouvoir identifier ses vrais alliés. Nous, au niveau du mouvement «Suxali Sine-Saloum and ak Senegaal», nous sommes prêts à l’accompagner, pour qu’il obtienne un second mandat. S’il nous fait confiance, il ne le regrettera pas. Car nous lui garantirons une belle victoire dans le Sine-Saloum aux prochaines joutes électorales. Je lui demande de rappeler à l’ordre certains de ses responsables.
Est-ce à dire que vous rencontrez des obstacles dans votre compagnonnage avec le Président Macky Sall ?
Nous éprouvons beaucoup de difficultés dans ce compagnonnage. La principale difficulté réside dans le fait que beaucoup de responsables «apéristes» rechignent à faire de la place aux nouveaux venus. Et ça, ce n’est pas bon pour le Président Macky Sall. C’est une attitude qui le dessert. Ils font tout pour combattre ceux qui viennent pour appuyer l’action du président de la République. Je les appelle à changer de comportement. Nous avons tous le même objectif : faire en sorte que le Président Macky Sall obtienne haut la main un second mandat. Mais, parmi eux, il y en a qui aident véritablement le président de la République. Il y a Abdou Karim Sakho de Sokone. Quand je suis allé à Sokone, je me suis rendu compte qu’il fait de nombreuses actions au profit du Président Macky Sall. Un ministre n’est pas forcément un grand responsable politique. C’est la base qui choisit le responsable politique. Alors que le ministre est nommé par décret. N’est pas responsable politique qui veut. Une dame comme Socé Diop Dione, que j’appelle madame infrastructures, mérite toute l’attention du Président. Elle abat un très bon travail, notamment à Koungheul. Elle est incontournable dans le Sine-Saloum. Elle se bat comme une lionne. Elle me rappelle Mata Sy Diallo du temps de sa splendeur. C’est une dame de fer. Macky Sall peut véritablement compter sur elle. Je cite également le ministre Diène Farba Sarr qui a trouvé du travail à une centaine de ressortissants du Sine-Saloum. C’est un fidèle parmi les fidèles de Macky Sall. Il fait tout pour que Macky Sall gagne dans le Sine-Saloum. Le Président peut également compter sur son infatigable Premier ministre qui, sans tambour ni trompette, abat un travail de titan. Mansour Niasse, premier serviteur du Rassemblement pour le peuple, se bat également pour faire triompher les idéaux du chef de l’Etat. J’invite les autres responsables de l’Apr à prendre exemple sur ces gens-là. Aujourd’hui, le seul combat qui vaille est la victoire du Président Macky Sall en 2017, dès le premier tour. Macky Sall est un candidat facile à vendre du fait de ses nombreuses réalisations.